Lebensbilder aus dem Befreiungskriege. Abteilung 2 I. Ernst Friedrich Herbert, Graf von Münster: (Urkundenbuch) [Reprint 2021 ed.]
 9783112431580, 9783112431573

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K-v-ns-rrd-r aus dem

Befreiungskriege. I.

Ernst Friedrich Herbert Graf von Münster.

Zweite Abtheilung. (Urkundenbuch.)

Jena,

Friedrich

Fromman n.

16 4 1.

1 Der Chef des österreichischen Generalquartiermeisterstabes an den

Staatsminister des Äußern, Grafen von Metternich, damals in Paris, im Gefolge der neuvermählten Kaise­ rin, Erzherzogin Marie Louise. —

Wien am 30. März

1810, über Österreichs strategisch - politische Lage in jenem

Augenblicke.

Votre Excellence en daignant souhaiter un concert parfait entre eile et le Quartier - mestre - general, n’a exprime que mes propres souhaits. L’objet de tous mes travaux est de preparer les moyens des buts que V. E. choisit et dispose. Pour donner ä ces moyens une direction assuree, j’ai besoin d’etre eclaire par Vous, les moyens devant toujours repondre aux buts. II me sera donc le devoir le plus satisfaisant de Vous mettre continuellement dans la connaissance la plus complete des plans normale que je prends pour ma direction dans les dispositions militaires, et je Vous serai infiniment oblige si Vous voulez m’honorer des renseignements que Vous seul etes ä meme de me donner, par la con­ naissance exacte des buts. Les moyens de Vos buts, des qu’ils ont ete fixes en concert avec Vous, deviennent, dans le ressort de mon activite, des buts. Je les avance, en preparant les moyens qui leur servent ulterieurement. Entre ces moyens sousordonnes, le plus important est Fargent. bn departement separe, celui des finances, a la tache de le fournir. 1

* Comme le departement militaire doit obeir aux lois que Vos buts lui donnent, le departement des finances devrait donc egalement accepter pour loi les buts du departement militaire.

Comme Vous travaillez en Fair, si Vous ne pouvez pas Vous reposer sur une force militaire süffisante pour garan tir a Vos deman des Fefficacite et Fobeissance; moi, je fais pareillement des plans en Fair, quand le departement des finances refuse au departement militaire les moyens pecuniaires Necessaires. II Vous est connu, aussi bien qu’a moi, combien de fois ce cas a existe, et combien de fois le departement militaire a du s’exposer ä la censure publique, uniquement parce que les moyens pecuniaires Necessaires lui furent refuses.

Quand j’accomplis tous nies devoirs pour mettre la force mili­ taire sur le pied qui repond ä Vos buts, je manque Fexecution de mes plans, et je reste dans l’embarras, quand le departement des finances traverse nies plans, en refusant aux buts que je dispose comme moyens de Vos buts, les moyens pecuniaires, et me force ä les abandonner.

C’est une raison de plus qui recommande, pour le salut public, Faccord le plus parfait entre V. E. et moi. Quand je Vous aurai exactement informe des vues qui me dirigent dans Forganisation de l’armee, dans sa position, et dans son soutien par des moyens artificiels de defense; quand Vous serez d’accord avec moi sur ces vues; quand je Vous aurai mis dans la connaissance la plus exacte des moyens pecuniaires que Fexecution Tie mes plans militaires exigera, je serai ä l’abri de tout reproche, quand apres je ne pourrai executer des plans bien reflechis, ä cause du manque de moyens pecuniaires; Vous saurez a qui Fattribuer que Vous serez empeche d’executer Vos buts avec assurance. Et alors je pourrai esperer avec confiance que Vous Vous joindrez fermement ä moi, pour procurer aux buts Necessaires les moyens Necessaires, et que Vous Vous opposerez, conjointement avec moi, a Fintention manifestee ces jours-ci par le departement des finances, de vouloir fixer une somme arbitraire et choisie uniquement pour sa cominodite, laquelle somme doit suffire aux besoins militaires; Intention

qui exige que ccLte soinine fasse la base du Systeme militaire, au lieu des buts pour laquelle la force militaire existe. V. E. pardonnera que je nie suis arrete aussi Ionguement ä ce sujet. II fait la base de nos Communications. Je le quitle pour nie tourner ä Fexposition des vues qu’aujourd’bui le changement total de notre Systeme politique fournit, et que je suivrai dans mes plans militaires, en conformite des ouvertures que Vous avez bien voulu nie faire. Avant de m’en occuper, Vous nie permettrez de Jeter quelques regards fugitifs sur la Situation que nous venons de quitter.

Sur la Situation militaire, dans laquelle la Paix de Vienne a mis la Monarchie. La grande artere de la monarchie, et la base de son Systeme mi­ litaire, et peut-etre menie celle de son Systeme politique, c’est le Danube. Nos forces militaires doivent toujours etre assemblees et preparees, le long de ce ileuve. Tant que nous n’avons pas enferme tonte cette riviere militairement, nous donnons toujours quelque part Jour ä l’ennemi. La mobilite, Facti vite et la surete de nos forces combattantes, dependent du nornbre et de la force des etablissiments de defense que nous avons au Haut - Danube. Et si nous negligeons, comme dans les precedentes guerres, la defense du Haut - Danube, et que nous voulons etablir notre defense au - dessous de Vienne, vers Kornorn, la Haute- Antriebe et la residence doivent etre abandonnees en chaque guerre, parce que l’ennemi entre ä Vienne, avant que nous pouvons assembler nos troupes au - dessous de Vienne. La cession des provinces Illyriennes augmente les dangers de la monarchie. L’ennemi pent, dans chaque guerre, penetrer, de ces provin­ ces, jusqu’ä Bude , plus rapidement, que de la vallee du Danube, vers Vienne.

4 Nos troupes, tres-dispersees par une dislocation qui a etc choisie contre mon opinion, ne peuvent pas empecher la surprise de Bude/ qui cst pour laHongrie, ce que Vienne est pour la monarchie. En cas donc que ces provinces auraient du rester dans le pouvoir desFrangais, et que nous aurions du rester avec la France dans l’etat de guerre cLernelle, nous serions forces de construire, le long de la Save, de nouveaux clablissements de defense tres-coi'rteux. Nos frontieres, avec la Bussie et la Pologne, n’ont ni defense naturelle, ni defense artificielle. Les plaines de la Gallicie peuvent partout etre inondees de troupes ennemies. Nous devons opposer ä chaque corp§ ennemi qui les cnvahit, un corps plus fort, comme unique moyen de defense« La Pologne, aujourd’hui encore province fran^aise, nous menace, dans chaque guerre contre la France, la troisicme Invasion. La Prusse — dont Faneantissement dans toute autre circonstance aurait du etre regarde comme un Service essentiel ä nous rendu, et contre laquelle notre ancien Systeme militaire ctait principalement dirig^ — la Prusse, dans les rapports qui venaient d’exister, aurait, dans chaque guerre que nous aurions ä faire contre la France, joint, ou volontairement, ou contrainte par la force, ses troupes aux armees fran^aises, et eile se serait chargee de la qua tri em e Invasion, tombant de la Silcsie en Boheme. La Laxe et la Franco nie etant occupees par les Fran^ais, une cinquieme Invasion, par Eger en Boheme, surprendrait Prague, avant que nous pourrions lui opposer une force süffisante pour sa defense. La Baviere entreprendrait la sixieme Invasion, par Saltzbourg, en Carinthie et Styrie (A.). Tellement, des le commencement de chaque guerre contre la France, Vienne, Clagenfurt, Gratz, Bude, Troppau et Prague se trouveraient dans la possession de Pennemi, avant que nos forces pourraient etre concentrees (B.). Pour nous assurer contre tous ces dangers, nous sommes forces de composer notre Systeme de defense, d’une part, d’une armee facilement mobile, continuellement prete au combat, et composee d’au

moins quatre cent mille hommes; et, de l’aulre pari, pour donner a cette armee la superiorite sur des forces opposees plus nombreuses, d’un renforcement artißciel et tres-couteux de nos fronlieres. Deux Cents millions ne suffiraient pas pour executer ce Systeme de defense, et deux ou trois ans seraient requis pour lui donner, non pas Fachevement, mais seulement la premiere base de consiahce. Tant que nous n’aurions pas conduit ä ce point notre Systeme de defense, la monarchie aurait ete expos^e a chaque evenement, notre armee aurait du etre notre unique defense dans Finterieur de nos fronlieres non militaires, et nous ne devons nous nier qu’il au­ rait etc fait de notre existence, si la Russie avait persiste dans son Systeme actuel insense, de se vouer comme moyen ä chaque but fran^ais, et si la France et la Russie, elroitement unies ensemble, et unies avec les pctites puissances dependantes de la France, avaient conjointement, de tous les cötcs a la fois, avec toutes leurs forces, avec energie et rapidite attaque notre Empire. D’autant plus de reconnaissance nous devons ä V. E., d’autant plus il Vous fait glöire de nous avoir delivr^s de ces grands et ma­ nifestes dangers 7 par la rcconciliation avec la France, et de nous avoir mis ä meine de pouvoir nouvellement sonder et assurer notre existence.

Vues militaires,

conformes au changement total de notre Systeme politiqiie. Je dois distinguer et considcrer quatre cas dijfierents: 1. Napoleon a le but sincere de sonder une alliance etroile et iiidcstructible avec FAutriche. 2. II n’a pas ce but, il ne fait qu’une alliance simulee avec nous; il n’a que ses propres plans Interesses en vue, il les poursuivra, sans avoir egard aux interets de FAutriche. 3. Il va plus loin, son alliance avec nous est perfide; il poursuit son Systeme de subjugation universelle; FAutriche en sera Fobjet, comme tous les autres Etats de FEurope.

4. Napoleon meurt, avant qu’aucun de ses plan# est consolide. Au, premier cas, il sera le devoir dc l’A Ulriche d’etre entierelnent Falliee de la FrancC. Elle pourra, eile devra Fetre; eile devra travaillei* reciproquement avec sincerite et fidelite aux buts comrnuns. Aucun but de la France, et aucun but de FAutriche ne devra etre concu, qui ne soll pas un but commun ä l’une et a Fautre. Dans ce cas heureux, notre Systeme militaire aura une base li es - solide. Nos buts, ceux de sonder notre indcpendance, notre securite exterieure, et notre commercc exterieur, par une puissance terri­ toriale süffisante, et par des frontieres militaires et commercielles sagement choisies, deviendront alors aussi des buts de France. Nous aurons de longues frontieres, qui ne serojit menacees d’aucun danger. Nous pourrons tourner nos forces militaires, de Foccident vers nos voisins au nord, ä Fori ent, et au midi. Nous devons fortifier artificiellement ces frontieres, et nous pourrons, saus' aucun risque, negliger nos frontieres occidentales, autant que Finconstance de tous les rapports humains, qui ne doit jamais etre öubliee, le permettra. Au second cas, ou la France n’aura pas Fintention de conclure avec nous une alliance sincere et fondee sur Fegalite reciproque, nous gagnerons toujours par la dissimulation de la France, pendant qu’elle durera, un temps precieux, qui pourra utilement etre employe au retablissement de toutes nos forces defensives. La France nous entrainera, pendant sa dissimulation, dans ses plans, comme partie coop^rante. Notre Cooperation exigera des forces militaires. La France nous invitera a les amasser et augmenter. Nous ne serons donc pas empeches de les consolider. Et si elles sont une fois mises sur un pied respectable, nous gagnerons la possibilile de les menager pour le terme oü la dissimulation de la France pourra finir. Cependant, laut que nous devons craindre que la France use envers nous de faussetd, nous ne pourrons pas negliger nos frontieres occideiitales, autant que nous pourrions le faire sans danger, si nous etions sura d’un entendement parfait avec la France. Mais la precaution que nous emploierons a fortifier nos frontieres occidentales, renconIrera la gründe difficulle que cette fortification, pendant que la

France voudra que nous croyons ä ses confidences et a son amitie, trahira notre mefiance, et provoquera la mefiance reciproque. Les inoyens de prevenir cette mefiance ne sont pas de mon ressort; ils sont de la competence de Votre Excellence. Je me pennets toutefois d’observer que tonte difficultc que la France nous causera, dans nos efforts de nous assurer militairement contre tont danger, justifiera notre mefiance. Aussi nous aflaiblirons le reproche quand, conformement ä Fexigence du cas suppos^, nous dirigeons nos efibrts principaux sur les Frontieres eloignees de la France, et ne faisons de la fortification des Frontieres que nous avons vers la France qu’une occupation secondaire. La possibilit6 des evenements qui pourront detruire Palliance la plus etroite, ne pourra jamais etre niee, et un vrai allie ne pourra jamais censurer que nous voudrons etre prepares pour un cas semblable, quoique tres-eloigne. Toutefois, dans cet etat des choses, le departement militaire devra employer la precaution de Faire avec eclat tont ce qui sera necessaire pour donner ä nos Frontieres, eloignees de la France, uneTorce militaire egalement propre ä la defensive, et ä FofFensiye; d’eviter tonte attention publique, dans les ouvrages qui viseront a Fortifier notre Frontiere du cote de la France, et de res­ trein dre d’abord ces ouvrages ä des constructions purement de­ fensives. Je supposai, dans ce second cas d’une alliance dissimulee, que la France voudra toujours primer; qu’elle voudra mettre FAutriche; non seulement par ostentation, mais aussi en realite, dans une seconde figne; qu’elle voudra avoir FAutriche ä lui sousordonn^e, subalterne: mais qu’elle ne voudra pas attaqüer son existence. Dans le troisieme cas} je vais plus loin: je suppose que la France, pendant son alliance apparente avec FAutriche, conservera et avancera le dessein d’aneantir FAutriche, de la dissequer en plusieurs Etats, et de ranger les petits Etats formes de ses debris, entre les Etats qui aujourd’hui deja sont entierement souniis ä la France. L’apprehension de ce cas, le plusfFuneste de tous, nous oblige ä fixer nos regards sur la France, et a observer avec la plus grande atten­ tion toutes ses entreprises. Tant que ses entreprises ne manifesteront pas clairement des buts ouvertement nuisibles ä FAutriche,

nous observeruns la conduite que la supposition du second cas nous avait prescrite; nous tournerons nos plus grands efforts vers les cötcs eloignes de la France; saus jamais nous exposer au danger d’etre surpris par la France, au milieu de l’etat en apparence amical, et d’etre ancantis. Le quatrieme cas peut coincider avec chacun des trois cas precedents. 11 peut changer une alliance tres - assuree avec la France, en alliance lache et mal assuree; il peut la detruire entierement; il peut prolongcr une amitie dissimulee de la France; il peut aussi mettre sin ä la dissimulation, en eievant l’alliance feinte ä une al­ liance mutuellement sincerc, ou en amenant la rupture. Il peut encore changer le Systeme propre de la France; il peut le purger des buts de domination et subjugation universelles; il peut enfin affaiblir la puissance Interieure et extericure de la France, de plusieurs inanieres. Ce quatrieme cas contient donc, pour l’Autriche, un nombre egal de chances avantageuses et desavantageuses. Quand je me propose le problcme; lequel des trois premiers cas que j’ai distingues, doit etre pris pour le plus vraisemblable, les suivantes considerations se presentent ä mes reflexions. Napoleon ne peut pas se nier qü’il a des ennemis sans nombre, et qu’il n’a d’autres amis que les Instruments de ses succes, ceux dont tout le sort depend du sien. Il ne peut pas se nier qu’entre ses ennemis il y a des hommes temeraires et resolus. Il doit etre convaincu de la possibilite qu’entre ses partisans meines il pourra sc trouver qui l’envient, qui le detestent, et qui pourraient lever contre lui l’etendard de la revolte. Il doit reflechir qu’au cas oll une rebellion eclaterait contre lui, il ne pourrait pas disposer de tonte sa puissance actuelle, mais seulement d’une partie d’elle. Dans ce cas, rien ne pourrait lui etre plus desirable, que d’avoir une puissance etrangere en reserve a laquelle il pourrait se fier, au point de pouvoir Fappeler ä son secours. Ou la puissance ä laquelle Napoleon pourrait, dans un tel cas, se confier avec abandon se trouve -1 - eile en Europe, si ce n’est pas l’autrichienne ? Il n’a de choix qu’entre l’Autriche, et la Russie«

Nous lui sommes les plus proches. Nous serons en rnoindre temps en France, que les Busses aux Kords du Boug. Nous pouvons arreter les troupes que la Russie voudrait envoyer en France. Les notres ne peuvent nulle part etre arret^es dans leur marche. II n’y a pas de comparaison, entre une armee Autrichienne, et Russe. Nous avons conibattu, pendant tonte la derniere guerre, avec des forces inserieures, et nous avons pourtant imprime ä Na­ poleon le respect qui le fait desirer notre alliance; et si notre dos n’avait pas ete menace par les Russes, nous lui aurions donne des legons beaucoup plus douloureuses. La Russie n’a jamais eu, et n’aura jamais la confiance entiere de Napoleon. II y a trop de conflits entre leurs buts reciproques. I)e notre cote, il possedera aujourd’hui le gage de confiance le plus precieux. 11 doit etre assure que le pere ne voudra pas immoler son enfant. II peut etre tres - persuade que nous ne le tromperons pas, des qu’il nous donne la conviction qu’il est sincere avec nous, et qu’il ne voudra par nous placer au - dessous de lui - meine. Pour se consolider lui - meine, il doit garantir sa dynastie. 8es freres, et tonte la race qui en ponrra descendre, si' nous exceptons la brauche de Westphalie, ne jouiront jamais que d’egards forces, resteront toujours la satire des Rois. Mais s’il a maintenant de postcrite, eile sera coniposce de descendants de notre dynastie Imperiale, la plus ancienne, la plus distinguee, la plus noble de l’univers. De nos souverains il peut atlendre qu’ils protegeront leurs petits-fils. De notre cote, nous nous attirons, par Palliance*avec Napo­ leon, Fenvie et la liaine de toutes les autres Cours de FEurope. Nous partagerons, pour ainsi dire, la haine qui le persecute en Europe. Et cette haine dont nous nous chargeons, lui donne un nouveau gage de notre fidelite. Napoleon doit encore sentir que son Systeme politique, son Empire, son tröne, ne sont consolides, tant qu’il n’a pas solidement base la paix avec l’Angleterre. La guerre contre l’Angleterre l’epuise ä la longue, plus que toutes ses conquetes ne peuvent reparer. La France, et tous les pays

conquis par la France, appauvrissent peu a peu par le blocus des Mers. La Alande force armee, dont 11 a besoin pour conquerir, pour tenir en bilde FEurope, et pour se soutenir au tröne, ne peut pas etre entretenue par lui, si les mers restent fermees. La France ne peut pas l’entrctenir j les pays conquis, qui sont trop epuises, ne le peuvent non plus. La paix avec FAngleterre, qui lui est aussi necessaire, 11 ne peut Fob tenir que par nous. Nous lui sommes donc utiles, necessaires meine, sous tous les rapports. 8'11 peut se preter ä ces convictions, 11 doit nous mettre en etat de pouvoir venir ä son secours, en chaque cas arrivant, avec rapidite et essicacite. Pour ce but, 11 doit nous donner des provinces cultivees, qui augmentent notre puissance disponible et prete a agir.

Les petites puissances, situees entre la France et FAntriebe, ne pesent rien dans la balance de ses intercts majeurs. Elles n’etaient, jusqu'ici, que des moyens de ses buts; elles ne peuvent, a Favenir, qu’etre des moyens du Systeme commun ä FAntriebe et ä la France. Napoleon doit sacrifier, de ces petites puissances, tont ce qui est requis pour nous donner la force avec laquelle nous devons operer, pour lui et avec lui. Ces considtzi ations justisient Fesperance qu’il nous sera aujourd’hui plus facile que jamais, de contracter avec la France une alliance ferme, sincere, et qui donne de grands resultats. Mais a cote de cette esperance, la possibilite reste fermement placee que Napoleon, d’une man lere ou d’autre, puisse mourir, avant que son alliance avec nous eilt porte des fruits reels. Ce cas doit donc toujours rester present a nos yeux. Le dernier resultat de toutes ces reflexions est: que nous devons mettre, avec une activite infatigable, ä profit le moment present, et Femployer a completer, ä renforcer et augmenter notre force militaire. Nous n’avions ä cote de nous qu’une seule puissance qui nous etait dangereuse, la France. Des qu’elle sort de l'etat de guerre avec

iious, toutes les petites puissances qui lui sont soumises, en Italic et en Allemagne, doivent se tenir tranquillcs. Taut que la paix eiitre la France et la Russie continue, la Prusse ne peut faire aucun mouvement z et de la Porte nous n’avons pas a craindre une attaque. L’alliance avec la France suffit donc deja par elle-meme pour nous mettre da ns un etat negatif de securite. Mais pour donner a cette alliance la premiere base de confiance, nos rives maritimes doivent nous etre rendues, sans lesquelles il n’y a jamais surete au dos de notre force militaire. Entre ces resti lutions il saut mettre la Dalmatie, parce que les forCes plac^es dans cette province menacent nos rives, et les exposent au danger d’etre tournees. Mais l’alliance actuelle avec la France ne nous donne aucune garantie de la paix. "Le but deja prononce par Napoleon de vouloir retablir la Pologne, est un but qui nous touclie de pres, un but qui a la guerre entre la France et la Russie pour consequence immediäte. Napoleon ne peut pas nous permettre de garder la neutralite dans cette guerre. S’il avait des succcs, qui necessairement le conduiraient plus profondement en Russie, il devait craindre que nous lui toniberions au dos, avec toute notre puissance. S’il avai^des revers, ou si les avantages se balan^aient de part et d’autre, son flanc droit serait abandonne ä notre discretion. S’il doit se garantir conLre ces dangers, il lui saut parlager ses forces, et laisser en arriere contre nous un corps d’observation tres - fort. Il est donc force a exiger notre participation ä cette guerre, et quoiqu’il serait en vues economiques tres - desirable pour nous de pouvoir rester neutres dans cette guerre, l’impossibilite politique de conserver cette neutralite saute toutefois clairement aux yeux. Meme consideree militairement, cette neutralite n’est pas desirable pour nous. Elle diminuerait le respect du ä notre puissance. Il ne convient qu’aux petites puissances de rester spectateurs inactifs des entreprises importantes, et de se defendre l’immiscence, qui ne leur est jamais permise, decisive. Ainsi, aucune issue d’utie guerre entre la France et la Russie ne

peut etre imagince, qui n’eut pas une influence prejudiciable sur nos propres buts politiqucs.

La Russie perdrait, par le rctablissement de la Pologne, les fririts des ell'orls de tont un siede, une population de six millions d’ames, uu sol fertile de 8800 milles carres geographiques, la force d’attaque contre la Porte, meme la plus grande partie de sa force defensive contre cette puissance. Elle y perdrait presque tonte son influence sur les interets de PEurope, et la Pologne retablie deviendrait un enneini ne et naturel de la Russie.

II est impossible que la Russie se sournette volontairement ä des pertes aussi enormes. Elle doit hasarder, eile hasardera la derniere resistance, pour les eviter. Quant ä nous, le rctablissement de la Pologne nous est utile, meme en rapports militaires. L’experience de la derniere annee nous a montre combien la Russie peut nous nuire: sans sa Cooperation contre nous, une paix glorieuse aurait fini cette guerre. La Russie seule avait amene tous les partages de la Pologne«

La Russie en avait tire le plus grand profit« L’^tendue terri­ toriale de la Pologne etait, avant les partages, de 1200 milles carres. La Russie, seule, s’en est approprie plus de deux tiers. La Russie s’est chargee solidairement, dans les traites de partage, de la garantie des partages. Et c’est la Russie qui les a enfreints le premier. C’est eile qui, dans la Paix de Tilsit, a mis la premiere base du rctablissement de la Pologne, et qui non obstant une mesure qui lui etait aussi dangereuse, a pu la consolider en s’unissant etroitement a Napoleon. C’est encore la Russie qui, dans la meme Paix de Tilsit, a pu detruire les partages de la Pologne, en apeeptant une partie de la partage de la Prussc. Elle fait aujourd’hui une nouvelle infraction aux partages, en acceptant une partie de notre part. Elle fait cette nouvelle infraction, sans y etre aucunement forcee. Elle a laiss'e faire, sans la moindre Opposition, eile a consenti meme que par la cession de notre Gallicie occidentale, et d’une partie de la Gallicie orientale, le second grand pas vers le rctablissement de la Pologne a ete consomme. Tont ce qui pourra etre fait ulterieure-

ment pour le retablissement de la Pologne, ne sera qu’une consequence des premieres bases de ce retablissement, posees par la Russie. Nous ne pouvons pas permettre que les partages de la Pologne restent pour nous seuls sans elFets. Comine nous avons du. faire d’enormes restitutions de notre part aux partages, la justice et notre interet commandent que la Russie fasse des restitutions au moins egalenient grandes de sa part, et que par la eile soit reeloignee de nos frontieres, auxquelles nous ne pouvions permettre d’etre limitroplies de la Russie, que taut que la garantie solidaire des partages de la Pologne fondait la base, sinon d’une alliance, au moins d’un interet commun a l’Autriche, ä la Rus­ sie, et ä la Prusse. Les Carpathes sont notre frontiere naturelle; nous pouvons, sans alfaiblir notre frontiere militaire, rendre ä la Pologne tout ce qui est situe, en Gallicie, aux pieds des Carpathes. Je souhaiterais qu’en cedant la Gallicie orientale, la ville de Cracovie peut nous etre rendue. Elle est situee dans une plaine, mais quand elfe est garnie d’une forteres.se, ä laquelle le terrein est favorable, nous gagnons une base d’operations vers le bas de la Vistule. On peut tracer, d’un point ä la Vistule un peu au - dessus de Cracovie, au Comitat d’Arva, une bonne frontiere militaire, qui ne couperait de la Gallicie, et nous reserverait, que le Cercle de Mesternice. Si nous etendons, apres, les limites du Comitat de Marmarosch un peu au nord et ä Fest, et le faisons tomber, de dix ä douze mildes plus au nord, dans les li­ mites de la Buccovine, nous gagnons une frontiere militaire tresbonne vis-a-vis de la Pologne retablie. Nous perdrions donc, par la restitution de la Gallicie orien­ tale, a peu pres 1300 milles carres, et trois millions d’habitants. Ce qui doit nous etre donne en dedommagement de cette cession, n’appartient a ma consideration que sous le point de vue d’am£liorer notre frontiere militaire. Je ne puis pas concevoir pour nous une bonne frontiere mili­ taire sans y comprendre les duches de Venise et de Mantoue, la retrocession du Tirol s’entendant de lui-meme. Quand nous recuperons le Venise et le Mantouan, nous ne

gagnons aucun agrandissement; nous ne regagrions que ce qui nous etait enleve par des guerres malheureuses. Nous possedions, avant ces guerres, les deux Gallicies, le Venise, le Mantouan, le Tirol et lTIlyrie. Le Venise etait le dedommagement pour des anciennes, quoique «Sloignees provinces. Nous devons donc toujours demander un äquivalent pour les deux Gallicies. Par la Gallicie occidentale nous avons perdu 900 milles carres, et 1,300,000 habitants. Tout Pequivalent qui nous est du Importe donc 2200 milles car­ res, et 4,300,000 habitants. De la Silesie prussienne il n’y a que la partie superieure, jusqu’a deux milles au-dessous de Katzbach, qui ait pour nous une valeur militaire. Mais tonte la Silesie est notre ancienne domaine. Sa recuperation devra tot ou tard se faire, sans qu’on puisse nous la mettre en compte de dedommagement. Mais la Moldavie, la Valachie, la Bessarabie, la, Bosnie, la Servie et la Bulgarie, en nous completant la domi Nation de notre do­ maine, le Danube, et en nous donnant de Lautre cote le Dniestre pour frontiere, acheveraient d’assurpr parfaitement notre frontiere militaire. La guerre contre la Bussie une fois commencee, doit etre dirigee de maniere que la Kussie soit entierement exclue de tonte Interven­ tion dans les affaires de PEurope. La Porte pourrait etre dedommagee par la Crimee, et par les provinces qui portent aujourd’hui le nom de Nouvelle-Russie, et qui sont situees entre le Dniestre et le Dniepre. Je ne puis pas nier que les provinces turques que je viens de nommer ne pourront, qu’en etendue territoriale, balancer la perte des deux Gallicies; qu’elles ne peuvent la balancer, ni en population ni en revenus; que non obstant la grande fertilite d’une partie de ces provinces, il demandera des sommes enormes de les mettre en culture. Mais je ne parle que des vues purement militaires, qui seules sont ma vocation. Tons ces souhaits de l’achevement et de la garantie de nos fron-

tieres militaires, dependent toutefois en derniere instance de la guerre contre la Russie, de la rupture entre la France et la Russie, et de notre Cooperation la plus active dans cette guerre« Mon devoir officiel est de projeter les plans de cette Coope­ ration. Avant de pouvoir en projeter les moyens necessaires et Fexe­ cution, je dois commencer par donner des buts fixes ä ces plans. J’examinerai donc ce que nous aurons ä conquerir; Comment nous devrons le conquerir; et de quelle maniere nous devrons partager la guerre contre la Russie, entre nous et la France. Dans cette repartition de la guerre, mon premier point de vue doit etre d’eviter le passage des troupes fran^aises par notre pays, et d’eviter entierement la reunion des troupes fran^aises et autrichiennes dans un seul corps actis, composition qui ne produit que trop facilement des mesentendements et la discorde. Pour atteindre ces buts, il me parait indispensablement necessaire de nous charger entierement de la guerre au midi, et d’abandonner ä Napoleon absolument celle au nord. Mais entre les deux attaques, l’une a l’aile gauche de la guerre par les Frangais, et l’autre ä l’aile droite par nous, une troisieme doit etre faite au centre et sortir de la Pologne. L’attaque centrale, parce qu’elle conduit directement ä la recon quete des provinces arrachees ä la Pologne, doit etre faite par les troupes polonaises; les troupes des petites puissances allemandes doivent se joindre aux polonaises, ne fut-ce que pour rendre une insurrection en Allemagne, au dos des armees combattantes, vaine et inefficace. Nous pourrons alors compter: 60,000 Poionais, 20,000 Saxons, 25,000 Bavarois, 12,000 Wurtembergeois, 15,000 Westphaliens, 8,000 petits - contigents. En tout 140,000 hommes. Cette force, etant composee de troupes aussi differentes, formerait toujours une armee imparfaite

Jans son Interieur« II faudrait donc qu?un corps d’une des puissances directrices joignit ses troupes, et que le chef de ce corps donnat l’unite a une armee composee de tant de troupes differentes. Un corps de 40 ä 60 mille liommes, ou frangais ou autrichiens, devrait donc joindre cette armee aussi diversement alliee. La besogne d’amalgamer une troupe aussi composee et de l’employer a la guerre, est tres - odieuse, et s’il est possible nous devons l’abandonner aux Frangais. Ils se sont deja mis au - dessus de toutes les considerations, vis-a-vis de ces petites puissances; ils les ont deja habituees a leur obeir aveuglement; il leur sera facile de se conserver dans la possession de ceLte obcissancc, que nous devrions premierement conquerir, et que nous ne conserverions jamais aussi silrement que les Frangais Font deja foreee. La distribution des operations de la guerre la plus favorable pour nous serait donc, si la guerre au sud nous etait abandonnee entierement, et si nous pouvions employer a cette guerre toutes nos Forces. Nous aurions alors a distinguer deux cas differents« II n’est pas a douter que la Russie, des qu’elle apercevra que le retablissement de la Pologne devra etre execute par la force, se hätera de faire la paix avec la Porte et PAngletefre, et qu’elle sera contra!nte de faire cette paix. La Russie aurait dejä long - temps du. observer la conduite dou­ ble des Agents frangais ä Constantinople, les frequentes promesses d’amitie et d’integrite faites par la France ä la Porte, pendant que celle-ci fait la guerre ä Russie; eile aurait du en prendre les motifs d’eviter, par une paix prompte avec la Porte, une perte de forces plus grande; eile n’aurait, dans les circonstances actuelles, ja­ mais du entreprendre des agrandissements territoriaux, qui aff'aiblissent ses forces defensives. Mais quand la Russie conclut a present aussi tard cette paix, il s’agira, pour nous et nos operations militaires, de savoir si la Rus­ sie ne sera la paix que pour avoir un ennemi de moins a combattre; ou si eile sera en meme temps une alliance avec la Grande - Bretagne et la Porte. Ce sont les deux cas que nous avons a distinguer. Le dernier cas nous serait le plus favorable« Notre but est de conquerir, non

17 pas de la Russie, mais de la Porte, l’achevement de notre territoire jusqu’ä la Mer Noire. Si la Russie fait avec la Porte la paix, sans alliance, nous devons, pour atteindre notre but, declarer la guerre a la Porte, et nous n’avons aucun pretexte de le faire. La France devrait alors amener ce pretexte. Mais eile ne le fera pas, parce qu’elle perdrait, par notre guerre contre la Porte, notre Cooperation contre la Rus­ sie , et les forces qu’elle emploierait contre la Russie devraient etre alors plus grandes. Le Systeme de la France a ete de tout temps, et il sera toujours de desunir et d’isoler les puissances europeennes, pour les culbuter l’une apres l’autre. Conform^ment a ce Systeme, eile continüera ses protestations amicales envers la Porte, jusqu’a ce qu’elle aura culbute la Russie. Au cas donc que la Russie et la Porte feräient la paix, sans al­ liance, la France exigerait de nous d’ajourner nos buts contre la Porte, et d’envahir la Russie meridionale, pour finir la guerre dans une seule Campagne; et eile nous promettra de vouloir fbrcer la Russie ä lui ceder la Crimee *et la Nouvelle - Russie, et ensuite la Porte ä dchanger les provinces que nous desirons, contre celles qui auront ete arrachees a la Russie.

Mais au cas ou la Russie fait l’alliance avec la Porte, nous rendons ä la France, dans la guerre contre la Russie, un Service essentiel quand nous attaquons l’allie de la Russie; et tout ce que la France pourra pretendre dans ce cas de nous, sera de nous charger entierement de cet ennemi. Et alors nous viendrons au chemin de faire les conquetes auxquelles nous visons. L’alliance entre la Russie et l’Angleterre peut nous etre indiffe­ rente. L’Angleterre ne peut servir la Russie, dans cette guerre continentale, qu’avec de l’argent et des diversions. Alliee de la Russie ou non, l’Angleterre donnera toujours ä la Russie de l’argent pour faire la guerre contre la France. Et sans les secours pecuniaires de l’Angleterre, la Russie, ruinee pour avoir fermd ses ports aux Ang­ lais, ne pourra meme faire une Campagne. Les diversions de l’Ang­ leterre ne peuvent jamais etre dirigees contre nous, ne peuvent etre dirigees que contre la France; et l’Angleterre, alliee de la Russie,

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n’en fera que celles qu’elle-aurait egalement faites, sans etre alliee de cette puissance. II est difficile a croire qu’une alliance entre la Russie et laTPorte pourra etre conclue. La Porte est encore aujourd’hui en guerre avec Ramie de la France, la Russie; eile est etroitement hee avec Fennemi implacable de la France, la Grande-Bretagne, et pourtant ni la France a rompu avec la Porte, ni celle-ci avec la France.

Tonte demonstration d’une attaque de la France contre la Porte, qui aurait force celle-ci ä opposer une partie de ses forces ä la de­ monstration, aurait servi ä la Russie comme diversion. La France n’a pas rendu ä la Russie un Service si peu couteux. Elle aurait pu reellement declarer la guerre ä la Porte; eile aurait pu, du cöte de la Dalmatie, par la Hertzegovine envahir la Bpsnie> au moins y menacer une Invasion. Elle n’a fait rien de tont cela. La France, qui ne veut nulle part oü ses Agents resident souffrir des Agents britanniques, laisse resider sa Mission ä Constantinople, pendant que les Agents Anglais y predominent. Et la Porte continue aussi, penclant une guerre contre le seul allie formel de la France, les formes amicales envers la France, et eile evite soigneusement de s’attirer une seconde guerre, quoique moins dangereuse.

Si la Porte observe cette conduite, pendant la guerre contre la Russie, il n’est pas ä croire qu’elle changera de conduite, quand eile verra eclater une nouvelle guerre contre la Russie, et qu’elle se verra relevöe dans le combat contre la Russie par une autre puissance. Elle ne trouvera aucun motif de preter des secours ä son ennemie surannee, et de lui conserver des forces qu’elle tournerait dans la suite de nouveau contre la Porte. Elle le croira lui etre tres - utile que la Russie sera aflaiblie; que laPologne, qui dans toutes les guerres contre la Porte a fourni la subsistance aux troupes russes, sera arrachee a la Russie, et qu’un nouvel ennemi eternel et naturel de la Russie sera regenere en Pologne. La Porte restera donc spectatrice tranquille de la guerre contre la Russie. II n’est donc pas a esperer que la Porte en s’alliant ä la Russie,

86 laissera entraincr dans la guerre contra la Russie, comnie alliee de la Russie. Mais au but de la France, de retablir la Pologne, il est essentiellenient utile que la paix entre la Russie et la Porte soit empechee. Car alors la Russie ne peut que faiblement, et avec une partie de ses forces, s’opposer au retablissement de la Pologne. Elle devra alors laisser agir contre les Tures au moins 60 mille homnies. La force qui lui restera contre la France pour s’opposer au retablisse­ ment de la Pologne, se reduira a une armee de tout au plus 120 mille homnies de troupes reglees, et ä une cohue de 150 a 200 mille bar­ bares asiatiques non disciplinee, non exercee, et meme dans le sens asiatique mal armee. . La Russie vient d’avoir sacrifie, en Finnie, lc noyau de ses trou­ pes. Par la reclusion de ses ports, par les guerres contre la Suede et la Porte, eile est tellement epuisee que la France seule, la France, avec ses esclaves allemands, pourrait forcer la Russie, sans notre Cooperation, a restituer les provinces jadis polonaisesr si les pertes qu’elle a souffertes dans la derniere guerre contie nous, ne lui avaient pas commande de nous respecter, et lui donne la conviction qu’elle ne peut pas oser une entreprise contre la Russie, sans notre participation, et sans s’etre prealableinent assure par notre participation le dos et Falle droite. Mais si la France reussit ä einpeclier la paix entre la Russie et la Porte, notre Cooperation au retablissement de la Pologne ne nous avancera d’aueun pas vers nos buts. Nous tombons, de la Gallicie, sur la Russie; nous marchons sur Kiew; nous conquerons la rive droite du Dniepre, non pas pour nous, mais pour la Pologne; pendant que les Fran^ais et les Poionais fönt la conquete des provinces septentrionales, arrachees a la Pologne. Nous n’aurons pas rendu ce service, sans avoir prealablement regu des promesses de remuneration. La France nous aura promis la seule indemnite qui pourra nous etre utile, les provinces turques qui completent notre frontiere; mais quelle garantie aurons - nous de l’accomplissement de ces, pro­ messes? Quelle garantie, dans le cas supposä ou la Porte reste en guerre contre la Russie? ou la Porte, en continuant la guerre con­ tre la Russie, aura essen tiellement facilite le retablissement de la Po-

logne ? oü eile sera pareillement des Jemandes de reconnaissance j oii eile aura pareillement regn des promesses de dedommagement ? Je n’ignore pas combien les preLentions de reconnaissance sont faibles entre les Gouvernements, et combien faibles sont celles qui ont ete faites par la France 3 mais chaque rupture, chaque pretention doit pourtant avoir quelque pretexte. Et sous ce rapp ort, je ne vois, dans le cas suppose de la continuation de la guerre entre la Russie et la Porte, de forme plus convenable pour nous pro eurer les provinces Ottomanes qui nous sont necessaires, que la conquete d’une partie süffisante des provinces meridionales russes, jusqu’ä la Mer Noire, et Fechange des ces conqucles contre les provinces dont nous avons besoin. Dans ce cas, nous devrions donc nous charger de la conquete de la Russie meridionale, diriger notre attaque contre des provinces oü nous trouverions pleine subsistance, et une guerre facile. Par cette attaque nous couperions les troupes russes, combattantes contre les Tures, de tonte ressource z nous les forcerions ä eviter d’etre enfermees et forcees ä capituler, nous les forcerions ä ^vacuer le plus promptement possible la Moldavie et la Valachie, pour atteindre avant nous la Podolie et Kiew. Mais si nous avions ä temps et avec rapidite envoye, par la Hongrie, un corps de 60 mille hommes en Valachie, la retraite dans leur pays serait coupee aux Russes, leur armee en Valachie n’aurait d’autre choix que de se rendre, et cette armee ne pourrait nous faire plus aucun obstacle dans la conquete de la Russie meridionale. Ces provinces ont une grande abondance en grains et en betail. Une armee nombreuse y trouve subsistance süffisante. Mais des que l’armee russe, combattante contre les Tures, aurait ete mise hors de combat, les Tures de leur cöte pourraient aussi envahir la Russie, prendre Oczakow, conquerir la Nou veile - Russie, la Crimee meme; et alors notre but, d’echanger la Nouvelle - Russie et la Crimee contre des provinces Ottomanes, rencontrerait de nouveaux obstacles. Le cas donc oü la France empecherait la paix entre la Russie et la Porte, et la Russie aurait a faire la guerre a la fois a la France, a la Porte, ä la Pologne, et a l’Autriche, nous serait aussi defavo-

rable que dans ce cas le meilleur parti que nous pourrions prendre, serait d’insister a rester neuLres dans la guerre contre la Russie, et de declarer la guerre ä la Porte pour donner ä la France une garantie que. nous n’entreprendrons rien contre eile, pendant qu’elle fera Ja guerre a la Russie. Mais le rneme cas dont je parle contient pour la Russie de si grands dangers, qu’il est impossible qu’elle permette qu’il arrive, et qu’elle doit, s’il lui est absolument impossible de faire la paix avec la Porte, contre le gre de la France, plutöt souscrire, sans coup ferir, au retablissement de la Pologne. L’esperance qu’on nous fait entrevoir qu’un prince de la maison d’Autriche pourra obtenirla cöuronne dePologne, si eile n’etait trop vaguement manifestee pour pouvoir y entrer, augmenterait sans doute les motifs de contribuer au retablissement de la Pologne. Mais comme le prince auquel on veut paraitre viser n’a pas d’heritiers, cet avantage ne serait que temporaire et precaire. Et meme si la France assurait le trone de la Pologne, pour toujours, ä une seconde geniture de notre maison Imperiale, ce Service ne devrait jamais nous faire perdre de vue les int^rets de la monarchie - mere, et ses fronticres militaires.

Les resultats de toutes ces reflexions sont les suivants: 1. La Russie ne rendra pas, de bon grä, les provinces arrachees ä la Pologne.

2. La France ne pourra pas forcer cette restitution, sans notre Cooperation. 5. Nous pouvons lui accorder notre Cooperation. Le reta­ blissement de la Pologne nous est utile et favorable, en egard au Systeme dangereux pour nous lequel la Russie a adopte, et qu’elle a deja suivi dans la Guerre de sept-ans, ensuite a la fln de la derniere guerre contre les Tures, apres dans la Compagne de 1799, apres dans la prise des bouches de Cattaro, et en dernier lieu l’annee passee.

4. Nous pouvons faire, au retablissement de la Pologne, le sacrifice de la plus grande partie de la Gallicie orientale. 5. Nous pouvons assister la France, dans le retablissement de la Pologne, avec toutes nos forces militaires. 6. Nous devons recevoir dedommagement ample, pour le sa-

crlfice d’une grande province, et pour la depense d’hommes et d’argent que la guerre contre la Russie nous coutera. 7. Le seul dedommagement qui pourra nous convenir, sera Pacquisition de la vallee du Danube, jusqu’aux debouches de cette riviere dans la Mer Noire. 8. Ce dedommagement ne peut nous etre donne par la Pologne; 11 ne peut pas etre requis sur la Russie; la Porte devra le donner, 9. La France, qui desire le r^tablissement de la Pologne, doit nous le pro eurer. 10. II y a peu de vraisemblance que la France pourra nous procurer cette acquisition, sans une guerre contre la Porte. La Porte deviendra, par la perte de ces provinces, aussi faible en Europe qu’elle ne pourra long-temps esperer de se maintenir en Europe. 11. Cependant, nous ne devons entrei* dans aucune Cooperation au retablissement de la Pologne, sans etre sürs de cette acquisition. 12. Nous devons nous charger nous - memes de la guerre qui pourra nous la procurer. 13. C’est une Cooperation süffisante pour la France, si nous faisons ä la Porte la guerre pour faire cette acquisition, pendant qu’elle forcera par les armes la Russie ä retablir la Pologne. Car notre guerre contre la Porte donnera a la France pleine assurance que nous ne pourrons rien entreprendre, au dos et contre Falle droite de ses armees combattäntes la Russie. Et la France n’a besoin que de cette assurance, pour atteindre son but. 14. Si la France empeche la paix entre la Russie et la Porte, nous ne sommes plus ses seuls alli^s, dans le projet du retablisse­ ment de la Pologne. Si nous sommes empeches de faire la guerre ä la Porte, nous perdrons la seule acquisition qui peut nous etre utile. Dans ce cas, nous devons nous refuser a la Cooperation au re­ tablissement de la Pologne; cacher notre souhait de la voir retablie; rclever Fimportance des pertes que nous avons faites, depuis la perte de la Sllesie; Ratter la Russie; attendre que la France nous fasse des persuasions et des propositions, et ne ceder la Gallicie, et ne promettre notre Cooperation, qu’apres de longues persuasions, et apres avoir obtenu le seul prix qui nous convient.

15. Notfs devoiis meine refuser d’accepter le trdne de Pologne pour uti cadet de la maison Imperiale, tant que ce prix ne nous est pas assure. 16. L’unite de notre Systeme, par rapport au retablissement de la Pologne, sera donc: Neutralite envers la Russie — guerre contre la Porte. 17. L’unite du but de notre Systeme sera; L’acquisition de la vallee du Danube. 18. II s’en suit que nous ne cederons Ja Gallicie, qu’apres avoir obtenu la possession assufee de cette vallee. 19. II s’en suit encore que nous devons employer ä cette acquisition, tout ce que la Gallicie pourra fournir de ressources militaires et pecuniaires. 20. II s’en suit encore que nous.devons, des aujourd’hui, vendre tous les domaines, tous les biens ecclesiastiques et commerciaux qui se trouvent en Gallicie. 21. Nous devons conquerir la vallee du Danube, avec la plus grande celerite; ofganiser chaque partie conquise d’une maniere qui nous attache les habitants, au point que nous puissions compter sur leurs ressources, meine au cas oü la France, apres avoir obtenu son but du retablissement de la Pologne, nous envierait l’acquisition. 22. II s’en suit encore que plus lentement le retablissement de la Pologne sera execute, plus nous gagnerons de temps pour nous alTermir dans la possession de nos conquetes. 23. II ne s’en suit pas que nous devons, d’une maniere active et prononcee, arreter le retablissement de la Pologne, et y affaiblir la confiance de la France. 24. Mais il s’en suit que, sans y etre invites, nous ne devons rien entreprendre qui puisse accelerer le retablissement de la Pologne, et que nous devons eviter, autant que possible, de contribuer a l’acceleration. La neutralite envers la Russie, si nous la pronon$ons avec fermete, en donnera la plus grande facilite. 25. Nous ne devons, sous aucune condition, nous laisser forcer ä contribuer au retablissement de la Pologne. Nous devons nous opposer, avec toutes nos forces, a toute contrainte qui pourrait nous etre menacee.

Si ces resultats gagnent l’approbation de Votre Excellence, il s’en suivent, pour le departement militaire, les regles de conduite suivantes: I. Elle doit diriger toutes ses pr¶tions sur une guerrc prochaine. IL Elle doit projeter et fixer les plans d’operations de la guerre contre la Porte, III. Elle doit preparer, des aujourd’hui, les moyens de ces plans d’operations. Ces moyens se distinguent, en moyens g^neraux de la guerre, et en moyens particuliers de la guerre contre la Porte. Pour procurer aux reflexions de V. E. un point de repos, je traite chacun de ces objets dans un Memoire particulier. Vienne le 30 mars 1810. (C. D. E.)

2. 3. Die Kaiser Alexander und Franz an den König von Bayern

über dessen Beitritt zum großen Bunde, d. d. Teplitz am 23. September 1813.'

M. mon frere. La reponse de V. M. vient de m’etre remise. Ltzs dispositions qu’Elle m’annonce, la confiance präcieuse qu’Elle temoigne, m’ont vivement touche. V. M. ne regrettera jamais de s’etre livrde, avec un tel abandon, aux sentirnents que je lui porte. Uni avec l’empereur d’Antriebe par les liens les pW indissolubles, je n’h^site pas ä acceder ä toutes les propositions qu’il va faire ä V. M., et a donner ma garantie aux transactions qui en seront le resultat. Le retour d’un ordre de choses qui assure ä l’Europe un long Intervalle de paix et de bonheur, forme le but vers lequel tendent tous nos efforts. Je regarde la force et l’independance des Puissances intermediaires comme le premier moyen de l’atteindre. Cette im­ portante consideration rend indispensable que les frontieres de 1'An­ triebe soient mieux etablies, sous le rapport militaire, ce qui ne saurait etre obtenu que par des arrangements a prendre avec V. M. Elle envisage, sans doute, l’etat acluel des choses d’un point de vue trop eleve, pour nc pas en etre convaincu, et moi, je suis trop fr ane, pour ne pas m’expliquer en vers Elle sans la moindre reserve, sur un objet aussi dclicat. Mais l3 mdemnisation la plus complete, calculee sur les ''proportions geographiques , statistiques et Jinancieres du pays cede, sera formellement garantie ä M. > afin qu’un pareil echange ne puisse meme que tourner ä son avantage,• car Elle ne se deferait que de celle de ces provinces qui ne s’amalgame guere avec les autres parties de ses Etats, et ou le voeu de re­ tourn er ä leurs an eiens maitres est trop fortement nourri dans le

coeur de chaque habitant, pour que l’esprit d’insurrection nesuscite des embarras conti nuels au gouvernement. Loin de vouloir que par la la puissance de la Laviere eprouve la moindre diminution, mon atlachement pour V. M. nie fera plutöt trouver un mojen d}agrandissement pour Elle, dans les changements que les circonstances pourraient reclamer. II serait difficile que je lui fournisse, dans ce Moment, des preuves plus prononcees combien j’ai ses interets ä coeur, et aussitöt que les Arrangements prelinrinaires avec l’Autriche auront eie signes, je serai pret ä faire conclure, avec tonte personne qu’Elle voudra envoyer ä mon quartier - gene­ ral , des engagemenls bases sur les principes que je viens de de-

J’attends, en revanche, une Cooperation active et immediate de la part de V. M. Les Moments sont precieux» Les assurances si positives qu’Ellc m'a donnees, m’autorisent ä compter sur son enipressenient a les saisir. Dans le cas contraire, et si la plus belle chance pour la delivrance de l’Europe devait etre perdue, S. M. sentirait que je ne serais plus le inaitre de realiser ä son egard des vues die Lees par l’amitie, et confirrnees par la politique de tous nies allies. Les arrangements militaires qui vont etre. proposes a V. M., doivent lui inspirer toule confiance, et ajouter une nouvelle preuve en favßur des principes qui nous guident. Je reitere a V. M. l’assurance, V. Teplitz le 11^25 septembre 1815. Alexandre, ä S. M. le roi de Laviere, M. mon freie. velopper.

M. mon freie. Je ne saurais me refuser ä la satisfaction de temoigner directement ä V. M. les sentiments qu’ont reveilles en moi les dernieres ouvertures du gal. de Wrede. Apres des annees de calamites et de malheur, nous nous approchons de Fepoque de leur terme. Les rapports entre les Puissances se trouveront replaces dans leur assiette naturelle, les Souverains pourront vouer au bien - etre de leurs peuples, des soins et des moyens que de funestes guerres ont, depuis vingt ans, detournes de ce but. Le sang de nos sujets ne coulera plus pour la defense continuelle de nos droits les inoins contestables, ou pour le renforcement

d’une Puissance qui a fait un si cruel abus de sa prepond^rance. V. M. semble appelee par la Providence a consommer la grande oeuvre, par une dccision, que reclameiit egalement sa gloire et sin­ teret de son peuple. II serait inutile de donner a V. M. des assurances nouveiles sur les principes qui guident ma marche politique, dans l’iniportante crise du moment. Le retour ä un etat de paix stable forme le seul but de nies efl'orts. La franchise de mes explications, en suite des ouvertures que le Cabinet de V. M. a faites au niien, dans les premiers mois de la presente annee, et le developpement de ma marche politi­ que, depuis cette meme epoque, n’ont pu Vous laisser des doutes, M. mon fiere, sur ma veritable pensee. Les faits ont prouve que je ne nie suis decide a la voie des armes, qu’apres avoir epuise toutes les chances d’arriver a une paix, teile que la nSclamait sinteret de l’Europe. Si la France eut voulu la paix, eile l’aurait eue. Elle m’a fait faire, depuis la rupture des negociations, des propositions tendant a une negociation pour la paix generale. J’y ai-repondu, saus de vier de mon point de vue inalterable. La France n’arrivera plus ä la paix, qu’en devenant sobre et justej les Puissances seront libres, et maitrcsses cliez elles. C’est pour leur independance, autant que pour la mieniie, que je fais la guerre, et si V. M. lie sa cause a celle de l’Europe, je ne poserai les armes, qu’apres avoir assure ä la Baviere ses dimensions actuelles, et sa parfaite independance« Le prince de Reuss re^oit, par le present courrier, des pleins- pouvoirs pour traiter et signer tous les arrangements entre nous. Les rapports de confiance intime qui existent entre l’empereur de Russie et moi, ine fönt accepter d’avance la garantie qu’il offre ä V« M. Le jour ou les nouveaux rapp orts seront retablis entre Elle et moi, sera le premier d’une ere qui ne peut qu’assurer le bonheur de nos Cou­ pon n es. Recevez, M. mon freie, les assurances du sincere attachement et de la consideration tres-distinguee, avec V. Teplitz le 23 septembre 1813. (Signee;) Francois, ä S. M. le roi de Baviere, M. mon freie.

4 Aktenstücke über die letzten Tage Schills und seiner Gefährten,

eingesendet aus dem deutschen Norden von dem Grafen Fer­ dinand Ernst von Waldstein-Dux, ehemals kurkölni­

schen und deutschordischen Geheimerath, zugleich Obristen im britischen Fußvolk. (Mit einem Nachtrag.)

Stralsund, den 30. Mai 1809.

Am 25. dieses rückten die Schillschen Truppen in Stralsund ein. Mit welchem Muthe sie gegen die auf ihrem Marsche hierher aufgestellten

Truppen gefochten, zeigte^ die hier eingebrachten Gefangenen, eroberten

auch gaben sie hier einen Beweis ihrer Bravour, indem

Gewehre rc.,

eine Mine Anzahl Eavallerie auf die in der Stadt beider französischen

Artillerie-Easerne sich gestellten französischen Kanoniere eindrang, die sich mit vier Kanonen und kleinem Gewehrfeuer vertheidigten, aber bald über­

wunden wurden. Herr Major von Schill würde die Bülletins der Armee bekannt ge­

macht haben, wenn ihm nicht die Wiederherstellung der Festung alle Zeit raubte.

Die Franzosen haben geglaubt, Alles gethan zu haben, indem

sie die Festungswerke haben schleifen lassen, bald werden sie nun wieder hergestellt sein.

Es wird Tag und Nacht daran gearbeitet.

Herr Major

von Schill hat versprochen, Stralsund zu einem zweiten Saragossa zu machen.

Ein großer Theil der Landwehr hat sich schon versammelt

und ist voller Muth, sich aufs Tapferste gegen einen etwa andringenden

Feind zu vertheidigen. Die Soldaten beziehen mit den Bürgern die Wache. gen ist sehr musterhaft.

Man hört von keinen Excessen.

Ihr Betra­ Laut Verord­

nung erhalten sie täglich ein Pfund Fleisch und Zugemüse, anderthalb Pfund

Brod, zwei Bouteillen Bier und drei Gläser Brantwein.

Es wird nichts

requirirt, als was nicht unumgänglich nothwendig ist.

„Mit 450 Husaren ohne Munition und Feuersteine verließ ich Ber­ lin.

Ich nahete mich Wittenberg, ließ meine Husaren absitzen und wollte

damit stürmen.

Es kam zwischen dem Commandanten und mir zu einer

Convention, vermöge welcher er mich 20 Schritt unter seinen Kanonen die Elbe passiren lassen, und 2000 Thaler Löhnungsgelder nachschicken mußte, deren ich sehr bedürftig war.

Ich nahete mich Magdeburg bis

auf eine Meile, um die Stimmung der Einwohner zu erforschen.

Vor

dem Dorfe Doderndorf erfuhr ich, daß der Feind mit beiläufig 18O0Mann Infanterie und zwei Kanonen entgegengerückt sei.

Ich frug die Husaren,

ob sie ihn angreifen wollten; es war ihr einstimmiger Wille.

Der Feind

war größtentheils mit einer Brustwehr versehen, und hatte seinen rechten

Flügel an der Chaussee an eine Brücke angelehnt, wo er, wie in seiner

Fronte, zwei Kanonen hatte.

Die Husaren, welche den linken Flügel

attaquirten, überfielen mehrentheils rücklings, wegen der steilen Anhöhen, die dem Feinde zur Brustwehr dienten.

Nationalfranzosen.

Hier stand auch ein Bataillon

Die Husaren eilten um die Flanke des Feindes herum

und drangen zum Theil in dessen Rücken, wie zwei mitgenommene Pul­ verkarren bezeugten.

Mit mehrem Erfolge attaquirten anderthalb Esca­

drons auf dem rechten Flügel, der gänzlich umgeritten und gefangen wurde.

1 Oberst, 18 Offiziers, 400 Gemeine, nebst einem dritten Pulverkarren,

ja sogar die Protzen vor den Kanonen sielen uns in die Hände.

Die Ka­

nonen selbst konnten nicht fortgebracht werden, weil das Gefecht wegen meines eigenen Verlustes aufhören mußte, der in einem Drittel meiner

Pferde und 5 Offiziers bestand, die ich auf dem Platze ließ, die Blessir-

ten ungerechnet, die ich im Dorfe verlor, als das französische Bataillon bis auf den Kirchhof von uns verfolgt wurde.

Dieser bedeutenden Affaire

ist es zuzuschreiben, daß der Feind mich so wenig bis zur kleinen Feste Dömitz verfolgte.

Da mir dieser Anlehnungspunkt sehr erwünscht sein

mußte, forcirte ich ihn und ließ ihn in besten Vertheidigungsstand setzen. Allein die Munition fehlte, und die Lavetten der Kanonen waren verfault. Da vom Jnfurgiren nicht viel zu erwarten war, richtete ich meine Wün­

sche auf Stralsund, um dadurch mit den brittischen Schiffen in Verbin­ dung zu kommen.

Meinen Marsch zu maskiren, behielt ich Dömitz mit

30 5—400 Mann schlecht bewaffnete Infanterie beseht, welche ich allda ge­

sammelt hatte, und eilte pfeilschnell mit dem Corps nach Wismar, um den an der Elbe gesammelten 6000 Hollandern und Danen mit einigen

Märschen zuvorzukommen.

Von Wismar detachirte ich zwei Escadrons

an die Elbe zurück, um den Feind irre zu machen, und die Besatzung von Dömitz aufzunehmen, welche am 23. d. M. diesen Platz verlassen hatte, nachdem er von einem Corps Hollander 9 Stunden lang stark beschossen

und in Asche verwandelt worden.

Da nun der Feind glaubte, ich würde

nach Hamburg marschiren, so ließ er sogar die mir über die Elbe nachge­ schickten Truppen diesen Fluß repassiren und nach Lüneburg aufbrechen.

Am 24. d. M. Nachmittags

Ich eilte Tag und Nacht Stralsund zu.

ein Uhr stieß ich bei Dammgarten auf den. Feind.

2 Kanonen und 8 Compagnien besetzt.

Dieser Paß war mit

Nach einem Gefechte von . zwei

Stunden ward er forcirt, und beinahe die ganze Besatzung gefangen ge­

macht.

1 Major, 33 Offiziers und 600 Mann sielen in meind Hande.

Da der Feind den größten Theil seiner Starke für diesen Posten, und jenen von Triebsees und Richtenberg aus Stralsund gezogen hatte, so

mußte ich mit Anspannung aller Kräfte nach Careni eilen, um Triebsees und Richtenberg von Sttalsund abzuschneiden.

In Careni verweilte ich

kaum zwei Stunden, um mit Anbruch des Tages vor Stralsund zu kom­ men.

Nur 15 Husaren und 30 Uhlanen mit den besten Pferden konnten

dies ausführen, alles Übrige konnte nicht so schnell folgen.

Damit drang

ich in Stralsund ein, und fand in der Gegend des Zeughauses zwei Com­ pagnien Nationalfranzosen aufmarschirt und im Anschlägen begriffen.

Bis

auf zehn Schritte hielten wir ihr ganzes Feuer aus; sie waren aber nicht zu sprengen, weil sie mit dem Rücken an das große Gebäude gelehnt stan­

den, und ihr Feuer unter'meinen Leuten gewirkt hatte.

Mit dem Reste

suchte ich, in kleine Trupps abgetheilt, die Straßen zu behaupten, und

nach einer Stunde kam das ausgezeichnete Detachement reitender Jager, 40 Mann stark, mit verhängten Zügeln angesprengt. —

Ich ließ sie auf

dem Markte absitzen und postirte sie in die Ecken der Straßen und Häu­

ser.

Ihr Feuer war so wirksam und lebhaft, als möglich; dennoch' wich

der Feind nicht.

Da die Sache schon eine üble Wendung zu nehmen

begann, blieb mir das einzige Mittel übrig, die Uhlanen und Husaren

absihen und den Feind zu Fuß angreifen zu lassen. chen ein und derangirten den Feind gänzlich.

Es gelang, wir bra­

Nach Verlauf einiger Stun-

den kam der Rest meiner Leute an, und ich ließ sofort die Insel Rügen besetzen, wo, so wie auf der Straße nach Wolgast, mehrere Gefangenen gemacht wurden.

Noch an demselben Tage wurde die Befestigung des

Orts angesangen, und ich bin damit so weit vorgerückt, daß ich den anmarschirenden 6000 Mann ruhig entgegen sehe.

Ich habe mich einer au­

ßerordentlichen Menge von Geschütz und aller Arten von Kriegsbedürfnissen

bemächtigt.

Die Wiederherstellung der geschleiften Werke geschieht mit

solchem Erfolg, daß das demolirte Stralsund gleich einem andern Sara­ gossa nicht allein gegen das anrückende Corps von 6000 Mann, sondern auch gegen ein größeres sich auszeichnen wird.

Ich habe dreimal verge­

bens meine Offiziers zur See abgeschickt, um den brittischen Schiffen die

Wegnahme des Platzes, und der Insel Rügen bekannt zu geben; sie kehr­

ten, ohne ein einziges gesehen zu haben, zurück.

Wenn nur 1000 Eng­

länder bei Wismar oder Rostock gelandet waren, so könnte das anrückende Corps gänzlich vernichtet werden.

Ich werde mein Möglichstes zur Er­

haltung des Orts und der Insel thun, aber allein vermag ich mich nicht

in die Lange zu halten." Stralsund, am 30. Mai 1809.

Schill.

Graf Voß ist wieder hier angekommen.

Ihm übergab Major

Schill eine halbe Stunde vor dem unglücklichen Gefechte beiliegendes Schreiben mit der dringenden Bitte um dessen sichere Bestellung.

Nach

Erzählung des Grafen würde Stralsund wenige Tage später, durch Aus­ räumung der Gräben, Einlassung des Wassers und Abbrechung der Zug­ brücke sehr haltbar geworden sein.

vorhanden, aber nur 51 gehörig bedient.

Es waren 450 eiserne Kanonen

Kurz vorher hatte Schill durch

ausgeschiffte Fahrzeuge 700 Fässer Pulver genommen, welche die Franzo­ sen den Dänen von Stralsund aus zugeschickt hatten.

Schill hatte bei

sich 4 Escadr. Husaren, 4 Escadr. Uhlanen, 4 Escadr. reitender Jäger

und 15 — 1800 Mann Infanterie, bei welchen sich 2 Compagnien mit Piken bewaffneter junger Pursche befanden, die überall unerschrocken auf

den Feind stürzten.

Von der schon früher organisirten schwedisch-pom-

merschen Landwehr, die Schill bei Todesstrafe ausgeboten hatte, war schon Etwas eingetroffen.

Das Übrige, 5000 Mann stark, erwartete man in

wenigen Tagen, denn die Stimmung war gut.

Endlich hatten sich einige

österreichische Versprengte an ihn angeschlossen, so wie der größte

Theil der von ihm beiDammgarten gefangenen M^cklenburg-Stre-

litzischen Truppen zu ihm übergegangen war. —

Der Feind ließ Schill

nicht Zeit zur Vollendung der Befestigungsanstalten, und der Angriff ge­ schah auf einer Seite, wo Schill es am wenigsten vermuthete, und wo

er seine schlechtesten Truppen aufgestellt hatte, die nach einem kurzen

Gefecht die Flucht ergriffen.

Wahrend der Feind auf den andern Punkten

zurückgeschlagen wurde, drangen die Hollander auf jenem ein.

fecht wurde allgemein, und Schill selbst blieb.

Das Ge­

Seine Truppen wurden

nun von allen Seiten umgeben, doch schlug sich Rittmeister Brumow

an der Spitze der Cavallerie durch, gelangte an's Thor, und ertrotzte dort noch von den Hollandern freien Abzug und die Zusage eines ehrenvollen

Begräbnisses für seinen Freund, welche aber nicht gehalten wurde.

Schills Kopf soll wegen der Prämie von 10,000 Franken nach Cas­ sel geschickt worden sein.

Brumow zog sich über Demin, wo er die

Thore forciren mußte, auf die Insel Usedom, wo sich der übrige Theil des Corps bei ihm sammelte, und von wo aus er dem Könige von Preußen wegen seiner Submittirung zuschrieb.

Der König soll die gänzliche Ent­

waffnung dieser Truppen gefordert, Brumow aber sie refüsirt haben. — Bei der Affaire von Stralsund blieben holländischer Seits der General

Catteret, 2 Obersten und gegen 600 Mann.

Die bei der Einnahme von

Stralsund gefundenen Franzosen wurden, bis auf Einige, Allr niederge­ macht, nebst Commissärs und Intendanten, welche letztere Schill, so wie

mehrere Andere mit eigener Hand tödtete.— Die Casse von 60,000 Rthlr.

hatte Schill vor der Affaire mit einem gewissen Alvensleben fortgeschickt, und man weiß nicht, wohin sie gekommen sei.

Schill gab seinen Leuten

Verdienstmedaillen mit preußischem Band. —

Das Bataillon Mecklen­

burger , welches von Schill bei Triebsees forcirt wurde, marschirte nach

Anclam, wurde aber von den Preußen dort nicht geduldet, und zog hier­

auf nach Stettin. General Gratien, welcher eigentlich das Corps gegen Schill com-

mandirte, hatte bei sich den dänischen General Ewald mit 2 Regimentern Infanterie, etwas über 2000 Mann, und 2 Escadrons Cavallerie, bei­

läufig 200 Mann, den holländischen General Catteret mit 2 Regimentern Infanterie,

beiläufig 2000 Mann,

1 Regiment Cürassiers, beiläufig

600 Mann, und an Gensd'armes bei 200 Mann.

Prag, den 24. Juni 1809.

S.

Bericht des englischen, zur Communication mit Hannover auf Helgo­

land stationirten Commifsairs Nicolas nach London, über die Heerfahrt Schills. Helgoland, den 20. May.

Es geht heute eine Brig mit einer Convoy nach England ab.

Und

obwohl zu besorgen steht, daß sie lange unterweges ist, so verfehle ich doch

nicht, dasjenige, was ich in Erfahrung gebracht habe, mitzutheilen, indem das Paketboot von Harwich noch immer nicht angekommen ist. — Schill

hat sich nach der Alten Mark gewandt, woselbst er sein Corps organistrt. Am 9. sah ihn ein Hamburger Kaufmann zu Annaburg, wo er sein Haupt­

quartier hatte, sein Corps mochte damals zwischen 5 und 6000 Mann

reguläre Truppen seyn, wovon der größte Theil in Annaburg war, er hatte aber auch Detachements in Salzwedel und Osterberg.

Schill ließ

alle Fahrzeuge auf der Elbe von Hardbergen an nach Tangermünde brin­

gen, um, wie gesagt ward, 5000 Preußen, die er auf dem Wege von

Rathenop über Sandel erwartete, überzusetzen.

Wirklich zeigten sich am

10., als so weit die Nachrichten lauteten, etwa 400 völlig militärisch ge­

kleidete und bewaffnete Jager, die sogleich nach Annaburg übergesetzt wur­ den.

Ob mehrere Truppen nachgekommen sind, weiß man nicht?

Schill

hatte etwa 11 Stück Kanonen, mehrere Munitionswagen und 28 Wagen

mit Gewehren bei sich.

Er hat auf seinem Zuge alle Caffen requiriert

und bezahlte alle Lieferungen baar. die Ackerpferde.

Er nimmt alle Luxuspferde, laßt aber

Er hat starken Zulauf, selbst aus Hamburg gehen viele

Comtoirbediente zu ihm.

Er hat in Annaburg 400 französische und west-

phalische Kriegsgefangene bei sich, die in der dortigen Kirche gehalten wer­

den.

Gegdn die westphalischen Beamte, die seinen Requisitionen keine

Folge leisten, verfahrt er mit großer Strenge.

Es scheint, er habe seine

Position bei Annaburg gewählt, um die Verstärkungen, die er aus Preu­

ßen erwartet, an sich zu ziehen.

Ein Sohn des Generals Blücher soll

am 9. des Abends mit Depechen bei ihm eingetroffen seyn.

Viele mei­

nen, Schill werde nächstens ein Detachement längs der Elbe nach Cuxha­

ven schicken, um die Communication mit England zu eröffnen.

Die in

Cuxhaven befindliche schwache Garnison wagt es nicht mehr in der Stadt

Ritzbüttel zu schlafen,

sondern geht alle Nacht an Bord der Schiffe. 3

Schill unterschreibt sich unter seinen Proclamationen: Oberst und Chef des 1. westphälischen Jnsurrections- Corps.

Wir haben keine Nachrichten wie weit sich seine Excursionen im Han­

növerschen erstrecken?

Es sollen sich preußische Detachements in Cell und

Hoya und nach andern Nachrichten selbst vor Bremen gezeigt haben.

Ein

Brief des Factors Knop aus Harburg, datirt Varel den 14., sagt, die Preußen wären am Himmelsahrtstage in Hannover gerückt.

nicht, ob es wahr ist.

Ich weiß

Es scheint mir aber, daß die hannoversche Regie­

rung noch nicht wieder etablirt ist, und daß man in Hannover nichts thun

wird, bis nicht Truppen von England kommen.

Der Herzog von Braun­

schweig-Öls war am 7. in Halberstadt und wurde am 10. in Braun­ schweig erwartet.

Das Hauptquartier vom Oberst Dörnberg soll zu

Sattlaburg im Rheinhartswalde seyn.

Es scheint gewiß, daß die preu­

ßische Regierung Schill und seinen Anhang nicht anerkennt.

Vielleicht

ist es Maske, aber man behauptet, Rußland zeige feindselige Absichten

gegen Österreich.

Wenn eine englische Armee kommt, so sollte man Schill mit sei­ nem ganzen Anhang in Sold nehmen, ihn zum hannoverschen General­

lieutenant machen, und zwischen der Elbe und dem Rhein einen großen hannoverschen Staat bilden.

Wenn Schill Unterstützung und Geld erhält,

so sehen wir vielleicht einen zweiten Wallenstein, allein wenn er sich lange allein überlassen bleibt, so muß er verloren gehen.

Schills seine Mannschaft betragt sich sehr gut.

eingerichtete Canzlei bei sich.

Er führt eine gut­

Am 13. soll ein von ihm nach London be­

stimmter preußischer Kriegsrath durch Rotenberg mitDepechen passirt seyn,

der aber noch nicht hier durch passirt ist.

Wenn die Engländer eine Expedition schicken, so sollten sie gleich mit

der Befestigung von Cuxhaven anfangen, welche ich wegen der anzubrin­ genden Jnundationen, für möglich halte, und die vielleicht in zwei Mo­

naten geschehen könnte. Vom österreichischen Kriegstheater wissen wir nichts weiteres, als was die Zeitungen enthalten.

Seit den Briefen vom 5. haben wir nichts aus England.

Da ich nicht weiß, ob Graf Münster in London ist, so bitte ich Freund Best, dieses ihm gleich zuzuschicken und zu veranstalten, daß es

an den Herzog von Cambridge mitgetheilt wird, da ich nicht Zeit habe, besonders zu schreiben. Ein Herr von Wedel vom Schillschen Corps ist vermißt und gefan­ gen nach Magdeburg gebracht. Schill hat erklärt, er werde für jeden von seinen Leuten, der, nachdem er Kriegsgefangen, ums Leben gebracht würde, drei Feinde todten lassem

5. 6. Der Generalissimus Erzherzog Carl und der Minister des Äustem, Philipp Grafen von Stadion an den Grafen Wald st ein über eine englische Landung und gleichzeitige

Jnsurrection in dem deutschen Norden.

M. le Comte de Waldstein. Je me suis dejä assez souvent explique sur la grande utilite qui resulterait d’une di Version operee par les troupes anglaises dans le Nord de l’Allemagne, pour ne pas etre parfaitement d’accord avec ce projet. Le General, Comte Wal­ moden, lors de sa mission ä Londres, a £t£ particulierement charge de le discuter, et je ne puis douter que le Ministere Britannique n,’en ait senti toute l’importance. II ne peut donc s’agir que d’acc^lerer, autant que possible, une mesure qui ne produira de grands essets, qu’en tant qu’elle sera liee aux entreprises des differentes armees qui cooperent a la delivrance de l’Allemagne, et qu’on ne laissera pas ecbapper des moments precieux, pour operer avec tout l’ensemble d’une meme volonte. Les details de Fexecution doivent etre remis au jugement du General en chef que 8. M. B. nommera ä cet esset, et je me permets de croire que ce serait une Commission digne de S. A. R. le Duc d’Yorck, qui en reunissant la confiance de l’armee et les suffrages du public, trouverait une occasion brillante de r end re de grands Services ä la patrie, et de se faire un nom immortel. Quant a Finsurrection, qu’il serait avantageux de preparer pour la meme epoque dans le Nord de l’Allemagne, je pense, M. le Comte, que Vous-meme rempliriez parfaitement x?e but et seriez tres en &at

d’en diriger les developpements, par les relations comme Ministre de feu Monseigneur FElecteur de Cologne. Je suis, avec un parfait devouement, M. le Comte, Votre tres - affectionne ä mon quartier - general a Wagram^ (Signee) Charles, le 16 juin 1809. Monsieur le Comte. J’ai rendu compte ä FEmpereur de nos differentes conversations, et des Information« interessantes que Vous avez bien voulu nie donner relativement au Nord de FAllemagne, et au parti qu’on pourra tirer de ce pays pour la öause generale de FEurope, lorsqu’on nous aura mis ä meme de faire entrer ces contrees directement dans les combinaisons de nos operations militaires. S. M. I. a agree, avec satisfaction, le zele avec lequel Vous lui avez soumis Vos idees ä cet egard, et Elle approuve d’autant plus les pnncipes sur lesquels elles sont basees, que ces memes principes ont dejä fait le fondement des explications dont le General, Comte de Walmoden, ainsi que le Prince de Starhemberg, ont ete charges pres du Cabinet de St. James. Les circonstances de ce moment rendent une diversion dans le Nord de FAllemagne aussi facile ä la Puissance qui youdra Fentreprendre, qu’utile et decisive pour le succes de la guerre. II est toutefois indispensable qu’une diversion par eil le ait lieu promptement, et qu’elle soit coriduite avec activste vers le but qu’on se propose, puisque ces circonstances avantageuses peuvent ne poiht etre durables, et qu’il est a craindre que la Cour de Vienne, si eile se voit abandonnee pendant plusieurs mois encore ä eile-meme, malgre les succes qu’auraient ses armes, ne saurait qu’etre embarrassee de soutenir seule tout le poids des troupes fr an Maises et alliees qui se trouvent encore dans le coeur de la Monarchie autrichienne. Dans la Situation actuelle des choses, un Corps d’armee de 12 ä 15 mille hommes, qui debarquerait aux embouchures du Weser, suffirait sans contredit pour 6tablir avec securite les operations dans le Nord de FAllemagne, et pour devenir en meme temps le noyau d’un armement populaire et geh^ral, qui influerait non seulement sur les chances de la guerre, mass etendrait vraisemblablement son influence sur le Systeme general de FEurope.

Les connaissances locales que Vous avez, M. le Comte, des provinces qui composaient autrefois le cercle de Westphalie et du Bas-Rhin, et les connexions que Vous avez conservees dans ces parages, ainsi que le zele et l’attacheinent que Vous temoignez pour la cause de l’aflranchissement politique, fönt desirer ä 8. M. que les vues que Vous Vous proposez de soumettre au Ministere Anglais, soient accueillies par lui avec interet. M. le Prince de Starhemberg regoit ä cet effet l’instruction de recommander, de son cöte, ces propositions a Fattention particulierc de M. Canning. Je ne puls, de mon egte, M. le Comte, que Vous souhaiter le meilleur succes dans cette entreprise importante, et j’ai Fhonneur d’etre, avec une consideration distinguee, V. Wolkerstorf le 21 juin 1809. (Signee) Stadion,

7. Der Graf von Wald stein, über dasselbe, durch Österreichs

Waffenstillstand verspätete, Projekt an das englische Mi­ nisterium, d. d. London 16. Octbr. 1809.

Le soussigne prend la respectueuse liberte de soumettre les rellexions suivantes ä 8. E., Mr et le prie de vouloir bien guider ses demarches aupres du Ministere Britannique, en fixant les principes dont 11 sera necessaire de convenir dans les nouvelles negociations relatives au projet de delivrance du Nord de J’Allemagne. 8. E. paraissait ävoir approuve: 1. Qu’il y eut une distinction bien etablie entre Poccupation du Pays d’Hanovre par des troupes aux ordres de son souverain, et Pinsurreclion des provinces voisines par des moyens contre - revolutionnaires. 2. Que 8. M. B. en sa qualite d’Electeur d’Hanovre fut aidee dans ces deux entreprises par les ressources maritimes, militaires et pecuniaires de la Grande-Bretagne. 3. Qu’en consequence de ce secours Elle convint Elle - m&ne des stipulations et compensations ä regier entre ses Royaumes et son Electorat. 4. Que devant ainsi traiter pour les peuples vpisins, Elle fut seule revetue d’une autorite dictatoriale dans la direction militaire et civile de Pinsurrection, de meine que dans Padministration des provinces delivrees. 5. Qu’ Elle serait autorisee ä faire s ervir les revenus des dites provinces et leurs ressurces de Credit au remboursement des avances faites par la Grande - Bretagne pour le but direct de Pinsurrec­ tion, taut en argent qu’en armes, habillements et munitions.

6. Qu’apres la destruction des autorites usurpces du nouveau Royaume de Westphalie S. M. insisterait sur la formation d’une armee allemande dans tous les pays compris entre l’Elbe, le Mayn et le Rhin. 7. Que cette arniee (qui pourrait etre de 80 mille hommes de troupes regIces) serait payee par les provinces delivrces, et employee a faire la guerre contre les armees frangaises aussi long-temps qu’elles seront sur la rive droite du Rhin. 8; Que les princes allemands rentran ts ou restants dans leurs possessions, se soumettraient aux engagements temporaires de la nouvelle federation, ainsi qu’a l’autorit£ dictatoriale provisoirement dcleguee ä S. M. 9. Que l’Electorat d’Hanovre e le Buche de Brunswic ne con tribueraient en rien aux charges de la nouvelle federation pour la delivrance du Nord de FAllemagne, mais qu’en echange les provinces delivrces ne seraient pas tenues de concourir aux frais d’etablissement ni a la solde des troupes hanovriennes et brunswiquoises. 10. Que la Grande - Bretagne ne demanderait aucun remboursement pecuniaire Jour la Cooperation de ses flottes et armees dans la delivrance de FAllemagne, et qu’Elle n’altendrait d’autre compensation de ses secours que celle d’une diversion cgalement impor­ tante pour Elle et pour ses allies. Ces principes, de meme que les projets qui en furent la suite, etaient fondes sur les circonstances existantes au mois. d’aoüt der­ lei er, et particulierement sur la non - Cooperation de la Prusse, si bien qu’on croyait pouvoir se prevaloir de la disposition qu’annonVaient plusieurs officiers prussiens de vouloir quitter le Service pour se joindre ä Finsurrection allemande et attirer un grand nombre de leurs compatriotes dans ce parti. — l)e plus, il restait alors un espace de temps assez considerable pour assurer le succes dc Fentreprise, ou pour Fabandonner au besoin, avant que la navigation ne feit interrompue par les glaces; et Farmte anglaise encorez reunie sur les cötes de la Zcelande, de meme que la flotte de l’Amiral Saumarez dans la Mer Baltique, paraissaient faciliter les combinaisons necessaircs aux diflerents buts qu’on se proposait.

Deux niois 86 sont ecoules depuis cette epoque, ct chacune des circonstances est changee, quoique en derniere analyse Fensemble des chances pourrait devenir en cor e plus favorable qu’il ne l’etait alors, pourvu qu’on puisse s’accorder sur le mode d’execution le plus convenable. La Situation actuelle parait etre: 1. Que FAutriche est au moment de recommencer la guerre avec des moyens plus considerables qu’Elle n’en avait au commencenient de la Campagne. 2. Que son armee en Boheme doit attirer ou attaquer toutes les forces que les Dependants de la France peuvent avoir rassembles entre FElbe et le Mayn. 5. Que cette armee de Boheme, si eile eprouve des revers, ne peut etre aidee que par une di Version dans le Nord de l’Allemagne, ou par Falliance prussienne. 4. Que malgre les esperances donnees par M. le colonel de Knesebeck ä M. le comte de Stadion, cette alliance n’est encore qu’eventuelle apres le renouvellement des hostilites,ce qui laisse a craindre qu’un premier echec n’en rallentisse les efTets. 5. Que si l’armee prussienne agit dans les Pays ou eile serait vraiment utile a FAutriche, eile ne sera d’aucune utilite directe a la delivrance du Nord de FAllemagne, si ce n’est que le changement de Systeme de la Cour de Prusse donnera beaucoup. de faveur ä Fopinion, et des retraites en cas de malheur. 6. Que si l’armee prussienne se porte entre FElbe et l’Ems, eile y sera seule maitresse du pays, et eile y doublera ses provinces et ses armees, sans avoir delivre l’Allemagne ni fait la guerre ä la France. 7. Que Bonaparte peut voir avec assez d’indifFerence les progres des Prussiens dans cette partie de FAllemagne, puisqu’ils empecheront la Formation d’un grand Etat independant et d’une ar­ mee permanente, tandis que deux batailles gagnees sur le Danube le mettront en etat de leur faire evacuer leurs conquetes, en leut laissant enlever les ressourses qu’ils en auront tirees tant en hommes qu’en argent, et dont la privation mettra les peuples en tiererneut a la merci du dernier occupant.

8. Que l’assistance importante qu’on pouvait attendre du Ge­ neral Blucher et de son parti n’existe plus, du moment ou la Prusse entrera en guerre, et qu’il saut des a present y renoncer, vu la necessite oü se trouvent ces individus d’attendre les ordres de leur Souverain. 9. Que l’idee d’une administration provisoire dans les provinces d&ivrees devient entierement impossible toutes fois que les troupes prussiennes s’en seront ernpare, et que cette conquete detruit ä jamais l’organisation des armements qu’on se proposait. 10. Que les 75 inille fusils demandes par M. le colonel de Gneisenau a FAngleterre pour etre delivres ä Colberg, mettront cette puissance dans l’impossibilite d’en accorder un nombre süffisant pour le pays d’Hanovre et le cercle de Westphalie, sans l’armement desquels 11 ne sera jamais possible de resister aux nouvelles forces qui passeront le Rhin.

11. Que les demonstrations qu’on pouvait demander ä la flotte anglaise dans la Baltique pour contenir les Danois en mena^ant Copenhague, ou bien en s’einparant de Lübeck, ne seront plus praticables dans quelques semaines. 12. Que vu l’abandon de l’expedition de l’Escaut et les maladies qui regnent dans la garnison de Vlessingue, rien n’empechera les troupes de la Flandre et de la Hollande de se porter en Allemagne, et que ce sera probablement ces troupes qu’il faudra combattre lorsqu’elles deboucheront de Wesel pour aller defendre le royaume de Westphalie. 13. Que dans six semaines les glaces peuvent s’etablir aux embouchures de l’Elbe et du Weser, et qu’on ne peut attendre le degel qu’au commencement de fevrier.

14. Qu’il est cependant possible de s’assurer une retraite en passant l’Elbe au - dessous de Torgau pour mar eher par la Lusace en Boheme, et que si la Prusse est en guerre, cette retraite peut avoir lieu par tous les points de ce fleuve. 15. Qu’en envoyant une force süffisante, c’est-ä-dire un corps de 20 ä 25 mille liommes, la retraite ne peut jamais etre neccssaire aussi long-temps que PAntriebe sera en guerre, puisqu’il

en faudrait 60 mille ä l’ennemi pouT se tenir entre l’arinee de Bo­ heme et l’armee du Nord de l’Allemagne. D’apres ces considcrations le soussigne prie 8. E. de vouloir bien examiner les propositions qu’il a fondees sur les differentes suppositions d’apres lesquelles il est oblige de raisonner, et de faire les changements necessaires ä celles qui lui paraitront le plus admissibles. I. Si la Brusse entre en guerre en meme temps que 1’Antriebe, et qu’elle porte son armee jusqu’aux frontieres de la Heilande, il faudra renoncer ä l’insurrection du Nord de l’Allemagne teile qu’on l’avait proposee, et laisser ä cette armee le soin de tirer le meilleur parti qu’elle pourra des ressources de ces provinces et de leur population. Tout ce que l’Angleterre voudra faire pour faciliter l’entreprise en y fournissant des armes et de l’argent, ne doit plus etre qu’un elfet des traites particuliers qu’elle jugera ä propos de conclure avec la Cour de Berlin; et le seul temperament qu’elle pourrait apporter ä cette preponderance si contraire aux interets de la inaison de Bruns wie, serait d’envoyer des garnisons dans les possessions hanovriennes des deux cercles, pour y retablir l’ancienne administration. Elle pourrait egalement insister sur le retablissement immediat de l’Electeur de Hesse et du Duc de Brunswic, de meme que sur l’independance de tous les princes bien intentionnes qui renonceront publiquement ä la Confi6deration du Rhin, et stipuler que la distribution des autres territoires ne serait reglee qu’ a la paix generale, afin de retablir en attendant un simulacre de l’an­ cienne Constitution germanique. II. Si la Brusse tarde ä se declarer, c’est ä l’Angleterre ä la gagner de vitesse en occupant tout de suite l’Electorat d’Hanovre et en oKganisant l’insurrection entre la frontiere d’Hollande et le We­ ser, quelles que soient les promesses du cabinet de Berlin. Des que ce cabinet temoignera le desir d’entrer en negociations avec celüi de St. James, le premier gage de sincerite ä lui demander serait la promesse de paralyser les mauvaises intentions du Danemarck, et lorsque les armees prussiennes seron t pretes ä se mettre en mouvement, on pourra leur proposer de s’emparer provisoirement de la Lusace, de la ville de Hambourg et du ducke de Holstein, ou de

reprendre leur forteresse et ducke de Magdebourg. Quant a leurs autres possessions de la Basse-Saxe et toutes celles de la Westphalie, on leur res er veralt leur droit et Fassurance d’en tr alter ä la paix definitive. Dans cette supposition il faudrait egalenient se presser de relablir l’Electeur de Hesse a Cassel, et toute FOrganisa­ tion du Cercle de Westphalie rentrerait dans la categorie de Fancien projet. III. Si laPrusse ne conclut pas son traite d’alliance avecTAutriche, ou qu’apres un premier echec de cette puissance eile differe ou refuse de Fexecuter, il faudra que FAngleterre s’empare seule de Finsurrection du Nord de FAllemagne d’apres les principes deja debattus, et que le cabinet de Berlin soit entierement exclu de toute influence dans cette Entreprise. H serait meine a. desirer qu’en cas de succes et lors d’une pacification generale, la Prusse ne fut plus admise a rentrer dans aucune de ses possessions entre l’Elbe et FEnis, et peut-etre que la inaison de Brunswic pourrait alors lui abandonner le ducke de Lauenbourg, et garder celui deMagdebourg en compensation. IV. Si au contraire, comme on Favait dit il y a quelque temps, le Roi de Prusse etait forc6 de se soumettre au projet qu’on suppose ä Bonaparte de lui enlever la rive gauche de l’Oder, et de releguer l’Electeur de Saxe en Pologne, il faudrait etendre Finsur­ rection dans toutes ces provinces, profiter de la bonne disposition des peuples et de l’armee, et soutenir la Monarchie prussienne, parce qu’en abandonnant ce territoire ä un des generaux frangais qui en deviendrait probablem ent le chef, ce nouveau souverain forma nt une alliance avec la Russie, la Suede et le Danemarck, deviendrait un ennemi dangereux de FAllemagne, et meine de l’Angleterre. V. Presumant que la seconde supposition est la plus probable, et celle sur laquelle il faudrait se presser d’agir pour en assurer la chance et etre prepare aux diff&rents evenements, il serait peutetre convenable de demander au Ministere Britannique: a) D’envoyer tout de suite ä la Cour de Vienne Fassurance d’entreprendre Fexpedition proposee, des qu’on aura re$u la nouvelle officielle de la denonciation de l’armistice. b) D’engager cette Cour ä faire prendre imm^diatement l’oflen-

sive aux brigades de son armee de Boheme qui se trouvent aux frontieres de la Laxe et de la Franconie. c) D’effectuer, avant l’etablissement des glaces, une demonstration maritime sur Gluckstadt ou quelque autre point que la profondeur de l’eau rendrait abordable, avec l’apparence du projet et des möyens necessaires pour s’emparer de cette ville, afiji de retenir les troupes danoises dans le Holstein pendant la premiere quinzaine des operations de l’armee anglaise entre l’Elbe et le Weser. d) De faire arriver, avant le 1er de decembre, 12 mille hommes de troupes anglaises dans le Weser, pour occuper les possessions hanovriennes en tre ce fleuve et l’Elbe. Ce Corps - d’armee, apres avoir retabli Fanden gouvernement, qui s’occuperait tout de suite de 1’Organisation de sa nouvelle armee, pourrait dans le prä­ mier mois se vouer principalement ä la defense de la Basse-Elbe tant contre les Danois, que contre la garnison de Magdebourg, sans etre inquiete ni par Jerome Bonaparte ni par Junot, qui seront tous deux obliges de manoeuvrer contre l’armee de Boheme. e) De faire debarquer en meme temps le Corps du duc de Brunswic (porte a 4 mille hommes) dans l’Ems, et de le faire avancer jusqu’ä Paderborn pour soutenir Pinsurrection des peuples en­ tre le Weser et la frontiere d’Hollande, dont une moitie serait dirigee par le colonel Doernberg, et l’autre par le soussigne, qui pourra meme, plus tard, se charger de tout le cercle de Westphalie (a l’exception de ses enclavures hanovriennes), lorsque le colonel Doern­ berg jugera ä propos de commencer le meme travail dans la Hesse. f) De faire accompagner ces deux chefs d’insurrection par un Tresorier muni d’un Credit de L. St. 25 mille pour chacun, afin de fournir aux premieres depenses qu’ils seront obliges de faire pour presser l’armement des peuples, et mettre le cercle de Westphalie en etat de resister aux attaques qui sortiront sans cesse de la forteresse de Wesel, et dont les succes finiraient par entraver les operations de l’armee du Pays d’Hanovre. g) De faire embarquer sur les batiments »de transport l’arme­ ment et les gibernes de 50 mille hommes de nouvelle levee, dont une moitie pour le cercle de Westphalie, et l’autre pour la Basse - Saxe, et de permettre qu’on engage des Fournisseurs de Londres ä charger

d’autres bätiments, a leur propre risque, des objets d’habillement qui paraitront le plus utiles, pour les vendre aux chefs d’insurrection et en etrepayes, sur leurs regus, par les agents des bureaux de la guerre; bien entendu que toutes ces avances seront remboursees ä la Grande-Bretagne par les revenus et les ressources des provinces delivrees.

h) D’engager Mr. le colonel Gneisenau a retourner en Brusse, avec l’assurance d’envoyer 50 mille fusils ä cette puissance aussitot qu’elle aura commence la guerre, et de les tenir prets ä l’embouchure du Weser pour les remettre ä Gluckstadt ou Altona, si eile jugeait ä propos de s’en emparer, ou ä Tangermunde, si eile prdf^rait de mar eher sur Magdebourg. Tonte autre explication devrait etre remise ä F^poque oü la Prusse se mettrait directement en n^gociation avec l’Angleterre, et pour lors Fexpulsion de l’arm^e danoise pourrait etre clairement stipulee, ä moins que tonte Farmee prussienne ne soit decidee a maroher sur le Danube ou sur la Vistule. i) De ne point retarder Fexecution de toutes ces mesures ä cause de Fapproche de la saison des glaces, puisque la navigation n’est jamais interrompue pendant plus de six semaines, et que durant cette epoque Farmee d’Hanovre, dejä doublee par les nonvei­ les levees, anrait tont au plus les Danois ä combattre; que par consequent sa retraite ne pourrait devenir necessaire qu’en manquant son attaque sur Cassel, qui ne pent avoir lieu qu’au. commencement de fevrier, et pour lors la navigation serait dejä rouverte. D’ailleurs eile pourrait toujours se retirer en Boheme ou dans le Brandenbourg, et si cette ressource lui manquait eile anrait encore celle d'nne guerre de manoeuvres sur les deux rives du Weser et del’Ems, avangant et reculant inopinement selon les circonstances, en attendant la possibilite de son embarquement. II faudrait donc ßxer le 25. novembre comme le terme le plus recule d'un debarquement en Allemagne; mais si Fon differait quinze jours de plus, il faudrait remettre tonte Fentreprise au 1er de secier, ä moins que la Prusse n’eut pris Fengagement de retenir les Danois dans le Holstein, car dans ce cas il n’y anrait pas le moindre

obstacle a une Campagne d’hiver, et ce serait meine la saison la plus avantageuse pour une pareille entreprise. Le soussigne n’a pas liesite de presenter ces idees dans tonte leur imperfection a S. E., parce qu’il n’a pas d’autre but en les communiquant que de les rectisier d’apres les observations qu’elles pourront amen er, et de concerter par ce moyen les demarches qui doivent conduire ä Padoption du plan le plus avantageux pour la d^livrance de PAllemagne, de meme que pour les interets de l’Angleterre et de PAntriebe. Londres le 16. Octobre 1809.

Ferd. Este de Waldstein.

8. 9. 10. Briefe an einen Vertrauten des englischen Ministeriums des Äu­

ßern aus Wien vom 5. und 12. Jänner, dann 2. Februar

1810, über die politische und strategische Lage Österreichs in den ersten Monaten nach dem am 14. Octbr. 1809 ab­

geschlossenen Wiener Frieden.

Vienne le 5 de Janvr. 1810.

Je nie suis deja permis quelques conversations preparatoires et dans les disserents departemens. Voici les principes sur lesquels j’ai raissonne: Ce n’est point l’epuisement des ressources qui a fait faire la paix, mais uniquement les embarras provenants* de la trop longue duree de l’armistice et le decouragement de nos generaux. Ce decouragement est une suite necessaire du manque de vigueur dans Fautorite supreme et de la secousse occasionnee dans l’armee par le deplacement de tous les archiducs, d’ailleurs tres necessaire. Quelque mauvaise que soit cette paix, eile a toujours Feilet momentane de delivrer nos provinces a Fexception des cötes mari­ times et du cours de la Save. C’est tout ce qu’on pouvoit obtenir par trois battailles! — La playe la plus profunde, et dont FefFet se montre desapresent, est le changement de Fenthousiasme en censure et mepris. L’armee est encore intacte, les malades sont gueris, les chevaux ont repris leur force. Six inois de reformes detruiroient tout l’edifice et les finances ne sont plus en etat de le soutenir. Ces memes finances ne peuvent plus se retablir par un sisLerne. II faudroit vingt ans de tranquillite pour l’executer. Des ressources extraordinaires peuvent encore obvier ä quelques embarras« La

paix les empeche en forgant a des menagemens, tandis que la guerre fait tolcrer quelques violances et donne la chance d’une recette etrangere, ou d’une eoncurrence de Fetranger dans le soutien de nos fardeaux. Des que Bonaparte sera force d’abandonner l’Espagne, ou sur de la conquerir, 11 reviendra sur nous; et ce n’est point par le Danube qu’il nous attaquera, mais directement en Hongrie. Le passage de la Save sera Ja premiere hostilite. Dans l’intervalle 11 tachera de nous miner et de nous avilir par ses ordres, auxquels nous serons obliges de nous soumettre si nous voulons conserver la paix, a moins qu’il ne soit gene par quelque nouvel obstacle. La Monarchie ne sauroit subsister avec ses frontieres actuelles, n’ayant ni debouebes ni defense lnilitaire par les positions. Tot ou tard 11 faudra faire la guerre. Dans deux niois on le peut, dans deux ans on ne le pourra plus» Mais Comment ramener l’opinion a un renouvellement immediat d’hostilit^s, sans nouvelle provocation, sans nouveaux moyens, et avec les niemes cliefs qui ont cru la paix si necessaire ? En faisant naitre une cause etrangere et voisine, en en preparant le dcveloppement dans le plus grand secret, en la fai­ sant eclater avec rapid! te. Votre Excellence connoit l’objet que j’ai voulu indiquer, mais je dilfere encore d’en donner le plan jusqu’ä ce qu’il rne paroisse probable qu’on le regoive avec plaisir. Les fau­ les des chefs sont une chose trop precaire pour admettre des combinaisons; on sera toujours des fautes, mais on ne sera pas toujours les memes. On n’en fait qu’a force de tatonner et d’hesiter, et qui nous r6pond que l’aveugle ne sortira pas par la vraye porte lorsqu’il n’y en a que deux dans la chanibre. Mais, dira-t-on, ce sera donc toujours le combßt d’un aveugle contre un clairvoyant. Cela n’est pas aussi vrai qu’on le pense. D’abord on pourroit faire la guerre ou Bonaparte ne sera pas, et lui meine a fait des fautes tout aussi graves que les notres. Ce n’est certainement pas par la superiorite de ses manoeuvres qu’il nous a battu, c’est par l’impetuosite de l’execution, l’energie des moyens, et la grandeur des sacrifices. Si nous ^alculons notre guerre sur sa duree, au lieu de la subordonner aux premiers succes, nous triompheröns. L’Allemagne une fois sous les armes, on peut y verser le papier 4

monnoye, le faire timbrer de la marque des provinces delivrees, et lui rendre son entiere valeur. Cela seul rembourseroit les fraix de trois campagnes et ne fera de mal a personne. Pour y parvenir il ne saut point faire les preparatifs par maniere de conspiration, cela est imposible parceque cela ne seroit point secret, et qu’on etoufleroit chaque etincelle avant qu’elle ne puisse se communiquer. II saut qu’une vingtaine de personnes se concertent et se dispersen! d’une maniere convenue pour repondre au Telegraphe. Qu’une armee Anglaisc debarque, et qu’en meine tems, par une manoeuvre ouverte ou par quelque ruse d’une apparence revolutionnaire, toute la cavalerie sorte de la Boheme et courre au galop jusqu’au Rhin. Ce seroit une duperie que de preparer et d’organiser d’avance: Que la force protectrice se montre, et l’Allemagne se decidera; eile est toute pröparöe. Le Tirol qui brule eh cor e etendra son embrasement si l’Angleterrc s’empare de Venise, surtout si eile peut obtenir que les Pachas voisins viennent balayer les provin­ ces illiriennes avant qu’elles ne soient opprimees. Trois semaines suffisent pour sonder ce nouvel Empire: il saut trois mois pour revenir de la Sierra Morena aji Böhmerwald, et pour lors toute l’armee autrichienne seroit prete a sortir de la monarchie.

La Russie n’est pas un obstacle, et vraiment eile ne l’a pas ete. L’armement des paysans du Mont Crapack et de la Jablunka suffiroit pour retarder ses progres, et s’il saut un sacrifice pourquoi ne retabliroit-on pas cette meme Pologne que Bonaparte vient encore de duper. Une simple promesse de notre part nous attacheroit cette malheureuse nation, et seroit naitre une Opposition redoutable aux betises du

Voici les bases de mon catechisme, et si Votre Excellence n’y trouve point d’heresie, je Vous prie de le communiquer au defenseur de la foi. Je ne doute pas que si par Votre Ministere, le Marquis de Wellesley voulait m’autoriser ä donner quelque encouragement positif, nous nous remettrions en seile au mois d’avril. Je n’attends que le premier progres de mes demarches pour en ecrire directement ä son Excellence, et je puis Vous assurer que tout ce que je viens de Vous dire a dejä ete jete partiellement aux principaux membres du

cabinet sans leur donner de scandale, et sans leur faire faire le signe de la croix. Au reste je ne m’en ouvre qu’a Vous dans Londres. J’ai Fhonneur d’etre avec les sentimens les plus distingues De V. E. Le tres liumble et obeissan t serviteur Norbert Turnow.

V — le 12 Janvr 1810.

Monsieur le Comte de Hardenberg vient de m’ecrire par messager pour me proposer une entrevue. — Etant venu me voir en meme tems, j’ai su qu’il avait un chifire pour correspondre avec Vous. Je ne suis plus en peine pour mes Communications, et je n’attends que des secrets pour le prier de Vous les transmettre par ses hieroglyphes. J’espere qu'on reconnoilra dans la lenteur que nous mettons ä rappeler notre ministre, que nous sommes assez faches de nous separer de nos amis, et je me Hatte que nos Tapports ne seront pas longtems interrompus. Depuis hier nous sommes entierement gueris de Farchiducomanie que nous avions rapp orte de Florence et qui nous aveugloit beaucoup plus que Fophtahme d’Egipte. Ils sont tous upon half pay comme moi meine, excepte Finvulnerable Palatin qui soutient et se fait soutenir par la sublime Constitution du tloyaume d’Hongrie. Reste ä savoir si le remede n’est pas pire que le mal, car apresent les mutilations de Farmee s’operent par le general Duka quartiermaitre et le general Kutschera Adjutant de FEmpereur, tandis qu’on a soin de tenir ä l’ecart le Feldmarechal Bellegarde qu’on a nomme President du Conseil de guerre, en meme tems qu’on le cbargeoit d’une eternelle Commission en Galicie. Ce n’est pas que ce Belle­ garde soit bien belliqueux, mais au moins il est habile, et sauroit nous mettre en etat de resister. Si Finfluence des subalternes continue, Vous verrez que Farmee desirera le retour de Farchiduc Char­ les parcequ’il savoit la proteger. Nous avons eil ici pendant pres de quinze jours le Comte Louis de Narbonne an eien ministre constitutionel de Louis XVL, emigre de­ puis, et finalement repousse en France par la famine. Depuis six 4 *

mois Bonaparte l’a retire de l’oubli en le nommant Kommandant de Raab, et maintenant Gouverneur des Provinces Illiriennes, ou 11 paroit assez honteux de se trouver. Komme c’esL une ancienne connoissance a tout le monde et qu’il falt le bon liomme, op lui a probablement ordonne de s’arreter a Vienne en guise de panacee ou d’onguent vulneraire, et pour preparer l’envoy prochain de Mon­ sieur Otto. Dans ses effusions il lui est echappe de dire depuis le divorce, que si l’on offroit Farchiduchesse fllle de l’Empcreur ä Bonaparte, eile seroit probablement acceptee. Je ne Vous parle de cette glorieuse perspective que pour Vous assurer que tous les gens senses n’ont vu dans cette plirase qu’une impertinence, quoique les philantropes et les arithmeticiens y trouvassent le salut de la monarchie. Je ne serois pas &onn6 que le bruit d’une pareille mesure ne se repandit dans Londres, et je suis bien aise d’en sauver a V. E. sa juste Indignation. Nous ne croyons pas non plus a la princesse de Russie, ni aux differentes listes pour le jour des rois, et en tout nous ne savons pas encore (comme l’auroit prononce le Baron de Milius) sur qui tornbera le joudre implrial? II me seroit cependant bien important de connoitre la nouvelle geographre de FAllemagne depuis le Rhin et l’Yssel jusqu’ä l’Oder. — A propos de cette derniere je crois avoir verilie que toutes les ouvertures de la Prusse n’etoient que des coquetteries. Ke n’est qu’apres une conversation que je vais avoir avec Mon­ sieur de Metternich dont je ne puls assez Vous louer la conduite, les principes et les formes, que je nie deciderai ä presenter un ensemble et le developpement des idees que j’ai jetees au hazard dans ma lettre du 5. — J’aurois du Vous y faire remarquer que pour preparer tout ce sisteme je voudrois voir etablir un Ministere secret sous lequel je travaillerois, afin que le ministere ostensible put plus librement continuer les simulations et dissimulations que les circonstances nous prescrivent. Mais tout cela n’est encore qu’un pieux desir, et Vous etes ä meme qu’aucun autre, de hater sa realite. Si par hazard le porteur de cette lettre, dont on a differe le depart depuis huit jours, est assez maladroit pour avoir l’apparence d’un Courier, je Vous prie de ne pas Vous en appercevoir, et de dire s’il le falloit, que c’est tout simplement un valet de chambre de Star — qui revient

pour Faccompagner dans son voyage. Je ne dis pas ä ce dernier que je Vous ai ecrit, et je ne crois pas non plus qu’on lui ecrive sur le meme sujet, quoique ces idees ne lui soient pas etrangeres. Monsieur de Stadion passe l’hiver ä Prague, ou il afFecte d’ignorer les affaires. Je viens cependant de lui ecrire pour maintenir sa bonne volonte. Les bavards repetent contre lui tout ce que lesFran^ais onttache de leur faire croire, mais le public le respecte et FEmpereur l’aime toujours. II lui a meme assigne quatorze mille florins de pension. (Fest bien peu pour quelqu’un qui perd ä notre Service une terre de deux millions. Peu ä peu je me retrouve dans le Labirinthe que je suis force de traverser et menageant tous les partis je me Hatte de m’en faire ecuter, en ne montrant de mon menu que le plat que chacun aime le mieux. Je Vous prie de faire passer Fincluse par la petite poste et de me croire comme toujours, Monsieur le Comte De V. E. Le tres humble et tres attache serviteur Norbert Turnow.

Le 2 F^vr. 1810.

Mes rapports avec les bons Tiroliens me procurent äujourd’hui une occasion plus sure pour Vous ecrire. L’un d’eux va conferer avec Dorn; et Moraut, qui est revenu, apres avoir depose ses paquets ä Hambourg, portera chez Vous leurs depeches. Ce feu sacre brule encore et brulera toujours, meine sous la cendre. L’Empereur a beau les eloigner de sa personne, ils savent qu’il leur fait du bien en secret, et ils Faiment comme s’il avait pu les defendre. Si Vous pouviez connaitre les faits individuels de leur Campagne, Vous oublicriez les Orees et les Romains. lei, tout est en suspens, et je ne puis les en blamer. II saut absolument que nous sachions ä quoi nous en tenir sur la composition du Ministere de Londres, sur le voyage en Espagne', et sur les changements a.faire entre FElbe et FEscaut. Hors de lä, ce qui nous intimide le plus, c’est la nouvelle Pologne, et les dangers de la

Turquie. Plusieurs de nos conseillers auraicnt dcsire la paix de celte puissance avec les Kusses, meine ayec la cession des provinccs Danubiennes qui nous inquielenl. Mon respect pour les fauteurs de cet avis m’a fait hesiter un moment; mais je viens de consacrer trois jours a celte qucslion, et je trouve que celte paix (qui arrivera peut-etre saus notre concurrence) serait un malheur. S’il etait possible de l’operer en detachant Alexandre de Napoleon, je ne craindrais pas les acquisitions du premier, et ces acquisitions sont effectivement le seul but raisonnable qui puisse excuser sa monstrueuse alliance. Mais il y a Fascination personrrelle, que rien ne peut conquörir que l’exces du malheur. Ce malheur ne peut etre lance sur sa tete, que par PAngleterre. Independainment de la Baltique, eile peut le frapper par la Mer Noire, et peut - etje lädier conire lui tous les chefs Tartar es des envlron.s du, Mont - Causase, en meine temps qu? eile donner ait plus de vigueur ä la guerre des Persans. Oii m’a su gre d’avoir developpe ces idees, et je Vous prie d’en dire un mot oii il conviendra. Les Tures nous sont necessaires pour cmpecher les provinces Illyriennes de s’organiser, et j’espere encore, malgre qu’on nous annonce le d6part de M. Adair, que nos amis parviendront ä mettre en armes Pempire d’Orient contre le nouvel empire d’occident. Assurez-Vous alors'de Venise, pour-nos chers Tiroliensz debarquez quarante mille hoimnes dans le Nord de l’Allemagne, et je Vous reponds que nous ne tarderons pas vingt-quatre heures a Vous joindre. Mais pjersuadez- Vous bien, et je Vous prie de le dire, qu’il n’y a que PAngleterre qui puisse nous remettre en attitude, et qu’il laut que ce soit eile qui commence Pexecution du plan qu’on aurait concerte. 11 saut que le mouvement nous vienne d’en dehors: ici, tout Por du monde ne nous fera pas bouger. Le seul objet dont je m’occupe serieusement, c’est de cornbattre Peconomie qui ohne insensibJemenL notre arniee. On m’assure que je m’elTraie sans raisonz mais je erains qu’on ne me trompe, et j’agis en consfSquence. Il est cependant possible qu’on allecte la reduction, pour calrner le vainqueur, et qu’on ait pris des mesUres secretes pour faire tout reparaitre. Je n’en combats pas rnoins ce Systeme: car on ne s’apercevrait pas de la Conservation de nos» Forces, tandis qu’on nous declarerait la guerre, si apres avoir diminue de moitie,

nous voulions augmenter d’un quart. Je demand« qu’on soit toujours prepare ä se defendre, du bien ä profiter de l’avenir; et c’est dans ce but que je voudrais faire donner au Comte de Stadion avec Bal­ dacci, un Ministere secret pour faire tous ces pr^paratifs au - dedans et au - dehors, tandis que le Ministre ostensible n’emploierait que des narcotiques et des soumissionsj car je voudrais qu’on ne nous declare pas la guerre, avant que nous ne soyons en etat de la declarer. Je Vous prie d’envoyer l’envoyer l’incluse ä Votre voisine. Norbert Turnow. ♦

*

*

Daß Norbert Tarnow ein fingirter Name sei, unter dem ein in den höchsten Reihen der Gesellschaft wurzelnder Mann steckte,

im

Kriegs- und Friedenshandwerk wohl erfahren und ein tödtlicher Hasser Na­

poleons, bedarf wohl keiner besondern Bemerkung. dig sind diese Briefe, weil es unmöglich wäre, schlossenheit der Kriegsparthei in Österreich,

Aber höchst merkwür­ die Kühnheit und Ent­

selbst noch in den ersten Au­

genblicken nach dem Abschlüsse des unglücklichen Wiener Friedens treffen­ der zu bezeichnen und auszusprechen.

11 Gutachten eines in der englischen Befreiungsarmee der pyrenäi-

schen Halbinsel dienenden Stabsofficiers über die Mittel, Österreich mit hineinzuziehen in den wider Napoleon gerich­

teten Bund Englands, Rußlands und nun auch Preußens d. d. Sant-Ander 26. April 1813.

Sani - Ander 26. April 1813.

Ich habe vor ungefähr acht Tagen mehrere ausführliche Briefe aus Österreich erhalten, die auf einem sichern Weg gekommen und ohne Rücksicht geschrieben sind.

Insofern ich es als gewiß annehmen darf, daß

E. E. ganze Thätigkeit in diesem Augenblick angestrengt ist, um Öster­

reich aus seiner gegenwärtigen Bahn zu reißen, werde ich mir die Frei­

heit nehmen, über einige Gesichtspuncte, aus welchen jene Angelegenheit beleuchtet werden kann, E. E. diejenigen abgerissenen und flüchtigen Ge­

danken mitzutheilen, welche manche von meinen Freunden aus Wien, Prag und Ungarn erhaltene Bestätigungen in mir veranlaßt haben.

Es ist bei

der Entfernung, in welche brittische Minister gewöhnlich von den mannig­ faltigen Nuancen der Staatsverhältnisse aus dem Continent sind, allerdings

ein tröstlicher Gedanke, daß die Schritte, welche zur Ehrlichmachung von

Österreich geschehen,

von Ihnen influirt sein werden.

Vielleicht hängt

die Existenz des allgemeinen Friedens von einigen sehr zarten Fäden abwelche in jenen Landen nur glücklich bewegt zu werden brauchen, um ein

neues Leben in das scheinbar fühllose Wesen zu bringen.

Daß Graf Met­

ternich noch gar weit davon ist, den gewünschten Entschluß zu fassen, scheint

gewiß.

Doch bleibt zu untersuchen, ob es möglich ist, zwar nicht ihn zu

bekehren, sondern vielmehr zu wissen, ob es nicht ruhende Triebfedern giebt, welche neu belebt, stark genug sind, ihn nebst seinem ganzen doppelsinni­

gen System über den Haufen zu werfen? Das allein scheint der Gegen-

stand zu sein, dem die Gutgesinnten in Österreich jetzt ihr ganzes Nachden­

ken gewidmet haben.

auf zwei Puncte:

Sie sixiren ihre Aufmerksamkeit hierbei hauptsächlich

1) auf den Character des Kaisers, 2) auf die Lage,

Stimmung und Constitution von Ungarn und das Verhältniß dieses

Königreichs zu Rußland.

Es ist keine geringe Aufgabe, das Gemisch von

Festigkeit und Schwache, von Ehrlichkeit und Falschheit, von natürlichem gesunden Urtheil und gemeiner Kurzsichtigkeit, von Ehrgeiz und Gleichgül­

tigkeit, von Kenntniß des Details und allgemeiner Unwissenheit zu schil­ dern , was sich zum Unglück so vieler Millionen in Franz II zusammenfin­

den mußte, und doch sind es diese wunderbaren Eigenschaften allein, welche seiner bisher so unglücklichen Regierung, einen sonst nicht zu erklärenden Character gegeben haben.

In einzelnen Momenten von überlegenen Men­

schen hingerissen und geleitet, im Ganzen unfähig irgend ein Geschäft selbst zu vollbringen ist der Kaiser doch niemals von irgend Jemanden ganz

beherrscht worden. Niemand ist jemals seines Einflusses über ihn so gewiß gewesen, daß

er nicht in dem Augenblicke der höchsten Gunst hätte befürchten müssen, daß irgend ein bedeutendes Geschäft ohne sein Vorwiffen und Zuthun beim

Kaiser zu Stande gebracht würde.

Dieß haben Thugut, Colloredo und

Zichy erfahren, welche ihrer Natur nach dem Kaiser weit näher gestanden als bis jetzt Metternich und deren lange Dienste und ihr Alter, Anspruch

auf bleibenderen Einfluß gaben.

Noch mehr dürfte es aber bei Metternich

der Fall sein, der bisher so weit davon entfernt war, irgend einen allge­

meinen Einfluß zu haben,

daß es während seines ganzen Ministeriums

keinen einzigen großen Gegenstand der Administration gegeben hat, welcher, gerade nach seinem Willen entschieden worden wäre.

Er widersetzte sich

mit aller Kraft und List, deren er fähig war, dem Wallisschen Finanzsy­ stem , der Verminderung der Armee und der Zusammenrufung des letzten

ungarischen Landtags, aber vergebens. Alle drei Puncte wurden danach durchgesetzt.

In einem einzigen

Werke drang er durch, — in dem Bunde, der Österreich an Frankreich

kettet, dieses konnte er zusammenfügen, weil es mit der damaligen Stim­ mung des Kaisers zusammentraf, weil dieser betrübt von seinem ungeheu­

ren Fall, in Hoffnungslosigkeit und Mißtrauen gegen sich selbst und gegen alle, die ihn umgaben, versunken, kein Mittel sich,

der kolossalen Macht

des Feindes zu widerstehen, welcher ihn von allen Seiten umfing,

und

auch frühere bittere Erfahrungen von Rußland nichts hoffen ließen.

Dieß

waren Metternichs Bundesgenossen, dieß die Argumente, die damals Nie­ mand beim Kaiser zu widersprechen wußte.

Nicht ein Resultat von Met­

ternichs mächtigem Einfluß. Unter manchen wunderlichen Vorurtheilen hat der Kaiser auch ein beinahe unbesiegbares,

und spricht und was die Welt liebt.

gegen alles was elegant ist

Wenn es Metternich auch gelun­

gen , so lange "er in den Hauptpuncten mit seinem Herrn übereinstimmte, sich gefällig zu machen, einen vortheilhaften Begriff von seinen geschmeidi­ gen Talenten zu geben, so ist er doch niemals so weit gekommen, dem Kai­

ser eine große Meinung von der Reifheit und Sicherheit seines Urtheils ein­

zuflößen.

Wenn er nun vor neun Monaten mit strafbarer Insolenz laut

behauptete, daß die französische Armee, die nun begraben liegt, unbe­ siegbar und unsterblich sei,, wenn er dann wieder aus einer kleinen, den

Geist der Zeit verkennenden Politik, es wagte, die Allianz mit Frankreich eben so schlecht zu erfüllen, als er die Negotiation mit Rußland treulos betrieb, so wage ich die Behauptung, daß der Kaiser im Innersten schon das größte Mißtrauen gegen ihn hegt, und daß sein grader, gesun­

der Verstand, das höchst gewagte Doppelspiel verabscheut.

Daß

er schon jetzt heimlich mehrere seiner geheimen Rathgeber angehet, und daß er im Aller-Innersten eben so nah als jemals' ist sich gegen Frankreich wenn er anders eben so planmäßig dazu geführt würde, als

zu erklären,

ihn die Stadionsche Parthei 1809,

hauptsächlich durch Stutterheims

Hülfe, leider zur unglücklichen Stunde, leitete, oder vielmehr seiner eig­

nen Meinung Mittel verschaffte zu Tag zu kommen und zum bestimmten Willen zu werden. —

Schiller sagt: daß es nichts Kriegslustigeres gebe,

als geistliche Fürsten und schwache Monarchen. ders der Fall bei Franz II.

zum Krieg.

Dies ist beson­

Er hat im Grunde seiner Seele, immer Lust

Dieses erklärt sich schon daraus, daß er bei diesem großen Ha­

sardspiele hoffen kann, ohne übermäßige persönliche Anstrengung durch ir­ gend ein glückliches Begegniß wieder in einen Zustand von Macht und Un­

abhängigkeit zu kommen, auf welchen er so eifersüchtig als irgend ein Mo­ narch ist. — Er giebt sich immer alle Mühe, diese Kriegslust, die er für

strafbar hält,

zu verheimlichen.

Bange vor der Verantwortung gegen

Gott, bange vor dem Meister Urian, möchte er immer gern überredet sein, daß der Krieg unausweichlich und daß der Entschluß dazu ihm entrissen sei.

In dieser Hinsicht ist Metternich und seine allgemeinen Pacisications- Pro-

jette sehr gefährlich,

weil es schon genug ist,

Kaiser sagt, und es wirklich meint,

daß irgend ein Mensch dem

daß der Krieg zu vermeiden sei, um

ihn wieder auf lange in Zweifel und Unthatigkeit zurückzuwerfen.

Das

Verhältniß der Erzherzogin Marie Louise kann nicht in Anschlag gebracht werden.

Man hat viel von den Herzenseigenschaften des Kaisers gespro­

chen. Ich wage es, ihn für einen der kältesten, egoistischsten Menschen zu

erklären, den jemals Unglück und Unmuth über die eigene Unfähigkeit starr und fühllos machten.

gelebt.

Er hat mit der Kaiserin Therese in der besten Ehe

Er ertrug den Verlust der Mutter von zwölf seiner Kinder mit

merkwürdiger Stumpfsinnigkeit. Als er das Reich von seinem Vater über­

kam , lebten 34 Mill, glücklicher Menschen in seinen blühenden Provin­

zen.

Er hatte einen-Schatz von Volkstreue und Liebe ererbt, wie wenige

Monarchen je besessen haben.

Nun aber erheben Unzufriedenheit und Ar­

muth von allen Seiten die Stimme gegen ihn. größten Gleichgültigkeit.

Er ertragt dieses mit der

Er hat sich so daran gewöhnt, daß er mit einem

steinernen, starren Gesicht jedem Leidenden die Antwort giebt: „nu, nu, Wir wollen's schon machen," —

ohne jemals etwas zu thun.

Kann es

Metternich wagen, ihm, der die Tyroler und seine Tochter abtreten konnte,

für einen zärtlich liebenden Vater auszugeben? Dies Verhältniß wird nie

von majeurer Bedeutung sein. Dieses und andere Hindernisse würden viel eher aus dem Wege kom­ men, wenn im Kaiser eine feste Überzeugung über folgende Puncte zu be­ gründen wäre: —

1) alle Hoffnung einer Vermittlung zumallgemeinen

Frieden niederzuschlagen, durch irgend ein ofsicielles Actenstück zwischen dem englischen und russischen Höfe.

2) Die Ursachen scharfsinnig zu entwickeln,

die es wahrscheinlich, ja beinahe gewiß machen, daß Napoleon von der Art

unterrichtet ist, in welcher Metternich seit geraumer Zeit mit England und Rußland heimlich unterhandelt, und daß er dieses, wenn er siegen sollte, unfehlbar rächen wird.

3) Durch eine der subordinirten Personen, wel­

che der Kaiser immer consultirt, das stärkste Argument der Stahionschen

Parthei aus's Neue in Thätigkeit zu setzen, daß nämlich ein so durchaus zerrüttetes Handels- und Finanzsystem,

wie jene- Österreichs,

durchaus nicht gründlich geheilt werden könne, als durch einen glücklichen

Krieg, welcher dem Staate die zu seinem innern und äußern Leben unent­ behrlichen Provinzen, insonderheit die Verbindung mit dem Meere wieder-

bringt.

Das Geschrei darnach ist heute viel starker als vor vier Jahren,

denn der Kaiser und alle seine Rathgeber haben ununterbrochen beinahe alle Versuche erschöpft, deren ein Finanzsystem fähig ist und sind doch nur in

immer peinlichere Verlegenheit gerathen. Der Kaiser weiß es recht gut, daß

er bei diesen Operationen,

die das öffentliche und Privatleben in seinen

Wurzeln angegriffen, die Liebe seiner Völker und sein Ansehen in Ungarn verscherzt hat. Es dürfte vielleicht nicht schwer sein, ihm begreiflich zu machen, daß

alle Finanzmänner der Welt nicht vermögen, seine diesfälligen ängstlichen Pesorgnisse zu heben^ so lange Napoleon das Blühen und Wachsen der

österreichischen Monarchie mit eherner Faust niederhält.

4) Auf den gan­

zen Umfang des von Alexander so schlau und unaufhörlich gepflegten russi­ schen Einflusses auf Ungarn und auf die Griechen und auf die Mittel zu

deuten, welche jene Macht in Händen hat, hier gefährlicher für Öster­

reich zu werden als selbst Frankreich. ganisation der Armee.

5) Die Nothwendigkeit der Reor­

E. E. haben mir zwar mitgetheilt, daß die Armee

wieder auf 200,000 Mann kommen soll.

Nach den Äußerungen meiner

Freunde ist es aber noch weit bis zur Realisation desselben Wunsches, wel­

cher schon allein hinreichen würde, den Kaiser zu kriegerischen Entschlüssen zu bringen.

Als der Kaiser 1808 von den brittisch spanischen Vortheilen

in Spanien aufgemuntert, in die Vermehrung der Armee, in Reserven und Landwehre willigte, war er von dem Gedanken eines Offensiv-Krieges

vielleicht eben so weit entfernt, als er's nun sein mag.

Als aber die Rap­

porte von der Stärke der Armee, von dem.großen Resultate der Volksbe­ waffnung wirklich vor ihn gebracht wurden,

als durch die neuen Rüstun­

gen ein allgemeines Gefühl der Stärke und der Zuversicht sich verbreitet hatte, da war es eben der Gedanke an diese formidable Macht ganz beson­

ders, den die Stadions als Hebel gebrauchten, um den Kaiser zu bewegen. Werden diese Puncte beim Kaiser erst recht benutzt, so wird das Wichtigste

vielleicht schon gethan sein.

Metternich wird der Stimme seines Herrn genau folgen, und in sei­ ner jetzigen Bahn bleiben,

so lange es mit dieser im Einklang ist.

Met­

ternich ist kein unabhängiger politischer Character, der seine Ideen mit stren­ ger Consequenz durchführt und durchzwingt. — Er muß Minister bleiben,

weil er durchaus keine andere Existenz hat.

Seine Eltern haben für seine

diplomatische Laufbahn sich beinahe ruinirt, und er hat nicht viel außer

seinem Gehalte.

So jung zu der ersten Stelle im Lande gelangt, würde

er nicht wissen, wie? und wo? er leben sollte, wenn irgend ein gewagtes Unternehmen ihn stürzen sollte.

Eine philosophische Einsamkeit mit dem

Bewußtsein Recht gethan zu haben,

würde in seinen Jahren nicht conve-

Gewohnheit und Neigung erhalten ihn in der großen Welt, in der

niren.

er in seiner gegenwärtigen Charge sehr angenehm existirt. Er genießt mehr als er arbeitet.

Diese Rücksichten haben am meisten

auf ihn gewirkt, wenn er sich seinem Lieblingsplan, den allgemeinen Frie­ densvermittler zu machen überlaßt,

der vielleicht mehr als er selbst sich es

bewußt ist, aus jener individuellen Lage entsprungen ist.

Er hat in sich

die Idee der Erhaltung seiner Stelle so identificirt mit der Erhaltung des Staates, daß sie beinahe eins geworden. — Worinnen er wieder etwas Ähnliches mit seinem Herrn hat, der sich und Österreich unaufhörlich ver­

wechselt.

Metternich wird alle kühnen und entschiedenen Maaßregeln flie­

hen, weit er nicht verspielen kann.

Die kränkliche Existenz des Staates

hinzuhalten zwischen zwei mächtigen Nachbarn, nur jede Crisis vermeiden, Minister bleiben, und thun was der Herr will, wenn er ihn nicht thun

machen kann, was er will, — scheinen ungefähr die Gegenstände zu sein, die er sich vorgenommen hat. Dieß bewies er, als er sich ganz entschieden

dem Wallisschen System widersetzte. — Trotz seiner Opposition wurde es durchgesetzt und er blieb im Ministerium und arbeitete mit Wallis, welches ihn schon damals in den Augen von vielen Menschen nicht mehr als einen

Staatsmann, sondern als einen Courtisan, der an der Spitze des Bureaus

der auswärtigen Angelegenheiten stehe, darstellte und behandelte. Ob diese Verhältnisse und die Blößen, die er sich in seinen heimlichen

Negotiationen mit den alliirten Höfen gegeben, Waffen sind, denen er wider­ stehen kann, wenn man sie mit vollster Energie gegen ihn gebraucht, wer­

den E. E. mit einem Blicke besser einsehen, als ich es zu entwickeln im Stande bin. ken.

Entschiedene Drohungen werden mehr als etwas anders wir­

Von einem Gefühl für Freiheit und Ehre ist durchaus nichts zu er­

warten.

Metternich hat noch eine Eigenheit mit seinem Herrn gemein,

so

wenig sie sich auch sonst ähnlich sehen mögen, eine beinahe unbesiegbare Faulheit *).

Beide werden Tage, Mvnate, Jahre verlieren, um nur die

Mühe eines großen Entschlusses, die Unbehaglichkeit einer neuen Lage hin­ auszuschieben.

*) Dieses gilt durchaus nicht mehr für die spätere Zeit.

Die Gefahr ist jetzt weiter entfernt und ein neues Hin- und Her-; schwanken, eine Dämmerung zwischen Handeln und Schlafen, aufs Neue

möglich geworden.

So werden die kostbaren Momente vergehen, und Met­

ternich wird hinter diesem Schilde der unthätigen Halbfeinde die zerstückel­

ten Theile seiner Macht wieder zusammenfügen, wenn nicht gleich jetzt alle

Angriffe auf den Kaiser geschehen, die geeignet sind, ihn aus der UnthaDie Mittelspersonen hiezu sind nicht in den ersten Clas­

tigkeit zu reißen.

sen zu finden.

Zwischen kaum den Namen nach gekannten Hof- und

Staatsräthen, ist das Zutrauen des Kaisers vertheilt, und wenn es den

Ersten des Reichs beinahe unmöglich ist mehr als eine oberflächliche Alltagsconversation zu erhalten, so ist das Ohr des Kaisers den andern bei­

nahe immer offen. Mit Freuden wende ich mich zu einer erfreulichen Seite des Gemäldes, zu dem Geiste des Volks von Österreich.

Nicht mehr

Treue, Muth und grader, unbestochener Sinn ist in irgend einem Volk

als in diesem.

Es hat noch nie Frieden mit Napoleon gemacht, es wird

die Größe des Moments und die Nothwendigkeit der Rache fühlen.

Mit

der unwiderstehlichen Beredsamkeit eines treuen und vollen Herzens wer­

den diese Menschen, besonders die in Frankreich abgetretenen, zum Kaiser sprechen und nicht ohne Wirkung.

Aber sie müssen angeregt und aufge-

muntert, sie müssen vereint und geleitet werden:

Was ich Ihnen über den Character des Kaisers sagte, drangt sich in

der Kern zusammen: 1) daß der Kaiser die einzige entscheidende Person ist und daß er auch ohne Metternich angegriffen werden kann, 2) daß Met­

ternich unfehlbar seinem Herrn folgt, sobald er die geringste Veränderung

an ihm bemerkt.

Übrigens muß man ihm eine angesehene und reichliche

Existenz auf alle Fälle versichert zeigen und vor Allem trachten, ihn wegen

seiner Anwürfe bei Preußen, bei Rußland, und bei England, gegen Na­

poleon schonungslos zu compromittiren, der ohnehin weder Zutrauen noch Achtung für ihn hat.

Ich hoffe es mit voller Zuversicht, es wird E. E. gelingen,

diesen

scheinbar starken und doch so schwachen Feind der guten Sache zu gewin­ nen,

oder ihn mit jenen entscheidenden Waffen anzugreifen, welche die

eigene Kraft und der Reichthum des Augenblicks Ihnen darbietet. Ungarns Verhältnisse gegen Rußland (die vielleicht bald durch Grie­

chen und Polen noch dornichter werden?) verdienen im jetzigen Moment ganz besondere Aufmerksamkeit. In einer vierzigjährigen Regierung cimen-

tirte Maria Theresia die verschiedenen Elemente der Monarchie so schlau und glücklich, daß sie beinahe als Eines erschien.

Als die mütterliche Königin

starb, griff Kaiser Joseph Ungarns Verfassung mit dem bekannten unglück­ lichen Erfolg an.

Nach seinem Tode fanden seine beiden Nachfolger in dem

Drange der großen Weltbegebenheiten keine Zeit zu durchgreifenden Refor­ men.

Kaiser Franz erhielt auf den Landtagen durch Schmeicheleien, Bra-

fung und Bitten, was er zu seinen langen Kriegen bedurfte.

Der Revo­

lutionskrieg , indem er die Bedürfnisse t>er naher gegen den Feind gelege­ nen Lander vermehrte, brachte ein früher nie gefühltes Leben in Ungarns

Handel, den die vermehrte Circulation durch das Papiergeld mit-tausend schlummernden Kräften bereicherte.

Deshalb und wett Ungarn bis 1809

vom Kriege nichts gelitten, war dort die Kriegsparthei vorzüglich zahlreich. Es war vorherzusehen, was die Unglücksfalle von 1809 und der Öster­ reich ganz vom Meer abschneidende Wiener Frieden diesem aufblühenden

Handel für einen Stoß geben mußten.

In ihren Interesse geschmälert

durch die Abtretung Croations, in ihrer Constitution wesentlich verletzt,

wurde ein Geist der insolentesten Opposition sichtbar. Der Haß siel -haupt­ sächlich auf den Kaiser selbst.

Nun amputirte Wallis ohne den Verband

hergerichtet zu haben.

Er substituirte ein Fünftheil neues Papier für die

alte Eirkulationsmasse.

Nichts konnte Ungarn in seiner ganzen innern

Thätigkeit verderblicher verletzen.

So wild das Volk, so unwissend der

Adel; diese Maaßregel wurde doch augenblicklich tief und allgemein gefühlt, diese schwere Wunde durch das Abschneiden der wichtigsten Ausfuhrwege

und durch die constitutionswidrige Herabwürdigung des Geldes.

ser entschlöß sich zum merkwürdigen Landtag von 1811,

Der Kai­

wo der Unwillen

der ganzen Nation sich durch ein rundes Abschlagen alles Verlangten laut

aussprach.

Die Kriegserklärung gegen Rußland erregte dort ein allgemei­

nes Mißvergnügen.

Ungarn, besonders Siebenbürgen stehen in gar vie­

len Verhältnissen zur Moldau, Wallachei, zu Servien, zu Südrußland, zu jenen russisch türkischen Provinzen,

zum Donauhandel.

Die Russen

haben, wenn es zu einem Kriege kommt, ungeheure Mittel gegen Öster­

reich, durch den Slavismus und Gräcismus, wie strategisch und politisch

betrachtet.

Sie haben auch seit Tilsit (1807 — 1809) große Fortschritte

darin gemacht.

Der griechische Handelsstand in Ungarn ist der reichste.

Das ganze orientalische Commerz ist in seiner Hand.

Darum war die rus­

sische Besetzung der Moldau und Wallachei in Wien so gefürchtet.

Warum

sollte Rußland nicht eben so gut Garant der ungarischen Constitution sein können, als des westphalifchen Friedens??

Ich lebte mehrere Jahre

in Ungarn und sah die Anhänglichkeit an die jetzige österreichische Regierung sich so merklich vermindern. —

Wie oft suchte Frankreich (1790— 1794

auch Preußen) Unruhen in Ungarn zu erregen, aber niemals trauten die Barbaren den französischen glatten Worten und so war es auch Napoleon unmöglich, in Ungarn diesem eigentlichen defaut de cuirasse der österrei­

chischen Monarchie irgend einen Einfluß zu erhalten, wogegen die Russen sehr bald in großes Ansehen gelangen könnten, im Falle Metternichs über­

feine Kunst es bis zum offenen Bruche triebe. —

Sprache, Character,

Sitten, Verfassung stellen Ungarn den Russen und Polen weit naher als den Deutschen.

Daran liegt Manches, was dazu benutzt werden muß,

vielleicht durch Furcht zu erhalten, was edleren Gesinnungen nicht verdankt werden kann? Metternich möchte nun doch wohl die Hoffnung aufgegeben haben, daß Napoleons Siege den russischen Einfluß aus der Moldau und

Wallachei, aus Servien mck bis Ragufa und Montenegro austreiben

werden. Verzeihen E. E. diesen langen Brief, über den Sie vielleicht zuru­ fen: ne sutor ultra crepidam ? Ihn hat die Empörung meines Gefühls

dictirt über die Lage eines Landes, unter dessen Fahnen ich stritt und wel­

chem ich so viel zu danken habe rc.

12. Eine merkwürdige Anrede Bonapaxtes 1811, im Staatsrath,

an seine vertrauten Minister.

Messieurs. II saut que je m’explique, ma position avec la Russie est fausse, cela ne sauroit durer plus longtems. L’Empereur de Rus­ sie n’observe pas les traites que nous avons conclus. II laisse entrer les marchandises Angloises dans ses ports. R ne veut pas adherer au Systeme Continental, je l’y forcerai. Je ne saurois compter sur lui, il nie saut avoir tous les ports de la Baltique; il saut que mes douaniers veillent jusqu'a Petersbourg sur mes interets: ma position l’exige. S’il le refuse eh bien il aura la guerre, il sera a Petersbourg, que je lui dicterai mes conditions.-------LaPrusse—paroit etre bien intentionnee, mais je ne saurois m’y fier entierement, eile yeut acquitter ses engagemens, eile vient de me faire des propositions lä- dessus, mais il me saut des gages. La Prusse ne m’est pas indifferente • eile forme une avantgarde. Savez-Vous que la Prusse me vaut cent vingt mille hommes? Elle a quarante mille sur pied. Si eile forme l’avantgarde de la Russie, il me saut lui en opposer quarante mille, voila une diflerence de quatre vingt mille. Eh Silesie il se formera une Vendee, que je ne puis tenir en respect qu’au moyen de soixante mille hommes, et cela fait les cent vingt mille. Les troupes Prussiennes sont bonnes, tres-bonnes. Elles n’ont fait rien qui vaille, pourquoi? parceque personne ne savoit les commander; si je les eusse conduit, elles se seroient battues cornrne des Francois. Le Roi de Prusse m’a olfert ses troupes, mais il me saut des süretes. Le Sol­ dat Prussien ne m’aime pas, je ne saurois m’y fier, si je n’ai des otages. Le Roi — il pourroit faire la guerre avec moi — mais un Empereur et un Roi dans une armce, cela gene, cela exigc des at5

tentions reciproques, cella pourroit causer de Fembarras.-------- Je veux avoir les princes, ils ine serviront de gages de la fidelite des troupes. Oh! je les tracterai bien avec distinction, et quand le Sol­ dat et l’officier Prussien verra ses princes servir sous mes ordres, 11 obeira, soyez surs, 11 s’y accoutumera; et les princes, ils apprendront ce que c’est que faire la guerre. 81 la conduite de la Prusse n’est pas louche, je lui ferai autant de bien que je lui ai falt de mal, je l’aggrandirai, que sais je? Mais pour les ports de la Baltique, 11 me les saut. Je ferai construire vingt a vingt cinq vaisseaux de guerre dans la Baltique qui empecheront les Anglois d’y entrer. — La Saxe n’agit pas de bon coeur. Le Boi, vieille bete, qui ne sait pas gouverner le duche de Varsovie; je le lui ai donne dans ces tems-lä, saute de mieux. Favois des intentions, 11 - y - a quelque tems, ä l’egard de Murat, mais j’ai des raisons d’en etre m^con teilt. Je verrai ce que je ferai de la Pologne. La Baviere, le Wurtemberg sont bien, mais ils ont assez — Bade, au fond est bien aussi, mais le GrandDuc de Wurzbourg, 11 est mon parent, 11 se conduit bien, je lui suis attache, je l’aggrandirai un peu. Je veux aussi ajouter quelque petite cliose au Grand - Duche de Francfort. — A l’egard du Dänemarc j’en suis tres - meconterit; j’ignore encore ce que j’en ferai: je prendrai un parti la - dessus.

*

*

*

So sprach Bonaparte von den deutschen Fürsten. So mochte auch die Geißel Gottes sprechen, als von dem Erfurter parterre des rois: — Reliqua turba Regum, ac ai Satellites nutibus Attilae attendebant, et absque aliqua murmuratione , quisquis cum timore, quod juaaua fuerat, exaequebatur: Sed solus Attila, Rex omnium Regum , su­ per omnes, et pro omnibus sollicitus erat. — Eben nicht viel gemä­ ßigter schrieb in der zweiten Hälfte des May 1813 aus Breslau der Mi­ nister von Stein an den, um Deutschlands Befreiung unvergänglich und hochverdienten Staats - und Cabinetsminister, Grafen von Münster in London, über dessen freundliche Ermahnung gegen die Rheinbundsfürsten in der Form, in den Ausdrücken und mit den vielfach herumgeworfenen Absetzungs- und Compensationsprojecten etwas weniger bärbeißig zu sein: „Euere Excellenz sagen: suaviter in modo mit den deutschen Für-

„ften? — Was sagen Sie zu dem Betragen dieser Elenden? -

Hiebei

„übersende ich Ihnen einen Aufsatz über das Benehmen des Königs von „Sachsen, dem Napoleon jede Kränkung und Demüthigung widerfahren „laßt. —

Weil Er ihn doch für einen heimlichen Verrather seiner Sache

„halt, so zwingt er ihn, der Aufführung unzüchtiger Schauspiele der Vi-

„sitandines beizuwohnen und tapfer mitzulachen. —

Da laßt denn der

„Arme den Abend noch sogleich den Beichtvater kommen, um sich zu

„entsündigen! — und dennoch halt Er Napoleon für einen Mann „von Gott gesendet.

„Diese kleinen Tyrannen freuen sich nur ihrer Souverainität und des „Genusses des Geraubten und sind raub und gleichgültig gegen die Leiden „und gegen die Schande des Vaterlandes."

13 Eine charakteristische Depeche Napoleons vom letzten Tage seiner Herrlichkeit, — 19. März 1814.

Copie d’une lettre de Mr. le Duc de Bassano au Duc de Vicence. Chiffree au chifFre de l’Empereur avec ses ministres. 19 Mars 1814. Monsieur le Duc V. E. aura repu ou recevra sans doute aujourd’hui la depeche datee de Rheims du 19 dont Mr. Frochot etoit porteur et ä laquelle etoit jointe une lettre de Sa Majeste. L’Em­ pereur desire que vous restiez dans le vague dans tont ce qui seroit relatif ä la livraison des Places d’Anvers, Mayence et Alexandrie, si vous etiez oblige de consentir a ces cessions, £tant dans l’intention meine quand eile auroit ratifie le traite de prendre conseil de la Si­ tuation militaire des choses, attendez le dernier mornent. La mauvaise foi des allies en ce qui concerne les Capitulations de Dresde, Danzig et Gorcum nous autorise ä chercher ä ne pas etre dupes. Renvoyez donc ces questions ä un arrangement militaire, ainsi que cela s’est pratique ä Presbourg, Vienne et Tilsit. S. M. desire que Vous ne perdiez pas de vue la disposition oü eile seroit meme quand eile auroit signe la cession de toutes ces provinces, de ne pas livrer ces trois clefs de la France, si des evenemens militaires sur lesquels eile veut toujours compter lui permittraient de ne pas le faire. En un mot S. M. spuhaite se trouver apres le traite en Situation de prendre conseil de l’etat des choses jusqu’au dernier mornent. Elle Vous prescrit Monsieur le Duc de brüler cette lettre aussitot que Vous l’aurez lue. (La lettre fut conservie comme eile devoit l’etre, aux actes.)

14 Die Grundzüge eines deutschen Nationalaufstandes, entworfen im russischen Heerlager, im December 1812.

L’insurrection cn Allemagne aura premierement pour objet d’empecher les conscrits frangois et ceux de l’Allemagne meridionale d’arriver ä l’armee de Napoleon et de produire par lä a l’armee russe une superiorite marquee sur Pennemi, qui lui est oppose. De ce premier objet l’armee passera ä un autre plus important, a celui, de fermer ä Farrnee frangoise le retour en France, et de les an^antir entierement et d’acquerir par la une force, sur la quelle on pourra baser l’independance de l’Allemagne du joug, sous lequel Napoleon la tient assujettie. Les conscrits de France et ceux de l’Allemagne meridionale ont ä passer les montagnes situees entre le Rhin, la Lippe et le Mein. Les provinces, qui sont en possession de ces montagnes, sont les principautes de Bareuth et d’Anspach, les Ave­ ehes de Bamberg et de Wirtzbourg, les duches de Cobourg et de Rudolstadt, de Saalfeld et Meinungen, l’eveche de Fulde, les prin­ cipautes de Nassau, le duclie de Bergen et une grande partie du royaume de Westphalie. Les routes principales, dont il s’agit d’iiiterdire l’usage ä Pennemi, sont cclles de Hoff ä Ratisbonne et Bam­ berg, de Gera par Schleitz a Cobourg, de Gera par Saalfeld a Co­ bourg, d’Erfurth par Ilmenau et Meinungen ä Königshof, d’Eisenach par Vach ä Hirschfeld et Fulde, de Muhlhausen, Nordhausefi, Duderstad, Einbeck, Beverungen, Paderborn ä Cassel, de Cassel, Pa­ derborn, Lippstadt, Dortmund, Wesel ä Düsseldorf, Colin, Bonn, Coblence, Mayence, Francfort sur le Mein. Tout le pays d’insurrection sera divisd en sections de route. Les habitans de chaque section seront organises pour la guerre de-

sensivc, pour la guerre de secours en faveur des sections adjaGen­ tes, pour la guerre d’observation, et pour celle d’invasion. La ddfense la plus opiniatre sera opposee ä Pattaque directe. II y aura un Systeme, pour defendre les defiles et les hauteurs les plus dominantes. La guerre de secours aura lieu, des qu’on sera la guerre defensive dans une section limitrophe. La guerre de secours sera necessairement combinee avec la guerre d’cbservation. Les sec­ tions , qui n’auront ä faire ni la guerre defensive ni celle de se­ cours, feront la guerre d’invasion dans le pays ennemi, pour y enlever ou detruire des magazins et pour y faire des requisitions de toute espece. Pour diriger les operations, Ton nommera des directeurs, ä chacun desquels il sera confie une partie principale du pays mis en insurrection. L’on etablira entre les directeurs une correspöndance exacte, sure et prompte. Cbaque directeur sera autorise a se choisir les aides necessaires. Les armes consisteront en Canons, fusils, arquebuses, piques, faux, troncs d’arbres, tisons etc. Au commencement l’insurrection n’aura a faire qu’au peu de troupes restees en Laviere, en Wirtemberg, en Saxe, en Westplialie, et aux Fran­ cois destines ä former une reserve. Les derniers seront suffisamment occupdes par l’arm^e du Prince royal deSuede. L’insurrection du Tyrol et du pays de Vorarlberg pourront fixer l’altention des Bavarois et des Wirtembergeois. II ne sera donc pas difficile, de donner ä l’insurrection de PAllemagne une superiorit6 marquee sur les Saxons et les Westphaliens. L’on pourra se flat ter, qu’en fermant les passages aux conscrits fran^ois et a ceux de PAllemagne meridionale, la grande armee fran^oise opposee aux armees russes sera reduite en peu de tems tout au plus ä 150,000 liommes, qu’apres une Campagne tres fatigante les maladies y auront produit une tres grande mortalite. En n’employant que 100,000 liommes ä la guerre d’observation contre les Busses Napoleon n’aura ä opposer que 50,000 hommes ä Parmee commandee par le Prince royal de Suede et a l’insurrection, qui se sera repandue sur toute PAllemagne. Les directeurs de l’insurrection addresseront des proclamations ä PAntriebe et a tous les pays limitrophes. Ils y prononceront une haine mortelle contre la France et ses allies. L’on sommera l’Em-

71 pereur d’Autriche de reprendre son ancienne autorite dans les aflaires de l’Allemagne. L’on engagera les habitans de la rive gauche du Rhin, de secouer egalement le joug fran^ois. L’on exigera des habitans du pays plat de l’Allemagne, de fournir ä l’insurrection des vivres, des armes, des munitions et des soldats; tous les deserteurs, qui arrivent avec leurs armes, seront accueillis»

15 Der Freiherr von Stein über die Grundlagen eines deutschen Bundes.

Les Puissances alliees sont convenu.es, dans leurs traites, que PAllemagne serait un Corps politique fkderatif. —> — li est donc indispensable de s’occuper de 1’Organisation de ce corps, de fixer les rapports des parties qui le composent, les droits qu’on lui attribue, les obligations qu’il contracte, et de convenir sur Porganisation interieure de ces parties integrantes niemes. II resulte de lä une Constitution generale pour le Corps polique, et une particuliere pour les Etats qui le forment. xLes Etats de PAllemagne sont tenus ä se soumettre aux modisications de leur souverainete, que la Constitution exigera, puisqu’ils ont ou contracte cette Obligation dans leurs traites d’adinission, ou que ce ne sera qu’ä cette condition que les Puissances alliees leur garantiront leur existence politique. Tout corps politique federatif suppose une asseinblee des Etats qui le composent, ou une diete qui statue sur ses intercts politiques, sur sa legislation Interieure, sur ses institutions civiles et militaires — et un directpire , une magistrature, qui dirige Passem­ blee, qui *veille ä Pexecution de ses conclusions, ä la Conservation de ses institutions sociales, politiques, judiciaires, ou militaires. Le devcloppement de ces idees appartient a l’acte constitutionnel; sa redaction doit etre Pobjet du travail d’une Commission par­ ticuliere. II suffit d’indiquer ici les idees elementaires sur lesquelles il doit etre base. Le Directoire ne peut etre choisi que par les membres les plus puissants de la federation, comme il doit avoir une force süffisante

pour Fimpulsioh de Faction, et le maintien de l’ordre. On ne pent donc le confier, en Allemagne, qu’a FAutriche, la Prusse, la La­ viere, et FHanovre. Ses attributions essentielles sont, la direction de la diete, l’execution de ses lois, la surveillance des institutions, du maintien des rapports avec les Puissances etrangeres, de ceux qui sont fixes entre les Etats de la sederation, et entre les princes et les sujets. II lui serait delegue le droit de faire la gucrre et la paix, au nom de la federaLion, et toutes les cönsequences qui en decoulent. La Diele se composerait des deputes des princes, et de ceux des villes Anseatiques, auxquels on ajouterait, pour ävoir une representation plus egale, des deputes des Etats provinciaux. Ces deputes n’auraient point de caractere diplomatique ; ils ne seraient point mandataires, et seraient xenouveles periodiquement tous les 5 ans, par un cinquieme. chaque ^annee. La diete ne serait assemblee que pour six semaines annuellement. Ses attribütiöns seraient, la legislation fed^rative, les irripbts pour les besoins de la sederation, la decision des controverses entre les Etats federatifs, et entre les princes et leurs sujets. Elle nomine un comile, qui les decide et les fait executer. Les Institutions militaires formecs en Allemag ne, le nombre fixe des troupes de ligne, la Landwehr, le Landsturm, seront conserves, sous les modifications que Fetat de paix exige. Le directoire veillera ä leur maintien par les revucs, et de me­ ine qu’aux places front iercs. Les recettes mises ä la disposition du directoire, sont, les douanes du Rhin, les douanes ä etablir le long de la frontiere, et la cote des impots extraordinaires que la diete accordera. Les douanes Interieur es, les prohibitions des marchandises entre les differents Etats de la sederation, seront abolies. Darts chaque Etat de sederation seront formes des Etats pro­ vinciaux, qui s’assembleront annuellement pour voter sur les lois provinciales, sur les impots destines pour Fentretien de Fadministration. Les domaines seront aflectes ä Fentretien de lamaison du prince, les impots aux objets mentionnes.

Les princes et comtes de la no hiesse mediatisee feront partie des etats; il leur sera attribue le droit des Standesherren. Tont homme ne pent ctre jage que par ses juges naturels, et ne pent elre detenu plus de 48 heures, sans leur etre presente, pour qu’ils decident des causes de son arrestation. Tout homme a le droit d’emigrer, de choisir le service civil ou militaire de FAllemagne qui lui convient. Tout homme, et tonte Corporation a le droit de faire imprimer des griefs contre Fautorite. II sera etabli un conrite pour rediger un plan de Constitution pour la Federation Germanique, qui sera compose du baron de Humboldt, du comte Solms - Laubach, de M. de Rademacher, comme rapporteur des aflaires allemandes, ou du baron de Spiegel, qui en possede une parfaite connaissance. Le plan etant forme, les Puissances assembleront les Envoyes des princes allemands, pour signer Facte Constitutionnel. Le directoire se chargera de son execution, de la convo.cation de la diete, etc. E. W. Stein.

16 Napoleon an seinen Schwiegervater, den Kaiser Franz von

Österreich, d. d. Nogent sur Seine 21. Febr. 1814.

Monsieur mon frere et tres eher Beaupere! J’ai tont fait pour eviter la bataille, qui a eu lieu. La fortune m’a sourij j’ai detruit l’armee Russe et Prussienne, commandee par le General Blücher et depuis l’armee Prussienne, commandee par le General Kleist. Dans cette Situation de choses et quelques soyent les prejuges, que l’on a ä Votre quartier general, mon armee est plus nombreuse en Infan­ terie , cavalerie et artillerie, que l’armee de V- M. et si l’assurance de ce fait etoit necessaire ä Ses determinations, je n’ai pas de difsicult^, de le faire voir a un homme d’un jugement sain, tel que le Prince Schwarzenberg, le Comte Bub na, ou le Prince Metternich. Je crois devoir ecrire a V. M. parceque cette lutte entre une armee frängoise et une armee principalement autrichienne, me paroit contraire ä Ses interels comme aux miens. Si la fortune trahit mes esperances, la Situation de V. M. n’en sera que plus embarrassante: si je bats Son armee, Comment se retirera-1- eile de la France dont la population est exasperee au plus haut degre, par les crimes de toute espece, auxquels les Cosaques et les Busses se sont livres? Dans cet etat des choses, je propose ä V. M. de signer la paix sans delai, sur les bases, qu’Elle meme a proposees a Francfort et que moi et la nation frangoise nous avons adoptees comme notre Ulti­ matum. Je dis plus, ces bases seules peuvent etablir l’Equilibre de l’Europe. Si on etoit parvenu ä imposer d’autres conditions ä la France, la paix auroit etc de peu de duree. Les plenipotentiaires des Allies a Chatilion ont presente une Note, dont la connoissance porteroit en France l’exaltation et l’indignation au plus haut point. C’est la realisation du reve de Burke, qui vouloit faire disparoitre

la France de la carte de FEurope. II n’est pas un Fran901s, qui ne preferoit la mort ä subir des conditions qui nous rendroient esclaves de l’Angleterre et rayeroient la France du nombre des Puissances. Elles ne peuvcnt ctre dans la volonte de V. M. et certes elles ne sont pas dans sinteret de Sa Monarchie. Que l’Angleterre veuille detruire Anvers et mettre un obstacle eternel au retablissement de la Marine frangoise ------- mais Vous, Sire, Vous, quel est'Votre int&ret ä l’aneantissement de la Marine de la France? Votre Majeste par les bases, qu’Elle a proposees ä FrancforJ, devient Puis­ sance maritime; veut Elle que Son pavillon soit outrage, viole par l’Angleterre, comrne il l’a ete constamment? Quel interet pourroit avoir V. M. ä mettre les Beiges sous le joug d’un Prince protestant, dont un lils montera sur le Trone d’Angleterre? Toutefois ces esperances, ces projets sont au dessus de la puissance de la coalition. La bataille qui aura lieu contre l’armee de V. M. fut eile perdue, j’ai des ressources pour en livrer deux autres avant qu’elle soit ä Paris, et Paris fiit-il pris, le reste de la France ne supporteroit jamais le joug, qu’on lui propose dans ce traitc, que la politique de l’Angleterre paroit avoir inspire. Les convulsions de la Nation quadrupleroient son energie et ses forces. Jamais je ne cederai An­ vers et la Belgique. Une paix fondee sur les bases de Francfort peut seule etre sincere et mettre la France dans le cas de s’employer uniquement au retablissement de sa marine et a la renaissance de son coipmerce. 81 V. M. persiste ä subordonnet ses propres interets ä la politique de l’Angleterre et au ressentiment de la Bussie, et qu’on ne veuille poser les armes qu’aux conditions assreuses pro­ posees au Congres, le genie de la France et la Providence seront pour nous. Cette soif de vengeance de l’Empereur Alexandre n’est pas fondee z avant d’entrer a Moscou, je lui ai offert la paix a Moscou j’ai tout fait pour etoufler l’incendie, que ses ordres avoit allume. Au roste 200,000 hommes sont armes a Paris ; ils ont appris parceque les Busses ont fait, combien leurs promesses etoient fallacieuses; ils savent, quel sort leur seroit destine. Je demande ä V. M. d’eviter les chances d’une bataille; je lui demande la paix, une prompte paix, fondee sur la proclamation, que le Prince Schwarzenberg a publiee, sur la declaration des Puissances alliees

du 1. Febr., inseree dans le Journal le Francfort, et sur les bases, qui ont ete offertes par le Printe Metternich, le Comte Nesselrode, et Lord Aberdeen, au Baron de St. Aignan, bases que j’ai acceptces, et que j’accepte en cor e, quoique la position des alliees soit bien differente de ce qu’elle etoit alors et qu’aujourd’hui, pour tout homme impartial, les chances soient pour moi. Me sera-t-il permis de dire ä V. M. que malgre tout ce qu’Elle a fait contre moi depuis l’envahissement de mon territoire, et le peu de Souvenir qu’Elle a garde des liens qui nous unissent, et des rapp orts que nos Etats sollt appelles ä maintenir entre eux pour leur interet, je Lui conserve les meines sentiments, et ne puis voir avec indifferente, que si Elle refuse la paix, ce refus eiilrainera le mallieur de Sa vie et bien des maux pour tous les peuples, tandis que d’un mot Elle peut tout arreter, tout concilier et rendre au monde Europeen une tranquillite durable. Si j’avois pu etre assez lache, pour accepter les conditions des Ministres Anglois et Busses, Ell^ auroit du m’en detourner, parcequ’Elle sait, quelle ce qui avilit et degrade 3’0 millions d’hommes, ne sauroit etre durable. V. M. peut d’un mot terminer la guerre, assurer le bonheur de ses peuples et de l’Europe, Se mettre a l’abri de l’inconstance de la fortune, et finir les maux d’une Nation, qui n’est pas en proie des maux ordinaires, mais aux crimes de Tartar es du dcsert, qui meritent ä peine le nom d’hommes. Je suppose que V. M. ne peut me demander, pourquoi je m’adresse a Elle. Je ne puis m’adresser aux Anglois, dont la politique est la destruction de ma Marine; a l’Empereur Alexandre, puisque la passion de la vengeance anime tous ses sentiments. Je ne puis donc m’adresser qu’a V. M. näguere mon allie, et qui d’apres la force de Son armee et la grandeur de Son empire, est consideree comme la Puissance principale dans la coalition, enfin a V. M. qui, quelques soyent les sentiments du moment, a dans Ses veinesdu sang frangois.- Sur ce je prie dieu, Monsieur mon frere et tres eher Beaupere, qu’il veuille avoir V. M. en sa sainte et digne garde. De Votre Majeste Imple. et Royb5. 'En mon Quartier general Le bon frere et Gendre de Nogent sur Seine le (signee) Napoleon. 21. Fevrier 1814.

17. Antwort des Kaisers Franz hierauf d. d. Chaumont, den 27. Februar 1814.

Monsieur mon frere tres eher Beaufils. La lettre que V. M. I. m’a adressee de Nogent sur Seine le 21 de ce- rnois, m’est parvenue. Je lui repondrai avec la franchise, que de tout tems j’ai mise dans nies rapports avec Elle. Le gi and, le seul but auquel tendent mes eflbrts et ceux de nies allies, est le retablissement de la paix generale. Cette paix ne peut se concevoir sans un veritable Equilibre politique. Vingt annees de calamites et de d^solation ont plus que demontre cette yerit£. L’edifice social, ebranl6 dans tous ses fondements par la revolution fran^oise et par F extreme extension de cette Puissance, ne peut etre raffermi que par la paix generale. Ce n’est que le jour oü des envahissemens sur le Continent ne seront plus faciles, oü Sa France comme les autres Etats, pourra jouir paisiblement des fruits de son Industrie, ou le commerce refleurira, que tant de sang n’aura pas ete repandu en vain. Les grandes Puissances alliees ont prouve, par le projet pre­ sente a Chatilion, qu’une politique sage leur fait une loix de ne pas etendre leur vues pour leur propre compte, au-delä des bornes que demande sinteret general. En rentrant dans des justes dimensions, en creant des Etats intermediaires et independans, Elles prouvent, que toute vue ambitieuse, tout sentiment de vengeance est loin de leur pensee et que tous leurs calculs sont subordonnees au voeu du repos de FEurope, L’Angleterre, au lieu de vouloir mettre un obstacle eternel au retablissement de la Marine frangoise et de son commerce, rend ä

cette Puissance ses colonies; accusee de viser a la domination uni­ verselle des mers, eile protege la reconstruction de la Hollande sur une edhelle renforcee et propre a garantir son exislence contre des Puissances voisines, d’assurer son cornmerce et de proteger par une marine, et de balancer les interets entre les deux grandes Puissances maritimes. Si le sort devoit appeler un Prince de la Maison d’Orange, a etre l’Epoux de la Princesse Charlotte d’Angleterre, il entre bien explicitement dans la determination des Puissances, d’empedier par des loix fondamentales tout accroissement de pouvoir, qui pourroit resuller de cette unjon; les branches de la Maison d’Orange se separeroient. L’exp^rience des siecles a prouve, combien cliez les Puissances les rapp orts de famille sont subordonne aux grands intcrets des Etats. ' V. M. I. devroit prop reconnoitre nia mar ehe politique, pour ne pas etre convaincue, que jamais eile ne sera subordonnee ä aucune impulsion, etrangere aux intcrets de mes peuples. Elle connoit egalement assez la noblesse des sentiments del’Empereur deRussie, pour etre persüadee, qu’aucune idee de vengeance, contraire a sa Religion et ä ses principes ne sauroient iniluer sur des determinations. Le premier in ter et de tous, cclui qui rend l’alliance de l’Europe indissolable, est le besoin de la paix; et la paix n’existeroit que de nom, que V. M. seroit en guerre avec Angleterre. Loin de me refuser a la paix, mes soins et mes efforts visent uniquement a l’atteindre, mais je le repete, cette paix ne peut plus etre que ge­ nerale ; nous n’eussions rien fait, si nous ne menions les negociations a ce terme heureux, et ce n’est qu’ä Chatilion ou ce but peut etre atteint. Le silence que le Duc de Vicenze gar de depuis plusieurs jours, m’a porte, moi et mes Allies, ä ordonner a nos plenipotentiaires une demarche peremtoire dans le sens du projet qui y a et^ remis, II ne dopend plus aujourd’hui que de V. M. d’assurer le bonheur de Ses peuples, et de mettre, dans le terme le plus court, fin aux ealamites qui les desolent. Agreez, Monsieur mon frere les assurances etc. etc.

18 Der Fürst von Neufchatel an den Oberbefehlshaber, Fürsten

Carl Schwarzenberg.

Mon Prince! J’ai regn Votre lettre du 17. — Ona trompe V. A. non seulement la paix n’a pas ete sign^e le 16. mais tonte la negociation retrograde; de sorte qu’au lieu des presentes les conditions proposees ä Francsort, par le Prince de Metternich, le Comte Nesselrode et Lord Aberdeen, que l’Empereur a acceptees, et que la Nation frangoise a unaniinement adoptees comme son Ultimatum, on propose a l’Empereur des conditions deshonorantes et d’ellacer la France du nombre des Puissances, surtout des Puissances mari­ times. Cela n’est pas conforme a la proclamation, que Vous avez faite en en tränt ä la France, ä la declaration de Puissances alliees, et moins encore aux interets de Votre Monarchie. — Mais ces questions, mon Prince, ne regardent ni Vous, ni moi. J’envoye ä V. A. une lettre de S. M. pour l’Empereur Votre maitre; je Vous prie, mon Prince, de faire en sorte que 8. M. l’Em­ pereur d’Autriche la regoive directement. Ce Prince peut d’un mot tout terminer. Militaires blanchis sous le harnois, personne ne sait mieux que nous, ce que l’on peut atlendre de l’inconstance de la fortune. Je sais que l’Empereur dit dans sa lettre, que son armee est plus nombreusg en Infanterie, caValerie et artillerie que la Vo­ tre. Celle assertion Vous paroitra singuliere, inais eile est extremement vraie, meme quand Vous mettriez en ligne de compte les restes des Corps d’Yorck, de Kleist et de Blücher sur un Champ de Bataille, que Vous auriez choisi. Independammant de cela, Prince, les atrocites de tout genre commises par les Cosaques et les Busses, ont porte l’exaltation Paris gt de la France ä l’exces. Deux

cent mille liommes et 500 pieces de canon sont sous la Capitale. Les hauteurs et les portes sont retranchees, 6 ä 7000 officiers retires dirigent ccttc population armee. Finissons donc cette lutte, mon Prince, rendons un cahne durable ä l’Europe. V. A. peut y contribuer. Elle pensera que tont cc qui aviliroit 30 millions d’hommes, qui n’ont jamais passes pour des laches, seroit de pen de duree, si la paix, qui se fera, n’ctoit pas fondce sur les bases de Francfort. Est-ce pour assouvir la vengeance mal calculee de la Russie, et la politique ^goi’ste de Londres, que Vous devez verser encore le plus pur de Votre sang? N’avez-vous pas assez gagne, lorsque dans une Campagne Vous avez acquis l'Illyrie, les Provinces* Venitiennes, les Provinces Poloniens, et reorganise la Prusse. Ne pensez-Vous pas, qu’il ne peut ctre dans sinteret bien entendu de 1'Antriebe, de vouloir plus? En continuant la guerre, n’y auroit-il pas de chances pour qu’ElIe out moins? N’etes-Vous pas inoins forts sur la Seine, que quand Vous etiez sur la rive droite du Rhin? Quelle que soit au resse, mon Prince, la resolution de Votre Souverain, eile ne peut rien changer a la haute estime et ä Fattachement, que je Vous porte, ainsi qu’au parti que nous avons pris, de mourir plutot que dc voir la paix faite sur d’autres bases, que celles de Francsort. Ce sentiment n’est pas seulement celui de FEmpereur, mais c’est celui de tonte l’armee et de la nation. Ce seroit de ma part une jactance tres deplac^e, si je parlois ä V. A. d’eviter une bataille contre une arme nombreuse, exasperce, dont tous les soldats sont resolus ä vaincre ou a mourir; mais je me permets de Vous rappeler, que par les conditions de Francfort FAutriche se trouve avoir beaucoup plus, que ce que Vous m’avez dit Vous meme, que FAntriebe desireroit. Votre position est belle; ne seroit-il pas sage, de la conserver, en renon^ant ä une continuation d’hostilites, qui Vous sousmet aux chances de la guerre? Je dois, mon Prince, Vous entretenir d’un objet particulier: on met obstacle a nos Communications directes avec Chatillon z il est des Couriers, qui ont ete perdus: il y en a qui ont ete pres de 6 jours ä arriver, soit en allant, soit en revenant. Quelle importance peuton trouver a ces entraves ? Qu’est ce que peut voir un courir avec des precautions? Ne croyez-Vous pas, mon Prince, que dans no6

82 tre propre pays nous n’ayons mille moyens de savoir, oii est Votre armee? N’est-ce pas s’ccarter saus motif du droit des gens et retarder la marche des negociations ? Agreez, inon Prince, Fassurance de mon attachement et de ma plus haute consideration. Le Prince Vice - Connetable, Major-General, (signee) Alexandre.

19 Herr von Gyllensköld an den Obersten von Gneisen»»

d. d. Stockholm am 17. Octbr. 1812.

Monsieur le Colonel.

Connoissant depuis si longtems l’ardeur de Vos sentiniens et l’energie de vos efforts pour la bonne cause, c’est avec une satisfaction bien vive que je nie trouve autorise par les ordres et la confiance de Monseigneur le Prince Royal d’entrer avec Vous, Mon­ sieur le Colonel en des explications et des details, relatifs a Votre lettre du 1. Septernbre. Persuade que l’accession ä la reunion de la Norvege avec la Suede ne sauroit eprouver le moindre obstacle de la part du Gou­ vernement Britannique, le Roi autorisa le Prince Royal a prendre toutes les mesures pour une Campagne active. Des batimens necessaires au transport furent nolises, les troupes destinees ä la grande expedition furent reu nies dans de camps de manoeuvres, et apres y avoir ete exercees pendant pres de liuit semaines, elles eurent ordre de mareher vers les diflerens points d’embarquement. Tous ces preparatifs, faits avec de fraii immenses, tous ces mouvemens, prouvoient evidemment la bonne foi du Gouvernement Suedois, et devoient lui assurer l’accession desiree. Cependant Ja belle saison a passee — et la Suede se trouve avoir epuise ses finances par des armeniens devenus inutiles, en n’ayant pas pu profiter de circonstances favorables qui s’offroient. Au milieu des chagrins et des regrets qu’en doit eprouver le Prince Royal, il est porte ä croire que cette inaction forcee n’est pas due ä quelque Systeme decide et 6*

adopte par le ministere Britanuique — 11 sait combien ce ministere doit observer les formes, combien elles le rendent dependant du parlement et en quelque sol le de l’opposilion. Mais 11 saut obser­ ver, Monsieur, qu’il s’agit de la cause du continent, que les interets les plus cbers, Favenir, le salut meine de FAngleterre y sont attachcs. Son Altesse Royale doit donc avoir lieu d’attendrc que toules les difficultes vont bientot etre applanies, si elles ne le sont dejä dans ce moment. Toutes les puissances qui se trouvent engagees dans cette grande et deruiere lutte pour la liberte du monde civilisee, doivent agir avec bonne foi et avec une confiance niutuelle. Cette confiance, produisant Fharnionie des mesures et des efforts, peut seule assurer le triomphe de la Peninsule et l’afiranchissement de Votre patrie. Si Faggresseur continue a avoir de succes, que, malgre ses per Les, il ne croit jamais acheter trop eher — toutes les ressources de FAllemagne resteront a sa disposition, celles de FI Lalle et de la France suffiropt pour des nou veiles operations dans la Peninsule, en un rnot: Fon ne sauroit se le dissimuler: si, d’ici au mois de Mars, un auLre Systeme n’est pas adopte, l’ete pro chain am euer a Fincorperalion de Votre pays au grand empire, les etats de la confederalion du Rhin auront le meine sort, et la puissance la plus formidable qui alt jamais existee, tournera tou­ tes ses ressources, tous ses immenses moyens, conLre FAngleterre; les suites funestes en sont faciles a predire, pour FAngleterre comme pour le reste de FEurope. C’est le desir du Prince Royal, identifie avec tout son etre, de prevenir de tels malheurs, de r clever les peuples asservis et gemissans — de sauver le monde, qui lui fait persister ä reclamer l’accession si souvent mise en avant. Des - lors on n’a plus d’obstacles, plus de pretextes a opposer pour aller en Seelande, et sur le Continent. En voyant l’indemnile de ses pertes assuree, la nation sera satisfaite — tout hon Suedois portera avec orgueil, avec une noble confiance ses regards et ses pensees sur les champs qui illustreren! jadis les armes de son pays. — Conduits par un prince qui desire marcher sur les traces du grand Gustave, nous pouvons esperer de prouver au monde que cette nation n’a pas degeneree, et d’attacher encore une fois au nom Suedois, Fespoir et la reconnoissance des peuples.

Je le repete, Monsieur le Colonel, je prouve une satisfaclion bien vraie, d’avoir a Vous* faire ces coininunications. Vous avez vu le Prince Pioyal, Vous savez apprecier cc grand et noble caractcrc, cette belle ame qui einbrasse avec taut d’ardeur les intcrets meconnus de Fhumanite, qui ne respire, n’agit, n’existe quc pour sa cause sacree. Ajouter encore quelque cliose, seroit ne pas suivre Finspiration des sentimens, de confiance et de haute es time que je Vous ai voues, et avec lesquels j’äi Fhonneur d’etre, Monsieur le Colonel Votre tres-huinhle et tres-obeissant Stockholm le 17. octobre 1812. Serviteur (signe) C. Gyllenskuld.

20. Der Staatskanzler von Hardenberg an S. M. den König Friedrich Wilhelm über die Nothwendigkeit und über die

Gefahren eines Off- und Defensiv-Bündnisses mit Napo­ leon, d. d. Berlin, 2. Novbr. 1811.

Um die Lage Preußens hinsichtlich einer Verbindung mit Frankreich

oder mit Rußland einigermaßen zu beurtheilen, muß man zuvor folgende Fragen erörtern:

1) Ist eine Verbindung Preußens mit Frankreich an sich anzurathen? 2) Sind die französischen, so eben gemachten Anträge annehmlich,

verstärken sie oder schwächen sie die Gründe für oder wider eine solche

Verbindung? 5) Hat der König noch die freye Wahl zwischen einer Verbindung mit Frankreich oder mit Rußland?

4) Welches werden, so wie die Sachen stehen, die wahrscheinlichen Folgen seyn, wenn Preußen sich an die eine oder an die andere Macht an­

schließt?

1. Ist eine Verbindung Preußens mit Frankreich an sich anzurathen?

Die große Übermacht Napoleons, seine bekannten, durch so viele Thatsachen erwiesenen Gesinnungen, sein nicht zweifelhaftes Streben nach

der Universalherrschaft in Europa, die Treulosigkeit, womit die französi­ schen Zusagen und Tractaten von ihm gebrochen werden, sobald es seine Convenienz erheischt, die offen zu Tage liegende Absicht, sich alles Küsten­

landes zu bemächtigen, der englischen Seemacht eine noch größere entgegen zu stellen und den Handel aller Länder des Continents zu beherrschen —

Preußens geographische Lage, nach welcher die hieraus entstehenden Nach-

theile in einem höheren Grade auf dasselbe wirken müßten, die große Ver­ schiedenheit der Eharactere des Königs und Napoleons, welche sich dem

Streben nach einerlei Zweck und einer aufrichtigen kräftigen Hingebung für denselben stets entgegensetzen wird, die hieraus folgende Unzufrieden­

heit Napoleons, sein Mißtrauen bei j^dem Anlaß, die Gefahr, darin der König und stine Familie gerathen, wenn sie sich in der Gewalt des Star­

kern befinden werden, vor dem das Beispiel mehrerer Fürsten und Lander laut warnet , die Erinnerung an erlittenes und zugefügtes Unrecht, die ein aufrichtiges Einverstandniß fast unmöglich macht, der Haß des bessern Theils der Nation und der Armee —

Alles dieses macht eine Verbin­

dung Preußens mit Frankreich, schon an sich sehr unräthlich.

Ich will

nicht des empörten Gefühls gedenken, das in der Brust des Rechtschaffenen

und Edelen gegen ein Anschließen an die Sache des Raubes und der Un­

terdrückung aufwallen muß, weil man mir einwenden wird, daß Gefühle die Beschlüsse nicht leiten dürfen, von denen das ganze Wohl des Staats

und dessen Existenz abhängt, aber ich verabscheue darum nicht minder, so wie der edle Herrscher,, unter dessen Zepter wir stehen, die Politik, die

nicht auf Rechtlichkeit, nicht auf treue Haltung des gegebenen Worts und der Verträge, nicht huf wahre Ehre gegründet ist. —

Traurig genug,

daß das Gegentheil nicht selten stattsindet und daß gegen- diejenigen, die dieses zum leitenden Princip ihres Handelns

machen,

eine abgezwungene Nothwehr, Abweichungen, von der richtigen Bahn erheischt.

Allianz mit Frankreich ist für Preußen nichts als völlige Unterwerfung.

Man sagt: die Existenz zu retten, sey das erste Be­

dürfniß und diese könne nur durch jene Allianz bewahrt werden, anderen

Zeiten müsse es vorbehalten bleiben, eine bessere Lage hervorzubringen. Ich frage, ob denn die Existenz durch die Allianz wirklich als gerettet an­

gesehen werden könne?

Etrurien,. Spanien, Portugal, Holland und frü­

her Sardinien lehren deutlich, was Napoleons Alliirte zu erwarten haben und Preußens individuelle Lage vermehrt die Besörgniß wegen eines ähnli­

chen Schicksals.

Daß Napoleon die Rheinbundes-Staaten bisher bestehen

ließ, beweiset nichts, denn er betrachtet sie als seine Unterthanen und hielt

er denn auch jenen Bund, rungsplanen gerieth?

wenn er in Collistorr mit seinen Vergröße­

Beraubte er nicht im grellsten Widersprüche mit

demselben, er dessen Beschützer, den Herzog von Oldenburg seiner Län-

der ohne Rücksicht auf diese Eigenschaft und die Tractaten mit Rußland? be­ raubte er nicht Westphalen?

Der geheime Eabinetsrath Albrecht hat in

seinem Aufsatze sehr gut auseinandergesetzt, daß Verbindung mit Frankreich

und Unterjochung unter dasselbe, gleich seyn würden, wie bei den Römern, die ihrer sogenannten Bundesgenossen; ich glaube, er würde auch noch

den einzigen Satz zurücknehmen, den ich in seinem Aufsatze für irrig halte und der mit den weitern sehr richtigen Argumentationen nicht paßt: daß der schwächere Theil zwischen zwei mächtigen Nachbaren sich dem stärksten

anschließen müsse.

Gerade das Umgekehrte scheint mir wahr, zumal wenn

dem mächtigern gar nicht zu trauen ist.

Dann ist es wesentlich, so viel

Gewicht als möglich, in die gegenseitige Wagschale zu legen.

Ein anderes wäre es, wenn die Frage aufgeworfen würde, ob man sich nicht dem stärksten an Talenten, an Geist und Kraft anschließen solle,

und dies würde ich unbedenklich mit Ja beantworten, vorausgesetzt, daß

man auf die guten Absichten dieses Stärkern rechnen könne.

Die Begierde Napoleons nach Küstenland und Seehäfen hat sich allenthalben klar genug gezeigte

Merkwürdig ist in Absicht auf Preußen,

ein mir schon vor mehreren Monaten von dem bekanntlich sehr französisch gesinnten und von den vorigen französischen Gesandtschaften so oft benutzten

Geheimenrath Ephraim angegebener und auf der anliegenden Karte von

ihm gezeichneter Plan, nach welchem das Pommersche Küstenland mit einem Theile der Ehurmark und der Antheil von Westpreußen jenseits

der Weichsel nebst ganz Ostpreußen an Frankreich, oder zu dessen Disposi­ tion abgetreten und dagegen für Preußen ein aus den Überbleibseln dessel­

ben und aus Bestandtheilen von Pohlen und Sachsen gebildeter abgerun­ deter Staat, ohne Debouclics und ganz getrennt von Rußland geschaffen

werden sollte.

Ephraims Meinung ging dahin, man solle auf diesen

Plan selbst antragen und es ist mir nicht unwahrscheinlich, daß Caillard, mit dem er noch immer in Verbindung stand, die Idee eingegeben

hatte.

Natürlich legte ich sie bei Seite, ohne darauf zu reflectiren.

Was

für ein armes, des Absatzes seiner Erzeugnisse und freyen Verkehrs beraub­ tes Land, würde dieser Staat seyn! Die Tendenz des französischen Han­ dels-Systems zeigte sich neuerlich in den neuen Elb-und Weser-Depar­ tements.

Was würde erfolgen, wenn Frankreich im Besitz des Ausflus­

ses aller Ströme wäre, die unser Land durchziehen, aller Häfen, durch

welche es Ausfuhr und Zufuhr haben kann!

Die von dem geheimen Cabinetsrath Albrecht angeführten Äuße­ rungen des französischen Befehlshabers: Eli bien! vous avez la Convention et nous avons la force, bezeichnen sehr treffend das System, welches Frankreich in Absicht auf die

feierlichsten Tractaten und Conventionen befolgt.

Nicht ein einziger

der geschlossenen Vertrage, vom Baseler Frieden an, bis zur Convention von 1796, dem Wiener Allianz - Tractat von 1806, dem Tilsiter Frieden

und allen darauf gefolgten unseligen Conventionen, ist gehalten worden, die heiligsten Zusagen wurden nicht erfüllt, ja sogar, wenn sie sich auf

französische Anerbietungen gründeten. aufgezahlt werden!

Wie viele Beispiele könnten hiervon

Ich begnüge mich, nur einige zu nennen: die gänz­

liche Nichtzahlung der 1796 stipulirten Durchmarsch - und Verpflegungs­

kosten,

die Unterhandlungen

von 1806 mit Lord Lauderdale,

den

25. Artikel des Tilsiter Friedens, zusammengehalten mit der Bayonner

Convention; endlich, das versprochene und gar nicht zu Stande gebrachte

Bureau de comtabilite.

Zur Vergütung der gryßen Summe, die uns

die Unterhaltung der Oder-Festungen und der conventionswidrigen Bele­ gung derselben mit mehreren Truppen kostet, die Zurückhaltung von Glogau u. s. w.

Das Resultat aller dieser Betrachtungen und Erfahrungen dringt sich dem Unpartheiischen von selbst auf:

daß es an sich und überhaupt keineswegs anzurathen sey, daß Preu­

ßen sich mit Frankreich verbinde und daß nur die höchste Noth einen sol­ chen Schritt veranlassen dürfe, der einer völligen Unterwerfung gleich ist und vor der Gefahr, ja vor der Vernichtung nicht sichert.

2. Sind die französischen, so eben gemachten Anträge annehmlich, ver­

stärken sie, oder schwächen sie die Gründe für oder wider eine Verbindung?

Der Kaiser Napoleon bietet die Alternative an: entweder dem Rhein­

bünde beizutreten, oder eine Off - und Defensiv-Allianz für alle Falle und alle Zeiten zu schließen.

Ersteres würde nach seinen eigenen, in den

Eröffnungen des Grafen von St. Marsan enthaltenen Grundsätzen einer

directen Abhängigkeit ganz gleich kommen; es kann davott also wohl um

desto weniger die Rede seyn.

Letzteres soll aber auch auf solche Bedingun-

gen geschehen, die die Zwecke Napoleons jeden Augenblick befördern kön­ nen, und jene vollkommene Abhängigkeit, welche, wie oben gezeigt ist, schon an und für sich in einer Verbindung mit Frankreich liegt, aufs festeste begründen müßten. Der Casus foederis, den der König nur auf Kriege beschränkt wis­ sen wollte, die Preußens Interessen nicht fremd wären, es sey inDeutschland oder an den preußischen Gränzen, soll'ganz ausgedehnt werden auf jeden Krieg in Europa, es sey zu Lande oder zu Wasser. Zwar will man für jeden einzelnen Fall besondere Conventionen abschlie­ ßen, allein die Frage, ob der Fall der Allianz eintrete, bleibt darum für jede Kriege ohne Ausnahme bejahend entschieden; es könnte also z. B. nicht verweigert werden, Truppen nach Spanien, Irland, Italien, Corfu, Dalmatien rc. zu schicken; nur über die Art und Weise ist eine nähere Übereinkunft vorzubehalten, die ohne Zweifel der Willen des stär­ keren bestimmen würde. Daß der Kaiser Napoleon nur ein geringes Hülfscorps von 20,000 Mann verlangt, ist ohnerachtet des wohlwollenden Anstrichs, den man der Sache giebt, dennoch ein schlimmes Zeichen, zumal wenn man es mit der Weigerung zusammenhält, dieses Corps vereint unter einem preu­ ßischen Befehlshaber und vorzüglich zur Vertheidigung des preußischen Staats dienen zu lassen; wohin wird man unsere Truppen zerstückelt stel­ len? Die Antwort ist leicht — wo sie ganz in der Abhängigkeit gehalten und nach Gefallen aufgeopfert werden können. Erwägt man ferner, daß man französischer Seits geradezu erklärt: man verbinde sich mit Preußen in dem Zustande von Schwäche, darin es sich befinde und beabsichtige ganz und gar nicht, daß es sich verstärkte — eine Äußerung des Grafen von St. Marfan, die ich meinemPrecis noch hinzufügen muß — es sey keineswegs des Kaisers Willen, die Con­ vention vom 8. September 1808 zu abrogiren, oder von der Bedingung abzugehen, daß die preußische Armee nicht über 42,000 Mann stark seyn dürfe, daß man, während auf diese Weise von Ausrechthaltung jener' Convention die Rede ist, sie in einem Hauptartikel bricht, indem man die Herausgabe von Glogau verweigert, ohne irgend eine Concession dafür anzubieten geradezu zu äußern: wenn man die Linie der Oder nicht hätte, würde.man sie fordern; wenn man ferner betrachtet, mit welchem Eifer bei allen unsern Nachbarn die Rüstungen und Befestigungen über ihre

Kräfte betrieben werden; — so ist es augenscheinlich und unwiderleglich

klar und wahr: daß die Haupt-Basis, darauf die neuen Verbindungen nach unserer Absicht gegründet werden sollten:

wechselseitiges Ver­

trauen — ganz fehlt, und daß des Kaiser? Anträge nichts athmen, als:

„Mißtrauen und den Zweck, Preußen in die vollkommenste Abhängig-

„keit zu versetzen, sich aller Mittel desselben zu bemächtigen und das „ohne Schwertschlag und darüber ganz nach Gefallen und nach Um„standen zu disponiren." Mit welcher Ängstlichkeit controllirt man noch fortwährend jeden "unserer

Schritte!

Wird man diese abscheuliche Controlle nicht .verdoppeln, so

lange jenes Mißtrauen und die damit verknüpften Absichten bestehen? Je­

der Spaten, den man in die Hand'nehmen wird, jedes Detaschement, was marschirt, jede Rekrutirung, jede Versagung strenger Maaßregeln gegen die Desertion, — alles wird noch ärger bespionirt, in einem nachtheili­ gen Lichte dargestellt werden und um desto gefährlicher und nachtheiliger

wirken, wenn einmal französische Armeen vorwärts dringen und man in

ihrem Rücken desto aufmerksamer seyn wird.

Daß man alle Männerwon

Kraft und wahrer treuer Ergebenheit an den König von ihm entfernen

und nur die um ihn lassen wird, die blindlings dem französischen Interesse

ergeben sind, versteht sich von selbst. Der eventuell geforderte Erlaß an der Contribution wird nicht weni­ ger versagt, ja alles, was die Erleichterungen betrifft, die man nach dem

von dem Staatsrath von Begnelin so glücklich geschlossenen Vertrage

hoffen durfte,

dessen Genehmigung der Herzog von Bassano ihm be­

stimmt angekündigt hatte und deren Bestätigung an den Grafen von St. Marfan gelangen sollte, ist ausgeblieben und wird höchstens auf eine

Separat-Übereinkunft verwiesen,

die schwerlich erfolgen wird, wenn sie

nicht gleichzeitig mit der Allianz stattfindet.

Die sonst bei Bündnissen sehr gewöhnliche Clausul über Erwerbungen und Entschädigungen bei sich ereignenden Successen, ist ebenfalls abgelehnt.

Was wegen England gefordert wird, scheint zwar die bisher schon bestan­ denen drückenden Verhältnisse nicht schlimmer zu machen, indessen wird die

Ausrüstung von Capern zur Beschützung des Küstenlandes von Lübeck bis

Memel und die Stellung von zwei Linienschiffen und einer Fregatte nicht

nur große Kosten verursachen,

sondern auch höchst unpopulair seyn und

den geringen Rest von Handelsverbindungen,

der für unsern Wohlstand

so unerläßlich nothwendig ist, vollends vernichten.

Sehr merkwürdig ist der Artikel wegen des ebenfalls gegen Österreich zu stellenden und zu vermehrenden Hülfscorps,

da

er beweiset,

traut. —

daß

Napoleon

auch

dieser Macht nicht

In Absicht auf die uns vorläufig bekannt gemachten Bedin­

gungen der für den Fall des Kriegs mit Rußland abzuschließenden Conven­ tion, ist zu bemerken: 1) daß die Zahl von 5 bis 6 Tausend Mann für die Küsten,

also auch

für Colberg und Pillau, nicht einmal für diese beiden Festungen hin­

reicht und daß sie mit den Küsten eine leichte Beute Napoleons wer­

den würden, sobald er es seiner Convenienz angemessen finde, sie in Besitz zu nehmen. 2) Daß mit tt bis 10 Tausend Mann nicht einmal die schlesischen Fe- ' stungen besetzt werden können, deren Wegnahme also Napoleon auch

nicht schwer werden würde. 3) Daß der Rest der Uns zugelassenen Armee von 42 Tausend Mann,

welcher etwa 6 Tausend Mann betrüge, nicht hinreichte, Graudenz, Spandau und die übrigen Gegenden und Plätze mit den erforderli­ chen Truppen — kaum für die innere Policey — zu versehen. Aus allen diesen Festungen würde ein Zustand von Schwache entste­

hen, der uns jeden Augenblick der Willkühr und ihren schrecklichen Folgen preisgäbe. Das Versprechen: die französischen Befehlshaber sollten sich in innere Administrationsangelegenheiten nicht mischen, ist ein leerer Trost, denn

man erklärt ja offen:

die Hülfe, die man von Preußen verlange,

solle

hauptsächlich in solchen Dingen bestehen, welche die Administration beschaf­ fen könne, man will Requisitionen von Lebensmitteln, Fuhren und andern Dingen bedingen.

Zwar will man sich über Vergütungen einverstehen,

aber wer kann daran glauben, da noch nie dergleichen,

ohnerachtet der

feierlichsten Verträge, bezahlt wurde? Wer wird sich damit schmeicheln,

daß die' französischen Befehlshaber mit der Macht in Händen, die Administration mischen werden,

sich nie in

insofern sie ohne Rücksicht,

Befolgung ihrer Requisitionen verlangen?

strenge

Wie viele Beispiele reden hier

nicht ebenfalls laut der Besorgniß das Wort! Man denke an unsere ehe­

maligen überrheinischen Provinzen nach dem Baseler Frieden, an die Oder-

festungen? —

Die einzige günstig scheinende Bedingung, ist die

Einwilligung in die Neutralität von Schlesien.

Aber Napoleon, dem sie

Vortheilhast seyn würde, wenn Rußland sie zugestände, weil seine Defen­

sionslinie dadurch verkürzt wird und er einen Waffenplatz nahe am Kriegs­ theater in einem neutralen Lande besitzt — Glogau — zweifelt selbst an

der Genehmigung Rußlands, die unter den bekannten Umstanden, davon gleich die Rede seyn wird,

auch gar nicht zu erwarten ist.

Wie lange

würde übrigens eine Neutralität, die auf 8 bis 10 Taufend Mann gar

nicht behauptet werden kann, Dauer und Sicherheit gewähren? lange, als Napoleon Nutzen davon ziehen wird.

Nur so

An Vorwänden sie zu

brechen, wird's so wenig fehlen, als an den Mitteln dazu. Die gemachten Anträge verstärken hiernach wohl of­

fenbar alle oben angeführten Gründe gegen eine Verbin­

dung mitFrankreich und müßten gro ßen M o di fi cation en unterworfen werden, wenn man selbst in der höchsten Noth

sich dazu entschließen wollte. 3.

Hat der König noch die freye Wahl zwischen einer Verbindung mit Frankreich oder mit Rußland? Bis zum 16. Julius d.J. war dieses der Fall. Die zur Nachsicht hier

angelegte Eorrespondenz Sr. Majestät mit dem russischen Kaiser zeigt, daß bis zur Rückkunft des Fürsten von Hatzfeld von Paris, Preüßen völ­ lig freye Hände hatte.

Als dieser die lange erwartete Antwort auf die we­

gen einer Allianz gemachten Anträge nicht mitbrachte, als der Erfolg sei­ ner Sendung so wie aller Eröffnungen und Erinnerungen, weiter nichts

war, als allgemeine leere Versicherungen, während alle Umstände und die

Rüstungen um uns her, das größte Mißtrauen bei uns rege machen muß­ ten; da unterwarf der König die Lage der Dinge seiner eigenen sorgfältigen

Prüfung, die Gründe für und wider wurden ihm von seinen vertraute­

sten Dienern vorgelegt und nun entschied er höchstselbst — ich muß daran erinnern, wie oft und herzlich ich bat,

diesen höchst wichtigen und

folgenreichen Entschluß ja aus eigener Brust und Überzeugung zu schö­ pfen — Sich auf den Fall des Krieges, an Rußland anzu­

schließen.

Von Stunde an war es Pflicht, nach diesem Entschlüsse

Alles konsequent einzuleiten, die Bewaffnungen wurden nun eifriger be-

trieben und der General von Scharnhorst dazu bestimmt, nach Ruß­

land zu gehen,

zusetzen,

um dort einen militairischen Verein zu bewirken und fest­

auf welche Weise man russischer Seits Sr. Majestät kräftige

Hülfe gewahren solle? Der König ertheilte dem General eine hierauf Be­

zug habende Instruction und gab dem Kaiser Alexander in dem eigenhän­ digen Schreiben vom 16. Julius die.bestimmteste Zusicherung über jenen

Entschluß..

Nur fügte er Rathschläge, die auf die möglichste Beibehal­

tung des Friedens abzielten bei,

so wie auf anzuknüpfende Verbindungen

und Beilegung des Krieges mit der Pforte und was man als eine Bedin­

gung seines Beitritts ansehen kann, er bestand auf der Nothwendigkeit,

Preußen nicht der Übermacht Napoleons preiszugeben und demselben kräf­ tige Hülfe zu sichern, er verwies dieserhalb auf die Anträge, wel­ che der General von Scharnhorst machen würde und auf die memoires

desselben. Wenn gleich jene Rathschläge nicht hinlänglich und in manchen we­ sentlichen Stücken gar nicht befolgt wurden; wenn man gleich lange auf bestimmte Nachrichten über das Detail der Entschlüsse des Kaisers

Alexander warten mußte,

so ließ er doch den König in der Hauptsache

keineswegs in der Ungewißheit. —

Schölers Berichte zeigten

die Freude des Kaisers über deü Entschluß Sr. Majestät, die in Vorschlag

gebrachte Conferenz des Generals Scharnhorst wurde angenommen, das Schreiben des Kaisers vom 27. September enthielt die bestimmteste

Gegenzusicherung

schlusses.

und

Annahme

des

Königlichen

Ent­

Der Kaiser sagt: der Vertrag werde bald unterzeichnet wer­

den, aber auch bis dahin, daß Alles abgeschlossen sey, möge der König

überzeugt seyn, daß jede Feindseligkeit gegen die preußischen Staaten, von

Rußland als eine Kriegserklärung werde angesehen werden, und daß nach

einmal angefangenem Krieg die Waffen nur nach vorhergegangener Über­ einkunft niedergelegt werden sollten.

verbindlich, als ein Tractat.

Der Brief des Kaisers sey aber so

Alles was der König sonst verlangte, wurde

auf der Stelle erfüllt, so die Mittheilung des Grafen Lieven, Behufs einer Art von Intervention zwischen Rußland und Frankreich, die von Sr.

Majestät dem König selbst ausgedachte, sehr zweckmäßige Maaßregel, durch eine zu übergebende Note des Grafen von Lieven den Abschluß der Allianz

mit Frankreich zu verhindern. —

Dieser russische Gesandte erhielt zu­

gleich den Auftrag, das Project zu einem Tractat vorzulegen, das ich eben-

falls zur Übersicht wieder mit hiebei lege, und zu dessen Abschluß er autorisirt ist.

Endlich berichtete der Obristlieutenant von Schöler vom

18. October, den Abgang des Generals von Scharnhorst, und daß er den Vertrag wirklich der Absicht ganz entsprechend, abgeschlossen habe^ Der

Kaiser verspreche, auf die erste Anforderung des Königs mit der ganzen rus­

sischen Armee vorzugehen.

Die Ankunft des Generals ist stündlich zu er­

warten, aber ohnerachtet die nähere Kenntniß der Bedingungen wünschenswerth ist, so folgt meiner Überzeugung nach, doch schon aus dem, was

ich der Wahrheit getreu hier auseinandergesetzt habe:

„Daß der König keine freye Wahl mehr zwischen einer Verbindung mit „Frankreich und Rußland hat, vielmehr daß nach Lage der Sachen,

„Treue und Glauben auf gegebenes Wort, ihn an diese letzte Macht „knüpfen."

Hatte Kaiser Alexander Sr. Majestät die Hülfe versagt und sich dar­

auf beschränkt, blos vertheidigungswerfe zu Werke gehen zu wollen, so wie es früher schien, so würde der König von aller Verbindlichkeit los seyn.

Da er aber thätige Hülfe mit allen seinen Kräften verspricht; so kann ich

keinen Grund finden, wodurch der Bruch freiwilliger Zusagen gerechtfertigt werden könnte.

Meine früheren memoires setzen alle Bedenken umständ­

lich auseinander, die man gegen die Zuverlässigkeit der russischen Allianz

und gegen die schützende Kraft derselben aufstellen mag.

Noch jetzt erblicke

ich alle die Gefahren, denen man sich aussetzt, indem man ihr sein Schick­

sal anvertraut, aber so wie die Sachen jetzt stehen, muß ich ganz unstrei­

tig halten, daß mit einer Wortbrüchigkeit gegen Rußland die größte aller Gefahren verknüpft seyn würde.

Ich werde dieses gleich weiter ausführen.

4.

Welches werden, so wie die Sachen stehen, die wahrscheinlichen Folgen

seyn, wenn Preußen sich an eine oder an die andere Macht anschließt? Preußens Lage ist leider so beschaffen, daß von der Wahl der einen,

so wie der andern Alternative, die allerschlimmsten Folgen zu besorgen sind. Diejenige zu ergreifen, wobei dieses nach den Regeln der Wahrscheinlich­ keit am weitesten seyn würde, dieses war die Pflicht und das Streben des

Königs.

Die Meinungen waren getheilt, die Prüfung der Gründe für

und wider, war so leicht nicht, so wie es bei den Speculationen, bei de­ nen nur Wahrscheinlichkeiten und Characterbeurtheilungen die Richtschnur

geben können, stets der Fall seyn muß.

Bis zur Mitte des Julius, bis

zur Rückkunft des Fürsten von Hatzfeld wollte der König sich die Hände

nicht binden, er wollte erst warten, was Napoleon über unsere Anträge äu­

ßern w'ürde und die schwachen, schwankenden Maaßregeln des russischen Cabinets, erweckten kein Zutrauen, so groß dieses auf die persönlichen freund­ schaftlichen Gesinnungen des Kaisers Alexander seyn konnte.

Nun brachte

aber Fürst Hatzfeld gar nichts Bestimmtes über unsre Anträge mit, täg­ lich häuften sich die Truppen und drohende Rüstungen um uns herum;

das größte Mißtrauen in die Absichten Napoleons mußte immer mehr be­ gründet werden, so wie es in der That durch die nun endlich vorliegenden Gegenpropositionen desselben aufs Neue bestätigt wird.

Wenn es aber

auch noch zweifelhaft bleiben könnte, welche Parthei der König zu wählen

hatte; so durfte Er eben wegen dieses Zweifelhaften, das Gefühl hinzutreten und sprechen lassen, und dieses entschied für das Gute und Recht­ liche.

Jetzt, wo es darauf ankommt, den bisherigen Schritten Folge zu

geben, ist natürlich, daß man noch einmal überdenke, was denn von die­ sen Schritten zu hoffen oder zu fürchten sey? Ich will dieses also einer

kurzen Prüfung unterziehen.

In beiden Fällen hat der Krieg für Preußens Wohlstand die aller­ traurigsten Folgen. —

Die Hoffnung des Wiederaufblühens verschwindet

vorerst und der ausgestreute Saamen wird entweder in seinem Keim er­

stickt , oder dieser wird auf lange Zeit im Wachsthum aufgehalten. In beiden Fällen steht die Existenz auf dem Spiel.

So schrecklich

dieses ist; so kann man es sich doch nicht verhehlen. Wenn gleich die Allianz mit Frankreich dagegen für den ersten Au­

genblick mehr Sicherheit zu gewähren scheint, als die mit Rußland, wenn diese allerdings zum Verderben und zur Vernichtung führen kann, indessen Frankreich siegt; so kann jene dieses Verderben und diese Vernichtung doch

nicht weniger, nur auf andere Weise herbeiführen, da Preußen alsdann in der vollkommensten Abhängigkeit von Napoleon sich befinden würde, des­

sen zum mindesten zweideutige Gesinnungen aus so vielen Thatsachen und jetzt aus seinen Gegenpropositionen erhellen, von dem man der Meinung

seyn kann, daß er keine alte Dymastie auf irgend einer Stufe der Macht stehen lassen werde und von dessen Willkühr es wenigstens ganz abhängen wird, ob er den preußischen Staat bestehen lassen will? —

Schließt sich

Preußen an Rußland an, so trifft dasselbe bei einem entstehenden Kriege

der erste Sturm, gegen den es einen harten und ungleichen Kampf kosten

wird, bis fremde Hülfe erscheint; aber es kann doch mit Zuverlässigkeit auf Bundesgenossen hoffen.

Rußland und England sind ihm gewiß; vielleicht

folgen mehrere nach. Die Lage ist bei weitem nicht so schlimm, als 1806 nach den Schlachten von Jena und Auerstädt. Wahrend des Krieges haben

wir Hülfen an Geld,

Waffen und andern Kriegsbedürfnissen zu erwarten,

der freye Handel wird in den vom Feinde nicht besetzten Provinzen Hülfsquellen öffnen.

Ich will zugeben, daß große Successe schwer zu erringen

seyn werden, aber sind sie darum unmöglich? kann vieles andern.

Ein gut verfolgter Sieg

Napoleon hat mit weit größeren Schwierigkeiten zu

kämpfen als 1806 And 1807.

Fänden diese Successe Statt, so würden

für Preußen sehr wesentliche Vortheile daraus entstehen: die Wiedererlan­

gung der Selbstständigkeit, vielleicht verlorener Provinzen. — Aber selbst im Unglücke ist es noch gar nicht so ausgemacht, daß es seine Existenz ver­ lieren müsse, denn es wird Bundesgenossen haben — die man während des

Krieges von 1806 und 1807 zu erlangen so schändlich versäumte und da­ her mit Rußland ganz allein dastand.

Nicht ein Augenblick darf versäumt

werden, sich der englischen Allianz zu versichern, sobald der Krieg entschie­

den ist.

Gesetzt aber, das Unglück stiege aufs Höchste, so bleibt dem Kö­

nige ein ehrenvolles freyes Privatleben, ohne Sorge für seinen Un­ terhalt und mit Hoffnungen für die Zukunft, die viel Unerwartetes beitra­ gen kann.

Muß ein Theil der königlichen Staaten den Drangsalen des

Krieges preisgegeben werden, welches wohl nicht zu vermeiden seyn wird, so stelle man dagegen,

daß bei einer Allianz mit Frankreich der andere

Theil der Monarchie dieses Schicksal erfahren und aus dem Grunde ruinirt werden würde. Verbündet sich Preußen mit Frankreich, so mag es vorerst mit dessen Armeen sein kleines hülfloses, wahrscheinlich zerstückeltes Corps mit vor­

dringen lassen; die Unterhaltung desselben wird es ganz auf sich nehmen

müssen, aber auch die des ganzen in den preußischen Staaten befindlichen Bundesheeres. seyn.

Die Lasten werden unerschwinglich und äußerst drückend

Man denke nur, was jetzt die Besatzungen in den Oder-Festungen

kosten! Dabei wird es ganz an Hülfsquellen fehlen, die Einnahmen werden stocken,

aller Handel wird erliegen; die Finanzzerrüttung wird allgemein

werden und die Zahlungen unmöglich machen. haben?

Angenommen,

Was wird das für Folgen

der Krieg falle völlig günstig für Napoleon aus 7

und er wolle die Fortdauer, ja die Vergrößerung Preußens, dann wird er uns Provinzen geben, die uns auf ewig compromittiren und der König wird ein elendes, armes Land besitzen, der Alleinherrscher für gut findet,

weit schwacher als das jetzige,

es ihm ganz oder zum Theil abzuneh­

men und einen Andern damit zu begnadigen,

nen. —

bis

oder es sich selbst zuzueig­

Träte aber der Fall ein, der gar nicht unmöglich ist, daß er es

ihm ganz nähme, was würde dann die Existenz unsers geliebten Monar­

chen und seines Hauses seyn?

Man schaue sich um, nach dem König von

Spanien und seiner Familie, nach der Königin von Etrurien. —

Weg

von dem schrecklichen Bilde!

Wollte man dennoch die französische Allianz jetzt vorziehen und mit Rußland abbrechen, so würde man sich der so eben genannten Gefahr am mehrsten aussetzen. Russtscherseits würde man wohl ohne Zweifel die Ver­

handlungen bekannt machen, welche Statt gefunden haben; mittlerweile wird das Bündniß mit Frankreich geschlossen oder nicht. —

In beiden

Fällen würde Napoleon gewiß den Stab über uns brechen und wir wür­

den ohne Hülfe, ohne Rettung verloren seyn. ,

Der Vorschlag: Frankreich die erwähnten Unterhandlungen selbst be­

kannt zu machen und sie mit der Ungewißheit zu entschuldigen, darin man

sich wegen Napoleons Entschließungen befunden habe, ist ganz verwerf­ lich. —

Außerdem, daß dieser Verrath uns in dem gehässigsten Lichte

darstellen würde, hätte er gewiß die Folge, daß das Unglück der Vernich­

tung desto früher über uns losbräche. Eben so wenig kann ich mich dafür erklären: mit keinem von beiden Theilen abzuschließen; das Beispiel des Kurfürsten von Hessen von 1806 liegt vor Augen. Ich mag es überlegen, von welcher Seite ich will:

der Lage darin die Sachen sind,

so finde ich in

keine andern Rathschläge, als

folgende:

1) Sobald als einer möglich mit Rußland ins Geheim abzuschließen.

2) Eben so geheim mit England Unterhandlungen anzuknüpfen,

um

sich Geld, Waffen und Hülfen, auf den Fall des Krieges zu ver­

schaffen. 3) Mit Österreich auf den Grund zu negociren, den der Baron Jacobi gelegt hat. 4) In der Stille alles weiter vorzubereiten, um den Kampf zu bestehen.

5) Unterdessen alles beizutragen, was die Umstande irgend möglich ma­

chen, um den Frieden zu erhalten. 6) Vorerst die Unterhandlungen mit Frankreich fortzusetzen, Bemerkun­ gen über die erhaltenen Gegenpropositionen zu machen und dem Gra­ fen von St. Marfan mitzutheilen, die Bezug auf unsre frühere

Anträge nehmen.

7) Auf die Sicherheit des Königs und seiner Familie Bedacht zu neh­

men, daher Berlin bald zu verlassen, wenigstens,

gend weitere Truppenbewegung vernimmt. bure können täglich

sobald man ir­

Die Berichte des Lefe-

die Gefahr über uns bringen.

Ich beziehe

mich auf die anliegenden Billets des Fürsten Hatzfeld.

Mich

dünkt, es sey weit wichtiger, nach Schlesien zu gehen, als nach

Preußen.

Es ist naher und die Zuflucht dahin sicherer, da nur die

Oder zu passiren ist und die Weichsel die größte Gefahr bringen kann, es deutet weniger auf ein Anschließen an Rußland, zumal da Na­

poleon sich erklärt hat, die Neutralität Schlesiens zugestehen zu wol­ len.

Das Asyl in die österreichischen Staaten unfc der Weg durch

solche, in die russischen und nach Preußen, stehen offen.

Es scheint

mir unbedenklich, daß der König nach Schlesien abreise, wenn der Graf St. Marsan ersucht wird, ihm dahin zu folgen.

Welchen

Ort Seine Majestät zu Ihrem Aufenthalt vorerst wählen wollen und

ob Breslau nicht zu nahe an der polnischen Grenze, zu entfernt von der österreichischen sey? stelle ich anheim.

Vielleicht wäre Glatz der

beste, zumal wenn die Kriegsgefahr sich vergrößerte.

Vielleicht kön­

nen auch zweckmäßige Anstalten getroffen werden, daß der Aufent­

halt in Breslau, der immer am wenigsten auffallen wird, die er­ forderliche Sicherheit darbiete. 8) Die von Seiner Majestät dem König verlangte russische Note be­

hielte man zurück, um auf den Fall Gebrauch davon zu machen, daß

Napoleon unsern früheren Anträgen wider Vermuthen beipflichtete, oder sich ihnen sehr näherte. Dieses sind meine Gedanken, nach meiner besten Einsicht und Über­

zeugung. Bei der hohen Wichtigkeit des Gegenstandes bitte und beschwöre

ich aber wiederholt Se. Majestät, Selbst zu prüfen, zu wählen undHochstihre Entschließungen bestimmt und fest bekannt zu machen und hieneben zu

setzen. —

Nach solchen zu handeln,

wird sodann für mich die heiligste

7 *

100 Pflicht seyn, so lange ich die Möglichkeit vor mir sehe, Seiner Majestät nützlich zu werden, zu welchem Ende keine Aufopferung mir zu groß er­ scheint. Der Rath den ich gebe, beraubt mich höchst wahrscheinlich alles dessen, was ich in der Welt habe, aber das darf keinen Einfluß auf meine Meinung haben. Ich bin reich, so lange das Bewußtsein in meiner Brust ist, daß ich meine Pflicht erfüllte und meinem geliebten König nach allen Kräften Beweise meiner treuen Anhänglichkeit und Dankbarkeit gab. Hardenberg.

21 Der Prinz Regent an den aus Wien nach den jonischen Inseln

und von dort nach Sardinien gegangenen Erzherzog Franz von Österreich-Modena, d. d. Carlton - House am 19. Au­

gust 1811.

Monsieur inoii Cousin. Je m’einpresse d’assurer Votre altesse royale, que j’ai regu avec le plus vif interet la lettre qu’Elle m’a addressee de l’Isle de Malte. Le retour du Comte de Nugent atipres de Votre altesse me donne occasion d’exprimer les sentimens d’estime et de haute consideration, que je ddsire taut voir confirmes par les evenemens qui pourront nous rapproclier par la suite. En accueillant avec la plus grande satisfaction l’amitie, que Votre altesse a voulu me temoigner je la prie d’acc^pter mes felicitations sur son heureuse arrive en Sardaigne, et sur la reception distinguee qu’Elle a eprouvee de la part de cette Cour respectable et interessante. Le Comte de Nugent exprimera plus en detail ce qui a rapp ort taut a la er iso actuclle des affaires, qu’ä ma bonne disposition relativement a la cause commune. Je ne pourrois donner a Votre altesse un gage plus solide de mon amitie, que recommander ce respectable Officier ä Votre confiance, et ä la confirmation de ces sentimens d’estime dont Votre al­ tesse l’a deja dignement lionore. Depuis qu’il est ici, il a merite ma plus haute consideration, et je me persuade que sa conduite da ns la position delicate oü il va se trouver, lui donnera de nouveaux droits autant a la bonne opinion de Votre altesse qu’a la mienne. Recevez, Monsieur mon Cousin , l’assurance de la haute consideralion et l’amitee profonde, avec laquelle je suis de Votre altesse Royale l’afiectionnc Cousin. (signe) Georg P. R.

22 Der Freiherr von Stein über die Vertheidigungs - ZuzugsPflicht der deutschen, namentlich der hannöverschen Lande, 1813.

P. M. Die hannöverschen Lande gehören zwar nach der Convention vom 21. October d. I. nicht zu denjenigen deutschen Territorien, für wel­

che ein oberstes Verwaltungs-Departement angeordnet werden, und von welchen die Ausführung der für die allgemeine deutsche LandesBewaffnung übereingekommenen Maaßregeln kraft der geschlossenen Acces-

sionsverträge als Verbindlichkeit gefordert werden kann.

Was aber

andern deutschen Staaten die Verbindlichkeit der Verträge zur Pflicht macht,

das fordert als freiwilligen Beschluß gleich dringend das Interesse aller Ver­ bündeten, also auch Sr. Großbritannischen Majestät als Churfürsten von Hannover,

an dem gedeihlichen Fortgang, und der Ausführung der deut­

schen Landesbewaffnung, welche nur durch Übereinstimmung der einzelnen deutschen Territorien in den Hauptgrundsatzen erreicht werden kann.

Folgendes sind die allgemeinen Grundsätze, nach welchen bei der Bil­ dung der allgemeinen Landesbewaffnung verfahren wird. 1) Die active Streitmasse wird nach der gedruckten Anlage in der Form

von Freiwilligen, Landwehr und stehenden Truppen zusammenge­ bracht, weil nach allen gemachten Erfahrungen diese Form der Auf­ stellung dem Enthusiasmus des Volks den freiesten Spielraum zu einer

schnellen und vollständigen Entwicklung und Ausrüstung der National­ streitkraft gewährt.

2) Die Corps, in welche nach §. 10 der Anlage die einzelnen deutschen Contingente zusammen stoßen sollen, sind auf 8 bestimmt.

5) Von diesen wird das 2te Corps

a) aus den Hannöverschen,

b) aus den Braunschweigischen Truppen und aus den Kontin­ genten

c) von Oldenburg, d) von Mecklenburg - Schwerin,

e) der Hansestädte formirt.

Die Bestimmung der Contingente für Hannover und Braun­

schweig, so wie die Ernennung des Corps - Commandanten ist Sr. König­ lichen Hoheit dem Prinz Regenten von England überlassen, und scheinen

zwei Procent der Bevölkerung ein passender Maaßstab. 4) Uber die Einrichtung des Landsturms wird ein eigenes Regulativ aus­

gearbeitet, welches mitgetheilt werden wird.

Vorläufig sind folgende

Anordnungen beliebt.

a) Die Leitung der Organisation im Ganzen wird einem obersten

..... Aufseher contrahirt. Diese oberste Behörde macht die all­ gemeine Eintheilung der Haupt-Landsturms-Mzirke, welche die

Haupt- und Unterbezirks-Befehlshaber aus den Eingesornen der deutschen Länder .... und schlägt sie den deutschen Sou-

verains zur Bestätigung vor. b) Bei der speciellen Organisation des Landsturms in jedem deut­ schen Lande concurriren j) die überall bestehenden Landesbehörden,

welche das In­

teresse der Regierung wahrnehmen;

2) eigne unter dem Namen von Schutzdeputationen zu be­ stellende Landsturmsbehörden, zu deren Mitgliedern höchst

zuverlässige und patriotisch gesinnte Männer von dem Volke

gewählt werden.

Diese Schutzdeputationen berathen und

bringen zur Ausführung alles, was zum Gedeihen des

Landsturms in gesetzlicher Ordnung gereichey kann. c) Der Westen von Deutschland, zwischen Rhein, Weser und Elbe,

als das ganze für den Landsturm einzutheilende Land zerfällt: 1) für den Oberrhein, 2)

-

-

Mittelrhein,

3)

-

-

Niederrhein,

in Haupt - Landsturms - Bezirke, welche durch den Lauf der Gebir­

ge, Flüsse und Hauptstraßen abgezwängt werden. bezirke für den Niederrhein sind:

Die Haupt­

a) das Land zwischen der Sieg, dem Rhein, der Rühr, der Die­ mel , Eder und Weser,

b) das Land zwischen der Diemel, der Weser, der Ober-Ems, der Straße von Minden nach Osnabrück und Rheine,

c) zwischen der Lippe, dem Rhein, der Vssel, der Vechte und der

Oberems, d) zwischen der Vechte, der Ems, der Eyder und Nordsee,

e) zwischen der Ems und Weser, südlich bis an die Straße von Minden nach Osnabrück,

f) zwischen der Weser, Leine, Wipper, Unstrut und Werra,

g) der Harz, oder das Land zwischen der Leine, Wipper, Unstrut, Saale und Bode,

li) das Land nördlich vom Harz zwischen der Leine, Weser und Elbe. 5) Damit die Zusammensetzung der einzelnen Contingente in die bestimm­

ten Corps zweckmäßig geschieht, und die letzteren schleunigst activirt

werden, haben die hohen, verbündeten Machte Rußland, Österreich und Preußen den Königlich Preußischen Obrisilieutenant Rühle von Li­

lienstern zum General-Commissair für die deutschen Bewaffnungs­ angelegenheiten unter einer Oberaufsicht ernannt.

Demselben ist auch

die allgemeine Organisation des Landsturms, unter meiner Leitung in allen deutschen Ländern anvertraut werden. Zur Erhaltung von Einheit und Nachdruck ist es nöthig zu bewir­

ken, daß sich die höchste Landesregierung in Hannover durch einen besonders

zu bestellenden Bevollmächtigten sowohl für die hannöverschen als braunschwei­

gischen Lande mit dem genannten ObristlieutenaNt Rühle von Lilien­

stern für die Ausführung jeder Art von Landesbewaffnung nach einem zu­ sammenstimmenden Plane für alle deutschen Lande in nähern Verkehr setze.

Der Obristlieutenant Rühle von Lilienstern, welcher in Frankfurt

sich aufhält, ist bereits von dieser Einleitung unterrichtet. Freiburg, den 25. December 1813.

v. Stein.

23 Erklärung Georgs HL vom 20. April 1806 gegen die Krone Preußen,

über die Besitznahme der hannöverschen Lande,

in Folge des zwischen dem Marschall Duroc und dem

Minister, Grafen Haugwitz nach derAusterlitzerSchlacht in Schönbrunn geschlossenen Traktates.

Declaration. George Trois par la Grace de Dien, Roi du Royaume uni de la Grande Bretagne et d’Irlande, Defenseur de la Foi, Duc de Brunswic et Lunebourg, Arclii - Tresorier et Electeur du St. Empire Romain, etc. etc. La Cour de Prusse vient d’avouer les IntenLions hostiles qu’elle avoit cru caclier par les Protestations les plus amicales. La Note verbale remise le 4 Avril par FEnvoye de Prusse, Ba­ ron de Jacobi Klo es t, au Ministere Britannique, annonce la prise de Possession de l’Electorat d’Hanovre et la Clöture des Ports de la Mer d’Allemagne et de Lübeck au Pavillon Britannique. Cette Declaration donne le Dementi a toutes les Assurances, par lesquelles le Cab in et de Berlin a jusqu’ici voulu deguiser ses Procedes; auxquels il ajoute en cor e la Prelention que Sa Majeste Prussienne s’est acquis par son Systeme politique, des Droits a la Reconnoissance de tous les Etats du Nord. Depossede ainsi de fait de l’ancien Heritage de Ma Familie, et insultc dans Mes Droits de Souvcrain, j’ai fait prendre les Mesures qu’exigoit l’Honneur de Ma Couronne. Mais je me dois encore ä Moi-meme, a l’Europe et ä Mes Sujets, de manifester publiquement Mes Sentiments en Ma Qualite d’Electeur de Brunswic - Lunebourg, sur F Usurpation injuste de Mes Etats en Allemagne.

II ne s’agit pas ici de prouver combien ce fait est contraire au Droit des Gens/ ou aux Loix de l’Einpire Gernianique. Leur Infraction est trop criante pour dernander des Preuves. Ce sont les Principes les plus sacrcs de la bonne Foi, de la Loyaute et ensin de tous les Jiens sur lesquels repose la Surete reciproque des dilTerens Etats entre eux, et de cliaque Societe civile en eile - meine, qui sont foules au pieds ä un Point dont le public auroit Peine ä se convaincre, si on ne inetait sous ses yeux les faits constates dans le Precis dont j’ai ordonnc la Redaction. Les Procedes de la Cour de Berlin a l’Occasion de l’Occupation de l’Electorat par ses Troupes en 1801; sa Conduite peu amicale durant la Negocialion sur les Indemnites, qui suivit la Paix de Luneville; sa Declaration faite lorsque la France alloit envahir l’Elec­ torat, et ensin les CondiLions oncreuses sous lesquelles eile avoit tache d’en obtenir l’Evacuation pour rcmplacer les Troupes Fran^oises par les Siennes, avoient fourni trop d’Experiences au Gou­ vernement d’Hanovre pour qu’il n’eut du lädier d’eviter toute espece d’lntervention de la Part de cette Puissance, meine au Moment qu’elle alloit se brouiller avec la France. Les evenemens qui retarderent PArrivee de l’Expedition concert^e entre la Grande Bretagne, la Russie, et la Suede pour le Pays d’Hanovre, fournirent aux Trou­ pes Prussiennes le moyen de les d’evancer apres que l’Armee Fran^oise eut ete oblige d’abandonner l’Electorat. Cette Demarche fut accompagruSe de Protestations amicales de la Part de la Prusse; eile invita le Ministere Hanoverien de reprendre ses Fonctions en Mon Nom et de rassembler les Debris de l’Armee. Le Pays, de ja si malheureux sentit doublement le Poids des Re­ quisitions nombreuses extorquees pour le Corps Prussien, saus egards ä la Situation ou 1’avoient laisse les Francois. Apres l’fssue malheureuse de la Campagne des Allies dans le Sud de 1’Empire, il falloit s’attendre ä une Attaque dans le Nord. Sa Majeste Imperiale de Russie pour prevenir les Dangers auxquels la Prusse auroit pu etre exposee, ä la Suite de la Convention de Pots­ dam avoit consie ses Troupes sous le Comte de Tolstoy et le Corps du General de Bennigsen aux Ordres de Sa Majeste Prussienne, en lui promettant d’ailleurs tous les Secours dont Elle pourroit avoir

besoin. On ne devoit pas s’atlendre ä voir la Prusse profiter de cel: Avantage, et de celui qui lui donnoit la Promesse des Subsides deniandes ä la Grande Bretagne, pour oblenir de la France des Condi­ tio ns contraires aux Intcrets que ces Ressources etoient destinces a dcfendre. C’est cependant ce qui arriva. Le Traite Secret dont on coinmence a voir les Resultats fut signe par le Comte de Haugwitz et le General Francois Duroc le 15. Dec. 1 805, epoque fixee coinme Terme oü la Prusse auroit du se declarer contre la France, au cas que cette Puissance auroit rejete les Propositions que le Comte de Haugwitz devoit lui faire d’apres la Convention de Potsdam. Sept jours plus tard, le 22 Dec. le Cabinet de Berlin proposa ä PAmbassadeur Britannique les Arrangemens a prendre en comniun avec les Gcneraux Prussiens pour les Positions des Armees Allies en Basse Saxe et expedia en conscquence le Lieutenant Colonel Baron de Krusemark avec une Lettre au Ministere d’Hanovre pour Fengager ä fournir des vivres ä la Garnison Fran^oise de Hameln. 11 falloit se preter a cet Arrangement (qui ne fut cependant que provisoirement termine le 4 Janvier) parce qu’il devoit empecher les Troupes Fran^oises de ne rien entreprendre contre FHanovre pendant la durce de la Ncgociation. La Cour de Berlin ignoroit-elle alors de quelle maniere le Comte Haugwitz avoit termine cetteNcgociation? ne savoit-elle pas, avant la Signature du Traite, la tournure qu’elle alloit prendre? ou bien le Ministre disposait - il ä son gre de la bonne foi de son maitre ? Ce ne fut que le 27 Janvier que le Cabinet de Berlin annon^a au Ministere d’Hanovre, „que d’apres un traite signe et ratifie par les „deux Parties, ines Etats en Allemagne ne seroient plus occupees par „les Troupes Frangoises, qu’ils seroient entierement evacuees par „celles qui s’y trouvoient cncore, et remis, jusqu’a ce que la paix „future entre PAngleterre et la France auroit dccidc de leur sort, ä „la garde de celles de Sa Majestc Prussienne et a Son Admininistra„tion exclusive." Le Ministere Hanovcrien fut requis, mais en vain, d’intimer ä tous les employes de Fetal, de se considerer desormäis comme responsables en dernier ressort ä la Commission Administra­ tive du Roi de Prusse, a PExclusion de tout rapport etranger. La depeche adressee le 25 Janvier au Ministre de Prusse et des-

tinee a justifier cette Mesurc fut signee de la propre maln da Hol de Prusse. Elle finit par ces paroles; „Je crois ne pas avoir besoin „d’observer combien les contrces dont il s’agit devront et re satisfai„tes de ce ch an gern ent de Scene et in es voeux seroient remplis, si „d’apres les vues desiuteressees qui m’animent, FAdministration dont „j’ai du ine cliarger iourne au bien etre du pays et de ses habitans „et par la meine ä la Satisfaclion de Sa Majeste JBritannique > ä „Laquelle je ne demande pas micux que de donner ä cet egard, „coimne ä tout autre toutes les preuves de Consideration, de Defe„rence et d’Arnitib dont les circonstances ine laisseront le maitre." L’experience du passe et un juste presentiinent de l’avenir ne M’avoit pas laisse balancer sur le parti qu’il convenoit de prendre, et Mon Ministern Electoral fut inst mit de ne se preter a aucune Negociation qui pourroit avoir pour objet d’eviter une nouvelle Inva­ sion Fran^oise en admettant une Occupation I^russienne. La Protestation faite dans ce sens par Mon Ministre d’Etat Electoral resta sans eilet. Le Roi de Prusse fit occuper la majeure Partie du pays au Moment que Mes Troupes se rembarquerent et ses Mesures furent executees sans menagement. II n’etoit que trop aise de prevoir que le Comte de Haugwitz trouveroit moyen a Paris de ramener a sa premier teneur 1’Arran­ gement entre la Prusse et la France, annonce ici comme ratifie par les deux parties contra ctantes. C’est ce qui arriva et les Troupes Franyoises prirent Possession d’Anspach, Fun des Objets de Compensation d’apres le Traite du 15 Dec., le meme jour que le Marquis de Luchesini put arriver en courrier a Berlin pour annoncer que la France vouloit FExecution des Articles arretes ä Vienne. La reponse faite par le Cabinet Britannique ä la Communication du 25 Janvier n’arriva ä Berlin qu’apres que le Ministre d’Etat Ba­ ron de Hardenberg eut annonce a FEnvoye Britannique les Mesures hostiles qui m’ont engage ä suspendre mes Relations avec une cour qui a pu s’oublier a un tel Point. La Note Prussienne du 4 Avril n’a pu fournir de bons Argumens pour colorer un procede injustifiable. Elle commence par vanter les Disposition pacifiques de la Prusse.

109 Celte Disposition n’est sincere que lorsqu’elle a pour base des principes d’une juste Neutralite. La Note remise par la Cabinet de Berlin, au Ministre de France le 14 Octobre, au Moment oü la Prusse paroissoit sentir PalFront qu’elle venoit d’essuyer par la Violation du Territoire d’Anspach, avoue que sa marche, suivie jusqu’alors, a etc a Pavantage de la France. Ses Actions portoient bien moins la caradere de Pimpartialite. Apres avoir permis aux Troupes Frangoises qui envahirent PElectorat d’Hanovre le Passage par le Territoire Prussien, eile se declara prete ä s’opposer Pepee ä la main a celui qu’avoit demandö PEmpereur de Bussie pour ses Arm^es. La France forga eile meme le Passage; eile fit semblant de vouJoir exuser cette demarche, mais ce fut d’une inaniere egalement offensante. Elle avoit trop bien prevu oü finiroit le ressentiment de la Prusse, qui en effet paroissoit assoupie lorsque Sa Majestd Imperiale de Bussie se mit en rapport personnel avec le Boi. La Prusse alors demanda des Subsides ä la Grande Bretagne, qui lui furent promis, et eile signa la Convention de Potsdam, dont sans doute eile auroit ete plus disposee ä reinplir les Conditions, si J’avois pu oublier nies devoirs au point de consentir ä la Pro­ position de lui ceder l3 Electorat d3Hanovre en echange de quelque Province Prussienne. La Prusse assure que depuis les evenemens de la guerre eile n’a plus eu le choix des moyens d’assurer la Surete de Sa Monarchie et des Etats du Nord; eile veut faire sentir qu’elle a ete forcee ä s’agrandir et ä devenir 1’Instrument plus que Pobjet de la Vengeance de Mes Ennemis. Ce n’est pas la un aveu qui convienne a une grande puissance ? Tonte PEurope sait, qu’il auroit dependu de la Prusse, avant la bataille d’Austerlitz, de rendre le repos ä PEurope, si eile avoit pris le parti que ses veritables interets et Phonneur outrage de Sa Mo­ narchie lui dictoient. Sa conduite cesse d’etre excusable, apres avoir manque une teile Occasion; et meme depuis Pevenement du 2 Decembre. Ne commandoit - eile pas une Armee de 250 mille hommes qui se souvient encore de ses victoires sous le grand Frederic, qui

ctoit da ns les meilleurs Disposition et soutenue par tonte P Armee Russe, dont deux Corps se trouvoient encore sous les ordres du Roi de Prusse. Elle auroit sans doute couru quelques risques; Mais eile se trouvoit daiis le cas oii il saut s’exposer a tous les Dangers, pour sau vor 1 Honneur de l’Etat. Le Prince qui licsite sur le choix detruit le principe qui sert de base ä une Monarchie mililaire; et la Prusse doit deja comniencer ä sentir leSacrifice de son Independance. La Note du 4 Avril assure „que la France avoit considere „PElectorat comine sa Conquete, que ses Troupes avoient ete sur „le point d’y rentier, pour en disposer definitivement.“ L’Electorat d’Hanovre comine partie integrante de PEmpireGermanique, est etranger ä la Guerre entre la Grande Bretagne et la France, il a ete injustement envahi par cette puissance, qui cependant a souvent indique Pobjet, pour lequel eile seroit disposee ä le rendre. La France fut forcee ensuite d’abandonner le Pays, et quarante mille Hommes de Mes Troupes et de celles de Mes Allies, se trouvoient etablies lorsque le Comte de Haugwitz signa le traite qui dispose de Mes Etats. Il est vrai que le Corps Russe se trouvoit alors ä la Disposition de 8. M. Prussienne; mais son chef, en vrai Homme d’Honneur, n’en ctoit pas moins decide a se battre si les Allies de söii Maitre eussent etc attaques. On ne pariera pas de la garnison Fran^oise restee a Hameln, insuffissante en nombre, depourvue de Moyens de Defence, et prete a etre assiegee lorsque les promesses de la Prusse firent abandonner ce Plan. L’Intention de la France de vouloir disposer definitivement de PElectorat eut ete contraire a ses Assertions tant de fois repetees: eile Peut ete d’avantagc aux Usages de la Guerre, puisqu’on ne dis­ pose pas definitivement, meme d’une Conquete, avant la Paix, surtout au Moment oü on veut montrer des Dispositions Pacisiques. Il n’appartient pas a la Prusse de juger si la Grande Bretagne avoit des moyens de porter Obstacle ä la rentree de Mes Ennemis dans PElectorat. Sa puissance lui fournit des moyens pour conduire la Guerre ä une fin honorable pour les Interets qu’elle defendy mais il est difficile de concevoir en quel $ens la Prusse pretend que

ses mesures eloignent les Troupes elrangerea de FElectorat et assurent le repos du Nord. Ses troupes, apres la Conduite perfide de son Cabinet, resterout tout aussi Etrangeres a FElectorat que les troupes Fran^oises. La Prusse ne devroit pas parier de ses Sacrifices au Moment ou eile ne cherclie qu’ä s’agrandir, ä lnoins qu’elle ne sente celui de son Independance, et combien eile man que ä ses devoirs en abandonnant la plus ancienne Possession de sa Maison et des sujets qui imploroient en vain son secours. D’ailleurs ses Sacrifices sont etrangers a Ma Conduite politique et ne lui donnent aucun Droit pour usurper le Gouvernement de Mes Sujets ALlemands, dont rien n’a jusqu’ici ebranle la Fidelite qu’ils conserveront pour Ma Personne et pour une Familie des Princes qui depuis taut des Siecles n’a voulu que leur bonheur. II est evident que la Conduite presente de la Cour de Berlin n’est pas le resultat libre des voeux de Son Souverain, mais la Suite de l’Influence que Mes Ennemis exercent dans le Cabinet de cePrince. Cependant toutes les Cours et tous les Etats qui sauront juger les Cü'constances et tout ce qu’elles doivent au Systeme suivi par la Cour de Berlin, conviendront que l’acte commis contre un Souverain uni avec Sa Majeste Prussienne par les liens du sang et jusqu’alors par ceux de l’Amitie, compromet bien plus la Surete de FEurope, que tout acte d’Hostilite de la part d’une Puissance avec laquelle on se trouve en guerre ouverte. Persuade de la Justice de Ma Cause, j’en appelle ä toutes les Puissances de FEurope interessees a ne point voir se consolider un Sys­ teme qui, en menagant l’Existence politique d’une Partie integrante de l’Empire d’Allemagne, compromet la Surete de tous. Je reclame plus particulierement FAssistance constitutionnelle qui M’est due comme Electeur, par FEmpire, par Son auguste Chef, et par les Puissances guarantes de sa Constitution, la Bussie et la Suede, qui deja ont manifeste, et montrent encore les Dispositions les plus honorables pour la Conservation de Mes etats. Finalement je proteste, de la maniere la plus solemnelle pour Moi et Mes Heritiers contre tonte atteinte portee a Mes Droits sur FElectorat de Brunswic- Lunebourg et ses Dependances, et je re-

pette en Ma qualite d’Electeür la Declaration faite par le Ministre de Ma Couronne ä la Cour de Berlin; qu’aucun Avantage d’Arrangemens politiques, bien moins encore un offre quelconque d’Indemnite ou d’Equivalent ne M’engageront jamais d’oublier ce que je dois a Ma Dignite, ä FAttachement et ä la Eidelite exemplaire de Mes Sujets Hanoveriens, au point de consentir ä PAlienation de Mon Electorat. Donne au Palais de Windsor ce 20m jour d’Avril 1806, de Mon Regne le 46mc. (L. S.) George R. E. Comte de Munster.

24, Antwort der Krone England auf das nach dem Tilsiter Frieden und den geheimen Verpflichtungen desselben erlassene Ma-

nifest Rußlands,

Declaration. La Declaration falte a Saint Petersbourg parSa Majeste l’Empereur des Toutes les Russies, a excite dans FEsprit de Sa Majeste Britannique les plus vives Sensations d’^tonnement et de Regret. Sa Majeste n’ignoroit pas la Nature des Engagements Secrets imposes ä la Russie dans les Conferences de Tilsit. Mais Sa Majeste a conserve FEsperance qu’une Revue des Transactions de celte mallieureuse Negociation, et un juste Calcul de ses Effets sur la Gloire ainsi que sur les Interets de FEmpire Russe auroit porte Sa Majeste Imperiale a se soustraire aux Embarras de ces nouveaux Conseils et de ces Liaisons qu’Elle avoit a dopt es dans un Moment de Decouragement et d’Alarme; et ä revenir vers unePolitique plus analogue aux Principes dont Elle avoit constamment fait Profession, et plus conforme ä FHonneur de Sa Couronne, et ä la Prosp^rite de Son Empire. Cette Esperance a dicte a Sa Majeste une Retenue et une Mo­ deration extreme dans toutes ses Relations Diplomatiques avec la Cour de Saint Petersbourg depuis la Paix de Tilsit. Sa Majeste ne manquoit ni de Sujet de Soup^on ni de Fonde­ ment ä de justes Plaintes, mais Elle s’est interdit le Langage du Reproche. Sa Majeste s’est crue dans la Necessite de demander une Explication specifique ä Fegard de ces Arrangements avec la France, dont le Caractere et l’Objet lui avoient fait une Impression, que les Reticences dont on usoit a Fegard de Sa Majeste ne pouvoient 8

que fortifier. Sa Majeste cependant a fait adresser la Demande de ceLte Explication non seulement saus ApreLe et saus aucun Indice d’une Disposition lioslile, niais meine avec cette Consideration et ces egards pour les Sentiments et pour la Situation de FEmpereur de Russie qui resultoient du Souvenir de leur ancienne Arnitie, et d’une Confiance interrompue mais non aneantie. La Declaration de FEmpereur de Russie prouve que cette Retenue et cette Moderation de la Part de Sa MajesLe ont manque leur Objet. Elle prouve rnalheureusement que FInfluence d’une Puissance egalement et essentiellement Ennemie tant de la Russie que de la Grande Bretagne, a acquis une Preponderance decidee dans les Conseils du Cabinet de Saint Petersbourg z et a pu exciter a une Inimitie sans Objet deux Nations aiixqu’elles d’anciennes Liaisons et des Interets mutuels prescrivoient PUnion et la Cooperation les plus intimes. Sa Majeste voit avec une profonde Douleur FExtension des Ca­ lami tes de la Gucrre. Mais appelee a se defendre contre un Acte d’Hostilite nullement provoque de Sa Part, Elle sent vivement le Desir de refuter, devant FUnivers, les Pretextes dans lesquels cet Acte doit trouver Sa Justification. La Declaration affirme que Sä Majeste FEmpereur de Russie a deux fois pris les Armes pour une Cause qui interessoit plus directement la Grande Bretagne que Son propre Empire, et sur cette Affirmation se fünde la Charge alleguee contre la Grande Bretagne d’avoir neglige de seconder et de soutenir les Operations militaires de la Russie. Sa Majeste rend volontiers Justice aux Motifs qui dans l’origine out engage la Russie dans la grande Lutte contre la France. Sa Majeste avoue Egalement l’Interet qu’a toujours pris la Grande Bre­ tagne aux Destins et auxFortunes des Puissances du Continent. Mais il seroit assurement tres difficile de prouver que la Grande Bre­ tagne, qui se trouvoit Elle-meme en ^tat d’Hostilite contre laPrusse, au Moment oü la Guerre s’est allumee entre la Prusse et la France, avoit un Interet et un Devoir plus direct ä epouser la Querelle de la Prusse que FEmpereur de Russie, »Allie de Sa Majeste Prussienne, Protecteur du Nord de l’Europe, et Garant de la Constitution Germanique.

Ce n’est pas Jans une Declaration publique que Sa Majeste peut discuter la Politique d’avoir, ä une Periode marquee de la Guerre, effectue, ou omis d’effectuer, des Debarquemens de Troupes sur les Cotes de Naples. Mais il est bien singulier q’on ait choisi, pour demontrer la coupable indisserence de la Grande Bretagne aux Interets de Son Allie, PExemple de Sa Guerre contre la Porte Otto­ mane; Guerre entreprise par la Grande Bretagne ä lTnstigation de la Bussie et dans la seule vue de soutenir les Interets de cet Empire contre l’Influence de la France. Si, cependant, la Paix de Tilsit doit etre envisagee, en Effet, comme la Consequerlce et la Punition de la pretgndue Inactivite dc la Grande Bretagne, Sa Majeste ne sgauroit cacher Son Regret que l’Einpereur de Bussie ait eu recours ä une Mesure aussi precipitee et aussi fatale, dans le Moment meine ou il recevoit l’Assurance posi­ tive que Sa Majeste faisoit les Efforts les plus vigoureux pour remplir les Desirs et FAttente de Son Allie (Assurance que Sa Majeste Imperiale a paru recevoix et reconhoitre avec Confiance et Satisfaction); et ou Sa Majeste dans le fait Se preparoit a employer pour FAvancement des Objets communs de la Guerre, ces Forces dont, apres la Paix de Tilsit, Elle s’est trouvee dans la necessite de Se servir pour deconcerter une Combinaison dirigee contre Ses propres Interets et Sa Surete immcdiate. La Vexation du Commerce Busse, de la Part de la Grande Bre­ tagne, n’est dans la verite qu’un Gries imaginaire. D’apres 1'Exa­ men le plus attentif des Archives de la Cour d’Amiraute Britannique, fait par Ordre de Sa Majeste, on n’a trouve pendant tout le Cours de la Guerre actuelle, qu’un seul Exernple de la Condamnation d’un Vaisseau veritablement Russe; Vaisseau qui avoit porte des Munitions Navales ä un Port de l’Ennemi commun. On trouve peu d’Exemples de Vaisseaux Busses detenus, et aucun d’un deni de Justice ä une Partie portant Plainte de teile Detention. Ce ne peut donc que fournir a Sa Majeste un Sujet d’etonnement et de Chagrin que Sa Majeste l’Empereur de Bussie ait daigne mettre en avant une Reclamation, qui ne pouvant etre serieusement avouee par ceux, dont on suppose les Interets blesses, a Fair de vouloir appuyer ces D^clamations exaggerees par lesquelles la France s’ef8 *

force sans cesse d’enflamrncr la Jalousie des Nations, et de justifier Sa haine inveterce contre la Grande Bretagne. La Paix de Tilsit fut suivie par une OfFre de Mediation de la Part de PEnipereur de Rus sie pour la Conclusion d’une Paix entre la Grande Bretagne et la France; Oifre qu’on affirme avoir ete rejetee par Sa Majeste. Sa Majeste n’a aucunement rejete la Mediation de l’Empereur de Russie; malgre les Circonslances mysterieuscs qui accompagnoient cette Offre, et qui en auroient pleinement justifie le Refus. Les Articles du Traite de Tilsit ne furent point communiques ä Sa Majeste; et specialjement cet Article du Traite en vertu duquel on ]5roposa la Mediation; et qui prescrivit un teins limite pour leRetoür de la Reponse de Sa Majeste ä cette Proposition. C’est ainsi que Sa Majeste a eu FAir de se preter ä une Limitation tellement olfensive ä la Dignitc d’un Souverain independant. Mais la Re­ ponse rendue par Sa Majeste ne fut point un Refus. Elle fut me­ ine une Acceptation conditionnelle. Les Condilions que demanda Sa Majeste, furent un Expose de la Base sur laquelle FEnuemi se disposoit ä traiter, et une Communication des Articles de la Paix de Tilsit. La premiere de ces Conditio ns fut precisement celle que l’Ernpereur de Russie, quatre Mois auparavant, avoit lui - meine ahnexee ä sa propre Acceptation de la Mediation de l’Empereur d’An­ triebe. La Seconde en etoit une que Sa Majeste auroit eu le droit d’exiger rneme en Qualite d>Allie de Sa Majeste Imperiale, mais qu’elle ne pouvoit omettre, sans un Exces d’imprevoyance, lorsqu’elle etoit invitee ä confier a Sa Majeste Imperiale le soin de son Honneur et de ses Interets. Mais quand meme ces Conditions (dont ni l’une ni 1’aUtre n’a ete remplie, malgre les Instances reiterees de 1’Ambassadeur de Sa Majeste a Saint Petersbourg) n’eussent pas ete en elles-memes parfaitement naturelles et necessaires; il ne manquoit pas des Considerations qui auroient justifie, de la Part de Sa Majeste, une Sollicitude plus qu’ordinaire de s’assurer des Vues et des Intentions de l’Empereur de Russie, ainsi que de la Nature precise et de FEffet des nouvelles Relations que Sa Majeste Imperiale avoient contractees. L’Abandon complet des Interets du Roi de Prusse, (qui avoit

deux fois rejete des Propositions de Paix separec, afin de remplir avec Fidelite ses Engagements envers son Allie Imperial,) et le Caractere de ces Provisions que FEmpereur de Russie s’est contente de faire en Faveur de ses propres Interets dans les Negociations de Til­ sit, ne presentoient point une perspective tres encourageante du resultat des Eflbrts que Sa Majeste Imperiale seroit disposee ä faire en Faveur de la Grande Bretagne. Ce n’est pas dans un Moment oü une Armee Frangoise occupe et consume les restes des Etats du Roi de Prusse, malgre les Stipulations du Traite Prussien de Tilsit; oü la France arrache ä ces res­ tes de la Monarchie Prussienne des Contributions arbitraires, et telles que cette Monarchie dans son etat le plus entier et le plus llorissant n’auroit gueres pu fournir; oü Fon demande en tems de Paix la reddition des Fort er ess es Prussiennes, dont on n’a pas pu s’emparer pendant la Guerre; et oü la France exerce sur la Prusse une Tyrannie tellement sans pudeur qu’elle reclame et devoue ä FEchafaud des Particuliers, Sujets de Sa Majeste Prussienne et 8abitants de ses ^tats, sous le Pretexte d’avoir manque de Respect en­ vers le Gouvernement Frangois; — ce n’est pas pendant que toutes ces choses se fönt et se soulfrent sous les Yeux de FEmpereur de Russie, et sans Intervention de sa Part en faveur de son Allie, que Sa Majeste peut se sentir responsable devant FEuropd, de ce qu’elle a hesite de se reposer avec une Confiance aveugle sur la Mediation efilcace de Sa Majeste Imperiale. Et quand meine cette Mediation eut eu son plein Effet, qu’une Paix en eut ete la Suite, et que cette Paix eut ete garäntie par FEm­ pereur de Russie, Sa Majeste ne pouvoit gueres compter avec en­ tiere Confiance sur la Stabil!te d’un pareil Arrangement, lorsqu’elle a vu Sa Majeste Imperiale ouvertement transferer a la France, la Souverainete de la Republique Ionienne, apres en avoir garanti l’Independance par un Acte recent et solennel. Mais pendant qu’on etablit, comme fondement valable du Res­ sentiment de Sa Majeste Imperiale, le pretendu refus de sa Media­ tion , la demande de cette Mediation qu’invoquoit Sa Majeste a fin de retablir la Paix entre la Grande Bretagne et le Dannemarc, est representee comme une Insulte que Sa Majeste Imperiale ne pouvoit endurer sans depasser les bornes qu’elle avoit mises ä sa Moderation.

Sa Majeste ne se sent nuUement oblige d’offrir a PEmpereur de Russie une Justisication, ou meme des Excuses, sur 1’Expedition contre Copenhague. II n’appartient pas aux Parties Contractantes dans les Arrangeinens secrets de Tilsit, de deiuander raison d’une Mesure a laquelle ces Arrangeinens ont donne lieu, et par laquelle un de.leurs Objels a ete heureusement dejoue. L’Expose des Motifs de Sa Majeste relativement ä PExpedition sur Copenhague est-dejä devant PUnivers. La Declaration de PEm­ pereur de Russie pourroit supplcer a ce qui y manque; s’il pouvoit y manquer quelque cliose pour convaincre les plus increduleß de Purgence de cette A'ecessite qui y porta Sa Majeste. Mais jusqu’a ce que la Declaration de la Cour de Russie fut rendue publique, Sa Majeste n’a eu nulle raison de soup^onner que le Jugement que porteroit PEmpereur sur P Affaire de Copenhague put etre tel qu'il lui defendit d’entreprendre, a la Requete de la Grande Bretagne, ce mcme Office de Mediateur qu’il avoit accepte avec tant d’Empressement en faveur de la France. Et Sa Majeste ne s^auroit oublier que les premiers Indices d’une Constance renaissante, depuis la Paix de Tilsit, Punique Perspective de Succes qui encouragea PAmbassadeur de Sa Majeste ä esperer le Retablissement de Pancienne Intelligence entre la Grande Bretagne et la Russie, ont paru a Saint Petersbourg apres la Nouvelle qui annon^oit le Siege de Copenhague. L’Inviolabilite de la Mer ßaltique, et les Garanties reciproques des Puissances qui Pavoisinent, Garanties que Pon pretend avoir etc contractees de l’aveu Gouvernement Britannique, sont citees dans la vue d’aggraver la Conduite de Sa Majeste ä l’egard de la Mer Baltique. On n’a gueres pu avoir Plntention de representer Sa Ma­ jeste comme ayant en aucun teins acquiesce aux Principes sur lesquels on fonde PInviolabilite de la Mer Baltique: ä quelque point que Sa Majeste, dans de certains Teins, ou par des Raisons speciel­ les qui influen^oient sa conduite dans ces Occasions, se soit abstenu de s’y opposer. (Jne teile retenue n’a pu jarnais se rapporter qu’a un etat de Paix, et de Neutralste reelle dans le Nord; et ässurement Pon ne peut s’attendre que Sa Majeste revienne ä une teile retenue, apres qu’on a pennis a la France de s’etablir en Souveraine sur toute laCöte de la Mer Baltique depuis Dantzig jusqu’a Lubec.

Mais plus PEmpereur de Russie atlache d’Impor Lance aux En­ gagements relatifs a la Tranquillite de la Mer Ballique, Engagements qu’il assure avoir herile de l’Imperatrice Catherine et de PEmpereur Paul, ses Predecesseurs imincdiats, moins peut il s’offenser de Pap­ pel que Sa Majeste lui a fait comine garant de la Paix ä conclure entre la Grande Bretagne et le Dannemarc. En faisant cet Appel, en toute Confiance et Sincerile, Sa Majeste ne s’est nullement propose d’offrir, ni ne croit avoir ollert une Insulte a PEmpereur de Russie, et Sa Majeste ne congoit pas, qu’en proposant au Prince Royal des Termes de Paix, tels que le Dannemarc ne pouvoit gueres espcrer d’arracher a la .Grande Bretagne- par la Guerre le plus lieureuse, eile ait merite le Reproche, soit d’avoir aigri le Ressenti­ ment, soit d’avoir outrage la Dignite du Dannemarc. Sa Majeste a repondu dans cet Expose a toutes les differentes Accusations par lesquelles le Gouvernement Russe s’efforce de justifier la Rupture d’une Liaison qui subsiste depuis des Siecles, ä PAvantage reciproque de la Grande Bretagne et de la Russie; et cherche a deguiser POperation de cette Influence exterieure, par laquelle la Russie est forcee ä des Actes d’Hostilite injustes pour des Interets qui lui sont etrangers. La Suite de la Declaration Russe annonce les Conditions qui doivent seules faire .cesser ces Hostilites, et retablir les Liaisons entre les deux Pays. Sa Majeste a deja eu lieu d’afßrmer qu’il ne s’est fait en aucun Cas un deni de Justice aux Reclamations des Sujets de Sa Majeste Imperiale. * La Terminaison de la Guerre contre le Dannemarc a ete si vivement recherchee par Sa Majeste, qu’il lui est inutile de renouveler Ses Prufessions ä ce Sujet. Mais Sa Majeste s’efforce en vain de concitier la Sollicitude pour la Reussite d’un tel Arrangement, que marque actuellement PEmpereur de Russie, avec Son Refus tres recent d'y contribuer par Ses bons Oflices. La Requisition par laquelle PEmpereur de Russie a soimne Sa Majeste de conclure sans delai une Paix avec la France, est non moins extraordinaire par le Fond qu’ellc est offensive par les Formes. Sa Majeste ne s’est jamais refusee ä traiter avec la France,

lorsque la France a fait Profession de vouloir traiter sur une Base admissible. Et PEmpereur de Bussie ne s^auroit manquer de se Sou­ venir , que la derniere Negotiation entre la Grande Bretagne et la France a ete rornpue par une Discussion qui regardoit immediatement, non les Interets de Sa Majeste, mais ceux de Son Allie Im­ perial. Mais Sa Majeste n’entend ni n’admettra jamais la Pretension de PEmpereur de Bussie de dicter soit le Tems, soit les Formes, de ses Negociations paciliques avec d’autres Puissances. Jamäis Sa Majeste ne permetlra ä aucun Gouvernement de se dedommager de l’Humiliation de Sa soumission ä la France, par l’adoption d’un Ton insultant et perempLoire vers la Grande Bretagne. Sa Majeste proclame de nouveau ces Principes de Droit Maritime contre lesquels la Neutralit6 Armee, sous les Auspices de l’Imperatrice Catherine, fut originairement dirigee; et contre lesqtiels la Büssie denonce les Hostilitcs actuelles. Ces Principes ont ete reconnus et suivis dans les meilleures Periodes de PHistoire de PEurope: et aucune Puissance ne les a suivis avec plus de Bigueur et de Säverite que la Bussie meine sous le Begne de l’Imperatrice Catherine. II est du Droit et du Devoir de Sa Majeste de maintenir ces Principes: Et en dcpit de tonte Confederation, Sa Majeste, ä l’Aide de la Providence Divine, est resolue de les maintenir. Ils ont en tont Tems contribue essentiellement au Soutien de la Puissance Ma­ ritime de la Grande Bretagne; mais leur Valeur et leur Importance sont devenues presqu’ inappreciables dans ce Moment, ou la Puis­ sance Maritime de la Grande Bretagne forme le seul Bempart qui s’oppose encore aux Usurpations devastatrices de la France; l’unique Asyle, ou, dans des Tems plus heureux, les autres Nations pourront encore se refugier et reclamer Assistance et Protection. Aussitöt que POccasion se presentera de retablir la Paix entre la Grande Bretagne et la Bussie; Sa Majeste la saisira avec Empressement. Les Arrangements d’une pareille Negotiation ne seront ni difficiles ni compliques. Sa Majeste n’a aucune Cession a faire, au­ cune Demande ä proferer: il lui suffira que la Bussie manifeste une Disposition ä reprendre Son ancienne Amitie pour la Grande Bre­ tagne, une juste Estimation de ses propres Interets; et un Senti­ ment de Sa Dignite comme Nation independante.

25. Georgs,

Prinz Regenten von England Bewaffnungsaufruf

an die deutschen Lande, d. d. 5. Octbr. 1813.

Georg,

Prinz Regent, im Namen und von wegen Meines Herrn

Vaters Majestät Georg des Dritten, von Gottes Gnaden Königs des

vereinigten Reichs Großbritannnien und Irland, Beschützers des Glaubens,

Herzogs zu Braunschweig und Lüneburg, des heil. Römischen Reichs Erz-Schatzmeisters und Churfürsten rc. rc. Mit Sehnsucht habe Ich den Augenblick erwartet, da Ich Euch zum

heiligen Kampfe für Freiheit und Vaterland und zur Wiedervereinigung unter Eurem rechtmäßigen Herrn, dem Eure Herzen unter den härtesten

Prüfungen treu geblieben sind, würde aufrufen können.

Vom Tage, an dem der unerforschliche Rathschluß der göttlichen Vor­ sehung Unsern hochgeehrten König, Meines Herrn Vaters Majestät, durch eine schwere Krankheit von den Regierungs-Geschäften entfernte, und

Mir die Regentschaft anheim siel, ist Mein Bestreben dahin gegangen,

Seinem unerschütterlichen Entschluß zu Folge, alle Kräfte aufzubieten, um dem Raub-System ein Ende zu machen, welches seit so vielen Jah­ ren das Glück Europas gestört und für immer zu stürzen gedrohet hat. Während Großbritanniens Kriegsheere diesen großen Zweck in Spa­

nien erstreiten, und Meine teutschen Truppen in diesem ehrenvollen Kampf

den alten Kriegsruhm der Hannoveraner durch Heldenthaten aufs löblichste aufrecht erhalten haben, bin Ich bemüht gewesen, durch Hülfe Meiner großen Alliirten, Rußland, Schweden und Preussen, für die Befreiung

Teutschlands, und besonders der Erb-Staaten Meines Hauses, zu sorgen.

Rußlands erhabener Kaiser und seine siegreichen Armeen haben des Feindes Uebermuth auf eine beispiellose Art gestraft.

Die vom Kaiserlich-

Österreichischen Hofe angewandten Bemühungen, der Welt den lange ge­ wünschten Frieden zu verschaffen, sind durch Bonaparte's unbiegsamen

Ehrgeiz vereitelt worden.

Die glorreichen Siege der Russen, Preussen und Schweden und der für Europa's Wohl und Freiheit nunmehr mit fechtenden Österreichischen

Heere bahnen den Weg zu Teutschlands Freiheit.

Von den unterdrückten

Völkern hängt es jetzt ab, unter diesem mächtigen Schutz ihre Unabhän­

gigkeit zu erkämpfen. Von Eurer Treue und von Eurem Eifer überzeugt, habe Ich bis

jetzt den Wunsch Meines Herzens unterdrückt, zu Euch zu reden.

Ich

besorgte mit Recht, daß Euer gerechter Eifer Euch zu früh der Rache eines Feindes aussetzen würde, der in dem Bewußtseyn, daß er nur Haß und Verachtung verdiene, durch Grausamkeit und Mord die Länder unter sein

Joch zu erhalten suchen würde, die er durch nichtige Erklärungen und wi­

der alles Völker-Recht verfügte Inkorporationen zu seinem Eigenthum zu machen geglaubt hat.

Hierin liegt der Grund, warum Ihr bisher nur

die Stimme Meiner Alliirten gehört habt. einstimmung mit Mir geleitet worden.

Rufe zuvorgekommen.

Ihre Schritte sind in Ueber­ Ihr seyd rühmlichst Meinem

Eurem Beispiele sollen die noch nicht befreieten

Provinzen folgen, sobald die Hoffnung des Gelingens Ihrer Anstrengung durch das Erscheinen der alliirten Truppen sich eröffnen wird.

Jetzt ist

es für alle, die nicht Alters-Schwäche lähmt, Pflicht, zu den Waffen zu greifen.

Euer Glück und das künftiger Generationen, hängt von Eu­

rem kräftigen Willen ab.

Statt duldender Festigkeit im Unglück zeiget

jetzt die thätige Kraft, die Entehrende Fesseln bricht.

Meines Beistandes

seyd hiebey gewiß, denn Euch sind Meine früheren Versprechungen, Euch

niemals zu verlassen, bekannt.

Der Theil Eurer Landsleute, die zuerst

zu den Waffen griffen, vereinigt mit andern Teutschen, die Ich zu Eu­

rem Beistände versammelt habe, ist von Mir im gerechten Vertrauen auf

den Kronprinzen von Schweden, den Befehlen dieses erfahrnen Heerfüh­ rers anvertrauet worden.

Schließt Euch Euren Landsleuten an, um

schnell Theil an dem Ruhm zu nehmen, Euer Vaterland errettet zu haben. Der Feind ist gedemüthigt, aber im Kampfe der Verzweifelung kann er sich wieder aufrichten.

Dies zu verhindern, erfordert für eine Zeit

große Anstrengungen und schwere Opfer.

Ihr werdet sie, mit Mir ver­

eint, willig tragen, dann habt Ihr durch Eure Treue den schönsten Be-

weis gegeben, daß Ihr den Werth einer vormaligen väterlichen Regierung

fühlt.

Bedenkt, daß jetzt zwischen dieser und Frankreichs Sclaven-Kette,

daß zwischen Ehre und Schmach gewählt werden muß. Gegeben zu London, den 5ten October 1815, im 55,1;n Regierungs­

Jahre Seiner Majestät des Königs.

George

PR.

Ernst Graf von Münster.

An die Ehur - Braunschweig - Lüneburgischen

Unterthanen Seiner Großbritan­

nischen Majestät.

26 Aufruf des k. Großbritannisch-Hannöverschen Staats- und Cabinets - Ministeriums, d. d. 4. Novbr. 1813.

Die siegreichen Waffen der gegen Frankreich verbündeten Machte ha­

ben, unter dem unverkennbaren Schuhe der göttlichen Vorsehung, die Befreyung des Vaterlandes von mehr als zehnjährigen Leiden so gut als vollendet.

Schon nähert sich

die tapfere Armee von Norddeutschland,

angeführt von Sr. Königlichen Hoheit dem ruhmwürdigen Kronprinzen von Schweden, dessen Gerechtigkeitsliebe und Heldenmuth ihn geneigt und

fähig gemacht haben, der Befreyer der Deutschen zu werden.

Unsers Kö­

nigs, zu dieser Armee gehörige Truppen, haben die Hauptstadt und einen

großen Theil des Landes bereits besetzt.

Alle getreuen Hannoveraner werden in dieser trostvollen Wendung

der Dinge dankbar den Erfolg der weisen Maßregeln verehren, welche Se. Majestät, unser über alles geliebter König, unter den noch so widrig schei­ nenden Umständen, immer standhaft beobachtet, und Se. Königl. Hoheit der Prinz Regent, Höchstwelchem das Wohl der Deutschen Staaten Sei­

nes Hauses nicht minder warm am Herzen liegt, mit gleicher Unerschüt­

terlichkeit fortgesetzt und zum Ziele geführt hat.

Statt unter dem Joche

fremder Gewalthaber zu seufzen, denen das Vertilgen unserer Verfassung

und Sprache, das Vergeuden unserer Habe, ja des Blutes unserer Kin­ der, nur Spiel zur Befriedigung zwecklosen Ehrgeitzes war, erfreuen wir

uns wieder des väterlichen Scepters angestammter Fürsten, welche nur in

unserm Glücke ihr Glück und ihren Ruhm zu suchen gewohnt sind.

Ein

Sohn unsers hochverehrten Monarchen, Se. Königliche Hoheit der Her­ zog von Cumberland, Höchstwelcher, seit Seinem früheren Aufenthalte

unter den Hannoveranern, stets noch die lebhafteste Anhänglichkeit für sie

hegt, befindet Sich selbst schon in ihrer Mitte, und ist edelmüthigst ent­ schlossen, für das Wohl des uralten Erbes Seiner glorreichen Vorfahren

thätig zu wirken. Bey diesem frohen Wechsel der Verhältnisse haben Wir keinen An­ stand finden können, die Regierung der Ehurfürstlichen Staaten, Nahmens

der rechtmäßigen Landesherrschaft, wieder zu übernehmen.

Wir hatten

Uns die Freude versprochen, den getreuen Deutschen Unterthanen Seiner Majestät, sogleich bey dieser Bekanntmachung, die ersten Worte mitzutheilen, welche Se. Königliche Hoheit der Prinz, unser gegenwärtiger Re­ gent, schon unter dem 5. October d. I. an sie zu richten geruhet hat, um

sie Seiner gnädigen Gesinnungen und Seines rastlosen Strebens für ihr Glück zu vergewissern.

Zufällige Umstände haben diese huldreiche Procla-

mation Sr. Königlichen Hoheit bisher zurückgehalten.

Wir müssen Uns

also für jetzt auf die Versicherung beschränken, daß die Hauptabsicht Sr. Königlichen Hoheit dahin geht, die Unterthanen in den Genuß ihrer ehe­

maligen glücklichen Verfassung möglichst bald zurückführen.

Dieser höchsten Willensmeinung zu genügen, wird die süßeste Pflicht für Uns seyn.

Aber-alles ist zu sehr umgekehrt, als daß der gedachte

Zweck sofort mit einem Mahl erreichbar wäre.

Daher bestätigen Wir

vorläufig die von der Militärbehörde eingesetzten provisorischen Regierungs-

Eommissionen, welche nunmehr, unter Unserer Aufsicht, für die einzel­ nen Provinzen alles das besorgen werden, was für eine jede erstes und

dringendstes Bedürfniß ist; und Wir zweifeln nicht, daß Wir, von dem so lange erprobten Geiste der Treue und Anhänglichkeit der Hannoveraner unterstützt, das sonstige Glück und den früheren Wohlstand binnen Kur­

zem wieder bey Uns werden aufblühen sehen, wenn ein dauernder Friede das bis jetzt Errungene sichert.

Aber, um diesen zu erwerben, ist es noch

nicht Zeit, die Waffen aus der Hand zu legen.

Der Feind ist geschlagen,

ist tief gedemüthigt, wie nie zuvor; aber er kann, er wird sich von Neuem erheben, wenn die Deutschen voreilig ruhen zu dürfen wähnen.

Maninuß

sich nicht verhehlen, daß noch eine Zeit lang große Opfer, so wie fernere Anstrengungen der so oft bewährten Tapferkeit, unentbehrlich sind.

Der

Gemeingeist und der alte Kriegsruhm der Hannoveraner bürgen Uns da­ für, daß sie dazu gern bereit seyn, und, wo schon so Vieles gelungen ist,

auch jetzt nichts scheuen werden, was erfordert wird, um den letzten Kampf

126 glücklich zu bestehen. Eintracht, Muth, Vertrauen und Vaterlandsliebe, machen den Erfolg vollkommen gewiß.

Hannover, den 4. November 1813. Königl. Großbritannische, zum Ehurfürstl. Braunschweig - Lüneburgischen Staats- und Eabinets-Ministerio verordnete Geheime Rathe. Decken. Bremer.

27. Des Ritters von der traurigen Gestalt thränenvoller Abschied

aus Cassel.

Musiqnc lirce du depart de St. Malo. — Air: bon voyage Mr. Dumolc. Le depart de Cassel. Vaudeville. Le Roi en Adressant a la Cour assemblee

Adieu nies daines, adieu messieurs, D’un Roi qui pari en diligence Recevez les tristes adieux. Le moment devient dangereux, Mais tenez bonne Contenance! Les souverains de ina naissahce l)e leur antique rcsidence Ne quittent jamais leurs sujels, Que pour voler a leur dcfense *).

Seid, Je reprends inoii premier nieder, Pourquoi nie niit-il sur le trone Le frere terrible et guerriei ? J’etois plus juste quand a Faune Je mesurois le drap Louvrier, J’etois plus grand lorsqu’a la foire *) Voyez les discours du loi en 1809 lors de Finsurrection en Hesse (Moni­ teur du mois d’avril 1809).

De Baltimore dans mon jeune age De ma maison je lis la gloire, J’etois plus Jin, j’etois plus sage Et plus vaillant dans les combats; Pourquoi nie mit-on sur le träne? Quittons le sceptre, prenons Faune, Laissons le trbne ä qui voudra!

Les dames du palais. Partons, partons en diligence, Sauvons nos sliwals, nos diamants ! Jerome se retire en France. Sauvons le res de, 11 en est temps, Le voila bien dans la unsere Le pauvre Sire! il y a long-temps Qu’il ne peut plus nous satisfaire. Die deutschen Palast-Damen.

Ach was sollen wir beginnen?

Allem, was ein König will Halten wir so gerne still; Doch hier ist nichts zu gewinnen, Denn Jerome hört auf zu zahlen

Und das Königreich Westfalen Holt der Teufel ganz und gar, Jeder wird, was er einst war.

Mögen uns're Manner brummen Wir verdienten große Summen.

Uns're Männer sind nicht dumm,

Geld bringt alle doch herum. Die Oberhofmeisterin Frau v. Bechholz. Überall giebts Grenadiere,

Diese trösten mich allein;

Der Tunguse, der Baschkire, Alles hat doch Fleisch und Bein.

Le Minist re de la jnslice. Dois-je rester ou fair? ma foi J’ai tenu bonne contcnance, Le Francois fit ici la loi*), Au meins il la fera en France; Mais tont change, et c’est ma foi Du sort un singulier caprice; — Si nous ne nous depechons pas, Le Cosaque nous fait la loi Et le Kantschu nous rend justipe!

Le Ministre des aHaires etrangeres. Ne pour la mediocrite J’ai travaille pour ma famille; Je vais en France avec gatte Et a Paris je cours les filles. Gaimenf je quitte le ministere Dont les fonctions et les aflaires Me furent toujours e Iranger es.

Le Ministre de la guerre. Ah! j’ai forme tant de conscrits; Helas! pour qui? pour l’armee Russe! J’ai sue et de mes ennemis Qui s’en rejouit? le Roi de Prusse, Car ce funeste contre - temps Detruit ma belle mecanique **). O mes amis! foutons le champ, Suivons le Roi dans sa Boutique! ♦) Voyez la de'cision du ministre de la justice sur la question: Si c’est le texte Francois ou le texte Allemand qui fait la loi (Moniteur du mois de mai 1813). **) Mot favorit, dont se servoit le ministre pour exprimer la marclie de son ministere.

Le Dirccteur general des post es.

Que de ballots! que de paquets! Voilä l’epoque de ma gloire Et le Moment de ma grandeur, Voilä ma belle diligence, Qui inalgre nies plus beaux decrets Long-temps de Cassel ä Mayence Ne portoit que le conducteur, Qui seul y faisoit residente. Lä voilä chargee pour la France, Chargee pour la premiere fois. Si on chassoit souvent le Roi, Quel gros profit pour ma finance. Der Ordens-Kanzler. Juden schlug ich einst zu Rittern, Wunder that das blaue Band,

Doch in solchen Ungewittern Halt da wohl der Manschet Stand? Ritter Zadig, Ritter Meyer,

Heldenkühner Jacobson,

Zittert nicht so ungeheuer, Laust doch nicht zu Fuß davon.

Auf! ihr sollt zu Rosse sitzen Und mit eurem Ritterschwert Euren bangen König schützen,

Der so hoch die Juden ehrt. Die drei Ritter.

Mai! es sprach: Du sollst nicht todten,

Einst der Herr von Horeb schon; Weih uns, weih; in solchen Nöthen

Lauft wohl selbst der Christ davon. (Die drei Ritter laufen davon.)

Chor der Bürger von Cassel. An den Galgen! an den Galgen!

Mit dem Malchus, mit dem Schuft! Mit dem Wolfradt, die Canaillen

Hängt sie auf in freier Luft (bis).

Der Finanz-Minister mit sichtbarer Angst. Melodie: Ich bin der Schneider rc.

Vox populi, vox dei. ,Wehe, Jetzt muß ich beichten, Ich gestehe Es grad heraus, ich bin ein Schuft. Die Bürger hab' ich catastriret, Euch Alle hab' ich ruiniret,

Die Bauern hab' ich exequiret,

Die Zinsen hab' ich reduciret,

Selbst falsch Papier hab' ich creiret; Mit Bons und Obligationen Hab' ich seit Jahren agiotiret.

O, wie viel sind es Millionen, Die Ihr allein durch mich verlieret! Jetzt bin ich reich, ich war ein Pracher,

Dies alles hab' ich durch den Schacher,

Den ich mit den Domainen trieb, Wovon nicht Eine übrig blieb. Was ich nicht nahm, das nahm mein Schwager,

Jüngst wie ein Haring noch so hager,

Der ohne mich ein Lump nur blieb, Dem ich die Zehnten zugewendet;

Ja selbst den Harz hab' ich verpfändet Und alles meinem Geld zu Lieb.

Man hing schon manchen großen Dieb; Doch ich bekenn' es unverholen, Wie ich hat keiner noch gestohlen!

Ich war des Juden Secretair, Doch konnt ich's bester, als mein Herr.

9*

Mein Vater war ein armer Schneider

Und ich sein ungeratener Sohn; Gar vielen Herren dient' ich schon,

Verließ sie, wechselte die Kleider Wie Glauben und Religion.

Zweimal verrieth ich schon den Staat

Und ward belohnt für den Verrath; Laßt ihr mich leben, ihr Soldaten,

Will ich euch diesen Wicht verrathen;

Ja, ja den König sollt ihr fangen, Werd' ich nur selbst nicht aufgehangen.

Für sich.

Wär' ich Schneider doch geblieben, Hielt' ich meine Nadel fest;

Jetzt giebt unter Kantschuhieben

Der Cosack mir noch den Rest.

War' ich nur nicht Graf geworden, Ach! und der verdammte Orden, Der mich schon als Halsband suckt, Still hatt' ich mein Geld verschluckt.

Der Minister des Innern. Bin ich gleich ein grober Flegel, Gröber noch als Ficht' und Schlegel,

Doch stahl ich nicht so wie der. Prügelt nur den Mcklchus wacker,

Mag er bummeln,.mit dem Racker*) Rauch' ich keine Pfeife mehr.

Betet für mich, ihr Pastoren,

Die ich aus dem Hause stieß, Bittet für mich armen Sünder

Greise, Witwen, Waisen-Kinder, Die ich Hunger sterben ließ.

') Ein Ehrentitel, womit der Herr Minister seine Herren College» oft beehrte.

Der versammelte Staatsrath im Ornate. Melodie:

Ich armer wälscher Teufel rc.

Mild und väterlich regierten

Wir sechs Jahre lang das Land, Und zum freien Conscribirten

Ward der Bauer umgewandt; Daß er keinen Muthwill'n triebe,

Nahm ihn der Gensd'armen Strick,

Führte so am Band bet Liebe Ihn zu seinem wahren Glück.

Deine Sitten zu verbessern Schufen wir die Polizei,

Seine Schulden zu vergrößern-

Trugen wir durch Steuern bei. Von der Sclaverei der Hrohne

Machten wir den Landmann frei, Doch nur darum, daß zum Lohne

Er des Königs Fröhner sey;

Daß er nichts sein eigen nenne,

Alles nur als ein Geschenk Von des Königs Händen kenne,

Stets des Königs eingedenk.

Wer wird nun das Reich verwalten? Ach, wie hat sich's umgekehrt! Kein Gesetz wird mehr gehalten, Kein Decret wird mehr gehört,

Und die prächtigen blauen Jacken, Hell mit Seide schon gestickt,

Werden nun von den Cosacken Mit dem Kantschu ausgeflickt. Man hort ein Schnarchen (eö erscheint der Geist deö Staatöraths Heister).

Der Geist. Mein Gesetz*) (ich macht' es selber) Mein Gesetz wird nun verachtet, Und es werden alle Kalber Schon am achten Tag geschlachtet. (Der Geist verschwindet.)

Der Groß-Ceremonien-Meister Hardenberg mit dem Ceremonienstabe in der Hand. Diesen Stab hab' ich behalten,

Den ich wie ein Tanzbar trug;

Doch mein Amt hier zu verwalten Bieten Hande sich genug;

Schlechter paßt zum Lautenschlagen

Wohl der dümmste Esel nie, Als ich an den Gallatagen

Zu der Hof-Ceremonie. Jetzt, da man den Hof vergißt,

Seh' ich mich auf meinen Mist,

Wehre mit dem Bienenstab**) Mir die Creditoren ab. (Alle gehen nach verschiedenen Seiten ab.)

Schluß-Chor» Die Bürger von Cassel. Tretet ein, o ihr Befreier,

Fort ist alles Lumpenpack. Seyd willkommen, seyd uns theuer, Preuße, Russe und Cosack,

Aus des Nordens kalten Zonen Bringt ihr Treu und Redlichkeit,

Baut sie auf, die alten Thronen, Die des Fremdlings Stolz entweiht!! *) Siehe Gesetz vom 6. Aug. 1808 Art. II. No.

**) Der Stab des

Groß - Ceremonien - Meisters ist mit dunkelblauem Sammet

überzogen und dieser mit goldenen Bienen gestickt.

28. Die Heldenpilgerfahrten Nugents.

Unter denjenigen, die dem durch anderthalb Decennien allmächtigen Napoleon einen achten Hannibalshaß geschworen und ihr Ziel von Land zu

Land, von Meer zu Meer mit bewundernswürdiger Beharrlichkeit verfolgt hatten, leuchtete neben den beiden Grafen Ferdinand Winzingerode und Ludwig Wallmoden, der von den Maynzer Linien bis in die ita­

lienischen Schlachten und Belagerungen von 1799 und bei Sacile 1809 muthvoll ausgezeichnete Graf LavalNugent hervor. —

Nach dem

Znaymer Waffenstillstand war er mit dem Grafen Metternich in der

vergeblichen Altenburger Friedenshandlung mit dem französischen Minister

Champagny, Herzog von Cadore, gewesen.

Nugents größte Wirk­

samkeitberührte gerade den Zeitraum 1810—1813, wo Napoleon, einer österreichischen Kaiserstochter vermahlt, den Fuß auf Preußens Nacken ge­ stemmt und bis aufEadix, Lissabon und Sicilien, beide Halbinseln in sei­

ner Macht, das ganze Festland vor seinem Siegeswagen sah. Mit Erstaunen erblickt man in diesen verhängnißvollen Jahren den General Nugent bald in Wien, auf den jonischenJnseln, aufMalta, Si­

cilien, bei Wellington in Spanien und Portugal, — in London, — zu Gothenburg, Colberg, Berlin, wieder in Wien und gleich wieder auf der­

selben beschwerlichen und nicht selten gefahrvollen Rundreise um ganz Eu­

ropa herum. Freilich hatte Nugent in diesen ungeheuren Bewerbungen und Be­

strebungen einen unerschütterlich festen Anker an dem Großbritannisch-Han­

növerschen Staats-und Eabinetsminister, Ernest Grafen von Münster.— Durch eine lange Reihe von Jahren der vertrauteste Diener des brittischen Königshauses, mit dem innigsten Zutrauen Georgs III. und noch mehr

Georgs IV. beehrt, wurde Graf Münster unlängst in voller Wahrheit

das Fernrohr genannt, durch welches die englischen Minister des Äußern

und des Krieges die wichtigsten Angelegenheiten des Comments, — aus­

schließlich aber die deutschen Angelegenheiten betrachteten.

Seine Ge­

sandtschaft in Petersburg, sein Aufenthalt in Italien und Deutschland, seine hohe und intime Stellung in London legten ihm eine Wichtigkeit

bei, weit und hoch über seiner ursprünglichen Bestimmung, als Minister des durch ein volles Jahrzehend in feindliche Hand gerathenen Hannovers.

Der in so vieler Beziehung

denkwürdige Nachlaß des Ministers von

Stein und anderer ausgezeichneter Manner des Rathes und des Krieges,

giebt bewundernswerthe Belege der scharfsinnigen und ruhelosen Thätigkeit,

womit Graf Münster im innigsten Freundschastsbunde mitHardenberg, Stein, Scharnhorst, Gneisenau die sinnreichsten Gedanken und kühn­

sten Maaßregeln für die Weltbefreiung ersann, berieth und ins Werk setzte.

Ein furchtbares Hinderniß war die Seltenheit, Unsicherheit und Ge­ fahr aller und jeder Communicationen nach dem Continent und auf dem­

selben. —

Wie viele englische und — 1811 —1812 — selbst russische

Reisende und Agenten wurden in Österreich, trotz der ihnen ertheilten Pässe angehalten, verhaftet, ja sogar durch vermeintliche Räuber ihrer

Depechen, aber nicht ihrer Kostbarkeiten beraubt, in böhmische, ungari­ sche oder slawonische Oublietten gesteckt?? —

Die Correspondenz mit

und über den Erzherzog Franz wurde nach Art der Kaufmannsbriefe in flachen, trockenen, von allem Anscheine der Politik himmelweit entfernten Schreiben geführt. —

Allen wurden falsche Namen beigelegt, — der

Erzherzog Franz hieß: Arthur, — der Kaiser Franz, Legrand, — Bonaparte, Bonelly, — Sardinien, Sarpi,— England, Anna,—

Nugent selbst, Louis Nelly, — die beiden La Tour, Valentin Toro und della Torre, — Tyrol, Ancona u. s. w.

Nugent, Sohn und Enkel wackerer Generale Österreichs, war ein Schüler der Wiener JngenieurSakademie, ein Zögling Chastelers, wie

Bocarm^, Neipperg, Veydec und Hormayr, — nach dem Preß­ burger Frieden ein Vertrauter des Erzherzogs Johann und Mitarbeiter an

allen großen Planen desselben zur Vertheidigung der von allen Seiten blos­

gestellten und umgarnten Monarchie. — Im Jahre 1809 war der Obriste Graf Nugent Generalquartiermeister des Erzherzogs Johann bei der nach Italien und Tyrol bestimmten, in Folge der unglücklichen Wendung

des Krieges, nach Ungarn verschlagenen Armee von Jnnerösterreich.

Des Grafen Nugent Berichte sind ursprünglich

französisch und

meist in Ziffern geschrieben und zwar nach einem dreifachen Zifferschlüssel.

den

Die vorliegende wörtliche Übersetzung derselben wurde schon

deutschen Freunden in Preußen, Hannover, Braunschweig, Hessen und dreien in Österreich durch die sichersten und vertrautesten Canäle mitge­ theilt, die Gleichgesinnten zu starken und auf eine, hoffentlich nicht mehr

so ferne Zukunft vorzubereiten.

Aus London zur englischen Ostsee-Flotte abgereiset und in Berlin angekommen berichtete Graf Nugent am 25.September 1811 nach Lon­

don an das englische Ministerium: — Er habe die Sachen ganz anders gefunden, als er es sich vorgestellt.

Man habe die ungeheuersten und

zugleich die allerzweckmäßigsten Rüstungen gemacht und trotz aller Unglücksfälle, eine Macht von 120,000 Mann aufgestellt, gegenüber den großen Rüstungen Frankreichs und Rußlands, über deren eigentlichen und

nächsten Zweck sich keines von beiden erklärt.

Hardenberg hat hierin eine

vielgewandte Festigkeit bewiesen, das Publicum ahnt noch immer nicht,

auf welche Seite Preußen sich wende??

Doch hätt man es für unmöglich,

daß der unglückliche König ein Vasall Frankreichs werde.

Bei Colberg ist

ein verschanztes Lager für 20,000 Mann, andere sind in Schlesien und in

Ostpreußen, eines wird eben bei Spandau angefangen.

Dieses zog die

französische Aufmerksamkeit vorzüglich auf sich; man drang darauf, alle

Rüstungen einzustellen und sich mit Frankreich zu verbinden.

In 3 Ta­

gen würden die artikulirten Anträge eintreffen und alsdann verlange man

eine kategorische Antwort.

Ich kam eben hier an, als die

große ver-

hängnißvolle Frage in der heftigsten Erörterung begriffen war.

Die Ge­

walt des Augenblicks hielt mich einen Augenblick unschlüssig über die Stel­ lung zu Gneisen au, allein als ich vollkommen orientirt war, setzte ich

den ausgezeichneten Mann in vollständige Kenntniß der Plane und Mit­ tel des Prinz Regenten.

Die von England bethätigte Energie hat die

Entschlüsse des preußischen Gouvernements neu bestärkt, man hat Bona­

parte evasiv geantwortet und einige, ohnehin fast schon vollendete Befe­ stigungen eingestellt; doch ist man bis jetzt entschlossen, die Allianz nicht

anzunehmen, und somit ist der Bruch nur etwas aufgeschoben.

In der

That gab es schwerlich einen Augenblick, der dringender und ein Gouver­

nement, das des thätigsten Beistandes würdiger gewesen wäre, als jetzo das

Preußische. Der Krieg ist unvermeidlich und die hierauf bezüglichen Maaß-

regeln keinen Augenblick aufzuschieben; das erste ist, Waffen und Muni­

tion nach der Ostsee zu senden, damit man die Recruten bewaffne, die schon bei gewissen Regimentern eingetheilt und eingeübt sind.

Das ist

etwas ganz anderes als die Gewehre an ungeregelte Haufen zu geben, wel­ che sie wegwerfen, verkaufen oder verderben.

40 bis 50,000 Gewehre

machen eine Verstärkung von 40 bis 50,000 Mann.

War eine mächtige

Landung in jedem einfach russischen Kriege von hoher Bedeutung, um

wie viel mehr ist sie es jetzt, wo so große deutsche Kräfte mit auf die Bühne treten.

Ebenso können die im Süden zu ergreifenden Maaßre­

geln nicht mit zu großer Thätigkeit betrieben werden.

Es ist zuvörderst

dringend, die italienischen Überläufer und Gefangenen zu organisiren.

Es

wird uns schwerlich Zeit bleiben, alles Schritt vor Schritt zu regeln und

einzurichten.

Ich habe Lord Bentink^prävenirt, daß er sich mit allen

seinen Mitteln bereit halte, namentlich was das Etablissement des Erz­ herzogs Franz betrifft.

Das Baltische Meer ist jetzt vor allem zu hal­

ten und Eolberg mit seiner großen Garnison ist das wichtigste Augenmerk, aber auch Pillau und andere Plätze müssen zahlreiche Kriegsfahrzeuge

haben. Wien, am 11. November 1811.

Ich wurde vom Kaiser sowohl als vom Fürsten Metternich ausneh­ mend wohl empfangen und die Briefe, beste Wirkung gethan zu haben.

die ich mitgebracht,

scheinen die

Graf Hardenberg, King und John­

son kamen mit mir überein, uns zuerst der wahren Gesinnungen Öster­

reichs näher zu versichern.

Nachdem ich den Grafen Metternich öfter

gesehen und glauben durfte, daß er dazu disponirt sey, gingen wir weiter und ich begab mich nach Preßburg.

Da Graf Metternich nähere In­

formationen über die berührten Gegenstände verlangte, fand eine lange Conversation statt.

Ich setzte ihm in selber die Ansichten des brittischen Gou­

vernements (auch bezüglich der übrigen Mächte) auseinander, von welchen

jede thun möge,

was ihr bei der großen Aufgabe das nützlichste sey; von

Englands Entschluß den Krieg in der Halbinsel mit aller Kraft fortzusetzen als ein Hauptmittel zur allgemeinen Freiheit; ich sprach von der Wich­ tigkeit eines besseren und näheren Einvernehmens Österreichs mit dem

Norden, vor allem mit Preußen und berührte die Nothwendigkeit, ein gediegeneres System hinsichtlich des Mittelmeeres anzunehmen.

Dies

gab mir Gelegenheit, auf die Entwürfe des Erzherzogs Franz zu kommen und auf die günstigen Gesinnungen, die er allerdings für sich habe: nicht

unbemerkt lassend, daß England seine Plane erst erfahren, als er im Mit­

telmeer ankam und daß man erst Österreichs Gesinnungen zu wissen wün­ sche, ehe man zur Ausführung schreite.

Auf die kategorische Bemerkung,

daß man diesen Entwürfen durchaus fremd zu bleiben und sich neutral zu verhalten wünsche, kamen wir überein, die Sache schon von vorn herein

unter diesem Gesichtspuncte darzustellen.

Wären nur die ersten Schritte

geschehen durch dieses Motiv oder durch ein anderes, so würde es doch damit endigen, auf den Grundzweck wieder zurückzukommen.

Ich verbreitete

mich hierauf über Großbritanniens Hülfsquellen und über die ungemeine

talentvolle Thätigkeit des Prinz Regenten. —

Metternich schien mit

dieser Eonversation sehr zufrieden, der Kaiser verlangte einen Bericht über

meine Reise und ich konnte und wollte mich diesem Wunsche nicht entzie­ hen , brachte aber um gehörige Vorsicht zu gebrauchen mehrere Tage damit

hin und sah jeden Tag den Grafen Metternich, der von dem weisen Georg Englands ganz erbaut schien, demHrinz Regenten nicht genug loben konn­

te, so wie Marquis Wellesley, L^ord Wellington und die be­ harrliche und ruhmvolle Führung des spanischen Krieges.

Er versprach eine

Antwort, sobald er mit dem Kaiser darüber gesprochen haben würde. Die­ ser konnte den Prinz Regenten nicht genug erheben und welches Glück es

für England sey, in einem so drohenden Zeitpunct einen solchen Fürsten

an der Spitze zu haben. Rettung der Welt.

Auf dem Krieg in der Halbinsel liege die Ich ging ausführlich in diesen Gegenstand ein,

weil ich sah, wie sehr er den Kaiser interessirte.— Graf Hardenberg communicirte mir, was ihm wegen des geheimen Memorandums bemerkt wor­ den, ich machte von selbem keinen Gebrauch, außer für mich, um mir die

Unterredungen mit Marquis Wellesley sicherer zu vergegenwärtigen.

Dem Grafen Hardenberg, King und Johnson ist Alles genau mit­ getheilt. Übrigens dürfen Ew. Excellenz versichert seyn unserer größten Be­ hutsamkeit, die fast den Anschein von Launigkeit erhalten könnte.

Geschichte des Major Grafen Latour,

Über die

Bruders des Obersten, der in

Sardinien ist (er war verhaftet und hatte sich selbst entleibt) wird Graf

Hardenberg geschrieben haben? In wenigen Tagen werden wir darüber wis­ sen, woran wir sind?? Oeigt sich das hiesige Gouvernement in andern

Gegenständen günstig, so wird dieser Vorfall dazu dienen, seine wahren Ge-

sinnungen dem Feinde zu verbergen; wenn nicht, so werden wir die hiesi­

gen Intentionen um so scharfer durchschauen.

Auf keinen Fall wird es

Folgen haben, denn in andern Dingen läßt man uns ganz ungeschoren und auf die Festigkeit des Grafen Latour kann man bauen. Wien, am 8. März 1812.

Die letzten Berichte müssen Ihnen die Ursachen dargelegt haben, warum ich nicht früher als in einigen Tagen abreisen kann, und zwar nach dem einstimmigen Wunsche von King, Johnson und vor Allen von Har­ denberg. —

Früher gehen,

hätte einen förmlichen Bruch herbeigeführt

und mich verhindert, den Einfluß zu benutzen, den meine alten und wich­

tigen Verbindungen mir auf dem hiesigen Platze geben. —

Der nordische

Krieg ist jetzt außer allem Zweifel, die Lage unserer übrigen Einverständ­

nisse kennen Sie wohl durch Hardenberg und King.

Der Tod mei­

nes Onkels kömmt eben gelegen, meine Abreise zu beschleunigen und die

trüben Wolken im Norden machen es um so begreiflicher, daß ich mich nach

dem -Mittelmeer wende.

Hier sage ich, mein Ziel sey England und lasse

überhaupt nur das Unvermeidliche durchblicken. rade nach Sicilien,

hoffe.

Ich gehe jedoch ge­

wo ich in der zweiten Hälfte des April anzugelangen

Lord Bentink, den ich schon von hier aus von allem irt Kennt­

niß setzte, was ihn interessiren kann, wird von mir wichtige Aufschlüsse er­ halten, wenn ich ihn nur auch mit den nöthigen Vollmachten ausgerüstet

finde.

Da die Depesche vom 8. October, wie so manche andere uns nie

zugekommen ist, wissen wir uns auch die Arangements nicht zu deuten,

von denen Ihre späteren Briefe reden.

Möchte nur vor allem die Sache

mit den Truppen für den Erzherzog Franz in Richtigkeit seyn.

Herr von

Metternich glaubt die Bewegungen im Mittelmeer viel weiter vorgerückt,

als sie es leider in der That sind und ich fand keinen Beruf, ihn hierüber aufzuklären. —

Ob ich den vom Herrn von Metternich sowohl mir

als Hardenberg versprochenen Brief an den Prinz Regenten noch mit­

bekomme, steht dahin.

Angeblich grade nach England zu eilen, versprach

ich doch dem Herrn von Metternich Nachricht aus dem Mittelmeere,

vom Lord Bentink und vom Erzherzog zu geben. Ich bitte, schreiben Sie mir nach Palermo und Cagliari unter Couvert an Bentink und Hill. —

Herr Johnson verläßt Wien zu meinem großen Leidwesen.

Er steht ge­

wiß überall gut, aber grade hier würde er die wichtigsten Dienste geleistet

haben, wo er vieler Achtung genießt und über Personen und Geschäfte trefflich orientirt ist.

Die Stimmung des Volks ist überall erwünscht.

Viele wackere Ofsiciere sind bereits ins Mittelmeer abgegangen. Heiliger

überbringt Gegenwärtiges, nebst einem kleinen Brief für Sr. K. H. den

Prinz Regenten, für Höchstwelchen ich ein türkisches Waffenkästchen bei­ lege. Ich bitte mich Höchstdemselben zu Füßen zu legen. —

Mich seines

Vertrauens würdig zu zeigen, ist die einzige Richtschnur meiner Handlungen. Wien, am 20. März 1812.

Obwohl ich erst vor einigen Tagen durch Heiliger schrieb; man er­

wartet hier den Courier zurück mit der Antwort wegen der bewaffneten Neutralität; man erstaunte, nicht ohne innere Genugthuung,

Rußland

jetzt noch in keiner engen und planmäßigen Verbindung mit England zu wissen; überhaupt Rußlands ganzes Benehmen, die Fortdauer des türki­

schen Krieges und die Beibehaltung Romanzows erweckt nichts als Miß-

trauen.

Am Vorabend des Ausbruches zweifelt man noch daran, ja man

fürchtet in Wien von Czernitschefs Reise eine Ausgleichung, so­

nach scheint dieser Krieg unter ungünstigen Auspicien zu beginnen, die Cabinette scheinen ungewiß und unter sich uneinig.

Desto aufgebrachter

und entschlossener sind die Völker und so wird es doch gehen, wenn nur

England standhaft bleibt.

Die Ausbrüche sind erst an ihrer Stelle, wenn

das Kriegesfeuer im hohen Norden lichterloh äufprasselt und es liegt je­ denfalls eine ungeheure Chance darin, daß Bonaparte zugleich im höchsten

Norden und im tiefsten Süden einen großen Krieg habe. —

Ich hoffe,

wir sollen auf Bornholm oder auf einer andern Insel, oder auf brittischem Boden einen Kern deutscher Wehrkraft zusammen bekommen. —

Fände ich doch auch schon den Erzherzog Franz im Besitze nennenswerther

militairischer Hülfsmittel.

Allerdings bleibt der Krieg in der Halbinsel das

Erste und Wichtigste, aber ich könnte mich nie damit einverstehen,

daß

man die Kräfte in Sicilien und die für das Mittelmeer bestimmten, auch nach Spanien häufe.

Die Verbindungen mit Tyrol und mit der

Schweiz sind sorgfältig erhalten und mit Einsicht geführt; ich unter­ halte das Verständniß mit dem Bischof von Agram und mit den andern

bedeutenden Personen in Illyrien, aber ohne seewärts herkommende re­ gelmäßige Mlitairmacht ist an nichts Großes zu denken; zwar scheint jetzt das hiesige Gouvernement viele Apprehensionen dagegen zu haben,

doch

dürste es wenigstens für den Anfang nicht so leicht mit Gewalt etwas

dagegen thun, jedenfalls steht es in Englands Macht, dort ein zweites Spanien aufzuwecken. Hardenberg fügt hinzu: auf die Bitte des Grafen Nugent setze

ich diesen seinen Brief um so bereitwilliger in Chiffre, als dieser Bericht von dem vorigen darin wesentlich abweicht, daß der Graf Metternich

nun amtlich erklärt: Großbritannien möge seinen Kampf wider Bonaparte ganz allein auf die Halbinsel beschranken. Hardenberg, den 16. Februar 181L

Wien.

Kein Hoffest weder zu Neujahr noch zu des Kaisers Geburtstag. Al­ les verschoben bis aus Paris die Nachricht von der Niederkunft der Erzher­

zogin eintrifft.

Unterdessen beschäftigt das Publicum die heimliche Ab­

reise des ältesten Bruders der Kaiserin, des Erzherzogs Franz nach Sardi­

nien unter dem Vorwande, sich mit der Prinzessin Beatrix, ältesten Toch­

ter des Königs, zu vermählen.

Dieses Project des Erzherzogs ist schon

alt und er hat dem Kaiser und dem Grafen Metternich ins Geheim da­

von Kenntniß gegeben; er war sicher, man würde sich diesem nicht wider­

setzen, jedoch dabei alles zu vermeiden, was in Frankreich Argwohn erre­ gen könnte.

Demnach wollte man, er solle ganz offen französische Pässe

begehren, durch Italien oder Illyrien zu gehen.

Das aber widerstrebte ihm

und er that, als hätte er sein Project aufgegeben, anfangs December ging

er auf seine ungarische Herrschaft Szarvar, ging von dort nach Brovt, passirte die türkische Gränze und meldete dem Kaiser seine Abreise von Travnik

aus.

Daß er über die Evasion sich so ärgerlich stellt, und dem Erzherzog

sein Regiment genommen und es dem Grafen Harnoncourt gegeben, giebt mir die Überzeugung, er habe durch die mit einverstandene Kaiserin Alles gewußt; dagegen war Graf Metternich so ununterrichtet, daß er mehrere Tage nicht wußte, welches Gesicht er dazu machen solle, bis er

nun endlich einräumt, der Hof habe das Geheimniß des Erzherzogs ge­ kannt, nur die Zeit und die Heimlichkeit der Entweichung habe des Kaisers

Unwillen auf sich gezogen.

In diesem Sinne wurde am 23. Jänner

Herr von Tettenborn nach Paris zurückexpedirt und man erwartet nicht

ohne Unruhe, wie Napoleon den Vorfall aufnehmen werde. —

zige Vorfall hat überdies noch eine höhere, verdrießliche Folge.

Der win­ Man hatte

sich mit der Reorganisation der Armee, mit der heimlichen Vorbereitung

von Reserven beschäftigt, man war der Ausführung schon ziemlich nahe

Die größte Schwierigkeit war besei­

und harrte bloß günstiger Umstande.

tiget, der Finanzminister wollte endlich für das nöthige Geld sorgen, aber

jetzt will man nicht den geringsten Schritt vorwärts thun,

bis man die

Physionomie Napoleons kennt, über den Nitterzug des Erzherzogs. Diese große Ängstlichkeit beweiset wenigstens, daß keine Einheit des Plans und

der Interessen zwischen Österreich und Frankreich Statt hat und ich über­ zeuge mich mehr und mehr, daß Graf Metternich an nichts mehr denkt, als zu temporisiren und daß er sich schmeichelt, durch seine Politik'Österreichs Neutralität zu erhalten, selbst auf den Fall eines Bruches zwischen

Frankreich und Rußland, den er inzwischen keineswegs für nahe hält. Mit

alle dem mißbilligt Metternich durchaus das verblendete Benehmen Ruß­ lands, sein Haschen nach unnützen Eroberungen, statt sich gegen die wahre

Die Hoffnung einer aufrichtigen

große Gefahr in Verfassung zu setzen.

Annährung zwischen Österreich und Rußland schwindet täglich mehr und man muß einräumen, daß der Großkanzler R o m anz o f sein Möglichstes

thut, sie unmöglich zu machen, ohngeachtet ihm Österreich mehrmals die

gefährliche Betheuerung thut, wegen der Moldau und Wallachei Rußland nicht durchaus im Wege zu stehen.

Aber Romanzof will noch weiter,

er hat russische Besatzung in Belgrad geworfen und in die übrigen Festungen

Serviens.

Die österreichischen Grenzbehörden hätten schon mehrmals Cas-

sen und Magazine verlegen müssen. Häufig würde das österreichische Gebiet von russischen Patrouillen verletzt, t>och habe man allen diesen Provocationen

eine unmenschliche Geduld entgegengesetzt.

Auf eine Einwendung, ob man

durch diese Nachgiebigkeit nicht den Verdacht bei der Pforte erregen werde,

sich in ihre Trümmer theilen zu wollen, erwiederte Graf Metternich, die Pforte sey von seinen Gesinnungen in Bezug auf sie zu sehr überzeugt,

Rußland aber müsse man lediglich seiner Verblendung überlassen. Das liege vielleicht in Englands höherem Interesse.

Er schien zu glauben, England

arbeite in diesem Augenblick an einer Annäherung an Rußland. —

Erfolg schien er sehr zu bezweifeln. —

Den

Die Post von Konstantinopel vom

10. Jänner brachte nichts als den fortwährenden,

gesteigerten Entschluß

des Divans, auch nicht eine Handbreit Erde abtreten zu wollen.

stet sich zur Wiedereröffnung des Feldzuges.

Sie rü­

In den Llorpostengefechten

des Winters scheinen die Russen im Vortheil gewesen zu seyn. — In Folge des unterm 11. Decbr. v. I. erlassenen hiesigen Moratoriums hatte Mar-

mont als Represalie auf alles österreichische Eigen in Illyrien Beschlag ge­

legt , Bonaparte aber diese Maaßregel nicht bestätigt. —

Eine andere an­

genehme Nachricht ist, daß der, grade zu des Kaisers Geburtstag einge­

troffene pariser Courier den Hof beruhigt hat, wegen der Reise des Erz­ herzogs Franz. — Bonaparte hat darüber nicht den mindesten Humor be­

zeigt.

Es ist zu wünschen, daß diese Indifferenz nicht affectirt sey.

Na­

poleon soll gesagt haben: es sey ihm völlig gleichgültig, der Erzherzog Franz

möge sich befinden, wo er immer wolle.

Nach jener letzten Post stehen die

Russen noch nicht in Belgrad, waren aber auf dem Wege dahin.

Graf Münster an Nugent 17. Marz 1813.

London. (Chiffre.)

Le Baron de Wessenberg arrive ici en peu de jours proposer la Mediation de F Antriebe pour la paix generale. L’Idee seule est si absurde > qu’il est superflu de la discuter. La Prusse se declare contre la France. Cet eve nein ent et Fenthousiasme general de la nation entrainera F Antriebe. 11 est important, que Yons saebiez, que FArcbiduc Jean a declare ä King, qu’il se mettroit incessamment ä la tete du Tyrol et Vorarlberg, qui va‘s’insurger. Wien, am 2. May 1813.

(Am Tage der Lützner Schlacht.) Ich bin vorgestern hier angekommen und werde morgen den Kaiser se­

hen. Dke öffentliche Meinung ist aufs äußerste wider Frank­

reich und auch das Gouvernement hat bereits so viel gethan, daß es ihm schwer seyn würde, umzukehren.

Das Einzige,

was ich fürchte, ist neuerliches Hinhalten und Zögern. Die Mis­

sion Stadions wird Sie gewiß erfreuen. Sie hat auch das aufgebrachte

Publikum wieder etwas getröstet. schreibt Ihnen sogleich.

Er reiset morgen nach Dresden und

Fürst Carl Schwarzenberg kömmt morgen. Der

Augenblick ist von ungeheurer Wichtigkeit.

Wien, am 31. May 1813. Ich hoffe Sie haben alle drei Briefe, vorzüglich meinen letzten erhal­ ten? In den zwei ersten konnte ich noch nicht urtheilen über die hiesige Lage der Dinge, außer nach dem, was man mir selber sagte.

Erst

der dritte war auf meine Ansicht gestutzt, und diese hat sich auch seit der Zeit vollkommen bestätigt.

Ja,

gottlob es giebt Krieg und zwar nur

deshalb gewiß, weil Österreich sich zu schwer compromittirt hat, sowohl durch seine Anwürfe und Anträge bei Preußen und Rußland, als

noch mehr durch jene beim König von Sachsen. Bonaparte bei Zeiten Alles erfuhr.

Es ist dafür gesorgt, daß

Die öffentliche Meinung ist seit den

letzten Ereignissen in Sachsen noch unbändiger geworden und doch sehe ich

hie und da die Halbheit und Unentschlossenheit wieder steigen und man kann weniger als je ein bestimmtes Urtheil fällen. —

Sie sind wohl ohne Zwei­

fel durch King von allen Umständen der Affaire des Erzherzogs Jo­ hann unterrichtet.

Obschon die Sache für den Augenblick unter­

brochen ist, kann sie doch gleich wieder ausgenommen werden.

Das wäre vorzüglich für den Fall wichtig, wenn Österreich gar nicht handeln wollte! Ich habe hiezu alle möglichen Einleitungen und Fürsorgen

getroffen, ich wiederhole es aber, die Grundlage von allen sind die kräf­ tigsten Maaßregeln im Mittelmeece. mengebracht werden kann,

Was nur von Streitkräften zusam­

muß Lord William Bentink haben, der

so wie jetzt die Sachen liegen, sich keinen Augenblick aus Sicitien entfer­

nen darf.

Ich habe ihm schnell nach einander drei Vertraute zugeschickt,

um ihn über die jetzige Lage der Dinge vollständig aufzuklären.

Die hie­

sigen militairischen Maaßregeln werden beschleunigt, bis halben Juni stehen bei Prag 120,000 Mann und etwa 18,000 in Steyermark.

Diese Mit­

tel würden hinreichen, wenn man sich ihrer kräftig bedient, aber ich bin doch noch immer nicht frei von der Furcht, man werde erst anfangen,

wenn es Bonaparte convenirt, und vielleicht gar nicht! Uber Negotiationen und Mediationn schreibt Hardenberg ein Langes und Breites. —

King soll in ein.Paar Tagen Nachricht von mir haben über

manches Wichtige, vor allem über den Erzherzog Johann, ich erwarte bloß

die Abreise der vertrauten Person, die Ihnen bekannt ist. Wien, am 7. Juni 1813. Ich bitte E. E. die Einschlüsse geneigtest zu bestellen, den einen an

Lord Castlereagh, den andern an King.

Wir haben heute hier die

schöne Neuigkeit des Waffenstillstandes zwischen Bonaparte und den

Alliirten.

Alle Welt ist darüber in Verzweiflung und ergießt sich in Ver­

wünschungen.

Der Wohlgesinnten einzige Hoffnung ist^ England werde

10

Friedensbedingungen kein Gehör schenken,

ten.

die nur betrügerisch seyn könn­

Mein hiesiger Aufenthalt wird nicht mehr lange wahren.

Ich ge­

stehe, daß meine Hoffnungen auf die gegenwärtigen Machthaber sehr ge­ sunken sind, seit dem Eindruck,

den,

wie ich sehe,

die-Schlachten von

Lützen und Bautzen und ihre Folge, der Waffenstillstand auf sie gemacht haben, — aber um bis auf den letzten Abdruck nichts zu vernach­

lässigen, gehe ich morgen nach Gitschin.

Gitschin, den 5. Juli 1813. Seit meiner Ankunft allhier war ich viel mit dem Kaiser und ich darf sagen, nicht umsonst. Ich glaube sagen zu dürfen, der Kaiser sey nach und

nach aus innerm'Antrieb sehr für den Krieg, doch gäbe ihm die meiste

Sicherheit die von mir in allen militairischen Blicken so sehr ersehnte Ex­ pedition nach Oberitalien, so sehr man sich auch für Illyrien scheute, denn

man fürchtet in Italien den feindlichen Kräften sonst nicht gewachsen zu seyn.

Gitschin, den 6. Juli 1813. Heute ist Metternich zurückgekommen von seiner Zwiesprache mit Bonaparte und mit Alexander.

Nachdem er den Kaiser Franz gesehen,

hatte ich mit ihm eine lange Conversation. —

weiß Alles, nen.

Gottlob, Bonaparte

dürstet Rache und äußert sich höchst unbeson­

Der Rückweg ist abgeschnitten. Brandeis, den 8. Juli 1813.

Des Kaisers und Metternichs jetzt endlich sicher, fordere ich durch

einen Vertrauten, Lord William Bentink, auf, unverzüglich an­ griffsweise vorzugehen.

Prinz Regenten

Ich benachrichtige hievon unter Einem den

und Lord Liverpool.

Ich hoffe Lord William

Bentink erhalte unbedingte Vollmacht und stellte die Bedingung,

daß

auch alle von mir gesammelten Kräfte ihm unterstehen sollen.

Brandeiö, am 9. Juli 1813. Jeder Augenblick wird dringender. Ich habe es auf mich genommen, 10,000 Gewehre für Croatien 40,000.

zu kaufen.

Lord Bentink verlangt

Man muß ihm so viel aus England schicken als nur immer

möglich ist. —

Eben so nöthig sind Patrontaschen, Lederwerk, Kopf- und

Fußbedeckung. —

Entschuldigen Sie meines Briefes Unordnung und Eite,

aber ich darf keinen Augenblick verlieren und ich muß Vieles und Schweres

auf meinen Rücken nehmen. Nichts darf unterlassen werden, um die Leute hier zu ihrem eigenen Heil in denKrieg hinein

zu stürzen.

Dann ist auch weiß Gott nichts verloren, aber sehr viel

gewonnen. — Von einem auf den andern Augenblick muß Hardenberg

hier seyn. —

Schreiben Sie mir doch ja gewiß mit der Rückkunft dieses

Couriers und seyen Sie treuer und heißer Ergebenheit versichert

Wien, am 10. August 1813.

Ich weiß nicht, ob E. E. bei der äußersten Unregelmäßigkeit des Ver­ kehrs meine Briefe regelmäßig zugekommen sind, habe übrigens die Be­

ruhigung zu der jetzt endlich nicht ryehr ungewissen Versöhnung und Ver­ einigung aufs Thätigste und Gewagteste beigewirkt zu haben.

war ja doch Alles gelegen. wendet.

Daran

Jetzt hat sich freilich das Blatt wunderlich ge­

Jetzt möchte man mich verantwortlich machen für eine schnelle

Expedition in's adriatifche Meer, und jetzt fürchte ich nur, zuviel verspro­ chen zu haben. sey.

Jetzt lärmt man, daß Dentink nach Spanien gegangen

Es wäre gut, daß er über Hals über Kopf zurückkäme, selbst ohne

Truppen, nur für seine Person. —

Vor Allem müssen mir die drei

italienischen Regimenter aus Spqnien herübergeschickt werden, dort sind sie keinen Deut mehr werth als jede andere Truppe, aber bei mir werden

sie sich unglaublich vermehren und sollen auch nichts kosten. — Ich werde sie schon auf Kosten des Landes leben machen; man hat ihnen ja auch die

Verwendung in ihrem Vaterlande versprochen. —

Übrigens habe ich meine

Maaßregeln auf den äußersten Fall genommen und darauf daß sogar wie­

der ein schändlicher Friede zu Stande kommen sollte, wie der letzte war. —

Ich habe hierüber verbindliches Einverständniß ge­

pflogen mit Herrn von Roschmann, welcher jetzt die An­ gelegenheiten Tyrols in seiner Hand hat. —

Im ärgsten

Falle würde ich mich zu halten wissen auf der illyrischen Küste, oder

in Italien. —

Hiefür ist es aber wesentlich die von Lord Cathcart

in Illyrien und mit österreichischen Kriegern angeknüpften Einverständ­ nisse zu vollziehen.

Ich hoffe, man wird mich unterstützen, mit allem

und jedem, was nur immer aufzutreiben ist.

Morgen am 11. August

gehe ich nach Croatien ab, um am 16. gewiß anfangen zu können.

Ich

avisiere hievon bereits zu rechter Zeit den Admiral und den braven John­

son, der sich auf Lissa befindet. —

In Tyrvl und Illyrien ist Al­

les bereit, auf dem gleichen Augenblick loszubrechen.

Wenn ich nur aus

Sicilien und von den jonischen Inseln so viel Truppen an mich ziehen kann als nur immer möglich und auch neue Wehrkraft aus Italien ziehen. Lord Cathcart hat bereits Fonds angewiesen. —

Ich habe Wichtiges und

Schweres auf eigene Verantwortung nehmen müssen, im Drang des Au­

genblickes, wegen der weiten Entfernung, rechter Zeit Befehle zu erhalten.

wegen der Unmöglichkeit, zu

Ich bitte deshalb bald möglichst um

schriftliche Bedeckung von Lord Casttereagh.

Obristlieutenant T...... an den Obersten von D...... Petersburg., den 15. September 1812.

So eben erfahre ich, daß eine Gelegenheit nach England geht, und

ich ergreife sie mit Freuden, um Sie, mein werther Feldherr, zu benach­ richtigen, daß ich schon seit fünf Wochen mit Maur.er hier angekommen

bin.

Ich habe nicht nöthig Sie über die Lage der Dinge zu unterrichten,

denn ohne Zweifel wissen Sie was hier vorgeht.

Indessen fängt sie an

ganz gut zu werden, denn die letzte gewonnene Schlacht giebt der Sache

Das Tableau ist sonderbar. —

eine andere Wendung.

Die große Ar­

mee steht links von Mosaisk, auf der Straße von Moskau. —

Tor-

masow mit 40,000 Bajonetten bei Brzeksitessky dem dicken Schwar­

zenberg gegenüber.

Tschitschak.off mit der Armee derMoldau, eben

auch aus 40,000 Mann bestehend, marschirt gerade auf Mohiteff und die Hauptcommunication zwischen dem Dnieper und »der Düna hältWittgenstein mit 35,000Mann beiPolotzk undWinzingerode mit 6000

bei Wittepsk.

Von Riga ist vor wenig Tagen ein Corps von 25,000

ausmarschirt, welches Curland reinigen und über Schawl nach Wilna ge­ hen wird. —

Ist das nicht sonderbar?

den Kerl bald holen. —

Nun wird denn doch der Teufel

Ich hoffe Sie haben die Nachricht erhalten, daß

Sie hier in Dienste ausgenommen sind, wenn Sie kommen wollen.

Wir

formiren eine deutsche Legion, die in diesem Augenblick noch in sehr

schlechtem Zustande ist, da die Sache sehr lau betrieben wird.

Indessen ist

es der Plan des allervortrefflichsten Steins, uns sobald als möglich nach

Schweden zu bringen, um von da nach Deutschland zu gehen.

Ich

gehe in einigen Tagen nach der Ukraine, um dort ein Ehevauxlegers - Regi­ ment von österreichischen Gefangenen und Deserteurs zu errichten. Mau­ rer ist Rittmeister und geht heute nach Wien und Ungarn, um meine Freunde zu benachrichtigen, was ich errichte und daß man mit Freuden un­ ter unsern Fahnen ausgenommen wird. Ich bin Obristlieutenant und wer­ de nach des Kaisers Versprechen in vier Wochen zum Obristen ernannt. — Wir rechnen alle auf Sie und hoffen, daß Sie schon jetzt alles was zu unserm Besten in England hat geschehen können, gethan haben. Nun dürfen Sie nicht nach Spanien, sondern müssen ohne Widerrede nach Deutschland. — Woronzoff brachte mir gestern Briefe vonGentz, der wie Sie Sich leicht denken können, sehr niedergeschlagen ist. Durch Maurer hoffe ich seinen Geist wieder etwas zu heben. Schwarzen­ berg ist durch Tormasow gewassert worden und betragt sich äußerst schlecht. Hier darf man nicht seinen Namen nennen. — Metternich giebt sich alle Mühe den Kaiser zu bereden, noch 40,000 Mann marschiren zu lassen, aber bis jetzt ist eS ihm nicht gelungen, denn der Kaiser widersetzt sich mit allem Ernste. Pfuhl ist gestern von Prag hier angekommen und ich vermuthe daß auch Leiningen diesen Weg bald wandeln wird. Sagen Sie Reuß tausend Schönes. Tsch o ff ist gestern in das große Hauptquartier gesendet wor­ den und umarmt Sie von ganzem Herzen. Ich hätte Ihnen noch viel zu sagen, aber leider habe ich erst vor einer Viertelstunde erfahren, daß Saumarez in diesem Augenblick abreiset. Wenn Sie mir schreiben, so senden Sie den Brief an S t e i n. — Mit erster Gelegenheit und das zwar vor mei­ ner Abreise, werden Sie noch Nachricht von mir erhalten. Indessen seyen Sie von meiner ewig treuen Anhänglichkeit überzeugt. Der hannöversche Staatsminister Graf Münster an den General

Grafen Nugent.

Brigthon, am 20. Juli 1812. Ich hatte das Vergnügen, Ihre verschiedenen Briefe durch Heili­ ger, durch Adamberger, durch Rheinfelder und Brügge zu erhal­ ten. Sie müssen indessen, lieber Graf, auch meinen Brief erhalten ha­ ben , worin ich Ihnen, nach eingeholter Willensmeinung des Prinz - Re­ genten und der übrigen Minister, riech, im Mittelmeere zu bleiben und

dort die Entwickelung der großen Geschicke abzuwarten.

Zwanzigmal hatte

ich Ihnen seit der Zeit schreiben können; aber ich hatte Ihnen nichts An­

deres zu schreiben gewußt.

Es wird Ihnen unglaublich scheinen, daß

Schweden, und vorzüglich Rußland, am Vorabend eines großen Krieges, bisher doch nicht gesucht haben, sich England zu nahem.

Wir wissen,

seit dem 15., daß Bonaparte mit der großen Armee Rußlands Gränzen

überschritten hat; aber Rußland und Schweden wollen den Frieden mit Großbritannien, der doch einzig und allein zu ihrem Vortheile ist, nicht

anders, als wenn man ihnen denselben um schweres Gold abkauft: aber haben wir hier weder Ursache,

dazu

noch den Witten, noch die Mittel.

Sie, lieber Graf, dem die Unterhandlungen zwischen Rußland, Österreich

und Preußen kein Geheimniß waren, können sich unmöglich über irgend Etwas in der Welt mehr verwundern; ja, man möchte beinahe den Hö­

fen von Wien und Berlin Recht geben, sich mit Frankreich alliirt zu ha­ ben, wenn man daran denkt,

daß Rußland es nur mit Mühe verbarg,

daß es sehr zufrieden gewesen wäre, sich mit Frankreich wieder auf den besten Fuß zu setzen, und zwar auf Kosten Österreichs und Preußens.

Aber Europa's Unglück ist deßhalb nicht minder groß, als wenn die beiden Höfe diesen Fehler begangen hätten, ohne durch Alexander selbst dazu hin­ getrieben worden zu seyn. Mir blieb noch die Hoffnung,

ein Krieg zwischen Frankreich und

Schweden würde wenigstens das Project einer Landung im Norden iwn Deutschland unter Bernadotte's Oberbefehl nach sich ziehen; aber selbst dieser, so natürliche Entwurf wurde abhängig gemacht, theils von Subsidien, welche Schweden von England begehrte, theils von der Eroberung

Norwegens, die der Diversion in Deutschland vorausgehen sollte.

nahen uns dem Ende des Juli — urtheilen Sie also selbst,

sem Feldzuge noch zu thun sey.

Wir

was in die­

Fügen Sie bei, daß England ein Dar­

lehen von 30 Millionen Pf. St. für dieses Jahr gemacht hat, und wie seine edelsten Kräfte von den Unruhen im Innern und vom spanisch-por­ tugiesischen Kriege zu sehr in Anspruch genommen sind,

um auch noch

anderwärts mit jener Energie aufzutreten, die nöthig ist, und zu welcher

ihm der Entschluß keinesweges gebricht.

Aber, um in's Einzelne zu ge­

hen, namentlich über die Projecte Arthurs (des Erzherzogs Franz), ist es eine schwierige Frage, was unter den gegenwärtigen Umständen dafür zu

thun sey. —

Sie sind wohl mit mir einverstanden, daß die Bedingungen

des Bundes zwischen Österreich und Frankreich von keiner Bedeutung sind.

Leider bewährt das Beispiel Preußens abermal, daß wenn man Napoleon das Mindeste zugesteht, er das Mittel findet, sich auch noch alles Übrigen zu bemächtigen.

Die Mitwirkung Österreichs wird demnach auch nicht

beschrankt bleiben auf seine tractatmaßigen 30,000 Mann. —

Will der

Wiener Hof, über den Ausgang des vorjährigen Reichstages erbittert, seine Projecte wider Ungarn ausführen, so wird er dort den Aufruhr

Rußland ist keinesweges gewillt,

haben.

von dieser Chance keinen

Nutzen zu ziehen, und so wird Österreich auf einmal eine Haupt­

macht des Krieges.

Ich lege sehr wenig Werth auf die langsamen Con-

sidenzen, die uns aus Wien zugekommen find, geraume Zeit nachdem des Grafen Neipperg Abenteuer zu Stockholm ein Geheimniß ruchtbar ge­

macht hatte, welches als solches zu bewahren, Napoleon gar kein Inter­ esse hatte.

von

Ich würde mir auch blutwenig machen aus allen Hindernissen

ner Seite, wenn die allgemeine Sache durch die von Arthur vorge­

schlagene Unternehmung gefördert werden könnte.

Nöthig ist aber auch zu

wissen, ob Österreich in einem solchen Falle nicht gezwungen werden dürfe, mit aller Macht gegen unsere Entwürfe zu handeln, und ob wir nicht

bloß diejenigen compromittiren und exponiren würden, die sich für uns erklären.

Berat en Sie sich deßhalb ernstlich und im Detail mit Lord

Bentink, und bleiben Sie bei ibm,oder kommen Sie hieher , je nach dem es Ihnen besser dunkt. Zu meine größten Erstaunen erhalte ich einen Brief von Stein,

vom 23. Juni aus Wilna.

Er wurde zur Person des Kaisers berufen.

Was mich aber erschreckt, ist, daß er mir einen Brief an Gneisen u

beischließt, den er hier vermuthet; Sie wissen aber, daß er Wien schon am 19. April verlassen hatte, um nach Rußland zu gehen.

sehr, daß ihm irgend ein Unfall widerfahren sey. — an Latour.

Ich fürchte

Ich schreibe auch

Meine lange Krankheit muß mein langes Schweigen ent­

schuldigen.

Derselbe an denselben. London, am 4. März 1813.

Ich habe heute den Auftrag, Ihnen zu sagen, daß obgleich die Reise nach Wien, zu welcher Wellington Sie aufgefordert hat, um dort den

wahren Stand der Dinge auf der Halbinsel und die Versicherung darzule­

gen, daß er sich vollkommen im Stande sehe, eine zahlreiche Feindesmacht im kommenden Feldzuge zu beschäftigen, Sie jetzt nur etwas verspätete

Kunde dorthin bringen laßt, ersucht das Ministerium Sie nichts desto we­ niger, dahin abzugehen, wenn Ihnen der Marquis irgend welche Mitthei­

lung an den Kaiser mitzugeben hätte.

Der Prinz Regent scheint sehr

damit zufrieden und verspricht sich gute Folgen davon.

Unsere Nachrichten aus Wien und Berlin sind leider von sehr altem

Datum.

Ich sehe aus jenen meines Correspondenten, daß er mir die

Antworten zuschickte auf die Propositionen,

hat, vom 12. und 24. December.

welche K. dahin überbracht

Diese Expeditionen sind mir leider

zur Stunde noch nicht zugekommen; aber Graf Neipperg war der Über­

bringer einer Depesche vom 4. Jänner aus Wien, und vom 11. aus Ber­ lin.

Der Gang dieser beiden Höfe hält bisher nicht gleichen Schritt mit

jenem der braven Russen, die bereits in Rügenwalde stehen. — Der Mi­ nister verräth sich.

Er vergißt die Gefahren, welche die Zerstörung Ruß­

lands für Österreich und für die Welt herbeigeführt haben würde, und ge­ denkt nur derjenigen, die Rußlands Übergewicht nach sich ziehen würde.

Er

behauptet, der Kaiser wolle nicht den Sturz der Dynastie Bonaparte's,

und doch werde diese Catastrophe nicht zu vermeiden seyn, 'wenn Österreich

sich an die gute Sache schlösse.

Er behauptet, daß der Kaiser, der seine

Tochter dem Interesse der Monarchie aufgeopfert hat, yeure Europa und seine Staaten einer sogenannten väterlichen Zärtlichkeit aufopfern würde.

Der Minister wird demnach das Unmögliche thun, um gar nichts zu thun,

oder noch etwas

Schlimmeres,

trugvollen Frieden herbeizuführen.

zu äußern,

einen übertünchten,

Er behauptet, gegen Napoleon

daß wenn er die Friedensbedingungen nicht annehme, die

Österreich ihm vorschlüge, so müsse er gewärtig seyn, Österreich an der

Spitze von 50 Millionen sich gegenüber stehen zu sehen; die Andern will er überreden, Österreich könnte wohl gar auf Bonaparte's Seite treten, wenn man es zwingen wollte, sein System zu ändern. —

Bubna ist

in Paris als Beobachter, Schwarzenberg begiebt sich dahinein Folge eines Waffenstillstandes, den beide Theile von 14 zu 14 Tagen aufkündi­

gen können.

Die Unterrichtetsten meinen indessen, wenn Österreich auch

nicht jetzt durch Unterhandlungen herbei zu ziehen sei, so werde es doch den ungestümen Wünschen seiner Völker nachgeben, wenn Preu-

ßen sich gegen Frankreich wendet, und vorzüglich, wenn die projectirte Expedition Aufstande in Deutschland herverbrachte.

Nach dem letzten Be­

richte haben wir Preußen bereits, wenn nur die Russen unaufhaltsam über die Oder gehen.

Der König von Preußen hat in Schlesien Sicherheit,

und ist somit frei von jener Furcht, die ihn allein in Frankreichs Klauen erhalten könnte.

Dieses hat gegenwärtig nicht über 15,000 Mann schlag­

fähig an der Oder.

Danzig ist schlecht versehen und hat eine schwache

Besatzung. Die Insubordination ist auf ihrem Gipfel. führt den russischen Vortrab.

Winzingerode

Er hat Dörnberg und Tettenborn bei

Wallmoden geht nach Rußland.

sich.

Ich war immer fest der Meinung, daß Jnsurrectionen in den alten,

von Österreich abgetretenen Provinzen das kräftigste Mittel seyen, daß es

sich für uns erkläre. Uberdieß führt jetzt Grenier durch Tyrol heran, was

in Italien noch an Mannschaft auf die Beine zu bringen war.

Es mö­

gen nun Lord Wellington und Lord William Bentink selber ur­

theilen, ob die Expedition von Sicilien, zu diesem großen Zwecke ver­ wendet , Spanien selber nicht größern Vortheil gebracht haben würde, als in Spanien selbst?

Jeder Militair weiß, daß die Diversionen am wirk­

samsten sind, so weit als möglich von der großen Armee, damit es dieser

unmöglich falle, durch simple Detachirung abzuhalten.

Die Nothwendig­

keit, Italien und Illyrien zu Hülfe zu kommen, würd^Nonaparte gar bald genöthigt haben, einen großen Theil seines Heeres aus Spanien weg­ zuziehen.

Ich habe einen Auszug meiner Mcmoires und der daraus her­

vorgehenden Schlußfolgen Lord Bathurst übergeben, zur Mittheilung an

den Marquis von Wellington und an Lord Bentink.

Wollen diese

Sie, lieber General, in Folge jener Reflexionen nach Wien oder sonst wohin schicken, so sind Sie völlig autvrisirt, ihrem Begehren Folge zu

leisten. Es ist zu hoffen, daß die schwedische Expedition sobald unter Segel

gehe, als es die Jahrszeit nur immer gestattet. wird sich noch im April mit ihr vereinen.

Das russische Hülfscorps

Es wäre höchst wünschenswerth,

wenn der Kronprinz von Schweden gleich in Deutschland eindränge, ohne

sich bei der Eroberung von Seeland aufzuhalten.

Freilich sucht er darin

ein Unterpfand für Norwegen in die Hände zu bekommen, welches die Dänen gewiß nicht gutwillig herausgeben.

29 Des Würtemberger Königs Friedrich Anerkennung deutscher Freiheitsherzen.

Allerdurchlauchtigster rc.

E. K. Majestät lege ich den ehrfurchtsvollsten Dank zu Füßen, Glück,

daß Sie in einem der wichtigsten Augenblicke für das Schicksal Würtembergs, mich würdig gefunden haben,

die ersten Schritte zu thun, um

dieses schöne Land wieder mit dem heiligen Interesse Deutschlands zu ver­ binden.

Wenn es mir bisher nur erlaubt war, Wünsche für das Gelingen

der allgemeinen guten Sache zu hegen, so geben wir Ew. rc. durch diesen ehrenvollen Auftrag die schönsten Mittel an die Hand, meine Gesinnungen

für die Befreiung Deutschlands von dem fremden Joch aufs Herzlichste zu bestätigen, und nie war ich stolzer aus diese Gesinnungen als jetzt, wo

Sie mir das beneidenswerthe Loos verschaffen, mir die Zufriedenheit mei­

nes Königs und den Beifall meines deutschen Vaterlandes zu erwerben. Mit diesen Gefühle beginne ich das große Werk, zu welchem mich

das Vertrauen Ew. rc. berufen hat, und ich bin um so eher eines glückli­

chen Erfolgs gewiß, als Dienstpflicht und eigne innere Überzeugung ge­ meinschaftlich alle meine Schritte dabei leiten werden. Ich ersterbe rc.

Ellwangen, 14. Otc. 1813. Jasmund.

30. Antwort hierauf. Ew. Hochwohlgeboren

sollte ich auf Allerhöchsten Befehl Folgendes auf Dero Schreiben vom

14. October melden: „Seine Königl. Majestät hatten dasselbe erhalten, müßten darüber Ihr „gerechtes Mißfallen äußern, indem es einen Geist verriethe, welchen

„zwar entfernte und benachbarte Reiche ergriffen haben, welchen aber

„S. K. M. in den Ihrigen zu unterdrücken wissen würden.

S.K. M.

„fordern von Ihren Dienern nur Interesse für Ihren König und sein „Reich und jedes allgemeine Interesse enthalte eine strafbare Einmi­

schung in die Absichten des Gouvernements. „Endlich sey es die Pflicht eines jeden getreuen Dieners, nur die

„Sache, für welche Ihr Souverain sich erklärt habe, als die wahre, „gute Sache anzusehen, und S. K. M. ertheilen daher nicht nur dem rc. „von Jasmund einen ernstlichen Verweis, sondern werden auch,

„tu fiv jetzt, von seinen Gesinnungen unterrichtet wären, ihn für die „Zukunft dahin stellen müssen, wo dergleichen überspannte Jd.een un­

schädlich würden." Ich bedaure daß ich Ew. rc. diese Äußerungen des Allerhöchsten

Mißfallens mittheilen mußte, füge jedoch die Versicherung der unbegrenzt

ten Hochachtung hinzu womit rc. Stuttgart, 20. Octbr. 1813. Nach den großen Vortheilen, die Napoleon im Februar 1814

über Blücher, Kleist und Sacken errungen, singen Winzingerodes Kosacken das Glückwünschungsschreiben eines deutschen Fürsten auf, das un­

ter vielen Reuethränen über den nothgedrungenen Abfall,

von der: —

„procliaine retour sur ses heureux drapeaux,“ — sprach!! Wie wüthe­

te der Minister vom Stein! Wirklich war im Heerlager zu Troyes einen Augenblick ernstlich die Rede, die Abdankung zu erzwingen und den

heldenmüthigen Thronerben zu erhöhen.

31 Deutsche Einheit und Vielblätterigkeit.

(Der Staatsminister

Graf von Münster an den Minister Freiherrn vom

Stein, d. d. Chaumont, am 13. Mär; 1814.)

Ew. Excellenz danke ich gehorsamst für die hiebei zurückgehenden Pa­ piere über den Landsturm.

Die Sache ist allerdings durch den Wider­

stand der Fürsten jetzt in eine übele Lage gerathen. Es scheint mir aber, daß die Eommissarien für die Bewaffnung zu

weit gegangen sind, und daß es um so rathsamer seyn werde, die Sache durch Nachgeben wieder in's Gleise zu bringen, als ich mir nicht denken kann, daß die alliirten Machte die Verfügungen gut heißen sollten, wor-

nach die ganze Organisation des Landsturms und dessen Befehl, mit Bei­

seitesetzung der landesherrlichen Rechte der Fürsten, und aller Local-Auto­ ritaten, ja mit Deiseitesetzung aller bestehenden, politischen (Kronen, nach

Flußgebieten oder Gebirgszügen eingerichtet werden sollen?? War­ um sollte sich beim Landsturm die Aufsicht der alliirten Machte weiter

erstrecken als sie es bei der Errichtung der regulairen Armee und der Land­ wehr thut?

Diese ist jedem Fürsten Vorbehalten; Niemand hat es ver­

sucht, für sie Generale und andere Ofsiciere zu ernennen.

Ich glaube der

Landsturm kann nur Regelmäßigkeit erlangen und nützlich werden, wenn er mit der Landwehr in Verbindung gesetzt wird.

Die von dieser zu­

rückbleibenden dcpdts können sich dann an die Landsturmmanner anschlie­

ßen und diese leiten. —

Mein aufrichtiger Wunsch für Deutschlands

Wohl und Freiheit mitzuwirken, verbindet mich eines Theils zur aufrich­ tigen Darlegung meiner Meinungen gegen Ew. Exc., andern Theils aber

zu dem Wunsche, daß wir um das Erreichbare zu erlangen, uns nicht

in Plane einlassen mögen, welche durch den Widerstand, den sie finden

müssen, uns der Gefahr aussehen, auch jenes zu verlieren.

157 Nach den eingegangenen Tractaten kann ich die deutschen Fürsten nicht blos als amnestiere Feinde ansehen, oder glauben, daß die Landsturm-Einrichtung (wie mir Hr. Meyer schreibt) gegen die Fürsten beabsichtigt gewesen seyn sollte. Ew. Excellenz werden meine Aufrichtigkeit nicht falsch beurtheilen. Ich glaube sie Ihnen und unserer Sache schuldig zu seyn. Wenn ich irre, so geschieht es nicht absichtlich. Ew. Excellenz rc. E. Münster.

32. Der Erzherzog Franz von Österreich-Este an den Staats­

und Cabinetsminister Grafen von Münster, aß der edle Gruner, Jahr und Tag als österrei­ chischer Staatsgefangener in Peterwardein.)

An den Obersten von Dörenberg. Berlin, am 5. November 1811.

Alles, theurer Freund, was Sie mir in Ihrem Schreiben vom 26.

Oktober sagen, ist vollkommen richtig, — Alles, was Sie uns vorhalten, müssen wir befürchten. —

Ein solches Schicksal muß man den handeln­

den Personen vorprophezeihen.

Vernünftigerweise ist nichts davon zu er­

warten und dennoch kann es anders gehen. digende Nachrichten angekommen.

Aus dem Norden sind befrie­

Aus dem Südosten erwarten wir des­

gleichen. — Diese Hoffnung belebt mich noch und so lange noch ein Funke

davon da ist, setze ich Vermögen und Leben daran.

Ich weiche nicht von dannen, bis nicht das Verhängniß gegen uns

entschieden hat. —

Alsdann diene ich Ihrem Herrn auf eine vielleicht

sehr nützliche Weise, wozu der Plan schon entworfen ist und den ich Ihnen

vorlegen werde, sobald dies mit Sicherheit geschehen kann und die Bege-'

benheiten mehr entwickelt sind. Bereiten Sie mir eine gute Aufnahme für diesen Fall.

Unser Disponent

...... hat sich ganz vortrefflich benommen.

Scharfsinnige Entwicklungen und Darstellungen, Beschwörungen, Herz­ lichkeit.

Alles hat er angewandt, um von der nahen und unbezweifelten

Gefahr zu überzeugen; aber Alles bis jetzt vergebens.

und Verblendung versunken. —

Man ist in Apathie

Nur ein kräftiger Anstoß von Außen

kann daraus wecken. Mehr kann ich mit dieser Gelegenheit nicht schreiben. Mehreres.

Nächstens ein

Ein widriges diplomatisches Aktenstück will ich Ihnen indes­

sen übermachen, — eine Rede des französischen Kaisers über die Angele­

genheiten des Continents an seine vertrauten Rathe gehalten, an Bas-

sa'no, Daru, St. Jean d'Angely.

Selbige ist uns auf diplomati­

schem Wege zugekommen. Lassen Sie bald etwas von sich hören. — theurer Freund. —

Gott erhalte Sie, mein

Unverbrüchlich Ihr

Gneisenau. Petersburg, am 15. September 1812.

Die Waffen werdender Deutschland entscheiden, — doch ist es nö­ thig zu bestimmen, welche Verfassung sott seyn? —

Etwa die alte,

die

des unglückseligen westphalischen Friedens? — oder die 1802 durch die

Insolenz der Franzosen dictirte? Deutschland kann frei und unabhängig seyn und auch stark genug

gegen Frankreich, —

1) als eine einzige Monarchie, —

getheilt zwischen Österreich und Preußen,

2) am Mayn

wie schon 1797 sehr ernsthaft

besprochen sind in's Detail ausgearbeitet ward — oder 5) neben Österreich und neben Preußen noch einige übrig lassen, z. V. Hannover, Bayern

und Würtemberg,

Jede dieser Chancen wird Deutschland stärker machen als es seit lan­ ger Zeit war, doch die Herstellung des alten Standes der Dinge scheint wi-

dersinnig und unmöglich.

Sie war nicht das Ergebniß eines aufgeklarten

Nationalwillens, sondern päpstlicher Ranke, des Aufruhrgeistes der deut­

schen Fürsten, des Entschlusses fremder Machte. Nur noch kurze Worte.

Deutschlands Macht vom X. bis in's XIII. Jahrhunderts war um al­

ler Interessen und Ambitionen, — der allgemeine Kaiser. —

Ehrgeiz der

Fürsten, Verfall, erbliche Präfecturen, kleinliches Wirken,— Kurfürsten,

Fürsten, — des westfälischen Friedens Saamen endloser Agitation, nur gemildert wegen Türken und Franzosen.

Preußens Erhebung, — Österreich und Frankreich 1756. —

Un­

möglichkeit der Wiederherstellung der geistlichen Fürstenthümer, der Reichs­

städte ic. — Die Fürsten sind verhaßt, als das Mark ihrer Völker für Na­ poleon aussaugend.

- Veränderung des Krieges, wie er aus Rußland heraustritt, — keine Wüsten, keine Zerstörung, gelehrter Krieg,

ökonomischer in den Mitteln,

gelehrter in der Führung, durchaus populair, liberale Ideen bei den An­

führern , Kriegszucht bei Soldaten, Vaterlandssinn bei Allen.

Wahl der Generale, — Vorliebe für Witgenstein. —

Die Ar­

mee zwischen der Warta, der Elbe und Schlesien die wichtigste, — die

Gouvernements vorwartstreiben oder sich ihrer bemächtigen, — in Preu­

ßen Scharnhorst, Dohna, Präsident von Schön,— die hartnäcki­ gen Fürsten sollen Compensationsgegenstände werden rc. ic.

Stein.

Petersburg, den 20. November 1812.

Die Entwicklung der großen Geschäfte hat sich noch wenig beschleu­

nigt. —

Alle föderativen Beziehungen sind noch im Weiten, — rund

und abgeschlossen ist noch gar nichts, — das wäre zum Verzweifeln, wenn

ich nicht die Überzeugung im tiefsten Busen trüge, die Vorsehung werde des Tyrannen schwaches Gebäude umstürzen,

nicht durch die Leute

am Platz und gar ihnen zum Trotz. — (Hier folgt die-bereits S. 66 f,

abgedruckte Stelle.)

v. Stein,

Görlitz, den 19. Mai 1813.

Di§ Apologie für Ew. ic. habe ich zwar nicht erhalten, sollte sie in

die Hände Lord Viscount Cothcarts gefallen seyn,

vielleicht doch in einigen Monaten.

so erhalte ich sie

Die deutschen Fürsten gehen durch ihre eigene Schlechtheit unter, nicht durch unser Benehmen.

Der Verwaltungsrath trat befehlend auf, da

er in eroberten Landern zu handeln hatte, und mit Recht jeden Fürsten so lange als Feind ansah, bis er sich für die deutsche Sache erklärte, dieses

thaten die Herzöge von Mecklenburg, die Hansestädte, — es that es nicht der König von Sachsen; über sein Benehmen erscheint eine semi - officielle

Schrift, die ich Ew.

k.

zuzuschicken die Ehre haben werde.

Man setzt jetzt

die Nation in Thätigkeit und wird sie ferner beleben, wenn man wieder

über die Elbe geht, sie ist voll Unwillen über die Erbärmlichkeit ihres Herrn, den man für suspendirt erklären muß.

Der Aufruf der verbündeten Mächte an die Deutschen war Namens Kaiser Alexander und Preußens, denn dieses waren die einzigen Verbünde­ ten und existirt noch keine Allianz mit England, mit Schweden, man un­

terhandelt noch hier mit zwei englischen Diplomaten, die in der Meinung stehen, daß ihre Hauptbestimmung sey, bei den Truppen herum zu galoppiren, man zankt während das Schicksal von Deutschland und der Welt

auf dem Spiele steht, um Minden, Ravensberg, damit die hannöverschen Minister von Hannover nach Osnabrück nur auf klassischem, guelphischem Boden reisen können, Sir Charles Stewart läßt sich die Sache sehr

angelegen seyn rc. rc.

Unterdessen hat man üble Laune- in Rußland über die Kostbarkeit des Krieges. Preußen kann seine Truppen nicht besolden, seine Landwehr nicht waffnen, um den Eindrang einzelner Corps nach der Oder zu verhindern.

Die Waffenvorrathe, so auf das feste Land geschickt worden, sind ansehnlich, es finden sich aber darunter 50,000 nach Rußland, das gegen­ wärtig keine braucht, gegen 40,000 für die hannöversche Bewaffnung, die aus 3000 Mann besteht und 5000 für Preußen, das 420,000 Mann

Landwehr stellt,

fen. —

und sich noch immer mehr erschöpft,

Den Geist,

um sie zu bewaf-

der sich in dieser Nation äußert und den der Russe

und der Österreicher achtet und erkennt, den sollte man von Carleston House und von Clarys Streetaus zu beloben und zu kräftigen suchen.

Die schwedische Theilnahme an den deutschen Angelegenheiten halte ich für nachtheilig,

wenigstens unbedeutend; kann Rußland und Preußen

nach der Niederelbe 10,000 und 20,000 Mann schicken, so braucht man die Schweden nicht, 10 —15,000 Mann Infanterie sind jetzt gegen Davoust und Van dämme vollkommen hinreichend. Dänemark will, und

wie Leute, die dessen Inneres kennen, versichern, kann Norwegen nicht verlieren ohne sich aufzulösen.

Kutusow commandirte zwar die preußische Armee,

war aber nicht

in preußischen Diensten, Wallmoden würde in russischen und englischen

Diensten seyn. —

Wie er das machen wird, um zwei Herren zu dienen?

GrafStadion ist bei uns, er ist ein durchaus braver, verständiger,

deutscher Mann, Österreich geht kräftig los und da ist an Schweden we­ nig gelegen.

Herr von Bremer schien mir voll juristischer und publicistischer Ha­ ken, etwas listig und pedantisch, ich hatte einen andern gewünscht, — so

lange wir diesseits der Elbe sind, ist für den Verwaltungsrath nicht viel zu thun.

Mit der ausgezeichnetsten Hochachtung verbleibe ich Ew. rc. v. Stein.

An den Minister vom Stein. London, den 4. Januar 1813.

Ich schmeichle mir, daß wir das gleiche Ziel im Auge haben und den­

selben Eifer, es zu erreichen; aber unglücklicherweise sind wir nicht ganz einig über die Mittel und Wege.

In mehreren Punkten ist die Verschie­

denheit unserer Meinungen nur scheinbar, in anderen aber ist sie wirk­ lich und von so ernster Natur, daß sie wohl unsere theuersten Interessen

gefährden könnte. —

Ew. rc. beklagen sich, daß bis zur Stunde zwischen

England und Rußland über die deutschen Geschäfte noch gar nichts ausge-

macht sey.

Ich möchte auch, daß alle zu erörternden Punkte ausgeglichen

wären, doch sehe ich mit Vergnügen, daß nichts Wesentliches unbeachtet geblieben und daß man insonderheit darüber einig sey, den Krieg in das

Herz von Deutschland zu versetzen. —

Deutschlands Lage ist von der drin­

gendsten europäischen Wichtigkeit. —

In Deutschland muß Bonaparte

der Gnadenstoß beigebracht werden. — Achten wir es ja nicht gering, daß wir über die heillose Idee triumphirt haben, die in England und Rußland bereits anfing, Boden zu gewinnen,

daß nämlich diese beiden Reiche sich

isoliren und das übrige Europa mit Gleichgültigkeit betrachten würden.

Man ist auch über die vorzugsweise in Anwendung zu bringenden Mittel einig und es dürfte kein Zweifel mehr seyn, daß Großbritannien die deut-

sche Legion auf sich nimmt, die in Rußland sich bildet; alle Vorfragen ab­

geschlossen, können wir alsdann zuversichtlich die Grundsätze erörtern, die wir über das deutsche Reich und über die Theilung unserer künftigen Er­ oberungen aufzustellen gedenken, überhaupt dürsten wir hierüber sehr bald

einig seyn. Ew. rc. klagen mich an, den Haß der Eapulet und der Mon-

tag ue wieder aufzuwecken, den Hannoveraner allzusehr herauszustellen und Sie des Preußenthums zu beschuldigen.

Leider rechtfertigen Ew. rc. letzte

Mittheilungen meinen Argwohn nur zu sehr, wahrend ich glaube, recht gut zugleich ein ächter Hannoveraner und ein achter Deutscher seyn zu kön­

nen.

Ich will noch mehr sagen; ich rede hierin als Minister eines Chur­

fürsten, aber eines Fürsten, der zugleich das Steuer der brittischen Mo­

narchie handhabt und welcher nicht ungeheuere Interessen opfern würde für Partikularinteressen, wenn er selbe nicht für coincidirend achtete. —

Ich

würde ebenso sprechen, wie wenn ich als Privatmann zu Rathe gezogen, oder wenn ich an den Ufern des Rheins geboren worden wäre. — In we­

nigen Tagen wird Ew. rc. ein Memoire zukommen, in welchem ich die

Meinungsverschiedenheit zu beheben suchte, die sich in Ihrem vom Kaiser

gebilligten Memoire vom 14. September und jenem von Schweden über­ gebenen, ausweiset, das den Kronprinzen zum Verfasser hat.

Mein Me­

moire geht von den Grundsätzen aus, die der Prinz Regent als Beherrscher

von Hannover sich vorsetzte und deren Ausführung er seinen Ministern an's Herz gelegt hat.

In Ihrem ersten Memoire sprachen auch Ew. rc.

nur davon, die deutschen Fürsten einzuladen, sich den verbündeten Höfen anzuschließen, nicht davon, erobern und über Deutschland nach dem Eroberungsrechte verfügen zu wollen.

Die Tractaten von Stockholm und Abo

stipulirten eine mit Schweden combinirte Unternehmung.

Rußland und

Schweden negociiren jetzt noch um Englands Beitritt hiezu und Ew. rc.

glauben jetzt Schweden ganz wegzuwerfen oder ihm bloß die Bewachung

Dänemarks zu übertragen.

Freilich Differenzen solcher Art müßten den

Abschluß wesentlich aufhalten. —

Ich bin ganz und gar nicht der Mei­

nung, man könne sich Schwedens entäußern, — gönnen wir Bonaparte nur einen Augenblick, sich von seinem Falle zu erheben, was bei seinen

ungeheuern Hülfsquellen nicht schwer ist, so verlieren wir alle Frucht der in Rußland erhaltenen Siege.

Bonaparte würde sich darauf beschrän­

ken, einen Krieg zu machen, wie man es sonst that, Gewinn und Ver­ lust hin- und herschwanken und — das Ende vom Liede wäre ein über-

gypseter, trügerischer Frieden.

Ich setze das größte Zutrauen in Witgen-

stein, aber ich zweifle, ob er so schnell als Sie glauben, die Oder errei­

chenkann. — Sie wissen doch was es ist, um das Verpflegungswesen eines russischen Heeres außerhalb des Kaiserreichs und in ein Land vorrücken, wo Alles aufgezehrt oder in Franzosenhand ist, die gewiß dem sie verfol­ genden Feinde blutwenig übrig lassen werden??

So lange wir nicht sehr

weite Strecken zu behaupten vermögen, hangen wir ganz davon ab, was die verbündeten Höfe uns leisten wollen.

Bonaparte kann alle mögli­

chen Mittel zusammenraffen und sich'" selbst der wichtigen Manner bemäch­

tigen, die er beargwohnt.

Man muß auch nicht vergessen, wie gefährlich

es wäre, den Kronprinzen von Schweden auf eine so unverdiente und muthwillige Art zu beleidigen.

Ich sage unverdient, weil er nach mei­

ner Überzeugung zum Erfolge des letzten Feldzuges viel beigetragen hat. — Durfte der Kaiser Alexander sich nicht auf ihn verlassen, so mußte eine

nicht unbedeutende Macht zur Deckung Finnlands zurückbleiben. — Ber­ nadottes Entsagung auf das russische Corps, das zu ihm stoßen sollte, hat Witg en stein in den Stand gesetzt, den Feind zu schlagen.

schiene mir sehr unbillig,

Es

über Bernadottes Unthatigkeit zu klagen,

wenn man die ihm zugewiesenen Truppen ihm wieder weggenommen hat. — Übrigens hat seine feindliche Haltung und seine Rüstungen die Fran­ zosen genöthiget, die baltischen Küsten nicht zu entblößen, also die Dienste

einer Diversion gethan.

Ich habe Zutrauen zu Bernadotte, abgesehen

von meiner auf sein Thun in Deutschland und Schweden gegründeten

guten Meinung von seinem Character wegen seines individuellen Interesse.

Was hätte er von Bonaparte zu gewinnen, der ihm auf keinen Fall Wort halten würde als Sieger, und der ihm nicht Wort halten könnte als Besiegter??

Kennt etwa Bernadotte nicht das Loos der fran­

zösischen Vasallenkönige und selbst der eigenen Brüder des Tyrannen? Wie Bernadotte übrigens mit seinem Heer herübergefchifft ist, hangt seine Heimkehr nach Schweden von England und Rußland ab!!

einem Manne nicht trauen,

der sich uns anvertrauet?

Warum Es ist

wahrlich keine Gefahr, daß er sich zum Herrn von Deutschland machen

wrrde. —

Das ist es, was ich über Schwedens Mitwirkung zu sagen

habe: ein Punkt, der jetzt sehr bald in Ordnung seyn wird, da General

Hope nach Stockholm abgeht, um sich mit dem Kronprinzen und mit

Rußland über den Operationsplan zu verständigen.

Hinsichtlich der künftigen Arrangements in Deutschland und der beim Auftreten daselbst zu verkündenden Intentionen glaube ich, seyen wir nur um Worte auseinander, wie in der Idee die Reichsverfassung als noch existirend anzunehmen, blos ihre Fehler verbessern, ihre Mangel ergänzen zu wollen, statt zu sagen, sie existire gar nicht mehr, man müsse eine neue Ligue stiften unter einem Oberhaupt und nach der großen Lehre, die unsere nationalen Unfälle uns gegeben haben. In diesem Sinne fasse ich Ew. rc. Ideen von Reform; ich war hiezu autorisirt, selbst durch den Ausdruck, es thue Noth, diese Verfügungen auf die Gerechtigkeit zu stü­ tzen. Ich wurde es aber noch mehr durch den Ausdruck: Wir sollten die vertriebenen Fürsten einladen, sich mit uns zu vereinigen. Wir werden sie doch nicht einladen, um sie zu betrügen, ^oder dürfen wir hoffen, daß sie freiwillig abdanken, um sich dem einen, oder den beiden Herren zu un­ terwerfen, die wir ihnen anbieten? — Betrachten Sie den westphälischen Frieden immerhin als eine Mißgeburt. Er war doch immer noch besser, als ein dreißigjähriger Krieg, und ein solcher würde entstehen aus dem Plane, Deutschland zu erobern und Baiern, Sachsen, Hessen, Baden, Braunschweig gewaltsam zu unterwerfen. In den meisten dieser Lander werden doch die Fürsten darüber entscheiden, welche Parthei ihre Untertha­ nen ergreifen. — Ich rede nicht vom Rheinbund, noch von der seit 1802 eingeführten Verfassung. — Aber wenn Sie sagen, Deutschland könne nicht Starke genug erhalten, um sich zu vertheidigen, ohne die Gefahr einer vollständigen Revolution, warum gelang es denn Bonaparte, die­ sen Rheinbund zu einem Werkzeug der Welteroberung zu machen.? — Be­ schranken , reduziren Sie immerhin die Zahl der Fürsten, welche übrig bleiben sollen, geben Sie dem Oberhaupt größere Macht und dem Bunde engere, innigere Verkettung, das werden doch alles nur Modifikationen seyn, — aber zielen wir nicht nach einem Stand der Sachen, der in Deutschland nie existirt hat, von dem Zwiespalt zwischen Hermann und Marboth bis auf unsere Tage, eine kurze Zeit ausgenommen, in wel­ cher aber Deutschland nicht glücklich war. Es ist nicht zu laugnen, daß Deutschlands Verfassung keineswegs das Werk eines aufgeklärten Natio­ nalwillens und der Erkenntniß seiner großen Interessen war, aber welche Constitution wäre nicht größtentheils das Werk zufälliger Ergebnisse gewe­ sen? Seit Solon und Lykurg träumte nur die constituirende Natio­ nalversammlung und die abgeschmackten Cortes davon, Constitutionen zu

machen, und das Werk Beider zerstäubte gleichschnell in alle vier Winde.

Es ist wahr, England nimmt jetzt in Sicilien gleichfalls Theil am Con­

stitutionsschmieden.

Gott behüte uns vor gleichem Irrthum!

Ihre Kri­

tik unserer Verfassung ist zu bitter, sie war ja doch die Quelle aller bür­ gerlichen Freiheit in Europa, selbst der brittischen.

Ein Possenspiel soll

gewiß nicht aus unserm Kampf hervorgehen, — aber warum Sie lieber in's Privatleben zurückkehrten, —

lieber den Todtengräber als den

Arzt unserer Verfassung machen wollen, das verstehe ich nicht.

Lassen

Sie uns doch nicht nach dem greifen, was vielleicht theoretisch wünschenswerth seyn möchte, und dagegen das verlieren, was praktisch erreichbar ist.

Wenn Sie einen englischen Autor über unsere Verfassung' zu Rathe zie­ hen, so antworte ich Ihnen durch den Mund eines andern: that the prac­

tica! of a Constitution is frequently.

Die Anwendbarkeit Vauban-

scher und Montalambertscher Befestigungs-Theorien auf alte Ritterbur­

gen haben wir leider neuerdings bei Burgos zu unserm Nachtheil erfahren

und vielleicht wird Bonaparte uns noch jetzt die Kraft seines Rhein­ bundes fühlen machen.

Den Sinn, der in dem übersandten Genius der

Zeit herrscht, und dessen Verfasset schätze ich sehr; ich glaube aber, daß

der Weg der Verbesserung,

den ich vorschlage, uns zum Zweck führen

kann und daß bei Ew. rc. Umwälzungs-Vorschlägen die Gefahr ein­

treten würde, Alles zu verlieren. Sie sagen, daß Ihnen die Dynastien gleich sind! Mir sind sie es

nicht.

Es herrscht in ihnen ein Geist, den man durch Jahrhunderte ver­

folgen kann.

Lesen Sie was Joh. Müller in seinem Fürstenbund über

das guelphische Haus sagt: „Soll ich des Ruhms der Guelphen geden­ ken, deren ungebeugter Heldensinn ihren Namen zum Signal der Frei­ heit gemacht hat," u. s. w.

Selbst England ist nie so frei als unter den

drei Georgen gewesen, und der vierte bringt denselben Sinn auf den Thron.

Vergleichen Sie damit den preußischen Prügel und Ladestock! Ich verehre

Friedrich den Großen, aber er hat den Ruin Deutschlands durch seine Vergrößerung herbeigeführt und den seines Staates dadurch, daß er einen

Körper gezeugt hatte, den nur ein großer Geist beleben konnte, der mit

ihm schied.

Als ich dem Regenten die erwähnte Stelle Ihres Briefes

zeigte, sagte Er:

wenn Stein die Dynastien gleichgültig sind,, warum

nennt er nicht uns statt Preußen?

Die Frage möchte auch ich thun.

Lassen Sie uns doch auch für unsere eigene Lebenszeit sorgen.

15

Warum

an den König von Preußen denken, dem Sie gleich drei Hofmeister zuge­ sellen und sein Militair nehmen müssen, um ihn unschädlich zumachen?? Ich kenne die genannten Hofmeister nicht (bis auf Scharnhorsts dem ich Gerechtigkeit widerfahren lasse), die zwei Anderen schildern mir recht­ liche Manner hier als unpassend für den Zweck. Auf die Art hatten wir nun schon einen Herrn für Norddeutschland, unter einer Tutel, und nach früheren Vorschlägen, einen Feldherrn ohne Kopf und Character, der auch durch ein Conseil geleitet werden sollte. Ich bitte Ew. ic zu bedenken, daß wir uns bei meinen Vorschlägen die Hände nicht binden, um alle nützlichen Veränderungen hervorzubringen, daß aber der Ihrige, Österreich mit ganz Deutschland zu bereichern, ganz Europa inclusive Deutschland, und der zweite, Deutschland zwischen Österreich und Preußen zu theilen, gewiß Rußland, England und Schweden und alle Norddeutschen gegen sich haben wird, die nicht an der kriegsrathlichen und auscultanten und Assessoren-Regierungssucht des preußischen Systems, — in dem man nie glauben wollte: ehe governa meglio, chi men governa — gewöhnt sind. Jener Gedanke würde die Deutschen aber so sehr als die unglückliche Idee abschrecken, für Dänemark eine Entschädigung für Norwegens Verlust in Deutschland erobern zu wollen. Hier haben Sie meinen vollen Beifall: pourquoi cette puissance ne 'cesseroit- eile d’exister? Bedenken Ew. rc. was ich über die Bildung eines großen Staats zwi­ schen der Elbe und dem Rhein, aus herrenlosen Besitzungen gesagt habe. In dieser Gegend wollte man die Schadloshaltung für Norwegen finden, dafür wird uns Dänemarks Unverstand und der Widerwille der Deutschen hoffentlich bewahren. Was Ew. rc. über den schädlichen Einfluß der Höfe sagen, stimmt mit meiner Erfahrung und Überzeugung nicht ganz überein. Ich habe sehr lange an großen Höfen gelebt und ich kenne viele kleine. Mir haben stets die Sitten in den Dörfern verderbter als im Zirkel höher gebil­ deter Menschen geschienen, und ich kann wenig Unterschied darin finden, ob man um die grandes entrees, oder über den Vorsitz bei einer kirchli­ chen Visitation intriguirt, ob man einem Fürsten oder einem Departe­ ments- Präfecten schmeichelt, um zu seinem Zweck zu gelangen. Wenn ein Unterschied statt findet, so liegt noch vielleicht weniger Verächtli­ ches in dem höheren Gegenstände, der die höheren Leidenschaften reizt. Auf der andern Seite lassen Sie uns nicht außer Acht lassen, wie

viel Wissenschaft, Cultur und Wohlstand durch die Vermehrung der Cen­ tralpunkte , wo dergleichen geschätzt wird, oder von wo sie ausgehen, ge­ wonnen haben. Wo ist ein Land, das sich mit Deutschland in wissen­ schaftlicher Rücksicht vergleichen könnte? Haben dazu die Höfe der deut­ schen Fürsten nicht beigetragen? Hatte in alten Zeiten Griechenlands Bil­ dung und Glück nicht zum Theil jene Theilung in kleinere Staaten zum Grunde? Doch ich will mich nicht weiter ausdehnen. Ich habe mich nur rechtfertigen wollen, daß ich auf kein Possenspiel denke, wenn ich da­ gegen bin, daß unter den jetzigen Umständen die Vereinigung Deutsch­ lands unter einen oder zween Herren versucht werde. Bei allem Widerspruch bleiben Ew. rc. von meiner aufrichtigen Hoch­ achtung und Freundschaft versichert. E. von Münster. An den Minister vom Stein.

London, den 6. Juni 1813. Ew. rc. Brief vom 19. Mai aus Görlitz datirt habe ich vor drei Tagen erhalten. Er war mir um so angenehmer, da wir seit langer Zeit uns ganz auf Zeitungsnachrichten haben beschranken müssen. Lord Cathcarts letzte Depeche war vom 7. März. Ein von ihm abgeschickter Courier, des­ sen Stuart unterm 16. Mai erwähnt, ist noch immer nicht angelangt, ohnerachtet wir Briefe aus Stralsund vom 22. Mai haben. Eben so langsam geht die Correspondenz von anderen Orten. Werden es Ew. rc. glauben, daß Wessen berg seit dem 10. April keine Zeile vom Grafen Metternich erhalten hat? Er ist höchst unglücklich darüber. Ich habe Depechen von Wien vom 2. Mai. Diese ließen mich evasive Antworten von allen Seiten erwarten, weil in den österreichischen Vorschlägen so viele wichtige Punkte mit Stillschweigen übergangen sind. Ein jeder Theil wird diese.zu seinem Vortheil erklären; Bonaparte wird Zeit gewinnen, und während Österreich die Jnsurrectionen in den Alpen niederhält, von den Ressourcen Italiens Gebrauch machen können. Bei dieser Ansicht waren mir die vier Worte Ihres Briefes: „Österreich geht kraftvoll los," wahre Worte des Trostes, und sie sind es für Alle, die an der Lage Deutsch­ lands warmen Antheil nehmen. — Was Stadion thun kann, das thut 15*

er gewiß.

Er verdient von Bonaparte mit „Stein, Kotzebue

und den Eosacken" genannt zu werden.

Ich sehe aus dem bittern Ton

Ihres Briefes, daß Sie mich dieser Confraternität nicht würdig halten.

Ich hoffte Gneisenau und Haxthausen oder Pozzo würden meinen Bemühungen hier haben Gerechtigkeit widerfahren lassen.

Ich hoffe das

englische Cabinet zu keinen .falschen Maaßregeln verleitet zu haben, wie Sie mir Schuld geben.

Ich wünschte, daß die Schritte, die ich vergebens

angerathen habe, hätten befolgt werden können, besonders die in Bezie­

hung auf die Anwendung der englischen Streitkräfte und auf die dänische

Nur davon, daß wir Schweden sollten entbehren können,

Negociation.

kann ich mich nicht überzeugen; theoretisch sollte es mich freuen, wenn seine Hülfe nach den Schlachten vom 20 — 25. Mai nicht weiter erforder­

lich wäre. — Aber auch dann würde Schweden für das, was es im vori­ gen Jahre gethan und nicht gethan hat, Dank und Rücksicht verdienen.

Mein Glaube an Schweden hat für den Augenblick durch den Fall Ham­

burgs einen Stoß erlitten. sichten anführen mag,

Was man auch von den militairischen Rück­

um diesen schrecklichen Fall zu entschuldigen, —

mir scheinen die Folgen, das Abschneiden unserer Communicationen, das

Erdrücken des keimenden Patriotismus, die durch den Fall Hamburgs mög­ lich werdende Amalgamirung der dänischen Macht mit der französischen, —

die Geld-Unterstützung, die Bonaparte findet, so wichtig zu seyn, daß man viel hätte wagen sollen, um den Schlag zu vermeiden.

Die Dä­

nen konnte man ja durch die Drohung, Altona in Brand zu schießen, im Zaume halten.

Ich komme auf Ew. k. Brief zurück. Der Verlust meiner Apologie ist nicht wichtig; sie bestand in einer Berichtigung des Factums.

Ich habe Ihre Briefe als Privatbriefe

eines Freundes betrachtet und behandelt, habe aber beigelegte Memoi-

res nicht in dem Sinn ansehen dürfen, da diese Stücke von Ew. rc. als

Mitglied der deutschen Committee verfaßt waren, und da ich ihre Wichtig­ keit (sie sind in der Folge verbotenus in Traktaten eingeschlossen) im Vor­ aus fühlte.

Dennoch kann ich betheuern, daß Niemand diese Pieren von

mir erhalten hat, und daß ich nur eigentlich Passus vorgelesen habe, und zwar da, wo es mir nöthig schien, da, wo der Geschäftsgang es nöthig machte. Lieven haben Sie mir selbst empfohlen und ich finde ihn ganz so wie

Ew. rc. ihn mir schilderten. — Glauben Sie mir, daß der Geist der preu-

ßischen Nation von Pallmatt bis Charles Street gewürdigt und geschätzt wird. —

Wie gern hatte ich den Baren erlegt gesehen, ehe man über die

Theilung seiner Haut gestritten.

Ist es unsere Schuld, wenn man dort

damit anfangs sich Alles beizulegen, was im nördlichen Deutschland durch Eroberung oder Negociation zu erhalten seyn wird, avec seule exception etc.? —

Ist es da nicht Zeit, wenn man 7 Millionen Livres

Sterl., eine Colonie,. ungeheuere Waffenrüstungen :c. hergiebt, einige

unentbehrliche Arrondissements für unsere künftige Ruhe zu fordern, die

uns auch Alle ohne Ausnahme, bis auf Preußen gern zugestehen wür­ den, — die Kraft Her politischen Anhänglichkeit an diese bereits abgetrete­

nen — und selbst bei der Allianz, an Frankreich nicht zurückgeforderten Provinzen konnte man nicht voraussehen. — Diese politische Liebe wurde in Preußen Anno 1806 verletzt, als man unsere sämmtlichen Lander incor-

porirte. — An wem liegt nun die Zögerung? an dem, der eine — verhaltnißmaßig als eine Kleinigkeit anzusehende Sache fordert, oder an dem,

der sie unter solchen Umstanden verweigert?

Der Vorwurf, daß die For­

derung deswegen gemacht worden sey, damit der hannöverische Minister künftig auf classischem, guelphischem Boden von Hannover bis Osnabrück

möchte reisen können, ist eben so hart, als wenn ich den Verzug der Sache

dem ehemaligen Mindenschen Ober-Präsidenten zuschreiben wollte??

Wir

beide gehen indessen der Sache noch naher an, als die City of London,

mit der wir bedroht worden sind. Über die Art der Waffenvertheilung hat man Ew. rc. falsch berichtet.

ES ist ungleich mehr für Preußen und weniger für Hannover dabei, als Sie zu glauben scheinen.

Jacobi ist selbst zufrieden.

Stuart und

Cathcart disponiren über die Stores.

Was die Russen nicht brauchen,

kann ja für Preußen verwandt werden.

In Hamburg hat man viel ver-

theilt, was für uns bestimmt war.

Übrigens würde es auch wohl kein

Vorwurf seyn, zu sagen, daß wir vorerst Sorge tragen , Waffen vorrä-

thig zu haben, um die Hannoveraner bewaffnen zu können, sobald die

Stunde ihrer Befreiung schlagen wird. —

Diese mußte man, als die

Waffenvorräthe abgingen, für naher und den Gebrauch der preußischen Landwehr für entfernter halten, als sie nach der Schlacht bei Lützen ge­

worden sind. Was über Wallmodens Dienstverhaltniß gesagt ist, mag in der

Theorie richtig seyn, aber es ist es nicht praktisch, indem er keine wider-

sprechende Befehle zu verweigern haben kann. — Ew. Excellenz wissen ja, daß er längst zum englischen Generallieutenant ernannt worden war, ehe er in russische Dienste trat. Er resignirte hier nicht; — er hatte den angebotenen englischen Character förmlich vorher angenommen; ich hatte dies in seinem Namen erklärt; er sollte das Eommando über 15,000 Mann übernehmen, die wir für Hannover errichten wollen, und zu errichten an­ gefangen haben, daneben hatte er Ursache auf Erhaltung von Gage zu drin­ gen. Sollte man ihm das Eommando und den Gehalt zugleich mit einem von ihm selbst nicht geforderten Abschied zuschicken? Lieven hat des Regenten Brief an Wallmoden gesehen und er schien seinen Inhalt ganz zu approbiren. Ist man dort nicht zufrieden, so wird man hier gern über Alles was Form ist, weggehen. Ich glaube mich jetzt über alle Angriffe, die Ew. Excellenz auf mich machen, gehörig vertheidigt zu haben. Ich weiß aus alter Bekanntschaft, daß sie nicht übel gemeint sind. Nicht für mich, aber für Andere, für Schweden, selbst für die armen deutschen Fürsten, bitte ich um das suaviter in modo. Selbst England sollte Ew. Excellenz bei der genauen Kenntniß, die Sie über dessen Verfassung haben, und bei den Schwie­ rigkeiten , die diese den Ministern oft.in den Weg legt, milder beurthei­ len. Sarcasmen gegen England möchten dort eine schädliche Wirkung her­ vorbringen. — Nur noch ein Wort: Halten Ew. Excellenz dafür, daß meine persönliche Anwesenheit bei Ihnen oder sonst in Deutschland auf eine Zeitlang von Nutzen würde seyn können, so lassen Sie es mich wissen, und ich stche für die Erlaubniß meiner Abreise ein. Mit dem Minister Bremer habe ich 1805 und 6 mehrere Monate hindurch täglich gearbeitet und seitdem correspondirt. Ich kann also da­ für einstehen, daß er Ew. Excellenz in Geschäften sehr gefallen wird. Ew. Excellenz empfehle ich mich rc. E. Münster. Reichenbach, den 17. Juli 1813.

Ich vernehme so eben, daß in wenigen Stunden ein Courier abgeht, und benutzte dieses, um Ew. Excellenz zu schreiben. Seit meinem letzten Brief sind mehrere Ereignisse eingetreten, wo­ durch die allgemeine Lage der Dinge verschlimmert worden ist; die Schlach­ ten von Lützen und Bautzen, der Rückzug, der Waffenstillstand, dessen

Verlängerung, der Anfang der Unterhandlungen, dieses Schwanken des österreichischen Cabinets. —

Auf der andern Seite aber haben sich die rus­

sischen und preußischen Streitkräfte auf das Höchste entwickelt, der öffent­

liche Geist hat sich bewahrt, und die österreichischen Bewaffnungen eine große Ausdehnung erhalten, so daß man mit Recht behauptet, nie haben

sich auf einem solchen verengten Kriegstheater eine

solche Masse von

Streitkräften, von einem solchen Geist beseelt, aufgestellt gefunden. Die Stärke der preußischen Armee ist nach den Behauptungen Gneisenaus

240,000 Mann.

Die Armee des Kronprinzen beträgt ausschließlich des

preußischen Corps, so dabei befindlich ist, 60,000 Mann, nämlich 25,000

schwedische, 25,000 russische und 10,000 deutsche Truppen, die Armee von

Barclay Tolly 110,000, die Reserve von Bennigsen und Tolstoy 80,000, also 490,000, — die übertriebensten Berechnungen

legen Napoleon

von Italien bis an die Oder nur 360,000 Mann bei, von denen er in

jedem Fall ein bedeutendes Corps gegen die Österreicher stehen lassen muß. Es ist also eine große Masse von Streitkräften vorhanden, und Alles

kömmt auf den Gebrauch an, so davon gemacht wird.

Der Wunsch, den Krieg fortzuführen herrscht fortdauernd in Preu­

ßen, in Österreich, sowohl im Volk als in der Armee, in Rußland im Volke, in der russischen Armee weniger,

sie kann und muß aber auch

geschont und die große Last des Krieges auf Deutschland gelegt werden.

Der Kaiser Alexander sicht die Nothwendigkeit der Fortsetzung des Kriegs

ein, er hat Sinn für das Große der Unternehmung und des Zwecks, die Menschen, die in politischer und militärischer Beziehung ihn umgeben,

sind aber nicht geeignet zum Stärken, Stählen, Erleuchten. —

Arakt-

schejeff ist ein gutmüthiger, leerer Schwächling, der immer eines An-

lehnungspünctes bedarf, Anstetten und jetzt, wo er abwesend ist, Pozzo dazu braucht, beides Männer von Geist und Fähigkeit, der Letztere steht

weit über dem Ersteren in jeder Hinsicht, Sie kennen beide— Anstetten, so mehr einen feinen als richtigen Verstand besitzt, mehr Beredsamkeit und

Leichtigkeit des Ausdrucks, als Gründlichkeit — mehr Praxis als Wissen­

schaft — er ist übrigens kräftig und hat vielen Ehrgeiz.

Barclay ist tapfer, rechtlich, kriegserfahren, aber beschränkt und wenig unternehmend, daher mehr zum Frieden geneigt, er hat einen ge­ schickten, brauchbaren Mann von sich entfernt, den General Toll.

Da

Barclay aber Ordnung und Methode besitzt, so ist er Witgenstein

weit vorzuziehn, dem diese Eigenschaften ganz fehlen. — Vielleicht wäre der beste Weg, um seinen Unvollkommenheiten abzuhelfen, wenn man ihn

einem tüchtigen Generalstab beiordnete, der aus Wolkonsky, Toll und

dem preußischen Obristlieutenant Grolmann bestände. Scharnhorsts Tod ist ein großes Unglück, sein richtiger Verstand,

seine Ruhe, seine gründliche Wissenschaft, seine aufopfernde, sich selbst

verläugnende Hingebung für das Gute, waren die herrlichen Eigenschaf­ ten, die seinen vortrefflichen Eharacter bildeten, die ihm eine wohlthätige,

weit um sich greifende Wirksamkeit verschafften.

Ich übersende Ew. Ex­

cellenz ein Gedicht, das ich bitte unter die in England wohnenden Deut­ schen austheilen zu lassen.

Des.Staatskanzlers von Hardenberg Benehmen ist sehr brav in Beziehung auf die auswärtigen Verhältnisse.

Desto schwächer und ver­

worrener ist seine Leitung der innern Angelegenheiten.

Österreich giebt seinen Bewaffnungen eine große Ausdehnung, aber

selbst ohne seinen Beistand ist ein Krieg, der nur mittelmäßige Resultate giebt, besser als ein verderblicher Friede.

Wird England an den Unterhandlungen Theil nehmend Möge es nur einen geistvollen, kräftigen, in diplomatischen Geschäf­

ten geübten Mann wählen, da Lord Cathcart, (ich wiederhole es Ew. Excellenz mit inniger Überzeugung, aus dem reinsten Pstichtgrfühl für

die gute Sache) zu Geschäften unfähig ist. —- Die Anwesenheit von Sir Charles Stuart war zu Beförderung der Angelegenheiten von dem größten Nutzen. Ew. Excellenz fragen mich,

ob Ihre Anwesenheit auf dem festen

Lande von Nutzen seyn wird? — Ich glaube auf jeden Fall vom größ­

ten.

Der Geist der Bewohner Deutschlands hat sich mit 1805 so umge­

wandelt, daß man fast in einem unbekannten Lande sich zu befinden «glaubt,

diesen damals geschwächten, jetzt frisch aufgeregten Geist würden Sie ken­

nen lernen und zweckmäßig leiten. —

Kömmt es zu Unterhandlungen,

so würde durch Ihre Anwesenheit, durch Ihr Eingreifen die Parthei der deutschen Vaterlandsfreunde mächtig gestärkt und gehoben werden. — Also kann ich nicht anders,

schenswert!) halten.

als Ihre Ankunft für nützlich und wün­

Mit ausgezeichneter Hochachtung und wahrer, unwandelbarer Freund­

schaft rc.

Stein.

-Reichenbach, den 7. August 1813.

Ich habe von Ew. Excellenz seit dem 3. Juli kein Schreiben zu

erhalten die Ehre gehabt, Ihnen werden unterdessen verschiedene der mei­ nigen zugekommen seyn.

Die Annäherung von Österreich ist vollkommener gegenwärtig als zu

irgend einer vorhergegangenen Periode, und man kann einer vorteilhaften Entscheidung in wenig Tagen entgegen sehen.

Die Zubereitungen sind groß, die Verbindung mit dem hiesigen Haupt­

quartier genau-, die Verabredung wegen militairischer Operationen in vol­ lem Gang, die militärischen Unterhändler hier, aber noch immer habe ich Mißtrauen, bis ich sehe, daß ein entscheidender Schlag geschehen sey, und daß die Sache den Handen der Menschen entgangen, und der Entscheidung

des Schicksals anheimgestellt ist.

Pozzo ist hier sehr nützlich, er besitzt Geist, Muth, Beredsamkeit, er hat dabei die Gewandtheit, die nöthig ist, um mit einem Schwächling

auszukommen, und die Gutmüthigkeit, um diesen nicht verdrängen zu wollen; da dieser aber immer nach seiner Dienststellung den unmittelbaren

Zutritt zum Kaiser hat, und auf seine Privat- und Familien-Verbindun­ gen Rücksicht nehmen, und sie berechnend, handeln muß, so ist die Thätig­

keit Pozzos sehr begranzt, und man kann ihn nicht für das Gute, so nicht geschieht, verantwortlich machen. Hiezu kömmt die Nullität des Botschafters, der auch nicht eine

Eigenschaft besitzt, wodurch man Achtung und Einfluß erzwingt, oder auf

milderem Wege erwirbt, — die Abwesenheit Stewarts in diesem Au­ genblicke der Entscheidung, alles dieses wirkt nachtheilig, oder verhindert, daß England nicht so eingreift, wie es nach seiner politischen Lage ein­ greifen könnte und sollte.

Der Kronprinz von Schweden steht nun an der Spitze eines zahlrei­

chen, schönen Heeres, möge er es kräftig und zum Frommen der guten Sache anwenden! Erwünscht ist es, daß Pozzo und Stewart ihn beglei­

ten werden, daß er gänzlich von den Bundesgenossen abhängt in Hinsicht

auf Geld und Macht und Schiffe. Man sollte Holstein der dänischen Herrschaft entziehen und es Han-

nover geben, Holstein ist der dänischen Regierung müde und wünscht einen

deutschen Regenten — und die Dänen gehören nicht auf das diesseitige Ufer der Eyder.

Hannover erhielte alsdann eine Vermehrung an Men­

schenzahl von 500,000 Seelen und würde sich wieder zu einem kräftigen Zustand erheben können. —

Die Verbindungen Deutschlands mit Eng­

land würden nicht abhängig seyn von den Launen des Kabinets in Ko­ penhagen. Der Staatskanzler Hardenberg ist in seinen Grundsätzen, so sich

auf politische Verhältnisse gegen Frankreich beziehen, ganz fest und Ver­

trauen verdienend. — Könnte er sich von der Verwaltung des Innern los­ reißen, in sein Privatleben Sittlichkeit bringen, so würde er eine festere

und einflußreichere Stellung erhalten. Den 10. Aug.

Napoleon treibt sein Schicksal blindwüthend zu seinem Verderben, er überläßt sich dem Einfluß seiner teuflischen Bosheit, und wird hoffent­ lich mit Schmach und Verachtung untergehen.

Seit gestern bewegen sich die Truppen in allen Richtungen, mor­

gen rücken sie in Böhmen ein.

Ich reise nach Prag. Ich wünsche sehr, daß die Verhandlungen wegen des Bundespapierö

geschlossen werden, damit Preußen die Kräfte zur Fortsetzung des Krieges erhalte.

Da Sir Stewart gestern Abend angekommen ist, so wird

hoffentlich dieses Geschäft geendigt werden. Pozzo geht in wenig Tagen nach dem Hauptquartier des Kronprin­

zen, und ist mir leid, daß er uns verläßt. Graf und Gräfin O rloff sind wahrscheinlich in London; ich bitte Sie

diese Briefe ihnen zuzustellen, und von den Gesinnungen ausgezeichneter Hochachtung und unwandelbarer Freundschaft überzeugt zu seyn, womit

ich Ew. Excellenz ergeben bin rc. v. Stei_n. Prag, den 23. August 1813.

Ich hoffe Ew. Excellenz

erhalten.

haben mein Schreiben aus Reichenbach

Unterdessen hat sich die große Angelegenheit des Beitrittes Öster­

reichs entwickelt. —

Mr verdanken ihn nächst Gott, dem klugen Beneh-

men Humboldts undAnstettens, der TollheitNapoleons, den edlen Gesinnungen des Kaisers Alexander, der Beharrlichkeit des Königs und Staatskanzlers, — nicht der weichlichen,

egoistischen, lauernden, mit

einem elenden Flickwerk sich begnügenden Politik





—-----------

Jetzt leben wir in der gespanntesten Erwartung der militairischen Er­

eignisse, die ganz in unserer Nähe vorgehen, und die uns vielleicht von hier vertreiben — die Vergangenheit wird

in

der anliegenden kleinen

Brochüre dargestellt.

Das Wichtigste in diesem Augenblick ist, Preußen und Rußland mit

Geldmitteln zu versehen, um es zur Fortsetzung des Krieges in den Stand zu setzen.

Ew. Excellenz werden sich erinnern, daß ich im Januar a. c.

ein von den verbündeten Machten verbürgtes und von ihnen einlosbares

Papiergeld vorschlug, — daß England diesen Vorschlag annahm, in der Folge aber durch die zudringlichen Rathschläge des Chevalier d'Jvernois

veranlaßt, vorschlug, die Hälfte der angetragenen Summe von 30 Mill.

. . . ., also 15 Millionen Thaler auf seinen Credit allein zu überneh­ men, und den übrigen beiden Mächten es zu überlassen, ob sie ein eigenes Papiergeld zu schaffen für gut finden.

Es war keine Zeit mehr über den Werth dieser Maaßregel zu discu-

tiren, man nahm sie also an, es ist aber dringend nöthig, ihre Ausfüh­

rung zu beschleunigen, und Ew. Excellenz schreibe ich um Sie zu ersuchen, von Ihrer Seite hiebei mitzuwirken — und dazu beizutragen, daß das

Project der Convention so angenommen werde, wie es an Herrn von Ja­

cobi geschickt worden ist.

Ich besorge nämlich, wenn sich d'Jvernois

von neuem einmischte und neue Rücksprachen verursachte, oder neue un­ passende Ideen

einschöbe, — eine solche äußerte er bereits,

indem er

meinte, England solle statt ein von ihm verbürgtes Papiergeld, zinstra­ gende Obligationen verfertigen, land verkaufen könnte,

die man an die Capitalisten in Deutsch­

er bedachte aber nicht, daß durch eine Reihe sehr

bekannter Umstände eine allgemeine Geldlosigkeit entstanden ist,

daß die

noch übrig bleibenden Capitalien bei weitem höher als zu 6 pro Cent be­ nutzt werden können, daß endlich alle unsere großen Handelsstädte in den

Händen des Feindes sind, und daß doch nur auf diesen Plätzen Geldge­ schäfte gemacht werden können, — die Obligationen können zwar als ein

Austauschungsmittel gebraucht werden für den der dazu Lust hat, und als

solche sind sie in der Convention angenommen worden,

sie sonnen aber

die Stelle des vorgeschlagenen Papiergeldes nicht vertreten.

Dieses wird aber mit Erfolg gebraucht werden können und sich in

Werth erhalten: 1) weil es von den verbündeten Machten als Circulationsmittel,

als Geld in einem großen Theile von Deutschland erklärt wird; 2) weil man es in mäßiger Menge ausgiebt und die jetzige Ver­

ausgabung der russischen Bank-Assignationen alsdann aufhört; 5) weil es in englischen Obligationen verwandt werden kann, und

England dessen Wiedereinziehung gegen baares Geld verbürgt. Ich ersuche Ew. Excellenz, alles dieses wohl zu prüfen und das Pro-

ject. der Convention,

welches heute eingesandt wird, nachdrücklichst zu

unterstützen. Den gegenwärtigen Geist des hiesigen Volks finde ich bei weitem

nicht so gut gestimmt wie Anno 4809, weil die Regierung nichts thut, noch thun will, um ihn aufzuregen, —

damals lenkten die Brüder

Stadions das Ruder, sie brauchten jedes Reizmittel, um die edlern Gefühle in den Menschen zu erwecken, und sie erreichten ihren Zweck auf das Vollkommenste, — jetzt steht ein kalter, absichtlicher, flach berech­

nender Mann an der Spitze, der sich vor jeder kräftigen Maaßregel scheut, sich das Ziel naht steckt und mit kümmerlichem Flickwerk sich behilft, — daher die ehebrecherische Heirath, die thörichte Hoffnung eines partiellen

Friedens, der kindische Friedenskongreß, das elende Ultimatum u. s. w. In diesem Augenblick erhält aber Metternich eine Suprematie in

den Rathschlägen, wegen der Freude des Kaisers Alexanders über den Beitritt Österreichs und seiner Hoffnung, hiedurch den Krieg auf eine ehrenvolle Art zu beendigen, — eine Suprematie,





leider ist aber Lord

























Cathcart hiezu nicht geeignet, ein bloßes lauerndes und herumschnüf­ felndes Werkzeug; — Stewart, ein verständiger Mann, der nach dem Hauptquartier des Kronprinzen abgehen wird, — um so wichtiger ist es, daß Sie einen verständigen, geschäftserfahrenen Mann an den Wiener-

Hof von Seiten Englands abschicken, der Metternich beobachtet und influirt.

Ich schreibe Ew. Excellenz dieses zu Ihrem eigenen Gebrauch und

ersuche Sie, von den Gesinnungen der ausgezeichnetsten Hochachtung über­ zeugt zu seyn, womit ich verbleibe

Ew. Excellenz rc. v. Stein. Prag, den 14. September 1813.

Ich hoffe, Ew. Excellenz haben meine Briefe aus Reichenbach erhal­ ten.

Die neuesten Ereignisse haben uns unsere neuen Alliirten und ih­

ren Feldherrn vor Dresden kennen lernen. — Wir haben eine Vermehrung der Masse, nicht der Einsichten und der edlen, kräftigen Gesinnungen

erhalten und die Früchte des seit 4810 befolgten Systems kennen gelernt.—

Von 1806 an bis 1809 arbeiteten die beiden Stadions daran, um den Geist der Nation zu heben,

um die Armee zu verstärken und zu ver­

vollkommnen, beides mit Erfolg, die Nation war begeistert, die Armee schlug sich tapfer, — das neue Ministerium strebte seit dem Frieden bis

jetzt, den Eours zu verbessern, den Frieden zu erbetteln, die Armee zu desorganisiren, den Geist der Nation zu lahmen, man hoffte durch allerlei

diplomatische Künste das große Problem der Regeneration Europas zu losen, und es gelang zum Theil, die Nation ist und ward lau, die Armee

schlägt sich nicht sonderlich. —

















Wer zwar rechnet, aber ohne Tiefe; das ist ein guter Buchhalter,

aber kein großer Mathematiker.

Das Resultat, so sich bisher zeigte, ist, daß man überall mit Erfolg focht, nur nicht bei der großen Armee, daß zwischen Russen und Öster­

reichern eine große Abneigung herrscht, die durch eine bekannte Unbehol­

fenheit der Letzteren sehr vermehrt wird, — hiezu kömmt, daß Metter­ nich nach einem überwiegenden Einfluß strebt, wozu ihm weder sein Ta­

lent, noch sein Eharacter, noch die militärische Stellung seines Landes An­ spruch geben.

Der Kaiser Alexander sieht alles dieses sehr lebhaft ein,

er wird wahrscheinlich das Commando seiner und der preußischen Heere

übernehmen, und die Bewegung dieser belebten Massen wird sich der iner­

ten Österreichischen mittheilen. Es ist von der größten Wichtigkeit, daß man sich über die deutschen Angelegenheiten bestimme. —

Von---------------- erwarten Sie keine große

Ansichten, er steckt sich das Ziel nahe, um auf die bequemste und kürzeste Art die Sache einstweilen auszuflicken,

die Geschichte der Unterhand-

lungen beweiset es, und hätte die Tollheit Napoleons der Sache

nicht eine unerwartete Wendung gegeben, so hätten wir einen verderblichen

und höchst elenden Frieden erhalten. England muß mit Rußland und Preußen ernstlich auf die Erhaltung und Gründung einer festen Ordnung der Dinge in Deutschland bedacht seyn, und ich wünsche Ew. Excellenz Idee darüber zu wissen. —

Kraft

zum Widerstand nach Außen, im Innern Sicherheit des Eigenthums und des Lebens für den Einzelnen müssen die Hauptzwecke, Verstärkung der Macht des Kaisers, Wiederherstellung von Preußen, Verminderung der

Macht der Fürsten, Zerstörung des Rheinbundes und aller französischen Einrichtungen, müssen die Mittel seyn.

Gagerns Ansichten sind phantastisch.

Erhalten mir Ew. Excellenz Ihre Freundschaft und seyen Sie von der Unwandelbarkeit der meinigen überzeugt.

Ich bin bald hier, bald in Töplitz, gehe aber wieder in das Haupt­ quartier, sobald es vorrückt.

v. Stein. (ohne Ort , aus Russland den 11. Jänner 1811.)

Die sich anbietende Gelegenheit,

Eurer Excellenz zu schreiben und

Ihnen einige Worte über meine Lage und die der öffentlichen Angelegen­

heiten zu sagen, kann ich nicht unbenutzt vorübergehen lassen. Noch immer dauert die von der französischm Regierung ausgespro­

chene Achtserklärung fort.

Sie wurde veranlaßt hauptsächlich durch

die Einstreuungen einer aus allen genußliedenden gemeinen Menschen zu­ sammengesetzten Partei-------------------------------- diese Partei bearbeitete den mißtrauischen, heftigen M. Davoust, dessen Berichte den Kaiser zu einer

Maßregel bestimmten, die er sonst wahrscheinlich nicht ergriffen hätte.

In diesem Land lebe ich ruhig., seine Lage ist aber so gefahrvoll, daß

Umstände eintreten können, die mich es zu verlassen nöthigen und dann

bleibt kein Zufluchtsort übrig als England, ich würde zugleich allen mei­ nen Hülfsquellen entsagen müssen, und dann entsteht die Frage, ob ich dort nur so viele Unterstützung finden werde, als zu einem nöthigen Aus­

kommen hinreichend ist, hierüber erbitte ich mir von Eurer Excellenz eine, freundschaftliche Belehrung.

Der jetzige Zustand der Dinge, wo Alles vom rücksichtslosen Willen

eines Mannes abhängt, kann nicht dauern, sobald die Hand des Unter­

drückers erschlafft, oder sinkt, oder wenn das Maaß seiner Verbrechen voll ist, so findet eine Reaction statt/ zu der alles vorbereitet wird durch den

tiefen Unwillen, welchen Willkühr, das Niedertreten der alten, auf Be­

sitzstand und Recht gegründeten Verhältnisse, die Vernichtung aller Denk­

freiheit,

die fortschreitende Verarmung verursachen. —

Mit

diesem Unwillen verbindet sich Gewohnheit an Entbehrung und die Über­ zeugung, daß bei Wandelbarkeit und Ungewißheit jedes Verhältnisses, jede

Sorge für Erhaltung oder Befestigung der subsistirenden Einrichtungen

vergeblich ist.

Auch der Geringste sieht ein, daß alle die Worte von Frei­

heit der Meere u. s. w. leere geistlose Vorspiegelungen sind, ein zer­

rissener Bettlermantel, um eine gränzenlose Willkühr zu bedecken. Erhalten mir Ew. Excellenz Ihre freundschaftliche Gesinnung und seyen Sie von meiner ausgezeichneten Hochachtung überzeugt.

v. Stein.

den 19. April 1812.

(Auf die Nachricht des Anschlusses und Bündnisses Preußens mit

Bonaparte zum russischen Heereszuge.)

Nun kann man in Deutsch­

land nichts mehr von einer Jmpulsion von Oben erwarten!

Es mag

seyn, daß Rußland den Vertheidigungskrieg besteht, daß Napoleon ge­ zwungen wird, sein erschöpftes und überspanntes Reich noch stärker anzu­ greifen und die Folgen seiner verderblichen Verwaltung zu beschleunigen, alles dieses kann keine Befreiung von Deutschland unmittelbar bewir­

ken, die nur das Werk anderer glücklicher und unberechenbarer Ereignisse seyn kann*).

Unterdessen verschwinden Zeit und Kräfte, die Besseren zehren sich in schnödem, unerträglichem Müssiggang auf, als Zuschauer des allgemeinen Elends und des Treibens der Schlechteren, deren Zahl täglich wächst und

deren Gesinnungen krebsartig um sich fressen.

Seit 1809 lebe ich in der Erwartung glücklicher Ereignisse, die nun *) Mehrere dieser Briefe und auch

Gn eise närrischen Briefwechsel,

einiges

Consomme aus dem Nugent-

erschienen bereits in des Freiherrn von Hor-

mayr historischem Taschenbuch auf 1839 Seite 28 bis 80,

im edeln,

thatenrei-

chcn Leben des Grafen Münster und noch bei Lebzeiten desselben. Er starb in

Hannover am 20. Mai des nämlichen Jahres 1839.

zuletzt noch durch die Vorgänge in Berlin grausam getauscht worden ist. Es ist unerträglich, sich in diesem Müssiggang aufzuzehren, und die kurze

Lebenszeit, in der man noch einigen Borrath von Kräften besitzt, unbe­ nutzt vorübergehen zu sehen, während das Rad des Schicksals sich unauf­

haltsam über die Zeitgenossen hinwälzt.

Im Gefühl des tiefsten Unmuths

über diesen Zustand, lege ich Ew. Excellenz meinen Wunsch vor, auf irgend eine Art wieder in Thätigkeit gesetzt zu werden, —

auf welche Art? werden Ew. Excellenz frageü und hierauf bin ich nicht

im Stande befriedigend zu antworten. Vielleicht könnte ich durch Rath und Einfluß die gute Sache beför­ dern, wenn ich mich unter dem Schutz der bei dem Ausbruch des Krieges

im Hauptquartier auf­

abgesandt werdenden englischen Gesandtschaft,

hielte?

Der Kaiser Alexander beweist mir sein Zutrauen, indem er

mir schon 1807 seine Dienste anbot.

angestellten Personen in Verbindung. — kosten, Diäten und die nöthigen Pässe.

Ich stehe mit vielen dort

Ich verlange nichts als Reise­ Ist der Krieg zu Ende, so kehre

ich wieder hieher zurück. Möge er einen glücklichen Erfolg haben—oder Ich mein Ende

darin finden! — Mit ausgezeichneter Hochachtung verbleibe ich

Ew. Excellenz ergebenster

v. Stein.

Petersburg, den 1. Dezember 1812.

Ew. Excellenz Schreiben vom 3. Novbr. habe ich am 29. desselben Monats durch den Botschafter erhalten, die meinigen vom 2. und 7. No­

vember und das vor wenigen Tagen durch den Spanischen Gesandten be­ sorgte, wird Ihnen nun« vorliegen. Die Schwierigkeiten, die nach Ew. Excellenz Äußerung sich einer Landung entgegenstellen, sind durch die gegenwärtige Lage des Krieges

beseitiget; das zwischen dem Dnieper, der Düna und der Bereszina ste­ hende französische Heer wird seinen Verderben gewiß und vielleicht mit

seinem verbrecherischen Oberhaupt nicht entgehen. — Dem Fortrücken der russischen Armee bis an die Elbe, wenigstens bis an die Oder, wird nichts

hindernd.

Die militairische Benutzung von 2 Millionen braver Deutscher,

die Hülfsmittel von Preußen, Pommern und der Neumark, werden in

wenig Monaten dem Eroberer zu Gebote stehen, — wie aber alles dieses

einzurichten, zu bewegen,

durch wen und in wessen Namen?

das

liegt Alles im tiefsten Dunkel!

Ein Mehreres als in meinen vorigen Briefen enthalten ist, weiß ich

nicht zu sagen. —

Es bleibt mir daher nichts übrig, als zu wünschen,

daß es ganz, zum Theil, oder daß etwas Besseres geschehe, und Vieles

laßt sich vom edlen Charakter des Kaisers, trotz seiner Umgebungen er­

warten. Was ich durch Vorstellungen bei ihm und allen verständigen Man­ nern zu erwirken vermag, das thue ich gewiß. — Von der alten------- - —

erwarte ich ganz und gar nichts, weil sie durchaus unverständig, unwis­

send und unedel ist. ket gleich ihr.

Das schwedische Wesen ist eine Seifenblase und wir­

Wir bedürfen seiner nicht mehr und es ist ein großer Ge­

winn, wenn diese Einmischung vereitelt wird (?------------- - — — ------- -

Gott gebe, daß England die Verbindung zwischen Rußland und

Österreich bewirke!

Es scheint mir ein glücklicher Erfolg bei den gün­

stigen und richtigen Ansichten des Kaisers, höchst wahrscheinlich ergeht Alles sehr langsam.

W. war erst den 7.Novbr. alt. Styls im russischen Haupt­

quartier angekommen.

Österreich läßt immer noch die russischen Couriere

nicht über die Gränze.

Man kündigt Graf Metternich hier an, von

seiner Ankunft, im Falle sie wirklich erfolgen sollte, erwarte ich mir etwas Gutes.

Es ist mir leid, daß Ew. Excellenz in mir den Preußen vermu­

then und in sich den Hannoveraner entdecken, — ich habe nur ein Vaterland, — das heißt Deutschland und da ich nach alter Verfassung

nur ihm und keinem besondern Theile desselben angehörte, so bin ich auch nur ihm und nicht einem Theile desselben von ganzem Herzen ergeben. Mir

sind die Dynastien in diesem Augenblick großer Entwicklung vollkommen gleichgültig, es sind bloß Werkzeuge, mein Wunsch ist, daß Deutsch­ land groß und stark werde, um seine Selbstständigkeit, Unabhängigkeit

und Nationalität wieder zu erlangen und beides in seiner Lage zwischen Frankreich und Rußland zu behaupten, das ist das Interesse der Nation

und ganz Europas; es kann auf dem Wege alter zerfallener und verfaul­

ter Formen nicht erhalten werden, dies hieße das System einer militairischen künstlichen Gränze auf den Ruinen der alten Ritterburgen und der

16

mit Mauern und Thürmen befestigten Städte gründen wollen, und .die

Ideen Vaubans, Coehorns und Montalamberts verwerfen.

Mein Glaubensbekenntniß finden Ew. Excellenz in der Anlage, es ist Einheit.

Übergang.

Ist sie nicht möglich, doch ein Auskunftsmittel ein

Setzen Sie an die Stelle Preußens, was Sie wollen, lösen

Sie auf, verstärken Sie Österreich mit Schlesien und der Chur Mark und dem nördlichen Deutschland, mit Ausschluß der Vertriebenen, reduziren Sie Bayern, Würtemberg und Baden, als die von Rußland be-

günstigtsten, auf das Verhältniß vor. 1802 und machen Österreich zum Herrn von Deutschland, ich wünsche es, es ist gut, wenn es ausführ­

bar ist, nur denken Sie nicht an die alten Monttrgues und Capulets und

an diese Zierden alter Rittersäle. Soll sich der blutige Kampf, den Deutsch­ land 20 Jahre unglücklich bestanden und zu dem es jetzt wieder aufgefor­

dert wird, mit einem Possenspiel endigen, so mag ich wenigstens nicht

Theil daran nehmen, sondern kehre in das Privatleben freudig und eilig zurück.

Was macht Walmoden in Spanien?

Er hätte entweder Herkom­

men oder nach Wien gehen sollen, um den Entschluß dieses Hofes abzu­

warten, — ich ersuche Ew. Excellenz die Anlagen nach ihrer Bestim­ mung zu befördern, nur wäre es gut, wenn Gneisen au herkäme!

Vom

Canzler Hardenberg erwarte ich nichts, er ist in Sinnlichkeit und

Schwäche versunken und durch Alter gedrückt.

(Wie bald mußte der

brausende Stein bekennen, wie sehr er sich geirrt!)

Warum ant­

worten Sie nicht der Gräfin Orloff, es ist eine liebenswürdige, gute,

verständige Frau, Ihre Freundin.

Mit der ausgezeichnetsten Hochach­

tung verbleibe ich

Ew. Excellenz ergebenster v. Stein.

39 Folgereihe eben dieser Correspondenz.

Briefe Gneisenaus.

Berlin,

Juli 181 (.

Empfangen 2. Septbr. 1811.

Ew. Excellenz Schreiben vom 6. Juni ist richtig in meine Hande und zwar zur guten Stunde gekommen, indem ich in diesem Augenblicke von meinem Landsitz in Schlesien hieher berufen bin, da man die heran­

nahende Gefahr fühlt, und sich meines Rathes und meiner Dienste bedie­

Ein früheres Schreiben von Ew. Excellenz aber habe ich in

nen will.

Deutschland nicht erhalten, was ich doppelt beklagen muß, einmal weil es verloren gegangen und in unreine Hande gekommen seyn kann, und

dann weil Ew. Excellenz mit Recht zürnen könnten, wenn ich solches unbeantwortet gelassen hatte, welches an der Güte, womit Sie mich über­

häuft haben, mich mit dem Vorwurf des Undanks belastet hätte.

Um Ew. Excellenz ein treues Bild von unserer Lage zu geben, werde ich etwas in unserer Geschichte zurückgehen. Bekannt wird es Ihnen seyn, daß Herr von Hardenberg^nur mit Bewilligung des französischen Kaisers das Ruder wieder ergreifen durfte;

ein finsteres Wort des Letzteren würde ihn wieder davon entfernt haben.

Sein erstes Bestreben war daher, mit den französischen Autoritäten gut zu stehen und die Eontributionen pünktlich zu leisten.

geschah.

Das Unmögliche

Die Nation gewöhnte sich an die Idee eines Bündnisses mit

Frankreich.

Daher die alsbaldige Unterwerfung unter den Eolonialtarif

und die Vollstreckung der Confiscation der englischen Schiffe in unsern

Häfen.

Die beiden letztem Gegenstände halfen zur Möglichkeit, die Con-

tribution zu leisten, welches sonst nicht zu bewirken gewesen wäre, da

Handel und Gewerbe stockten.

Für so viel Unterwürfigkeit hoffte man

16 *

244

durch den Antrag eines Bündnisses belohnt zu werden. — schweigen!

Die russischen Rüstungen begannen.

Tiefes Still­

Auf einmal erschienen

französische Truppen in größerer Anzahl, als die bestehenden Tractaten fest­

stellen, in unsern Staaten und wichen von der Militairstraße ab. erfüllte mit Schrecken. —

Dies

Man rief mich und ich gab meine Rath­

schläge, die in der Hauptsache dahinaus liefen, sogleich die Truppen zu­

sammenzuziehen, feste Stellungen zu nehmen, die Festungen auszurüsten, und insurrectionelle Maaßregeln vorzubereiten.

Man fand meine Rath­

schläge zu kühn und führte nur die Hälfte derselben aus, nämlich man glaubte im Stillen — (eitle Hoffnung! —) Alles abmachen zu können.

Ich hatte vorhergesagt,

die Absicht der Franzosen sey,. in die Festungen

der Oder so wie nach Danzig viele Truppen nach und nach zu legen, so­ mit Berlin zu umstellen, dann schnell von der Elbe und aus Mecklenburg

Truppen nach der Hauptstadt rücken zu lassen, sich der Regierung und des

Hofes zu bemächtigen und solchen zu jedem Unterwerfungsvertrag zu nö­ thigen.

Man glaubte, ich sähe zu schwarz.

Alles jedoch erfolgte, wie

ich es vorhergesagt hatte, nur der letzte Akt ist noch nicht begonnen, aber wir dürfen buchstäblich erwarten, daß in der nächsten Stunde uns die Nach­ richt zukomme, feindliche Truppen seyen hieher im Anzug.

Es wird dann

sehr viel Muth, Einsicht und — Glück dazu gehören, den König zu retten, der, er gehe nun nach Pommern oder Schlesien, immer durch

ein Nadelöhr gehen muß.

Was möglich ist, vorzubereiten, um dem Unglück zu begegnen und zu wehren, daß uns nicht ein Schimpf widerfahre, soll redlich geschehen.

Ich rede und schreibe im Vereine mit dem vortrefflichen Scharnhorst,

ich hauche Muth ein, ich gebe die Mittel zur Rettung an, ich beweise, daß

sie groß sind, und vielleicht wird es gelingen, zu kräftigen Entschlüssen zu bewegen.

Ich dringe darauf, daß der König nach Königsberg gehe, weil

ich voraussehe, daß dort seine Entschlüsse kräftiger und rückstchtloser seyn werden und er dann auch nicht durch so viel schlechte Menschen beirrt ist.

Gelingt mir dies, so haben wir Alles gewonnen.

Das Schlimmste wäre, wenn binnen wenig Tagen bereits der letzte Akt begönne.

Dann ist nichts weiter zu thun, als die wenigen Truppen

hier zu sammeln und den Kampf der Verzweiflung zu fechten, der uns

vielleicht gelingt.

Ich trachte, hiefür zu begeistern.

Bei der Vertheilung der Rollen ist mir Schlesien zuzefallen.

Ich

werde, wenn nur etwas Zeit übrig bleibt, die Kräfte dieses Landes in

Werth setzen.

Es fehlt aber dort an Waffen.

Zu dem Ende habe ich

mich mit Ihrem (dem englischen) Agenten in Wien in Verbindung gesetzt,

der mir auch eine große Anzahl Gewehre versprochen hat. werde Wort halten können.

Ich hoffe, er

Verwenden Sie Ihren Einfluß dazu,

daß

sogleich Gewehre und Munition nach Eolberg und Pillau gesendet wer­ den, um ausgeladen zu werden, sobald die ersten Schüsse geschehen sind. Geschütz bedürfen wir nicht, wohl aber späterhin etwas Pulver.

Mein Plan geht dahin, dem Krieg einen insurrectionellen Cha­ rakter zu geben, und alle Streitkräfte des Landes zu entwickeln.

In mei­

nem nächsten, soferne ich noch schreiben kann, sollen Sie die Hauptpunkte, wonach wir unsern Widerstand ordnen wollen, erfahren.

Lähmt uns nicht

Schwäche, so sott die Welt erstaunen, mit welchen Kräften wir aus­

treten werden. Die Russen haben das Unmögliche in ihren Rüstungen gethan. 17 Di­

visionen stehen längs unsern Gränzen, zusammen 182,000 Mann, ver­

sammelt.

Der Wille des Hofes ist gut, und wir dürfen Beistand erwar­

ten, obgleich ich behaupten darf, daß wir mit unsern acht Festungen Ruß­

land noch bei weitem nützlicher seyn werden, als dieses uns.

Daß nur ja Ihr Cabinet Wien nicht außer Acht lasse!

Ich habe

noch mehr zu vermuthen, daß man dort nur einiges Antriebes von Ihrer

Seite und einiges Glückes von unserer bedürfe,

um nach 6 — 8 Mona­

ten ebenfalls Theil an dem Kriege zu nehmen. Bei unsern Planen wird es gut seyn, daß mein Freund Dörnberg und dessen Bruder zu uns kommen, damit wir sie sogleich in Bereitschaft

haben.

Es dünkt mir, daß keine Zeit zu versäumen sey.

Wir wollen

beiden schon einen verborgenen Aufenthalt anweisen.

Noch will ich hier hinzufügen, daß es dem General Scharnhorst

auf unablässiges Bemühen gelungen ist, eine Armee von 124,000 Mann, völlig ausgerüstet, aufzustellen, daß heißt, exerzirte und disciplinirte Trup­ pen.

Haben wir nur etwas Zeit, nur wenig Glück und viel Gewehre, so

mögen wir diese Anzahl sogleich verdoppeln. Für heute will ich von Ew. Excellenz scheiden, indem ich Sie nur

noch bitte, mich dem Prinzen von Wales, Herzoge von York und Cam­ bridge K. H. zu Füßen legen.

Für den Herrn Herzog von Braunschweig

hatte ich einen dicken Brief, so wie auch an Ew. Excellenz und die beiden

Dörnbergs fertig, der Rittmeister Gaffron aber war mir zu schnell fortgeeilt und ich. habe diese Briefe verbrannt, da ich eine Zeitlang fürch­

daß wir uns mit Frankreich verbinden würden, und ich im Begriff

tete,

war, nach Spanien über Salonichi zu gehen. Genehmigen Ew. Excellenz die reine Verehrung, womit ich Ihnen ergeben bin.

Möchte ich diese Versicherung Ihnen mündlich auf deutscher

Erde wiederholen können!

Unverbrüchlich

Ew. Excellenz treuergebener 91. v. Gneisenau.

Seit ich Ihnen das Obige schrieb, sind die

N.S. den 29. Juli.

Dinge beträchtlich weiter gerückt. Wir werden sicherlich angegriffen werden

und sicherlich werden wir große Mittel entwickeln.

Mehr kann ich nicht

sagen.

Billigen denn Ew. Excellenz,

gewiesen hat?

daß man Bernadottes Antrag zurück­

Im Falle eines Krieges zwischen Frankreich und Rußland

könnte ein Krieg Schwedens gegen Finnland Rußland sehr gefährlich wer­ den, wie ich mich bei einem Aufenthalt in diesen Landern überzeugt habe.

Es wäre also wohl gut,

die 50,000 Mann,

welche Schweden aufstellen

kann, anderwärts und zwar für uns zu beschäftigen.

Es macht dies ei­

nen Unterschied von 100,000 Mann. Gott erhalte Sie!

Berlin, 14. Aug. 1811.

Seit meinem Letzten,

das ich an Ew. Excellenz zu richten die Ehre

hatte, sind die Dinge abermals um Viele- weiter vorgerückt.

zösische Truppenmassen kommen diesseits des Rheins; Theil auf Wägen fortgebracht;

Große fran­

sie werden zum

marschiren sogar des Nachts bei Fackel­

schein, und-ie Dörfer, wohindurch sie ziehen, werden erleuchtet.

Die

Richtung des Marsches geht nach der Niederelbe, angeblich gegen Däne­

mark, doch verlassen 12,000 Mann diese Richtung und ziehen nach Mag­

deburg,

wo auch schon Anstalten zu ihrer Aufnahme gemacht sind.

Un­

ser König ist noch immer hier und hat noch im Zweifel, ob auch das Unge­

witter gegen ihn gerichtet sey? wenig

als ich.

Ew. Excellenz aber zweifeln hierüber so

Ich ersuche Sie also so dringend als möglich, das,

was Sie an Waffen und Munition uns etwa ausgewirkt haben mögen, in Bereitschaft zu halten, damit es,

sobald Sie die ersten Kanonenschüsse

vernommen haben werden,

nach Colberg abgehen könne.

Vermuthlich

wird dies bereits der Fall seyn, wenn dieser Brief in Ew. Excellenz Hände

gelangt.

Vielleicht wäre es, wenn ich mich in meinen Voraussetzungen

irren sollte, dennoch gut, wenn diese Waffen eventuell nach dem baltischen

Meere gesandt würden. Wenn unser König sich nur entschließen möchte, sogleich jetzt zu sei­ ner Vertheidigung die passendsten Mittel anzuwenden, so wären wir wahr­

Wir haben, wie ich neulich schon er­

lich in einer glänzenden Lage.

wähnte, in diesem Augenblick 124,000 Mann völlig ausgerüstet und kön­ nen hinzufügen, soviel wir an Gewehren erhalten.

Überdies sollen noch

alle Mittel aufgeboten werden, um das ganze Land unter Waffen zu brin­ gen, solches, soweit der Feind darin vordringt, zu desorganisiren, damit

selbiger keine Unterstützung an Lebensmitteln, Fuhren rc. erhalte, sondern Alles mit Waffengewalt erzwingen müsse, und einen spanischen Krieg,

der meistens des Nachts geführt wird, in Gang zu bringen. gen Mittel,

Alle übri­

welche ich vorgeschlagen habe, sind von einer Tendenz, daß

sie auch dem Lauen und Schwachen keinen Ausweg übrig lassen und der

Sinn aller desfallsigen Anordnungen ist: wer nicht mit uns ist, ist wider uns.

Ich hoffe, verehrter Graf, daß Sie mit mir zufrieden seyn sollen. Seit ich vorigen Perioden schrieb, kann ich Ihnen die Nachricht ge­

ben, daß der König entschlossen ist.

Wir werden also mit den Vorberei­

tungen zum Ausbruch sogleich jetzt beginnen können.

Der Geist der französischen Armee ist, wie wir aus einem Bericht des Marschall Berthier an den französischen Kaiser wissen, sehr herunter. Er

sagt darin: die spanische Armee ist vernichtet: an Disciplin, an Zutrauen zu. sich und an körperlichen Kräften. Das Mißvergnügen in Frankreich ist all­ verbreitet. Die Conscribirten müssen durch mobile Colonnen herbeigeschafft

werden; wo sie sich verbergen, werden die Eltern in's Gefängniß gesetzt; sind keine mehr vorhanden, dann die Geschwister; fehlen auch diese, dann die Pathen.

In Cleve sind mehr wie 130 Personen aus allen Stän­

den wegen dieser Ursache verhaftet. - Wir mögen viel von diesem weitver­ breiteten Hasse gegen französische Tyrannei hoffen.

Wenn wir mit irgend einem Erfolge fechten, dann möchte es zeitge­

mäß seyn, den Herrn Herzog von Braunschweig mit seinem Corps nach Deutschland wieder zu versetzen.

Er hat sich einen großen Namen bei uns

gemacht und es werden ihm viele Menschen zuströmen.

Um die beiden

Dörnberge habe ich bereits gebeten und es ist wichtig, daß deren Her­ kunft beschleunigt werde.

Sowie sich hellere Aussichten zeigen und die Begebenheiten sich mehr entwickeln, so sende ich diesem Brief einen andern nach. Für heute nöthigt

mich der Drang der Geschäfte zu schließen. liches von Ihnen hören!

Möge ich bald etwas Erfreu­

Mit der unverbrüchlichsten Ergebenheit nenne

ich mich Ew. Excellenz

ganz gehorsamsten Diener

N. v. Gneisenau.

Berlin , 10. Sept. 1811.

Meine beiden früheren Schreiben, die ich die Ehre hatte, von hier aus an Ew. Excellenz zu richten, sollen, hoffe ich, richtig in Ihre Hande

gelangt seyn.

Ich habe darin den Zustand unserer Politik, den unserer

Bewaffnung und die uns drohende Gefahr geschildert.

Der Baron---------,

der Ew. Excellenz diesen Brief überreichen wird, geht in der Absicht nach London, um zu erforschen, ob man geneigt seyn möchte,

unsere Anstren­

gungen zu unterstützen, Und ich beschwöre Ew. bei der guten heiligen Sache, der Sie angehören, seine desfallsigen Bemühungen zu unterstützen.

Die Mittel, die wir zum Widerstand entwickeln wollen, sind wirk­

lich groß, und falls uns nur etwas Zeit vergönnt ist, sollen sie das Erstau­ nen derjenigen erregen, die Preußen für vernichtet ansehen.

Ich habe dem

König einen N-rtheidigungsplan vorgelegt, der, indem er uns für langhin

gegen Unterjochung schützt, uns zugleich die Mittel darbietet, offensive Bewegungen zu machen.

nämlich an Waffen.

Aber es fehlt uns hiezu am Nothwendigsten,

Mehr als 124,000 Mann können wir nicht mit

Gewehren und Geschütz versehen, und dennoch würden wir 300,000 Mann aufstellen können, wenn wir hiefür Waffen und Munition austreiben könn­

ten.

Welchen Unterschied eine solche Mehrzahl sogleich im ersten Feldzug

bewirken würde, fühlen Ew. Excellenz.

Aber sogleich im ersten Feldzug

muß diese Mehrzahl aufgestellt werden, denn späterhin ist dies nicht mehr

möglich, indem sonst der Feind, begünstigt durch seine Waffenplätze Mag­ deburg und Danzig, und die von ihm besetzten drei Festungen an der Oder, über eine zu große Länderstrecke gebietet, und die Aushebung der waffenfä-

higen Mannschaft unmöglich macht.

Bevor er aber unsere Provinzen mit

Truppen füllt und sofern wir die Initiative uns sichern, ist dies wohl

möglich und es kommt nur darauf an, diese Mannschaft mit Waffen zu versehen und sie unter dem Schutz unserer acht starken Festungen zu organisiren.

Ein großer Theil dieser Mannschaft sind altgediente Soldaten,

unsere ehemalige Armee. Wie schleunig daher eine Waffensendung bei uns anlangen müsse, um

große Zwecke damit zu erreichen, ist augenscheinlich.

Die Superioritat,

welche wir im Anfang des Krieges erlangen, möchten wir uns dann für

die Dauer desselben erhalten.

Ich will mich hierüber näher erklären.

Der Entwurf, den ich zum Kriege gemacht habe, ist keinesweges

kühn.

Ich will nicht, daß man an Schlachttagen in wenigen Stunden

die Hoffnung der Völker vernichte, sondern meine Absicht geht dahin, den

Krieg in die Lange zu ziehen.

Es ist meine volle Überzeugung, daß ein

solches System unsere Gegner zu Grunde richten müsse. Unsere Festungen bieten uns für diese Kriegesart alle Vortheile dar; die schlesischen stehen in einer vortrefflichen Wechselwirkung für diesen Zweck zu einander, Eolberg

hat eine jetzt zubereitete feste Stellung neben sich und kann seewärts von Pillau her unterstützt werden, und bei Spandau habe ich eine Stellung

aufgefunden, die die Mittel gewährt, ein großes Truppencorps mit der größten Sicherheit daselbst aufzustellen. Füllen-wir diese Festungen und Stellungen mit lebendigem und todtem

Kriegsstoff an, weit über deren eigentlichen Bedarf, so erhalten wir da­ durch einen offensiven Überschuß, der, bei günstigen Umstanden, aus seinen

Sicherheitsörtern heraus,

cken gehen kann,

und der feindlichen Armee in Flanke und Rü­

der seine Communicationen unterbricht, und den viel­

leicht an der Weichsel oder der Memel beschäftigten Feind die Fronte zu

verändern nöthigt.

Bei Unfällen eilt man in seine verschanzte Stellung

zurück und immer muß der Feind gegen die s o ausgerüsteten Festungen

Armeen aufstellen, um sie zu beobachten und das, was er hiefür gebraucht, vermindert um eben so viel seine Streitkraft gegen die russischen Armeen,

die hiedurch in den Stand gesetzt werden möchten, das Übermaaß über die

seinigen zu erhalten und ihn zu überwältigen.

Verfährt man nicht auf diese Weise, und beschränkt man sich dar­ auf, die Festungen nothdürftig zu versehen, so darf der Feind nur

wenig Kräfte gegen sie verwenden und mit desto größerer Übermacht er-

scheint er nun an derWeichsel, wo ein neues Friedland ähnliche Begeben­ heiten wie im Jahr 1807 herbeiführen würde.

Das von mir vorgeschla­

gene System hingegen gewährt, bei der größten Sicherheit, die Möglich­ keit, zu großen Resultaten zu gelangen,

zu Resultaten,

die vielleicht das

Schicksal des Continents entscheiden könnten.

Sie sehen,

durch welche hohe Interessen eine schleunige Sendung Die herannahende, das baltische Meer verschlie­

an Waffen geboten wird.

ßende Jahrszeit gebietet dieses noch dringender und Sie werden daher,

im Gefühl derselben Wichtigkeit des Gegenstandes, unsere Wünsche bei der brittischen Regierung unterstützen.

In der Politik ist,

außer der Verweigerung der Rückgabe Gtogaus,

die in Folge des Pariser Tractats schon vorlängst hätte Statt finden müssen, Nichts vorgefallen,

als eine Erklärung des Staatskanzlers von Harden­

berg an den französischen Gesandten Grafen Marsan, als dieser wegen unserer Rüstungen anfrug.

„Allerdings,"

„man sich und zwar mit Recht,

antwortete H. v. H.,

„rüste

da Alles um uns her ein Gleiches thue."

„Aber was wollen Sie mit Ihren Truppen thun?" frug Marsan weiter.

„Mourir Fepee a la main et ne jamais succomber avec deshonneur“ antwortete H. v. H.

St. Marsan erwiderte:

Benehmen nicht verdenken,

er könne uns unser

müsse nun aber an seine Regierung darüber

berichten. Dies ist seitdem geschehen und wir mögen nun in einigen Tagen ei­ ner Antwort darüber entgegen sehen.

Besteht diese nicht in Flintenschüssen,

so mögen wir auf Unvollständigkeit der feindlichen Rüstungen und auf

Schwäche schließen. Noch erlauben mir Ew. Excellenz zu bemerken,

daß im Fall der

Gewährung unserer Bitte um Waffen, Colberg der beste Abladungsort für

selbige ist; daß es nur vorzüglich an Gewehren und Säbeln mangelt, her­

nach an Munition für klein Gewehr und Geschütz, obgleich wir dessen auch

nicht zuviel haben,

besonders nicht affätirten Geschützes;

daß ich be­

reits an Johnson in Wien geschrieben habe, um von dort aus Schlesien mit Waffen zu versehen, dieser mir auch 10,000 Gewehre zugestchert hat,

sobald die Feindseligkeiten ausbrechen; daß diese Summe aber für jene volk­ reiche, vom Meer entfernte Provinz nicht hinreichend ist; daß ich mich end­ lich wegen eines Gerüchts, als ob Admiral Saumarez Waffen an Bord habe, an selbigen um Bestätigung dieses Gerüchts gewendet.

Ich wollte

alles dieses zu Ew. Excellenz Kenntniß kommen lassen, von unsern Bedürfnissen,

damit Sie sowohl

als meinen bereits gethanen Schritten voll­

ständig unterrichtet seyen. Indem ich Ew. Excellenz bitte,

Hauses,

mich den Prinzen des Königlichen

von denen ich die Ehre habe gekannt zu seyn,

ehrfurchtsvoll zu

Füßen zu legen? versichere ich Sie, verehrter Graf, der unverbrüchlichen Anhänglichkeit,

womit ich Ihnen immerdar ergeben seyn werde, lege Ih­

nen nochmals unser Schicksal an's Herz und empfehle mich Ihrem Wohl­ wollen ,

das zu verdienen ich mich jederzeit bestreben werde.

Mit innig­

ster Hochachtung

Ew. Excellenz unterthäniger Diener

N. v. Gneisenau, Staatsrath.

Berlin, 24. Sept. 1811. Hochgeborener, Hochverehrter Graf.

Durch den General Nugent habe ich zu meiner Verwunderung er­ fahren,

daß meine schon vor zwei Monaten an Ew. Excellenz gesendeten

Briefe dort zur Zeit seiner Abreise noch nicht angekommen waren.

Ich

halte diese Verzögerung für ein Unglück, indem, wäre Ihnen dort die

Veränderung der Dinge auf dem Continent bekannt gewesen, sicherlich der Gen. Nugent und Obrist Dörenberg paffende Instructionen erhal­ ten hätten.

Es ist nun seitdem Frankreich gekommen.

zu drohenden Erklärungen zwischen uns und

Wir sollen durchaus entwaffnen: öder gewär­

tig seyn, daß der Graf von St. Marfan sofort abreise und Marschall Davoust einrücke!! In dem Augenblick, als ich dieses schreibe, schweben

noch die Unterhandlungen.

Gegen meinen Rath, die Einstellung der Rü­

stungen zu verweigern und solche vielmehr sogleich zu verdoppeln, sucht man durch Ausflüchte Zeit zu gewinnen.

Man erreicht hiedurch keinen

Gewinn, verliert hingegen viel Zeit.

Aber die Annahme meines Ra­

thes würde den König genöthigt haben, sogleich von hier abzureisen,

Schritt, von dem er glaubt,

ein

daß er die Kriegsflammen augenblicklich

entzünden würde und den er deswegen so lang' es möglich aufschiebt, dem er sich mit diesem Vorwurf zu belasten, Bedenken trägt.

in­

So viel steht fest, daß es eine Unmöglichkeit ist, daß wir Frankreichs

Verbündete werden können, und daß wir entschlossen sind, jedem An­ griff standhaft zu begegnen.

Aber es kommt hiebei auf die mehrere oder

mindere Widerstandsfähigkeit durch entschlossene Vorbereitung an.

Da

mein Plan wegen Spandau nicht in seinem höhern Charakter durchgesetzt

werden konnte, aus obigen Besorgnissen, um nicht den Krieg sofort zu so kann nur wenig, für diesen sonst so hochwichtigen Ort ge­

entzünden,

schehen, also würden nur wenige von des Feindes Truppen daselbst beschäf­

tigt werden.

Dies macht einen großen Unterschied in der Kriegsführung.

Nach meinem Plan sollte dort ein offensiver Überschuß unter Begünstigung

von unnehmbaren Verschanzungen aufgestellt werden, um damit, bei einem möglichen Verein von günstigen Umständen, Ausfälle nach Sachsen und Westphalen zu machen und in Norddeutschland die Empörung anzufachen.

Dies könnte nun, wo man die Initiative des Kriegs den Feinden überlas­

sen und in Spandau Nichts vorbereiten will, freilich nicht mehr geschehen.

Denn im letzten Augenblicke noch Truppen dorthin zu stellen,

hieße diese

opfern.

Aus. dieser Besorgniß und aus der Vernachlässigung der genannten Festung entspringt aber noch eine andere große Gefahr.

So wie man so

lange wartet, bis der Feind seine Bewegungen gegen uns beginnt, so wird es mißlich, die Person des Königs zu retten.

Es ist so­

dann leicht möglich, daß ihm der Weg über die Oder und der nach Schle­ sien versperrt werden.

In diesem Fall wäre ein Anterwerfungsvertrag an

Frankreich leicht vorauszusehen. Dies ist der einzige Fall, den wir mensch­ licherweise voraussetzen können, wo Preußens Kräfte Frankreich gehören

würden.

Darum ist das Verweilen des Königs in der Hauptstadt so ge­

fahrvoll für die gute Sache.

Der König wäre dann ein Unterthan

und nicht ein Verbündeter Frankreichs.

Man würde ihm eine Schat­

tenregierung zur Bezähmung des Volks vielleicht lassen, so lange bis er

auch hiefüc unnütz scheinen würde und ihm dann eine Entsagungsacte

vorlegen.

Dies alles sind sehr gerechte Besorgnisse, und wenn sie nicht

verwirklicht werden, so sind wir bloß dem Glück dafür verpflichtet, das ei­ gentlich in keine menschliche Berechnung ausgenommen werden sollte.

‘ Colberg ist zwar nicht in seinem ganzen Umfange,

jedoch aber so

verschanzt, daß 20,000 Mann, — so viel hat General Blücher in diesem

Augenblick — jedem Angriff Trotz bieten können.

General Blücher hat

die Mittel in Händen,

sein Corps beim Ausbruch des Krieges noch zu

vermehren und da mag er auch seine Verschanzungen ausdehnen.

Ein

heftiger Angriff auf diese Stellung wird wohl sogleich beim Beginnen des

Krieges Statt finden, aber es kann nicht fehlen, daß nicht die Feinde mit blutigen Köpfen abgewiesen werden. Für diesen Fall schlage ich vor, 4000 Mann von den dortigen Trup­

pen einzuschiffen und sie unter dem Schutz brittischer Kriegsschiffe durch

den Belt nach dem deutschen Meere zu senden und sie entweder in Ostfries­ land, oder zwischen Weser und Elbe zu landen.

Jenes giebt den Vortheil

einer natürlichen Festung: dieses eine unmittelbarere Verbindung mit Han­

nover.

In diesem Fall würden Sie , verehrter Graf, der Sie nicht al­

lein mit Worten, sondern auch mit Ihrer Person der guten Sache zu die­ nen bereit sind, bei diesen Truppen in Deutschland miterscheinen und das

Chursürstenthum Hannover Namens des Regenten zur Waffenerhebung anrufen.

Ich verspreche mir hievon eine ungemeine Wirkung.

Daß der

Graf Cha so t, dem ich den Befehl über die einzuschiffenden preußischen

Truppen bestimme, mit etwa 10 —12,000 Gewehren von England aus versehen werbe, um damit die ehemals preußischen Unterthanen und die Hessen zu bewaffnen, dahin würden Sie wohl wirken.

Nichts verab­

scheuen die Franzosen mehr, als solche Volksbewaffnungen. Gen.. Nug ents Vorhaben in den adriati sch en Provinzen (und seiner Zeit in Tyrol) ist von hohem Werth, wegen der geographischen

Lage und des kriegerischen Charakters der Völker, besonders da Arthur den Befehl selbst übernehmen will.

Dessen Ausführung verhindert zugleich

den wahrscheinlichen Plan der Franzosen, durch jene Provinzen eine Trup-

penabtheilung an die Donau zu senden und dadurch die Operationen der

Türken zu leiten, was den Russen sehr weh thun würde.

Bei irgend ei­

nigen Successen in jener Gegend wird der Funke des Aufruhrs in Tyrol,

vielleicht in der Schweitz angefacht.

Einem Völkerkriege in Spanien, ei­

nem andern in Deutschland, einem dritten in Illyrien und.einer britti-

schen, russischen und preußischen Armee möchten diese Franzosen mit allem

ihrem Übermuth wohl schwerlich begegnen können. Sie sehen, verehrter Graf, daß ich bei der Berechnung aller gesamm-

ten Widerstandsmittel noch nicht einmal den Fall aufgestellt habe, wo ein

brittisches Corps unter Anführung eines Prinzen vom alten welsischen

Stamm auf deutschen Ufern erschiene!

Welche Wirkung dies thun würde,

läßt sich nicht berechnen. Da die Exportirung der edlen Metalle den brittischen Handel tief ver­ wundet, und das brittische Cabinet uns doch gern helfen möchte, wie ich

nach dessen Charakter und Zusammensetzung vermuthen darf, so will ich ein ander Mittel Vorschlägen, wodurch uns selbiges helfen kann. Nämlich, — man lasse in England eine gegebene Zahl englischer Banknoten anfertigen

und versehe sie mit einem Stempel, der die Worte enthält: gültig für den Umlauf in Großbritannien nach errungener deutscher

Unabhängigkeit.

Alle Lieferungen an die Truppen in Deutschland

würden sodann in diesen Banknoten bezahlt.

Wenn auch ihr Courswerth

unter ihren Nennwerth fiele, so wirkt dies dennoch nicht nachtheilig auf

den Cours in England zurück, da diese Banknoten keinen Umlauf in Eng­

Zugleich würden die Inhaber solcher Banknoten durch ihr

land erhielten.

eigen Interesse an die Sache ihres Vaterlandes gekettet, indem sie nur dann ihre Banknoten umsetzen könnten, wenn unsere Unabhängigkeit glück­

lich durchgefochten ist.

Dem französischen Kaiser hingegen, der das Pa­

piergeld in den Händen seiner Gegner so sehr haßt und dagegen immer de-

clamirt, würde eine solche Maaßregel sehr weh thun, indem er neue Geld­

quellen zum Vortheil seiner Feinde entstehen sähe, wo er sie nicht vermu­ then konnte.

Diese Maaßregel ließe sich auf Rußland und Österreich eben

so wohl anwenden, wenn man die Banknoten noch näher, als für den

Umlauf in Rußland, oder für den in Österreich stempelte.

Nach errunge­

ner Unabhängigkeit müßten die Regierungen dieses Papier selbst einlösen;

vor der Hand würden die Völker glauben, daß dies von der brittischen Re­

gierung geschehe.

Unterliegen aber die Völker, dann mag der neue Herr­

scher das Odium der Entwürdigung dieses Papiers immerhin auf sich neh­

men.

Diese Wortzeichen haben dann immer einen wichtigen Dienst zur

Verlängerung des Krieges geleistet und das ist Alles,

kann.

was man fordern

Bei dem vernichteten Credit der Regierungen würden ihre eigenen

Papiere keine Wirkung thun.

Unterstützen Sie doch, würdiger Graf,

diesen Gedanken mit Ihrer lichtvollen Darstellung. Seitdem ich Vorstehendes schrieb, ist auf die drohenden Forderungen

der französischen Regierung eine verschiebende Antwort gegeben worden. Da, wo die Arbeiten an den Festungen beinahe vollendet sind, werden

solche eingestellt, die Arbeiter aber in der Nähe zusammengehalten.

Wir

gewinnen dadurch einige Zeit und man will solche dazu anwenden, um an­ derwärts die Vertheidigungsanstalten zu ordnen. Eine schwache Partie in unserer Politik ist der Kaiser Alexander. Meine vorige Bitte um Gewehre, Munition und affatirtes Geschütz wiederhole ich nochmals, theurer Herr Graf. Der erste Artikel ist uns vor­ züglich nöthig, dann der zweite, am wenigsten noch der dritte, wenigstens zum Anfang. Der beste Ablagerungsort ist Eolberg. So wenig zufrieden ich mit unserer heutigen zeitgewinnenden Antwort bin, indem man eigentlich Zeit dadurch verliert, so muß ich mir doch Glück wünschen, daß ich während meiner Rückkehr zu den Ge­ schäften den guten Willen, die Entschlossenheit und die Erschaffung der Streitmittel so weit vorgerückt finde. Es ist ein belohnendes Gefühl für mich, meine Anstrengungen und alle die Opfer, die ich gebracht habe, so wuchern zu sehen. Aber fast war ich zu Ende mit meinen Mitteln und im Begriff, den Wanderstab zu ergreifen. Legen mich Ew. Excellenz Sr. K. H. dem Prinz-Regenten zu Füßen und überbringen Sie gütigst meine Ehrfurcht dem Herrn Herzoge von Pork, so wie dem Herrn Herzoge von Cambridge. Dem Herrn Herzoge von Braunschweig habe ich neulich zu schreiben die Ehre gehabt und ihm die deutsche Sache an's Herz gelegt. Er wird selbige nicht verlassen. Ihren Herrn N. werde ich von O. hieher kommen lassen unter gehö­ riger Vorsicht. Ich kann und darf mich nicht von hier entfernen, und doch ist es nöthig, mit ihm mündlich zu verhandeln. Nun scheide ich von Ihnen. Was könnte ich Ihnen noch für unsere deutsche Sache sagen, das nicht schon in Ihrer Brust läge! für eine Sa­ che, für welche Sie Ihr Blut zu vergießen bereit sind! Gott erhalte Sie gesund und Sie mir Ihr Wohlwollen. Es giebt Niemanden, der einen größern Werth darauf legt, als ich. Ewig Ihr treuergebener N. v. Gneisen au. Berlin, 28. October 1811.

Seitdem ich mein Schreiben an Sie, verehrter Graf, schloß, ist der Obrist P e r p o n ch e r bei mir gewesen, der England erst in der Mitte Augusts verlassen hat. Die Nachricht, die er mir von den Gesinnungen Sr. K. Hoheit des Prinz-Regenten, unsere deutschen Angelegenheiten be-

treffend, gegeben hat, sind ganz geeignet, um mich mit neuen Hoffnun­

gen zu beleben. nicht fehlen,

Wenn der Mächtigste der Welfen s o denkt, so kann es

daß das Erbtheil dieses Hauses nicht dereinst wieder an seine

rechtmäßigen Herren komme und den räuberischen Händen eines glücklichen

und verwegenen Emporkömmlings wieder entrissen werde.

Sogar meine

ehemalige Idee, für das welfische Haus einen neuen Thron auf dem Con­ tinent zu gründen, der mit Britannien als Secundogenitur verbunden von

diesem Reiche Schutz erhielte und ihm dagegen mannichfache Handelsvortheile gewährte,

könnte jetzt verwirklicht werden.

Wenn der Prinz-Re­

gent in diesem höhern Sinne verfahren will, so hat die letzte Stunde un­

serer übermüthigen Feinde geschlagen und die Geschichte wird ihn als den

Befreier des Continents nennen.

Bereits unter seiner Regierung sind die

französischen Horden vor der brittischen Fahne gewichen.

Es ist dies eine

gute Vorbedeutung und bei solchen Gesinnungen mögen wir der glücklichen

Ereignisse mehr erwarten. In meinen beiden vorigen Schreiben habe ich um die Zusendung der

beiden Dörnberge gebeten,

und ich wiederhole hiemit diese Bitte.

Seitdem habe ich aus England ein anonymes Schreiben erhalten, Züge ich nicht erkannte.

dessen

Es war darin die Rede von Ihnen, Ihrem Ne-

veu, daß man diesen uns zusenden wolle. Orts konnte ich nicht entziffern,

Er werde in (den Namen des

da ich den Schlüssel dazu nicht besaß:)

eintreffen; dorthin solle ich Nachricht zu geben suchen.

Ich hoffe jedoch,

daß meine Unkenntniß des Orts keine Verwirrung veranlassen werde und der O. v. Dörnberg meinen Aufenthalt bald erforschen werde. uns daran gelegen, unsere preußischen Freunde in Spanien,

Gr. Dohna,

Lützow rc. wieder bei uns zu haben.

Auch ist

Grolmann,

Wenn daher unsere

ersten Schüsse in England ertönen, bitte ich Ew. Excellenz, selbige herbei­

rufen zu lassen. Es hält sich hier ein gewisser George Mills, ein Engländer von

Geburt auf, der sich zu einem Correspondenten der brittischen Regierung hinaufgeschwungen hat.

Er macht sich wichtig und stellt sich als mit gro­

ßen Vollmachten versehen dar.

Ich glaube von dem Allem Nichts.

Sey

dem wie ihm wolle, so wünsche ich nicht, daß die brittische Regierung sel­ bigen mit einer Mission bekleide, bevor bei uns nicht geschossen wird.

Er

ist zu unbesonnen, zu eitel und zu schwatzhaft. Ist der Krieg einmal aus­ gebrochen,

dann mag er immerhin bleiben und seiner Thätigkeit wegen

möchte er dann sogar von Nutzen seyn. Er wird sich über mich beklagen, weil ich es für angemessen fand, ihn von mir entfernt zu halten. Seit ich das Obige schrieb, hat sich eine Vertheilung der Rollen hier zu Land ergeben. Mir war nämlich Schlesien bestimmt; da ich aber den zeither nicht hinlänglich beachteten Punkt von Spandau für so hoch­ wichtig finde, so will ich lieber diese untergeordnete Rolle der glänzenderen vorziehen. Laßt man uns noch etwas Zeit, so gedenke ich etwas Wichti­ ges für Spandau zu thun, und indem ich mich den ersten Stößen entge­ genstelle, der Monarchie einen nützlichen Dienst zu leisten. Sie mögen mich also, indem Sie diesen Brief lesen, als im lebhaften Kampf begriffen sich denken. Gott erhalte Sie und uns Ihre wohlwollenden Gesinnungen. N. v. Gneisenau.

Berlin, 5. November 1811.

Theurer Freund! Alles, was Sie mir in Ihrem Schreiben vom 26. v. M. sagen, ist vollkommen richtig, Alles, was Sie uns vorhalten, müssen wir be­ fürchten. Ein solches Schicksal muß man den handelnden Personen vorprophezeihen; vernünftigerweise ist nichts davon zu erwarten und dennoch kann es anders kommen! Aus dem Norden sind befriedigende Nachrich­ ten angekommen. Aus dem Süden erwarten wir dergleichen. Diese Hoffnung belebt mich noch und so lange noch ein Funke davon da ist, setze ich Vermögen und Leben daran. Ich weiche nicht vpn dannen, bis nicht das Verhängniß gegen uns entschieden hat und dann diene ich Ihrem Herrn, auf eine vielleicht sehr nützliche Weise, wozu der Plan schon ent­ worfen ist und den ich Ihnen vorlegen werde, sobald dies mit Sicherheit geschehen kann und die Begebenheiten mehr entwickelt sind. Bereiten Sie mir eine gute Aufnahme für diesen Fall. Unser Disponent e. a. p’f.... hat sich ganz vortrefflich benommen. Scharfsinnige Entwicklungen und Darstellungen, Beschwörungen, Herz­ lichkeit. Alles hat er angewandt, um von der nahen und unbezweifelten Gefahr zu überzeugen; aber Alles bis jetzt vergebens. Man ist in Apathie und Verblendung versunken. Nur ein kräftiger Anstoß von Außen kann daraus wecken.

Mehr kann ich mit dieser Gelegenheit nicht schreiben. Mehrerer.

Nächstens ein

Ein widriges diplomatisches Aktenstück will ich Ihnen indessen

zu weiterm Gebrauch übermachen.

Es ist eine Rede des französischen Kai­

sers über die Angelegenheiten des Kontinents,

wovon ich Ihnen bereits

schrieb. Diese Rede wurde vor den vertrauten Rathen, Bassano, St.

Jean d'Angely, Daru rc. gehalten. tischem Wege zugekommen.

Selbige ist uns auf diploma­

(Nö. 12. S. 65.)

Lassen Sie bald etwas von Sich hören.

theurer Freund! —

Gott erhalte Sie, mein

Unverbrüchlich Ihr rc. Gneisen au. Berlin^, 28. November 1811.

Empfangen 23. December 181L

Hochverehrter Herr Graf! In Hinsicht auf den Zustand,

worin wir uns befinden,

berufe ich

mich auf das, was der Obrist Dörenberg sowohl als Baron Ompteda Ew. Excellenz berichten werden und beschränke ich mich hier nur auf einige Zusätze.

Es sind hier der Rückschritte viel geschehen»

Die Furcht hat hiezu

vermocht und man ließ sich von Drohungen schrecken,

die nie erfüllt wor­

den wären, hätte man sich dagegen mit Standhaftigkeit gewaffnet.

Aber

die hier so mächtige französische Partei wußte diese Furcht zu steigern und so ist zeither Alles erfüllt worden, was die frMzösische Regierung verlangt

hat, ohne daß sich gerade das System geändert hätte. Rußlands Benehmen hat hieran viel Schuld. Das St. Petersburger Cabinet will den Schein vermeiden, als ob es den Krieg für fremde Zwecke führe und will dem Vorwurf ausweichen, das Kriegsfeuer ange­

zündet zu haben.

Bei dieser engherzigen Politik kann es nicht den Ge­

brauch von seinen großen Rüstungen machen, wo der Umfang derselben, bei

einer zeitgemäßen Eröffnung des Feldzuges, ihm gestattet haben würde, das Gesetz zu geben statt es zu empfangen.

angegriffen wird,

daß heißt:

Nun will es warten, bis es

bis Frankreich völlig gerüstet ist und den

ihm günstigen Zeitpunkt gefunden hat. Dies ist die höchste Verwegenheit,

weil dann der Kampf um so viel schwerer wird.

Wären die russischen

Truppen bereits vor mehreren Monaten mit Schnelligkeit vorgerückt, so

ward unser Hof mit fortgerissen und der französischen Partei, die nun

nach so viel erfochtenen Dingen ihr Haupt sehr emporhebt und in ihrer ganzen Feigherzigkeir schamloser hervortritt, war der Mund verschlossen. Wie die Sachen sonst stehen und welche Mittheilungen nach andern Orten hin gemacht sind,

wird der B. v. O. Ew. Excellenz in Ehiffern

melden, ich werde also Nichts davon sagen, als das, daß man sich hier

zu große Erwartungen davon macht, die nicht erfüllt werden können, und wenn dann die Erwiederungen nicht nach Wunsch ausfallen, so versinkt man in die alte Muthlosigkeit. Unterdessen gehen die Unterhandlungen mit Frankreich ihren matten Gang fort,

eine andere Sprache zu führen.

bis dieses es bequem finden wird,

Mit schreckenden Worten richtet man hier

viel aus, und deswegen gebraucht man diese vorzugsweise vor offener Gewalt.

So ist es dennoch wahrscheinlich, daß unsere Gegner den Sieg er­ halten werden.

Man hat Vie Nachgiebigkeit gegen Frankreich offen gezeigt

und das große Publikum glaubt, daß man triftige Motive hiezu haben

müsse.

Diese Überzeugung vermehrt und verstärkt die Gegenpartei.und

laßt uns Wenigen, die wir in andern Grundsätzen sind, die Motive hiezu aber nicht offenbaren dürfen, im Lichte von Enrages erscheinen, die den

Staat in die Gefahr des Umsturzes bringen wollen, nur um unsern Haß gegen Frankreich zu befriedigen!

Dies macht unsern Kampf sehr

schwer.

v. D. nicht Derdenken

Unter diesen Umstanden habe ich es dem

mögen, daß er seine Rückreise angetreten hat, ynd der besorgte Freund mußte dies billigen und selbst wünschen.

Seitdem hat die gute Sache

wieder einige Siege erfochten und wenn diese zu mehreren Bortheilen füh­

ren sollten, so ist vielleicht D. Abreise zu früh gewesen; allein ich selbst,

der ich so oft getauscht wurde,

hege nur schwache Hoffnungen noch und

daher mag D. vor der Hand bleiben wo er ist. Für meine Person halte ich den Fuß immer im Steigbügel, in jedem

Augenblick gefaßt, einer Ordnung der Dinge zu entfliehen, womit ich mich

nimmermchr befreunden kann.

Meine ferneren Plane Habe ich D. anver­

traut und er wird sie Ew. Excellenz vorlegen.

anerkannt werden,

so

bitte ich Sie,

bei

Sollten sie für ausführbar der Ausführung meiner zu

gedenken.

Bon der großmüthigen Güte,

womit der Prinz - Regent uns aber-

17*

mal- Waffen und Munition bewilliget hat,

sind wir innigst gerührt.

Möchte die Freiheit des Continents von dessen großherzigen Beschlüssen auSgehen!

Sie würde es, wenn alle Regierungen so dachten,

wie die

Ihrige.

Ich lege hier einen Stand der französischen Armeen im Durchschnitt bei, wie er vor einiger Zeit war. men. —

Es ist seitdem nur wenig hinzugekom­

Vielleicht daß dieses Aktenstück Ihnen einiges Interesse gewährt.

Genehmigen Sie die Versicherungen der innigen und tiefbegründe­

ten Hochachtung, womit ich zu seyn die Ehre habe Eurer Excellenz unterthäniger Diener N. v. Gneisenau.

Berlin am 10. März 1812.

So ist also Alles vergeblich gewesen, was der großmüthige PrinzRegent für Uns gethan hat!!

Wir haben------------------------------------------------

einen Unterwerfungsvertrag unterzeichnet,--------------------------der Blut und Vermögen des Volkes fremder Willkühr Preis giebt und die königliche Fa­ milie der augenfallendsten Gefahr bloßstellt! —

Ew. Excellenz Neffe

wird das Detail über diesen--------- Art aus meinem an ihn gerichteten Briefe mittheilen, da es mir zu viel kostet, diese mein Gefühl empörende

Erzählung zu wiederholen. Als im Jahre 1808 uns in Königsberg die Nachricht von den

Bayonner Vorfällen erreichte, sagte der König: „Mich soll er (Bona­ parte) wohl so nicht fangen!" und nun giebt er sich seinem bittersten Fein­

de, Hände und Füße gebunden, hin, der ihn sicherlich, wofern Rußland

besiegt werden sollte, vom Throne stoßen oder falls er selbst ein Un­ glück erfahren sollte, als Geisel bewahren wird.------------------------- x----------

Und wenn man weiß, durch welche Personen dieses Unglück über uns

gekommen ist?

Ein kindisch gewordener Feldmarschall,

ein altes Weib

von üblem Ruf, ein durch Stupidität ausgezeichneter General, ein Hof­

pfaffe und was sich denn sonst noch —-------------------- unter den höhern Ständen an diese Eoryphäen schloß, diese haben den armen, geängsteten König soviel von den Gefahren, denen eine Waffenerhebung gegen Frank­

reich ihn bloßstellte, soviel von dem Unglück, das dadurch über das Volk komme, von den Vortheilen, die ein Bündniß mit Frankreich herbeifüh­ ren könne, vorgeredet, daß er sich zuletzt zu dieser Meinung hinneigte,

durch Unterhandlungen gute Bedingungen zu erhalten hoffte, daß darüber die Anstalten zur Rettung versäumt, Alles am Ende von französischen

Truppen umstellt und von dem Tractat überrascht wurde.

Nicht Willens, mich als Werkzeug zur Ausführung des Unterwer­ fungsvertrags gebrauchen zu lassen, habe ich meine Entlassung gefordert und erhalten.

Noch ist es mir nicht möglich, einen festen Entschluß

über meine Zukunft zu fassen.

Aber ich gehe in einigen Tagen nach St.

Petersburg ab, um dort die Entwicklung der Begebenheiten abzuwarten.

Was Ew. Excellenz etwa an mich gelangen lassen wollen, bitte ich an den Kaufmann Alexander Gibson zu Memel zu richten.

Von dort au-

werde ich Ew. Excellenz die Mittel anzeigen, wie ein Theil derjenigen Plane, wovon Ew. Excellenz Depesche an Ihren hiesigen Correspondenten sprach, ausgeführt werden kann? —

An die Vorbereitung dazu habe

ich schon die Hand gelegt. General Blücher ist längst von dem Oberbefehl in Pommern abge-

rufen.

Sein Nachfolger war Tauentzien.

Bestimmung.

Auch dieser erhält eine andere

Nach Colberg kommen künftighin nur 4000 Mann.

Der

Hof wird, sowie französische Truppen in dw Hauptstadt kommen, nach

Breslau sich verfügen.

72,000 Mann, ohne die zahlreichen Besatzun­

gen in den Oderfestungen, stehen in diesem Augenblick an der Oder. — Der französische Kaiser hat gegen den Grafen Cz^ernitschef geäußert:

„er werde seine großen Massen an der Oder, seine Vorposten aber an der Weichsel halten und so negotiiren." —

Seine dem erwähnten Grafen

mitgegebenen Propositionen sind wirklich soweit heruntergestimmt, daß er von der vollen Strenge des Continentalsystems abgegangen ijL

Vielleicht ist es Ew. Excellenz auf näherm Wege bereits bekannt, daß der französische Kaiser in der letzten Zeit sehr krank gewesen ist.

Die

heftige Kratze, womit er behaftet ist, war zurückgetreten und hat einen

Ansatz von Wassersucht veranlaßt.

schwollen.

Bereits waren seine Beine sehr ge­

Er ist seitdem in der Besserung.

Nur leidet er immer mehr

an Strangurie.

Von Lord Wellington hat er bei Gelegenheit der Wegnahme von Ciudad Rodrigo gesagt: Ce diable de Wellington ramasso toujours la ponnne perdue.

(Vom Ballspiel.)

Ich schließe mit der Wiederholung der Zusicherung meiner unverbrüch­

lichen , treuen Ergebenheit gegen Ew. Excellenz und mit der Bitte um

Fortsetzung des Wohlwollens, womit Hochdieselben mich beehrt haben. — Mit der reinsten Verehrung

Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener

N. v. Gneisenau. Berlin, 16. März 1812.

Empfiehlt nach Spanien den Graf von Brandenburg, des Königs

natürlichen Bruder und den Rittmeister von Barner und dessen Gefährten.

Stockholm, 24. Juli 1812.

Hochverehrter Herr Graf!

Rach meinen langen Wanderungen, die ich angestellt habe, um mit

eigenen Augen zu sehen, bin ich endlich in Stockholm angelangt. Morgen gedenke ich von hier wieder abzureisen, Um mich nach Gothenburg zu be­

geben und mich dort sofort einzuschiffen.

In Londen werde ich Ew. Ex­

cellenz mündlichen Bericht über die Resultate meiner Forschungen abstatten;

leider! daß sie nicht erfreulich sind. Ich nehme mir die Freiheit, Ew. Ex­ cellenz zu bitten, mir einen Paß nach Harwich, unter Mr. Bulls Addresse gütigst zuzusenden, damit ich sofort von dort meinen Weg nach Lon­

den fortsetzen kann,

Mehrere Briefe für Ew. Excellenz sind mir anver­

traut, die ich aber fremden Händen zu überantworten Bedenken getragen habe; ich bitte daher Ew. Excellenz Geduld zu haben, bis ich solche per­ sönlich überreichen kann. Von D. habe ich keine Kunde hier erhalten können.

einige Hoffnung, ihn in Gothenburg zu treffen.

Noch habe ich

Der Minister v. Stein,

jetzt ihr Hauptquartier des Kaisers Alexander, wünscht, daß er sich zu ihm

verfüge; ich soll ihm diese Botschaft überbringen.

Viel Zureden erlaubt

mir Gewissenspflicht nicht; doch wenn von nicht mehr als von eventuellen Maaßregeln die Rede seyn soll, so möchte die Reise wohl zu unterneh­

men seyn. Genehmigen Ew. Excellenz die keine Verehrung, womit ich Ihnen zugethan bin als

Ihr treuergebener

N. v, Gneisenau.

London, 22. August 1812.

Brunets Hotel Leinster Square.

Verehrter Graf! —

Seit gestern bin ich hier angelangt.

wich fand ich eine mündliche Weisung,

In Har­

mich bei meiner Ankunft in hiesi­

ger Hauptstadt alsbald zu Herrn Cock zu verfügen.

Ungern wollte ich

dies, bevor ich mich mit Ew. Excellenz unterredet und mir Ihre Leitung

erbeten hätte, da ich nicht weiß, wie weit ich mich Herrn Eo ck zu eröffnen habe und ich überhaupt nicht mit meinen Planen ganz vorhergehen mag.

Überdies hat mir der Kronprinz von Schweden einen mündlichen Auftrag an den Prinz-Regenten gegeben, der seine Plane in ihrem ganzen Umfang

enthalt.

Ich muß es demnach sehr beklagen, durch Ew. Excellenz Abwe­

senheit Ihres Rathes entbehren müssen.

Noch bin ich indessen, Z auf 11

Uhr, nicht bei Hrn. Eock gewesen und ich werde trachten, es so einzurich­ ten, daß ich zu einer Stunde zu ihm gehe, wo ich ihn wahrscheinlich nicht

treffe. Hiedurch gewinne ich den heutigen Tag und den morgenden Sonn­ tag.

Bis Montag können Ew. Excellenz mich gütigst unterrichten , in

wie weit ich meine Behutsamkeit zu beschränken habe? Sogleich würde ich zu Ihnen nach Windsor geeilt seyn, wenn mir nicht daran gelegen wäre, Verdacht und Eifersucht zuvorzukommen. —

Bin ich zu behutsam, so

schadet dies weniger und Ew. Excellenz mögen dann leichter mein Betragen

vergeben, als dieses seyn würde, einen begangenen Fehler gut zu machen. Mit der reinsten Verehrung rc. Gneisenau.

Buxton, den 4. Dctoder 1812.

Abermals sende ich Eurer Excellenz ein Schreiben aus St. Petersburg, das sich in kaufmännischen Händen durch Irrthum auf Umwegen verspätet

hat.

Der Verfasser desselben ist der Oberste, Baron Schöler, vertrau­

ter Militärgesandter des Königs von Preußen beim Kaiser Alexander und

bei diesem in hohen Gnaden , ein sehr gebildeter Militär, obgleich, mei­ nes Dafürhaltens, der höhern Staats- und Kriegskenntnisse ermangelnd,

wenigstens deren Grundsätze vielleicht aus Charakterschwäche nicht immer

aussprechend und übend, ein militärischer Ästhetiker von sehr angenehmen Formen, sowie schwache Fürsten sie lieben. Man kann sich bei seiner Schilderung der Schlacht nach ihren Haupt­

momenten mehrerer Fragen nicht erwehren.

Konnte man nicht eine des-

sere Stellung überhaupt wählen? Denn die linke Flanke der gewählten war schwach. — Hatte man Zeit, die schützende Anhöhe hinreichend zu be­

festigen? denn, wenn nicht: so war es besser, sie von Haus aus aufzuge­ ben. —

Als die Franzosen sich zurückzogen, warum verfolgte man sie

nicht? Wenn es beiden Theilen an Munition mangelte, warum zog Man so nahe sei­

sich zurück? —

Warum ermangelte man der Munition,

ner Hauptstadt?

Ist hierin nicht ein abermaliger Beweis, daß man sich

durch Vie bitterste Erfahrung nicht von gewohntem Mangel an Vorsicht hei­

len ließ? —

Nahm man den nicht fechtenden Truppen des Centrums und

des rechten Flügels ihre Munition ab?

Wenn dies, wie wahrscheinlich,

der Fall war, warum zog man nicht lieber einen Theil dieser Truppen nach dem bedrängten linken Flügel? Dies würde vielleicht entschieden haben,

denn die Rechte und das Centrum waren ja durch Flüsse geschützt und

wahrscheinlich vott den Franzosen nur züm Schein bedroht. Weiß der Himmel, was einem regelrechten Diplomatiker unser Dörn­ berg Mag gesagt haben, daß er sich veranlaßt fand, mir einen Sermon

am Ende des Briefes zu halten und den Tug end bund,

wovon ich

nicht Mitglied bin, scheel anzusehen? Dörnberg mochte sich wohl über

die deutschen Fürsten etwas ereifert haben, und wer möchte da nicht zor­ nig werden??

Wenn er etwa die brittischen Minister in Verdacht hat,

daß sie die Deutschen stürzen wollen,

so thut er den Unschuldigen zu

viel Ehre. Lassen Ew. Excellenz sich nicht verleiten zu glauben, daß die 525 Pf. St., von denen im Anfänge des Briefes die Rede ist, vom Kaiser Alexander her­

rühren.

Einen Ring ausgenommen,

den ich vor vier Jahren von ihm

erhielt, als ich zu Königsberg auf der verruchten Reise nach Erfurt bei ihm die Aufwartung hatte und den ich für 500 Thlr. verkaufte, habe ich nie etwas von ihm erhalten.

Diese Summe ist eine Schuldforderung an

den preußischen Staat seit drei Jahren, deren Tilgung mir, nach meiner

Dienstentlassung-, gewährt und auf diese Weise realisirt ward.

Wenn Ew. Excellenz etwa den russischen Geschäftsträger Nicolai sehen, so bitte ich Sie, ihn zu fragen, ob er nicht etwa ein Schreiben des

Grafen Lieven R. Gesandten zu Berlin, an mich habe? Auch möchten

Ew. Excellenz wohl der Vermittler seyn, daß ich meine Denkschrift für den russischen Kaiser von Lord Castlereagh wieder zurückerhielt? Ich

habe schon an selbigen geschrieben

aber eine Antwort nicht erhalten.

-

Diese Denkschrift ist eine Rechtfertigung meines politischen Betragens, daß man mir nicht nachsagen könne, ich habe aus persönlichen Rück­

sichten den bedrohten Fürsten nicht die Wahrheit offen und redlich gesagt. Ich bin eine solche Rechtfertigung meinen Freunden und mir schuldig. Mit unverbrüchlicher Anhänglichkeit

Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener N. v. Gneisenau.

Stockholm, am 17. October 1812.

Der Graf Gülle ns köld an den Obersten Gneisenau. Freut sich, (wohl bekannt mit der Wärme der Gesinnungen und mit

der Kraft der Anstrengungen Gneisen au's für die gute Sache), endlich

von Schwedens Kronprinzen autorisirt jU seyn, in Erörterungen einzuge­

hen über seine Zuschrift vom 1. September *). Überzeugt, daß der Beitritt zur Vereinigung Norwegens mit Schwe­ den von Seiten Englands keine Schwierigkeiten finden werde, hat der Kö­

nig den Kronprinzen ermächtiget, alle Maaßregeln zu einem thätigen Feld­

zuge zu nehmen.

Die nöthigen Transportschiffe wurden gemiethet,

es

wurden die zur großen Expedition bestimmten Truppen in Feldlagern zu­

sammengezogen , durch zwei Monate daselbst eingeübt und sohin nach den verschiedenen Einschiffungspunkten in Marsch gesetzt.

Alle diese mit unge­

heuren Kosten verbundenen Vorbereitungen verbürgten die Aufrichtigkeit

Schwedens und ließen es den gewünschten Beitritt zuversichtlich erwar­ ten.— Indessen ist die schöne Jahrszeit verstrichen, Schwedens Finanzen *.) Es wird wiederholt, was bereits Seite 137 erinnert worden, daß viele wich­ tige Nachrichten und Briefe von Gneisenau,

Nugent,

Wallmoden,

Dö­

renberg rc. deren Originale großentheils französisch, großentheils in vier, fünf ver­ schiedenen Chiffern abgefaßt sind, in mehreren Auszügen,

gen vorhanden waren, offenbar zu dem Zweck,

treueren und feuerfesteren,

geheimen Wegen,

Abschriften und Abkürzun­

um auf den wenigen,

aber desto ge­

an die G l e i ch g e si n n t e n,

achten Deutschen, an die Tugendhaften und Mannhaften, (virtus von

wenn auch nicht Tugendbündner,

an die

vir,)

(welche Verbindung im mittlern und südlichen

Deutschland völlig unbekannt und im nördlichen niemals zahlreich war, noch ihrer Natur nach seyn konnte),

werden.

in erspiegelnden und ermuthigenden Umlauf gesetzt zu

sind erschöpft und die dargebotenen günstigen Umstände sind ungenützt ver­ strichen. —

Inmitten seines Unmuthes hierüber beschuldigt der Kron­

prinz keineswegs ein vom brittischen Ministerium gefaßtes bestimmtes Sy­

stem dieser Versäumnisse.

Er weiß, wie sehr selbes an Formen gebunden,

wie vielfach es vom Parlament, ja gewissermaaßen von der Opposition ab­

hängig ist. —

Aber man darf nicht vergessen, daß es sich um die Sache

des ganzen Continents handelt, an welche Britanniens höchste und theuerste

Interessen geknüpft sind.

Der Kronprinz darf somit wahrlich erwarten,

alle Hindernisse ehestens beseitiget zu sehen, wenn sie es in diesem Augen­ blicke nicht schon sind. Alle Mächte, die sich in diesen großen letzten Kampf für die Freiheit der Welt verwickelt finden, müssen aufrichtig und mit vol­

lem, wechselseitigem Vertrauen handeln, das den völligen Einklang der Anstrengung und der Maaßregeln hervorbringen muß und das allein im

Stande ist, den Triumph der Halbinsel und die Befreiung Deutschlands zu bewirken.

Hat der Angreifer fortwährend Erfolge, die er trotz seiner

ungeheuren Verluste niemals zu theuer zu erkaufen wähnt, so bleiben alle Hülfsquellen Deutschlands fortwährend zu seiner Disposition. Die Kräfte

Frankreichs und Italiens reichen unstreitig hin, die Halbinsel neuerdings zu unterjochen und man darf sich ja nicht darüber täuschen, wenn von jetzt

bis in den nächsten März nicht ein anderes System angenommen ist, so

wird der nächste Frühling die Einverleibung Preußens in das große Reich,

den Rheinbund in der schmählichsten Abhängigkeit erblicken und die furcht­ barste Macht, die je existirt hat, wird alle ihre Kraft auf England und auf den Rest Europas wälzen.

Der Wunsch der Weltbefreiung läßt ben

Kronprinzen die so verlangte Vereinung wünschen. giebt es weder Hindernisse,

den . Continent hinüber zu gehen.

hend,

Geschieht diese, so

noch Vorwände mehr, auf Seeland und auf

Ersatz für ihre Verluste vor Augen se­

werden die Schweden diesen Kampf als eine Nationalangelegenheit

betrachten und sich freudig um die Fahne eines Fürsten sammeln, der sei­ nerseits nichts feuriger wünscht,

als in die Fußstapfen des großen Gustav

Adolph zu treten und Schweden neue Rechte auf jenen alten Ruhm und

auf den Dank der Völker zu erringen.

Burton, 25. Lctobcr 1812.

Ew. Excellenz habe ich die Ehre, beiliegende Schreiben zu übermachen. Das eine, von Herrn v. Stein,

schildert den Zustand der Dinge in

Rußland sehr offen.

Es ist die Antwort auf dasjenige, was ich bei dem

Wiederaufleben unserer Hoffnungen Ende Septembers an ihn ergehen ließ. Seine beiden anderen Briefe, deren er darin erwähnt, habe ich nicht er­ halten.

Was er über die Stimmung der Nation sagt, ist sehr trostreich.

Es -hat mehrere Fälle in der Geschichte gegeben, wo die reiche Kraft der

höheren Intelligenz widerstanden hat.

Ich fürchte nur, daß es an Kriegs­

stoff, nämlich Waffen, Munition, Ausrüstung, Kleidung und vielleicht auch an Menschen fehlen könne.

Mit den ersteren Gegenständen könnte

wohl die hiesige Negierung aushelfen, wobei es indessen höchst wichtig wäre, die Sendung derselben zu beschleunigen, damit solche nicht durch die Jahrszeit unmöglich werde.

Die Verblendung des Kaisers Alexanders

in Beibehaltung des Grafen Roman zoff ist unbegreiflich.

Was Herr

v. Stein über die Neigung des Kaisers zum Frieden und daß nur des­ sen Furcht vor dem Unwillen der Nation ihn davon abhalte, sagt, ist sehr bedeutend und erklärt einigermaaßett Romanzoffs Beibehaltung.---------

Wohl hatte der edle Erzherzog Karl Recht,

tes Frühjahr in Wien sagte,

als er zu mir letz­

^die Welt könne nur durch Männer,

nicht im Fürstenstand geboren gerettet werden." *

*



Herr v. Stein und des Hauptmanns von Stülp nagel Brief werden Ew. Excellenz sagen, wie sehr den Anfängen der deutschen Legion

Ausrüstung und Bewaffnung Noth thut.

Können Sie bei den Ministern

etwas bewirken, um diese Verlassenen auszustatten, so lassen Sie sich sel­

bige empfohlen seyn.

In Vergleich mit dem was für Spanien gesche­

hen ist, ist das, was unsere Landsleute dort bedürfen so wenig, wirklich nur für ein Almosen gelten kann.

ganze Legion in (deutschen) Sold nehmen.

daß es

England könnte wohl die

Daß bei diesem Wunsch nicht

eigennützige Absichten mich leiten, wissen Ew. Excellenz.

Selbst in öko­

nomischer Hinsicht würde England eine gute Erwerbung machen.

Miß­

glückten die deutschen Plane oder kämen sie nicht zur Reife, so würde es

leicht zu veranstalten seyn, daß die Legion ganz in den englischen Dienst überträte.

Was ich von der schwedischen Expedition denken soll, weiß ich jetzt wahrlich nicht mehr.

Will man das russische Corps erst bei Riga landen

und dort wirken lassen,

so mochte man so spat in die schlechte Jahrszeit

verwickelt werden, daß an andere Entwürfe in diesem Jahre nicht mehr ge­

Besser wäre es, die ganze Expedition bei Riga an

dacht werden kann.

das Land zu setzen und so durch Übermacht die französischen Corps an der

Düna zu verjagen. Diese Operation würde den Russen an der Wolga und Newa sogleich Luft machen.

Daß die Russen mit ihren Mitteln schon zu

Ende sind, wie beide eingeschlossenen Briefe bezeugen, ist von allen die

schlimmste Vorbedeutung. sehr überschätzt.

Wir haben Rußlands Kriegskräfte immer zu

Zwar wurden mir im Jahre 1807 die Augen geöffnet

und ich bewies im Jahre 1808 meinem König,

daß Rußland, für sich

ganz allein, Frankreich kaum widerstehen könne,

er also auf eigene Kraft

vorzüglich bauen,

und dann an Österr ei ch,

Kriegsstaat, sich anschließen müsse.

als einen weit mächtigeren

Ferner schrieb ich im Jahre 1810 in

Stockholm eine Denkschrift, worin ich, um dem englischen Ministerium

die zu hohe Meinung von Rußlands Widerstandskräften zu benehmen be­

wies,

daß solches auf seiner westlichen Gränze nicht mehr als 180,000

Mann und zwar nur für einen kurzen Zeitraum aufstellen könne.

Ich

sagte damals vorher, daß der Anfall des französischen Kaisers über Pinsk,

Mohilew, Smolensk gegen Moskau gehen und durch den Besitz der um

die Hauptstadt gelegenen Provinzen das Reich gespalten, der Norden mit dem Süden zum Zweck der ferneren Kriegsführung nicht mehr gemeinsam

wirken können und die Einheit im Befehl verloren seyn würde.

Obgleich

nun so ziemlich Alles, was ich vorhergesagt habe, eingetroffen ist, so bin ich dennoch einige Monate lang, verwichenes Frühjahr über,

so sehr ge­

tauscht worden, daß ich wirklich glaubte, man habe mit Weisheit Kriegs­

stoff im Innern des Reichs, sattsam für einen ernsten Krieg, aufgehäuft und tiefe Verbesserungen in Erschaffung des Ersatzes für den Abgang bei

der Armee gemacht.

Das oben erwähnte Memoire habe ich Herr Foster

in Stockholm übergeben, um es an den Marquis Wellesley gelan­

gen zu lassen.

Herr v. Stein stimmt selbst dafür, gehen soll.

daß ich nicht nach Rußland

Was könnte ich auch dort viel Nützliches thun? Aber Ew.

Excellenz zuzumuthen, England zu verlassen, um sich nach Petersburg zu

begeben,

Sie, der Sie die einzige Stütze der deutschen Angelegenhei­

ten in diesem Lande hier sind, ist durchaus verkehrt.

Ja, wenn der Kai­

ser Alexander Romanzoff entlassen und Ihre Rathschläge hören wollte,

d sttin würde ich mir Nutzen von dieser Reise versprechen können, in je­

der andern Voraussetzung wäre sie zweckwidrig. An eine Rückkehr nach London denke ich noch nicht.

Der hiesige

Brunnenarzt verspricht mir Heilung meiner Beschwerden und deswegen

will ich die mir gewordene Muße mir zu Nutze machen,

werden.

Zwar verspüre ich noch kein Abnehmen meiner Übel, vielmehr

bemerke ich eine Zunahme derselben in den Extremitäten; aber,

um etwas für

Es möchte mir nicht bald wieder so gut

meine Gesundheit zu sorgen.

man sagt mir

dies sey zur Heilung erforderlich und ich bin so gutmüthig,

glauben.

es zu

Die hiesige Gesellschaft hat an Werth und Zahl verloren , und

das Wetter ist abscheulich; ich befinde mich aber doch hier ganz heimathlich, denn die Wohlfeilheit des Aufenthalts ist ebenfalls ein nicht unwichtiger Grund,

solchen zu verlängern.

Sollten Ew. Excellenz indessen meinen,

daß meine Anwesenheit in London von irgend einigem Nutzen seyn könnte, so werde ich mich, meine Übel und deren Heilung vergessend, sogleich auf

den Weg dorthin machen, um für unsere Sache thätig zu seyn.

Um die Zurücksendung der angeschlossenen Briefe gehorsamst bittend,

bin ich mit der reinsten Verehrung

Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener

N. v. Gneisenau.

Buxton, den 31. Dctober 1812.

Da ich nach hiesiger Sitte meine Briefe an Ew. Excellenz nicht frankiren darf, so muß ich wünschen, daß der Brief des Hrn. Alexander Gib-

so n s durch seinen Inhalt Sie für das Briefporto entschädigen möge.

Der

Znhatt ist indessen nicht erfreulicher Art. Da G i b so ns Schreiben an den Admiral Martin gerichtet ist,

so wünscht er nicht, daß auf eine andere

Weise davon Gebrauch gemacht werden möge.

Die vorigen Ew. Excel­

lenz übermachten Schriften wollen Ew. Excellenz nicht erst zurücksenden,

da ich Gib so ns Brief ausdrücklich für Sie kopirt habe.

Nur Stüb Na­

gels Brief und den, eingeschlossenen Abdruck des Gibsonschen Briefes bitte ichEw.Excellenz, Ompteda zu übergeben, der in diesen Tagen wahr­

scheinlich von London hieher abgehen wird.

Für die mir übersendeten Briefe

danke ich ganz gehorsamst und den Portobetrag derselben werde ich lösen, sobald ich nach London komme.

Die Übernehmung der deutschen Legion könnte auf die einfachste Weise, soviel ich davon verstehe, eingeleitet werden, wenn Lord Cathcart ange­

wiesen würde, Unterhandlungen, angeblich sub spe rati, darüber einzuleiten,

sobald ihm der Kaiser darüber einige mündliche Äußerungen machte, und daß Letzteres geschehe, dafür muß Herr v. S te in sorgen.

Das Schicksal dieser

Legion würde wirklich traurig seyn, wenn Kaiser Alexander entweder aus

wirklichem Mangel an lebendigem oder todtem Kriegsstoff, oder aus gewohn­ ter Zaghaftigkeit, Friede machte.

Das Meer müßte denn verschlossen seyn

und der Durchmarsch durch Schweden verweigert werden.

Dann würde,

wenn man auch das Schlimmste nicht annehmen will, die Legion aufgelöst werden und sich zerstreuen,

ein abschreckendes Beispiel für alle künftigen

Formirungen, zu denen es denn, bei der Rolle, die Großbritannien dann übernehmen muß, doch noch öfter kommen wird.

Finden Deutsche, die

fremder Tyrannei nicht gehorchen wollen, bei den brittischen Armeen eine

Zuflucht, so wird es an solchen Mannern nicht fehlen, und England erhalt vom Ausland wohlfeilere Rekruten, als es auf seiner Insel finden kann. Am Ende des Gibsonschen Briefes werden Ew. Excellenz einen der Gründe finden, warum Bernadotte sich von der Expedition lossagt.

Aber

warum nicht öffentlich die wahren Gründe seiner Absagung angeben und warum einen so unhaltbaren Vorwand, als der einer schlechten Erndte ist,

leihen?

Ich muß mich gleichfalls von ihm lossagen.

Für den eingeschlossenen Brief an O. Dörnberg werden wohl Ew. Ex­

cellenz gütige Sorge tragen, daß solcher durch einen Courier an die brittische Gesandtschaft gelange. Alle in dem Paket enthaltenen Briefe sind für

den Dienst unserer Sache geschrieben und dieser Umstand enthalt die Recht­

fertigung von deren Zusendung an Ew. Excellenz. Wenn nicht Waffen, Munition und Ausrüstungsgegenstände fehlen,

wenn man noch nach Umfang und Zeit über die Bevölkerung des Reichs ge­

bieten kann, wenn der Hof, das Volk und die Armee nicht verzagt, so möchte jvohl, selbst bei mittelmäßigen Talenten des Anführers, noch Heil aus der

Verlängerung des Kriegs entstehen können; wenn aber eine dieser Voraussetzungen fehlt, so ist nur Möglichkeit der Rettung meiner augenblick­

lichen, verzweifelten Schlacht zu suchen, bevor der Geist vollends verraucht.

Mit innigster Verehrung und Anhänglichkeit Eurer Excellenz ganz gehorsamster Diener

N. v. Gneisenau.

Buxton, den 2* Nov. 1812. Herrn v. Steins Plan für die deutschen Angelegenheiten ist so vielköpfig, als das Interesse dabei vielseitig ist.

Ich will nicht

sagen, daß er einen bessern Plan hätte machen können, denn die Na­ tur der widerstrebenden und sich wechselsweise vernichtenden Forderungen

und Bedingungen und seine Stellung hat ihm die Erschaffung eines solchen Ungeheuers geboten, aber ausführbar wäre ein solcher Plan nimmer­

mehr gewesen!

geschehen.

Vor der Hand ist er vertagt, wenn nicht Wunder

Wir müssen, nun die Dinge so sich gewendet haben, auf

etwas Anderes denken.

England muß nur sich erobern und allen Er­

oberungen seine Constitution geben, dieselben mit sich vereinigen als einen mitgewinnenden Theil des brittischen Reichs.

Die so mit Britannien ver­

einigten Völker werden sich unter einer freien Verfassung höchst glücklich fühlen, und daß durch eine solche Amalgamation selbst die brittische Re­ gierung an exekutiver Gewalt gewinnen würde, darf ich Ew. Excellenz nicht erst sagen.

Herrn von Brinkmann als Gewalthaber von Seiten Schwedens

aufzustellen, ist ebenso unrathsam, als unausführbar.

Bernadotte haßt

ihn und hat.ihn von seiner Person entfernt. Er ist ein witziger Schwätzer, mit einigen hübschen Literaturkenntnissen, aber ohne Tiefe und hascht nach einem Witzwort, wo er edel handeln sollte.

Er hat des Hrn. v. Stein

Vertrauen dadurch gewonnen, daß er weidlich gegen Bonaparte dectamirte und Verse gegen ihn schrieb.

Seinem König und Herrn, der ihn aus der

Niedrigkeit hob und den er nie verlassen wollte, ward er untreu, als die

Stunde der Prüfung kam.

So war sein politisches Leben.

Er flößt

übrigens kein Zutrauen ein, und hat nicht Würde in Person und Be­

tragen.

Im letzten Kriege zwischen Rußland und Frankreich war er es,

der es verhinderte,

daß die schwedischen Truppen auf die deutsche Seite

übergesetzt wurden, weil, nach seinem Borgeben, hier Mangel an Lebens­ mitteln war!!!

Und er war es, der den entthronten König beredete, die

Convention von Schladkow zu ratisiciren, eine Convention, die den Fran­ zosen die Möglichkeit gab, gegen Danzig und Colberg sich zu verstärken, Von dem Einfluß und den Rathschlägen eines solchen Mannes wäre also

wenig Ersprießliches zu erwarten.

Die Schwierigkeit, Petersburg mit Lebensrnitteln zu versorgen, und

die Nothwendigkeit,

in Zeiten dafür zu sorgen, ist schon der Gegenstand

meiner Unterredungen mit dem General Pfuhl zu Wilna gewesen. Diese

Stadt, die aus Podolien und der Ukraine mit Rindfleisch, aus Astrachan mit Kalb - und Hammelfleisch, aus Volhynien und Litthauen mit Schweine­ fleisch und aus den östlichen Provinzen des Reichs mit Getraide versorgt

wird, möchte unter jetzigen Umstanden, wenn die Verpflegung derselben

nicht schon in Zeiten geordnet ist, in grausame Verlegenheit kommen.

Doch Ew. Excellenz wissen das ja besser, als ich. Als ich im Sommer vorigen Jahres Mangel au Herzlichkeit in den Eröffnungen Rußlands gegen Preußen und eine gewisse Scheu, den Wil­

len zum Krieg deutlich auszusprechen, gewahr wurde, so machte ich den

Vorschlag, da Rußland das Wittgensteinsche Corps zu unserer Disposition gestellt hatte, von unserer Seite den Ausbruch des ohnedies unvermeid­

lichen Krieges, bevor noch die französischen Rüstungen vollendet wären, zu beschleunigen und somit Rußland in den Krieg zu ziehen. — Mein König

rechnete mir dieses Vorhaben fast zum Verbrechen an und mochte mich wohl für sehr gottvergessen halten.

Aber welch ganz andere Resultate

waren dabei zum Vorschein gekommen!? Rußland, selbst ohne ein vorbe­ reitetes Kriegstheater, hatte ein solches in unsern Landern gefunden. Russen allein schon waren damals den Franzosen überlegen. der polnischen Armee war zu gewinnen.

Frankreich verbündet.

Die

Ein Theil

Österreich hatte sich nicht mit

Die Britten hatten vermuthlich ebenfalls eine Rolle

in Deutschland übernommen und eine schwedische Armee erschien, die.. Für­

sten des Rheinbundes wären zweifelhaft, die Franzosen verzagt geworden. Die Erfolge konnten nicht fehlen.

Jehl sind die Militairkrafte des ge-

sammten russischen Polens in Frankreichs Händen.

Österreich ist mit ihm

vereinigt; ebenso Preußen, dessen Gesammtvermögen zur Disposition der französischen Armee gestellt ist.

Die schwedische Armee bleibt noch daheim,

und kein Britte ist in' Deutschland, die deutschen Fürsten und alle tribut­

pflichtigen Völker sind um so eifriger,

ihre Contingente zu verstärken;

könnte man durch einen Iauberschlag eine wohlorganisirte Armee von nur 50,000 Mann an die Seite der Kutusowschen versetzen, so könnte man

noch einmal den Wagebalken in's Gleichgewicht bringen.

Beweist das

Letztere nicht hinreichend die Zweckmäßigkeit meines nur scheinbar verwe­ genen Vorschlags des vorigen Jahrs?

Soll man nicht verzagen über die­

jenigen, die ihr eigenes Glück und das ihrer treuesten Freunde durch Man-

gel an Entschlossenheit vernichten?

Wenn ich von dieser Vergleichung der

Möglichkeit eines bessern Zustandes mit der Wirklichkeit des schlechtem

auf mich selbst, durch den natürlichen Jdeengang der Eigenliebe und si parva licet componere magnis, übergehe, wenn ich bedenke, daß ich über eine Provinz wie Schlesien gebietend, und eine Armee, größer, als die

Lord Wellingtons in Spanien befehligend, solche zu leichtem Ruhm führen und mir den Dank der Nation erwerben konnte,

wahrend ich nun als

ein Ausgewanderter dem Eigensinn eines Alien-Office gehorche, so ge­

hört einiger Gleichmuth dazu,

einen solchen Wechsel des Glücks zu er­

tragen.

Genehmigen Ew. Excellenz die Zusicherung der Anhänglichkeit, wo­ mit ich bin

Ihr ganz gehorsamster Diener

N. v. Gneisenau. Buxton, den 13. Nov. 1812.

Endlich geht uns doch eine abermalige Hoffnung auf.

Durch einen

so wiederholten Wechsel von Hoffnung zur Hoffnungslosigkeit bin ich jedoch

daß ich mich kaum der Freude über die guten

so mißtrauisch geworden, Nachrichten überlassen mag.

Mangel an Bequemlichkeiten, Krankheit und

die um die französischen Armeen herum vernichteten Erndten haben wahr­

scheinlich die Aufgebung Moskaus veranlaßt und der entschlossene Angriff Kutusows solche beschleunigt.

Die andern Siege, welche Hoffnungen ge­

ben sie nicht, wenn man von allen Seiten kräftig und einträchtig wirkt??

Aber Großbritannien muß entscheiden, sonst kränkelt sich der Krieg fort, wie der in Spanien, und die Befreiung des mittlern Europa wird dadurch immer npch nicht bewirkt,

Unter der günstigen Hypothese

dürfen wir noch nicht annehmen, daß die Russen ihre Erfolge über die Weichsel hinaus treiben werden; dies liegt weder in ihren Kräften,

noch in ihrem Willen.

Eine solche Gestalt des Kriegs wird weder auf

Österreich, noch auf Preußen, so wie wir die Regierungen dieser Länder kennen, hinlänglich wirken, um große Entschlüsse zu nehmen, vielmehr

die Kette, die sie sich selbst geschmiedet haben, strammer anziehen und ihre

Anstrengungen für den Dienst Frankreichs steigern, Nur eine Lan­ dung in Deutschland, und nur Erfolge,

und Siege in diesem 18

Lande erfochten, können die Kette sprengen, wodurch so viele Volker gegen ihren Willen in Unterwürfigkeit gehalten werden, nämlich den unterjoch­ ten Regierungen wieder Selbstvertrauen geben und ihre Hoffnungen auf­ richten. Ich will meine Behauptung durch ein Beispiel beweisen. Ware es möglich gewesen, Lord Wellington mit der Hälfte seiner Armee, vermehrt mit Allem, was man in dieser Insel an disponiblen Truppen hatte, im Monat October, zur Zeit der höchsten Successe Bonaparte's, nach der deutschen Küste zu senden, so war es keinem Zweifel unterworfen, daß er in wenigen Wochen, verstärkt mit einer hannöver­ schen Armee und durch Insurgenten anderer deutscher Völkerschaften, die der Ruhm seines Namens ihm zugeführt hätte, eine Armee unter sich gehabt hätte, womit er Allem begegnen konnte, was Frankreich ihm entgegenzu­ setzen hatte. Nehmen wir nun an, daß er seinen Sieg von Salamanca bei Hannover erfochten hätte, so stand es ihm frei, in das Herz von Deutschland zu dringen, zweifelhafte Regierungen zu gewinnen, feind­ selige zu unterwerfen, die Kräfte der besetzten oder gewonnenen Länder zum Nutzen unserer Sache anzuwenden, und bevor die französische Armee aus dem Osten von Europa anlangen konnte, sein Kriegstheater zu organisiren. Hiezu hatte er volle zehn Wochen, bei zweckmäßigem Verfolgen der Russen, noch weit längere Zeit. Jeder Tag mehr fügte seiner und der russischen Armeen Stärke etwas hinzu. Man darf annehmen, ohne zu warm zu rechnen, daß in diesem Augenblick die preußischen Festungen ihm angehören würden; daß Österreich sein Contingent aus Polen adgerufen hätte und vielleicht schon mit einer Armee an Böhmens Gränzen die ferneren Ereignisse erwartete; daß sogar der ehrgeizige Kronprinz von Schweden sich beeilt haben würde, Theil an den großen Begeben­ heiten zu nehmen. Gegen Weihnachten würde Bonaparte aus den sarmatischen Ländern auf deutschem Boden anlangen, in welchem Zustande des Mangels und der Entmuthigung, läßt sich denken? Würde unter solchen Umständen der Ausgang einer Schlacht wohl zweifelhaft? und die Folgen eines Sieges unter solchen Umständen, würden sie nicht unermeß­ lich seyn? der Schrecken darüber nicht auf die Entschlüsse in den Tuiterien, auf die Anstrengungen der französischen Armeen in Spanien, auf die Besatzungen in Italien, Dalmatien rc. lähmend wirken? die erwachen­ den Völker nicht fast ein leichtes Spiel haben? So ist es aber nicht gekommen. Der Sieg von Salamanca

hat zwar die Hauptstadt und Andalusien befreit, aber eine neue Schlacht

soll nun abermals darüber entscheiden.

Lord Wellington weicht nun vor

derjenigen Armee zurück, die er kurz zuvor besiegt und nicht vernichtet

Ein neuer Sieg, wird er ihn bis über den Ebro bringen? und

hatte.

wenn auch, was ist damit viel gewonnen?

Wird man dann über mehr

Kräfte zu gebieten haben, als vor drei Monaten, und hauptsächlich, wird

man dem Feinde viele Kräfte abnehmen? nien hat er wenig zu gebieten.

Keine! denn über die von Spa­

Wie ganz anders in Deutschland! Ein

Sieg löst die Fesseln der Regierungen, bringt Blut und Gut von Millio­ nen und abermals Millionen in Britanniens Waagschale und befreit uns

vielleicht auf immer von dem Ungeheuer, gleich furchtbar durch seine Waf­ fen und sein Gift. Ich kann mich demnach der Überzeugung nicht erwehren, daß die brittische Regierung nichts Zweckmäßigeres zur Befreiung der Völker und

zu eigener Sicherheit thun könne,

als die Hauptscene des Krieges nach

Deutschland zu versetzen und Lord Wellington mit allen den in Spa­

nien und auf den drei Inseln des brittischen Reiches entbehrlichen Trup­ Ich werde meine Gedanken darüber niederschrei­

pen dorthin zu senden.

ben und sie den brittischen Ministern vorlegen, mögen sie mich immer für

einen Phantasten halten!

Seitdem ich Ew. Excellenz das letztemal zu schreiben die Ehre hatte,

habe ich einen Brief vom Kronprinzen von Schwedm erhalten.

Sein In­

halt ist hauptsächlich folgender: J’ai retarde ma reponse a Votre lettre

du 1. Seplbr. da ns l’espoir de Vous dire quelque chose de positif sur les entreprises projetees, mais les evenmens se sont pressees

avec une teile rapidite, que nous avons du ajourner nos projets pour quelques mois^

J’ai autorise Mr. le Cqlonel Gyllenskiöld, qui

jouit de ma confiance, a Vous faire pari de ce qui a retarde le de-

veloppement de notre Systeme etc,

Die von mir unterstrichene Stelle

beweist, haß Bpnaparte's Fortschritte ebenfalls Einfluß auf ihn gehabt haben.

Dieser Zauber wäre nun vielleicht gelöst; aber nun bitte ich Ew.

Excellenz, mir zu sagen, was ich ihm antworten soll? Schölers in Petersburg Ideen habe ich zu berichtigen gesucht. Der Mann hält mich für ein Mitglied des Tugendbundes und glaubt

überhaupt an dasDaseyn und die große Wirksamkeit dieses Bundes, wäh­

rend ich betheuren kann,

daß ich n i e ein Mitglied desselben gewesen bim

18 *

Mein Bund ist ein anderer, ohne Zeichen und .ohne Mysterien: Gleichgesinntheit mitMannern, die einer fremdenHerrschaft nicht unterworfen seyn wollen. Ich nehme mir die Freiheit, Ew. Excellenz eingeschlossenen Brief zu übersenden. Er ist von dem Reisenden des Kaufmanns Schroeder in Colberg. Sie kennen diesen Mann, und mit welchem Eifer er immer unserer Sache gedient hat. Können Ew. Excellenz mir einen Rath er­ theilen , ob und auf welchem Wege man ihm in dieser Angelegenheit nütz­ lich werden könne? Er verdient es, daß man-ihm helfe. Zugleich mit diesem Briefe habe ich einen andern an Dörnberg unter Ew. Excellenz Addresse gesandt und ich bitte Dieselben, ihm solchen durch Eouriergelegenheit zukommen zu lassen. Verehrungsvoll Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener N. v. Gneisenau.

Gothenburg, den 12. Febr. 1813. Es dünkt mir wichtig ,. Ew. Excellenz darüber zu unterrichten, daß man in Schweden noch immer mit Mißtrauen auf England sieht und sich nicht überzeugen will, daß solches darein willigen werde, daß Schweden Norwegen mit sich vereinige. Nach dem, was ich von Ew. Excellenz er­ fahren , haben die englischen Minister Norwegen und Schweden garantirt. Wenn also der schwedische Hof.hierüber noch Zweifel hegt,------ ------------- so muß dieser Zweifel aus dem Benehmen des englischen Gesandten Thornton herrühren, den ich überhaupt in Verdacht habe, daß er nicht sehr dazu beitrage, die Freundschaft zwischen den beiden Cabinetten zu be­ festigen , sondern lieber die Aussöhnung mit Dannemark bewirken wolle. Man beklagt sich hier sehr über diesen Minister und noch Mehrere spot­ ten über ihn. In den Stockholmer Adelsgesellschaften hat er schon die ärgerlichsten Scenen der Rangstreitigkeit veranlaßt. Man wünscht sehr seine Zurückberufung. Hope dagegen hat hier sehr gefallen. Endlich kann ich heute, zwar nicht ganz, doch so ziemlich wieder hergestellt, schreiben. Höchst wahrscheinlich war es durch zu zeitiges Schlie­ ßen der Ofenröhre in das Zimmer getretene Stickluft, was mein heftiges Erbrechen veranlaßt hat. Eingeschlossenen Brief übergebe ich------ gütiger

Fürsorge imb schließe mit den Gesinnungen der unverbrüchlichsten Ver­ ehrung — ganz gehorsamster Diener

Colberg in der Nacht vom 25.-26. Febr. 1813.

Ew. Excellenz benachrichtige ich, daß ich vor wenigen Stunden glück­ lich hier angekommen bin. Ich bin mit allgemeinem Freudenbezeugungen hier ausgenommen worden. Man hat bte Stadt illuminirt, die Bür­ gerschaft ist mit Musik vor meiner Wohnung aufgezogen und hat mir ein Vivnt gebracht. Ew. Excellenz sehen hieraus, daß ich nicht erst auf den Geist zu wirken brauche, sondern daß er an sich schon vortrefflich ist. Der General Borstell hat sich ebenfalls der guten Sache gewidmet. Zwei Tage vorher hat er bereits einen Abgeordneten an mich nach London gesandt, um Waffen und — Geld zu verlangen. Dieser Abgeordnete hat Befehl, in meiner Abwesenheit sich direct an Ew. Excellenz zu wenden. Ich habe den Eapitain A ck l o m, den Befehlshaber der Schiffe zu Carlscrona gebeten, die Bewaffnungs- und Ausrüstungsgegenstände, sobald sie in Schweden anlangen, sicher an den General Borstell zu senden und darüber mit Letzterem zu communiciren, im Fall ich nicht mehr hier sey, denn ich denke in wenig Tagen von hier weiter zu gehen. Ich bitte auch Ew. Ex­ cellenz, dafür gütigst zu sorgen , daß alle Aüsstattungsgegenstände hieher so schnell als möglich gesendet werden. Bei diesen Gegenständen ist es wichtig , die für einige Regimenter Cavalerie nicht zu vergessen. Der Geist des Volks ist vortrefflich. Studenten, Referendarien, die Söhne der reichsten Familien sind sogleich auf den ersten Ruf der Re­ gierung als gemeine Soldaten unter die Jäger eingetreten. Die Regierung hat Alles ausgefordert, was in den Jahren zwischen 17 und 25 ist, unter die Waffen zu treten — und sich doch noch nicht gegen Frankreich erklärt. Alle Anstalten sind auf eine große Anstrengung gerichtet und noch kennt die Nation davon keinen andern Zweck, als den man sich in die Ohren sagt. H. v. G. hat bereits vor 14 Tagen dem hiesigen Kaufmann S ch r o e der gesagt, die Partei des Königs sey bereits genommen, nur noch nicht öffentlich kund gemacht, und in diesem Augenblick ist noch Herr von Knese­ beck im russischen Hauptquartier zu Kola an der Warthe in Polen, wo

der Kaiser selbst seyn soll, um über die Neutralität Schlesiens zu unter­ handeln !! In Berlin allein haben sich, wie man mir hier erzählt, 11,000 Mann junger Leute eingestellt, um dem Ruf der Regierung zu folgen. Selbige haben sich größten Theils nach Schlesien begeben. 200 Kosacken sind in das nördliche Quartier der Stadt am Landsberger Thore gedrungen. Die Franzosen haben sich darauf beschrankt, die Spree zu vertheidigen. Der Marschall Augereau befehligt dort. Den 26. dieses (morgen) kommen vier russische Corps in Nieder­ schlesien und der Neumark, etwa 12 —15 Meilen von Berlin, an. Hier stehen 17,000 regelmäßige Truppen. 12 Meilen vorher etwa 14 andere Bataillons. Bork mit 25,000 M. etwas weiter zurück. Alles ist in Bewegung vorwärts und ich hoffe, daß die hiesigen Truppen dies ebenfalls thun werden. Rehmen Ew. Excellenz die Versicherung meiner Verehrung gütig auf. Da ich mich von meiner Seekrankheit etwas erholt und ich mehr vernommen habe, werde ich Ew. Excellenz weitläufiger schreiben. Jetzt drängt mich das absegelnde Schiff. Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener N. v. Gneisenau. (Solberg, den 28. Febr. 1813. Meinem vorgestrigen Briefe sende ich diesen nach, um Emer Exrellenz alsogleich anzuzeigen, daß es mir geluügen ist, den braven General von Borstell zu bestimmen, seine Truppen in Bewegung zu setzen und sich zum Kriegszustände gegen Frankreich zu bereiten.------ — — Eben treffen hier höchst vertrauliche und wichtige Nachrichten ein. — —----- ----- -- --------- —----- --- ----- Der Vicekönig Eugen von Italien und der Marschall Augereau wollen mit 20,000 Mann Berlin vertheidigen. Führen sie diesen Vorsatz wirklich aus, so denke ich, daß wir einen guten Fang machen werden. In diesem Augenblicke marschiren schon die hiesigen Truppen aus. Den General von Bülow werde ich zu einem gleichen Schritte zu vermögen trachten und dann sind wir stark genug, auf Berlin Etwas zu unternehmen» — — -— — — — — — — — — —

Der Abmarsch der deutschen Legion bringt unsere Entwürfe für den

Augenblick etwas in Verwirrung. —

Damit dieses nur ja nicht einen

üblen Eindruck auf die Schweden mache!

Ew. Excellenz bitte ich gehorsamst,

dem

Prinzen

Regenten zu

Füßen

zu

mich Seiner Königlichen Hoheit

Erhalten Ew. rc. Ihr

legen.

Wohlwollen Ihrem treuergebenen

N. v. Gneisenau.

Colberg, den 1. März 1813» Abermals sende ich meinen vorigen Briefen an Ew. Excellenz diesen

nach, um Sie um der guten Sache willen zu ersuchen, bei den brittischen

Ministern zu bewirken, daß 4 — 5000 gezogene Büchsen hieher gesendet

werden.

Der Zulauf der jungen Leute,

die sich den Jäger-Compagnien

einverleiben, ist sehr groß, allein es fehlt schon jetzt an Büchsen für selbige. Desgleichen ist ein Mangel der Cavalerie-Ausrüstungsgegenstande, Sattel,

Säbel,

Pistolen und Carabiner.

An Pferden

Besitzer derselben sind von dem besten Willen,

fehlt es nicht und die

selbige herzugeben.

Aber

der Mangel genannter Gegenstände verhindert die schnelle Bildung der Ca-

Valerien,

die uns doch so nützlich wären,

Waffe fast gar nicht versehen sind.

da die Franzosen mit dieser

Möchten daher Ew^ Excellenz den

Blick des Regenten auf dieses Bedürfniß richten. . Die Universitäten sind auseinandergegangen, die jungen Leute dersel­

ben treten unter die Waffen.

Die Akademie von Liegnitz ist geschlossen.

Die obern Classen der Gymnasien sind verlassen.

Sogar die Universität

von Göttingen und andere Universitäten Deutschlands liefern uns Rekru­

ten.

Der Geist ist vortrefflich,. aber doch an vielen Orten kein Geist vor­

handen , um diesen Enthusiasmus zu benutzen und zu steigern. sehr bitter hierüber geschrieben.

nicht willkommen machen. zu Gnaden annehmen?,

Ich habe

Ein solcher Ton wird meine Rückkunft

Schanden halber wird man mich indessen doch —











— —







Gott erhalte Ew. Excellenz zum Besten unserer hohen und heiligen

Sache.

N. v. Gneisenau.

280

(Solberg, den 3. März 1813»

In diesem Augenblick erzählt mir der Major von Sternmetz, den ich in der hiesigen Belagerung zum Vicecommandanten ernannt habe und der nun Befehlshaber eines im Uorkschen Corps befindlichen Regiments ist und von diesem Corps so eben kommt,daß der Fürst Schwarzenberg eine der Porkschen ziemlich gleichlautende Capitulation geschlossen hat, die noch geheim gehalten wird , in deren Folge er aber bereits Warschau über­ geben hat und zurückgegangen ist. Der M. v. Steinmetz erzählt mir Vies so bestimmt und ist ein so zuverlässiger Mann, daß ich fast nicht daran zweifeln fiuim Wir müssen indeß doch noch die Möglichkeit annehmen, daß dieser Mann selbst getäuscht worden ist. Wenn ich aber diese Neuig­ keit mit den großen Rüstungen in der österreichischen Monarchie vergleiche, so scheint sie mir immer Wahrscheinlichkeit zu haben. Der König ist bereits wieder Mit dem Dorkschen Corps in Verbindung zetteten, aber nur durch mündliche Mittheilungen. Ein Abkommen mit Rußland ist ganz gewiß schon getroffen, nur begreife ich nicht, aus welchen Gründen matt dieses jetzt noch verheimlicht?? Man sagt, um die Hauptstadt zu schonen. Aus dieser ist Marschall Augereau mit 4000 Mann am 25. Febr. abgezogen. Der Rest wird wohl bald folgen. Der König, heißt es, wird mit seiner in Schlesien zusammengezogenen Armee gerade nach Dresden gehen. Die Provinz Ostpreußen stellt außer einem neuen Cavalerieregiment noch 20,000 Mann Landwehr und besoldet sie selbst. Das ist ungeheuer viel für eine fabriklose, bloß ackerbauende Provittz! — Mit dem Gouver­ neur von Stettin find Nun Verhandlungen angeknüpft. Wir werden viel­ leicht die Festung vermittelst eines Stück Geldes in unsere Gewalt er­ halten. Der Kosacken-Hettmann Platow wollte durchaus nicht über die Weichsetgehen. Dieses fesselte den Gettetäl Grafen Witgenste in ebenfalls. Endlich mußte der Kaiser den Ersteren geradezu abrufen. Dieser Zwist unter den Feldherren ward die Veranlassung, daß die Bewegungen unter den Russen nur langsam gewesen find. Die Franzosen haben eine Estaffette, königliche Befehle an die hiesigen Truppen enthaltend, aufgefangen und die Briefe nicht ausgeantwortet.

Diese mögen leicht wichtige Befehle enthalten haben und wir hier darum

in Unwissenheit uns befinden. Gott erhalte Ew. Excellenz.

N. v. Gneisen au.

Herr von Stein soll nach Breslau gegangen seyn.

gütigst dafür zu sorgen,

Ich bitte Ew. Excellenz,

grevsche Raketen hieher geschickt werden.

daß

auch Con-

Wir wollen denn doch Versuche

machen, sie im freien Felde zu gebrauchen.

Wir haben vergessen, Ver­

suche mit Ihrem Gas zu machen und das ist mir sehr leid.

Wenn wir

auf französische Festungen stoßen, könnte uns die Erfindung wichtig wer­

Setzen Ew. Excellenz doch solche fort.

den.

Colberg, den 4. März 1813.

So eben erhalte ich einen Brief vom König, der mir befiehlt, so­ gleich zu ihm nach Breslau zu kommen.

abgeschlossen.

Die Allianz mit Rußland ist

Ich erhalte den Befehl über das preußische Hülfscorps,

welches zur englisch-schwedisch-russischen Armee stoßen soll.

Die Allianz

mit Rußland wird noch verheimlicht, und «erst in 14 Tagen bekannt ge­

macht.

Oppen und Dohna sind im Dienst ausgenommen. Mit Ver­

ehrung und treuer Ergebenheit Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener

N.v. Gneisenau.

P. S.

Wenn der Graf Lieven seinen Antrag bei der hiesigen Regie­

rung in Betracht der russisch-deutschen Legion machen wird, so ist Fol­

gendes eine nicht unrichtige Betrachtung.

Soll die brittische Regierung

selbst diese Legion in Sold und Dienst nehmen, so entstehen aus diesen

Umstanden, da die Legion nur deutschen Sold haben soll, und ihre Orga­ nisation verschieden von der der brittischen Truppen ist,

eine Menge

Schwierigkeiten und, was das Schlimmste ist, Verzögerungen wegen der mannichfachen Rücksprachen.

Viel einfacher aber wird das Geschäft, wenn

die brittische Regierung den Regenten von Hannover zur Annahme dieser

Legion subsidirt.

Der Regent hat dann ganz freie Hand zu organisiren,

anzustellen, zu befördern, zu kleiden, wie er nur immer Lust hat, denn es sind dann keine englische Truppen, sondern es ist dann seine neue Armee

von Hannover,

oder noch besser,

bei Verstand und Glück, von Nord-

Germanien, oder Australien (linke Rheinufer, Belgien).

Prüfen und

sichten Ew. Excellenz diesen Gedanken, vielleicht erhält er Ihren Beifall. Mit Verehrung

Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener N. v. Gneisenau.

Breslau, den N. März L813»

Seit drei Tagen bin ich hier am Hoflager des Königs angelangt. Ich bin von Sr. Majestät, nach einiger Kritik über meine Dienstverlas-

Welcher Wir­

sung, gnädig und sogar herzlich ausgenommen worden.

kungskreis mir werde angewiesen werden, schrieb ich Ew. Excellenz bereits aus Colberg; ich soll nämlich das preußische HülfscorpS befehligen, das sich mit Engländern und Schweden, nach erfolgter — noch problemati­

scher? — Landung in Deutschland vereinigen soll.

Da dieser mir be­

stimmte Wirkungskreis erst späterhin Statt finden kann, so sollte ich noch vorher nach England gehen, um den Tractat mit der brittischen Regierung

zu schließen.

Dieses habe ich bestimmt abgelehnt.

Nun ist dieses dem

Baron Jacobi übertragen, und er ist zu diesem Zweck bereits hier ange­

langt.

Vor der Hand werde ich der Blücherschen Armee folgen, wo sich

wohl etwas zu thun finden wird. Morgen kommt der russische Kaiser hieher.

Schlesien sind bereits im Marsch. corps hier versammelt seyn.

Die Truppen aus Ober-

Übermorgen wird ein starkes Axmee-

Man wird öffentlichen Gottesdienst halten,

und die Truppen für ihre neue Bestimmung einweihen.

Von dem Geiste,

der in der Nation herrscht, kann nie genug erwähnt werden.

Söhne von

Fürsten, Kinder der reichsten Familien strömen herbei, und nehmen als

Gemeine Dienste. und thun daffelbe.

ergreifen müssen.

Männer in Aemtern legen einträgliche Stellen nieder

Die Regierung hat bereits einhaltende Maaßregeln Es ist rührend, alle diese Söhne des Adel - und hö-

hern Bürgerstandes von der feinsten Bildung als Gemeine in den zahl­

reichen Jäger - Compagnien eingestellt zu sehen, wo sie sich selbst bekleiden,

bewaffnen und besolden.

Es herrscht ein herrlicher Enthusiasmus.

Vor der Hand werden zwei Armeen gebildet, die eine unter General Pork, die andere unter General Blücher.

horst als Haupt des Generalstaabs angestellt.

Bei Lehterm ist Scharn­ In wenigen Tagen sind

wir im Besitz von Sachsen, das die verkehrte Politik seines Herrn in unsere Hände gegeben hat. Marschquartier Heynau, den 21. März 1813. Ich bin zweiter General-Quartiermeister des Blücherschen Armeecorps, und da der General Scharnhorst, der erste G. Quartiermeister, und mit dem höchsten Vertrauen des Kaisers Alexander beehrt, in den verschiede­ nen Hauptquartieren herum reisen muß, um die Operation zu verabreden, so besorge ich dessen Geschäfte unterdessen. Wir ziehen nun gegen Dres­ den. Davoust hat die schöne Brücke gesprengt. Wir wollen indessen schon über die Elbe kommen und, sofern Davoust sich wehren wollte, Dresden nehmen. Ew. Excellenz sollen von allen wichtigen Begebenheiten Nachricht haben. Die Truppen wachsen hier aus der Erde. Allerwärts eilt die junge Mannschaft zusammen. Aber es fehlt an Bedürfnissen. Ich flehe Ew. Excellenz daher an, zu bewirken, daß die mir bewilligten Gegenstände, für 20,000 Mann Waffen, Kleidung, Ausrüstung und Geschütze, schleunigst nach Colberg gesendet, und wo möglich vermehrt werden. Wir wollen wahrlich einen guten Gebrauch davon machen. Auch drückt uns bitterer Geldmangel. Was Sie, edler Mann, hiefür zum Ziel unserer deutschen Stiche thun können, thun Sie gewiß. Lege mich Ew. Excellenz dem Regenten zu Füßen und empfangen Sie die Versicherung meiner treuen Verehrung Ihr In höchster Eile. Ich beschaffe treuergebener so viel, daß ich kaum, und N. v. Gneisenau. manchmal gar nicht schlafe. Ver­ geben Sie daher die Unordnung dieses Briefes.

Dresden, den l. April 1813.

Es wird mir die Freude, Ew. Excellenz anzeigen zu können, daß wir bereits über die Elbe gegangen sind, ohngeachtet der von den Franzosen muthwillig zerstörten hiesigen Brücke. Wir haben zwei andere geschlagen; die hiesige lasse ich wieder Herstellen, so wie eine wieder zu Meißen — denn auch dieses Kunstwerk ist vernichtet — schlagen. Die Franzosen weichen

zurück gegen Magdeburg. Wahrscheinlich werdensiesich gegen den Thürin­ ger Wald concentriren. Graf W i t g e n st e i n steht noch am rechten Elbufer. Unsere Rüstungen gehen mit Eifer fort, so weit unsere Mittel rei­ chen; diese sind aber nur beschränkt. Es fehlt an Kriegsstoff, nicht an lebendigem, denn dessen hatten wir genug, wohl aber an todtem, das heißt: Tuch, Lederzeug, Waffen, Munition , Geld. Hatten wir diese Gegenstände, so hätten wir das Doppelte unserer Macht auf den Beinen. Unsere ökonomischen Einrichtungen sind so vortrefflich, daß eine Armee von 80,000 M., wenn einmal ausgerüstet, in's Feld gestellt, monatlich nicht mehr als zwischen 4 — 500,000 Thaler kostet. Möchten Ew. Excellenz die Augen des Prinz-Regenten — dem ich mich zu Füßen lege — auf die­ sen Gegenstand richten. Noch eine kurze Anstrengung und wir sind Alle gerettet. Nun möchte es Zeit werden, daß Ew. Excellenz in Deutschland auf­ treten. Die Übereinkunft der beiden Alliirten über Behandlung" der Rheinbundsländer ist bereits getroffen und in einer Proclamation der beiden Monarchen sind ihre Grundsätze auf eine edle Art ausgesprochen. Die Regierungen der hiesigen Länder sind durch französische Grund­ sätze ganz verderbt, sie benehmen sich falsch und feindselig gegen uns. Das Volk ist gut gesinnt. Der Regent ist auf feindliches Gebiet gewichen. Nächstens werde ich Ihnen alle die verschiedenen Proclamationen der russischen und preußischen Heerführer zusenden. Wenn Ew. Excellenz herüber kommen und Pferde mitnehmen, wozu ich sehr rathe, so hätte ich wohl den Wunsch, daß Sie mir zu ein Paar leichten englischen Pferden verhelfen. Gott nehme Sie in seinen Schutz! Ew. Excellenz ganz gehorsamster Diener N. v. Gneisenau. Puschkau bei Striegau in Schlesien, den 29. Mai 1813.

Die beispiellose Anstrengung, worin ich mich seit einiger Zeit be­ fundenhabe, hat mich verhindert, Ihnen, verehrter Graf, Nachrichten von uns zu geben. Ich hole solches nach, ohne zu wissen, ob ich so glücklich seyn werde, ihn zu beenden, wenigstens Ew. rc. Alles zu sagen, was ich Ihnen gern vertrauen möchte.

Der neueröffnete Feldzug stellt uns einen Krieg dar, wie er, so weit ich mich der Geschichte erinnern kann, noch nicht mit gleicher Heftigkeit geführt wurde. In 4 Wochen haben wir mehr als 20 heftige Ge­ fechte und 3 Schlachttage gehabt. Der Tod hat gewaltig unter unsern Offizieren aufgeräumt. Mehrere Bataillone haben nur noch 2 Offiziere übrig; so wie ein Regiment Cavalerie ebenfalls. Letztere hat überhaupt mehr als ein volles Drittel verloren. Und dennoch stellt dieser Krieg auf der andern Seite die sonderbarsten Resultate dar. Wir haben nun einige und fünfzig Stück Geschütz erobert und dagegen kein einziges verloren. Die Armee ist ohngeachtet ihrer steten Rückzüge geschlossen und ungebrochen in ihrem Muthe, obgleich unzufrieden mit den rück­ gängigen Bewegungen, und jeden Augenblick ist sie in Bereitschaft, eine neue Schlacht anzunehmen. Über unsern Rückzug von der Schlacht von Lützen müssen Ew. rc. erstaunt gewesen seyn. Die Franzosen hatten sich gleichfalls in der Nacht zurückgezogen. Die Schlacht war unentschieden gewesen. Die Ursachen dieses Nichtgelingens sind: 1) Die Idee zur Schlacht war gut; die Anlage schlecht. Man hielt sich mit Förmlichkeiten und Truppenentwicklungen zu lange auf, statt mit Colonnen auf den überraschten Feind loszugehen. 2) Aus persönlichen Verhältnissen ward General Miloradowitsch nicht herbeigerufen. Ich hatte vorgeschlagen, ihn mit seinen 12,000 Mann und 100 Kanonen in der Richtung auf Weißenfels zu dirigiren. Dort wäre er gerade in des Feindes linker Flanke erschienen. Man hat meinen Rath nicht befolgt. 3) Wir hatten nur halb so viel Infanterie, als der Feind, konnten da­ her nicht das Gefecht so oft als der Feind erneuern, und auch immer nur in geringerer Anzahl. Tapferkeit mußte dies ersehen; aber die Schlacht kostete uns Preußen allein mehr als 8000 Mann. 4) Soll es an Munition gefehlt haben; nicht bei uns, aber wohl bei den Russen. Der Fürst Jach mit, Befehlshaber der russischen Ar­ tillerie, behauptete wenigstens so und drang deswegen auf den Be­ fehl zum Rückzug, den nun Niemand gegeben haben will!! 5) Unsere Rückzugsstraße lag auf unserm rechten Flügel. Man befürch­ tete von unsern Ländern abgeschnitten zu werden und wollte es des­ wegen nicht aufs Äußerste ankommen lassen.

Dieses sind die Ursachen zu unserm Rückzüge. Am Morgen des folgenden Tages um 8 Uhr war ich auf dem Schlachtfelde bei unserm äußersten Cavalerieposten. Es herrschte die tiefste Stille. Nicht Ein Mann vom Feinde war zu sehen; aber unsere Infanterie, russische und preußische, nebst dem größten Theil der Cavalerie war bereits fort. Seitdem waren wir unter öfteren Arrieregarde-Gefechten bis an die Elbe fortgezogen. Man verließ solche ohne Noth, obgleich man vorge­ geben hatte, hinter dieser.Schutzwehr verweilen zu wollen. So ging man bis hinter Bautzen, dort nahm man eine Stellung. Lang und breit ward die Art, solche nehmen zu wollen, besprochen. Am Tage des feindlichen Angriffs wählte man gerade die ungeschickteste. Zum Unglück verließ Ge­ neral Milorad owitsch, angeblich durch ein Mißverständnis die Stadt Bautzen, ohne einen Schuß zu thun, und nur allein durch Bautzen konnte diese neu genommene Stellung mit einigem Vortheil behauptet werden. Unser General Kleist hielt sich dort heldenmüthig; bei einbrechender Nacht ward er mit seinen geschmolzenen Truppen mit Übermacht angegriffen und gezwungen, solche zu verlassen. Den andern Morgen erneuerte sich die Schlacht. Der rechte Flügel der ungeheuer langen Stellung ward um­ gangen, und General Bareley de Tolly geschlagen. Nun ward uns Preußen unsere Rückzugsstraße durch das Dorf Preitlitz genommen. Wir mußten solche durch unsere Garden wieder erobern lassen. Nachdem wir alle Reserven bereits in's Gefecht gezogen hatten, wurden wir auf drei Seiten zugleich angegriffen. Wir schlugen uns 'm einem Viereck, zu dessen einziger offenen Ecke wir hinaus mußten. Wir hatten den Fehler begangen, unsere Truppen, der Ehre der Waffen wegen, zu lange in dieser gefährlichen Stellung stehen zu lassen. Zwei Stunden schwebten wir in dieser Krisis. Die geforderte Hülfe kam nicht. Endlich traten wir den Rückzug an. Er ward mit schöner Ordnung vollzogen. Die Defileen, durch die wir ziehen mußten, waren bereits vom feindlichen Kartatschenfeuer bestrichen. Alle Geschütze wurden glücklich durchgebracht. Der letz­ ten Aanpnen bemächtigte sich der Feind; sie wurden ihm sogleich durch eine tapfere Escadron wieder abgenommen. Seitdem sind wir bis hieher fortgezogen. Die Oberleitung der Ar­ mee kommt aus dem russischen Hauptquartier. Wir haben keinen Antheil daran. Man hört uns sogar nicht. Wir sind bloß ausführende Werk­ zeuge. Endlich ward der uns befehligende General Barcley de Tolly

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in's kaiserliche Hauptquartier abgerufen. Sogleich benutzten wir diese Emancipation. Der Marsch ging über eine weite Ebene. Der Feind hatte tagtäglich unsere Arrieregarde verfolgt. Wir wollten ihn dafür be­ strafen. Wir verbargen einen Theil unserer Cavalerie in bewachsenen Gründen. Unsere Arrieregarde lockte fechtend den Feind über die Ebene. Auf einmal ward das Zeichen zum Angriff durch Anzündung einer Wind­ mühle gegeben. Unaufhaltsam stürzte sich unsere Reiterei in die feindliche Infanterie, die schnell quanes zu bilden suchte. Mehrere derselben ka­ men zu Stande, wurden aber niedergeritten. Unsere Reiterei gab wenig Pardon, deswegen wurden wenig Gefangene gemacht, zwischen 3— 400, 18 Kanonen waren erobert, aber wegen der Schnelligkeit, womit ein solches Unternehmen ausgeführt und beendet werden muß, konnte nur etwa die Hälfte derselben, aus Mangel an Pferden, in Sicherheit gebracht werden. Das ganze weite Feld war mit Todten und Verwundeten be­ deckt. Seit den letzten Tagen ist uns der Feind nur sehr behutsam ge­ folgt, da wir ihm einmal die Zähne gewiesen haben. Übrigens haben wir manchen Verdruß. Wir sehen unser Land durch unsere Freunde nicht minder als durch unsere Feinde ausgeplündert. Selbst unsern Soldaten raubt man die Lebensmitteltransporte, die wir mit Sorge und Kummer herbeigeschafft haben. Doch ich will nicht klagen, sondern vor der Hand nur fechten. Aber es empört, zu sehen, daß unsere eigenen Verwundeten auf dem Schlachtfelde durch unsere Freunde ausgepkündert werden. Soweit habe ich glücklicherweise schreiben und mich mit Ihnen, mein verehrter Graf, unterhalten können. Noch hätte ich Ihnen Manches zu sagen, aber ich muß mich von Ihnen trennen. In wenig Tagen haben wir wieder eine neue Schlacht zu liefern, wenn anders unsere Verbünde­ ten noch treu und zuversichtlich sind. Von ihr hängt das Schicksal des Eontinents ab. Österreich würde, nach dem Verlust derselben, lieber unterhandeln als fechten wollen! Doch hoffen wir das Beste. Das schlimmste Element nur ist der Kleinmuth der leitenden Personen. Ge­ rade in dem Moment, wo ihnen Energie den größten Nutzen schaffen würde, entbehren sie selbiger. Wir sind wirklich in einer weit bessern Verfassung, als am Schlachttage von Lützen und wir könnten mit Zuver­ sicht (ich meine hier die frühere) in eine neue Schlacht, eben so wohl als

der Soldat gehen; allein ich bemerke einige Zeichen, die mir nicht gefallen. Doch will ich gern glauben, daß ich manchmal zu schwarz sehe. Schenken Sie Ihr wohlwollendes Andenken Ihrem Ihnen treu­ ergebenen N. v. Gneisenau. Brechtelshof, den 26. August 1813.

Wir haben heute einen Sieg erfochten. Wir hatten die Disposition zum Angriff gemacht und wollten sie eben in Ausführung bringen, als man uns meldete, die feindlichen Colonnen seyen gegen uns über die Katzbach im Anrücken. Schnell änderten wir unsern Angriffsplan, verbargen un­ sere Colonnen hinter sanften Anhöhen, zeigten nur unsere Avantgarde, und stellten uns, als ob wir in die Defensive verfielen. Nun drang der Feind übermüthig vor. Auf einmal brachen wir über die sanften An­ höhen hervor. Einen Augenblick war das Gefecht im Stillstand. Wir brachten mehr Cavalerie in’$ Gefecht; zuletzt unsere Jnfanteriemassen; griffen die feindlichen mit dem Bajonett an und stürzten sie den steilen Rand des Flusses, der Katzbach, hinunter. Der General (russische) von Sacken hat uns vortrefflich unterstützt. Nicht so der russische General Graf Langeron. Er hatte eine ungeheuer starke Position, und wollte sich dennoch nicht schlagen. Er verlor einen Theil dieser Position durch Ungeschicklichkeit und Unentschlossenheit, und nur dadurch, daß wir dem gegen ihn vorgedrungenen Feind in den Rücken gingen, retteten wir ihn. Viel Geschütz ist in unsern Händen. Es ist jetzt Mitternacht, wir wissen also nicht dessen Zahl. Die Schlacht heißt die Schlacht an der Katzbach. Gott erhalte Sie. N. v. Gneisenau. Holstein bei Löwenberg, den 30. August 1813.

Unser Sieg am 26. ist weit vollständiger, als ich E. E. in meinem letzten Bericht darüber anzeigen konnte. In den beholzten steilen Thalrandern der wüthenden Neisse und der Katzbach wurden des andern Tages die hinabgestürzten Geschütze und Kriegsfuhrwerke gefunden. Wir haben über 100 Kanonen erobert; 300 Munitionswagen und Feldschmieden; 15,000 Gefangene sind eingebracht, mehrere derselben kommen stündlich

ein z alle Straßen zwischen der Katzbach und dem Bober tragen die Wir­ kungen des Schreckens unserer Feinde; Leichname übergefahren und in den Schlamm gesenkt; umgestürzte Fahrzeuge, verbrannte Dörfer. Der größte

Theil der Macdonaldschen Armee hat sich aufgelöst.

Von den Übergangen

der angeschwollenen Flüsse abgeschnitten, irren die Flüchtlinge in den Wal­

dern und Bergen umher und begehen aus Hunger Unordnungen'.

Ich

habe die Sturmglocke gegen sie lauten lassen und die Bauern aufgeboten,

sie zu tödten öder gefangen zu nehmen.

Gestern fand hier in der Nahe die Division Putho d ihr Ende. Sie

ward ereilt und mußte sich, mit dem Rücken gegen den Bober aufgestellt, Man kartätschte sie anfänglich und griff sie dann mit dem Ba­

schlagen.

jonett an.

Zum Theil ward sie getödtet, zum Theil in das Wasser ge­

stürzt; der Nest, Generale, Ofsiciere und Adler gefangen gemacht und erobert. Das Wetter ist abscheulich,

der Regen unaufhörlich; während der

Schlacht schlug uns der Sturm in's Gesicht. Der Soldat bringt die Nachte

unter freiem Himmel zu.

N. v. Gneisenau.

Bautzen, am 18. Septbr. 1813.

In größter Eile. —

Möchte doch Kaiser Alexander selbst den ober­

sten Befehl übernehmen,

um den zahllosen Divergenzen, Zeitverlusten

und Eifersüchteleien ein Ende zu machen. —

So wenig ich gemeint bin,

meinen Herrn und König und die gute Sache zu verlassen, so muß ich doch fast fürchten, daß Undank und Haß mich veranlassen werden,

zurückzuziehen, so wie nur die Hauptarbeit gethan ist.

mich

Füt diesen Fall

nehme ich Ew. rc. Wohlwollen in Anspruch, mir ein Asyl zu bereiten, wo ich so vieler, mir übelwollender Menschen entbehren kann und nicht ge­ nöthigt bin,

manche Gesichter zu ertragen, die von Schlaffheit oder

Schlechtigkeit gestempelt sind rc.

Wetzlar, 5. Novbr. 1813.

In Weimar verloren die Monarchen und die Soldaten eine kostbare

Zeit.

Wir, die schlesische Armee, hatten bei Eisenach endlich Ber­

trand abgeschnitten und in den Thüringer Wald geworfen.

York erhielt

Befehl, ihn von der Werra abzuschneiden; aber unwillig der unaufhör-

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lichen Marsche, verlor Bork seine Zeit in lauter Flüchen gegen das

Blüchersche Hauptquartier.— Unterdessen marschierte Bertrand quer

über die Straße, die Bork nehmen sollte, und entwischte. — Giulay sich in Lindenau besser benommen,

Hätte

hätte man statt der Feste

zu Weimar, schleunigst vorrücken lassen, hätte Bork nicht gezögert, so

entkam von der ganzen Armee so gut wie nichts. Ihr Gneisenau.



*

*

An den Obersten v. Dörenberg.

Mein theurer Freund, unter frohen Hoffnungen begrüße ich Sie. Unsere Sache wird endlich zur Entscheidungs-Krise kommen; mehr durch

Noth, als Willenskraft.

Aber wir wollen schon furchtbare Mittel ent­

wickeln, worüber die Welt erstaunen soll, sofern man uns nur wenige

Wochen Zeit laßt.

Halten Sie sich in Bereitschaft und kommen Sie so­

gleich zu uns, statt nach Rußland zu gehen.

Bricht der Krieg nicht in

den ersten Monaten aus, so wollen wir Sie schon verbergen. Sie mögen unterdeß auf meinem Gute in Schlesien, in einem abgelegenen Gebirgsthale wohnen.

Schaffen Sie gleichfalls Ihren Bruder herbei.

meiner Ansicht ist nicht viel Zeit zu verlieren.

Nach

Ihr Herzog ist sicherlich

mit uns, wenn nicht die Verpflegung seines Eorps zu viele Schwierig­

keiten vielleicht machen würde.

Mein Freund! ich habe große Opfer gebracht.

Ich bin zu Grunde

gerichtet, aber ich sehe mich endlich meinem Zweck nahe. nur Ihren Bruder herbei

Schaffen Sie

und benachrichtigen Sie Grolmann.

Gott

befohlen.

Berlin, den 27. Juli 1811. Ihr treuergebener

N. v< Gneisenau. Wir schweben in großer Ungewißheit über Rußlands Entschlossenheit. Des Kaisers Alexander furchtsamer Charakter erregt mit Recht die bangsten

Besorgnisse aller Gutgesinnten. daher.

Entsteht Unglück,, so kommt es uns von

Und sein feiger Minister Romanzoff! Warum ist Alexander nicht

von gleichen Gesinnungen beseelt, als Ihr Prinz-Regent? Welt müßte unausbleiblich daraus hervorgehen.

Blatt sich gewendet.)

Das Heil der

(In Kurzem hat das A. D.

An den Obersten von Dörnberg zu Colberg. Den 9. Oct. 1811. In einer gestrigen Conferenz ist beliebt worden, die große Verwilligung der Waffen an Preußen noch um Folgendes zu vermehren:

25 schwere Kanonen, 25 Sechspfünder - Kanonen, 5 Haubitzen,

25 Tausend Gewehre, 10 Tausend Patrontaschen und Riemen.

Das Ganze geht also auf 140 Kanonen und 60 Tausend Gewehre. Ich muß es Ihnen besonders zur Pflicht machen, dafür zu sorgen, daß diese Sachen nicht leichtfertig weggegeben werden, um vielleicht gar

einmal gegen uns m's Spiel gebracht zu werden. — Wir haben höchst auffallende Geständnisse, daß Preußen neuerlich Frankreichs Allianz ge­

sucht hat und daß der König nur aus Noth, nicht aus Wahl zu uns flieht.

Dies und frühere Beispiele müssen uns sehr vorsichtig machen.

Nicht

allein wir persönlich, sondern die Sache Deutschlands würde hier alles In­ teresse verlieren, wenn wir hier hintergangen werden sollten!? Gebe Gott, daß wir uns täuschen! —

G. Münster.

4(1 Großbritannisch - hannöversche .Instruction für den Freyherrn v. Hammerstein (Ende Januar 1813).

Der Hauptzweck der Sendung des Freyherrn von Hammerstein

nach Schweden und Deutschland ist der — den Hannoveranern Nachricht zu geben,

daß man hier keine Anstrengung gespart habe,

um dorr den

jetzigen Zeitumständen zu ihrem Besten Vortheil zu ziehen, daß Groß­ britannien, da es selbst keine hinlängliche Zahl von Truppen disponibel habe, um unmittelbar zur Besetzung des nördlichen Deutschlands durch eine

eigne Landung zu wirken, mit Rußland und Schweden übereittgekommen sey, um durch eine gemeinschaftliche, von dem Kronprinzen von Schweden

zu leitende Operation Deutschland vom Feinde zu befreien und unsere alte

glückliche Verfassung unter Vorbehalt der durch die Erfahrung der letzten Jahre rathsam und nöthig gewordenen Modisicationen wieder einzuführen; dabei zu äußern, daß, so sehr der König unter Umständen, wenn

Widersetzlichkeit gegen den Feind nicht zur Befreiung des Landes, sondern vielmehr nur zur Erschwerung des Unglücks der Unterthanen geführt ha­

ben würde, im festen Vertrauen auf die treue Anhänglichkeit der Hanno­

veraner, ihre Unterwerfung unter die Verfügungen des Feindes mit Nach­

sicht in vielen Fällen als unvermeidlich angesehen, Seine Majestät und in Allerhöchst Ihrem Namen S. K. H. der Prinz-Regent,

unter den

jetzigen Verhältnissen insbesondere die hannöverschen Unterthanen und ge­ meinschaftlich mit ihren Alliirten, Rußland und Schweden, die Einwohner Deutschlands aufrufen müssen, thätige Beweise von Treue und wahrer

Vaterlandsliebe zu geben und zur gänzlichen Vertreibung des Feindes aus allen Kräften mitzuwirken;

daß es nicht die Absicht sey, voreilige Jnsurrectionen hiermit anzu-

rathen, wohl aber die Ergreifung solcher Maaßregeln , welche dahin trach-

ten dürsten,

den Feind zu verhindern,

sich der Streitkräfte des Landes

oder der angesehensten Personen desselben zu bemächtigen; daß diese vorläufige Benachrichtigung daher nicht bezwecke, zu ver­ hindern,

daß der Feind (dem die in den schwedischen Hafen gemachten

Vorbereitungen nicht unbekannt bleiben konnten) nicht allein Vortheil von der Verbergung dieser Scrne ziehen möge, sondern daß die deutschen Unter­

thanen mit Gewißheit die Landung einer alliirten Macht voraussehen könn­ ten , deren erste Handlung die Annullirung der gegen alles Völkerrecht ver-

fügtm Einverleibung deutscher Lander mit Frankreich und dem neuerrich­

teten Königreiche Westphalen seyn würde,. — daß daher jeder Unterthan Sr. K. Majestät einsehen werde, daß der Beistand,

den sie dem Feinde

gegen diese unter Sr. M. Beitritt beabsichtigten militärischen Operatio­ nen direct oder indirect leisten dürften,

als Verbrechen angesehen werden

müsse. —

Es wird dabei zu äußern seyn, daß S. K. Hoheit der Prmz-Regent im engsten Einverstandniß mit dem russischen und schwedischen Hofe han­

deln, und daß Höchstdieselben daher den vorläufigen militärischen Anord­ nungen des Kronprinzen von Schweden Gehorsam zu leisten befehlen.

Diese Mittheilungen werden auf die möglichst geheime Art, vorzüg­

lich durch mündliche Communicationen,

und nur an solche Personen zu

machen seyn, von deren Treue und Vorsicht man sich fest überzeugen kann.

In dieser Rücksicht wird besonders mit dem Minister v. d. Decken, v. Bremer, mit d.m R. R. G. Kielmannsegge, dem

.....

Rücksprache zu nehmen seyn.

Ein Hauptzweck der Sendung wird seyn,

Disposition der Unterthanen,

uns Nachricht über die

über die Streitkräfte des Landes und über

die Stärke und Stellung des Feindes zu verschaffen. —-

Da der Kron­

prinz von Schweden die militairischen Operationen leiten soll und da er sich im Stande befindet,

in Stockholm mit den Ministern Englands und

Rußlands seine Maaßregeln zu verabreden und mit den Zeitumständen in Übereinstimmung zu bringen, so ist es die Absicht Sr. K. M., daß Herr

v. Hamm erste in sich nach Stockholm begebe,

um daselbst vom Baron

Gyllensk öld, welcher vom Zweck seiner Reise unterrichtet ist, sich In­

structionen vom Kronprinzen zu erbitten und mit ihm die Mittel der Communication zu verabreden.

Diese Communication wird jedoch auf dem kürzesten Wege zu be-

werkstelligen seyn, falls die Küsten der Nordsee neben der Elbe frei werden sollten.

Im Fall,

daß daS Vorrücken der Russen Ereignisse herbeiführen

möchte, wodurch das Hannöversche oder ein Theil desselben frei werden sollte, so wird die Ausführung der obigen Auftrage erleichtert werden. — In diesem Fall würde es der Absicht Sr. K. Hoheit des Prinz-Regenten

gemäß seyn, daß von Seiten Ihrer Minister in Hannover, mit Zuziehung von Deputirten der Stände solcher vom Feinde befreiten Provin­

zen, eine provisorische Regierung angeordnet werde, welche sich die in dieser

Instruction festgestellten Grundsätze, so viel es die Umstände gestatten dürf­ ten, zur Richtschnur dienen zu lassen haben würde.

Die Natur dieses Auftrages ergiebt die Nothwendigkeit, daß der­ selbe völlig geheim gehalten werde; und da der Zweck desselben offenbar nur temporärer Art seyn kann, nämlich die Hannoveraner auf die beabsichtigte Expedition vorzubereiten und uns Nachrichten über die dahin zielenden

Gegenstände mitzutheilen, bis erst der gewöhnliche Weg der Communica-

tion hergestellt werden wird, so scheint die Ertheilung eines eigenen Militair- oder Civil-Charakters für den Freyherrn v. Hammerstein vor

der Hand nicht rathsam zu seyn. — In Rücksicht einer bei'm schwedischen Hofe in Beziehung auf das künftige Interesse von Hannover zu machenden

Eröffnung ist dieser Instruction ein besonderer Anhang hinzugefügt. Anhang.

Es sind vom königlich schwedischen und kaiserlich russischen Hofe Sr. Königl. Hoheit dem Prinz-Regenten Aufsätze mitgetheilt worden, welche diejenigen Grundsätze in Vorschlag bringen, die Sie als die zweckmäßig­

sten ansehen, um die politischen Angelegenheiten des deutschen Reichs, so­ wohl während der Dauer des bevorstehenden Kampfes zur Wiedererlan­ gung der deutschen Unabhängigkeit, alS in Rücksicht auf die künftige Ver­

fassung Deutschlands zu leiten. Jhro Königl. Hoheit der- Prinz - Regent haben durch Ihren chur­ fürstlichen Minister diejenigen Grundsätze in ein Memoire aufstellen lassen,

welche Höchstdieselben in Ihrer Eigenschaft als Regent der churbraunschwei­ gischen Staaten annehmen zu müssen glauben, und haben darauf die Mit­ theilung dieses Memoires an den kaiserlich russischen und königlich schwe­ dischen Gesandten befohlen.

In diesem Aufsatz ist unter Anderm auf die traurigen Folgen auf­

merksam gemacht worden, welche für das deutsche Reich im Ganzen aus der Rivalität Preußens gegen Österreich und insbesondere für das nördliche Deutschland aus der Vergrößerungssucht dieses Staates entstanden sind

und der Wunsch geäußert worden, daß Preußen künftig nördlich durch

die Elbe begränzt bleiben möchte.

Vorzüglich sind aber die Gründe in’$ Licht gestellt worden, welche einer billigen Schadloshaltung Hannovers für den erlittenen Verlust und

einer zweckmäßigen Vergrößerung, um das Land künftig für ähnliche, als die erlittenen Unglücksfälle gewesen, zu sichern, das Wort reden würden.

Auf dieses Memoire ist vom königl. schwedischen Hofe unterem 23. Januar

die in der Anlage enthaltene Antwort ertheilt worden. — Es ist nicht allein der Absicht Schwedens , sondern auch Sr. K.H. des Prinz-Regenten

von Anfang an gemäß gewesen, daß das Betragen der alliirten Mächte nach demjenigen Betragen modificirt werden solle, welches die Fürsten

Deutschlands gegen sie und gegen den Feind beobachten würden, und S. K. H. sehen mit Vergnügen, daß Preußen gegenwärtig von der fran­

zösischen Allianz losgerissen wird.

Dieser Umstand kann aber S. K. Ho­

heit die Ungerechtigkeiten nicht ganz vergessen machen,

die Sr. K. M.

deutsche Staaten auf eine so weltkundige Art von Preußen erlitten haben und deren Folgen für ganz Deutschland so traurig gewesen sind. — We­

nigstens müssen Sie dafür halten, daß der jetzige Augenblick besonders dazu geeignet sey, sich für die Zukunft gegen ähnliche Ereignisse in Sicher­

heit zu setzen, zumal da dieses auf eine Art geschehen kann, die keine un­ billige Maaßregel gegen Preußen erheischt.

Das Ehurfürstenthum Hannover hat an Preußen große Schadlos' Haltungsforderungen von der Zeit dec ungerechten Occupation des Hannö­

verschen her, und wenn es jetzt in den Besitz einiger benachbarten Provin­

zen gesetzt werden sollte, die zur Sicherung seiner Lage nothwendig mit

demselben zu vereinigen seyn werden, so wird darin für Preußen nichts Unbilliges liegen, weil die Rede von Provinzen ist, die diese Macht in

einem förmlichen Friedensschluß an Frankreich abgetreten hat und welche die Alliirten Englands jetzt vom Feinde wieder zu erobern haben werden.— Seine Königl. Hoheit der Prinz-Regent haben mit lebhaftem Vergnügen

aus der oben erwähnten Antwort ersehen, daß das schwedische Cabinet das Interesse Hannovers aus einem billigen Gesichtspunkt betrachtet, und da

Sr. K. H. dem Kronprinzen die Lage jenes Landes, z. B. in Hinsicht auf das enclavirte Fürstenthum Hildesheim hinlänglich bekannt ist, so hoffen Sie, daß S. K. H. auch darunter bei der eintretenden Expedition das In­

teresse Hannovers sichern werde.

Sie haben im vollen Vertrauen auf

die friedlichen Gesinnungen des Königs und Kronprinzen von Schweden

deshalb bei dem neulich abgeschlossenen Tcactat mit Schweden diesen Punkt mit Stillschweigen übergangen und sich gern Ihrem Zutrauen auf Schwe­

den ohne bestimmte Verabredungen in dieser Rücksicht überlassen.

Der Freyherr v. Hammerstein wird diese Angelegenheit in seinen Unterredungen mit dem Baron Engström, und falls er dazu Gelegenheit

finden sollte, mit dem Kronprinzen von Schweden zur Sprache bringen und über das Resultat seiner Communicationen Bericht abstatten.

41 42. 43. Fürst Metternich und Graf Münster.

a Londres ce 14. Novembre 1826.

Le Ministre d’Etat et. du Cabinct Comte Munster, A Mr. le Comte de Merveldt etc. etc. ä Vienne. Les depeches que Vous avez adressees au Roi nie sont exactenient par'venues, jusqu’a celle du 28. Octobre inclusivement. Je n’ai pas tarde ä les soumettre ä 8. M., qui les a lues avec tout sin­ teret que reclament les circonstances compliquecs qui agitent les regions orientales et occidentales de l’Europe. Le Prince de Metternich continue donc d’etre mecontent de la conduite de la Grande - Bretagne. Je n’ai pas hesite a lire au Roi la communication dont S. A. Vous avait Charge le 25. Septeinbre, et dont Elle avait eu l’intention de m’entretenir si je m’etais pre­ sente au Johannisberg. Je Vous avouerai que j’avais prevu que ce theme y ferait le sujet principal de nos conversations, et que c’est meine ce qui m’a engage a eviter l’entrevue. Vous connaissez, M. le Comte, la correspondance que j’eus avec le Prince sur le meine sujet, lors de son dernier sejöur a Paris. Mon opinion n’a pas change depuis. Je ne puis que rendre hommage ä la justesse des raisonnements qui guident le Cabinet Britannique dans les aflaires du moment. Je n’en regrette par moins sincerement une divergence dans les opinions de deux Cabinets, qui pour le bonheur de l’Europe ne devraient jamais agir que de concert. Le Prince de Metternich en inipute la saute au Ministre qui dirige dans ce moment les rapports politiqucs de la Grande - Bretagne.

Sa pr&vention contre lui n’a pas diminue, malgre les eflbrts que celui-ci a faits pour montrer en tonte occasion aux Cours alliees dans leur verkable jour les vues et les motifs qui dirigent la politique du Cabinet de Londres. Si les raisonnements sur lesquels ils sont bases ne sauraient etre resutes, il ne me parait pas juste de lui supposer des vues cachees et sinistres, comme celle de fomenter secretement la guerre lorsqu’on pretend travailler ä retablir un repos durable dans 1’Orient. Certes, notre Roi n’est pas homme a se laisser tromper par des paroles, et rien ne Lui ferait consentir ä des instrnctions par lesquelles un ministre voudrait circonvenir les principes connus qui guident sa politique. On peut vouloir le meme but, et differer grandement sur les moyens d’y parvenir. Le Systeme politique de la Grande - Bretagne est moins sujet a varier d’apres les opinions personnelles des ministres qui se succedent, que ce n’est le cas ailleurs. Les interets de l’Ernpire sont publiqueinent discutes, et la Constitution Britannique prescrit des bornes qu’on ne saurait outrepasser arbitrairement. Je crois ne pas me tromper en observant un changement frap­ pant dans la politique du Prince de Metternich, depuis les dernieTes annees. Le Comte de Bernstorff me fit la meme observation et en data l’epoque apres celle du congres de Laibach. Ce changement me parait de nature ä ne pouvoir qu’augmenter de jour en jour la divergence dans la marche politique des Cabinets de Londres et de Vienne que nous regrettons sincerement, car quel que soit le ministre qui se trouvera au timon des Affaires de F Angleter re, il lui serait impossible de suivre la marche que le Prince de Metternich parait s’etre tracee depuis l’epoque dont je parle. Le maintien du Systeme monarchique a de tout temps ete un but principal de la politique de FAntriebe. Ce but a du mettre le Prince en Opposition di recte avec ceux qui veuleut le renverser. Mais faut-il, pour le soutenir, devenir absolutiste, devenir le defenscur d e tous les abus, et l’ennemi acharne de tout ce qui ressemble a une garantie quelconque contre le pouvoir arbitraire? Ce n’etait pas la la foi politique du Prince Metternich, apres le reta-

blissement de Vordre en Europe. II a change de Systeme. Relisez ses declarations faites au Congres de Vienne, ä Vegard de l’acte fe­ deral de l’Allemagne, et comparez - les ä la marche tenue par la Cour directoriale a la Diete. Quel est l’abus contre lequel une plainte alt jamais pu prevaloir, et y a-t-il encore une ame vivante en Allemagne qui s’imagine que les droits confirmes par l’acte federal et garantis par toutes les puissances de 1’Europe, seraient soutenus et garantis par la Diete föderale lorsque le prince le plus insignifiant trouverait ä propos de les violer ? 11 est inutile de Vous eiter des exemples. 11s Vous sont suffisamment connus. Quelle serait la suite du mepris que cette marche des affaires a excite contre une Constitution dont devait dependre la stabilitc de l’organisation politique de l’Allemagne, si jamais Vordre actuel serait menace d’un bouleversement? Certes, dans la plupart des Etats de l’Allemagne, on ne saurait plus compter sur ce soutien de la nätion auquel on est principalement redevable des succes obtenus con^ tre la France« Et ä quoi a-t-on sacrifie cet immense avantage de Vopinion publique? Etendons cette meme observation aux vicissitudes que le reste de l’Europe a subies depuis la meme epoque. On touvera toujours que le cabinet de Vienne a ete dispose ä prendre une part active dans les troubles qui ont £clate dans d’autres pays. Je ne voudrais pas lui en faire un reproche, car je ne pretends pas que tonte autre puissance devrait suivre en cas pareil le Systeme de la Grande-Bre­ tagne. Comme eile n’oserait jamais admettre une ingerence etrangere chez eile, eile ne doit pas .s’en arroger l’etranger. Les interets des Etats continentaux peuvent leur prescrire une autre marche, parce que les troubles excites dans un pays voisin peuvent facilement se repondre au-dela de ses frontieres. Mais dans un tel cas d’urgence, il ne devrait pas seulement etre question de reprimer les troubles, mais plutöt de remonter ä leur source, afin de prevenir leur retour. Une Cour etrangere ne saurait avoir le droit de punir les auteurs des troubles, bien que la surete peut exiger de les calmer. Elle devrait donc, pour ses propres interets, s’efforcer d’agir contre la cause du mal, non contre les troubles, qui n’en sont ordinairement que les Symptomes ou les suites.

Le Prince de M. au contraire se trouve toujours sous la banniere de Pabsolutisme. Ferdinand Vif. le compte parmi ses defenseurs, comme le Sultan. A Madrid, oü sur 54 Eveques 50 se sont d£clares pour le retablissement de Finquisition, ou des soi-disant Volontaires Royaux fönt la loi au monarque lui-meme, il n’hesiterait par ä favoriser le parti apostolique, tout comme a Paris il voudrait se servir des Jesuites pour reprimer les abus de la presse, que le Ministre de France croit devoir consid^rer comme la soupape qui empcche une pompe a feu ä eclater. Le pouvoir royal meme n’est plus a l’abri de ses attaques, des que le souverain qui en est revetu parait pencher du cöte de ceux qui croient le raflermir en voulant lui donner une base constitutionnelle. Fassons sur tout ce qu’on a tente pour faire modifier les constitutions donnees a leurs pays par plusieurs des membres du Corps Germanique, au sud de FAllemagne. Ce qui arrive aujourd*hui en Portugal prouve ce que je viens d’avancer. Le souverain legitime de Portugal renonce conditionnellement ä cette couronne, en faveur de sa fille et de sqn fiere, en lui octroyant une Constitution. La grande majorite de la nation portugaise se montre satisfaite de cet acte, et la plupart des principales Cours de l’Europe croient devoir la reconnaitre comme emanant de la volontö souveraine. 11 n’y a que PEspagne qui employait jusqu’ici tous les moyens pour y mettre obstacle. Ses mesures devenaient meme tellement hostiles qu’elle refusait ä recevoir le Ministre de Portugal, comme tel, ä sa cour, et de rendre les armes des Deserteurs portugais, auxquels Elle avait accorde asyle en Espagne. Ce n’est qu’apres que la Grande ^Bre­ tagne lui fit sentir qu’Elle se verrait obligee a defendre le Portugal si PEspagne causerait une rupture, et que le Ministre Britannique quitterait Madrid, que le Boi d’Espagne a enfin cede. Il saut ob^ Server ici que la depeche adressee au Ministre d’Angleterre contenant cette declaration, n’etait pas arrivee a Madrid lorsque le Boi Ferdinand y ceda. Le marquis de Moustier a appuye, dans son rapport au gouvernement fran^ais, sur Passertion que la resolution de S. M. Catholique avait ete entierement Pellet de sa propre volonte. Mr. Canning ne doute pas cependant que Fexpedition anglaise, dont il avait donne connaissance au Cabinet fran^ais, avait

communiqu/e par le Tekgraplie. Mais le repos du Portugal n’en reste pas inoins menace. La Reine, qui a si souvent conspirc, a taclie de gagner les soldats qui etaient de garde ä son palais, et son digne fils, Pinfant Don Miguel, sei t de mot de ralliement aux ennemis de la Regence. D’apres les depeches du 43. Octobre, il a die proclame Roi absolu par le Marquis de Chaves, pres de Villa - Real. Gelte teiltative a echoue, niais une plus scrieuse s’est operee en Algarves, ou des troupes se sont dcclarees en faveur de Pinfant. Le Gouver­ neur de la Province, Comte Alva, a £te arrete un moment. II a fallu envoyer des troupes pour combattre les rcvoltes, et la R^gente s’est vue obligce ä reclamer la protection des troupes de marine des vaisseaux anglais dans le Tage, pour la surete de la Familie royale. Or celte guerre civile n’est-cllc pas provoquee par la conduite de Pinfant Don Miguel, qui ä son tour est dirige par le Gabinet d’An­ triebe ? Ce Prince ne saurait avoir aucun droit au trone, tant qu’existe son freie, PEmpereur, et sa descendance male, qu’en vertu de Pacte auquel il a si long - temps refuse son assentiment. Pour le soustraire au danger qui pourrait en resulter pour lui, on lui a cependant fait preter secretement et conditionnellement le serment, et au lieu de le faire partir pour le Bresil, ou PEmpereur l’a invite de venir, y expedier le Baron Neumann, pour negocier des modifications a la Constitution qui deplait a Vienne. Gelte maniere de faire preter le serment ä D. Miguel ne saurait guere convenir a PEmpereur du Bresil, et moins encore au repos du Portugal, qui reste compromis tant que le parti de la Reine et de Pinfant et de PEspagne pourra se prevaloir de son nom pour fomenter des troubles. Ce n’est aussi qu’avant le depart des dernieres depeches de Sir II. Wellesley, que le Prince de M. a mis cet Ambas­ sadeur au fait de cette prestation de serment de lui, qu’on a tachd d’expliquer en alleguant qu’il fallait attendre la dispense du Pape pour le mariage projete entre 1). Miguel et sa niece. Mr. Canning m’a dit depuis que cette depeche etait ecrite, qu’il ignore si le ser­ ment a eie prete conditionnellement. Mais Comment expliquer que cet acte nous soll reste inconnu le 28. Octobre, et qu’on ait encore

alors differe de s’expliquer vis-a-vis la Cour de Naples, sur la politique que l’Autriche allait observer envers le Portugal? Comment expliquer la politique de l’Autriche, dans ce conllit entre l’Empereur Don Pedro et son frere ? L’acte du premier est une emanation de sa puissance souveraine, applaudie par la majorite des Portugals» Cet acte peut etre mal avise, mais 11 est capable d’etre modifid et corrige par l’autoritä legitime. De l’autre cbt6, nous voyons un prince qui n’est connu ä l’Europe que sous les couleurs les plus noires, Complice de trahison contre son pere, et de l’assasinat de son favori. Croit-on ce personnage, revetu d’une autorite absolue, moins redoutable pour le Portugal, qu’une Regence limitee par une Constitu­ tion, sans contredit plus facile ä corriger que ne le sera D. Miguel ? Faut-il une autre preuve qu’on protege l’absolutisme, lorsqu’on se dcclare meme contre l’autorite royale, la ou on les croit en Opposition? Et que penser des elTorts tant vantes pour le maintien de la paix, lors qu’on favorise, pour ainsi dire, l’eclat d’une guerre dans la Pcninsule? J’en reviens ä la question orientale, qui fournit principalement matiere de doleance contre l’Angleterre» L’Autriche se plaint que 1’Ambassadeur d’Angleterre ne communique plus avec l’Internonce d’Autriche. Ici on observe au contraire que ce Ministre n’a jamais favorise les vues de l’Angleterre. Ce n’est pas la la ligne sur la-» quelle devraient se trouver les Agents de deux Cours amies» Mais eile est encore la suite de la divergence des- vues, sur le chemin ä choisir pour retablir le repos dans l’Orient. La decision de la Porte sur 1’Ultimatum Russe ne saurait mettre un terme aux inquietudes que sa position inspire. Elle vient d’accepter les conditions qu’on 1 ui dicte; mais eile tardera ä les accomplir. En attenclant, la lutte contre les Grecs insurges tiendra le denouement de la question en suspens. La communication officielle du protocole de St. P^tersbourg du 4. avril a. c., faite de concert par la Grande - Bretagne et laRussie aux Cours alliees ä la fin d’aout, Vous prouvera qu’on jugeait trop legerement ä Vienne cet arrangement concerte entre deux des plus puissantes Cours de l’Europe, en le qüalifiant de l’appellation d’un enfant ne-mort.

Les Cours allies n’avaient-elles pas declare; elles-meines, a l’ouverture des Conferences de St. Petersbourg, sur le sujet de la Grece, que sinteret de leurs peuples et de l’Europe entiere exigeait qu’on mit fin ä une lutte qui laisse l’Europe dans un etat d’inquietude ? Cependant ces Conferences n’ont eu aucun resultat satisfaisant. C’est a elles que devait s’appliques Fepilhete susmentionnc, et on voit continuer une lutte qui excite tant de passions, qui par les cruautes qui Font provoquee et dont le spectacle revoltant se repete sans cesse, reunit les voeux des peuples pour le succes des opprimes, et expose les gouvernements qui ne pretendent voir, dans des esclaves qui pousses ä bout tächent de rompre leurs chaines, que des Liberaux qui se revoltent contre un gouvernement legitime. Ce que FAngleterre a predit en leur accordant le caractere de Belligerants, et ce qu’elle a desire eviter par ce moyen est arrive. Le commerce maritime de la Mediterranee souffre par une nu^e de pirates grecs, et les malheurs de la Grece se sont accrus. Le Prince de M. s’est meme acharne contre les efforts dicles par Fhmnanite, entre autres ceux faits en Prasse pour rache ter des Esclaves grecs. La correspondance ä ce sujet avec la Cour de Prasse est meme devenue si aigrie que Mr. de Maltzahn a eu ordre de declarer sechementa Vienne, que la Prasse ne pretendait pas Contro­ ler ces demarches du Cabinet de Vienne, niais qu’elle ne s’en laisserait pas non plus faire la loi. II faudra voir maintenant a quel point la Cour de Vienne voudra concourir avec FAngleterre et la Russie, pour faire entendre raison ä la Porte, apres avoir augmente son obstination par l’appui qu’elle lui a fait esp^rer, A quoi a mene un Systeme qui a isole l’Autriche, que l’opinion publique place ä la tete de l’absolutisme? Le Prince de M. est db" venu un objet de haine pour la Cour de Russie, qui lui attribue en­ tre autres la marche lente et vacillante qui n’a que trop alimente une revolte qui a manque renverser l’Empire. En France, ce sentiment est moins vif, mais il est partage par tont le parti qui n'est pas absolutiste comme lui. II n’est que trop naturel que le Cabinet anglais s’eloigne d’un Ministre qui se monlre

hostile a tont ce qui ressemble ä une liberte civile la plus raisonnable et la plus moderee, car c’est un pareil Systeme constitutionnel qu’on regarde ici comme le plus sür soutien des treues, tout coninie on croit que Farbitraire absolu doit finir par les renverser, en provoquant les revolutions. C’est entre ces deux Systemes que s’est Stabil aujourd’hui la lutte, et non entre la Monarchie et les revolutions. Le Moniteur du 18. a tres-bien demontre que ce n’est plus des revolutions ou le republicanisme que desirent les Hommes. II est inutile que je m’etende sur les rapp orts dans lesquels le Prince de M. se trouve avec les principales Cours de FAllemagne, ou le degre de conliancc dont 11 jouit parmi la Nation. Vous etes ä meine, Mr. le Comte, d’en juget sur les lieux, et Vous deplorerez avec moi qu’une Cour qui reellement merite la plus grande confiance, et un Mipistre aussi liabile et tellement fait pour etre aime, comme Fest incontestablement le Prince de M., s’est lalsse entrainer par un desir trop vif de se mettre a la tete du parti qui voudrait soutenir le Systeme monatchique, ä en outrepasser les bornes. Peut11 servir sa cause en tachant d’etablir Fopinion comme si le Cabinet Britannique se trouvait place au premier rang du parti liberal ? La faveur dont jouit ce cabinet pourrait par la ennoblir une rnauvaise cause, et Feloigner de ce qu’on nomine la bonne cause? J’ai lu tout recemment une depeche du Ministre d’une Cour royale a Paris, qui contenait Fobservation: que le sejour du Prince M. dans cette Capitale avait alarme l’opiriion publique, et que la, presence de Mr. Canning l’avait visiblement ralfermie. J’ai ä pehie besoin de Vous dire que cette depeche n’est pas falte pour etre communiquee. Son contenu pourra peut-etre ser­ vir a expliquer, dans une conversation avec le Prince de M., ce qui nie parait la cause du manque de concert dont 11 se plaint. Je l’ai dctaillc, parce (Ju’il m'a fait Fhonneur de me communiquer ses plaintes, et parce que je crois me rendre digne de sa confiance, en ne pas cachant mes veritables sentiments, dont 11 ne revoque pas en doute (je m’en Hatte du moins) la purete, quant ä nia profession de foi politique qui lui est des long-temps connue, et qui n’a jamais varie. J’ai Fhonneur etc. E. G. M.

Le Chance!ier Prince de Metternich ä PAmbassadeur Prince Esterhazy ä Londres. — Vienne le 26. Decembre 1826.

Mr. le Comte de Merveldt ost venu me trouver ces jours derniers. II m’a prevenu qu’il etait cliarge, de la part de Mr. le Comte de Munster, de me parier de ses regrets au sujet de ce qui venait de se passer a Francsort, relativement au rappel de Mr. Cathcart, en qualifiant le fait d’erreur. Je me suis empresse d’assurer Mr. l’Envoye de Hanovre, que nous en jugions de meine. Mr. de Merveldt me dit en suite qu’il etait encore cliarge d’une Commission qui portait le caractere le plus confidentiel. Je l’invitai a bien vouloir me mettre au fait de son objet, le priant d’etre assure d’avance de la haute valeur qu’il me trouverait toujours pret ä attacher a ce qui nous vient de sa Cour. Mr. le Comte de Mer­ veldt me donna alors a lire une depeche de Mr. le Comte de Mun­ ster en date du 14. Novembre dr., dont il me laissa la copie. Je previns Mr. de Merveldt que j’aurais l’honneur de faire pas­ ser ma reponse ä Mr. le Comte de Munster, da ns la meme forme dans laquelle m’etait venue sa communication. C’est ainsi ä Vous, mon Prince, que j’adresse la presente depeche. Vous trouverez, dans l’amiexß, celle que m’a confiee Mr.

l’Envoye d’Hanovret La demarche de Mr. le Comte de Munster pourrait, ä certains egards, me mettre dans une sorte d’embarras. ' Non pas, mon Prince, qu’il puisse y avoir de difficult^ ä r^pondre aux accusations que Fon adresse ä notre Cour, et a moi en particulier, mais par rapport a la forme que j’aurais a donner a une reponse, pour que, d’une part, eile ne paraisse pas s’affranchir des egards que j’ai tou jours aime a temoigner ä Fliomme d’Etat respectable, que j’ai au surplus une longue habitude de regarder comme mon ami, et dans lequel dans tant de circonstances importantes j’ai rencontr'6 le Collaborateur lc plus sur et le plus eclaire; et pour que, d’autre part, ma reponse ne donne pas lieu ä supposer qu’un sentiment de fai-

hiesse ou de mauvaise conscience retiendrait nia plume, et paralyserait mes moyens de defense. Ce qui ajoute encore en singularite a ?alternative dans laquelle je me vois place, c’est que j’ignore söus quel point de vue je dois envisager la communication de Mr. le Comte de Merveldt, quel caractere lui attribuer, quelle valeur y attacher. 11 rn’est impossible de regarder la depeche de Mr. le Comte de Munster comme une piece officielle, pas meme comme une communication ministerielle. Je n’ai fait ni directement, ni par l’inlermediaire de Mr. l’Envoye d’Hanovre a Vienne, aucune communication qui aurait pu provoquer une declaration teile que Fest celle sur laquelle portent mes remarques. II n’est rien survenu, dans les aflaires d’Allernagne, qui pourrait justifier ou meme rendre raison du jugement que Mr. le Comte de Munster porte sur la conduite de notre Cour, et sur ses relations, heureusement aussi satisfaisantes qu’amicales, avec les Etats de la Federation Germanique. Les autres griefs articules dans sa depeche sont si etrangers aux rapports de notre Cour avec celle d’Hanovre, rapports qu’une longue et heureuse habitude nous a toujours fait regarder comme des plus satisfaisants, que j’aurais lieu d’etre surpris de me voir dans le cas de defendre ou de justifier envers eile la marche de notre Cabinet, et jusqu’aux principes qui lui servent de guidc. II ne me reste donc qu’a preter a la depeche en question la valeur d’une lettre confidentielle, a y voir un avertissement amical, adresse non par un Ministre ä unautre Ministre, mais bien une explication de Mr. le Comte de Munster envers moi personnellement; ä la prendre des-lors en consideration au titre que Familie et la confiance permettent, d’y avoir egard lors meme que des explications prennent le caractere de la censure. Je dois relever avant tout une accusation qui se trouve renferme dans les mots d’Absolutisme et d}Absolutiste, consignes dans la depeche de Mr. le Comte de Munster, et qui y sont reproduits ä plusieurs reprises. Ces mots, mon Prince, ne nous vont en maniere quelconque. Ils ne sont point applicables a un Prince qui regarde la legalite comme la seule base de ses aclions, et le droit public comme celle de sa poblique; ils ne vont pas ä son Ministre, et ma Carriere entiere est lä pour le prouver. Lorsque ce mot, qui

serait odieux si en realitö il n’ctait vide de sens, dans son application aux vues et aux principes de notre Gouvernement, est journellement mis en avant de la pari de factieux, qui pour nous attaquer denaturent sciemment nos principes et notre conduite, nous ne trouvons en cela rien qui doive nous surprendre. 11 cesse d’cn etre de meme, quand nous voyons ce meine repröche sortir de la plume d’un lionnne Lei que Mr. le Comte de Munster. Cette seule remarque pourrait sufßre, ä notre jugement: la profession de foi qu’clle renferine, et dont ce Ministre ne saurait meconnaitre la sincerile, pourrait meine nie dispenser d’entrer dans des explicatious de detail sur un reproche qui embrasse la Situation morale et politique toute entiere de l’Empereur et de son Cabinet. Je crois toutefois devoir donner quelque alten Lion a deux points tires de la depeche de Mr. le Comte de Merveldt, dont je regarde le premier comme la base des recriminations qu’elle renferme, et dont je releve l’autre, parce qu’il tient ä des questions dans lesquelles l’opinion de ce Ministre a une valeur toute particuliere a nos yeux. C’est une position bizarre que celle ou le Ministre d’Autriche se voit appele a repondie a une accusation qui part du fait, que depuis quelques annees tout, principes, dispositions, mar ehe, aurait changer sous un Souverain regnant depuis trente ans, et un Ministre appele depuis dix-huit ans a diriger les relations exterieures de la Monarchie, tandis qu’en Angleterre il ne se serait opere dans ce meine laps de ternps aucun changement. Le successeur du Ministre Anglais decede en 1822, admettrait-il lui-meine la tliese, que rien ni dans les idees, ni dans la marclie du Gouvernement Britannique, n’aurait varie dans Pattitude et dans la marche des affaires confiees a ses soins? Nous sommes tellement convaincus du contraire, que sans pretendre nous etablir en aucune maniere juges de la valeur des faits qui ossrent de la divergence entre le passe et le present, il doit nous etre permis, provoques comme nous le sommes, de declarer ä la fois dans sinteret de la verite, et pour l’acquit de notre conScience, que si depuis l’annee 1822 il s’est opere quelque changement dans les relations entre les deux Cours, ce n’est point a Vienne qu’il serait juste d’en eher eher la cause. Aussi les accusations que la faction liberale, douee d’un in-. 20*

stinct souvent assez sur, lance journellement contre FAutriche, n’ont-elles jamais porte sur la versatilite de notre politique, mass bien sur notre ennuyeux et obscur Systeme de stabilite. Vous devez comprendre, mon Prince, la surprise que nous avons du eprouver en apprenant que le reproche oppose nous est adresse de Londres. Pour ce qui est des aflaires Germaniques, j’avoue franchement ignorer sur quelles donnees peut elre fonde, ou a quels faits pcut se rapporter le passage de la depeche de Mr. le Comte de Munster, relatif ä la perte que nous aurions faite de la confiance des Etats Allemands. Les faits sollt opposes ä cette supposition, et des preuves, que je pourrais qualifier de journalieres, viennent a leur appuie Je ne connais pas de Gouvernement Allemand qui ne regarde l’esprit de justice et d’entiere moderation de notre auguste maitre comme une des premieres garanties du repos politique et Interieur de la Federation. Des relations intimes et journellement renforcees existent entre le Cabinet Imperial et les Gouvernements Allemands. Nous ne voyons rien qui pourrait etre qualifie d’esprit d’Opposition contre les vues generalement et uniformement conservatrices de PEmpereur. L’accusation que nous eussions teilte d’engager Fun ou l autre des Gouvernements qui ont introduit chez eux un regime representatif, si essentiellement different de celui des anciens Etats Alle­ mands , tel que S. M. Britannique a eu la haute sagesse de le retablir dans ses domaines Allemands, ä renverser une oeuvre qui de la part de plus d’un prince a etc le fruit d’une precipitatiou bien regrettable; cette accusation est fausse et de tonte faussete, on chercherait en vain un seul fait qui la confirmat. Ce qui est vrai, c’est que dans certains moments de crise que FAllemagne a deja eu ä travers er au sein de la paix politique de FEurope, plusieurs d’entre ces gouvernements se sont adresses a nous pour s’assurer de nos dispositions relativement ä d’importants changements a operer dans Petendue des concessions faites par eux, et que chaque fois nous leur avons conseille de ne point se livrer ä une entreprise pareillc. En Vous citant ce fait, mon Prince, je me sens dispense de tonte autre refutation d’une these manquant de tonte base.

Quant a la conßance des peuples Allemands, il me scmble strictement necessaire d’etablir une diflerence entre ce que Fon voudrait entendre par cette qualification.

Entend - on parier de peuple veritable, nous ne sommes pas en doute que ses regards sont tournes avec une entiere confiance vers la grande puissance conservatrice. Entend-on parier de la gent liberale, nous ne sommes pas assez ingenus pour avoir la pretention d'en etre aimes.

Les memes hommes qui ont fait vingt appels ä l’Empereur pour l’engager a les aider ä effacer les subdivisions territoriales en Allemagne, et a se mettre ä la tete d’une grande Nation Allemande, ces hommes, desappointes dans leur projet favori, et certains de ne jamais trouver en nous de l’appui pour aucune de leurs idees sub­ versives , ne peuvent pas etre les amis du Gouvernement Autrichien. Mais ces memes hommes, portent-ils une afiection plus reelle ä quelque gouvernement que ce soit qui sait se respecter lui-meine, et les droits, l’independance et Fexistence d’autres Etats ? Nous ne le croyons pas. Apres Vous avoir fait part de ces observations, que Vous etes autorise de montier ä Mr. le Comte de Munster, je puls passer sous silence le reste de sa depeche a Mr. le Comte de Merveldt. Les passages de cette depeche concernant les affaires du Portu­ gal et du Levant, se trouvent repondus par nos actes publics, ainsi que par les explications les plus circonstanciees dont nous avons fait part au Cabinet de Londres. Comme je puis supposer que Mr. le Comte de Munster pourrait etre prive de plusieurs donnees, et que je suis toujours pret ä faire un appel aux actes memes qui emanent de notre Cabinet, je n’hesite pas, en lui ouvrant les arcbives de notre ambassade ä Londres, a lui offrir tonte facilite de prendre une connaissance exacte des faits, qui mieux que tous les raisonnements fönt ressortir la verite. Veuillez, mon Prince, porter ä sa connaissance telles pieces dont Finspection pourrait hü paraitre utile pour prononcer un jugement entre nos actes, et de simples suppositions sur notre compte. Plus Mr. le Comte de Munster voudra vouer de loisir ä cette recherche, et plus nous en eprouverons de satisfaction.

Le seul passage de la depeche en question qu’il me serait impossible de ne point toucher avant de tenniner la presente, est celui qui renferme la citation de Fexemple de la Grande-Bretagne, „n’admettant jamais d’ingerence ctrangere cliez eile, mais aussi ne s’en arrogeant jamais chez les autres." Je Vous avouerai franchement, mon Prince, que je ne saurais accorder cette these avec l’experience de tous les jours. Je suis loin, tres-loin de faire un reproche a la Grande - Bretagne de l’action que nous lui voyons exercer sur les alFaires, da ns les cinq parties du monde. Nous concevons qu’il doil en etre ainsi, vu l’etendue im­ mense de ses relatioiis politiques et commercielles. Mais accuser PAutriche „de prendre part dans les troubles qui eclatent dans d’autres paysce n’est certes pas juste. Ce n’est pas l’atnbition de l’Empereur, ce n’est pas une activitc inquiete de son Gabinet, c’est sa position centrale, ce sont ses nombreux points de contact avec d’autres etats, qui ne nous ont que trop souvent obliges d’inlervenir dans des questions que nous eussions beaucoup mieux ahne ne devoir aborder, et l’histoire des vingt annees dem i er es atteste que nous ne nous sommes occupes des troubles que Pesprit revolutionnaire a fait naitre autour de nous, que lorsque sinteret direct de notre Conservation, ou des dangers qui nous ont mcnaccs en commun avec d’autres puissances, nous en imposerent la loi. Quant aux principes d’apres lesquels, dans d’aussi penibles occurrences, le Gouvernement Antrichien a constamment agi, nous ne les desavouerons jamais, et peut - etre meine les rnotifs qui ont decide de l’expedition du present Courrier, fourniront-ils des preuves nouvelles du Systeme de Moderation inviolablement suivi par notre augusle niaitre, et lequel, s’il etait adopte gencraleinent, olTrirait peut-etre ä FEurope une perspective plus rassurante pour sa tranquillite, que ne Fest celle que nous avons en realile devant nous. Recevez, mon Prince, l’assurance de ma consideration la plus distinguee. Metternich.

Le Ministre d’Etat et du Cabinet Comte Munster ä son Altesse le Prince Paul Esterhazy etc* ä Putney Hill ce 1, ferner 1827.

Retenu au lit par une maladie rheumatique que je me suis attiree a Fenterrement du Duc d’Yorok, je suis privö de Fhonneur de me presenter chez Votre Altesse pour Lui rendre la depeche cijointe, qu’Elle a eu la honte de nie communiquer d’apres la volonte de S. A* le Prince de Metternich* Je ne lui cacherai pas que la lecture m’a cause une vive peine» — Bien que 8. A, ait juge avec raison qu’Elle ne saurait preter a la communication qui Lui avait ete faite par le Comte de Merveldt, „que la valeur d’une lettre confidentieUe, a y voir un avertissement „amical, adresse non par un Ministre a un autre Ministre, mais bien „une explicatipn du Comte de Munster adressee au Prince de Met­ ternich personnellement, et de la prendre des-lors en considera„tion au titre que l’amitie et la confiance permettent d’y avoir egard,“ je remarque pourtant que ma franchise a eu le malheur de deplaire a Son Altesse, que le Chancelier de l’Empire d'Antriebe se fait entrevoir dans son langage, et qu’Il fait möms allusion a la personne sacröe de FEmpereur, dont je n’ai jamais cesse d’admirer les Lautes et eminentes qualites, J’ai donc mal juge nion terrein, et je ne saurai desormais mieux faire que de m’interdire toute replique, pour vouer d’autant plus töt ma demarche ä l’oubli. II me sera cependant permis, sans m’ecarter de cette resolution, d’adresser quelques mots a Votre Altesse, pour ne pas paraitre ä ses yeux coupable de Findiscretion impardonnable qu’il y aurait eu d’avoir Charge le Comte de Merveldt de la communication en question, sans y avoir ete engage par quelque communication de la part du Prince-Chancelier* Si 8. A. s’exprime, dans la depeche, de la maniere suivante: „Je n’ai fait ni directement ni indirectement, ni par Fentremise de „FEnvoye de Hanovre ä Vienne, aucune communication qui au-

„rait pu provoquer une declaration teile que Pest cellesur laquelle „portent mes remarques,“ il saut que S. A. ait voulu dire qu’Elle juge que je me suis ecarte de Fobjet d’une communication confidentielle qu’Elle a bien voulu nie faire parvenir par le Comte de Merveldt, d’apres une dcpeche du 27. Septembre, que je suis pret a mettre sous les yeux de Votre Altesse. Celte communication explique egalement pourquoi j’ai cru devoir faire parvenir ma reponse par la meine voie que 8. A. avait juge ä propos de choisir. La conversation, dont eile contient le resiime, avait ete amenee assez naturellement par la circonstance que j’avais charge le Comte de Merveldt a faire agreer au Prince nies regrets et mes excuses, de ce que je m’etais vu prive de l’honneur de Lui faire ma cour au Johannisberg. D’apres ce que le Comte de Merveldt m’a rapporte ä ce sujet, le Prince avait eu la grace de tcmoigner a son tour des regrets de ne pas m’avoir revu, en ajoutant qu’Il aurait desire m’entretenir sur plusieurs des evenements des dernieres annees, de renouveler les liens de confiance mutuelle, et de faire representer par mon entremise au Roi, mon maiire, „so Manches, was Ihm aus dem Her­ ren liege." Aucun des sujets toucbes par 8. A. en cette occasion ne concernait la Confederation Gernianique, et pourtant on parait vouloir ine reprocher de m’etre ecarte des rapports que le Royaume de Hanovre pourrait avoir avec 1’Empire d’Antriebe. Votre Altesse sait que j’ai servi d’intermediaire dans les Communications de l’Autriclie avec la Grande-Bretagne, tant que les Communications directes en Ire les deux puissances restaient interrompues. Ces rap­ ports datent du Ministere du Comte de Stadion, et ils ont ete continues par Mr. le Prince de Metternich. V. A. connait d’ailleurs la correspondance que j’eus avec le Prince, durant son dernier sejour a Paris, lorsqu’a Poccasion d’une invitation que j’avais ete cliarge de lui faire parvenir au nom du Roi, 8. A. accompagna son refus de Pobservation, ä quel point devaient avoir ete pousses les errements du Cabinet Britannique, pour empecher le Ministre d’Antri­ ebe de se reu die a Londres pour ne pas les sanctionner par sa presence. Cette observation alors engagea le Roi a m’ordonner d’adres-

scr au Prince de Metternich une lettre, qui avait pour but de justifier ccs demarches qui avaient attire sa censure. V. A. a eu communication de cette correspondance, et Elle ne sauralt plus clre surprise de ce que j’ai cru devoir en cette occasion m’expliquer avec une entiere Franchise sur la cause de ces froissenicnts qui pourraient nuire a l’harmonie entre deux Gabinets, dont la hon ne intelligence est si desirable. D’ailleurs, censurer les de­ marches du Cabinet Britannique, c’est censurer, du meins indirectement, la conduite politiqub du Roi. Sans doute, 8. M. ne saurait etre consideree comme ayant part ä tout ce qui peut echapper a Ses Ministres, dans les debats duParlement. Gela est clair, par la seule circonstance que les Ministres ont dissere entre eux, sur des questions importantes. Mais des qu’il s’agit de prendre des mesures par rapport a la polilique etrangere, toutes les d^peches sont soumises d’avance a la sanction du Roi. En Angleterre, on peut attaquer un Ministre responsable; mais vis-a-vis les puissances etrangeres, ce n’est que le Roi qui est cense avoir agi, et non son Gouvernement, et moins encore un Ministre individuel. II n’en est pas moins certain que les piquantures personnelles qui pourraient s’clever entre les Ministres qui dirigent les Gabinets de differents Empires, peuvent avoir une influence bien nuisible sur les aHaires. J’ai cru devoir les indiquer, de meine que le danger qu’il y aurait dans la tentative de placer aux yeux du public la Grande-Bretagne au premier rang du parti liberal. J’ai dit que celte opinion donnerait une popularite peu meritee ä ce parti, tout comme les tentatives des Gabinets etrangers pour perdre le Ministre qui leur deplait, ne sauraient mener en Angleterre qu’a le rendre tout-puissant. II ine suis interdit la replique, mais j’ose appeler l’attention de V. A. ä la date de ma depeche, pour expliquer la vivacite avec laquellc je me suis explique. Elle etait au 14Novembre, epoque qui allait decider sur l’eclat d’une guerre civile, qui allait immanquablement provoquer une expedition Anglaise en Portugal. N’etait-il pas de la plus haute importance d’avoir engage l’Es-

314 pagne ä eviter une complication qui menace d’avoir les suites les plus graves ? C’est en ce moment que nous eiimes de Vienne les rapports sur ce qui s’etait passe ä l’egard de la prestation du serment de l’Infant de Portugal, et que le Comte de Villa Real fit entendre ses plajntes de ce que plusieurs Ministres des Cours allices, entre autres celui d’Autriche, qu’il avait requis d’appuyer pres du Cabinet d’Espagne les demarclies qui seules pouvaient prevenir Pe­ dal de la guerre, n’ayaient point obtempere ä sa sollicitation si analogue aux sentiments professes par ces Cours. J’ai l’honneur d’etre, avec la plus haute consideration, etc.

Londoner Depeschen nach Deutschland aus den Tagen des Mi­ nisteriums Canning und über dasselbe.

London, den 28» Januar 1825.

Ew. 20.

gütiges Schreiben vom 21. dieses hatte ich das Vergnügen, gestern zu erhalten.

Ich werde gewiß fortfahren, Ihnen stets das mitzutheilen, was

ich über die eigentliche Lage der politischen Angelegenheiten zu sagen im Stande bin, da ich neben dem schuldigen collegialischen Vertrauen es für

wichtig halte, daß Sie genau erfahren, wie die Sachen in Rücksicht auf die großen Welthandel stehen.

Nur dann können Ew. Exc. die Tendenz

der Vorgänge an großen Höfen gehörig beurtheilen und über die Maaß­ regeln nachdenken, die von unserer Seite genommen werden könnten, um

Complicationen zu vermeiden.

Allen Gesandten, die nicht den Höfen der

großen Allianz angehören, wird es sehr schwer, sich über den Gang der unter diesen gepflogen werdenden Verhandlungen zu unterrichten.

Höfe haben die größere Politik monopolisirt.

Jene

Die übrigen können sich

nur, wie Planeten, um ihre größeren Nachbarn in ihrem System drehen und sie müssen suchen, mit Geschicklichkeit die ihnen nützlichen Modisicationen in jenem System zu veranlassen — wie das auch, um bei meinem

astronomischen Gleichniß zu bleiben, durch die kleinsten Weltkörper oft auch die größten, z. B. durch den Mond auf den Gang der Sonne be­

wirkt wird. Der Gang der Politik Englands ist jetzt klar.

Wenn ich die Ver­

hältnisse seiner Verfassungs-Elemente, die auf dessen Politik stets großen

Einfluß haben, genau betrachte, so kann ich nicht verkennen, daß die kö­ nigliche Gewalt sehr abgenommen hat, daß sich an die Stelle der Geburts­

und Besitzes-Aristokratie, wie sie war und wie sie seyn sollte^ eine

überwiegende Geld-Aristokratie eindrangt und daß natürlicher Weise das

demokratische System, welches schon durch die Natur der Sache ein Über­ gewicht gewinnt, indem das royalistische und aristokratische an dem ihrigen verlieren, noch durch die Verbrüderung und den Zusammenhang verstärkt

werden muß, die zwischen den bedeutendsten Volksklaffen in England, dem Handelsstande und den Manufacturisten und der Geld-Aristokratie, Statt

findet.

Die Ursachen dieser allmahligen Veränderung sind leicht aus der Ge­ schichte unserer neuern Zeit herzuleiten.

Burke hat sie deutlich voraus­

gesehen und im prophetischen Geist den Zeitpunkt beklagt, wlien England

sliall no more command her riclies, but be commanded by her

rieh es — wlien money becomes the object for which we live and for which we dare to die.

Dies aus einander zu setzen, gehört nicht in einen Brief — mein Zweck war nur, darzustellen, wie die Sachen stehen.

Nur glaube ich

noch etwas sagen zu müssen, um zu zeigen, woher es rührt, daß die,

welche fühlen, wohin das System, welches sich mehr und mehr ausbildet, führt,

mit offenen Augen hinein gehen und nur schwachen Widerstand

leisten.

Die bekannten Verhältnisse und Umstände, welche die Mitglieder und die Werkzeuge der Pittschen Administration eine so lange Zeit und in

den schwierigsten politischen Verhältnissen am Staatsruder erhalten Haden, sind für die Oppositionsparthei sehr nachtheilig gewesen.

Je mehr ihre

Hoffnung schwand, ihre Nebenbuhler auf die gewöhnliche Parlamentar­

weise zu verdrängen, desto mehr suchte ein Theil der Opposition, nament­ lich Grey, Lansdown, Holland und die ganze Foxische Parthei

sich Kraft und Ansehen dadurch zu verschaffen, daß sie sich den Radikalen

anschloffen und das Gewicht der Masse auf ihre Seite zu bringen such­ ten, — die gemäßigte Opposition zog sich zurück und der Grenvillische

Theil selbst schloß sich der jetzigen Administration theilweise an, z. B. die Wyime, Pluncket u. s. w.

Dennoch glaubte Lord Liverpool eine

Verstärkung im Parlament zu bedürfen und er setzte es durch, des Königs Widerwillen zu beschwichtigen und Canning in’$ Cabinet zu bringen.

Ich glaubte nicht,

daß man seinem persönlichen Charakter irgend

einen Borwurf machen kann — sein großes Talent und seine Liebens­

würdigkeit haben ihm einen beträchtlichen Anhang verschafft.

Er hat das

Partheigefühl, das allen englischen Politikern eigen ist.

Seine Wider­

sacher beschuldigen ihn, daß die bei Auflösung des Ministeriums des Herzogs von Port land erregten Gefühle noch bei Herrn Eanning

vorherrschten.

Er wünschte damals an die Spitze der Administration zu

treten, dagegen sprach sich die alte Aristokratie und die Gentry gleich stark aus, weil Canning weder durch Geburt noch Besitzthum mit ihnen zu­ sammenhängt (blos durch seine Frau ist er mit der Portlandschen Familie

verbunden, weil die Gemahlin des jetzigen Herzogs Schwester der Mad. Eanning ist).

Der eben berührte Zwist brachte eine so heftige Feind­

schaft zwischen Eanning und Lord Eastlereagh hervor, daß sie sich schlugen, Eanning verwundet wurde und Beide aus der Administration

traten,

für die Letzterer seinen Gegner als incompetent erklärt hatte.

Dieser Vorfall soll, wie Manche behaupten, noch jetzt seinen Widerwillen

gegen 'die Maaßregeln seines späterhin so glücklichen Nebenbuhlers und

namentlich gegen die von diesem negociirte große Allianz erregt haben.

Wirksamer mag der Wunsch seyn, sich durch Popularität die Stütze zu verschaffen, die ihm Hofgunst, Geburt und Besitzthum versagten. Daher

der Hang, der öffentlichen Meinung, der Menge, der Zeitungs- und Gastmahlpolitik zu opfern, statt-als Staatsmann, wie Pitt es that,

die öffentliche Meinung zu leiten oder zu beherrschen. seinen Willen ihm ganz untergeordnet haben.

Liverpool soll

Die Übrigen glauben ohne

ihn keine Administration bilden und aufrecht erhalten zu können.

Für den

König bleibt daher nur übrig, bis auf einen gewissen Grad nachzugeben,— oder sich der Gefahr auszusetzen, sich einer aus decidirten Liberalen zusam­ mengesetzten Administration in die Hände zu geben, deren Joch, nach frü­

heren Erfahrungen, Sr. Majestät selbst drückend seyn dürfte.

Diese Lage der Dinge ist den großen Höfen genau bekannt.

Es ist

vielleicht gut, daß sie es ist; sie sehen darin eine Hoffnung des Besser­

werdens des jetzigen Ganges der englischen Politik und eine Garantie, daß ihre zu demokratische Tendenz gewisse Grenzen nicht überschreiten werde. In diesem Sinne sprach noch gestern der russische Botschafter darüber mit

mir.

Die letzthin erwähnte Depesche seines HofeS über die griechischen

Angelegenheiten (Antwort auf die Mittheilung über Stratford-Ean-

nings Instruction) habe ich aufmerksam gelesen.

Ich kenne den Kaiser

Alexander genug, um mich zu überzeugen, wie empfindlich er sich beleidigt fühlte.

Ich muß bekennen, daß obige Instruction mir noch unbegreiflicher wird, als sie es schon nach gemeiner Ansicht war, nachdem ich deutlicher sehe, wie man sich hier über diesen Gegenstand früher ausgedrückt hatte. Die Depesche beschrankt sich, nachdem gesagt ist, daß die Mittheilung des hier gefaßten Entschlusses dem Kaiser eine vive et penible surprise gemacht habe, darauf, blos die schriftlichen Erwiederungen des Ministers Canning auf die russischer Seits ihm gemachten Mittheilungen neben einander zu stellen, ohne auch nur die dem hier residirenden Botschafter nebenher gegebenen mündlichen Zusicherungen und Erläuterungen zu ver­ wahren. Aus jenen Antworten ist dann erinnert, daß Herr Canning auf den bekannten russischen Plan wegen der künftigen Lage Griechenlands und der den Griechen zu gebenden Garantien erwiedert hat, — daß, soweit es ihm erlaubt sey, seine und der College« Meinung auszusprechen, mit welchen er über jene Anträge geredet habe, dieselben sehr zweckmäßig er­ schienen waren und daß sie eine gute Grundlage abgeben würden, um sich weiter zu besprechen. Mehrere dieser und ähnlicher Äußerungen und zu­ letzt diese, „daß Herr Bagot nächstens mit Instructionen versehen wer­ den solle, um mit dem kaiserlich russischen Hofe die zweckmäßigsten Mittel, „den Frieden im Orient herzustellen, zu berathen," sind angeführt, und dann wird gesagt, daß das großbritannische Gouvernement auf ein bloßes Schreiben eines unbekannten Osficianten einer weder von irgend einem Hofe anerkannten, noch in Griechenland selbst allgemeine Autorität haben­ den, sogenannten Central-Regierung, welches Schreiben auf eine in den englischen Zeitungen erschienene apocryphe und anonyme Darstellung des russischen oben erwähnten Projets ergangen sey, — sich entschlossen habe, seine Theilnahme an den in St. Petersburg zu eröffnenden Unterhandlun­ gen über die griechischen Angelegenheiten gänzlich zu verweigern. Es sey gar nicht erwiesen, daß die griechische Nation ihre Ansicht über die russi­ schen Vorschläge an den Tag gelegt und daß sie das, was das Schreiben des Herrn Rhodias enthalte, gutgeheißen habe. Das Schreiben selbst sey erst nach drei Monaten befördert worden. Nach diesem Betragen Groß­ britanniens müsse der Kaiser alle weitere Unterhandlung mit demselben über die Angelegenheiten des Orients als geschlossen (comme fermee) ansehen. In den aus dieser Erklärung sich an den Tag legenden Dispositionen wird nun den Kaiser die Mittheilung über die Anerkennung der amerikani­ schen neuen Republiken überraschen! — Der Kaiser setzte einen hohen

Werth darauf, daß diese Anerkennung nicht förmlich geschehen möchte, und man fragt sich mit Recht, wozu sie dienen konnte, es sey denn, daß man auf Kosten der Existenz der bis dahin dem Schein nach bestehenden Ver­ hältnisse Englands zu den Alliirten, der Stimme des Kaufmannsstandes

fröhnen wollte?? Der Handel mit Südamerika war im größten Flor,

Spanien hatte denselben freigegeben und Niemand sprach mehr gegen die

Anstellung von Eonsuln und Commissarien.

Da nun so viel geschehen

war, konnte man einen Schritt weiter gehen und sich darauf beschränken,

über den von allen Seiten zugestandenen Handel gewisse Verhältnisse und Bedingungen durch Tractate festzustellen.

Wozu war aber die Erklärung

nöthig oder nützlich, daß jene (noch nicht abgeschlossenen) Tractate zu einem diplomatic Acknowledgment der de facto Governements füh­

ren würden? Bald werden wir hören, wie sich die alliirten Höfe nach ge­ schlossener Überlegung mit Rußland gegen England erklären werden? Wir

wissen, Gottlob, daß Frankreich keinen Krieg mit England wünscht, — daß Österreich denselben nicht will, daß Preußen ohne Geld keinen Krieg

machen kann und daß Rußland allein denselben nicht gegen Großbritannien unternehmen wird.

Indessen Habensich alle Verhältnisse so complicirt, eS

mischt sich so viele Animosität in alle Fragen, die mit revolutionären Ge­ genständen und mit Handelsinteressen Zusammenhängen, daß man für den

AuSgang nicht stehen kann.

Ich weiß durch lange Erfahrung zu sehr,

welchen Einfluß persönliche Rücksichten und persönlicher Einfluß auf das

Benehmen der Höfe haben.

Gegen England wird man für's Erste in Ruß­

land sehr boudiren. — Lord Strangford, der erst im Junius abreisen will, wird die Harmonie um so weniger befestigen und herstellen, als er ein leidenschaftlicher Türkenfreund ist.

Bei diesen Umständen bin ich auf

den Gedanken gekommen, ob es nicht rathsam seyn würde, Dörnberg nach St. Petersburg zurückzusenden?? Es kann dies ohne Aufsehen ge­

schehen, da dessen Abwesenheit längst durch seine bekannten Familienver­ hältnisse entschuldigt, und da noch ganz vor Kurzem gefragt ist, ob er nicht bald zurückkehren werde?

Dörnberg ist sehr geliebt in Rußland,

und er kann uns vielleicht durch seine militärischen Verbindungen wichtige Aufschlüsse verschaffen.

Ich habe an den beiden letzten Tagen den russischen und österreichi­ schen Botschafter zu Privatunterredungen zum König bestellt.

Morgen

will ich selbst versuchen, ob ich S. Majestät sehen kann und diese Ange-

legenheit weiter überlegen. Leider haben S. Majestät Gicht im Arm und Knie. Hier und da sagen schon einige Personen, der König wolle das Parlament nicht in Person eröffnen, um nicht die Rede zu halten, welche politische Ansichten darlegen muß, die den seinigen zuwider sind. Fürst Esterhazy hat mir geschrieben, er wünsche eine längere Conferenz mit mir, um uns über die neuere Stellung der Dinge zu be­ sprechen. Mein Brief ist schon so lang, daß ich Ihre Geduld nicht weiter auf die Probe stellen, sondern mich Ew. rc. hiermit ganz gehorsamst empfehlen will rc. Putney Hill, den 4. Dctober 1825.

Eurer rc. Schreiben habe ich erhalten und danke Ihnen bestens dafür. Über unsere Bundestags-Politik, namentlich in Beziehung auf die Bundes­ festungen, erfolgt heute ein Königliches Rescript. Es wird Zeit, daß die größer» deutschen Höfe die Augen öffnen und *** Gang genau beobachten. Gut, wie die Allianz Anfangs war und wirkte, so schien man sich doch, im Gefühl ihrer Unwiderstehbarkeit so zu gefallen, das bloße Wollen nach Convenienz, ohne Rücksicht auf Recht, so bequem zu finden, daß das Resultat zu einer Tyrannei führen könnte, die nicht nur alle Höfe, die nicht zu den allerersten gehören, aufbringen, sondern durch Aufregung der allgemeinen Meinung der gebildeten Welt gegen die Grundsätze der heiligen Allianz, am Ende schädlicher werden dürfte, als der revolutionäre Geist, gegen den man ostensiblement zu kämpfen glaubt, heutzutage für sich allein werden könnte. — Die französische, ganz demagogische Revolution hatte das sonderbare Resultat hervorgebracht, mit Ausnahme der Schweiz, allen Republiken Europas ein Ende zu machen. Jetzt wirkt die Reaction gegen die Tyrannei, die man unterdrückt hat, über ihr Ziel hinaus und drohet aller vernünftigen Freiheit, bei der allein Staaten be­ stehen können, weil sie allein fähig ist, brauchbare Staatsdiener hervor­ zubringen und zu erhalten, den Hals umzudrehen. Man erlaubt, den heiligsten Versicherungen zum Hohn, die kleinstenWinkel-Tyranne ien. Hessen und Detmold unterdrücken ihre Stände und geben dem Herzoge von Braunschweig sogar ein Beispiel, ein Gleiches zu thun, wäh­ rend der das Londoner Pflaster betritt, anstatt zu regieren. Zum Lohn für diesen Schutz, wie ihn auch Dänemark gegen die holsteinischen Be-

schwerden erlangt hat, will man den unbedingten Gehorsam, den man

auch durch Hoffnung der Erleichterung an den Bundes - Militairlasten und durch

Schrecken

der Gesandten,

auf deren Abberufung

dringt, wenn sie nicht zu Allem ja sagen, bewirkt!!

man

Merkwürdig ist

es, daß man dies System auch außerhalb Deutschlands auszubreiten anfangt, wie die verlangte Abberufung des Grafen Dernath beweiset.

An Pozzo di Borgo's Sturz hat ** * sein Heil seit Jahren vergebens

versucht, und es dürfte die Feindschaft dieses mit mehr Talent und mehr

Kraft begabten,

obwohl weniger wirksam gestellten Mannes,

am Ende

*** Einfluß in Rußland und in Frankreich mehr schaden, als er glaubt,

zumal da diese beiden Höfe in einem unbequemen Verhältniß zur Allianz

stehen; — Rußland wegen der griechischen Sache, bei der es, um der

Allianz anzuhangen, die Gefühle der ganzen Nation gereizt und das Opfer seines eigenen Interesse gebracht hat, während es jetzt deutlich sehen muß,

daß Mißtrauen gegen Rußland * ** mehr als andere Rücksichten geleitet

hat. — Frankreich kommt auf der andern Seite in's Gedränge, da es der Aufrechterhaltung der Theorie der alliirten Höfe das Interesse seiner In­

dustrie und seines Handels opfern muß,

indem es die neuen Staaten in

Amerika nicht anerkennt und dennoch auf der anderen Seite für das, was

es in Hayti gethan hat, angefeindet wird.

Am schwierigsten wird die

Rolle Villele's in Spanien. Dort kabalirt der Clerus gegen den König

und gegen die gemäßigteren Gesinnungen, die Zea, nach dem Wunsch

der Allianz geltend zu machen sucht und er stehet als Minister eines priest bitten King, zwischen dem Wunsch,

einen König zu halten, der selbst

die Fundamente seines Thrones stets verdirbt und den Pfaffen, welche In­

quisition und Scheiterhaufen durch einen fanatischen Pöbel fördern lassen und die den Bruder zum Verrather an seinem Bruder und König machen

wollen. Unter den größer» politischen Negociationen ist Ew. rc. die schwedische

Angelegenheit bekannt.

Das russische Ultimatum,, welches Sie ex. s.

kennen, ist dem Könige sehr aufgefallen.

Jetzt hat es Canning, Es amusirt mich,

den ich vielleicht noch heute sehen werde.

daß Bernadotte endlich seinem Freunde Alexander

den cloven foot zeigt, den er bei so vielen Gelegenheiten nicht hat sehen wollen. Sir Charles Stuarts Negociation in Brasilien gehet gut von Stat-

21

ten.

Don Pedro hat in der ersten Conferenz seinen Vater nicht als Kai­

ser von Brasilien anerkennen wollen,

abtreten sollte.

Kaiser seyn.

obgleich dieser ihm das Kaiserthum

Er wollte von der Nation gewählter oder bloß Bei Gratia Man hat ihn jedoch aufmerksam darauf gemacht,

daß diese

assumirten oder vom Willen Anderer derivirten, nicht eigentlich legitimen

Rechte ihm auch eben so nach Belieben genommen als gegeben werden könn­ ten.

2(uf ähnliche Weise hat man dem Einwand begegnet, den er dahin

gemacht hat: daß künftig die Kronen von Brasilien und Portugal nie auf einem Haupte vereinigt seyn sollten.

Das sollte freilich nach DonPedro's

Wunsch erst nach seinem (Don Pedro's) Tode Rechtens seyn, man hat ihm aber gezeigt, daß Don Miguel dann wohl schon nach des Vaters Tode

Ansprüche erheben könnte. Leider hat sich bei dieser Negociation bestätigt, was man argwöhnte, daß Frankreich, obwohl mit den hiesigen Instructionen einverstanden, heim­

lich Emissaire nach Rio gesandt hat, England genommen hat.

um selbst die Rolle zu spielen, die

Don Pedro hat dies selbst an Stuart gesagt.

Dieser hat den Emissair (nicht den avouirten französischen diplomatischen

Agenten) dessen Namen mir eben nicht beifällt, zur Rede gestellt, dieser Hal aber versichert, daß er ohne Auftrag nur proprio motu negociirt habe. Ein ähnliches Benehmen ergiebt sich in Griechenland.

Die hieher ge­

sandten Deputirten haben erklärt, man sehe, daß man ohne einen König

nicht fertig werde, und deshalb einen englischen Prinzen zum Könige zu ha­ ben wünsche.

Die Wahl sey auf den Herzog von Sussex gefallen.

Als

hiergegen Bedenken geäußert sind, haben die Deputirten den Herzog von Eoburg (Leopold) als deutschen Prinzen begehrt!! Ca«nning hat erwiedert,

daß England in ihrem Kampf gegen die Pforte streng neutral bleiben wer­ de, sie aber zugleich fragen müsse, ob die Griechen nicht eben jetzt ähn­ liche Anträge wie hier, an Frankreich gemacht hatten, namentlich den Duc de Nemours, Sohn des Herzogs von Orleans zum Könige zu erhalten?

Dies haben sie nicht geleugnet, und nur als Wirkung und Verschiedenheit der Ansichten und Partheien in Griechenland dargestellt.

Mißlich bleibt

die hiesige Antwort in Ansehung der Wirkung, die sie auf das Publikum

machen wird, welches zum großen Theil sich für die Griechen interessirt; doch wiegen 12 Millionen,

die der levantische Handel beschäftiget,

Interesse auf.

Für Heute mag es genug seyn mit meinem politischen Geschwätz.

das

Putney Hill, 11. Lctbr. 1825.

Mein Schreiben vom 4. dieses hat Ew. rc. von der Lage der griechi­ schen Angelegenheit und von der brasilischen Negociation unterrichtet.

Ge­

stern habe ich mit des Münsters Canning Erlaubniß mir dessen Depechen

von Sir St. Wellesley in Wien über diesen Gegenstand vorlegen lassen, aus welchen ich nur Einiges bemerken will.

Es erhellt aus denselben,

daß Fürst Metternich sich über das Be­

nehmen der joniscben rmd englischen Befehlshaber, als den Griechen zu günstig, beklagt habe, und daß Er auch Auskunft wegen der angetragenen

Schutzherrschaft über Griechenland zu haben gewünscht.

dieser Verwendung kennen Ew. rc.

Das Schicksal

Daß der Antrag von hier aus nicht

veranlaßt sey, erhellt daraus, daß Eapitain Hamilton es nicht einmal

hat übernehmen wollen, denselben zu befördern.

Besondere Wichtigkeit hat

Fürst Metternich noch auf die angedrohte Expedition unter Lord Coch­

rane gegen die Türken gelegt.

Hierüber nun sagt Canning im Allge­

meinen : England habe keine ofsiciellen Mittheilungen über die griechischen

Angelegenheiten als durch Sir St. Wellesley erhalten.

Der russische

Botschafter habe dergleichen nie gemacht, seit England abgelehnt habe, an

den Conferenzen über Griechenland Theil zu nehmen, — eine Weigerung,

wodurch es sich jetzt in einer weit günstigeren Lage zu Rußland, selbst als

Österreich befinde. Frankreich habe in dieser Sache a double gand gespielt.

Französi­

sche Offiziere hätten den Pascha von Egypten in den Stand gesetzt das Heer zu bilden, mit dem Er in der Morea fechte.

Auf der andern Seite

habe die französische philhellenische Gesellschaft die Griechen zum Wider­ stand gegen die Türken angefeuert und den Antrag der griechischen Krone für einen französischen Prinzen so wie die bekannte Protestation gegen den England angetragenen Schutz veranlaßt.

In jener philhellenischen Gesell­

schaft befinden sich Mitglieder, die ohne Connivenz des Gouvernements nicht darin seyn könnten, namentlich Personen aus der unmittelbaren Um­

gebung des Königs von Frankreich. Die Verschiedenheit der Ansichten in Wien von der hiesigen rühre von der Verschiedenheit des Standpunkts her, auf welchem Österreich und

England sich befinden.

In Wien sahe man die Griechen ass bloße Rebel­

len an, deren Schicksal unter der Geißel einer tyrannischen Regierung man

21 *

allenfalls durch fromme Wünsche mildern möchte. —

Hier spreche sich

wie allerwärls ein lebhaftes Gefühl für ein unterdrücktes Volk aus, das

sich gegen Tyrannei auflehne und die Regierung des freien Englands könne nicht weiter gehen, als strenge Neutralität zu beobachten und in deren Sinn,

Griechen und Türken als Belligerents zu behandeln.

In diesem Sinn hät­

ten die englischen Autoritäten in den jonischen Inseln und auf der See gehandelt.

Sie hätten den Türken nicht Griechen ausliefern können, aber

auch ihren eigenen Unterthanen den Handel mit Kriegsbedürfnissen und Bre­

chung erklärter Blocaden nicht verstatten dürfen.

Eapitain Hamilton

habe mit Strenge gegen griechische Eingriffe gehandelt, vielleicht zuweilen zu strenge gegen die Griechen.

Die Klagen von beiden Seiten über Par-

theilichkeit zeigten vielleicht am unwiderleglichsten,

an die Neutralität gehalten habe. — rane wären von der Art,

wie bestimmt man sich

Die bekannten Plane des Lord Coch­

daß man sie hier desapprobiren, aber nicht so

leicht verhindern könne, wie das in Österreich geschehen möchte. lische Gesetzgebung sey retrospectiv nicht prospectiv.

Die eng­

Nicht Absicht könne

man strafen, sondern nur die That, und die erstere könne notorisch seyn, ohne Deta zu liefern, auf welche ein hiesiger Gerichtshof condemniren wür­ de, zumal bei dem allgemeinen Gefühl für die Griechen.

Die erlassene

Proklamation, die ich anschließe, die Sie aber schon kennen, zeige, was das Gouvernement gethan habe, um Brüche der Neutralität zu hindern.

In einem Fall sey eine Mittheilung Rußlands über türkische Angele­ genheiten gekommen , nämlich eine Auseinandersetzung des Grafen Nes-

selrode vom März-Monate, welche zeigen solle, warum Rrdaupierre nicht nach Constantinopel gehe.

In dieser Schrift solle angezeigt werden,

daß die von Lord Strangford geführte Negociation fehlgeschlagen habe. Er, Hr. Canning habe geglaubt, daß selbige über alle Punkte genügend ausgefallen sey. —

Lord Strangford habe eben eine Arbeit beendigt,

die das beweise. —

Man wolle sie aber noch mit den Berichten jener Zeit,

die vor Cannings Administration falle, vergleichen und die verschobene

Antwort abfassen. Wegen Brasilien wird besonders darauf aufmerksam gemacht, wie wenig Frankreich dem Vertrauen entsprochen habe, welches Fürst Metter­

nich in Paris für selbige Macht in Anspruch genommen habe.

Das Be­

nehmen des österreichischen Gesandten Marschalk in Rio de Janeiro ist

durch Sir Charles Stuart sehr gelobt und wird deshalb dem Kaiser von

Österreich sehr empfohlen. Ich kann die Kälte, die diese Angelegenheiten in die Verhältnisse mit Frankreich bringen müssen,

nicht anders als bedauern,

zumal da die mit

Rußland nicht viel herzlicher seyn dürften, indem man hier diese Macht an­

klagt , daß sie alle andern, außer England und Österreich tyrannissre.

Sonderbar ist es, daß Schweden erst jetzt die erste Mittheilung über seine Schiff-Verkaufs-Angelegenheit gemacht hat, die aber nur bis zu der

an Rußland gemachten Proposition geht.

In St. Petersburg hat man da­

gegen den Verdacht gehegt, als handle Schweden auf hiesige Jnstigation

und habe deshalb ungeschickter Weise einen Courier in Finland arretiren lassen.

England hat im Gegentheil die andern Staaten in Beziehung auf

Süd-Amerika stets gewarnt, dem Beispiele Englands nicht zu eilig zu folgen,

da über kurz oder lang alle Hofe die Anerkennung der neuen

Staaten doch verfügen würden. Über des Herzogs von Cumberland Ankunft in England weiß ich noch

nichts Bestimmtes.

Bor acht Tagen ward er erwartet.

Der Herzog von

Braunschweig ist nach seinem Wunsche General-Major in der englischen

Armee geworden.

Ich rc.

Putncy Hill, 1. Novbr^. 1825.

Ew. Excellenz muß ich heute hauptsächlich von den griechischen Ange­ legenheiten unterhalten, weil sie jetzt auf die Verhältnisse Europas den

größten Einfluß haben.

Die Agonie Spaniens dauert schon lange.

Man

ist es gewohnt, diesen ehemals so mächtigen Staat in einem Zustande der

Auflösung zu sehen, ohne ganz zusammen $u fallen, und so mögen denn

die Convulsionen noch verschoben bleiben, die das völlige Verschwinden Spa­ niens aus der Reihe selbstständiger Reiche veranlassen dürften.

Die Frei­

heit seiner Colonien wird ihren Gang gehen,, ohne etwas weiter als Wort­ streit über die Theorien der Alliirten hervorzubringen, die ihren neuen

Satz: Est, quia füit, auf Alles, was sie als legitim erkennen, mithin auch auch auf die verlorenen spanischen Colonien ausdehnen möchten.

Sie

haben keine Macht, die entgegengesetzte Ansicht Englands durch die Waffen

zu bekriegen.

Sie halten nur andere Staaten ab,

vom Handel mit der

neuen Welt-Gewinn zu ziehen und werfen diesen Handel in die Hand- der

Engländer und Nord-Amerikaner.

von der Allianz gehudelt.

Die kleinen Mächte werden indessen

Schweden würde sich einem Kriege ausgesetzt

haben, wenn es seinen allerdings nicht zu billigenden Verkauf von Kriegs­ schiffen , die es für die Eolumbier bewaffnet, nicht aufgegeben hätte.

Ich

glaube, daß ich Ew. rc. schon neulich geschrieben habe, daß der schwedische Hof sich über diese Sache nie den Rath Englands erbeten habe.

Herr

Canning versichert mich, allen andern Höfen gerathen zu haben, in ih­

rer Anerkennung der neuen amerikanischen Staaten und ihrem Benehmen gegen dieselben, dem Beispiele Englands nicht zu schnell zu folgen.

Erst

nach dem entscheidenden Schritt, den der russische Hof durch den General

Süchteln in Ehristiania hat thun lassen, hat der schwedische Hof sich an

den englischen Gesandten, Lord Blomfield, gewandt, um sich von der Ansicht Englands bei diesem Streite zu versichern.

Ich habe die Instruc­

tionen gelesen, die von hier an denselben gegangen sind.

Sie sagen, daß,

da der König erst jetzt von einem Streite unterrichtet werde, der nun bei­ gelegt zu seyn schiene, so solle Lord Blomfield es vermeiden, eine be­ stimmte Ansicht oder Entscheidung in einer Sache zu geben,

die zwischen

zwei Bundesgenossen Englands eine momentane Spannung erregt habe.

Wie England die Frage der Einmischung in fremde Händel in Beziehung auf Neutralität beurtheile, ergebe dessen vor kurzer Zeit erlassene königliche

Proclamation, die es untersage, einem der kriegführenden Theile Beistand der Art, wie hier beabsichtigt gewesen, zu leisten. — sen nicht entscheiden,

Man wolle indes­

ob es der Neutralität nicht auch gemäß seyn könne,

beiden Theilen auf gleiche Weise Hülfe zu geben? (wie eL durch den Ver­ kauf und das frühere Anerbieten der Schiffe an Spanien geschehen ist).



Was endlich die in Paris verbreiteten Gerüchte betrifft, daß die Ne­

gotiation des Sir E. Stuart in Brasilien keinen erwünschten Ausgang haben werde, so war, bis vor wenigen Tagen, hier kein Grund, an dem Gelingen derselben zu zweifeln.

Diesemnach bleiben die Unruhen im Orient die, welche sich am leich­ testen in Europa weiter verbreiten könnten, allen Nachtheil nicht zu erwäh­

nen, der daraus entsteht, daß fast alle Völker mit ihren Regierungen größ-

tentheils mit Unrecht, im Stillen unzufrieden sind, weil sie zum Besten der Griechen nichts thun.

Hier würde sich dieses Gefühl am lebhaftesten

äußern, wenn nicht bei ausbrechendem Kriege der levantische Handel Gefahr

laufen würde.

Jenes Gefühl und diese Rücksicht machen diese Sache für

das großbritannische Ministerium besonders wichtig, auch abgesehen von der Gefahr,

die für Europa aus dem Ausbruche eines Krieges entstehen

konnte und von der Irritation,

die einige Höfe darüber fühlen, daß man

hier die Griechen nicht als bloße Rebellen und Seeräuber behandelt, oder

daß man an einer Mediation, die, wie sie beabsichtigt war, zu nichts füh­ ren konnte, keinen Theil nehmen wollen.

mir das Resumö sei­

Herr Cann in g hat gestern die Güte gehabt,

ner Unterredung mit den hierher gesandten Deputirten sowohl als seine

über die Angelegenheit des Orients dem neuen Botschafter Stratford-

Canning ertheilten Instructionen vorlegen zu lassen.

Ich fange mit der

Unterredung mit den griechischen Deputirten an. Herr Canning frug zuerst diese Deputirten: ob sie die bekannt ge­ wordene Proklamation, wodurch sich Griechenland unter den Schutz Groß­

britanniens

stellen zu

wollen erkläre,

das Werk der Regierung,

mit sich

brächten;

ob dieselbe

oder einzelner Personen sey; ob Maurocor-

d a t o selbige officiell oder als Privatmann unterschrieben habe und endlich, ob die Proclamation bloß den Wunsch der Einwohner von Morea oder

auch der griechischen Inseln ausdrücke?

Auf diese Fragen erwiederten fit, daß sie nicht die Überbringer jener Acte wären,

die dem Admiral Miaulis zu diesem Zweck anvertraut

sey, — daß dieses Document den Wnnsch der ganzen griechischen Nation

ausdrücke, wenngleich die Unterschriften nur von einflußreichen Personen

in ihrer Privateigenschaft erfolgt seyen.

Herr Canning erwiederte hierauf:

daß er sich verpflichtet halte,

die Ansicht des hiesigen Gouvernements den Griechen ohne Rückhalt und bestimmt darzulegen;

daß Großbritannien die Beobachtung einer strengen

Neutralität in ihrem Kampfe gegen die Pforte von Anfang an erklärt habe und dabei beharren müsse; daß, in diesem Sinne handelnd, Großbritan­ nien eine Schutzherrschaft über Griechenland ablehnen müsse,

weil Eng­

land durch allgemeine Verträge mit den europäischen Mächten und mit der Pforte selbst gebunden sey.

Die Grundlage der erstern sey:

Staat sich auf Unkosten anderer vergrößern dürfe.

daß kein

Auf die Tractaten mit

der Pforte stütze sich der levantische Handel, und England sey den Türken das Zeugniß schuldig, daß sie ihre Verpflichtungen treu erfüllt hatten.

Auf

der andern Seite würden die Griechen nicht verkennen, daß Großbritannien mehr als Andere für sie gethan habe,

indem es ihnen die Rechte kriegfüh-

Die Griechen ständen sich im Grunde bei die­

render Nationen einräume. sem Verfahren besser,

als bei einer Erklärung für ihre Sache.

Diese

würde ohnfehlbar einen Krieg herbeiführen, der allgemein werden dürfte, und Complicationen, bei welchen das Interesse der Griechen leicht hint­ angesetzt werden konnte! —

Der Schritt, den sie jetzt genommen hätten,

würde sogar England veranlassen müssen, durch eine öffentliche Proclama-

In Ansehung

tion seine Ansicht und Handlungsweise bekannt zu machen.

dieses Punkts baten die Deputirten inständig,

daß in diesem Document

ausgedrückt werden möge, daß man sie als kriegführende Macht anerkenne,

damit sie sich im Falle eines entgegengesetzten Betragens einiger Kreuzer

darauf berufen möchten.

Die Deputirten kamen nunmehr auf den Punkt ihrer künftigen Exi­ stenz und äußerten, daß die Art, wie sie von andern Staaten behandelt

würden und ihre innern Verwirrungen es unumgänglich nöthig machen, ei­

nen König zu erwählen.

Daß sie dazu am liebsten einen englischen Prin­

zen , allenfalls den Herzog von Sussex oder den Prinzen Leopold erwählen würden; sie frügen daher hiemit an: wie England hierüber denke? Herr Eanning erwiederte:

daß die Antwort sich aus dem Obigen

ergebe; daß der König keinem englischen Prinzen verstatten könne, die Kro­

ne anzunehmen.

Die Deputirten glaubten, daß dies den Prinzen Leopold

nicht hindern könne, es zu thun. —

Herr Eanning vermeinte aber,

daß seine Verhältnisse zu England von der Art waren, daß Se. K. H. sie

Die griechischen

nicht für die griechischen Anerbietungen aufgeben würde.

Deputirten fuhren dann fort:

es würde unvermeidlich seyn,

daß die De­

putirten der griechischen Stämme sich im kommenden Winter vereinigen und zu einer Königswahl schreiten würden.

Sie frügen nun,

ob,

wenn

England ihnen Niemand zu dieser Würde empfehlen wolle, man es den

Griechen übel nehmen würde,

wenn sie einem Prinzen aus einem andern

Hause die Krone antrügen?

Herr Eanning sagte:

chen;

nicht den Grie­

es werde dies aber eine Frage zwischen Großbritannien und dem

Hause werden, welches die Wahl annehmen sollte.

sprächs habe Herr Eanning geäußert,

Im Laufe des Ge­

daß das Schicksal der Griechen

England nicht gleichgültig sey und daß es gern versuchen würde,

diesem

Volke eine bessere Zukunft zu bereiten, nur vorbehaltlich einer nicht gänz­

lichen Trennung vor der türkischen Oberherrschaft.

Dieses lehnten

die Deputirten auf das Bestimmteste ab und versicherten:

alle Griechen

würden den Untergang einer Unterwerfung vorziehen. DieProclamation, welche nach dieser Conferenz erlassen ist, ist Ew. rc.

von mir mitgetheilt worden. Bei den Instructionen für den englischen Botschafter StratfordCann ing ist dieselbe, sowohl als das Resumä dieser Conferenz angelegt.

Die Instruction sagt: er, Stratford-Canning, werde den Di­ van gegen England eingenommen finden, senheit eines Botschafters,

theils wegen der langen Abwe­

die von rivalisirenden Nationen benutzt sey,

um solche Eindrücke gegen Großbritannien hervorzubringen, theils selbst wegen der beobachteten Neutralität im Kampfe der Pforte mit den Grie­

chen.

Der Botschafter möge mit dem Reis-Effendi hierüber ganz

offen reden und ihm sagen, daß Lord Strang fo rds Posten nicht frü­ her besetzt sey,

weil nach Beendigung der zu Beilegung des Streites der

Pforte mit Rußland geführten Negociation, die der hiesigen Ansicht nach ihren Zweck fast in allen Punkten erreicht habe, es nicht dienlich geschie­

nen hatte, einem Nachfolger des Lord Strangford dieselbe Bürde wie­

deraufzulegen, der dieser sich unterzogen habe, nachdem der russische Hof seinen Zusagen nicht nachgekommen sey,

(dies gilt vermuthlich für die

Nichtabsendung eines Botschafters) besonders habe England es vermeiden wollen, einen Repräsentanten in Constantinopel zu haben, während die

Mediation der Alliirten wegen der griechischen Händel daselbst verhandelt

England habe bekanntlich an derselben keinen Theil nehmen kön­

worden.

nen und doch vermeiden wollen, daß man das Fehlschlagen der Mediation nicht dessen Einfluß und Rath zuschreiben möge.

Der Botschafter möge

sich auf das Freundschaftlichste mit den übrigen Alliirten benehmen,

aber

dem Reis-Effendi zu beurtheilen überlassen, ob die Einmischung fran­ zösischer Offiziere bei der Organisation der egyptischen Armee den bloßen

Zweck gehabt habe, dieselbe für die Eroberung Griechenlands geschickt,

oder etwa um den Pascha von Egypten unabhängig von der Pforte zu ma­ chen?

Auch die Bemühungen des französischen Generals Roche,

einen

Prinzen von Orleans zum Könige von Griechenland wählen zu wollen, (welches,

wie ich zu sagen oben vergaß, die griechischen Deputirten ein­

räumen) wurden hier geltend gemacht.

Wegen Englands Neutralität soll Stratford-Canning erklären,

daß England dadurch, daß es die Griechen als kriegführende Macht er-

kenne und ihr die Rechte des Krieges einräume, sich keineswegs für ihre Jndependenz von der Pforte erkläre. Im Gegentheile, England wolle sich keine Einmischung in die innern Angelegenheiten des ottomanischen Reichs erlauben und dürfe sich daher über dessen Streit mit seinen Provinzen keine Entscheidung beilegen. Es würde aber zu viel prätendirt seyn, zu ver­ langen , daß auswärtige Mächte bei jedem Streite der Art sich unbedingt für die Seite der Regierung und gegen die abfallende Provinz erklären und solchemnach die Neutralität unmöglich machen sollten. Das könne dem Interesse eines Staats sehr zuwider laufen und ein solches Betragen würde keine Wahl lassen, die Griechen als bloße Seeräuber zu betrachten und zu behandeln.- Dieß würde sie aber zu Repressalien nöthigen und die Gräuel des Krieges vermehren und verbreiten, welche es doch besser wäre zu beschränken. — Die Pforte möge nicht aus den Augen lassen, daß England mit seinen Alliirten sich bemüht habö, Rußland vom Kriege ge­ gen die Pforte abzuhalten, daß aber der Sinn des russischen Volks sehr für die Griechen sich ausspreche, ein Gefühl, welches fast allgemein in der alten und neuen Welt werde. Je näher die Pforte zu der Unterwerfung der Griechen durch Siege komme, je lebhafter werde dies Gefühl werden, und selbst die amerikanischen Freistaaten dürfen in dieser Rücksicht nicht übersehen werden. Unter solchen Umständen gebe England der Pforte zu bedenken, ob es ihr nicht heilsam seyn werde, von ihren Forderungen nach­ zugeben und Griechenland vielleicht in ein dem Verhältnisse der Fürstenthümer ähnliches versetzen zu lassen? Daß Großbritannien sehr gern an­ biete , eine Mediation zu übernehmen, ohnerachtet es die gemeinschaftliche mit andern Höfen aus bekannten Gründen abgelehnt habe. Daß England in dieser Rücksicht völlig von Verbindlichkeiten frei dastehe und daß der Divan nicht zu besorgen habe, daß man seine allenfallsigen Eröffnungen andern Höfen gegen seinen Wunsch mittheilen würde. In dem Schreiben, womit Herr Canning Herrn Planta auf­ getragen hatte, mitzutheilen, war bemerkt, daß dem russischen Botschaf­ ter nichts bekannt gemacht sey von dem Punkt der Verhandlungen der sich auf die Wahl eines Königs von Griechenland bezieht.

Putney Hill 15. Nov. 1825.

Die fehlenden Posten sind bis zu der vom 8. dieses gestern und vor­ gestern eingegangen.

Ew. io. danke ich für Ihre interessanten Briefe vom 25. und 28.

October und 1. und 8. Novbr. No. 49 bis 52 incls.

Auch ich hatte meine Freude über die S. Depesche vom Wien, wel­

che das Gelingen der Forderung des österreichischen Jnternuntius bei der Pforte wegen Herstellung des auf Tractaten begründeten Zustandes in der

Freilich bezweifelte ich gleich, daß die

Moldau und Walachei rühmt.

Sprache so categorisch gewesen sey, sche erzählt hat.

als man es dem Verfasser der Depe­

Ob man für oder gegen die Pforte im Fall eines Bruchs

sich erklären würde, dürfte wohl von andern leicht zu errathenden Combi­

nationen mehr als von deren Antwort auf jene Note des Jnternuntius ab­

hangen ?

Diese Note zeigt nur,

wie dringend die Streitfrage zu Erhal­

Das Erklären gegen die Pforte würde übrigens

tung der Ruhe wird?

eintreten, wenn man es für weise halten sollte, die Rolle des Pudels zu übernehmen, welcher mitfraß,

als er den Brotkorb nicht länger schützen

konnte. Ew. rc. wissen,

daß ich mir nie recht erklären konnte,

warum und

wie der russische Hof anfangs so sehr mit dem Benehmen des Lord

Strangford in Constantinopel zufrieden seyn und nachher so sehr über denselben klagen konnte,

ja wie Herr Canning so oft gegen Rußland

sagte, daß Lord Strangsord den beabsichtigten Zweck Rußlands erreicht habe,

und diese Macht ihren eingegangenen Verbindlichkeiten wegen Her­

stellung der Ambassade nicht nachgekommen sey.

Jetzt kann ich das Ganze erklären,

nachdem ich gestern darüber eine

Unterredung mit dem russischen Botschafter hatte.

Dieser schreibt die gün­

stige Antwort des Divans lediglich der Anwesenheit des K. Alexanders auf der türkischen Gränze zu und findet in derselben dennoch nur leere Wor­

te. ---------Der Hauptstein des Anstoßes bei der Frage ist,

daß in den

Fürstenthümern nicht die Hospodaren, sondern türkische Truppen-Befehls­ haber commandiren.

Was verspricht jetzt die Pforte?

Sie will diese Trup?

pen-Befehlshaber zurückrufen, NB. und geringere Offiziere an deren Statt senden, die keine Ombrage geben können.

Dasselbe hatte die Pforte schon

früher dem Lord Strangford zugesagt und dieser hatte durch die Ver-

sicherung, daß die Pforte die Traktaten in Ausübung bringen wollte, Ruß­

land vermocht, einen Geschäftsträger zu senden und die Rückkehr einer Bot­ schaft zuzusagen.

Nach jenen Traktaten soll indessen der Hospodar und

nicht ein Türke in den Fürstenthümern befehlen. —

Auf den Rang die­

ses Türken kommt es nicht an, denn der geringste Muselmann siehet den

Um sich aus der

vornehmsten Griechen nur für einen Hund an. — entstandenen Verlegenheit zu ziehen,

sagt Lord Strangford, der für

Wahrheitsliebe nicht berühmt ist: „Er habe jene Traktaten zwischen Ruß­

land und der Pforte nicht gekannt." Graf Lieven hat auf den Grund dieser Verhältnisse Herrn Can-

ning vorgestellt, wie er einsehen müsse, daß die Pforte nur damit um­ gehe , Rußland hinzuhalten und einen Zustand dauren zu machen, der für

den Handel der südlichen Provinzen des Reichs unerträglich werde.

Graf

Lieven klagt bitter über das Benehmen der Alliirten Rußlands bei die­

ser Sache und bemerkt besonders, warum Österreich, wenn es der Wir­

kung feiner energischen Sprache so großen Werth beilege, erst nach Ver­

lauf von vier Jahren so rede?-------------------------------- - ------------------- — Ist die Nachricht wahr,

daß Österreich, wie Merveldt schreibt,

sechszig Millionen Gulden aufleihen will, so geschieht es wegen der Mög­ lichkeit eines Krieges.

Dabei würde aber die Verwicklung in Ungarn sehr

bedenklich werden, denn mehrere Millionen altgläubiger Griechen m Un­ garn betrachten den russischen Kaiser,

nicht nur als das Haupt ihrer Kir­

che, sondern auch in verschiedenen andern Beziehungen.

Auch der Slavis-

mus, der in Österreich jedes andere Princip überwiegt, hat die österreichi­

sche Hohe Polizei auf gar sonderbare Spuren in Böhmen geführt, trotz der Heiligen Allianz und des Krüdener'schen Evangeliums.

Was Ew. rc. über Merveldts Raisonnement über die Öffentlich­ keit der Sitzungen in Beziehung auf Preßfreiheit sagen, dem stimme ich völlig bei. —

Seine Briefe zeigen einen geschickten Ausforscher und di­

plomatisches Talent.

Hortado hat allen fremden Ministern nach gehabter Audienz Visite gemacht.

thun soll,

Das Corps diplomatique will sie nicht erwiedern.

Was ich

darüber will ich erst am Sonntage mit dem König reden. —

Bei denen, so sie nicht früher kannten, hat die Note, welche der Minister Cannin g dem spanischen Gesandten über die Anerkennung der spanischen

Staaten in Amerika übergeben hat,

großes Aufsehen erregt.

Nachdem

diese Note aus spanisch Amerika nach Bremen gerathen und aus dem Deut­ schen wieder in's Englische versetzt und verstümmelt war,

hat man hier

doch endlich geglaubt, den wahren Inhalt bekannt machen zu müssen. Das Fallen der Stocks hier und überall soll nur merkantilischen Ver­

hältnissen zuzuschreiben seyn.

Sollte nicht Griechenland, Spanien und

der ungarische Landtag auch Einfluß darauf haben?----------------------------

Gestern sah ich den neuen Gesandten der amerikanischen Staaten

Rufus King. —

Ich erinnerte ihn an die Antwort auf meine, sei­

nem Vorgänger gegebene Note wegen der Hannöverschen Schiffahrt. Ich habe die Ehre rc.

Ew. rc.

E. G. Münster.

Der Gesandte Graf Hardenberg an den Grafen Münster. Wien, den 14. Decbr. 1826.

Werthester Herr College! —

Tausend Dank für Ihr freundschaftli­

ches und zugleich so ehrenvolles Andenken, welches ich aus Ihren mir von dem Grafen von Merfeldt mitgetheilten Depeschen ersehen habe. —

Ich

unterschreibe zwar in totum deren Inhalt, nur möchte ich in Betreff des zwi­ schen dem Fürst Metternich und dem Hr. Canning obwaltenden Ver­

hältnisses, welches unstreitig zutraulich seyn sollte, die Schuld nicht so ganz

dem Ersteren beimessen.

Erinnern Sie Sich nur, wie wenig Vertrauen

Canning bei dem Antritt seines Ministerii, selbst noch höheren Personen als Fürst Metternich, einflößte und Sie werden Letzteren weniger streng

zu beurtheilen geneigt seyn.

Darinnen hatte dieser aber freilich Unrecht,

wenn jene ersten Eindrücke noch jetzt fortwirkten, wenngleich der engli­ sche Minister offener handelt. —

Die griechischen Angelegenheiten betref­

fend, so mögen wohl diese hauptsächlich Schuld daran seyn, daß der hie­ sige Hof alles Übrige jetzt weniger als sonst beachtet, und wahr ist es, daß

er auch mehr dabei interessirt ist als andere, die nur commerzielle Rücksich­ ten dabei haben; wohingegen Österreich, seiner geographischen Lage nach, die Pforte sowohl als Rußland, das ihm auch seiner Religionsverbindun­ gen mit Griechenland wegen gefährlich werden kann, scharfer beobach-

ten muß als andere Machte.

Hieraus werden Sie Sich leicht erklären,

warum der hiesige Hof, das hiesige Publikum und die hiesigen Zeitungen,

den anderer Orten geäußerten Enthusiasmus für die Hellenen nie getheilt

haben. — Was Sie über das Benehmen des Mr. Heers in der Rhein­

schiffahrt sagen, ist mir aus der Seele geschrieben, und schon lange habe

ich mich gewundert, daß die übrigen Mächte nicht auf den Vollzug der 1814 geschloffenen Tractate mit mehrerem Nachdruck gedrungen haben? —

Mit Recht,

lieber Herr College, eifern Sie über den hier herrschenden

Der Grund dieses Glaubens liegt zuerst in dem Kai­

Absolutismus.

ser selbst, der, obgleich wahrhaft und gerecht, wo er und nicht seine Mi­ nister entscheiden,

in diesen Grundsätzen erzogen und aufgewachsen ist,

demnächst an des Kanzlers Stelle, die der FürstMettern ich bekleidet, und

die er augenblicklich verlieren würde, wenn er, wie ich ihm wohl die Nei­ gung dazu zutraue (??!) liberalere Grundsätze äußern wollte (!!?). Endlich liegt der Grund zu diesem Absolutismus in den Umgebungen des F. Met­

ternich — Gentz, der überhaupt sehr leidenschaftlich ist und in großem

Credit bei Fürst Metternich stehet, der für ihn alle Zeitungen extrahiret,

den „österreichischen Beobachter" — religiret und Pilat, der ihn redigirt, sind die eifrigsten Absolutisten, die ich kenne. Zuletzt noch ein Wort über die Bundesangelegenheiten.

Fürst Metternich hat sich zwar, wie ich höre, vorgenommen, Ihre Depeschen sowohl in dieser Sache als Ihre übrigen Vorwürfe zu widerle­

gen, allein ich glaube, es wird Alles wieder darauf hinausgehen, si fe-

cistiy nega. —

Eigentlich hat Fürst Metternich, durch über­

häufte Geschäfte zerstreut', sich wohl ein wenig zu weit ciuf * * * * ver­

lassen.

Dieser aber ist der stolzeste und ärgste Despot in der Monarchie

---------und Fürst Metternich, jetzt weniger accessible. als sonst und daher auch weniger gewarnet als ehedem, mag ihm und Gentz (die ein Leib und eine Seele sind) zu freies Spiel gelassen haben.

Ihre Warnung kann demnach nur wohlthätig wirken. Legen Sie mich, wenn es schicklich ist, Seiner Majestät, die Gott

lange erhalten möge,

zu Füßen,

empfehlen Sie mich Ihrer Frau Ge­

mahlinn angelegentlichst und halten Sie in freundschaftlichem Andenken Ihren aufrichtigen Freund und Diener

Hardenberg.

335

Putney Hill, den 22. Dec. 1826.

Ew. rc. habe ich mit der Dienstags-Post nicht geschrieben; meine politischen Mittheilungen waren von der Art, daß ich sie in ein Eollegialschreiben versassen mußte. —

Die übersandte Circularnote des Herrn Ean-

ning kann weniger zu Bemerkungen Veranlassung geben, als dessen Rede zu Vertheidigung der königlichen Botschaft im Parlament es gethan hat.

Besonders ist von der österreichischen Botschaft das ausgenommen worden,

was über einen künftigen Krieg und über die Äußerung vorgekommen, daß daraus ein politischer Glaubenskrieg entstehen könne,

der Alle die unter

Englands Fahnen vereinigen würde, die aus ihrem Vaterlande wegen poli­ tischer Meinungen entfernt lebten.

Ist das etwas Anderes als was ich in

meiner Depesche vom 14. Novbr. an Graf Merveldt aus F. Metter­ nichs Angriffe gegen die Politik Großbritanniens gesagt habe? Die Über­ treibungen jesuitischer und despotischer Ultras werden es

dahin bringen, daß sie England in dem Lichte zeigen werden,

als fechte es für die liberale Parthei. schon der Fall.

Dies ist in Portugal

In der ganzen bigotten Halbinsel treibt der Priesterstand,

der einzige, den gemeinschaftliches Interesse zu gemeinschaftlichem und in

seinem Sinn konsequentem Handeln treibt, den Pöbel an gegen Verände­ rungen sich zu erklären, die seinen Vorrechten und Besitzungen schaden.

Der wahre Schlüssel zu dem, was gegen Portugal unternommen wird, ist dieser, daß in Spanien sowohl als, obwohl in geringerem Maße, in Frank­ reich , zwei Regierungen sind, der Junta apostoliqua im Erstem, der

Jesuiten im Letztem.

Diese haben geglaubt, daß wenn sie auf irgend eine

Art die portugiesische Verfassung umwerfen könnten, ehe England Trup­ pen dahin gesandt haben würde, diese letzte Macht, ihrer Versicherung treu, daß sie sich in die innern Angelegenheiten Portugals nicht mischen werde,

den Absolutisten in Lissabon freies Spiel lassen würde. Partheiwuth treibt, zum Re assoluto.

Wie weit diese

davon zeugt ihre Proclamirung des Don Miguel Ist Don Miguel weniger Usurpator als ein ganz

fremder Abenteurer seyn würde, weil er dem Throne naher stehet? und laßt es sich begreifen, daß Royalisten ein solches Unternehmen begünstigen? England konnte nicht ander- handeln als es gethan.

In Frankreich selbst

hat Villele durch diesen entscheidenden Schritt die Oberhand über die

Parthei behalten,

die eS wagen durfte, den Marquis de Moustier

zu seinem instructionswidrigen Benehmen zu veranlassen.

Indem ich die­

ses bemerke und hinzufüge, daß man hier sehr mit dem von Frankreich gethanen Schritt in Beziehung auf die hiesige Declaration zufrieden ist, muß

ich doch bemerken, daß man mir gestern im Vertrauen im Foreign Office sagte, daß Villele bitter über die Art klagt, wie Hr. Canning die

Fehler der französischen Politik bei der Besetzung Spaniens aufgedeckt habe.

Herr Canning erwiedert darauf, daß ihm kein anderes Mittel übrig ge­ blieben sey, daß er in Paris Herrn v. Villele mehrmals sehr bestimmt gesagt habe, Er müsse ihn in den Stand setzen, dem englischen Parlament

eine bestimmte Zusicherung über die Zeit zu geben, wann Frankreich seine Truppen aus Spanien zurückziehen wolle, oder daß er sich genöthigt sehen werde, zu Rechtfertigung der Acquiescenz des brittischen Eabinetts in jene

Besetzung Spaniens, die Gegenmaaßregeln an den Tag zu legen, die man

hier in Beziehung auf die spanischen Besitzungen in Amerika genommen habe, um das Interesse Großbritanniens ungefährdet zu erhalten.

Herr Canning setzt hinzu, daß er am Tage der Parlamentssitzung,

in der Er seinen politischen Gang zu rechtfertigen hatte, — den Prinzen

Polignac zu sich eingeladen habe, um ihm nochmals obiges Dilemma vorzulegen, daß aber dieser französische Botschafter den Behuf umgangen

und nachher behauptet habe, daß er Herrn Canning mißverstanden habe. So liegen die Sachen. — ten bis zum 11. Decbr.

Aus Lissabon hat das Ministerium Nachrich­

Von den Rebellen härte man wenig, das Übel­

ste war die Schwache der Regierung.

Alle Minister hatten ihre Stellen

niedergelegt, weil man ihre zu große Langsamkeit in Ergreifung energi­

scher Maßregeln getadelt hatte. an ihre Stelle getreten.

Bislang waren nur schwächere Menschen

Die Wahrheit ist,

daß der kluge Sir $Bm A.

Court stets zur Mäßigung gerathen hatte, um wo möglich durch Nego­ tiation die Extremitäten zu vermeiden, zwungen sehen.

Die Raschheit,

zu welchen wir jetzt England ge­

mit der man hier verfährt,

wird hof­

fentlich die Wage in's Gleichgewicht bringen, wenn nicht die Reibungen der Partheien in Frankreich unangenehme Folgen haben. Ich bin neugie­

rig, was Österreich thun wird.

F. Esterhazy klagt, daß man ihm hier

das alte Vertrauen entzogen hat, aber er klagt nicht seinen Chef, sondern

den hiesigen Chef an.

Er hat Herrn Canning gesagt,

daß er keinen

Grund zu dem lebhaften Interesse sehe, das Großbritannien auf den Besitz

Lissabons lege, Herr Cann in g hat ihm aber geantwortet, daß er dessen

Unabhängigkeit für eben so wichtig, als die von Plymouth halte. Man schien in Foreign Office zu wünschen, daß unsere Gesandten dazu beitragen mochten, an fremden Höfen irrige Ansichten zu berichtigen.

Dies habe ich durch Mittheilung der englischen Circularnote zu bewirken

gesucht.

Die Grafen Merveldt und Hardenberg haben meine Depe­

sche vom 14. Novbr. sehr approbirt und die Vergoldung berathen, welche sie der Pille geben könnten.

Merveldt schreibt mir unterm 6. Decbr.,

daß er seine Unterredung mit F. Metternich gehabt habe und mir dessen Gegenäußerung durch den nachsten.^nglischen Courier zugehen lassen wolle.

Ich bedaure, daß Graf Bernstorf jetzt so reizbar wird. — wieder hat er

einen lebhaften Streit mit dem hiesigen Cabinet.

Schon Herr

Temple schrieb neulich, daß er eine von hier zugegangene Note in eng­ lischer Sprache übergeben habe, weil er durch deren Übersetzung den Sinn zu verdunkeln gefürchtet.

Dagegen hat Bernstorf als gegen eine nicht

zu duldende Neuerung protestirt, ja Cla . . glaubt, daß seine erste Un­ terredung über diesen Gegenstand dem preußischen Minister ein Recidiv des

Podagra zugezogen habe? Man frug mich gestern, ob ich etwas Völkerrechts­

widriges darin sahe, englische Noten zu übergeben? Meine Antwort war,

daß Alles was Preußen thun könne, seyn würde, seine Mittheilungen hier in deutscher Sprache abzugeben.

Dagegen werde man nichts erinnern,

denn der spanische Gesandte übergiebt alle Noten in spanischer Sprache., Ich hoffe den König übermorgen um Befehle wegen Schmidt Phi-

seldeck zu bitten.

Schreiben kann Seine Majestät an den Herzog von

Braunschweig nie wieder,

da dieser die Unverschämtheit gehabt hat,

ein

freundschaftliches Schreiben des Königs über ein Jahr lang unbeantwortet zu lassen.

Ich danke Ew. rc. über die mir mitgetheilten,

mir höchst wichtigen

Ansichten über Personen und Sachen. Hochachtungsvoll rc.

London, den 9. Febr. 1827.

Ich erfülle mein Versprechen,

indem ich Ew. Excellenz abschriftlich

des Fürsten Metternich Depesche yom 26. Deebr. an den Fürsten Ester­

hazy mittheile, in der er das, was meine Depesche vom 14. Novbr. an

22

Grafen Meryeldt ihm vorwarf, beantwortet.

Ich glaube, daß jene De­

pesche eine nützliche Erinnerung dieses durch Eitelkeit verblendeten, durch

Schmeichelei verwöhnten und keine Wahrheit mehr ertragenden Ministers gewesen ist,

wenngleich bei Fortsetzung dieser Discussion wenig Nutzen zu

erreichen seyn dürfte. — längst entwöhnt.

Solcher Sprache wie die meinige,

ist er

Von Menschen umgeben, die vor ihm kriechen und in

seinen Ton nur einstimmen, um ihn noch zu übertreiben, glaubt er,

daß seine eigentlichste Politik von Niemanden durchschaut wird. Davon zeugt insbesondere,

daß er,

mich meines Unrechts zu über­

führen, auf seine eigenen Depeschen zurückweiset, die er somit großentheils

vergessen haben muß. Ich hatte auf die Metternichische Antwort viel zu erwiedern gehabt. Dabei würde aber Bitterkeit nicht zu vermeiden gewesen seyn. —

Um

nicht ganz zu schweigen und um doch Merveldt nicht werter in die Sache

zu mischen, habe ich das Wenige, was ich doch glaubte, sagen zu müs­ sen, in eine Antwort an den Botschafter Fürsten.Pa ul Esterhazy gelegt,

der mir die Metternichische Depesche mit einem freundschaftlichen Briefe zugeschickt hatte. —

Daß Fürst Metternich, um mich von seiner Höhe zu bekämpfen, sich aus ein hohes Roß seKte, verdiente die Erinnerung an die Veranlassung,

wodurch er selbst Anlaß zu meiner Rüge gegeben hat. Er zieht seinen Kaiser in diese Rüge mit hinein und vergißt, daß

seine Schmähungen der englischen Politik meinen König treffen. —

Herrn Cannings,Rede ist dessen ausschließliches Thun.

Des

Er hat sie zu

verantworten. Wegen der von mir gerügten und von Metternich ohne Weite­

res abgeläugneten politischen Sünden,

habe ich die in Spa­

nien begangene allein nicht mit Stillschweigen übergehen können. —

So

wie sichMetternich hier zwischen seine ostensib elnDepeschen steckt, so

hat er es auch bei’m König Ferdinand gethan, dieser hatte die portugiesi­

schen Insurgenten zu entwaffnen befohlen, aber erlaubt, daß man sie zum Kampf gegen Portugal von Neuem antrieb.

Die Klage des Grafen Villa Real gegen den österreichischen Mi­

nister,

wie gegen den französischen Marquis Dumoustier beweisen,

daß, wenn man auch öffentlich nach rein moralischen Gesinnungen sich er­ klärt hatte, man doch durch alle möglichen geheimen Mittel und durch vie-

les Geld, den Versuch beförderte, durch die portugiesischen Rebellen Don

Pedro's Constitution noch früher umzustoßen, als die Engländer, die

sich erklärt hatten, sich in Portugals innere Händel nicht mischen zu wol­ len, ernstere Maaßregeln dagegen ergriffen haben würden.

Ich schreibe mir einiges Verdienst zu, wenn ich den Contrast der so­

genannten unveränderlichen österreichischen Politik mit der englischen nicht ausgenommen habe. —

Fürst Metternich, der überall das

Schlechte beschirmt, wenn es nur zum Absolutism führt, kennt

doch recht gut den Spruch: — ehe in questo mondo, mutabile e leggiero, cons Lanza e stesso, il variar pensiero. Gewiß hat er die Zeiten seiner Anwesenheit im Bonapartischen

Paris und jene während des Ministeriums Ville le, —

die Vermäh­

lung der Erzherzoginn mit Napoleon, wo der Himmel voller Geigen hing und er meinte, sich in die nen, —

halbe Welt mit ihm theilen zu kön­

darauf sein Bündniß gegen Rußland 1812 und die vom

Baron du Fain und Coulaincourt veröffentlichten Correspondenzen

vergessen, indem er England des Wankelmuths anklagte? Ich habe die Ehre rc.

G. v. Münster.

52. Merkwürdige Äußerung der Abgeordneten des tyrolischen Bauern­ standes bei der ersten großen Viertelsconferenz des obern Jnn-

thales 1801, nach dem zu Lüneville wiederhergestellten

Continentalfrieden.

Äußerung der Gerichts - Cassiere und übrigen Abgeordneten von den sämmtlichen Gerichten des Viertels Oberinnthal, Landes Tyrol

und Bauernstandes, bei der Viertelsconferenz vom 8. Juni 1801. Ehe und bevor mcih über die vorgetragenen so wichtigen Gegenstände

zur Berathschlagung und Abstimmung schreiten kann, finden sich die Cas­

siere und übrigen Deputirten dieses Viertels genöthiget, diesesmal vor den löblichen Obrigkeiten das Wort zu nehmen, und sie thun daher hiemit diese

vorläufige Erklärung und respective Anfrage. 1) Wie man aus dem von löblicher Vertretung erhaltenen Umlauf­

schreiben ersehen hat, ist das von Sr. Excellenz dem Herrn Landeshaupt­ mann erlassene Jntimat des angesagten engern Ausschusses und' Steuer-

Compromisses zwar schon vom 6. Mai datirt,

wohl selber aber erst un­

term 28. ej. zugefertigt worden. Wenn man sich auch kein Bedenken machen wollte,

ob es vielleicht

absichtlich so lang hingehalten, oder wirklich nur aus Nachlässigkeit der Kanzlei verspätet worden für, so stimmet jedoch dieser nicht wenig ausfallen­

de Umstand mit der im Eingänge des Ausschreibens anerkannten Wi chtig-

keit der Sache, so wie mit der Nothwendigkeit einer vorläufi­ gen, reifen Überlegung gar nicht überein; denn dadurch ist so wenig

Zeit mehr übrig geblieben,

daß es in einem zerstreuten oder größeren Ge­

richte kaum mehr möglich war,

einen vollzähligen Ausschuß zusammen zu

bringen, um ihm ausführlich zu sagen, wegen was eS sich so handle, viel

weniger, daß dieser noch Frist gehabt hätte, sich vorher mit den Gemein­

den und Ortschaften, als seiner eigentlichen Gewalts - Prinzipalitat, über so viele und wichtige Gegenstände gehörig zu berathschlagen.

Solchem-

nach dann

2) hat ein von den nicht einmal einvernommenen Gerichts-Gemeinden

gar nicht instruirter Ausschuß auch ihnen, den Abgeordneten der Gerichte, keine Vollmacht ertheilt oder auch nur ertheilen können,. den Gerichten et­

was zu vergeben, oder irgend eine Verbindlichkeit einzugehen, die von nach­ theiligen Folgen seyn möchte. Dies ist dann der erste Grund, warum sie sich für dermal auf gar keine Verhandlung über die vorgetragenen Punkte einlassen können,

und

auch die löblichen Obrigkeiten werden es schwerlich auf sich nehmen wollen oder können, sich im Namen ihrer Untergebenen, ohne Vorwiffen und Ein­

stimmung derselben, zu Sachen von solcher Wichtigkeit anheischig zu ma­ chen , von deren Ausschlage der Wohlstand aller Stände, vorzüglich aber des Bauern - und Bürgerstandes, so wie der Kredit der Ration und selbst

die künftige Sicherheit des Landes abhängt.

Dann

5) so wenig ein Stimmführer selbst bei einem Congresse befugt ist,

wider seine Instruction abzustimmen,

oder über einen gar nicht

einmal zur vorläufigen Beratschlagung ausgeschriebenen Gegenstand eine Meinung abzugebm oder etwas einzugehen, und so wenig

die Deputaten eines Viertels ihrem Herrn Vertreter Wider oder ohne die Willensmeinung der Ausschüsse eine Instruction ertheilen kön­ nen, so wenig steht es in den Machten eines Gerichts-Ausschusses,

den

Abgeordneten zu einer Conferenz ohne Vorwissen der Gemeinden eine Voll­ macht mitzugeben, weil, sämmtliche Gemeinden, nicht deren Ausschüsse, das Gericht ausmachen, und nur das ganze Gericht als ein mit Sih

und Stimme begabter Mitstand zu betrachten ist;

woraus also folgt,

daß die vorläufige Berathung der Gemeinden keine leere Zeremonie oder überflüssige Weitwendigkeit, sondern vielmehr ein auf die ständische Mitge­

nossenschaft des tyroler Bauern wesentlichen Bezug habendes Grundge­ setz sey, welches mithin (so weit es nur immer möglich ist) um so weniger

außer Acht gelassen werden darf, je wichtiger und allgemeiner die Angele­

genheiten sind, um deren Behandlung es zu thun ist; sey es auch, daß die

Beobachtung dieser Ordnung noch so viele Vorbereitung und Zeit erfor­

dern mag.

Nebstdem aber

4) will man allgemein bezweifeln, ob für's Erste nur allein der engere Ausschuß wohl auch hinreichend sey, alle diese Sachen auszumachen: so­

dann fur’6 Zweite, ob die Entscheidung, wie und durch wen derlei Ange­ legenheiten zu behandeln seyen, einzig der wohllöblichen Aktivität zustehe, so zwar, daß sich das ganze Land in die Aussprüche des kleinsten, sonst am

meisten beschrankten ständischen Ausschusses, ja vielleicht am Ende wohl

gar noch in jede unmaaßgebigste Meinung seiner Beamt en kurz­ um fügen müßte. Ansonsten vor Alters, wenn man auf das Land hat wollen Schulden

aufschlagen, eine allgemeine Einrichtung treffen, und Steuern oder Auf­ lagen machen, habe man (wie man in allen Schriften liest, und bei'm letz­

ten Landtag oft genug gehört hat) allzeit für nöthig gehalten, den offenen

Landtag zusammen zu berufen, und anders hatte man es selbst von Seite lattdesfürstlicher Herrschaft niemals verlangt.

Der Landtag habe sodann, nach vernommener landesfürstlicher Pro­

position und geschehener Festsetzung der abzuhandelnden Gegenstände,

die

Beamten in ihren Bedienstungen bestätiget oder auch neue ausge­

nommen, den großen und kleinen Ausschuß gewählt, und diesen entwe­ der die bloße Bearbeitung der verschiedenen Punkte übertragen, den Aus­

schuß aber sich selbst vorbehalten, oder es sey diesen erkiesenen Gewalthabern

des Landes manchmal auch Alles auszumachen überlassen worden, und so

war also das Land damit zufrieden, weil man mit Offenheit zu Werke ging,

und die allgemeinen Angelegenheiten von Männern besorgt wurden, die das allseitige und unbefangene Zutrauen hatten.

Daß mithin

5) jetzunder nur mehr der kleine Ausschuß schon genug seyn soll, will, bevorab unter den Bauern, Niemanden in den Kopf, aus zwei Ursachen, einerseits,

weil man alle Stände schlechtweg demselben unterwerfen will,

da er doch sonst diesen untergeordnet war, und andererseits, weil man

muthmaaßen zu können glaubt, es möchte darauf abgesehen seyn, den Ge­ richten nicht nur das Mindere für's Mehrere von ihren Forderungen zu be­

zahlen ,

sondern auch für die Zukunft die meiste Last zuzuschreiben,

wie

man zum Theil schon bei der Kopf- und Kapitalsteuer, dann bei'm Salzakzis erfahren hat.

Warum sollen nicht lieber alle Landstände zusammenkommen dürfen,

sey es hernach bei einem Landtage, oder sonst in einer alle Stände und alle

Landesgegenden umfassenden Anzahl, wenn sie das, was auszumachen ist, selbst ausmachen, und es nur dem kleinsten Ausschüsse kurzum nicht

überlassen wollen? Ist denn eine Gewalthaberei so viel, als eine über einen lebensläng­

lich Minderjährigen verhängte Gerhabschast, und ist der Gewaltgeber an

seinen einmal bestellten Sachwalter gebunden, wie jener an den Kurator?

Überdies, warum hat man die Stände im Jahr 1796, und erst Heuer im Jänner zusammenkommen lassen? — Wohl mögen die dortigen Ange­ legenheiten in gewissem Betracht dringender gewesen seyn, ob sie aber

wichtiger waren, als die jetzigen, steht dahin. Dessen ungeachtet wurde, da kein Landtag möglich war, gleichwohl

eine so große Zusammentretung veranstaltet, daß sich die Zahl der erschie­ nenen Abgeordneten weit über jene des großen Ausschusses belief, und es

ist gut geschehen. Oder sage Jemand, was hat es Übels gewirkt? Muß man nicht viel­

mehr gestehen, daß eben dadurch vielleicht viel Übels verhindert worden sey? — Übrigens

6) weiß man wohl, daß ein Landtag oder Ausschuß von was immer für einer Gattung nicht anders, als mit Bewilligung des Landesfürsten ge­ halten werden darf, und, leider! hört man hie und dort, es sey selbst bei

einer Aktivitätssitzung öffentlich, gleichsam im Namen des Kaisers, schon vorhinein zu verstehen gegeben worden, daß Seine kaiserk. königl.

Majestät (wie man zuverlässig versichern könne) nicht nur keinen Land­ tag bewilligen, sondern überhaupt keine Versammlung irgend einer größern Korporation der Stande außer dem engern Aus­ schuß zulassen würden, und daher kann man sich dann auch die Sprache

zum, Theil erklären,

mit der dieser Ausschuß angekündiget, und zugleich

befohlen wird, daß man sich kurzum. Alles gefallen lassen müßte, was

derselbe zu verfügen finden würde. Allein eben dieses ist's, was jedem Biedermann billig wehe thun, und

in das Innerste seines Herzens gehen muß, und wer bdt Charakter des

Bürgers und Bauern kennt,, wird leicht einsehen, was für einen Eindruck eine solche Äußerung auf das Volk machen würde, wenn sie ihm allgemein

bekannt werden sollte. Wie, würde es heißen,

soll nun das der Lohn für unser so oft ge-

priesenes Wohlverhalten,

für unsere in so gefährlichen Umständen unver­

sehrt erhaltene, mit so vieler Standhaftigkeit bis auf die letzte Stunde er­ probte Treue seyn?

Damals waren Landleute zu Tausenden mit den Waffen in der Hand beisammen, das Schicksal des ganzen Landes, ja gewissermaaßen selbst des

gesammten Staates hing, so zu sagen, von ihrer Ehrlichkeit ab, Erfolg hat es bewiesen,

und der

daß man sich gerade am Bürger und Bauern am

wenigsten betrügt, wenn man auf seine Ehrlichkeit traut. Dagegen jetzt will man es bedenklich machen,

mehr zusammentreten zu lassen ,

auch nur die Stände

und deren Versammlungen sucht man

gleichsam als gefährliche Zusammenrottirungen zu verhüten? Wo ist unsere Verfassung, und wo sind die Vorzüge derselben, zu

deren Vertheidigung man uns, und zwar hauptsächlich eben am mei­ sten von Seite der Obrigkeiten, unter so reizenden Schilderungen so oft aufgeopfert hat,

nützen uns Stände,

wenn wir keine Stände mehr haben?

Oder wozu

wenn sie nicht einmal mehr in die altherkömmlichen,

verfassungsmäßigen Versammlungen sollen zusammentreten dürfen, um sich

über derlei so wichtige als nothwendige Angelegenheiten zu berathschlagen? In der That, mit Grund würde sich kaum etwas dagegen einwenden

lassen, und man muß gestehen, daß sich die Nation nicht ohne Ursache da­

durch für höchst beleidiget ansehen könnte. Was hat ein guter, gerechter Fürst von einem biedern, redlich ge­

sinnten Volke zu fürchten, das Ihn noch jetzt mit eben der Anhänglichkeit, mit eben der unveränderlichen Treue liebt und verehrt, mit der es vordem für Ihn gestritten, Leib und Leben gewagt, Gut und Blut hingegeben hat?

Warum soll ein Franz II. Seinen Tyrolern nicht mehr trauen dür­

fen? —

Vor Allem also

7) kann und muß man billig bezweifeln, ob dies wohl auch wirklich

die eigene Meinung und die allerhöchste Gesinnung des allergnädigsten Monarchen sey, und wenn das wäre, so muß sie ihm irgend woher durch einseitige Vorstellungen, und eigennützige oder passionirte Verläumdungen eines verrätherischen Ohrenbläsers beigebracht worden seyn; denn un­

möglich wird Jemand solche Beweise oder Thatsachen beibringen können,

vermöge welcher man berechtigt wäre, dem Lande oder auch nur irgend

einem Stande unbefugte Anmaaßungen zuzumuthen;

unmöglich

kann dem Besten aller Fürsten Sein eigenes Herz solch einen Arg­ wohn gegen die getreuesten Seiner Unterthanen eingegeben haben. Allein wer ein Land, wie Tyrol ist, von dieser Seite an zu schwär­ zen,

und in einen so schmählichen Verdacht zu bringen sucht,

ist

kurzum kein braver Mann, und meint es sicher weder mit dem Lande

gut, noch auch selbst mit dem Regenten; sondern eben solche Leute sind es, die durch Hintertreibung rechtmäßiger Anträge, Unterdrückung all­

gemeiner Anliegenheiten,

und veranlaßte Verletzung oder sich wohl gar

selbst eigenmächtig erlaubte Beeinträchtigungen der Verfassung, Mißtrauen

zwischen der Regierung und den Unterthanen anzetteln, zwischen Ständen und Ständen stiften,

Mißhelligkeiten

und die mit der landschaftlichen

Casse geführte Wirthschaft, so wie die von Zeit zu Zeit geschehene so auf­ fallende Vermehrung, ja selbst die Dienstleistung der ständischen Beamten am allermeisten in Mißkredit bringen.

Gesetzt also

8) man hätte wahrgenommen, daß von irgend einer Seite her wider

das Land gearbeitet werde, ja sogar,

daß der Kaiser wirklich schon gegen

alle größeren Versammlungen der Stände ganz eingenommen wäre,

was

hätte wohl die wohllöbliche Landschaft oder Aktivität hiebei zu thun gehabt?

Hätte sie nicht zu Handhabung der Landesverfassung und Rechtfertigung

der herkömmlichen Landtags- und größern Ausschußversammlungen entwe­ der selbst einschreiten und sich unmittelbar an den Thron wenden,

oder

doch dem Lande Gelegenheit verschaffen und die Bahn öffnen sollen,

um

die diesfälligen Beschwerden,

Bitten oder Wünsche anbringen zu können,

statt daß sich vielleicht dieser oder jener wohl gar selbst in den Weg gestellt hat,

um den Ständen den Zugang zum Monarchen zu verlegen,

und alle Rücksprache an Allerhöchstdenselben nur in sein Sprachhorn

aufzufangen? —

Wahrlich

9) wenn man die Sache genau bei'm Lichte betrachtet, höchste Unbild,

die man einem Fürsten anthun kann,

so ist es die

der Gerechtigkeit

liebt, und nur das will, was zum Wohl seiner Unterthanen gereicht, wenn man ihn (sey es mittel- oder unmittelbar) für einen eigensinnigen und selbst­

süchtigen Despoten oder für einen partheiischen Richter ausgiebt, als ob

er der anerkannten Wahrheit oder dem erwiesenen Rechte vorsetzlich zu wi­ derstreben fähig,

und nur seinen vorgefaßten Meinungen zu folgen,

oder

nur den einen Theil zu hören gewohnt wäre. Geschieht so was überdies in einem Lande, das seine eigene Berfas-

346 sung, seine besondern Grundgesetze, Rechte und Vorzüge hat, und ist der

Urheber davon ein Landeskind, oder wohl gar ein Beamter der Stän­ sondern man kann es wohl

de, so ist es nicht mehr eine bloße Unbild,

gar etwas Anderes nennen; nämlich in Absicht auf den Landesfürsten gleich­

sam beleidigte Majestät,

und in Beziehung auf das Land selbst

wahren leibhaften Hochverrath.

Denn dadurch könnten unter einem an seine, von uralten Zeiten her

anererbte, und bis auf jetzt noch immer mit Würde behauptete verfassungs­

mäßige Freiheit gewöhnten, und mit Recht auf selbe stolzen Volk am al­ lerehesten die nachtheiligsten Besorgnisse erregt werden, die den besten Für­

sten gar bald um einen großen Theil der bisher so ausgezeichneten Liebe

und Anhänglichkeit bringen,

und dereinst in gewissen Umständen

die gefährlichsten Folgen nach sich ziehen könnten.

Nun dann also

40) wende man sich nur erst einmal an den Kaiser selbst,

man die unwiderfprechlichen Rechte des Landes,

beweise

zeige man Ihm die Ab­

sicht, die Art, die von uralten Zeiten herkömmliche Gepflogenheit der stän­

dischen Versammlungen, erkläre man Ihm die verschiedenen Verhältnisse

der Stände unter sich, in Rücksicht der Kontribution, der Defension, der Stimmführung u. s. w., und stelle man Ihm vor, wie wichtig es sey,

in derlei Angelegenheiten mit aller Offenheit zu Werke zu gehen, und zu­ gleich wie nothwendig, wo nicht alle, mindestens so viele Stände an den

öffentlichen Berathschlagungen Theil nehmen zu lassen,

damit doch aus

allen Classen derselben und aus allen Gegenden des Landes eine verhältnißmäßige Anzahl beigezogen werden kann, um einerseits das öffentliche Ver­

trauen gegen die Stellvertreter der Nation nicht zu ersticken, seits keinen Stand

lassen.

übervortheilen

Man darf versichert seyn,

und anderer­

oder unterdrücken zu

daß sodann gewiß ein günstiger Be­

scheid folgen wird; denn man kann nicht bloß hoffen, sondern zuverlässig

denken, daß Franz, unser allgeliebter Kaiser Franz, dieser eben so gerechte,

als gute Fürst,

Sein getreues Tyrol an seinen so theuren Rechten und

Freiheiten sicher nicht zu kränken,

vielweniger dessen von jeher anerkannte,

dem Charakter der Nation und der Lage des Landes am besten angemessene Grundversassung willkührlich umzustoßen oder wesent­ lich zu schmälern auch nur verlange; eine Verfassung nämlich , durch die

das Land allein im Stande war, das zü thun, gethan hat.

Allein

was es

11) dies Alles zusammen genommen,

so wichtig es auch ist,

und

so sehr es alle Aufmerksamkeit verdient, ist gleichwohl so zu sagen nur eine

Kleinigkeit, wenn man dagegen einerseits die so äußerst wichtigen Gegen­

stände,

welche abgethan werden sollen, und andererseits die durchaus ord-

nungs- und rechtswidrige Art betrachtet, nach welcher wohllöbliche Aktivi­ tät,

so viel an ihr war, die Verhandlungen selbst einzuleiten ange­

tragen hat. Eines der allerwesentlichsten und vorzüglichsten Vorrechte der tyrolischen Verfassung ist unter andern auch dieses,

daß das Land ohne Vor-

wissen und Einwilligung der Stände überhaupt mit keinen Auflagen, ja nicht einmal mit der gewöhnlichen Steuer beschwert werden

soll,

und bevorab in Kriegszeiten sagt das allgemein bekannte Landlibell

von 1511 ausdrücklich:

hindurch

den

daß

erforderlich

seyn sollten)

der Lawdesfürst

aber

das Land nur das erste Monat

seine Zuzüge (so viele derselben nach Umstän­

alle

zu

stellen,

Unkosten

nachgehen-ds

selbst zu

entgelten

habe. Dieses Vorrecht ist überhin nicht etwa nur ein bloßes Privilegium, sondern ein Grundgesetz,

welches als eines der hauptsächlichsten Beding­

nisse des Unterwürfigkeits-Vertrages und der von Seite des allerdurch­ lauchtigsten Erzhauses an sich erlangten Herrschaft zu betrachten ist,

wechselseitig verbindliches Grundgesetz also,

ein

das nur mit Einwilli­

gung beider Theile abgeändert oder aufgehoben werden kann, und welches dann auch von allen bisherigen Landesfürsten anerkannt worden ist,

so

zwar, daß selbst für das jährliche Postulat pr. 70,000 Gulden (die-das Land nur gleichsam als ein Schutzgeld bezahlt, und die schon seit so lan? ger Zeit auch im Frieden bezogen worden sind), von jeher die gewöhnlichen

Reversalien ausgestellt, und solche sogar von den Zeiten Sr. Majestät des hochsiseligen Kaiser Joseph des II. nachgetragen worden sind.

Dieses also

vorausgesetzt,

12) ist es eine ausgemachte Sache, daß für's Erste die Stände doch allvorderst über die Frage ein Wort zu sagen haben, o b das Land die des Krieges wegen gemachten Schulden, so wie die zu Herstellung und Erhal­

tung der Gränzpässe, dann zur Einrichtung einer gegründeten "Defension u. s. w. erforderlichen Kosten über sich zu nehmen verbunden sey, und,

wenn nicht, ob und welchen Antheil davon es übernehmen wolle,

sodann für's Zweite: ob die Stände deßhalben insgesammt in einen offe­ nen Landtag zusammen zu treten, oder einen außerordentlichen Ausschuß zu halten wünschten, oder gleichwohl alle diese Angelegenheiten einem oder dem andern der gewöhnlichen Eongresse auszutragen überlassen wollten. Je nun also, warum ist denn von wohllöblicher Aktivität die erste Frage so gänzlich mit Stillschweigen übergangen worden, und mit welchem Rechte konnte sie sich wohl beigehen lassen, über die zweite kurzum selbst zu entscheiden, statt dieselbe, wie man billig hatte erwarten sollen, zur gemeinsamen Berathschlagung vorzulegen, damit sie sodann im Namen des ganzen Landes zu Erzielung einer wie immer ge­ stalteten, aber doch wo nicht allgemein, wenigstens durch die Mehrheit der Stimmen für zuträglich befundenen Zusammentretung hatte einschrei­ ten, und als wahrhaft hiezu beauftragte Anwald schäft sich um die allerhöchste Genehmigung verwenden können? Wenn dieses die Gerechtsame des Landes hüten und vertheidigen, wenn dieses die Stande vertreten heißt, und wenn es mit uns so weit ge­ kommen ist, daß die Berathschlagung sowohl als Gesetzgebung, und überhaupt das Schicksal der ganzen Nation nur mehr von dem bei der Aktivität zusammengesetzten, fünfmännischen VollziehungsDirector at abhangt, das noch dazu selbst unter dem Einflüsse eines Oberdirectors zu stehen scheint, so darf man sich nicht mehr wun­ dern, es mag mit unserer Verfassung gehen, wie es immer will, und am allerleichtesten kann sich der Bauernstand sodann erklären, wenn ihm fortan durchgehends so mitgefahren wird, als ob er im eigentlichsten Verstände nur das fünfte Rad am Wagen wäre; denn alle Gerichte zusammen, die doch nach der Steuer gewiß vier, in Absicht auf die Defension aber viel­ leicht über siebenzehn Theile des ganzen Landes ausmachen, haben bei der nördlichen, wie bei der südlichen Aktivität eine einzige Stim­ me, und selbst diese führt in Innsbruck ein Vertreter, von dem es uns gar nicht einmal befremden darf, wenn er sich, seitdem man ihm einen Selbstlauter aus dem Herrn-Alphabet zugegeben hat, jezuweilen zum Doppellauter brauchen laßt Wahr ist's übrigens, 13) daß man auch in altern Zeiten landeöfürstlicher Herrschaft, und zwar manchmal sogar zu auswärtigen, das Land gar nicht angegangenen Kriegen sowohl Geld- als Leuthülfe gegeben hat; das findet man in allen alten Schriften.

Daher rühren dann auch die zum Theil dermal noch vorhandenen ettlichen Millionen älterer Schulden, und daher schreibt es sich, daß aus den ersterhändig bewilligten 5000 Kriegsknechten endlich Steuerknechte gewor­ den sind. Allein auch das findet man überall, daß alle derlei Anschläge der 5000 Knechte zu Geld, Kriegshülfen, Steuern u. s. w. für's Erste immer nur angesucht, und zu Verwahrung der Rechte, Freiheiten uud Privilegien des Landes jedesmal reversiret, nicht befohlen oder exequiret; daß für's Zweite selbe immer von gesammten Ständen bald ganz, wie sie begehrt worden, bald nur zum Theil, bald mit, bald ohne Bedingun­ gen verwilliget, niemals aber, daß sie nur von der Aktivität schon vor­ hinein zu bezahlen übernommen, dann summarissime ausgeschrieben, und schlechtweg an den kleinsten ständischen Ausschuß bloß allein noch zur Reparation verwiesen worden waren; und endlich für's Dritte zeigt sich durchgehends, wie gemeinschaftlich, aufrichtig und billig die Stände mit einander handelten, so zwar, daß der Adel - und Prälaten­ stand, wenn Städte und Gerichte einen Goldgulden, d. i. 4 Pfd. Perner oder 44 kr. von einer Heerdstatt zu bezahlen hatten, den 10ten Pfenning von all ihren Gülten beizusteuern übernahmen. Daher kommt es dann auch, daß in den ersten drei Jahrhunderten der österreichischen Beherrschung, so ost das Land in Gefahr oder der Lan­ desfürst in Nöthen war, ohne alle Anstände ein Landtag gehalten worden, vermuthlich darum, weil der Landesfürst dazumal seine Stände selbst kannte, und es daher auch in den gefährlichsten Umständen nie bedenklich fand, sie um sich zu versammeln, weil der vornehmere Stand den geringern weder zu unterdrücken noch zu übertölpeln verlangte, und weil endlich die landschaftlichen Beamten sich nicht scheuten, den Stän­ den, ihren Herren, von Zeit zu Zeit über Alles Rechnung und Re­ chenschaft zu geben, und Mann für Mann vor selben die Musterung zu passiren. Indessen aber 14) sieht freilich Jedermann leicht ein, daß man, wenn man sich an den Landesfürsten hätte wenden und halten wollen, es lieber geschwind, oder doch alsogleich nach Verlauf des ersten Monates hätte thun sollen, und leiderzeigen sich die nachtheiligen Folgen erst jetzt, daß man während der ganzen Vertheidigungsepoche vielfältig so verfassungswidrig, so eigenmächtig zu Werkeging, und die Stände über gar nichts be-

fragte, tvas immer geschah, viel weniger, daß man sie jemals hatte zu-

sammenkorymen lassen,

außer dann,

wann schon Alles verlo­

ren zu seyn schien. Wer weiß,

geradezu abweist,

ob uns nunmehr der Kaiser mit unserm Begehren nicht

indem er uns nicht ohne Grund

einwenden kann:

„das hatte man Mich damals sollen wissen lassen,

von

wo an man glaubte, die Zahlung an Mich ansprechen zu

können;

Ich wurde

dann eine

bessere Ordnung,

eine

zweckmäßigere Wirthschaft einzuführen gewußt haben?"

Und in der That, wie gut käme es dem Lande jetzt zu statten, wenn dies geschehen wäre! denn es steht dahin, ob es demselben bei einer haus-

häblichern Gewährung, dafern es auch Alles allein hätte zahlen

müssen, mehr zu entgelten getroffen haben würde, als wenn es jetzt auch

nur die Hälfte übernehmen soll?

Solcher Gestalten hingegen

15) wie war's nach dem Naitknechte,

den man gleich anfangs

annahm, und größtentheils bis an's Ende beibehielt, anders möglich?

Daß man Jedermann bezahlen,

und zwar nach Wichtigkeit des ihm

übertragenen Geschäftes gut bezahlen sott, ist recht,

und Niemand wird

dawider etwas sagen. Daß man aber so lange Zeit hindurch (um nur das Hauptsächlichste zu berühren) in manchen Gegenden, wo noch vom Feinde nicht das Min­ deste zu besorgen war,

oft noch dazu zahlreiche Kompagnien hielt, und

über manche Schützenhauptleute, ihre Standlisten und die Beschaffen­

heit der Mannschaft so eine nachsichtige,

oder vielmehr gar keine

Kontrolle führte; daß man Miethpferde aufnahm, und dafür Bestallungen

zahlte,

um die man sie doppelt hätte kaufen und dann immer wieder

hingeben können;

daß man blindgeborene Kommissarien zu

Besichtigung der Schanzarbeiten abordnete; daß man nicht Leute für Ämter suchte, sondern Ämter für Leute erschuf, und daher das nächste beste landschaftliche Kanzleisubject,

zur Zeit wo es dort so viel zu thun

gab, zu einem ständischen Geschäftsträger erhob; daß man zu den oh­

nedem mehr als landesfürstlichen,

soldungen noch dazu so

ganz fortlaufen gelassenen Be­

fette Taggelder hinzugabz daß man, mit

einem Worte, das Geld oft so leichterdings hinauswarf, so, daß man­

cher vormalige Blattschreiber (nebst dem daß er sich indessen prächtig ein­ gerichtet und weidlich gelebt hat) jetzt ein beträchtlicher Kapita-

list geworden ist,

da indessen der arme Bürgers- und Bauersmann,

der doch hoffentlich auch so viel oder vielleicht noch mehr als jener zur Ret­

tung des

Vaterlandes beigetragen hat,

die fast unerschwinglichen Wu-

stungsabgaben sich und seiner Familie vom Maul absparen,

und manch

ganzes Gericht sich bis an die Ohren in Schulden versenken mußte — das war doch wohl wenigstens ein Bischen zu viel!

Waren denn in einem ganzen Viertel keine Männer zu finden ge­

wesen, denen man eine Kasse hätte anvertrauen können, keine Leute, die dies oder jenes zu untersuchen, zu erheben, eine Kommission zu überneh­

men im Stande gewesen wären,

keine Schreiberei-Individuen,

die man

zu Aktuaren hätte brauchen können, statt daß man alle diese Geschöpfe nur

von Innsbruck,

und gewöhnlich nur aus der landschaftlichen Kanzlei hat

kommen lassen? Wie viel hätte man dadurch auf der einen Seite an Reisekosten, ver­ mehrten Taggeldern,

Votspanngebühren und dergleichen ersparen können,

wenn man auch nur den entsetzlichen Schwall der indessen in der landschaft­

lichen Kanzlei liegen gebliebenen Rückstände und den Nachtheil der daraus entstandenen unabsehbaren Verwirrung bedenkt, deren vollständige Aufar­

beitung und klare Auseinandersetzung jetzt vielleicht in manchen Tücken gar nicht einmal mehr möglich ist, oder doch, weiß Gott wie lange noch, theils wirklich dauern, theils zu Beibehaltung der nun einmal angestellten Schrei­

ber uns Schreibers-Schreiber geflissentlich hinaus gezogen wird, und daher der ständischen Kasse immer wieder doppelte Kosten macht! —

Ei­

nen Vortheil aber 16) haben hiebei die Herren Stände doch auch, jenen nämlich: daß sie nunmehr mit einem Nachwuchs von Beamten ans ein halbes Jahrhundert reichlich versehen ,

hoben sind, brechen,

sich,

und daher der Mühe auf lange Zeit ent­

wenn ja eine Bedienstung leer wird,

den Kopf zu zer­

an wen selbe zu vergeben sey, um dem gewaltigen Verschmach

(Fache), den es bei derlei Gelegenheiten oft absetzte, auszuweichen; denn

dafür ist nun gesorgt. Man hat nämlich unter dem Titel der provisorischen Anstel­

lungen Mittel gefunden,

sowohl die Zahl der Beamten zu vermehren,

als auch Leute aufzunehmen, wie und welche man will. All diesen einstweiligen Angestellten nun,

bloß für den Schreibtisch

waren

die doch

eigentlich

ausgenommen worden,

suchte man bei der Landesdefension irgend ein Geschäft in die Hand

zu spielen, um ihnen Gelegenheit zu verschaffen, sich Verdienste zu machen, und einige dieser Verdienstmacher wollen jetzt so viel gethan haben, daß man sie, nebstdem daß sie sich oben besagter Maaßen ihre Pfeife schon geschnitten haben,

jetzt von Seite der Herren Stände,

wenn man

gegen sie nicht höchst undankbar seyn will, nothwendig nicht nur le­ benslänglich wird beibehalten, sondern wohl von Staffel zu Staffel befördern müssen;

wo es mithin ganz natürlich eine himmelschreiende

Ungerechtigkeit wäre,

wenn man diesem

oder jenem zwischenein einen

Fremden, bevorab einen nicht immatri kulirten Fremden vor­ setzen wollte, der sich im Landhause noch nicht breitgesessen hat.

Solchemnach also, um nun wieder auf das Vorige zu kommen, 17) kann das, was hierinfalls aus Nachlässigkeit oder eigennütziger

Wahldienerei unterblieben, oder unberechtigt Weise vergeben wor­ den ist, dem Land eben so wenig zum Nachtheil gereichen, so wenig der

Einfluß von was immer für einem ständischen Kollegium hinlänglich seyn

würde, selbes zur Erfüllung einer von diesem wider Willen seiner Kommit­ tenten eingegangenen Verbindlichkeit anzuhalten.

Denn das Land hat weder an dem die mindeste Schuld, daß man es außer Acht gelassen hat, sich zu gehöriger Zeit an den allerhöchsten Schutz-

und Landesfürsten zu wenden, um alsogleich ein bestimmtes Übereinkommniß zu treffen, noch kann es etwas dafür, daß man so tief in den Beutel

gegriffen, und oft die Handv o ll ausgegeben hat, wo es stückweis genug bezahlt gewesen wäre.

Die beiden Schutzdeputationen hat nicht das Land erwählt, sondern

sie wurden theils eben von dem hiezu abermals nicht begewältigten engern Ausschüsse aus seinem Mittel gemacht, dessen Großmuth sie auch

vermuthlich ihre so reichliche Diäten zu verdanken hatten, theils setzten sie sich selbst zusammen; wo sie sich dann nach und nach,

ten Stände zur Wahl oder Bestätigung

statt die gesamm-

ihrer Mitglieder zusam­

men kommen zu lassen, oder bei selben wenigstens darüber an zu frag en, selbst für permanent erklärten, und kurzum Alles nach ihrem Gut­

befinden leiteten und kommandirten. Wenngleich also das Alles,

was sie thaten, im Namen und auf

Rechnung des Landes geschehen ist,

so geschah jedoch das Meiste ohne

Vorwissen, und Vieles, gar Vieles wider Willen desselben, und

man darf es daher keck sagen: Jedermann, der nicht unter die Diätisten dieser oder jener Klasse gehörte, oder doch darunter zu kommen hoffte, ja selbst mancher edeldenkende, aber überstimmte Patriot unter die­ sen war über viele Verfügungen und eigenmächtige Eingriffe in die Verfassung, über so mannigfaltige Parteilichkeiten nicht wenig unzu­ frieden. Man schwieg bis daher dazu, weil man zur Unz ei t keine Anstände erregen, und nicht den mindesten Anlaß zu Irrungen geben wollte; wo mithin dieses Stillschweigen den dadurch allenfalls verkürzten Gerechtsa­ men des Landes, einzelner Stande oder Partheien nicht nur keinen Nach­ theil bringen kann, sondern vielmehr der ganzen Nation als ein neuer Be­ weis von ihrer Biederkeit, ihrem Gemeingeiste, und der einer angemesse­ nen Freiheit vollkommen würdigen Gesetztheit des Charakters zu gute ge­ rechnet werden muß. So viel ist indessen gewiß, daß, wenn gesammte Stände des nördlichen und südlichen Tyrols über die, obgleich zwar nur hie und dort, einem vermeinten Meriten Mann ihres Bezirkes hinnach, weiß Gott wie, zu Theil gewordenen sonderheitlichen Belobungen und Beloh­ nungen vorläufig ihr gewissen- und pflichtmäßiges Gutachten hätten erstatten sollen, selbes vielfältig anders ausgefallen seyn würde, so wie man aber dagegen auch nicht unterlassen hätte, den wirklich geschick­ ten, thätigen und redlichen Geschäftsmann, den durch be­ sondere Thaten verdient gewordenen Helden und Landesvertheidiger, den durch großmüthige Opfer für's Vaterland oder einen un­ eigennützigen Eifer für die gute Sache ausgezeichneten Patrio­ ten in das verdiente glänzende Licht zu setzen, und dann erst würde Eu­ ropa gestaunt haben, wenn es dessen ungeachtet noch eine so große Anzahl derselben, und keinen einzigen Unwürdigen unter ihnen ge­ sehen hätte. Bei diesen Umständnissen und Bewandtnissen der Sachen nun 18) wird es, so viel nur auf den Punkt ankommt, ob und wie man sich mit dem allergnädigsten Landesfürsten über die Kriegsschulden verglei­ chen wolle und solle, gleichwohl selbst von Seiten des Bauernstandes bei weitem nicht so viele Schwierigkeiten abgeben, als man sich vielleicht ein­ bildet , oder wohl gar schon vorhinein erahnden zu wollen ge­ glaubt haben mag.

Denn einerseits kann man mit aller Zuversicht hoffen, daß Seine Majestät nicht nur das Land fremde Schuld nicht büßen zu lassen verlangen, sondern vielmehr, in Anbetracht der unserer gefürsteten Graf­ schaft diesfalls zuständigen Rechte sowohl, als der dem allerdurch­ lauchtigsten Erzhause geleisteten Dienste, sodann in mildväterlicher Beherzigung der deßwegen erlittenen unsäglichen Drangsalen, wie auch außerdem vorzüglich von Seite der Städte und Gerichte bestrittenen sonderheitlichen Kosten, sich ganz gewiß höchst billig erzeigen werden. Es stehet überdies erst noch dahin, ob der attergnädigste Monarch wirklich jemals gesonnen war, das Land alle Schulden allein tra­ gen zu lassen, nachdem hierüber noch nicht einmal eine bestimmte Ent­ schließung oder ausdrückliche Verordnung vorhanden ist. Je nun, wenn dieses ist, so werden andererseits auch alle Gerichte, so viel auf sie ankommt, gewiß daß äußerst Mögliche, und vielleicht abermals weit mehr thun, als mancher andere Stand, der übri­ gens freilich zu Allem leichter ja sagen kann, weil es ihn einestheils un­ gleich weniger darein zu entgelten trifft, und weil er anderntheils sich vielleicht Rechnung macht, das, was er als Mitstand bewilligen hilft, seiner Zeit als Partikular vom Hofe mittel - oder unmittelbar wieder zu­ rück zu erhalten. Bei all dem, 19) was man dem gemeinen Mann in Tyrol von Eigensinn, Stützköpfigkeit, von selbstherrischen Gesinnungen und vielleicht wohl gar von subordinationswidrigen Grundsätzen nachsagt, was aber auch immer nur von Leuten herkoinmt, die ihn oder nie kennen gelernet haben, oder deren Stolz sein freies unbefangenes Wesen, seinen freilich nicht für Je­ dermann beugsamen Nacken, und den geraden, unerschrockenen Blick nicht ertragen kann, bei all dem kann ihm die ganze Geschichte kein einzi­ ges Beispiel vorwerfen, daß er seinem Fürsten jemals abhold und un­ getreu geworden, oder auch nur gegen ihn selbst aufgestanden wäre. — Wohl aber siel einst der ganze Adel und die gesammte — nach dem da­ maligen Sprachgebrauchs sogenannte — Pfaffheit von dem guten Friedrich, dessen Tasche man damals für leer gehalten hatte, offenbar ab, und es kommt in der demselben hienach ausgestellten schriftlichen Ab­ bitte unter den allerzierlichst aufgeführten zwei und zwanzig der angesehensten Landherren nicht nur kein Name von einer Stadt

oder einem Gerichte vor, sondern vielmehr der Bürger, und vorzüglich der Bauer blieben allein dem bedrängten Fürsten, der aber auch der haupt­ sächlichste Stifter der Unabhängigkeit des Bauernstandes vom Adel und sei­ ner ständischen Mitgenossenschast war, im Unglücke treu, und diese seit einiger Zeit sogenannten zwei mindern Stände waren es also, die Friedrichen beim Besitze von Tyrol erhielten. Eben so wenig war und ist der Bauer und Bürger jemals gefühllos und hartherzig, wenn man ihn nur um das, was man von ihm haben will, in Güte anspricht, statt es erzwingen zu wollen, und am allerwe­ nigsten wird er seinem Landesfürsten jemals etwas abschlagen, bevor wenn er weiß, daß das, was er geben soll, Ihm selbst zu statten kommt, und daß Er's nöthig hat. Nur für den Esel will er nicht angesehen seyn, der darum da wäre, den größtentheils müssig stehenden Galapfer­ den des nämlichen Herrn, dem er dient, und die selbem weit mehr kosten, den Haber sogar in den Stall zu tragen, und dies bloß darum, weil sie es beim Kutscher dahin zu bringen wußten, daß die­ ser so die Einrichtung machte, unter dem Vorwand, es sey der Wille des Herrn. Würde er aber wohl, einer unbeweglichen Eiche gleich, stehen geblie­ ben seyn, und den Alles rings um ihn her zerstörenden französischen Re­ volutionssturm so unerschütterlich ausgehalten haben, wenn er sich durch die Scheere der eine Zeitlang so hochgeliebten Kultur seine Stärke hät­ te abstutzen, und aus irgend einem Treibhause lauter fremde, zwar wohlriechende, aber hinfällige Gewächse aufpfropfen lassen? Würde der rothe tyrolische Adler wohl jetzt dem doppelten schwar­ zen Adler noch an der Brust hangen, würden selbst heut zu Tage die obern zwei Stände noch seyn, wenn nicht die untern zwei Stände gewesen wären, und wenn diese entweder bloß beidem dür­ ren Buchstaben der Zuzugsordnung hätten stehen bleiben, oder nicht einmal dieser Genügen leisten wollen, wie jene es während dem ganzen Kriege machten, und zwar während einem Kriege, der den Adelund Prälaten-Stand doch gewissermaaßen wohl näher anging als den Bürger und Bauer?? Daß man nun aber alles dessen ungeachtet 20) die Gerichte, seitdem die ausgestandene Noth vorüber ist, wie­ der so behandeln, und sie, da sie doch in Absicht auf das Steuer - sowohl 23 *

als Defensions - Wesen (die zwei Hauptstützen des Landes) unstreitig unter allen der bedeutendste Stand sind, dem Machtspruche einiger weniger Stimmführer der übrigen drei Stande und ihrer eigenen Beamten (näm­ lich der beiden landschaftlichen Aktivitäten) unterwerfen will, wobei sie oben­ gesagter Maaßen so viel wie keine Stimme haben; das kann man mit Billigkeit nicht verlangen und hätte man ihnen vernünftiger Weise schon gar nicht zumuthen sollen. Mindestens so viel es das Viertel Oberinnthal anbelangt, und die Eingangs gedachten Stimmführer dazu zu sagen haben, können und wer­ den sie so was nie zugeben, es koste was es wolle. Es ist nämlich handgreiflich, daß man ihnen erstlich für ihre Ansprü­ che an Verpflegs- und Vorspanns-Gebühren, so wie auch für die gestell­ ten Dominikalknechte rc. nichts oder nicht viel geben; daß man ihnen zwei­ tens von den vorhandenen Schulden mittel- oder unmittelbar weit über ihre Gebühr aufbürden möchte, und drittens will man die Behandlung und Entscheidung alles dessen kurzum einem Kollegium übertragen wissen, zu dem gerade die Gerichte am wenigsten Vertrauen haben, und wel­ ches sie schlechterdings nicht für die hierinfalls verfassungsmäßig kompe­ tente Behörde erkennen können. , 21) Daß der engere Ausschuß solche Sachen weder mit landesfürstlicher Herrschaft auszutragen, noch unter den Ständen auszugleichen, viel weniger die landschaftlichen Beamten zu syndiciren berechtigt sey, ist schon vorher erörtert worden. Auch das, warum er mindestens von Seite der Gerichte alles Zutrauen-verloren habe, ist zum Theil schon oben angezeiget worden, wo von der Kopf- oder Klassen- und Kapitaliensteuer und dem Salzakzis die Rede war, und die dahin einschlagenden Bemerkungen über die vorzüglich von Seite mancher Klasse des Bauernstandes im Ver­ gleiche mit den übrigen Ständen empfundene verhältnißwidrige Ungleich­ heit sind noch Jedermann erinnerlich. Was aber hauptsächlich hervorsticht und allvorderst auf die Gerichte einen höchst widrigen Eindruck gemacht hat, der noch keineswegs ver­ gessen ist, waren jene Sitzungen, wo die Herren Vokalen theils sich selbst untereinander, theils solchen Personen, aus denen manche kaum etwas mehr als ihre Schuldigkeit gethan hatten, und die folglich ins­ gesammt deßwegen da und dafür schon vordem reichlich bezahlt waren, bei 28,000 fl. sage acht und zwanzig tausend Gulden

Remunerationen schöpften!!! Was soll, was kann sich ein Land von solchen Stellvertretern und Gewalthabern wohl denken, die ihm so unverantwort­

lich mitspielen und solche Summen hin schenken, ohne ihren Kommit­ tenten vorher ein Wort davon zu sagen, mithin ohne Vollmacht oder

Instruction ja sogar ohne alle Rücksprache,

und dies zwar da­

mals, wo sie beisammen waren, um Mittel und Wege ausfindig zu ma­ chen, den landschaftlichen Kasseabgang zu decken!

Was würde wohl daraus geworden seyn, wenn auch alle Raths­ glieder von Stadt en und Markten, alle Gemeinds- und Ge­

richts- Vorsteher, alle Seelsorger und Obrigkeiten mit dem nämlichen Ansinnen sich gemeldet hätten? oder wo würden wir hinkommen, dafern sie es noch thaten? Und doch, wer kann sagen, daß diese nichts ver­ dient hatten, da sie die ganze Zeit hindurch so vieles, und zwar bis daher

ganz umsonst gethan haben? Doch man hat es leider genug gehört, wie es gegangen ist.

Manche

von den Herren Stimmführern, die reden könnten, können oder dürfen

oft nicht, und die, welche sowohl könnten als dürften, wollen nicht, oder sie werden überstimmt, und sohin am Ende noch ausgelacht, oder wohl

gar unter der Hand verfolgt und angefeindet.

Und nun sage man,

wie könnte selbst der Kaiser verlangen oder befehlen, daß Jemand zu solch

einer Versammlung noch ein vernünftiges Vertrauen haben und Andern ein­ flößen soll? --------- Sobald nun aber das ist,

22) um wie viel weniger kann man es eben^von den Städten und Gerich­ ten fordern, daß sie sowohl die Verhandlung mit dem Landesfürsten wegen Reluizion der Kriegsschulden, als die Repartition, deßgleichen die Regulirung

der Verzinsung und nach und nach erfolgenden Abzahlung des Antheils, der vom Land übernommen werden wird, einem in seinem Verfahren manch­ mal so eigenmächtigen und so unbilligen Ausschüsse gänzlich überlassen sollen?

Allem Anscheine nach, und wie man sich schon vorläufig herausläßt, würde halt wieder vorzüglich der beliebte Salzakzis und der UmgeldsAufschlag auf's Tapet kommen, wo der mittelmäßigste Bauer mehr als der vornehmste Kavalier, als das reichste Handelshaus oder einer der

ersten Kapitalisten, ein einzelner Landpfarrer mehr als ein ganzes Domka­

pitel oder Pralatenkloster, und manches Gericht mehr als dieser und jener

gesammte Stand darein zu zahlen hatte.

Aber welcher Unparteiische kann sagen, daß dies eine billige, unse­ rer Verfassung angemessene Vertheilung der gemeinsamen Auflagen und Beschwerden sey? Zwar freilich 23) hat unsere Verfassung, seitdem man einmal von ihren ursprüng­ lichen Grundsätzen abgewichen ist, und den Geist ihrer vortrefflichen, in ihrer Art einzigen Stiftung vergessen hat, so vielerleiModificationen er­ litten, daß sie nun eine sehr vieldeutige Benennung überkommen hat, und es geht Ihr allmahlig in unserm Landhause wie der Reichs-Integri­ tät auf dem Rastatter Kongreß. Es lohnt sich also wohl der Mühe, im Vorbeigehen darüber auch ein Wort zu sagen, jedoch nur insofern, inwiefern sie auf die dermaligen Ver­ hältnisse der Stände unter sich und die Stimmführung Bezug hat. Wenn vom Range die Rede ist, so heißt es: die ersten, die obern und die mindern, die untern zwei Stände, und diese Distinction treibt man so weit, daß man letztere, um ihnen ja seine Superiorität recht merkbar fühlen zu lassen, und weil es manchmal Vertreter gab, die das ihnen als Mitstand gebührende Ansehen nicht zu behaupten wußten, oder zu feig waren, nicht nur im Sitzen (was endlich noch leidentlich ist und sich einigermaaßen rechtfertigen läßt), sondern selbst durch Unterschei­ dung des Tuches an Sesseln, des Schreibzeuges und Streu­ sandes; ja sogar der Thüren zum Sessionszimmer erniedrigen zu müssen glaubte, ohne erst davon was zu sagen, daß selbst die einem je­ weiligen Herrn Landeshauptmann nachgesetzten Beamten der Stände manchmal schon von diesen Ständen die förmliche Aufwartung angenommen haben. Dagegen, wenn es auf's Zahlen ankommt, und noch mehr, wenn es um Rettung des Vaterlandes zu thun ist, wenn von allen Sei­ ten her das Kriegsgeschrei ertönt: auf! auf! zu den Waffen! dann gilt nur der Steuerfuß und die Zuzugsordnung; Alles reduzirt sich auf diehierinfalls zum Maaßstab angenommenen 5000 Steuer-und Kriegs­ knechte, und da verlangt man hernach, besonders so viel es die letzteren be­ trifft, Städten und Gerichten nicht nur den Vorrang nicht streitig zu machen, sondern sie haben gewiß durchgehends die Ehre, einsmalen die ihnen zum ersten Zuzuge betreffenden 3200 Mann zuerst zu stellen, da­ mit der immatrikulirte Adel und Prälatenstand indessen Zeit gewinnt, das seinerseits schuldige Contingent der übrigen 1800 Mann zu stellen, oder

auch gar zu Hause zu behalten, wie man es während dem ganzen verwichenen Kriege immer so anzugehen wußte! Wo waren dann damals die 15jährigen Herren Junker von unserm Ritter-und Herrenstande, deren glanzendes Recht, gleich mancher Stadt und manchem Gerichte von 6-, 10- bis 15.tausend Seelen, mit Sih und Stimme bei Landtagen zu erschei­ nen, sich doch bloß daher schreibt, weil sie vor Zeiten in diesem Alter schon als waffenfähig erklärt, und daher im Kriege die Landeszu­ züge mitzumachen pflichtig wurden? Wo waren manche unserer übrigen Herren Patrizier, von denen nun, wie man hört, so viele den Kaiser überlaufen, um ihre vorgeblichen bei der Landesdefension erworbenen Verdienste geltend zu machen? Zwar freilich hatten die Meisten mit der Feder zu thun, oder waren beständig auf Commissionsreisen, wo sich's bequemer lebte und mehr eintrug als im Felde, und Manche, das muß man gleichwohl sagen, wa­ ren doch auch als Offiziers, sammt ihren Hofmeistern, bei den Com­ pagnien. Aber wenige, wie gar wenige tyrolische Landmanner waren un­ ter den Landesvertheidigern, die, wenn'S zum Ernst kam, mit den gemeinen Zuzugsleuten oder voran gingen, und wie viele hingegen von die­ sen Herren, selbst einige gewesene Hauptleute, ja sogar Ober - und UnterCommandanten nicht ausgenommen, bekamen die Feuersettche und lagen in einer Alphütte, hinter einem Gebüsche oder in einem fin­ stern Walde, bis der Herzklopfer nachkieß! Endlich, wenn Sachen vorkommen, bei deren Behandlung man es, um sie desto leichter durchzu­ setzen, zuträglicher findet, einstweilen sowohl vom Rang etwas zurück zu lassen , als dem Steuerfuße einen Abbruch zu thun, so giebt eS noch eine andere Proporzion, wo sich sodann die obern zwei. Stände so weit zu pW untern herablaffen, daß sie sogar zugeben: alle vier Stände seyen ein­ ander vollkommen gleich, und es gäbe eigentlich nur vier Stim­ men im Lande! Solcher Gestalten dann macht man aus der tprolischen Verfassung bald ein vollkommen gleichseitiges, bald ein längliches Viereck, bald ein Fünfeck! Je nun also, sey es so, und lasse man es bei dem erstem bleiben, Städte und Gerichte werden es ohne Zweifel vollkommen zufrieden seyn, denn wenn es nur zweierlei Rangordnungen und nur viererlei Stimmen

unter den vier Ständen giebt, so trifft es je zweien zusammen die gleiche Hälfte, und somit wird hoffentlich auch die Zuzugsschuldigkeit,

die Steuergiebigkeit zu gleichen Halsten zu tragen seyn.

so wie

Will man aber

24) entweder das nicht durchgehends annehmen, oder sieht man ein,

daß es in manchen Stücken sogar unmöglich wäre, diesem Grundsätze nach­ zukommen , warum behält man nicht jenen des Steuerfußes und der Zu­ zugsordnung lieber immer, sowohl bei Bert Heilung aller Auflagen

als auch bei Regulirung der Stimmführung, gleichförmig bei, wie schon einmal bei einem öffentlichen Kongresse dem Adelstände, als er

noch um eine Stimme mehr haben wollte, von Städten und Gerichten geantwortet worden ist? Je nachdem ein Stand zur Bestreitung des öffentlichen Aufwands,

und im Fall eines Krieges, zur Vertheidigung des Landes mehr beizutragen hat, als der andere, soll er auch mehr dazu zu sagen haben.

Giebt es einen

einfachern, billigern, leichter anwendbaren und zugleich dem wahren Sinne der tyrolischen Landesverfassung mehr entsprechenden Grundsatz als diesen?

Alle vier Stände zählen so viele Stimmführer und Repräsentanten, als Steuer- und Kriegsknechte, also zusammen fünf Tausend. Diese, nachdem sie sich mit ihren Gemeinden über die an sie ausge­

schriebenen Gegenstände berathschlagt haben, versammeln sich im Hauptorte des Standes, zu welchem jeder gehört, d. i. der Stadt, des Gerichts u. s. w.,

stimmen über die abzugebende Meinung ab, und wählen jeden zehenten Mann aus ihrem Mittel zum Abgeordneten, und somit haben wir deren fünf Hundert.

Ist ein Landtag, so erscheinen diese aus Kosten ihrer Kommittent­ schäften dabei, und wählen von Stand zu Stand abermals den zehenten

Mann zum großen, weiters den zwanzigsten zum kleinenAusschuß, und endlich den fünfzigsten zu einer einzigen, mit dem südlichen Lan­ destheile gemeinschaftlichen Aktivität, wo sohin der große Ausschuß

aus 50, der kleine aus 25 und die Aktivität aus 10 Mitgliedern besteht.

Außer einem Landtage aber machen die von obigen 500 Abgeordneten

über Absatz der 10 Aktivitäts-Mitglieder noch anwesigen 490 Köpfe die Versammlungen in den Dekanaten, Ritterkantonen, Bezirkender Städte

und Vierteln oder Kreisen der Gerichte aus, und wählen ihre Vertreter ent­

weder nach gewissen Perioden, oder zu jeden Kongresse, oder wenn sie im­ mer wollen.

So unvollkommen dieser Grundriß zu allenfälliger Reformirung un­

serer Verfassung ist, so wird doch Jedermann gestehen, daß die Gesammt­ heit der Stande vieles dabei gewinnen müßte, ohne daß selbe im Ganzen

etwas zu verlieren hätte. Wie viel mehr Vertrauen und Beruhigung würde eine solcher Gestal­

ten regulirte, auf so feste Grundsätze gebaute Stimmführung sowohl bei Berathschlagungen über die aufzuschlagenden oder zu übernehmenden Schul­

den und deßwegen festzusetzenden Landesauflagen, als auch in andern An­ gelegenheiten dem ganzen Land einflößen, und wie viele Schwierigkeiten würden selbst bei Vertheilung und Eintreibung der bewilligten Steuern be­

seitiget werden, wenn jeder Stand einerseits wüßte, wie viel es ihn darein zu entgelten betreffe; und andererseits zugleich die Modalität der Subre-

partition und Anlagen unter seinen Kontribuenten ihm selbst frei gelassen würde, dafern man sich über keine sonstige allgemeine Landesauflagen ver­

stehen wollte oder könnte! Dann erst könnte man mitWahrheit sagen, solch ein Abschluß sey das wohlbedachte Gutbefinden, und der nach dem durch Stimmenmehrheit erhobenen Willen der Nation gefaßte Abschluß ihrer hiezu wirklich

bevollmächtigten Stellvertreter, wo hingegen dermal die Stim­

men aller Herren Vokalen vom Prälaten- wie vom Adelstände eigentlich weiter nichts, als bloß einzelne Privatmeinungen sind, so daß Städte und Gerichte in besonders wichtigen Dingen mit ihnen kaum sicher

tractiren; indem ihre Herren Kommittenten niemals zusammen berufen oder, wie immer einvernommen werden, und folglich keine Vollmacht oder Instruction abgeben können.

25) Man möchte zwar glauben, daß dieser Mangel von Authentizi­

tät bei den Stimmführern dieser zwei Stände einzig ihren Kommittenten schaden könnte, und daher die Städte und Gerichte außer der Giltigkeit ih­ rer Abstimmungen weiter nichts berühre, allein man irrt sich sehr.

Daher schreibt sich's, daß vielfältig so einseitige, eigennützige, kurz­ sichtige , auf das Ganze des Landes so wenig anpassende Äußerungen und

Meinungen abgegeben werden, und daraus kann man sich die Bedenklich­ keiten der Gerichte erklären, als welche billig besorgen müssen, daß sie mit

ihren Forderungen immer um so weniger Gehör und Gerechtigkeit finden werden, je kleiner die Versammlung, und je weniger ausgedehnt das ge­

meinsame Interesse unter ihren Stimmführern ist; denn unmöglich könn-

ten sich sonst die Anträge der Stimmführer,

obgleich von verschiedenen

Ständen, so sehr durchkreuzen, und unmöglich könnte selbst der geistliche

und Adelstand den Städten und Gerichten ost so sehr entgegen seyn, da­ fern diese selbst zugegen oder ihre Stimmführer von ihnen ordentlich in-

struirt und an die Instruction gebunden wären; besonders wenn einerseits

dem Prälatenstande die gesammte Kurat- und übrige KlosterGeistlichkeit, und andererseits der Herren - und Ritter - Bank aller im Land ansässige Adel nach Maaß seiner Realitäten und obigem Borschlage gemäß einverleibt würde; wie es dann auch beide, da sie sowohl

im Kontributions - als Defensionswesen ihre Schuldigkeit entgelten müssen,

und sohin als wirkliche Mitsiände und würdige Mitbürger zu betrach­

ten sind, in der That verdienten, und auch vielleicht weder Städte noch

Gerichte entgegen seyn würden, um zu zeigen,

daß es ihnen keineswegs

um Vermehrung ihres Übergewichts in der Stimmführung, son­

dern vielmehr um Herstellung eines nach der Steuer - und Zuzugspflicht billigmäßigen Gleichgewichts zu thun sey.

Wahr ist's indessen,

26) die bisherige besondere Adelsmatrikel würde sodann ganz aufzuhören haben.

Aber sage uns ein auf seine diesfällige Vorzüge auch noch so eifersüch­

tiger Patrizier (wenn er nur kein Aristokrat ist) sag' er uns,

was verliert

dadurch wohl die Gesammtheit der Stände und das Ganze des Landes? Was ist eine so bewaffnete Matrikel anders, als eine von dem schwind­ süchtigen Hochmuthe mit der verdorbensten Oligarchie erzeugte Mißgeburt,

die demnach den Bürger - und Bauernstand nur über die Achsel ansehen und höchstens noch als Geschwistrige von einer standeswidrigen

schlechtern Mutter gelten lassen will? Wie konnte man doch eine Matrikel dieser Art so lang dulden, die gleichsam einen Staat im Staate bildet, bei Aufnahmen der übrigen

Stände überall mitstimmt, über Gesuche um ihre Mitgenossenschaft aber sich die Aufnahme ausschließlich allein anmaaßt, und sich sogar von

den übrigen Ständen die Taxen zahlen läßt, die einerseits von allen Nutzungen des ständischen Verbandes gewiß ihren Antheil bezieht, ja sich gleichsam für die politische Kadeten-Akademie vonTyrol wis­

sen will, aus der alle landschaftlichen Bedienstungen besetzt werden sollten; auf der andern Seite aber ihre eigene Kasse hält, und sich besondere

Einkünfte zueignet?

Das Alles sind eingebildete Vorurtheile, Fledermäuse aus dem finstern Zeitalter, die da und dort noch in einem Kopfe nisten.

Den Adel ertheilt der Landesfürst allein, und die Landmannschaft, die wahre Mitgenossenschaft eines wirklichen Mitstandes, er­

hält, wie der Bürger und Bauer, so auch jeder Edelmann mit dem angetretenen Besitz einer mitsteuernden und zu den Landes­

zuzugen mitpflichtigen Realität! Oder giebt es etwa einen besondern Super-Adel in unserm Tyrol,

den man erst durch die Matrikel erlangt? Wahr ist's, sie zählt auch auswärtige Mitglieder vom allerersten

Range, die ihr ganz gewiß Ehre machen, und es würden deren noch mehr

seyn, wenn der stiftmäßige Stolz nicht oft gerade da seine Delikatesse hätte

zeigen wollen, wo man Gelegenheit gehabt hätte,

nicht immer nur das

angeborne, sondern auch das erworbene Verdienst auszuzeichnen. Allein alle diese, insofern sie nicht steuerbar find, kann man ohnedem nur als Ehrenmitglieder betrachten, und als solche mögen sie (und zwar

wie bisher mit Sih und Stimme) immer beibehalten werden. Außerdem aber sage man es nur selbst, was sie wohl dem Landessürsten und dem Lande mit manchem Patrizier geholfen, der sein Prädikat im

Monde, und hienieden sonst nichts hat, als — Schulden! Doch genug hievon für diesmal.

Wer weiß, ob sich nicht ein an­

dermal wieder hierüber die Rede giebt, wenn gesammte Stände beisam­

men sind. Ohne Zweifel wird nicht nur der bisher nicht immatrikulirte Adel, so

wie die nicht vertretene Geistlichkeit dem patriotischen Oberinnthaler (ob er gleich nur Bauer ist) für diesen unpartheiischen und in allem Betracht un­

eigennützigen Vorschlag Dank wissen, sondern es ist beinahe gewiß voraus zu sehen, daß selbst von dem Prälaten - und Adel-Stande alle, die billig

denken und klug sind,

gar bald auf diese Seite übertreten werden, wo

man sodann den Handel mit den noch übrigen Protestanten beim Kaiser

ausmachen wird.

Diesemnach dann

27) haben die Stimmführer dieses Viertels nur noch über den letzten

Punkt Einiges zu erinnern, nämlich so viel es die Militair - Wustungen, die Verpflegs - und Vorspannsgebühren, dann die Zahlungen für die Do­ minika!-Knechte anbelangt. Ehe man von Vertheilung, Verzinsung und Abzahlung der Schulden

handeln will, die das Land übernehmen soll, muß man ja doch allvorderst wissen, was für Schulden es sind, und wie viel sie betragen. Wie kann man denn aber dieses wissen, so lange die vorhandenen Rech­ nungen einerseits noch nicht revidirt und bemängelt oder begenehmiget sind, und so lang es andererseits sogar noch eine große Anzahl von Partheien giebt, von denen man weiß, daß sie zu begehren haben, ohne daß man je­ doch jemals mit ihnen Richtigkeit gepflogen hat? Sollen sich etwa die Stands, so viel es den erstem Umstand betrifft, mit bloßen Auszügen und Summarien begnügen? Und will man Städten und Gerichten für das, was sie ihrerseits zu begehren haben, gar nichts geben, oder glaubt man, sie müßten kurzum mit dem zufrieden seyn, was man ihnen aus gutem Willen durch die Thüre herausgeben möchte? Für's Erste ist Alles, was die Löhnungen, Magazine, Deputationen, Kommissionen, Remunerationen und dergleichen gekostet haben, schon be­ zahlt, und folglich unter den Schulden mitbegriffen; nicht wahr? Je nun also, gehört denn das, was man den Marsch-Stationen noch schuldig ist, nicht auch darunter, oder sollen Städte und Gerichte das, was aufgegangen ist, und wovon sie, außer den Löhnungen und Magazi­ nen , gerade am wenigsten genossen haben, nunmehr bezahlen helfen, mit ihrem Begehren aber den obern, vornehmern zwei Standen oben darein halt wieder ein großmüthiges Opfer machen? Wie kann man solch eine unbillige, ungleiche Behandlung auch nur denken unter Standen, die mindestens an ihren Rechten einander gleich seyn sollen? Erst alsdann kann bei einer Gesellschaft, wenn es nicht der Bund des Löwen seyn soll, von Opfern und freiwilligen Zuschüssen in die gemeinen Aus­ gaben die Reden seyn, wenn jeder Mitinteressent seinen Antheil schon ent­ richtet hat. Was thaten denn die ersten zwei Stände, und benanntkich unsere Herren Landmänner den letzten oder auch nur dem Land umsonst?— Muß man sie noch einmal an die 28,000 Gulden Remunerationen erinnern? Sodann für's Zweite, wie kann man auch nur ungefähr sagen, was ihre Forderungen betragen möchten? Hat man sie jemals befragt und ist man also mit ihnen schon eins, oder ist es etwa eine schon ausgemachte Sache, wie viel sie für Verpflegung des Militairs und die beigestellte Vor­ spann zu begehren haben? — Keineswegs.

Wohl hat man gleich im ersten Viertel des verwichenen Jahrhum derts einmal ein Regulament der Marschconcurrenzgebühren festgesetzt, bei dem man es dann auch,

weil selbe im Frieden insgemein nur

eine Kleinigkeit betrugen, bis auf unsere Zeiten bewenden ließ.

Allein dasselbe ward keineswegs als ein unabänderlicher und welt­

ewiger Abschluß festgesetzt, und beweiset also nur soviel, daß man schon damals für billig, ja nöthig befunden habe, den Marsch - Stationen eine Vergütung zu leisten.

Hieraus ergiebt sich also die ganz natürliche und unumstößliche Fol-

gerung, die vielmehr für als wider Städte und Gerichte dienet, nämlich: wenn man schon allbereits vor einem Jahrhundert für den Mann 2 kr. Dach und Fach, und für Meil und Pferd 10 kr. Vorspanngebühr gab,

um wie viel mehr können sie nunmehr begehren, da Alles weit über

die Halste theurer ist, so zwar, daß man für den Kopf 10, 12, und

für die Meil von Pferd 40 bis 45 kr. zahlen mußte? Warum sollen also abermals die untern zwei Stände so großmüthig

seyn, und beinahe Alles in den Wind schlagen? Gab man den Schützen die Löhnungen auch wie damals,

und begnügte man sich bei unsern Denfen-

sionsbehörden in Rücksicht der bezogenen Diäten auch mit dem Beispiel der Vorzeit? Noch mehr,

der im Mai 1796 in Gesellschaft des damaligen Herrn

Oberstlieutenants von Lanser als Kommissär nach Oberinnthal und Vinstgau abgeordnete Herr Professor Peer machte (ausdrücklich im Na­ men der Herren Stände) von Gericht zu Gericht allen Obrigkeiten und Ausschüssen die feierlichste Zusicherung: daß, da

ganze Land angehe,

dieser Krieg das

alle Kosten seiner Zeit würden bezahlt

werden, wo also Städte und Gerichte ihre Gegenforderung en ander ihnen betreffenden Schuldigkeit abzuziehen hätten. Wenn man diese Zusage bezweifeln will, so-gehe man ihn selbst dar­

über um Auskunft an; man darf versichert seyn, daß er weder es zu be­

stätigen , noch auch sich über die ihm deßhalben gegebene Vollmacht aus­ zuweisen ermangeln wird. Nun dann also, wenn dieses wahr ist, warum will man jetzt das gegebene Wort nicht halten?

Was würde man sich damals nicht Alles haben gefallen lassen müssen, und auch von Herzen gern eingegangen seyn, wenn gesammte Städte und

Gerichte erklärt hätten: man lege keine Hand an, bevor man ih­

nen nicht sage, ob, wann, wie und was manihn en für die­ ses, für jenes bezahle, oder vielmehr, bis wann ihnen Alles zustehe, was sie verlangen;

wie es manchmal ein unmenschlicher,

hartherziger Flegel mit einem in Gefahr und Noth steckenden Nachbar

macht,

oder auch ein sonst ehrlicher Mann mit einem schmutzigen

Filz oder ränksüchtigen Schwankmacher angehen muß, der das, was man ihm thut oder arbeitet, zwar ohne Widerrede geschehen laßt, am

Ende aber, wenn er zahlen soll, erst Einstreuungen macht, und zu

streiten anfangt. So wenig Ehre übrigens solch ein Auftritt allerdings dem Bürger und Bauer gemacht haben würde, und so sehr man ihm solch ein Miß­

trauen in die Ehrlichkeitund Billigkeit der übrigen Stande hatte

verargen können, so unräsonabel ist wahrhaftig die kleinliche Art, mit der ihm letztere seine Großmuth, das bewiesene so aufrichtige Vertrau en

in ihre Ehrlichkeit und Billigkeit, und die so getreu mehr als

bloß mitständisch geleisteten Dienste nunmehr lohnen wollen. Man frage doch nur nicht, woher man den Fond dazu nehmen wolle,

das ist die Sprache eines jeden zähen Schuldners, wenn er bezahlen soll:

Ich hab kein Geld und weiß keines! Wer hat sich denn jemals darum bekümmert, woher der arme Bru­

der das Geld nehme,

wenn er diese Jahre hindurch oft 40- bis LOfache

Steuer zahlen mußte.

Sein Beutel war der einzige Fond, den er hatte;

er mochte nun zu Bedeckung desselben sein Vieh, sein Getreid hernehmen, oder das Geld leihen, und das wird der Fall bei jedem der 4 Stande im

Großen, wie hier im Kleinen seyn.

Auch mit der Einwendung wird man hoffentlich nicht aufziehen wol­ len, daß man entzwischen den Marsch-Stationen gleichwohl nicht mehr be­

williget oder bezahlt hatte, als man vormals bezahlte; denn dies beweiset nur, daß es nicht geschah, worin dann eben die Beschwerde bestehet, die

die Gerichte dagegen führen, keineswegs aber das Recht, warum es nicht hatte geschehen sollen, noch auch, daß von ihnen darum, weil sie entzwi­ schen lieber etwas, als nichts genommen haben, auf ihre übrigen Ansprü­ che Verzicht gethan worden wäre.

Wenn selbst der Landesfürst die Stände von Tyrol wider ihren Willen und Einfluß mit Steuern oder sonstigen Auflagen zu beschwe-

ren nicht befugt seyn soll, um wie viel weniger kann sich dessen ein Stand

über den andern anmaaßen? Je nun also,

heißt daß nicht eben so viel, als die Gerichte mit et-

welchen Millionen, was dann auch die Verpflegs- und Vorspanngebüh­

ren, dieDominikalknechte, so wie die Kriegs-Wüstung sicher betragen wür­ den, im voraus und sonderbar belegen,

wenn man ihnen dafür

gar nichts, oder nur was man gern will, ausfolgen zu lassen antragt? Noch mehr, selbst dann, wenn man sie auch nur als Parthei,

nicht als Mitstand betrachten und behandeln wollte, wie ungleich Ware solch ein Benehmen gegen sie im Vergleiche mit dem, das sie gegen zwar

vornehmere, aber darum nicht mehr privilegirte Partikularen noch immer

beobachtet haben, die doch wohl gewiß keinen Stand ausmachten, son­

dern im eigentlichsten Verstände nur Partheien waren?

Auch mit sämmtlichen Gliedern der bestandenen Defensions-Behörden war vorhinein nichts ausgemacht worden, sondern sie schöpften sich

mit ihren Subalternen den Lohn selbst, und machten sich zugleich auf der Stelle bezahlt,

worden,

ohne daß gesammte Stande jemals darum waren befragt

oder ihnen schon vorhinein die Bezahlung alles dessen, was sie

mit Billigkeit fordern würden, zugesagt hatten,

wie dieses den Gerichten

gethan worden ist.

Nichts destoweniger verlangten diese bisher noch nie, sothane Zah­ lungen oder auch nur die angemessenen Remunerationen zurück zu fordern,

und werden es auch nicht thun, solang man sie nicht mit Gewalt zwingt, gewisse Verhandlungen und Sesstonsprotokolle sich zur nähern

Untersuchung vorlegen zu lassen, und sie dann vielleicht ganz zu

kassiren. Noch einmal also, nicht als Mitstand, sondern selbst als Parthei be­

trachtet , können die Gerichte in Rücksicht ihrer gedachten Gegenforderun­

gen eine billigere Behandlung erwarten,

ja sogar rechtlich verlangen.

Denn was ist wohl Rechtens, wenn Jemand für einen Dritten, auf des­

sen ausdrückliches Verlangen und gegen seiner Zeit zu leisten versprochene

Zahlung etwas gethan, geliefert oder unternommen hat,

ohne daß eine

bestimmte Vergütung ausgemacht worden wäre?

Dieser wird sich mit jenem müssen abfindig machen, oder wenn sie nicht überein kommen, so bleibt kein anderes Mittel übrig, als durch den

Richter gleichwohl darüber erkennen zu lassen; welches dann die Gerichte

und vielleicht auch die Städte mit ihnen am Ende noch werden ergreifen müssen,

wenn man kurzum gegenseitig nicht thun will,

was recht

und billig ist.

Unmöglich können sich also die Eingangs gedachten Stimmführer die-

sesViertels im Namen ihrerGerichte unbedingte Übernahme aller Kriegsschulden auf die angetragenen Fonds zu Verzinsung und Bezah­ lung derselben, dann auf Geschweigung oder auch nur auf Vergü­

tung der noch rückständigen Verpflegs-und Vorspann-Ge­ bühren nach dem ehemaligen Regulament und der Reluition für die Dominikal kn echte nebst den Kriegs-Wustungen ein­

lassen, und am allerwenigsten können sie zugeben,

daß alle diese

Gegenstände bloß bei einem engern Kongresse verhandelt werden sollen; denn obwohl sie von ihren Gerichtsgemeinden,

wie

im Eingänge dieses gesagt worden ist, ganz keine Vollmacht haben, wissen sie jedoch deren Willensmeinung insofern überhaupt,

so

oder sie kann

wenigstens mit Recht vermuthet werden, daß sie allgemein, sammt und son­ ders entschlossen sind, von der mit so vieler Anstrengung vertheidigten, mit

dem theuern edlen Blute so mancher wackerer Brüder gleichsam bestätigten

und selbst vom Landesfürsten mittelst der erlassenen so vielmaligen Auffor­

derungen, Belobungen und Dankbezeugungen öffentlich garantirten Verfassung und deren Rechten, Vorzügen und Freiheiten kurzum nichts

zu vergeben, es sey dann, daß das entschiedene Übergewicht eines an­ erkannten größern und gemeinsamen Nutzens hie und da eine löbliche Ab­

änderung räthlicher machen sollte,

und solches mit Begenehmigung

allerhöchst landesfürstlicher Herrschaft sowohl, als auch mit Zustimmung gesammter Stände geschehen wäre.

So viel nun aber auf die löblichen Obrigkeiten ankommt, ist es ih­ nen, wie man wohl einsieht,

in Rücksicht der verschiedenen Verhältnisse,

in welchen sie stehen, nicht zu verdenken, wenn sie sich enthalten, dieser Äußerung beizutreten; wie sie dann auch dieser Verlegenheit um so leichter enthoben werden können,

als selbst von wohllöblicher Landschaft bei einer

gewissen Gelegenheit deren Einfluß in die Eonferenzschlüsse ausdrücklich ge­ ahndet worden ist,

mit dem Bedeuten,

daß nicht so fast sie,

als

vielmehr die übrigen Deputirten der Gerichte als deren Stimmführer anzusehen seyen,

und daß man also vorzüglich

dieser ihre Stimme zu hören erwartet hätte.

Gleichwie sie jedoch immer das Beste für ihre Gerichte gethan haben, und denselben bei allen Gelegenheiten mit Rath und That an Handen ge­ gangen sind: so bitten sie Abgeordnete nur insofern um deren pflichtmaßige Äußerung und begründete Auskunft: Ob zu Verhandlung solcherlei Gegenstände die Versammlung nur des engern Ausschlusses hinlänglich und nach der Verfassung herkömm­ lich sey oder nicht? Wenn nicht, so gehet die einhellige Meinung der Unterzeichneten dahin: Das Viertel sey nicht befugt, seinem Herrn Vertreter eine andere oder weitere Vollmacht und Instruction zu ertheilen, als nur um gegen den engern Ausschuß zu protestiren, mit dem Bei­ sätze: daß man, dafern man Anstand finde oder vielmehr machen wollte, sich allerhöchsten Orts um Bewilligung eines offenen Land­ tags, oder doch eines außerordentlichen, alle Klassen der Stande und alle Gegenden des Landes umfassenden Ausschusses gehörig zu verwenden, sich vorbehalte, deshalben aus dem Mittel derjeni­ gen Stände und Landestheile, welche hiezu einfließen würden, eine eigene Deputation an Se. kaiserlich-königliche Majestät abzu­ ordnen. Nassereit, am 18. Juni 1801.

53 Die Abgeordneten des Bauernstandes des im Befreiungskriege

von der Krone Bayern wieder an Österreich zurückgediehenen, nördlichen und mittleren Tyrols, an S. M. den Kaiser Franz,

d. d. Wien am 23. Juni 1814.

Eurer Majestät!

Über jede Beschreibung erhaben ist das Gefühl, mit welchem sich die allergehorsamst unterzeichneten Abgeordneten des bayerischen Antheils von

TyrolEurer Majestät als dem ihnen von der gütigen Vorsi cht wie­ der geschenkten Landesvater

Füßen legen.

in allertiefster Unterthänigkeit zu

Was wir Tyroler alle einmüthig durch neun lange Jahre

voll Kummers und Drangsals mit heißen Bitten vom Himmel erfleht, was

wir mit unserm Blute erkauft,

aller Art verdient haben, reits zu Theil geworden;

mit unsäglichen Opfern

das ist uns dem Vernehmen nach be­

die Abtretung des nördlichen Tyrols von Seite

Bayerns soll in wenigen Tagen erfolgen.

Wir sind wieder mit unsern südlichen und östlichen Brüdern,

wir

sind wieder mit dem österreichischen Staats-Körper vereinigt; wir dürfen wieder als gute, biedere, dem österreichischen Kaiserhause

innigst ergebene Kinder zu

dem

uns

liebenden,

unser

Wohl wünschenden Vater mit unerschütterlichem Vertrauen un­ sere Hände und Blicke erheben:

denn mit diesen Worten geruheten Eure

Majestät in dem allerhöchsten Handbillet d. d. Schärding den 18. April 1809 das Verhältniß zu bezeichnen,

in welchem wir Tyroler seit fünft­

halb hundert Jahren zum österreichischen Regentenhause zu stehen,

das

ewig unvergeßliche Glück hatten. Diese allerhöchste landesväterliche Huld und Gnade, vermöge welcher Eure Majestät im ersterwähnten Handbillet uns unter die besten und ge­ treuesten Bewohner des österreichischen Staates zu zählen geruheten,

er-

kennen wir neuerlich daran, daß wir mit den uns so nah verwandten Vor­

arlbergern die

ersten sind, welche nach einer so langen und schmerz­

vollen Trennung als wieder gefundene Kinder im alten Vaterhause wieder ausgenommen werden.

Wir sind unfähig, das Gefühl unsers innigsten

Dankes für diesen allerhöchsten Beweis einer uns so seht auszeichnenden landesvaterlichen Gnade mit Worten auszudrücken.

Dagegen geloben wir

mit einem heiligen Eide an den Stufen des allerhöchsten Thrones, daß wir uns stets dieser allerhuldreichsten Gesinnungen Unseres Landesvaters

würdig bezeigen werden, daß wir stets bereit sind, unsere umvandelbare Treue, unsere durch kein Unglück erschütterte Anhänglichkeit an das aller­

durchlauchtigste Kaiserhaus mit unserm Blute zu besiegeln.

Eure Majestät geruhten, Sich selbst für einen uns liebenden,

einen unser Wohl wünschenden Vater zu erklären.

für

Eure Majestät ha­

ben eben jetzt einen anerkannten Beweis landesväterlicher Huld und Gnade gegeben. Wie sollten wir nicht dadurch ermuntert werden, allerhöchst Den­ selben tet dieser feierlichsten Veranlassung unser ganzes Herz zu öffnen, und

eine allerunterthänigste Bitte vorzutragen,

von deren Gewährung nicht

bloß unser künftiges Glück und Wohlergehen, sondern auch jenes unserer

Kinder und Kindes Kinder für alle folgende Jahrhunderte abhängt.

Wir erlauben uns daher im Namen unseres so tief gebeugten, und wegen seiner Anhänglichkeit an Österreich so sehr mißhandelten Vaterlandes-

Eurer Majestät die allerunterthänigste Bitte um Wiederherstellung unserer alten, rer

Majestät

durch Jahrhunderte erprobten, von Eu­

garantirten

und von der bayerischen Re­

gierung uns tractatwidrig

entrissenen Verfassung in

allertiefster Unterthänigkeit zu Füßen legen.

Tyrol war zu allen Zeiten ein geldarmes Land; zum Theil mit ewi­ gem Eise bedeckte Gebirgsketten,

Schneelavinen,

Berg - Und Erdfälle,

reißende Gewässer und zurückgelassene Sümpfe rauben demselben ein Drit­

theil, wo Nicht die Halste des Erdbodens, und ungeachtet des höchsten, mit der ganzen Natur unermüdet fortkampferiden Fleißes war es stets in Hinsicht der ersten und wichtigsten Lebensbedürfnisse und Kunstprodukte von scheelsüchtigen Nachbarn abhängig, und würde sich schon lange selbst

erschöpft haben, thum, worbene

wenn nicht in früherer Zeit sein montanistischer Reich­

in der Folge der Transits, mehr als alles Übrige aber die wohler­ konstituzionelle Freiheit,

verbunden mit Fleiß und

24*

Sparsamkeit, allmählig ein produktives Kapital geschaffen hätte, wodurch die mühsame Kultur des Landes möglich wurde. Die Tyroler müssen als Ansiedler eines von der Natur stiefmütterlich behandelten Erdstriches betrachtet werden, welche bloß durch größtmögliche Befreiung von jedem Finanzdrucke, und durch die allen Gebirgsbewohnern eigene Anhänglichkeit an ihr Vaterland an die Scholle gekettet sind; das Vaterland aber hört auf ihr Vaterland zu seyn, wenn sie der Boden, den sie im Schweiße ihres Angesichts pflügen, nicht mehr ernährt. Tyrol ward daher von den frühern Regenten glorreichen Andenkens nie als eine Finanzquelle betrachtet, und kann um so minder für die Folge als solche betrachtet werden, da der Druck der bayerischen, illyrischen und italienischen Herrschaft, die Verwüstung des vorletzten unglücklichen und die nach der frühern Erschöpfung so empfindlichen Lasten dieses letzten glor­ reichen Kriegs bereits viele einst wohlhabende Familien, vielleicht für eine Generation, kontributionsunfähig gemacht, viele ganz an den Bettelstab gebracht haben. Dagegen aber war Tyrol von jeher die Vormauer und der Schild des österreichischen Kaiserstaats. Als eine ungeheuere, in die Höhe gelegene Festung, Deutschland und Italien beherrschend, unüber­ windlich durch seine Felsenwälle und Engpässe, durch eine eigene mann­ hafte Besatzung, und durch die unerschütterliche Anhänglichkeit derselben an ihren Fürsten sowohl als an ihr Vaterland, ist es ein festes Bollwerk gegen jeden, nach dem Innern der Monarchie eindringenden Feind, ein sicherer Stützpunkt für jede Operation nach Außen. Tyrol hat daher für Österreich keine finanzielle, wohl aber eine große strategische Wichtigkeit. Auf diesem Grundsätze nun, den die erleuchtete Staats­ weisheit aller frühern Regenten und Staatsmänner anerkannte, den die Geschichte so vieler Jahrhunderte, und ganz vorzüglich die neueste Zeit als unwidersprechlich bewährte, beruht die alte tyrolische Verfassung. Der Tyroler soll die kargen Früchte seines Fleißes ernten, er soll im Schooße patriarchalischer Freiheit und häuslichen Friedens das Wenige ganz genießen, was ihm der stiefmütterliche Boden reicht, der ihn nursparsam ernährt, und den Fürsten lieben, der ihn bei diesem billigen Ge­ nusse schützt. Es ist seine heiligste Pflicht, diesen Boden und das Inter­ esse seines Landesherrn mit seinem Blute zu vertheidigen, und wie könnte er wohl unter andern Verhältnissen dieser Pflicht entsprechen?

Durch eine dem Buchstaben nach gleiche Behandlung mit den übri­ gen, von der Natur gesegneten Provinzen des österreichischen Kaiserstaats, würde er eben der Sache nach, höchst ungleich behandelt. — Elend und Noth, wie es zum Theil in den letzten Jahren schon der Fall war, würde ihn aus seinen heimathlichen Umgebungen "vertreiben, die unstäte Lebensweise und die fremden Sitten seine Moralität verderben, seinen Charakter entnationalisiren, während das Land aus Mangel an arbeiten­ den Händen und an Kapital sich in eine Einöde verwandelte. Dies waren wenigstens in unsern Thälern die Folgen eines unglücklichen UniformitätsSystems, unter dem der halbe Continent seufzte. Völker, die durch ihre physische und moralische Beschaffenheit, durch die klimatischen Einflüsse und den Reichthum ihres Bodens, durch die Art ihres Erwerbes, durch ihre Sitten und Gebräuche, durch ihren Nationalgeist, durch ihre Mutterspra­ che himmelweit von einander verschieden waren, sollten nach einem Maaßstabe gemessen werden?? Freilich resultirte daraus eine Uniformität, nämlich jene des allgemeinen Druckes, des allgemeinen Elends. Die Vor­ theile, welche daraus für die administrativen Zweige im Innern des Staa­ tes entstehen möchten, dürften schwerlich geeignet seyn, das daraus her­ vorgehende Unglück des Volkes aufzuwiegen; auch werden sämmtliche ad­ ministrative Behörden entweder durch eine Konstitution oder durch den Willen des Regenten zum Wohl des Ganzen kreirt. Gute und gerechte Fürsten pflegten daher von jeher die Administration diesem allgemeinen Wohl unterzuordnen, während in der neuesten Zeit Herrschsucht und Militairgewalt dieses verkehrte. In Österreich hingegen giebt es auch eine Uniformität unter den verschiedensten Völkern, nämlich jene des allgemei­ nen Glücks, und einer mit Rücksicht auf ihre Verhältnisse, eben nicht dem Buchstaben nach gleichen Behandlung. Tyrol, seit Jahrhunderten eine der treuesten Provinzen des allerdurch­ lauchtigsten Erzhauses, wird sich dieses Glückes wohl auch zu erfreuen ha­ ben, und da seine alte Verfassung durch fünf Jahrhunderte unter der Regierung so vieler österreichischer Regenten in Krieg und Frieden, in glück­ lichen und drangvollen Zeiten bereits die Feuerprobe bestanden hat, so scheint sie allerdings dem Lande und seinen Verhältnissen angemessen, und kann höchst wahrscheinlich durch keine neue ungeprüfte ersetzt werden. Wir erlauben uns hier allerunterthanigst darauf aufmerksam zu machen , daß ungeachtet aller Freiheiten, die Tyroler doch stets im Augen-

blicke des Dranges und der Noth, das Ihrige zum allgemeinen Besten, so­ gar ü b e r das Verhältniß freiwillig beisteuerten. Anderer Thatsachen zu ge-

schweigen, wollen wir nur anführen, daß die Landesschuld vomJahre 1796 bis zur Abtretung an Bayern um 5 Millionen gestiegen ist, daß wir die Klassen - und Capitalien-Steuer gleich den österreichischen Unterthanen ent-

richteten, und daß wir überhaupt zu jeder Zeit jedes nur mögliche Opfer frei­

willig und mit freudigem Herzen auf den Altar des Vaterlandes hintrugen. Verfassungen, auf welche der ganze Nationalcharakter, die ganze Na­ tionalexistenz sich gründet, wie dies in Tyrol der Fall war, werden von den

Völkern mit Recht als ein H e i l i g t h u m betrachtet;

kein Wunder, daß

der unheilige Geist der Zeiten zerstörend darüber hinfchritt. stät haben diesen bösen Geist gebannt;

Eure Maje­

der Friede der Wett ist errungen;

die Gerechtigkeit darf wieder unter den Völkern wohnen.

In dieser glorreichen Zeit, erlauben wir uns allerunterthänigst, Eure Majestät an das uns früher so oft gegebene Kaiserwort zu erinnern. Im Jahre

1363 ging Tyrol

durch

freie

Einwilli­

gung der Stände und mit Vorbehalt aller seiner Rechte

an Österreich, und so und nicht anders, als es Österreich besessen hatte, -etwa dieser Ausdruck:

im Jahre 1805 an Bayern über.

Wenn

„so und nicht anders" nicht klar genug wä­

re, so hat ihn einerseits das Wort des Königs von Bayern, daß kein Jota

von unserer Verfassung geändert werden sollte, andererseits das al­

lerhöchste Handbillet erklärt, das Eure Majestät am 29.

Dezember

1805

über

Stände an unsern

die

Vorstellung

der

tyrolischen

damaligen Gouverneur Grafen von

Brandis allergnädigst zu erlassen geruhten. —

„Lag es

„in Meiner Macht nicht," (heißt es in diesem uns ewig unvergeßlichen Do­ kumente), „die empfindlichen Stöße abzuwenden, so habe Ich es wenigstens „an meiner Vermittlung nicht fehlen lassen,

die weitern Wünsche der ty-

„rolischen Stände zu erfüllen, nämlich, daß das Land ungetheilt bleibe,

„und daß es seine Verfassung beibehalte.

Der 2te Artikel des Frie-

„denstractats wird die Stände hierüber vollkommen beru„higen." Alle österreichischen Regenten ohne Ausnahme und Eure

Majestät Selbst geruheten bei allerhöchst Ihrem Regie­

rungsantritte diese Verfassung zu bestätigen.

In dem schon früher erwähnten Handbillet d. d. 18. April 1809 ge­ ruhten Eure Majestät das allerhöchste Mißfallen über den tractatwi­

drigen Umsturz unserer Verfassung mit folgenden Worten zu äußern: „Durch den Drang der Umstände zur Trennung bemüßigt, war ich noch

„in dem letzten Augenblicke bedacht, euch einen Beweis Meiner Zuneigung „und Fürsorge dadurch zu geben, daß-Ich die Aufrechthaltung eurer Ver­

fassung zu einer wesentlichen Bedingung

der Abtretung

„machte, und es verursachte Mir ein schmerzliches Gefühl, euch durch

„offenbare Verletzung dieses feierlich zugesichertenBeding-

„nisses, noch der Vortheile, die Ich euch dadurch zuwenden wollte, „beraubt zu sehen."

Das auf Befehl Eurer Majestät von Sr. kaiserlichen Hoheit dem

Erzherzoge Johann erlassene Besih-Ergreifungs-Patent d. d. Udine 13. April 1809 hatte indessen durch den Artikel XII. die alte ty-

rolische Verfassung in jhrem vollen Umfange restituirt. „Die getreuen vier Stände Tyrols" (so heißt es da) „als Hof- und Dom­

stifter, die Prälaten, Herren und Ritter,

Städte und Gerichte sind

„in ihrer ganzen vormaligen, der Erwerbungs-Urkunde „von 1363 gemäßen,

durch

die nachgefolgten landes-

„herrlichen Reverse, Freiheitsbriefe und Landesbeschlüs-

„se

bestätigten

repräsentativen Form hiemit

ausdrücklich

„und feierlich wieder hergestellt." Sämmtliche Proklamationen, welche imJahre!809

auf Befehl Ellrer Majestät das Volk zu den Waffen

riefen, bezogen sich auf diese Verfassung.

Im unwandel­

baren Vertrauen auf das Kaiferwort folgte der Tyroler diesem Rufe, und

gab seine Hütten den Flammen, seine Felder der Perwüstung, sein Weib und seine Kinder der Mißhandlung feindlicher Horden, sein eigenes Haupt

aber im Falle des Unglücks dem Tode des Rebellen preiß,

Mehr

als Tyrol im Jahre 180Y für das allerhöchste Interesse Eurer

Majestät

und

für das

ihm wieder

geschenkte

Kleinod seiner alten Verfassrßng gethan, kann keinLand

thun.—

Wir erwarten daher in allertiefster Ehrfurcht von der aller­

höchsten Gnade Eurer Majestät die wohlverdiente Anerkennung

376 der mit dem Mark und Blute des Landes erworbenen Verdienste um das österreichische Kaiserhaus. Auch im Jahre 1815 wurden die Tyroler von dem commandirenden Herrn General Freiherrn von Hiller durch seine Proklamation d. d. Knit­ telfeld den 17. August, und durch einen von dem kaiserlich königlichen Landeskommissair erlassenen Aufruf mit ausdrücklicher Hinwei­ sung auf die Verfassung, zu den Waffen gerufen. — Obwohl es bei dem schnellen Vordringen der alliirten Heere und der Alli­ anz mit Bayern nur wenige Gelegenheiten gab, in welchen sie sich aus­ zeichnen konnten; so ließen sie doch keine derselben unbenützt und Hie erste Befreiung des Landes durch Vertreibung der italienischen Division Bon­ fanti verdanken sie wieder größtentheils dem eigenen Muthe. Eure Majestät geruhten bereits die Verdienste Einzelner allergnädigst anzuerkennen und zu belohnen. Der Friede von 180 9 hat rücksichtlich Tyrols an dem früheren Traktate nichts geändert. Wir erhielten bloß durch die allerhöchsten Jnterzessionen Eurer Majestät die Zusicherung der Amnestie; übrigens blieb Alles beim Alten. Eure Majestät haben die Umstürzung der Verfas­ sung allerhöchst Selbst für eine Ungerechtigkeit erklärt. Der Zustand, in dem sich Tyrol im Jahre 1808 bis zu seiner Wiedervereinigung mit Österreich befand, war also fortdauernd ein unrechtlicher Zustand. Ein additioneller Artikel des nun glorreich erkämpf­ ten Pariser Friedens vom 30. May 1814 erkl ärt die Traktaten von 1 805 und 1809 in allen ihren Wirkun­ gen für vernichtet, und zwar aus dem Grunde, damit alle Spuren der unglücklichen Begebenheiten, unter denen die Völker gelitten haben, ausgelöscht werden möchten. Es ist der allerhöchsten Gnade, dem großen Vater­ herzen Eurer Majestät, auf das wir unsere Zuversicht setzen, nicht angemessen, daß die unglücklichen Spuren gerade in Tyrol für alle folgende Jahrhunderte durch den Verlust der Verfassung, an welche des Tyrolers Ex­ istenz geknüpft ist, verewigt werden sollen. Die frü-

Hern

Friedensschlüsse

sind

vernichtet;

dadurch

treten

wir gleichsam von selbst wieder in unser altes Verhält­ niß.

Das wiederholt uns gegebene Kaiserwort ist ste­

hen geblieben; dadurch erhielten wir eine neue Versiche­ rung unserer künftigen Existenz.

Nach dieser allerunterthanigsten Anführung einiger Motive, wodurch

wir unsere allergehorsamste Bitte zu begründen strebten, legen wir nun

die Entscheidung unseres Schicksals mit ungegränztem Vertrauen in die Hande eines Monarchen,

den,

der sich selbst für einen uns lieben­

für einen uns wohlwünschenden Vater allerhuld-

vollest zu erklären geruhete, und indem wir uns mit unerschüt­ terlichem Vertrauen auf die allerhöchste Huld und Gnade Eurer Majestät

zu Füßen legen, ersterben wir in allertiefster Ehrfurcht.

Wien,

den 23. Juni 1814.

Allerunterthänigst treugehorsamst Abgeordnete des nördlichen Tyrols

im Namen aller unserer Committenten.

Unterzeichnet: Simon Kiech el, im Namen der Landgerichte Inns­ bruck, Telfs und Schwarz.

Johann Etschmann,

im Namen der Landgerichte

Schönberg, Steinach und Sterzing.

Sebastian Riedel,

im Namen der Landgerichte Zil-

lerthal und Rattenberg. Kaspar Sebald,

im Namen der Landgerichte Kiz-

bücht und Kufstein.

Karl Bohl, im Namen der Landgerichte Silz, Imst und Landeck. Joseph Küster und Joseph

Bet ol vom

ganzen

Burggrafenamt und Vinstgau.

54 Der Generalintendant der Armee von Tyrol und Italien, Peter Graf von Goeß an den für Tyrol ernannten Hofcommiffair Freiherrn von Hormayr, Legationsrath im Ministerium des Äußern zu Wien und Director des Staatsarchives, d. d.

Triest 9. April 1809.

Wohtgeborner Freiherr! Euerer Wohlgeborn Ernennung zum Intendanten für Tyrol, welche Sie mir mit Ihrer schätzbaren Zuschrift vom 29. v. M. zu eröffnen be­

liebten, und wovon ich auch bereits die amtliche Erinnerung erhalten ha­

be, konnte meinen eigenen Wünschen als General-Inten­

dant nicht entsprechender seyn, und es gereichet mir zum be­ sondern Vergnügen, einen so thätigen als verdienten Mit­ gehilfen zu besitzen.

Ich bin aber noch nicht im Stande, EuererWohlgeborn in Hin­

sicht den Jntendenz - Geschäften einige bestimmte Weisungen zu ertheilen,

weil mir die von Sr. kaiserl. Hoheit dem Erzherzoge Genera­

lissimus genehmigte Instruction noch nicht zugekommen iflt

Indes­

sen kommt es für der Zeit vorzüglich darauf an, daß man sich mittlerweile von jenen Provinzen, die durch die k. k. Truppen occupirt iverden dürften, die möglichst verlässigsten Auskünfte der Landeskräfte in verschiedener Be­

ziehung verschaffe, um daraus einer Seits den thunlichsten Vorschub und Vortheil zur Subsistenz der K. Armee zu ziehen, anderer Seits aber dem

Lande nicht mehr aufzuerlegen, als was es wirklich nach seinen innern Kräf­ ten leisten und worauf man mit voller Beruhigung und Sicherheit rechnen kann. —

Überhaupt ist der wesentliche Grundsatz hiebei, sy wie er aus

der Natur des Geschäftes,

dem hohen Zwecke des bevorstehenden Krieges,

und den Mitteln, solchen zu erreichen fließet, daß die Benützung der occu-

pirt werdenden Lander für die Erfordernisse und Vortheile der in dieselben einmündenden österreichischen Armeen so vollkommen wie möglich mit der

guten Stimmung, der Lage und den Verhältnissen,

und der allseitigen

Ordnung in den betreffenden Provinzen vereinbaret werde.

Da ich übrigens bereits den Befehl erhalten habe, die hiesige Gubernialleitung dem Herrn Baron von Rossetti zu übergeben, und ich dazu

nur dessen Ankunft abwarte, um mich dann unverzüglich nach Klagen­

furt in das Hauptquartier Sr. kaiserlichen Hoheit des Erzherzogs Jo­

hann zu begeben, so werde ich bei meiner demnächst dahin erfolgenden An­ kunft daselbst das Vergnügen haben,

mich in diesen Angelegenheiten mit

Euerer Wohlgeborn naher zu besprechen, so wie ich mich zum Voraus je­ der Gelegenheit freue, dieselben von der vorzüglichen Hochachtung zu über;

zeugen, mit welcher ich die Ehre habe zu verharren Euerer Wohlgeborn

ergebenster Diener Triest am 6t April 1809.

P. Graf von Go eß.

An Seine des Herrn Intendanten Freiherrn

von Hormayr Wohlgeborn zu Klagenfurt

oder Villach (im Hauptquartier desF. M. L. Marquis Chasteler, VIII.

*

Armee-Corps).

*

*

Als Österreich 1809 dem angemaaßten Herrn der Welt ohne irgend

einen Bundesgenossen auf dem gesammten Festlande den Handschuh hin­ warf, konnte es sich unmöglich darüber täuschen, daß es ein Jnternecionskrieg werden müsse.

überbieten.

An physischer Übermacht war Napoleon nicht zu

Man mußte also auf moralische Bundesfreunde denken,

auf solche Triebfedern, wie sie Bonaparte in Polen mit vielem Glück (frei­ lich in Ungarn mit gar keinem Erfolg) angeregt hatte.

Über die Stim­

mung Tyrols konnten unmöglich Zweifel obwalten, zumal als seit Ende Jänners 1809 verschiedene geheime Deputationen desselben, mit einer da­

von der Sandwirth aus Passeyer Andreas Hofer m Wien erschienen waren, beim Erzherzog Johann Gehör und im Namen und aus Auftrag

des Kaisers Franz geheime Instructionen und Hülfsquellen gefunden hat­ ten, — der Plan des Aufstandes durch ihren Landsmann, den Freiherrn von Hormayr entworfen und mit ihnen in's Reine gebracht, auch von dem, zum Commando des VIII. Armeecorps und namentlich für Tyrol be­ stimmten, in allen Local- und Personal-Verhaltnissen vollständig orientirten Generallieutenant Marquis Chasteler, der ehemalige Landesschützen­ major Martin Teimer (ein in verschiedenen kleinen Gefechten 1797 be­ kannt gewordener Taglöhnerssohn aus dem vorzugsweise patriotischen Vintschgauer Dorfe Schlanders) nach Tyrol zur Bereisung der ganzen Ver­ schwörungskette, von Klagenfurt aus, wo er als Tabacksverleger stand, ab­ geschickt worden war. — Wie durch ein Wunder entging er der allzusehr emgeschläferten Wachsamkeit der Behörden, unter der plumpen, von ihm selbst allzuarg affichirten Larve eines von Österreich zurückgesetzten, vorlau­ ten Frondeurs. Nach solchen Prämissen muß man erstaunen, welcher Mangel an con­ centrischer Einheit, Monarchenkraft und Beherrschung aller etwa widerharigen Elemente vorwaltete? (und im Volk und Heer war doch eine nie ge­ sehene, so edle als aufrichtige Begeisterung!) daß der pradestinirte Gou­ verneur Tyrols und Italiens so wenig im Vertrauen der ganzen Impro­ visation war, daß er noch drei Tage vor dem Kriegesausbruch vom Wichtigsten und Entscheidendsten gar nichts wußte!? — Es ist nur eine Fortsetzung davon, daß eben dieser, durch Rechtschaffenheit und Wohlmeinen allgemein geachtete Graf G oe ß in Padua mit seinen be­ deutendsten Arbeitern und wichtigsten Schriften in vollster Ruhe und Si­ cherheit einziehend, gefangen wurde von den Polizeisoldaten oder Gensdarmen der Stadt!! Viele Personen kamen dadurch in Staatsgefangenschast und aufs Blutgerüst. Graf Goeß mit seinen Begleitern, Grafen Purgstall und Baron Spiegelfeld, wurde in die Kasematten von Mantua geworfen und sollte nach Fenestrelles abgeführt, dort processirt und erschos­ sen werden. — Dieser Bonapartische Jupiter - Skapins Eifer wurde zwar etwas abgekühlt durch die Schlacht von Aspern, nach welcher Kaiser Franz unterm 27. Mai 1809 aus Wölkersdorf die gefangenen Generale D urosnel und Fouler als Geiseln für die persönliche Sicherheit CHaste­ ter s, des Grafen Goeß und des Freiherrn Hormayr erklärte, auch den späterhin in Bayreuth gefangenen Intendanten Tournon nach dem Bergschlosse Munkats bringen ließ, bis zur Freilassung des Grafen

Goeß aus der eben so barbarischen als lächerlichen Hast des Soldatenkai­ sers und angemaaßten Herrn der Welt, der sich Alles gegen Alle erlaubte, aber gleich über Verletzung des Völkerrechtes schrie, wenn einmal seine ei­ genen Waffen gegen ihn gebraucht wurden. Diese unverschuldete, völlige Ungewißheit eines der Chefs, des bie­ dern Grafen Go eß, selbst über die Zukunft der allernächsten Tage, hat ihr Gegenstück in einer Antwort, die der unvergleichliche Graf Radetzky, der Schöpfer und Erhalter so vieler herrlichen Zweige der Wehrkraft Öster­ reichs erhielt. — Erschreckt durch gar viele düstere Vorzeichen, durch gar viele Kleinlichkeiten und Erbärmlichkeiten, wo Alles, und wie es schien, für immer auf dem Spiele stand, eilte Graf Radetzky von Eggenfelden in das just noch zur rechten Zeit gewonnene Regensburg hinein und drang in den neuen Generalquartiermeister Prohaska, den nur seine goldene Mit­ telmäßigkeit an die Stelle des kurz vor dem Ausbruche hinwegintriguirten Meyer setzte: „um's Himmelswillen, was ist denn unser Plan?" — „Plan? — Plan? — Ich weiß nicht, was Sie wollen? Mit 140,000 Mann gegen 75,000 geht man gerade auf den Feind los und schlägt ihn." — Der 22. und 24. April gaben ein böses Echo auf diesen un­ glückseligen Wahn. Über den, in so vielen Hinsichten denkwürdigen Aufstand der Tyroler 1809 für ihren alten Herrn und (wie die guten Leute träumten) für ihr gutes, altes Recht, sind als einzige, unverfälschte Quellen nachzusehen die Urkunden in den historischen Taschenbüchern auf 1837, 1838 und 1840 des Freiherrn von Hormayr. — Jene eilfPunkte, die von Wien aus dem Sandwirth Andreas Hofer und seinen Gefährten, dem Kreitter Peter von Brunecken und dem Botzner Merkantilkanzlisten Nössi ng mitgegeben waren, wurden mit einem Geheimniß bewahrt und mit einer Schnellkraft ausgeführt, die nur in Mithridats Römermord und in der sicilianischen Vesper ihr Gegenstück finden. — Diese Punkte betra­ fen: 1) die Frist des wirklichen Ausbruches der Feindseligkeiten zur Festse­ tzung des gleichzeitigen Losschlagens der Tyroler. Dies sollte am 12. März geschehen, wurde aber leider auf den 9. April verschoben. Im letz­ ten Augenblick entfernten die Intriguen der unmittelbaren Umgebungen des Generalissimus, den General Meyer, als Haupt des Generalstabes, und sendeten ihn in höchster Ungnade als Festungscommandanten nach Brood, an die türkische Gränze. Der im südwestlichen Böhmen aufge-

stellte stärkste Theil der Hauptarmee, der in die Oberpfalz und Franken hin-

aüsbrechen sollte, erhielt eine veränderte Richtung.

Er vereinigte sich über

Budweis und Linz mit dem Hillerschen Corps am Inn, kam hiedurch zu­ gleich in nähere Verbindung mit Tyrol und Italien.

Ein solches längeres

Aufschieben des Ausbruches um ganze vier Wochen mußte aber nothwen­ dig ein solches Geheimniß, wie der Tyroler Aufstand, in eine Gefahr setzen,

vor welcher nur der unvergleichliche Geist der Nation bewahren konnte

Dennoch wurde der Aufenthalt mehrerer

und auch glücklich bewahrt hat.

Deputirten in Wien dem Generalcommissariat in Brixen verrathen durch

die Wiener Correspondenz des Botzner Bankiers Johann von Graff, der noch dazu österreichischer Major und durch angebliche frühere Auszeich­ nung im Feldzuge von 1796 Ritter des mit Recht hochgehaltenen There-

fienordens geworden war.

Der Sandwirth Hofer und der Kreitter Pe­

ter flohen in unzugängliche, verschneite Alpenhütten, wo der Letztere sich Hände und Füße dergestalt erfror, daß er die ganze Kriegszeit über das Bette

hüten mußte und zeitlebens gebrechlich blieb. —

Die Abrede 2) regelte

die heimlichen Verbindungen und Mittheilungen von Thal zu Thal, von

Gericht zu Gericht, von Dorf zu Dorf.

Auch die geringste schriftliche

Mittheilung war bei Leib und Leben verboten.

Die Kirchen und die

Wirthshäuser waren als Verständniß - und Sammelpunkte bezeichnet

und zwischen selben ein quasi telegraphisches Botenwesen im Stillen organisirt, doch durch lauter geprüfte, wo möglich gegen die neue Ordnung

der Dinge bereits compromittirte Leute. —

5) Ein Vehmgericht gegen

die, ohngeachtet der angeordneten äußersten Umsicht etwa doch aus Furcht oder Verlockung sich findenden Verrather. Bauernstande Keiner gefunden.)

(Es hat sich aber im ganzen

Selbst die schwer Verdächtigen, oder

die in Schwäche oder Weinlaune unvorsichtig geplaudert oder gedroht, müs­ sen familienweise sorgsam gehütet oder verschickt werden,

Sennhütten und anderen Einöden sich verbergen. ist nur Wenigen zu trauen, —

oder in fernen

Aus dem Curatklerus

je wissenschaftlich gebildeter, je freisinni­

ger und sittenstrenger um so weniger.

Doch wurden aus der Weltgeistlich­

keit der Brixner und Churer Diöcese zehn bis zwölf Fanatiker bezeichnet und auf die verkümmernden Wallfahrtspriester und auf die muthwillig übel

behandelten Kapuziner und Franziskaner hingewiesen, (mit bestem Erfolg). Aus den Bischöfen traute man unbedingt nur jenem von Chur, Carl Rudolfvon Buol-Schauenstein, Bruder des österreichischen Ministers,

Sohn eines vieljährigen K. K. Gesandten in Graubünden.

Der Trienter

Fürstbischof Emanuel Graf von Thun-Hohenstein war zwar, gleich

jenem von Ehur wegen Widersetzlichkeit gegen die bayerische Regierung exi-

lirt, doch flößte sein egoistisch schlaues und geschmeidiges Wesen gar kein Zutrauen ein für eine so bedeutsame Crise.

Der Bischof von Brixen,

Franz Carl Graf von Lodron war durchaus wohlgesinnt, aber überaus ängstlich und dumm. —

4) All und jede Wirthshäuser sind nicht bloß

als die unaufsichtigsten Versammlungsörter, sondern auch darum vorange­ stellt, um ohne Aufsehen Victualien und Munition in sehr vielen kleinen

Vorrathen an den Straßen und auf den Höhen anhäufen zu können. — Dem Sandwirth Hofer und Nössing werden auf ihrer Rückkehr von

Wien, jenem in Triest, diesem in Salzburg, jedem noch besonders 120

Dukaten ausbezahlt, um durch die miteinverstandenen Wirthe viele kleine Sonntagsschießen geben zu können. —

5) Der Verkehr zwischen den Ge­

birgsthälern einerseits und dem flachen Lande sammt den Städten anderer­ seits, muß von jetzt an bis zur Stunde des Ausbruchs immer seltener wer­

den, jedoch ohne Aufsehen und unbeschadet, daß alle drei — vier Tage er­

probte Leute mit Victualien als Kundschafter dahin gehen. —

6) Der

Vortrab des F. M. L. Jel lach ich wird in gleicher verabredeter Stunde

von Salzburg und aus dem Zillerthal in Innsbruck, — der Vortrab des F. M. L. Cha fiel er aus Kärnthen und durch's Pusterthal herauf, am

Centralkreuzpunkt der Höhen von Schabs und Elvas ob Brixen eintreffen und seine Spitzen nordwärts über den Brenner, südwärts durch den Kuntersweg gegen Botzen vorpoussiren. —

7) Alles, was vom Feind aus

Italien nach Deutschland zieht, muß zwischen diese zwei Feuer gejagt und vom Gebirgslandvolk zu beiden Seiten ohne Unterlaß verfolgt, beschossen,

jede Rast und Nahrung möglichst vereitelt und durch die besten Schützen und Waghälse die Munitionskarren in die Luft gesprengt werden. —

Darum soll ein Treibjagen von Botzen gegen Brixen über das Sterzinger

Moos und den Brenner herauf stattsinden, aber nichts durchgelassen wer­ den vom Brenner gegen Botzen und Trient hinab. —

8) Die Flüchtung

der Kassen muß, so wie etwa in Vorarlberg die Flüchtung der Münchner Schatzkammer nach der Schweitz durchaus verhindert werden, selbst ein

Paar Tage vor dem Ausbruch: —

um so besser, wenn es den Anstrich

eines gewöhnlichen Straßenraubes erhält, wie denn bei jetziger Continen­

talsperre Contrebande und Brigandage höhere politische Zwecke sehr gut

bemänteln. — 9) Die Flußanwohner müssen um jeden Preis die Zerstö­ rung der W e g e, der S t e g e und B r ü ck e n verhindern, damit die Öster­ reicher um so schneller und unaufgehaltener zu Hülfe kommen können, sich aber eben so mit Werkzeugen und Mannschaft bereit halten, wenn die Öster­ reicher auf den rechten Punkten angekommen sind, auf den ersten Wink im Rücken des verfolgten Feindes alle Brücken und Stege abzuwerfen, die Straßen abzugraben, an geeigneten Stellen zu verhauen und auf alle mög­ liche Weise unpraktikabel zu machen. — Wie die Österreicher über der Gränze sind, lodern die alten Kreid en feuer auf den bestimmten Sig­ nalpunkten mit einbrechender Nacht und des andern Morgens wird Blut und Mehl, zum Wahrzeichen in die landeinwärts oder auswärts fließen­ den Wasser gegossen. — 10) Die nothwendigste Andeutung der geheimen Verständnisse in der Schweitz, wo bald auch englische Agenten aus Malta und Genua mit Waffen und Geld erscheinen sollen, Verständnisse in Oberund Unter - Engadein, Chur, Razüns, Mayenfeld und in Weltlin, wie in den Cantonen Appenzell und S. Gallen. — 11) Man hat die Ter­ ritorialzwiste absichtlich verlängert, um immer stärkere Detachements in's Zillerthal und Brixenthal, so nahe als möglich an Innsbruck und Kuffstein vorzuschieben. — Nächtliche Überrumpelung Kuffsteins durch Speckbacher, Sieberer und die Jäger von Taxis, — Pulverexplo­ sion in dem einen Thurm. Splendides Nachtessen unten in der Stadt im Trautmannsdorfischen Wirthshaus. Hoffnung, sich dort des Comman­ danten Aichner, wie seines braven Artillerielieutenants zu bemächtigen und alsdann die Feste durch nächtlichen Handstreich zu überrumpeln. Diesen summarischen, vielfältiger Nachträge, Details, Abänderungen und Berichtigungen empfänglichen Plan dictirte Hormayr in die Feder in seinem Bureau, dem geheimen Staatsarchiv, im sogenannten Reichs­ kanzleiflügel der Kaiserburg zu Wien, dem Kanzlisten Nössing und dem trefflichen Archivar Joseph Knechte!, in Gegenwart des Sandwirths Hofer, des Kreitter P e t e r und zweier Vertrauten aus Jochberg und Piltersee, Landgerichts Kitzbühel, Oppacher und Simon Fiechter. Die inHormayr's historischen Taschenbüchern auf 1836, 1837 und 4838 abgedruckten denkwürdigen Aktenstücke derRubrick Tyrolensiabts richtigen unter vielen anderen Irrthümern auch den, als wäre der Sandwirth Andreas Hofer aus Passeyer gleich vom Anfang herein der Ober­ commandant und die Haupttriebfeder jenes unvergeßlichen Tyroler-

Aufstandes für den alten Herrn und für das alte Recht gewesen, wo er doch mit seiner angebornen Mittelmäßigkeit und sublimen vis inertiae, erst als die Österreicher kraft des Znaimer Waffenstillstandes, Tyrol und

Vorarlberg in der ersten Halste des August 1809 evacuiren mußten, durch den Zufall und meist durch die Eifersucht weit begabterer Führer (wie

Joseph Speckbacher, Joseph Eisenstecken, Rupert Winterstel­

ler von Kirchdorf, Jacob Sieberer aus der Thiersee, der Kapuziner Jochachim Haspinger, Kreuzwirth Martin Schenk, Mahrwirth Peter

Meyer, Schabserwirth Peter Kemmater gewesen wären,

Spitze gestellt wurde. —

an die

Vom Kriegsausbruch am 9. April bis

zum 20. Juni war er actenmäßig bloß der Commandant seiner Passey-

r e r,— der Hauptkern der Jnsurrection, die Meraner, Algunder, Mayser, ja die Schlanderser schlossen sich den Passeyerhaufen mehrfach an, aber

ihre Führer T s ch ö l l, Glatzel, Thalguter, Trogmann, Fleisch­

mann waren weit entfernt, von Hofer Befehle anzunehmen, von dem sie nichts weniger als eine hohe, vielmehr häufig eine komische Idee haten.

Dem Hauptereignisse der Capitulation des Generallieutenants Bisso n mit 8000 Mann französischer und deutscher Truppen in der Ebene von Wiltau, an den Thoren Innsbrucks (13. April) war Hofer eben so

fremd,

als dem Entsätze von Trient, Anfangs Juni. —

Bei Sterzing,

in der Mitte des April, — bei Innsbruck am 25. und 29. May, war er allerdings nahe, ohne doch an diesen Tagen ein persönlicher Leiter und Be­

fehlshaber der Treffen gewesen zu seyn. Etsch mann,

Er saß meist bei seinem Freund

im Wirthshaus zur Schupfen,

Am Abend des 29. May,

am untern Schönberg.

als das Schießen nur noch einzeln fortwahrte

und eine Art von Waffenruhe eingetreten war, kam er herunter in die Bat­

terie, von welcher man Innsbruck übersieht und hier wurde noch der allen Gefahren des Tages glücklich entgangene wackere Jägerhauptmann Am-

m a n von einer irren Kugel niedergestreckt. —

Auch beim Entsätze des

vom General Levi er umzingelten Trient, am 6. Juni, kam Hofer zu

spät und der herrliche Clan von Passeyrern und Meranern fand nichts mehr zu thun. —

Indessen hatte es der ganze Zusammenhang der Ereignisse

tausendfältig erprobt, welch glücklicher Griff es war, diesen geheimnißvot-

lenNimbus um H o fer zu verbreiten, und in ein von so vielen Leidenschaf­ ten befrachtetes und hin und her geschleudertes Schiff diese tüchtige Portion

Ballast einzuladen, wie sich Ho rmayr oftmals ausgedrückt und mitgu-

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tem Grunde gerühmt hat. — Nach dem Waffenstillstand und nach dem Abzüge der Österreicher hatte der Kapuziner, es hatte Speckbacher, Schenk, Peter Meyer und die Rodenecker, die Hauptschläge in den wilden Schluchten des Eisack schon gethan, als sie Hofer wieder beriefen aus der Heimlichkeit seiner versteckten Alpenhütte, von welcher er seinen ersten Ausrufern das in seiner Art einzige Datum gab: — „Andere Hofer, dermal unwissend wo." — Jede der von ihm nachge­ lassenen Ordres zeigt, was er für ein Spielball und Puppe, was er bei all seiner Gutmüthigkeit, Rechtlichkeit, katholischen und dynastischen Pietät, für ein ideenarmer, rath - und thatloser Figurant gewesen ist. — Ein minutiöser Beitrag zu seiner Charakteristik verdient hier eine Stelle: — In den letzten Jänner - und ersten Februarstagen 1809 in Wien war H ofer mit seinen Gefährten versteckt bei des Erzherzogs Johann Hosbüchsenspanner, Anton S t o g e r auf der sogenannten Leimgrube, Mariahülfervorstadt. — Stöger ging beim Ausbruch des Krieges mit biederer Aufopferung selbst nach Tyrol hinein und scheute die Gefahr durchaus nicht. Erst jedes Abends hatte Hofer, dessen ungewohnte Kleidung und dessen bis auf den Gürtel reichender Bart einen Rudel Gassenjungen hin­ ter ihm hergezogen hätte, seine Zwiesprache mit Hormayr im Archiv, oder in dessen Wohnung, zum vertraulichen Nachtessen, (Nro. 155. Renngasse). — Eines Abends ließ der unvergleichliche Minister Sta­ dion, unter dessen vertraute Arbeiter Hormayr gehörte, ihn plötzlich zu sich rufen und empfing ihn unter häufigem Tabackschnupfen und etwas stotterndem Eifer, in ganz ungewohnter Entrüstung: — „Sie halten nicht Ihr Wort! Ihre Tyröler sollten ja versteckt bleiben und mir nicht Andreossy und Rechberg auf den Hals hetzen, und sie lausen über­ all herum." — „Euere Excellenz, es ist nicht wahr. Kein Tyroler bricht sein Wort." „Wie können Sie das sagen? — Ihr Bart­ mann oder Buschmann, oder Sandwirth sitzt drüben im KärnthnerthorTheater und zieht Aller Augen auf sich." — Hormayr rannte wie ein Besessener aus der Staatskanzlei, über den Josephsplatz, in's Kärnthner-Thor und bewog den Billetteur durch ein gutes Trinkgeld, ihm „den ungarischen Viehhändler mit dem langen Bart," (so nannte Hormayr geflissentlich den Sandwirth, den er zu seinem größten Schrecken wirk­ lich im ersten Parterre sitzen sah,) wie der Vorhang dieses Actes fiele, herauszurufen und ihm tn’S Ohr zu sagen: — „der Landsmann mit dem

Wein und mit den Pferden sey angekommen und müsse ihn auf der Stelle sprechen, weiter wisse er nichts." — Langsam und ungern, mit großer Lust zu vielen Fragen, folgte Hofer, kopfschüttelnd und treuher­ zig grüßend. — Hormayr am Eingang, hinter einem Pfeiler versteckt, trat jetzt einen Augenblick hervor und winkte ihm heftig zu folgen. Das that Hofer auch, wiewohl ungern und langsam. Als ihn Hormayr vor dem Eingang auf der Straße hatte, sprach er erstund sagte heftig: „Aber Ander! (Andreas), die Tyroler halten sonst Wort und Du hast mir in die Hand versprochen, Dich sorgfältig verborgen zu halten und läufst jetzt in Deinem Aufzug und mit Deinem bärtigen Rüssel daher, um die Operntriller zu hören und zu sehen, wie sie im Ballet die Beine aus­ strecken??" — „Ich habe nichts versprochen (erwiederte Hofer) als mich niemals bei Tage irgendwo sehen zu lassen, aber jetzt ist es ja schon immer zwischen 4 und 5 Uhr stockrabenfinster."— Hor­ mayr hatte gut reden, das alte Naturkind auf den Z w e ck der Verbor­ genheit hinzuleiten. — Er fragte nur immer :— „Ja, wo ist denn aber der Landsmann mit den Pferden und mit dem Wein?" — und als Hor­ mayr dem Erstaunten wieder lang und breit erklärte: — das sey ja nur eine Finte gewesen, ihn schnell aus dem Theater herauszubringen, meinte er: — „Aber jetzt könne er doch wieder hinein gehen und sich auf sei­ nen Platz sehen, denn er habe für das ganze Stück bezahlt und jetzt schon Viel davon versäumt und zuletzt würden sie ihm bei der Kaffe keinen Heller für das Versäumte herausgeben wollen." — Höchst ungeduldig schleppte ihn Hormayr durch Regen und Schneegestöber zum Abendessen mit sich nach Hause. Durch Hofers Hinrichtung in Mantua, die um so mehr aussiet, als er mit jenem Himmel voller Geigen der Vermählung Napoleons mit Marien Louisen zusammentraf, durch diesen überaus leicht zu vermeiden­ den , blutigen Ausgang wollte der Himmel offenbar jener edlen und gran­ diosen Erregung Tyrols einen schmelzenden, elegischen Ausgang als Beloh­ nung vergönnen. — Das englische Gold von Maurus Horn in Regens­ burg und die Anhetzungen des Grafen Ferdinand Wald stein ließen Ho­ fer die treuen und edlen Warnungen aus Wien vergessen und brachten dem beschränkten, eigensinnigen Manne den ihn verherrlichenden Opfertod. Wäre Hofer den Klauen des Feindes entronnen, wäre er nach Wien ge­ kommen , so hätte er unerträglich gelangweilt und alles Poetische wäre 25*

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aus jenem heroischen Ringen verschwunden. — Jetzt hat er sein Grab­ mal in der Innsbrucker Hofkirche neben den Mausoleen Kaiser Max des letzten Ritters, Ferdinands, des Gründers von Ambraß und ne­ ben noch einer democratischen Tendenz, neben der schönen Philippine Welser.

55 Die Räumung Tyrols und Vorarlbergs in Folge des auf die

Schlacht von Wagram 5. und 6. Juli, am 12. Juli nach

dem glücklichen Treffen vorZnaim,

daselbst geschlossenen

Waffenstillstandes durch den österreichischen Generalquartier­

meister Max Freiherm von Wimpffen mit dem Fürsten von Neufchatel, Alexander Berthier.

Das in Tyrol,

gleich als in einer von allen Seiten umschlossenen,

aller Communication mit Österreichs entfernter Wehrkraft in Ungarn und

am linken Donauufer beraubten Festung befindliche Corps hatte vor der Halste des Juli einen allgemeinen Ausfall ost- und süd-, vorzüglich aber nordwärts beschlossen. Man hielt einen solchen mit Anstrengung aller nur möglichen Kräfte

unternommenen Streich für um so nöthiger, als man einerseits schon am 11. Juli die feindlichen Nachrichten über die Schlacht von Wagram

hatte, andererseits durch einen seltsamen und unseligen Zufall die aus Wien, Neustadt und Presburg zurückgekommenen Kundschafter, nur von

der S ch l a ch t am 5. I u l i (wo alle Angriffe auf die österreichische Stel­ lung abgeschlagen wurden) und von dem nicht minder glücklichen Angriff des rechten Flügels am 6. Juli Vormittags, nicht aber von der

Umgehung und dem Rückzüge des linken Flügels unter dem Fürsten Rosenberg unterrichtet waren, der das Ganze entschied.

Ja man er­

hielt im Hauptquartier zu Br ix en, aus Bruck an der Muhr, wo

sich der F. M. L. GrafGiulay Bannus befand, Nachrichten von ei­

nem neuerdings bei Znaim erfochtenen Vortheil,

der Franzosen über die Donau,

von einem Rückzüge

man wußte, daß Dresden vom Ge­

neral am Ende neuerdings besetzt, der ehemalige König von Westphalen

Hieronymus über Hals und Kopf davon geflohen sey, man wußte, daß die GeneraleKienmayer und Rad iv ojecis den Marschall Junot, Her­ zog von Abrantes, in den Engpässen von B e r n e ck geschlagen hatten. — In der That kamen fast jede Woche Kundschafter und vertraute Boten von der Tyroler Schaar, dessen und des Landes äußerst bedrängte Lage in den Hauptquartieren von Körmend, Komorn, Preßburg, Wagram und Wöl­ kersdorf mit den schreiendsten Farben darzustellen. Allein so wenig sie je­ mals wirkliche Hülfe mitbrachten, so wenig waren auch ihre Nach­ richten, Schilderungen und Hoffnungen im genauen Einklänge mit der wahren Lage der Sachen: daher, daß manchmal in Innsbruck und Brixen unrichtige und übertriebene Neuigkeiten an's Tagslicht traten. Inzwischen waren diese doch immer noch unendlich bescheidener, als jene des Feindes, der gleich im Anbeginn des Krieges bei Landshut und Eckmühl, ei n e n Erzherzog todt! etli che Erzherzöge gefangen, das gan­ ze Heer zerstäubt angab, und die bei Regensburg zusammenge­ hauene österreichische Reiterei durch ein nicht geringes Wunder über die Donau setzen ließ! — Seit in der Welt Kriege geführt werden, sucht jeder Theil den Muth der Truppen durch eine höchst glänzende Darstellung seiner Thaten und Er­ folge zu entglühen, ihnen die Unfehlbarkeit ihrer Wagnisse, und zugleich Verachtung und Mißtrauen gegen den Feind einzuflößen. Daher war wohl nicht leicht etwas lächerlicher, als das Geschrei der feindlichen Blätter über die in Tyrol kund gemachten, für Österreich günstigen Nachrichten und die dadurch bezweckte Täuschung des Volkes. Der 17. Juli 1809 war der Tag, an welchem eben so unerwartet als zermalmend die Nachricht des Waffenstillstandes eintraf. In diesem Augenblick war ganzOberkärnthen, Tyrol und das Salz­ burgische Gebirge, Vorarlberg, das Rothenfelsische und Sonthofische besetzt, alle feindliche Verbindung mit Italien durch Tyrol über Villach, zuletzt auch über Laibach unterbrochen; bis Eon­ stanz, Moeskirch, Stockach und Memmingen, vier Stunden an Mün­ chen und bis vor die Thore Veronas wurde gestreift, Bassano, Belluno, Feltre mehrmals besetzt. Welche unzuberechnende Folgen wären endlich zu erwarten gewesen, wenn der Sieg von Aspern auch Folgen gehabt, oder der Wagramer Riesenkampf jene Erwartungen erfüllt hätte, zu denen sich die heiße Gluth der Freunde Österreichs durch die beispiellose Tapfer-

feit des Heeres und durch den Heldengeist des königlichen Führers aller­ dings für berechtigt hielt. Am 17. Juli erstürmten bei dem obgedachten Ausfall die Jager des O.L. Baron Taxis den Kochelberg vorwärts Wallersee auf der Münch­ ner Straße, der gegenüberstehende Oberste Graf Max Arco brach das Ge­ fecht dadurch ab, daß auf einmal bei den äußersten Vorposten der Öster­ reicher ein Trompeter erschien, hinter ihm (um die bisher leider siegreichen Aufrührer keiner kriegerisch-herkömmlichen Eröffnung zu würdigen) ein Bauer mit verbundenen Augen von zwei andern geführt, der mehrere Ab­ drücke jener Extra-Beilage der Münchener Zeitung übergab, in welcher der am 12. Juli zu Znaim abgeschlossene Waffenstillstand, und im vierten Artikel desselben, die Räumung Tyrols und Vorarl­ bergs, und Übergabe auf Gnade und Ungnade, ausgespro­ chen war. Am nämlichen Tage geschah dieselbe Eröffnung durch die feindlichen Vorposten an den die Umzingelung von Kufstein befehligenden Haupt­ mann Grafen d'Esquille von Lusignan und der Reihe nach an den Commandanten Aschbacher im Achenthale, an der Scharnitz an den Hauptmann Dobrowa von Devaux, an Joseph Mahrberger in der Luitasch, an den Major Dietrich in Lermos und Ehrwald, in Reitti, an den eben anwesenden Jägerhauptmann Berger in Bregenz, an den D. Anton Schneider, Generalcommiffair der Vorarlberger Landeövertheidigung. Der auf den 17. Juli vertagte allgemeine Ausfall war unvorsichtig genug, rücksichtlich sowohl des Tages, als des Plans, dem Feinde ruchtbar geworden. In Vorarlberg hatte das Ausbleiben der vom Major Teimer angekündigten kräftigen Mitwirkung von Reitti her und das Ver­ späten der Schaar des Ried müll er und Hauptmann Jurit sch von Lu­ signan die unangenehmen Folgen einiges wiewohl sehr geringen Verlustes an Mannschaft und zweier jüngsthin eroberter kleiner Feldstücken. Dieser Unfall erregte, wie in Volkskriegen allemal, Parteiwuth und Mißtrauen, endlich sogar einen offenen Aufstand, welchen aber Schneider mit seiner gewohnten Entschlossenheit dämpfte. Der Sandwirth Andreas Hofer befand sich bereits bemerktermaaßen bei dem G.M. Schmidt in Sachsenburg. Die zu einem Unterneh­ men gegen Klagenfurt bestimmte Mannschaft durchzog bereits das Puster-

thal. Der italienische Hauptmann M a lfatti zeigte sich als Unterhändler, und war, als ihn der General im Beiseyn des Sandwirths empfing, eben so betroffen, als Tags darauf Rusea selber in einem Schreiben voll der lächerlichsten Großprahlereien und Verzagtheit, sein Befremden über die unerwartete Nahe des mit Recht oder Unrecht sehr gefürchteten „Bar­ be n e" an den Tag legte? Hofer warf dem Abgesandten vor, man habe kürzlich in Mailand zum Gaukelspiel für das Volk einen ähnlich gekleide­ ten und mit einem Theaterbart geschmückten Gefangenen zur Schau ge­ führt, er werde aber Rusca schon weisen, wo sich der rechte Barbone befände? Als sich der Abgesandte von seinem ersten Schrecken erholt hatte, erschreckte er vielmehr die Andern durch die Waffenstillstandsnachricht, die er nebst einem drohenden Schreiben Rusca's aus der Tasche zog, der von Klagenfurt schrieb, aber erst im Anmarsche von Salzburg war.— Am 20. Juli erhieltG.M. Baron Buol aus München ein Schreiben im hohen drohenden Tone, vomDivisionsgeneral D u taill is, (1805 in Tyrol unter Marschall Ney, Chef des Generalstabes letzlich, nach Karbon ne, Gouverneur von Torgau) diesem Schreiben folgten Tag für Tag eben so kecke Aufforderungen von dem Marschall Le fevre, Herzog von Danzig, von dem General-Obersten und Gouverneur in Krain, Baraguay d'Hil­ lier, von dem einstweiligen Kriegsminister, Caffarelli und von dem General Castella aus Vicenza, — von österreichischer Seite übri­ gens nicht der leiseste Wink über die Wahrheit einer solchen Waffenruhe und bevorstehenden Räumung, vielmehr noch späterhin Dinge, die ganz auf Entgegengesetztes hindeuteten. Da die in Tyrol stehende Schaar von allen Pässen und Eingängen des Landes, von Roveredo bis auf die Scharnitz, von Tonal und von Reitti bis Sachsenburg zerstreut war, war es unendlich schwer, die Po­ sten im Angesichte des ungeduldig drängenden Feindes zu verlassen und sich in schwachen Abtheilungen mitten durch das preisgegebene wüthende Volk dem Hauptsammelplatze Brixen zu nähern, von welchem der weitere Ab­ marsch durch das Pusterthal nach Kärnthen und Untersteyer ametreten werden mußte. Die Streitkräfte, die der Feind sowohl aus Italien und Kärnthen, als von Salzburg, München und Schwaben her zur Unterjochung Tyrols und Vorarlbergs in Bewegung setzte, betrugen in Allem wohl zwischen 55 und 40,000 Mann, obgleich die nachher wirklich eingerückte Zahl um

Meles geringer war. —

Daß die Besänftigung der Gemüther ,

daß die

vollkommene Unterwerfung und Beruhigung eines solchen Landes nicht das

Werk eines Augenblicks seyn könnte, darüber konnte er sich unmöglich tau­ schen?

Daher war es auch natürlich,

daß er so ungestüm auf schnellen

Vollzug der Bestimmungen des Waffenstillstandes drang,

um bei der so

oft als gewiß angenommenen Aufkündigung deffelben, die zu dieser Unter­

nehmung verwendeten zahlreichen und auserlesenen Streitkräfte ehemög­ lichst wieder anderwärts für den Hauptzweck des Krieges bereit zu haben ,

und nach vollendeter gänzlicher Beruhigung Tyrols

und Vorarlbergs die Hülfsquellen Bayerns und Würtembergs um so uner­

bittlicher und unersättlicher in Anspruch nehmen zu können.

G. M. Baron B u o l wurde bei aller Bedrängniß, welche die Noth seiner Schaar, und die äußerst aufgebrachte Stimmung des Volkes zu ei­ ner wahrhaft verzweiflungsvollen Lage steigerten,

in seinem mannhaften

Ausharren und in seinen Vorschriften strenger Kriegszucht keineswegs irre

gemacht, die sich durchaus kein eigenmächtiges Klügeln und keine einseitige Folgerung erlaubt.

Er erklärte sich,

„die Räumung seiner Seits mög-

„lichst beschleunigen zu wollen, sobald ihm von seinen Vorgesetzten „der Befehl hiezu und die amtliche Ankündigung des Waf­ fenstillstandes zukäme,

früher würde und könne er keine Hand­

freit Erde räumen, sondern bis dahin, Gewalt mit Gewalt ver-

„treiben. Zugleich sende er aber den Jäger - Oberlieutenant Schütterer „als Eilboten an den Erzherzog Generalissimus um Verhaltungsbefehle,

„deren schleunigsten Vollzug er sich seiner Zeit pflichtmäßig angelegen hal„ten werde." Dieser über Innsbruck und Scharnitz abgesendete Offizier wurde an

den Vorposten des Obersten Grafen Max Arco angehalten,

in München

über seine Sendung angefragt und von dort wieder zurückgewiesen,

das untere Innthal entlang,

und

den Oberbefehlshaber Marschall Herzog von

Danzig aufzusuchen (den er am Passe Strub fand, von dem sich die Volks­ anführer, Erlerund Wintersteller, bereits zurückgezogen hatten). Als dieser Offizier unter mancherlei Umtrieben und übler Behandlung über Wien in Mähren ankam, war der Erzherzog Karl eben im Begriff, zu

Littau den Oberbefehl dem Fürsten Lichtenstein zu übergeben.

Schüt­

terer wurde nun in das kaiserliche Hoslager nach Komorn gewiesen.

Nun versuchte der franz. Intendant zu Salzburg, Angles,

auf

einem andern Wege die vom Feinde so sehr gewünschte Beschleunigung zu erzielen. —

Er wendete sich in einem langen, theils prahlerischen, theils

drohenden Schreiben an den Freiherrn von Hormayr;

den Vorwand

und Eingang hierzu lieferte ihm die Klage, daß mehrere Pfleger des Salz­

burgischen Gebirgslandes in das Innere Tyrols abgeführt und hierdurch

die Verwaltung der Bezirke verwaist worden wäre.

zurück.

Er forderte sie drohend

Dann ging er darauf über:

„Die Stimme von ganz Deutschland, alle Zeitungen, so viele Au­

genzeugen und das Ehrenwort eines französischen Marschalls (!) müsse ja

doch hinreichen,

die österreichischen Behörden und die Parteihäupter des

tyrolischen Volks überzeugen,

daß bei Wagram und Znaim Napoleon

entscheidend obgesiegt, und jenen Waffenstillstand gebieterisch vorgeschrieben

habe.

Längeres Zaudern würde nur das Elend des Volkes vermehren, und

die schrecklichste Rache auf das Haupt Hormayr's und der übrigen Parteihaupter herabrufen,

die nicht allen ihren Einfluß thätig anwendeten, um

eine möglichst baldige Unterwerfung zu bezwecken. Ruhe gebracht werden würde,

Je schneller Tyrol zur

desto früher würden es auch die fremden

Truppen wieder verlassen, um so unbedingter und großmüthiger würde die

Verzeihung ausfallen.

Alle bisherigen Versuche zu baldigem Vertrage mit

den Tyrolern, lehlich auch jene durch den geheimen Referendar und Ober­ verwalter der

Satzwerke,

Utzschneider,

und

durch den Hofrath

Baumgarten, seyen bekanntlich nur durch Hormayr's gewaltsames

Entgegenwirken gänzlich gescheitert. die litterarische Welt seyn,

Es werde ein wahrer Verlust für

wenn ein Mann,

der in derselben einen so

vortheilhasten Platz behauptet, in dem Sturm untergehe,

den Er freilich

selbst erregt habe."

Hormayr beantwortete dieses Schreiben damit: „Die zurückgeforderten Salzburgischen Pfleger seyen bereits wieder

frei gegeben.

Ihre Abführung nach Innsbruck wäre ohne seinen Befehl

durch ihre eigenen Gerichts-Unterthanen geschehen,

weil sie Befehle vom

Feinde angenommen, und sich der Bewaffnung und Anschließung an

Tyroltrotz ihrer Eigenschaft als österreichische Staatsdiener,

fentlich und heimlich widersetzt hatten.

öf­

Das Salzburgische flache

Land sey wohl in dem Bereich der feindlichen Streitkräfte, aber nicht so

das Salzburgische Gebirge.

Der mittlerweile auch wieder losgegebene

Pfleger von Gastein habe nach den Kriegsgesetzen aller Welt den Tod ver-

dient, weil er sich unterfangen, Nachrichten und Aufrufe des Feindes bis in das Herz Tyrols auszubreiten. Die Räumung werde ohne Zeitverlust in's Werk gesetzt werden, sobald der Befehl hiezu einlange, früher keinen Augenblick. Rücksichtlich der Nachrichten und Befehle, die vom Feinde Herkommen, erinnere er nur an den Vorfall an der Taborbrücke bei Wien, und an den eigenen Tagesbefehl des Kaisers Napoleon über den bekannten Vorgang mit dem Divisionsgeneral Klein nach der Schlacht bei Jena! — Er (H o rma yr) gestehe allerdings, und rechne sich's zur Ehre und Pflicht, bisher nichts unterlassen zu haben, den Feinden seines Fürsten allen möglichen Abbruch zu thun! Die Wiedervereinigung seines geliebten Vaterlandes mit Österreich sey sein höchster Wunsch und als Geschäftsmann und Schriftsteller sein unverrückter Plan gewesen. Er mache sich nicht die geringste Täuschung über die argen Verlegenheiten und Gefahren seiner dermaligen Lage, glaube aber, daß ein treuer Diener sich nur in solcher Zeit bewahren könne. Sei­ ner Seits sowohl, als vom G. M. Baron Buol sey in dem etwas ru­ higern Verlaufe des Juni und Juli zur Verfestigung der Vertheidigung Tyrols so viel geschehen, daß der Feind ihnen darüber gewiß Gerechtigkeit werde leisten müssen, wenn er ernstlich den kühnen Einfall hegen sollte, mit Waffengewalt einzudringen, noch bevor die Befehle zur Räumung von österreichischer Seite eintreffen könnten." — Angles erwiederte diese Zuschrift sehr heftig und drohend, erhielt aber hierauf gar keine Antwort mehr. — Im Lande selbst wüthete allerwärts eine dumpfe Verzweiflung und ein großer Zwiespalt der Meinun­ gen. Das Mißtrauen gegen die österreichischen Behörden stieg unter diesen Umständen, wie natürlich, von Stunde zu Stunde und wie in der un­ glücklichen Zeit nach dem Treffen bei Wörgl in der zweiten Hälfte des May, sing man einander wechselseitig Briefe und Boten auf. Der Sandwirth Andreas Hofer überließ sich in diesen Tagen der ihm angebornen Unent­ schlossenheit und Unthätigkeit, beklagte aus biederm, treuem Herzen des Va­ terlandes unverdientes, grausames Schicksal. Bald war er auf Hormayr's Zureden entschlossen, mit den Truppen hinweg zu ziehen, bald setzte ihm der verrückte Kolb in den Kopf, sich, bis Österreich den Waf­ fenstillstand wieder aufkündige, der Regierung zu unterziehen, und sich den Titel: „Andre Hofer so lang es Gott geliebt, Graf von Tyrol" bei­ zulegen (womit das A. H. zur Seite des Tyrolischen Adlers auf den

>,Tyroler - Zwanzigern", jene Landsturm - Münze, im Einklänge steht, die unter Hormayr zuerst geschlagen, und dann unter Hofer nachge­ prägt wurde). — Endlich behielt in ihm der Entschluß die Oberhand, sich bis zu dem sehr nah geglaubten Wiederausbruch der Feindseligkeiten in einer Höhle des Passeyerthales zu verbergen, aus der er noch seine ersten Aufrufe (als am 3. und 4. August bei Mittewald schon wieder glücklich gefochten worden) mit der in ihrer Art gewiß einzigen Unterschrift erließ: „Andre Hofer, dermal unwissend wo?" Weit bestimmter und heftiger waren die Entwürfe seiner Adjutanten, Joseph Eisenstecken, des Ka­ puziners JoachimHaspinger, des Kreuzwirthes zu Brixen Martin Schenk, des Wirths in der Mahr bei Brixen Peter Mayer; vor Allem galten ihm die Einfalle des (mit diesen wackern Mannern nicht zu vermengenden) Commandanten zu Lienz, Nepomuk von Kolb, aus einer guten Familie, ehehin ständischen Steuereinnehmers, aber um unordentli­ cher Verwaltung willen von diesem Amte entfernt, eines hirnverbrannten Anarchisten, von den tollsten Einfällen, der häufige Unterredungen mit der Mutter Gottes, mit guten und bösen Geistern hatte, und allzubuch­ stäblich das Beispiel Moses nachahmte, der, wenn das Volk Gottes stritt, sich auf hohe Berge entfernte, um für das Glück seiner Waffen zu beten. — Der Plan wurde gefaßt, die österreichischen Truppen mit Gewalt zurück­ zuhalten, sich ihres Geschützes und Schießbedarfs zu bemächtigen, ihnen täglich 30 Kr. Sold (als die durch die Vertheidigungsverträge von 1796 — 1799 — 1802 — 1805 landesüblich festgesetzte Schützenlöhnung) zuzusichern, die Behörden und Officiers, die nicht bleiben, die sich an dieses neue Vertheidigungswerk tticht anschließen wollten, festzuhalten und zu entwaffnen. — Der Anführer des Oberkärnthnerischen Landsturms Joh. Türk (Oberbeamter des Gurker Fürst-Bischofs, Altgrafen von Salm Reifferscheid) sollte die Feste Sachsenburg in dem Augenblick über­ fallen und wegnehmen, als G.M. Baron Schmidt dieselbe an Rusca vertragsmäßig übergeben werde, sie also noch von Geschütz und Schieß­ bedarf, die sich in Villach und Klagenfurt zurück befanden, ganz entblößt seyn würde. In mehreren alten und festen Schlössern befanden sich damals gegen 1500 Kriegsgefangene, 900 Bayern, über 300 Italiener und etwa 200 Franzosen. Man unterrichtete den General Rusca, daß man ihm diese Kriegsgefangenen ordentlich übergeben würde, wogegen eine gleiche Zahl

Österreicher bei der Auswechselungsbehörde zurückgegeben werden sollte, bei welcher G. M. Baron Rothkirch gleich nach dem Abschlüsse des neuen Waffenstillstandes in Wien zu unterhandeln angefangen hatte. — In mehreren Wüthenden stieg der Gedanke auf, jene Kriegsgefangenen, die an­ fangs nur durch Bauern geführt wurden, zu erschlagen. Die in Tyrol stehende Schaar, welche diese Gefangenen der Bolkswuth bloßgestellt und preisgegeben hatte, würde alsdann (so meinten jene Wüthenden) vom Feinde schlechterdings außer dem Kriegs - und Völkerrechte angesehen werden, gleich den sogenannten Banden Schill's, Katt's oder Dörenberg's, keine Gnade mehr zu hoffen haben, und sich mit und neben den Tyrolern ver­ zweifelt wehren müssen, als für welche der Znaimer Waffenstillstand gleich­ falls weder Vergebung noch Vertrag aussprach. Auf die erste, bei einer Sendung K o l b' s durch den überaus wachsamen Obercommandanten im Pusterthal, Hauptmann Stainer von Baillet.aufgefangene schriftliche Erwähnung eines solchen Vorschlags wurden im größten Geheim, und ohne sich das Ansehen zu geben, als ahne man nur das Mindeste desgleichen, die nöthigen Maaßregeln genommen, den Befehlshabern versiegelte, erst zu einer bestimmten Stunde zu eröffnende Befehle gegeben , wegen augen­ blicklicher Versammlung und alsdann geheimen und schnellen Aufbruchs der Truppen, damit selbige um Brixen versammelt waren, bevor noch ein einhelliger, ihnen verderblicher, und den Hof (noch mehr wie einst die Ge­ schichte von Cattaro) verwickelnder Entschluß, vollbracht werden könnte. Zwei Compagnien von Lusignan unter dem Hauptmann Baron Gal­ lenfels übernahmen die Kriegsgefangenen und führten sie beim wirklichen Ausmarsch einen Seitenweg durch die Luckau, wo sie Niemand erwartete. Zwischen dem 21. und 27. Juli wurden drei Kabinets - Couriere des Kaisers Napoleon, des Königs von Neapel, der Prinzessinn Viceköniginn, dann 6 Stabsoffiziere, welche wegen Vollziehung des Waffenstill­ standes nach Karnthen, Krain und Dalmatien abgesendet wurden, zuletzt einer von Berthier's Adjudanten, Oberst Lejeune (späterhin bekannt durch seine listige Entweichung aus der englischen Kriegsgefangenschaft, in die er in Spanien gerieth). Die bei ihnen allen vorgefundenen Depeschen bezeugten insgesammt die Richtigkeit des Waffenstillstandes, Oberst Le­ jeune war gesandt, um Zeuge der Unternehmungen R u s ca' s, überhaupt der Unterjochung Tyrols zu seyn, und dem Kaiser Napoleon den Bericht hierüber als Augenzeuge nach Schönbrunn zu überbringen. Er war in

Salzburg vom Reichsmarschall, Herzog von Danzig geschieden, von dem er den Befehl an Rusca mitbrachte, die Feindseligkeiten ohne Weiteres anzufangen, wenn die Österreicher bis den 3. August die Räumung noch nicht begonnen hatten, Sachsenburg im Ruff hinwegzunehmen, und sich, wahrend des Ausmarsches der Österreicher auf einem oder anderm Nacht­ lager, und ohne mit den Österreichern, die auf diesem Wege die Starkem waren, in offenbare Thätigkeiten zu gerathen, der Person Hormayr's und anderer Häupter der Tyroler zu bemächtigen, die es versuchen würden, sich in den Reihen der Österreicher ihrem Vaterlande auf einen niemals aufgegebenen glücklicheren Zeitpunkt der Wiederkehr zu erhalten. — Auch allen diesen aufgefangenen Officieren hatte Kolb den Tod geschworen, und in dem Augenblick, als man sie späterhin bei eingelangter Gewißheit des Waffenstillstandes frei hinziehen ließ, zu Lienz, in den Häusern jenseits der Jselbrücke, Vertraute gestellt, um auf die Vorüberfahrenden Feuer zu ge­ ben. Der wackere Platzcommandant im Städtchen Lienz, Hauptmann Pfister entdeckte und meldete dem G. M. Schmidt dies unsinnige Vor­ haben, welches sogleich vereitelt wurde. Die Stimmung unter den österreichischen Kriegern war nichts weni­ ger als beruhigend. Gewohnt, die Tyroler als Brüder zu betrachten, Zeu­ gen ihres Muthes, ihrer Beharrlichkeit, Zeugen dessen, was sie durch ei­ gene Beharrlichkeit (Kraft), ohne allen andern Beistand gethan, Zeu­ gen ihrer Opfer und ihrer Leiden, empörte sich jede freie und tapfere Brust bei dem Gedanken, sie jetzo der schrankenlosen Rache ihrer bittersten Feinde preisgeben zu müssen. Auf den Graf Leiningen glaubte Hofer ganz und gar rechnen zu können, daß er in dem nun bevorstehenden Bauern­ krieg eine Hauptrolle übernehmen und daß seine kleine Truppe des Führers Beispiel größtentheils nachfolgen werde, in die er so ziemlich den Geist des Wallensteinschen Lagers hineingebracht hatte. Als beim wirklichen Aus­ marsche der Sandwirth Hofer zu Mauls in das Feldlager des Vorposten­ commandanten Oberst!. Baron Taxis kam, und dort die Mannschaft auf eine wahrhaft rührende Weise anredete, entstand, wiewohl aus der ritter­ lichsten und edelsten Herzensbewegung, eine förmliche Meuterei, der die Officiers, leider mit gezogenem Degen, Einhalt thun mußten. — Auch war in dieser Nacht Übergehen zu den Tyrolern sehr stark. — Als der Hauptmann Baron Jüritsch von Lusignan den Abmarsch jener kleinen Schaar aus Vorarlberg (vor dem Heer des Kronprinzen von Würtemberg

bei Lindau vorüber durch Schwaben und Bayern) anbefahl, versagten ihm die Soldaten den Gehorsam, zerstreuten sich, einige wagten es sogar ihn zu mißhandeln, obgleich der tapfere Oberlieutenant Baron Hagen einen mit dem Degen todt niederstieß und mehrere verwundete. Erst des andern Tages bewirkte man von Volk und Soldaten den ruhigen Abmarsch. Die sich immer gleiche Entschlossenheit des Generalcommissairs D. Anton Schneider, der sich selbst in der fürchterlichen Lage befand, da der von ihm Tags vorher mit dem Würtembergischen Obersten Lanasse abge­ schlossene Vertrag für Sicherheit der Person und des Eigenthums vernich­ tet, und er als Gefangener erklärt, Bregenz geplündert wurde. Sein Leben rettete nur die echtdeutsche Weigerung des geist- und gemüthvollen Kronprinzen von.Würtemberg, ihn dem franz. Divisionsgeneral und Sena­ tor Grafen Braumont auszuliefern, der das von Napoleon aus Schönbrunn über ihn ausgesprochene Todesurtheil binnen 24 Stunden vollziehen lassen wollte. — Überhaupt ist nur dem Ernst der österreichi­ schen Commandirenden, und dem Ehr - und Pflichtgefühl der Officiere al­ lein die Verhütung noch bedenklicherer Folgen beizumessen. Bis zum 29. Juli spat Abends erhielten die Österreicher gar keine amtliche Zeile über das Seyn oder Nichtseyn des Waffenstillstandes. — Die Noth, mit der sie unaufhörlich zu ringen hatten, — das verlassene und preisgegebene, sonach mit hohem Rechte ergrimmte, und zu den stärk­ sten Kraftäußerungen heiliger Nothwehr gedrungene Volk, der von allen Seiten drängende und drohende Feind, machten die Lage wahrhaft grau­ senvoll ! Man hatte sich, wiewohl ganz vergebens, um sichere Nachrichten an den noch zu Bruck an der Muhr stehenden F. M. L. Grafen Ignaz Guilay Bannus, Oberbefehlshaber der neunten Heerschaar gewendet. Der an ihn abgeschickte Eilbote Joseph Anreitter (Stifter) von Mühl­ bach brachte von dort in das Hauptquartier des G. M. Baron Buol nach Brixen am frühen Morgen des 25. Juli folgende Nachricht des durchlauch­ tigsten Erzherzogs Johann, gestellt vom 18. Juli Nachts aus dem Hauptquartier zu Tech zwischen Raab und Papa: „Da es seyn kann, daß ein feindlicher Parlamentär Ihnen den Befehl bringt, Tyrol in Folge eines Waffenstillstandes zu räumen, so haben Sie diesem Befehl nicht nachzukommen, ausgenommen, er wäre von mir unterfertiget."

„In Rücksicht des Pulvers wird man, sobald die Verbindung durch Karnthen gesichert seyn wird, unverweilt sie möglichst unterstützen." Erzherzog Johann. In Folge dieses Befehls berief man die nördlichen Schutzdeputationen (deren eigentliche Seele der vortreffliche Appellationsrath I o se p h von P e e r, -in Mann von ehrenfester Standhaftigkeit), die Schützencompagnien, und nöthigenfalls auch den Landsturm wieder an die Grenzen, jedoch mit dem Auftrage, nur Vertheidigungsweise vorzugehen. — Jener Befehl brachte in der That, wie es in solchen Zeiten so oft geschieht, eine ganz andere Wir­ kung hervor, als er eigentlich erzeugen sollte. Die Hoffnungen, die er neu erregte, die Theilung der Meinungen, welche dadurch noch tiefer wurzelte, hatte eigentlich die Folge, daß bei der spätern wirklichen Bestätigung des Waffenstillstandes die Gemüther durch den beständigen Wechsel mehr erschlafft, die Zeit zur gewaltsamen Verhin­ derung der Räumung verloren, und gegen die Versammlung der Truppen kein bedeutendes Hinderniß mehr war. Am 27. Juli traf zu Lienz beim G. M. Baron Schmidt der Land­ wehrhauptmann Graf Brigido aus dem Hauptquartier des Erzherzogs Johann und Abends der unlängst als Eilbote dahin abgesandte Lieut. Beöthy von Jellachich ein. Beide wußten als Augenzeugen die Richtig­ keit des Waffenstillstandes, beide hatten von den Generalen und Stabsofsiciers der Ehastelerschen Heerschaar Aufträge ohne Zahl, wegen ihres in Tyrol zurückgelassenen Gepäcks und Habseligkeiten, beide waren zufällig Augenzeugen von der Übergabe des Gratzer Schloßberges durch den F. M. L. Baron Zach gewesen, aber keiner hatte etwas Schriftliches bei sich, als Graf Brigido eine Verordnung wegen der Medaillen-Zulage eines Korporals vom leichten Regiments Hohenzollern, und doch kam es fast im gleichen Augenblicke an mehreren Orten zu wirklichen Thätigkeiten und zum Bruche des Waffenstillstandes. In der Gegend von Innsbruck wurde eine Division von Devaux von der weit überlegenen bayrischen Reiterei gesprengt, Hauptmann Dobrowa und Fähnrich Queer mit 60 Mann gefangen. — Hauptmann Immer, der sich von der Scharnih bereits zurückgezogen, die durch den General Braumont und Graf Max Arco sogleich besetzt ward, kam in der letzten Aufstellung hinter Zirl an der sogenannten Martinswand in folgenloser Thätigkeit mit dem ihm aus der Ferse nachfolgenden Vortrabe

des Generals Froment.

(Beaumont nahm hierauf sporenstreichS sei­

nen Weg durch das Oberinnthal über den Arlberg, um das in der Stirne von dem Kronprinzen von Würtemberg, und General Piccard bedrohte Vorarlberg zugleich im Rücken zu fassen, und zur augenblicklichen Unter­

werfung zu nöthigen.) General R u s c a traf alle Anstalten zu einem Handstreich auf die Feste

Sachsenburg und zur Vorrückung über St. Hermagor gegen die Stellung

von Chrysanten. — Der Major Banniza (damals Rittmeister von Hohenzollern) warf

den von Vicenza, durch das bellunesische und cadorinische Gebirg feindlich vorgedrungenen General Castella von Pandola über die Piave zurück.

Trotz des unbegreiflichen Ausbleibens jedweder amtlichen Verstandigung, drang sich doch Tag für Tag die schauderhafte Gewißheit

des Waffenstillstandes mehr und mehr auf. —

Hormayr, dessen Seele

durch die widerstreitendsten Gefühle und Rücksichten, wie leicht begreiflich,

auf das grausamste zerrissen war, glaubte schlechterdings nicht länger zö­

gern zu dürfen, seine (wenn auch noch in dieser Zeit eigenen) Ansichten

über die Lage'der Dinge den verschiedenen Schutzdeputationen zu erkennen zu geben, und vorzüglich kein Mittel unversucht zu lassen, jenen Einklang

herbeizuführen, konnte.

der dem Feinde verbindliche Zusicherungen abnöthigen

In dem Augenblicke, als er sich von Brixen zum zweiten Male

zu G. M. Baron Schmidt nach Lienz begab, traf ihn auf dem Wege zwischen Brunecken und Lorenzen der Jager - Hauptmann Wolf.

Minute konnte größeres Verderben bringen.

Jede

Darum sendete er augenblick­

lich an den Vorstand der nördlichen Schutzdeputation und setzte dann seine Reise fort.

In Lienz traf er den Sandwirth Hofer in Verzweiflung,

Kolb in bedenklichen Ausbrüchen des tollsten Wahnsinns, einen guten Theil des Volks diesem letzten sein Ohr leihend. —

Kolb hatte die zweite

Zuschrift des Intendanten Angles aus Salzburg an Hormayr ausgefan­

gen, erbrochen,

mehreren seines Gelichters gezeigt, als einen offenbaren

Beweis von Verrätherei, obgleich sie nur Schmähungen und Drohun­

gen gegen Hormayr enthielt, die aber Keiner aus der, der franz. Spra­ che nicht kundigen Menge verstand!! Manschalt, man fluchte,

man

trank fleißig, G. M. Baron Schmidt war zwei Stunden vor Hor­ mayr 's Ankunft nach Sachsenburg abgegangen, auf des Majors K r a p f beunruhigende Meldung von Rusca's ungestümem Drängen und Trci-

26

den. — Hormayr (dessen Gepäck und Schriften die Nacht darauf von Kolb's Leuten angefallen wurden,) folgte ihm augenblicklich und holte ihn noch vor Greifenburg ein. Bei Chrysanten wurde auf ihn und den ihn begleitenden Hauptmann Stainer aus dem Walde her, von den Bauern mehrmals geschossen. — Ein Gleiches widerfuhr später dem als Eilboten nach Sachsenburg geschickten Hauptmann Mayersfeld. In Oberdraubmg hatte Oberstl. Reissenfels von Devaux nicht vermocht, die Feldstücke der Ehrysantner Schanze in seine jetzige Aufstellung mitzu­ nehmen. Dem Hauptmann Stainer gelang dieses dennoch, als er Tags darauf von Sachsenburg wieder an den wichtigen Posten von Niederdorf zurückeilte und dort auch nach Hormayr's Auftrag den Rath wegen der Wegweisung der Kriegsgefangenen seitwärts durch die Lukau gab. Von dem Augenblicke an war die Verbindung zwischen der Abtheilung des G. M. Baron Sch midt am AuSggnge des Pusterthales und hei Sachsenburg, und jener des G. M. Baron B u o l, um Brixen ganz unsicher und durch­ schnitten. — Doch schon waren die im weiten Umkreise zerstreuten Ab­ theilungen glücklich auf solcher Höhe, daß sie sich nöthigenfalls die Hand bieten konnten und gewaltsame Versuche schwerlich mehr Erfolg gehabt ha­ ben würden. Durch glücklichen Zufall und gute Berechnung war der wahr­ haft gefährliche Augenblick schon vorüber. Gleichwohl nährten einige Toll­ köpft auch jetzt noch solche Anschläge. Durch den Fürst-Bischof, und durch die weltliche Behörde in Brixen diesfalls gewarnt, gab G. M. Baron B u o l dem Anführer seines kleinen, aber tapfern Reiterzuges, Mittmei­ ster Sturm von Hohenzollern, den Befehl, sogleich mit allen seinen Leu­ ten vor seiner Wohnung beim Elephanten in Brixen aufzumarschiren, ließ zugleich den Generalmarsch schlagen und rückte in Schlachtordnung, mit brennenden Lunten in's Freilager auf der Höhe von Schabs. — Hierauf, und als jene erste Zeit der Überraschung und des nur allzugerechten Unwil­ lens vorüber war, zeigte sich der edle Vvlksgeist der Tyroler wieder in sei­ nem schönsten Lichte. Von dem Gefühl der ausmarschirenden Österreicher, selbst des ge­ meinsten Mannes, ist es unmöglich, sich den wahren Begriff zu machen. General Rusca rückte in Folge des Waffenstillstandes schon am 30. und 31. Juli durch das Gailthal in Flügel und Rücken der aufmarschirendett Abtheilung des G. M. Baron Schmidt, bei der sich auch Hormayr befand, dem es eben so unmöglich ward, als es auch ohne Zweck ge-

wesen wäre, sich noch einmal ganz allein, mitten durch das ergrimmte

Volk zur zweiten noch weit zurückstehenden Schaar des G. M. Baron

Buol zu begeben.

Die damaligen feindlichen Flugblätter ließen ihn ver­

öle i d e t und v e r m u m m t sich in den Reihen der Soldaten verbergen!! Die Truppen sahen ihn beständig an der Spitze, wie immer in Uniform und

Orden, mit dem G. M. Baron Schmidt und dem Vorpostenführer Oberst!. Grafen Triangi.

Der bereits oben erwähnte Oberste Lejeune

und der neu ernannte Befehlshaber der Feste Sachsenburg, Matthieu, stcMeten ihm noch am 1. August Nachts im Zabuesnigischen Schlößchen

Räcknitz bei Lind einen Besuch ab, die Gelegenheit zu erkundigen,

oh

der anbefohlene Griff auf seine Person nicht etwa doch auszuführen wäre?

Am 1. August Bormitsags übergab G. M. Schmidt und der Be­ fehlshaber Major Krapf di- Feste Sachsenburg an Rusca.

Am 3.

August brach diese Abtheilung auf, marschirte durch das nun vpm Feind­ besetzte Sachsenburg nach Spital, von da weiter nach Villach , Klagenfurt,

Völkermarkt, Mahrburg, Pettau nach Czakathurn, »wo sie am #1. Au­

gust eintraf und wo sich auch das Hauptquartier des Erzherzogs Johann

befand.

G. M. Baron Buol, dessen Heerzug weit stärker war und auch langsamer marschirte, brach am 2. August von Brixen auf, verließ am 9.

den tyrolischen Boden, traf am 18. in Czakathurn ein. Mittlerweile war General Rusca zwischen die beiden He-rzüge der

Generale Schmidt und Buol hineinmarschirt, besetzte Lienz,

bewaff­

nete sogleich wieder die ihm übergebenen Kriegsgefangenen, plünderte das Städtchen, und legte mehrere blühende Dorfschaften umher in Asche. Jeder mit den Waffen in der Hand Betroffene, aber auch viele Unschuldige, wur­

den erschossen, einige Weiber und Kinder und zwei bettelnde Greise grau­

sam ermordet.

Das aufgebrachte Volk rottete sich zusammen, besetzte die

Lienzer Klause, und that dem Feinde sehr bedeutenden Abbruch.

Als die

Abtheilung G. M. Baron Buol an den Posten derTyroler an der Lienzee Klause ankam,

zogen sich diese auf eine wahrhaft edle und großmüthige

Weise auf das Mittelgebirge zurück, ließen Alles durch und versicherten

durch Abgeordnete dem G. M. Baron Buol, der in Lienz Rasttag hal­

ten mußte, „obgleich es offenbar zu ihrem Nachtheile gereich-, wür­ den sie sich dennoch jeder Feindseligkeit so lange enthalten.

Ex möge dem

Feinde befehlen, ein Gleiches zu thun," — und dieser fand es auch sehr 26 ♦

gerathen, sich ruhig zu verhalten. Er kannte die wohlgegründete Neigung der T r u p p e n für die T y r o l e r, ihren bittern Schmerz und Unmuth über den Abmarsch, den ihnen, unbesiegt und unbezwungen, ein Federstrich aus weiter Ferne her gebot. Gleich nach dem Abzug der Österreicher wurde auch Rusca mit Verlust und Schimpf wieder vertrieben, und das Land zum dritten Male, und glorreicher als jemals, befreit. — Jene Stimmung der ausmarschirenden Österreicher sprach sich auch höchst eigenthümlich aus in einem eben damals zu Lienz vor sich gegange­ nen sehr wilden Auftritte. — Rusca, obgleich an Sechzig, und mit unverkennbaren Anlagen zur Brustwassersucht, immer nur ein paar Stun­ den in seinen Kleidern, im Lehnstuhle unruhig schlummernd, an Gestalt, an Liebe zu Lust und Leibeslüsten, im barschen und prahlerischen Ton, ein ächter Jugendgenosse Heinrichs V. und des dicken Sir John Falstaff besaß nichts desto weniger eine ewige unruhige Thätigkeit, einen zu Allem geschickten, vor Nichts erschrockenen, Alles benützenden Unternehmungs­ geist, der ihn zu einem wahrhaft gefährlichen Parteigänger machte. Er haßte die Tyroler tödtlich, und wünschte nichts sehnlicher, als durch den eigenen Grimm des Volks, oder durch ungünstige Verwickelung ein Bei­ spiel an ihnen zu geben, jede Truppe vor aller Gemeinschaft mit Volkskrie­ gen warnend, in denen die Franzosen von jeher so unglücklich und unrühm­ lich gestritten hatten. Bei der Übergabe von Sachsenburg, das bei Cha ste le r's Abzüge ganz im frühern Stand geblieben war, nahm G. M. Schmidt vertragsmä­ ßig das in der Eile hineingegebene Liniengeschütz seiner abziehenden Truppe hinaus. Rusca sagte in diesem Augenblicke nichts dagegen. Indeß er­ fuhr er durch Zufall, mit welcher bedeutenden Zahl Geschützes und Gewehre (die nur aus den Mitteln des Landes herbeigeschafft seyn konnten) G. M. Bu o l abziehe. Er wendete sich nun an diesen mit dem größten Ungestüm: der Vertrag gestalte nichts mitzunehmen, was zum Lande gehöre, da­ her sende er nach Klagenfurt, den Heerzug des G. M. Schmidt anzu­ halten. Er forderte in runder Zahl lausend Gewehre und alles im Land beigeschaffte Geschütz, verweigerte bis dahin den weitern Durchzug. G. M. Buol antwortete: „Auf dem Ausmarsche befände er sich nur allein in Folge des Waffenstillstandes. Wolle Rusca diesen brechen, so kehre er augenblicklich wieder in's Innere des Landes zurück, werde auch schon Mittel finden, den G. M. Schmidt zu benachrichtigen, wornach

Rusca von vorn und hinten angegriffen und von dem erbitterten Landvolke umringt, kein anderes Mittel bleiben würde, als aufGnade und Ungnade die Waffen zu strecken. Verpflegung gebühre kraft des Vertrags, an eine Ablie­ ferung der verlangten Gewehre sey nicht zu denken, eben so wenig eines ein­ zelnen Feldstücks. G. M. Schmidt habe vollkommen recht gethan, aus Sachsenburg sein eigenes, nur zufällig dahin abgegebenes Feldgeschütz wieder herauszuziehen. Was General Rusca „Landgeschütz" nenne, seyen aus alten Schlössern herausgenommene G-birgsböller, Doppelhaken, alte Falconets oder Feldschlangen, auf die man freilich nach dem Geist des Waffenstillstandes kein bestimmtes Recht habe und die ihm daher sogleich zu Diensten ständen, wenn er gegen allen weitern Anspruch oder Umtrieb eine vollkommen beruhigende schriftliche Versicherung ausstelle." GM. Buol konnte dieses um so eher versprechen, als nach der Meldung des Artillerie-Oberlieutenants Kummer jene 12 kleine Gebirgsböller zum Felddienste ganz untauglich waren, und der erste zu Brunecken damit ge­ machte Versuch damit endigte, daß zwei zersprangen und mehrere Artille­ risten schwer verwundeten. (Auch als späterhin G. M. Baron B u o l Rast­ tag halten mußte^ um nicht so gar viele Müde zu bekommen, deshalb den Grafen Leiningen nach Gratz an den Marschall Macdonald schickte, und dieser es rund abschlug, hielt er jedoch diese Rasttage nichts desto we­ niger und ließ dem Marschall sagen: Der Waffenstillstand verpflichte nur zu rastmäßigen Märschen , an diese Vorschrift allein halte er sich.) Als nun General Rusca mit einem zahlreichen Gefolge in das öster­ reichische Lager von Lienz hinausgeritten kam, um jene Böller großprahle­ risch in Empfang zu nehmen, entstand kein geringer Auslauf unter den nicht unterrichteten, für den Ruhm ihrer Waffen glühenden Ofsiciers und Soldaten. Leiningen war wie gewöhnlich mit dem Munde so tapfer wie mit dem Degen. Alles murrete und schalt. In. einem Augenblick zog der General sogar den Degen und gebot Ruhe. Als Rusca mit keckem Trotz einige herabwürdigende Worte sprach, faßte der Jagerlieutenant Pfänner ihn an der Brust, drohend, ihn über das nahe Brückengeländer in's Was­ ser zu stürzen. An einem Haare hing der Ausbruch der erbittertsten Thätlichkeiten *). ♦) Diese Darstellung erhält eine nicht unbedeutende Berichtigung in Hormayr'ö

historischem Taschenbuch auf 1842 unter der Rubrik: Tyrolensia.

die lange Serie dieser Taschenbücher die wichtigsten Aktenstücke

Überhaupt liefert

und Correspondenzen

Wie begierig war die Aufmerksamkeit des rings auf den Bergen ver­ sammelten, durch Brand und Plünderung noch mehr ergrimmten Landvolks.

Kein Mann vom Feinde würde entkommen seyn.

Allein glücklich wurde

noch weiteres Uebel verhütet, die Österreicher setzten ihren Zug fort.

hatten sie Klagenfurt nicht erreicht,

Noch

als Ru sca schon wieder vertrieben

war und G. M. Buol's Ankunft in Czakathurn eilten die Siegesboten von der Vertilgung der Sachsen bei Mittewald, von den wiederholten Nie­

derlagen des Herzogs von Danzig bei Mauls und am Berg Jsel, von den» Treffen bei Pruz, Imst und Schwatz, von der dritten Befreiung des Lan­ des, um mehrere Tage voraus. General Buol,

welcher Ende Mai vom F. M. L. Marquis Cha-

fieler mit kaum 2500 Mann, 80 Pferden, (und auch diese nicht effecti-

ven Standes) und 6 Kanonen auf dem Brenner im äußersten Mangel zurückgelassen worden , marschirte jetzt aus mit 42 Kanonen,

12 kleine

Gebirgskanonen mit eingerechnet, 2^ Eskadron Hohenzollern (als wozu alle

ranzionirten und wieder beritten gemachten Cavalleristen eingetheilt worden waren,) 1 Compagnie Artilleristen, 2 Bataillons Lusignan Infanterie un­

ter dem Oberstlieutenant Baron Ertel, (neu organistrt nach dem unglück­ lichen Treffen bei Wörgl, obgleich auch der von dort versprengte Oberste

Ruitz und Major Bouvier das Regiment, beim F. M. 8. Jellachich gleichfalls neu errichtet hatten) 1 Bataillon Devaux Infanterie unter dem Oberstlieutenant Re i ssenfe ls, 1 BataillonHohenlohe Bartenstein, Oberst­

lieutenant Graf Leiningen,

1 Bataill. vom zweiten Banalregimente

und 1 Bat. durch Ranzionirte completirt, unter dm Majoren Gram-

matica und Orescorich, L Compagnien Joh. Jellachich und Erz­

herzog Kart, Hauptleute Vasquez und Graf Faverze, Salzburger Jagerbataillon des Oberstlieutenants Baron Taxis,

Freibataillon des Majors

Grafen Triangi,

innerösterreichisches

9tes Jagerbataillon,

6

über jene Vertheidigung Tyrols diese unstreitig merkwürdigste Episode, des, die Zer­ trümmerung des Fremdlingsjoches und der Prätorianer-Weltherrschaft vorbereitenden und wesentlich bedingendem Krieges von 1809.— General Buol hatte hiebei wirk­ lich einen schwachen Augenblick und ließ sich von dem Bramarbas Rusca einigermaaßen in'ö Bockshorn jagen, aus Besorgniß, Rusca wolle und werde eS bis zu Thätlichkeiten treiben? — er habe vielleicht geheime Befehle?— Bo­ naparte wünsche vielleicht einen, den Österreichern anzuschuldigenden, factischen Bruch des Waffenstillstandes. — Buol war erschüttert von der enormen Verantwortlichkeit dieses mit allen seinen Folgen aus sich zu laden? ?

Comp. — 2^ Eskadron, 8 Bataillons, 11 Compagnien, 8927 Mann, 214 Pferde.— Als vermißt und bei den Tyrolern zurückgeblieben wur­ den angegeben 1286 Mann und 268 Pferde, zusammen also 10,213 Mann und 482 Pferde. 1. Umlaufschreiben der Schutzdeputation des nördlichen Tyrols. d. d. Innsbruck 22. Juli 1809.

In voller Beziehung auf die zwei nachfolgenden höchst wichtigen Ak­ tenstücke , welche die k. k. Schutzdeputation zur allgemeinen Kenntniß zu bringen sich verpflichtet hält, und wovon das Erstere die durch einen Kou­ rier und zwei Estaffetten an den k. k. Herrn General-Feldwachtmeister von Schmidt gelangte, und von diesem sofort durch den kommandirenden Herrn Generalmajor und Brigadier Freiherrn vori Bu ol, dann der k. k. Schuh-Deputation eröffnete Nachricht von dem siegreichen Erfolge der zwischen dem l.x unb 10. Juli bei Wien vorgefallenen Gefechte enthalt, das Zweite hingegen das Trügliche der ausgebreiteten Ausstreuungen von einem geschlossen worden seyn sollenden Waffenstill­ stände in das wahre Licht sehet, halt man es im höchsten Grade wich­ tig , daß die tyrolischen Landesgränzen in ihrem Vertheidigungszustande nicht nur nicht vernachlässiget, und durch anwachsenden Unmuth zeschwächet werden, sondern daß in diesem entscheidenden Augenblicke, wo die traurigsten Folgen zu berechnen sind, vielmehr alle Streitkräfte aufzubie­ ten seyen, um dem Feinde, welcher nur seinen Rückzug durch das Land zu forciren bedacht zu seyn scheint, jedes Eindringen zu vereiteln. Es er­ geht demnach an alle Gerichtsobrigkeiten nach ganz einverständlichen Be­ fehlen des k. k. Vorpostens-Kommando der gemessene Auftrag, so viele Kompagnien aus den Landsturm-Massen, als nur möglich ist, unverzüg­ lich an jene Gränzpunkte, welche ihnen von den Herren Kommandanten zu bezeichnen sind, aufbrechen zu machen, und es wird für letztere zugleich die besondere Weisung hier beigefügt, daß, bis sich die Gewißheit in An­ sehung jenes bestürzenden Gerüchts vom Waffenstillstands durch die rücker­ warteten bestimmten Nachrichten, wozu bereits mehrere Kouriere selbst an den Erzherzog Generalissimus abgeordnet worden sind, entwickeln wird, sich an der Gränze gleichwohl, indessen nur im passiven Vertheidi-

gungsstande gehalten, folglich von allen Angriffen und Ausfäl­ len enthalten werde.

Innsbruck den 22. Juli 1809. Von der k. k. Schuhdeputation. Johann Freiherr von Sch nee bürg. 2. Kundschastsnachrichten nach Tyrol durch den Kourier Johann Anreit1er (Stifter) aus Mühlbach gesendet vom Hauptquartier des F. M. L.

und Bannus, Grafen Ignaz Giulay, Kommandirenden des 9. Armeecorps.

der französischen Armeen von

Am 1. Juli begann der Übergang

Schönbrunn und Ebersdorf durch die Insel Lobau, und die nahen klei­ nern Inseln auf das linke Donau-Ufer.

Vom 1. bis zum 6. Juli sielen unaufhörliche, jedoch nicht-entschei­

dende Gefechte vor. Am 6. Juli Abends mußte sich der Erzherzog Karl in die Position

auf der Hohenleiten zurückziehen.

Dieser Rückzug geschah zwar in guter

Ordnung und ohne Verlust an Artillerie, jedoch wurde unser rechter Flü­ gel (die Armee-Corps des Fürsten Rosenberg und Hohenzollern)

stark gegen Stockerau gedrückt. Am 7. erneuerte sich die Schlacht auf der ganzen Linie, und mit einbrechendem Abend mußte sich der französische linke Flügel wirklich von

Kornneuburg, Lang-Enzersdorf und Bisamberg an die Donau zurückziehen. Am 8. bewegte sich unsere Hauptarmee wieder vorwärts, wiewohl

sehr langsam. Am 9. wurde der französische linke Flügel völlig geschlagen, und mit Verlust der Artillerie und Bagage wieder über die Wiener Spitz herabge­

drückt.

Die ganze französische Armee ging wieder in die Insel Lobau zu-

zurück,

hatte aber noch immer ihre Posten auf dem linken Ufer,

woge­

gen der Erzherzog Karl die Stellung bei Wagram wieder bezog. Erst am 10. entschloß sich Kaiser Napoleon auch in Person wie­ der nach Schönbrunn zurück zu gehen.

Der Rückzug der ganzen französi­

schen Armee vom linken auf das rechte Donauufer geschah, menden Nachrichten zufolge,

übereinstim­

erst in der Nacht vom 10ten auf den Ilten.

Der Verlust des Feindes ist ungeheuer.

Seit dem 2. Juli kamen

unausgesetzt Blessirte in Wien an.

Seit dem 7. bildeten diese Transporte

in der That einen ununterbrochenen Zug von Enzersdorf bis Wien. ganze Straße war von Blut gefärbt.

Die

Nach den Quartiers-Kommissi­

ons-Listen sind vom 2. Juli bis zum 10. Nachts nahe an 60,000 Bles­

sirte bei der St. Marxer- und Favoriter-Linie,

von Ebersdorf und der

Gegend her, wo nämlich die feindlichen Schiffbrücken geschlagen waren,

in die Vorstädte und in die Stadt hineingebracht. Man nennt 31 todte, verwundete und gefangene feindliche Generale.

Schon das 25. Bulletin nannte deren 12. Noch während seines Rückzuges über die Brücken erlitt der Feind großen Abbruch, da er von unserer Artillerie unausgesetzt aufs heftigste

beschossen wurde. Die unter dem Feinde herrschende Bestürzung ist allgemein und un­ beschreiblich.

Auf Befehl des Armee-Kommando ist überall, in Öster­

reich , Steyermark, Kärnthen und Böhmen das Volk in Masse aufgebo­ ten,

um dem Feind seinen Rückzug wo nicht unmöglich, doch so schwie­

rig und blutig als möglich zu machen.

3. Der im Pusterthale kommandirende Generalmajor, Freiherr von Schmidt an den k. k. Herrn Unter-Intendanten von Wörndle. Lienz am 21. Juli 1809 früh um 2 Uhr. In Eile gebe ich denselben bekannt, daß General Rusca so schnell über Radstadt und Mautendorf vorgedrungen ist, - daß selber mit einer be­

trächtlichen Mannschaft heute Abends in Gmünd schon eintrifft. Ich komme diesen Augenblick von Sachsenburg zurück,

wo Nach­

mittags 4 Uhr ein französischer Ossicier mit einem Trompeter angekom­ men ist,

welcher diese Feste aufforderte,

als morgen schon zu übergeben,

in Folge eines Waffenstillstandes, welcher den 2. d. bei Znaim in Mäh­

ren zwischen beiden Armeen abgeschlossen worden seyn soll, in welchem nach einigen Artikeln Sachsenburg übergeben und Tyrol geräumt wer­ den soll. Da wir von unserer Armee hiervon keine, — und im Gegentheile nur günstige Nachrichten haben, so kann dieser Angabe kein Glauben bei­

gemessen werden, und ich betrachte selbe als eine Überlistung, sende da­ her einen eigenen Kourier an den Generall Buol um Verhaltungsbefehle.

Da man aber auf bas Äußerste auf seiner Hut seyn muß, so ersuch-

ich sehr dringend, alle disponibeln Schützen-Kompagnien auf das aller­ schleunigste anher abgehen zu machen: den Herrn Hauptmann Stainer aber sogleich anher gefällig zu beordern,

dessen Aufenhaltsort mir unbeSchmidt

kannt ist.

General-Major.

4. Der bevollmächtigte k. k. Hofcommissair, Freiherr von Hormayr an

des k. k. Herrn Generalcommissairs von Schneeburg Hochwohlgeb. Im Nachhange meines heute früh, einverständlich mit dem Herrn

KomMandirenden an Eure Hochwohlgeboren erlassenen ausführlichen Schrei­ bens , muß ich Ihnen als Mann von Ehre die Nachricht sogleich mit­

theilen ,

daß eben Hauptmann Wolf mit der offiziellen Nachricht vom

Waffenstillstände, vom durchlauchtigsten Erzherzog Johann, nachBrixen eilet.

Eilen daher auch Euere Hochwohlgeboren, noch großem Übeln zu­

vorzukommen,

und meinen Ihnen heute früh direkt sowohl als indirekt,

durch Herrn Oberstlieutenant Baron von Taxis,

eröffneten Anträgen

schleunigsten Eingang zu verschaffen.

Schwerlich wird eine Versammlung zu einem schnellen, einhel­ ligen Rettungsschluß führen — eher schristliche Kommunikation durch

Estaffette an alle Gerichte.

Brunecken am 28. Juli 1809 Mitternachts. Joseph Freiherr von Hormayr.

5. Abschied des commandirenden Generals, Freiherrn von Buol,

d. d. Brixen am 29. Juli 1809.

Tyroler und Vorarlberger! Der aus dem Hauptquartier Seiner kaiserl. Hoheit des durchlauch­ tigsten Erzherzogs Johann an den Unterzeichneten abgefertigte,

heute hier eingelangte kaiserlich-österreichische Kourier,

und

hat die Bestäti­

gung des am 12. dieses Monats bei der deutschen Armee abgeschlossenen

Waffenstillstandes mitgebracht, vermöge dessen vierten Artikels Tyrol und Vorarlberg von den österreichischen Truppen geräumt werden müssen.

Der Drang militairischer,

nisse hat diesen für das Herz ten.

und vermuthlich auch politischer Ereig­

Majestät so schmerzlichen Schritt gebo­

Jedoch wird Allerhöchstdieselbe nach Höchsteigener Versicherung des

durchlauchtigsten Erzherzogs Johann das Äußerste thun, um für Tyrol zu sorgen. Mit diesem Versprechen war der höchste Auftrag vereinigt, die Ty-

roler zur Ruhe und Ergebung aufzufordern, damit dem Lande die Gräuel

der Verwüstung ersparet werden, die durch fortgesetzten Widerstand ohne Zweck demselben zugezogen würden. Ich muß den höchsten Befehlen zufolge, daS Land räumen, und ihr könnt folglich auf meine fernere militairische Unterstützung nicht mehr rech­ nen.

Ergebt euch in den Willen der Vorsehung mit Geduld, Ruhe und

Standhaftigkeit.

Ich habe die Tyrolische und Vorarlbergische Nation dem Schutze deS französischen Reichsmarschalls Herzog von Danzig anempfohlen, dessen Ar­

meecorps bestimmt ist, Tyrol und Vorarlberg zu besetzen. Euer eigenes Benehmen wird auf das Seinige den wesentlichsten Ein­

fluß haben,

und ihr selbst werdet dadurch das Wohl des Landes befördern

oder zerstören. Mit blutendem Herzen und mit gerührtem Danke für eueren frü­

heren Beistand,

sehe ich mich gezwungen, euch diese Mittheilung zu

machen. Brixen, den 29. Juli 1809.

Freiherr v. Buol zu Bärenburg, General-Major und Kommandant

des Corps in Tyrol.

6. Geheime (jedoch im Drang der Umstände der Schutzdepulation mit­

getheilte, gleichlautend dreifach erlassene) Instruction des Erzherzogs Johann an die Generale Buol und Schmidt und an Hormayr.

Hier in der Jnlage sende ich Ihnen eine Abschrift des von der deut­ schen Armee abgeschlossenen Waffenstillstandes.

Sie werden aus dem 4ten

Artikel ersehen, daß die Räumung von Tyrol und Vorarlberg ausbedun­

gen ist.

Es ist dabei gar nicht gesagt, ob es dann von Frankreich oder

Bayern besetzt,

ob eine vollkommene Amnestie eintreten wird? —

So sonderbar mir dieser Stillstand vorkömmt, so ist er leider für die­ sen Augenblick nicht zu brechen,

auf den Vollzug der Bedingnisse dringen.

und der Feind wird natürlich Sr. Majestät, —

Allerhöchst

welche sich hier befinden, gehet es äußerst nahe, daß durch diesen, bei der

deutschen Armee geschlossenen Stillstand, das liebe Tyrol und die treuen

innerösterreichischen Lande, die von uns besetzt waren,

geräumt werden

Er hat beschlossen, um die Leiden und das daraus entstehende

müssen.

Übel abzukürzen, schnelle Negotiationen zu beginnen, und eine Basis festzusetzen, von welcher er nicht abgehen will.

zeigen,

Einige Tage müssen

ob Frieden oder erneuerter Krieg daraus erfolgen wird??

Se. Majestät werden gewiß das Äußerste thun,

um für Ty­

rol zu sorgen, und es wo immer möglich, für sich zu erhalten, oder wenigstens dessen Schicksal so zu sichern,

daß es für die geleistete Treue

und Aufopferungen nicht gestraft sey, im schlimmsten Falle aber eine Am­

nestie zu bewirken, und den Häuptern die Freiheit, in die österreichischen Provinzen überzutreten.

Dieses ist einmal jenes, was ich in meinen ver­

schiedenen Unterredungen mit Sr. Majestät mir abstrahiren konnte. ich von der LageTyrols denke, ist aber Folgendes. —

Was

Ich sehe nur all-

zusehr die mißliche Lage, in welcher sie sich beide befinden;

wie

schwer es sey, sich aus derselben herauszuwickeln; den Bewohnern, die so viel gethan haben, begreiflich zu machen, man müsse ihr Land räumen, werde aber bei erfolgendem Frieden für sie sorgen,

sich erneuernden Kriege sie wieder schützen,

oder bei einem vielleicht

im ersten Falle Ruhe und Er­

gebung, im zweiten Mitwirkung fordern, ist wahrlich ein sehr schweres Unternehmen.

Die Bewohner werden entweder die Truppen gehen lassen,

den Augenblick verwünschen, der sie unglücklich machte, und den bayeri­ schen Einwirkungen Gehör geben,

oder unsere Truppen gar nicht hin­

aus gehen lassen, welches zwischen beiden Fällen wohl das Bessere

wäre, —

Zeit gewinnen ist hier das Einzige,

was geschehen kann.

Der Waffenstillstand soll vermöge des 7ten Artikels einen Monat dauern,

15 Tage Aufkündigung hat voraus zu gehen, heute ist der 21ste, den 12ten nahm er seinen Anfang,

flössen. —

also sind bereits 9 Tage ver-»

Die jetzt angefangenen Negotiationen müssen bald zei­

gen, ob wir Friede, oder erneuerten Krieg zu erwarten haben; im erstem Falle werden die Präliminarien bald zu Stande kommen, und zeigen, was mit Tyrol zu geschehen hat, im letzteren Falle wird die Aufkündigung

geschehen, und dies kann auch wahrend dem stipulirten Monate geschehen,

nur, daß 14 Tage darauf erst die Feindseligkeiten anfangen werden.

Ver­

möge des 7ten Artikels können wir unsere Vorräthe und Lebensmittel, dann Kleidung mitnehmen, und vermöge des 9ten soll die Räumung der Lander

Die Erfüllung der Waffenstillstands­

durch Etappen-Marsche geschehen.

bedingnisse hat zu geschehen, allein sie kann langsam bewirket werden.

Bis jetzt hatten Sie die besten Vorwande, nichts zu unternehmen, weil Sie nichts wußten; nicht darum

raumen werden Sie nichts,

angegangen

werden,

und

bis Sie

wirklich

etwas

vom Feinde kommt, um es zu besetzen, dann können Sie Ihre

Märsche sehr kurz einrichten, dazu giebt es Vorwände genug, als: die Hinwegbringung Ihrer Vorräthe, der Mangel an Lebensmitteln auf der

Rückzugs-Linie rc.

Dadurch verstießt die Zeit, und wer weiß, ob in dem

Falle, daß ein erneuerter Krieg wieder entstünde, Sie nicht noch im Lande sind?

Die Straße, die Sie einzuschlagen haben, ist über Kärn-

then nach Mahrburg und Czakathurn.

Den Bewohnern können Sie, was

Sie an Pulver und Blei haben, und Ihren nothwendigsten Bedarf über­

steigt, austheilen; sollen einige mitziehen wollen,

so müßte es

ihnen gestattet werden, doch sie zum Scheine als ein, in kaiserl. Diensten

stehendes Jägercorps benannt werden, um nicht Gefahr zu laufen, daß

der Feind ihrZuhausebleiben fordere.

Vielleicht ließ sich auch mit den ein­

rückenden Gegnern etwas Beruhigendes in Rücksicht einer Amnestie festsehen.

Schwer ist es hier alles Mögliche zu erschöpfen, was sich thun ließe,

das Beste ist Zeit zu gewinnen, und zu trachten, Alles so lang­ sam zu machen,

als möglich, doch dabei nicht gegen die Erfüllung

der Bedingnisse zu handeln.

Es kann auch möglich seyn, den Be­

wohnern durch dritte und vierte Personen das Ganze begreiflich zu machen, vielleicht fallen diesen Männern Mittel ein, die besser sind als alle jene,

über die wir uns die Köpfe brechen.

General B u o l hat das Kommando

über alle Truppen zu führen, Herr Intendant Baron Hormayr bei ihm zu bleiben, oder nach Umständen, bei der Kolonne des General Schmidt,

der unabhängig seine Abtheilung führt, auf eben die Art wirkt, und sich ebenfalls auf dem nämlichen Wege zurückzieht.

Gut ist es auf alle

Fälle, daß zwei Kommandirende sind, weil dann einer auf den andern

sich berufen kann, und dadurch eine Menge Umtriebe'geschehen, die wie-

der Zeit gewinnen machen.—

Ich übertrage dieses Ihnen beiden,

daß Sie auf die klügste Art diesem nachkommen.—

Äußer st schwer

ist das Ihnen obliegende Geschäft, aber auch eben so wichtig, doch das Allererste ist

die strengste Verschwiegenheit.

Undurchdringlich

muß das Geheimniß seyn, daß Niemand Ihre Absichten errathe, da sonst

sehr üble Folgen.entstehen könnten. —

Rapporte werden Sie mir keine,

oder nur durch die sichersten Wege,

ohne Aufsehen zu erregen, ein­

senden. Hauptquartier St. Groth den 21. Juli 1809.

Erzherzog Johann.

7.

Offene Ordre des Erzherzogs Johann über denselben Gegenstand her Evakuation. Czakathurn am 6. August 18 09.

(General Rusea und

mehrere französische Vorposten - Kommandanten, bei welchen dieser Kourier

sich melden mußte, waren unverschämt genug, des langen Aufschubs müde, von dieser offenen Ordre Einsicht zu nehmen, und wurden nun dop­ pelt erbost über alle Führer der ausmarschirenden Truppen, weil sie die

bisherige Zögeruyg ihrem üblen Willen und ihrem Einverständ­ nisse mit den Tyrolern zuschrieben.)

Frühere Befehle Sr. kaiserlichen Hoheit des Generalissimus sowohl als von mir auf Allerhöchsten Befehl Sr. Majestät des Kaisers und Kö­

nigs, gaben Ihnen die bestimmte Weisung, die Bedingniffe des sanctionirten Waffenstillstandes in Erfüllung zu dringen,

und diesen zu Folge das

Land zu räumen. Da mir nun von dem wichtigen Erfolg bis zur Stunde keine Berichte

zugekommen sind,, und mir zu vermuthen bleibt, daß oberwähnter Befehl Ihnen nicht zugekommen seyn dürfte,

so will ich durch diese offene

Ordre, welche Ihnen durch einen eigenen Officier zugeschickt wird, die Allerhöchste Willensmeinung Sr. Majestät des Kaisers und Königs erneu­ ern, damit Sie mit Ihren unterhabenden Truppen alsog le i ch die von

solchen besetzte Provinz Tyrol räumen,

und somit die Bedingnisse des

Waffenstillstandes in Erfüllung bringen. Erzherzog Johann.

8. Der General Baron Buol, an den Generalmajor von Schmidt.—

Feldlager auf den Höhen bei Schabs am 2. August 1809.

Abends 8 Uhr. Ich glaube,

Wir haben nun wahrhaftig hinlänglich

gezögert, Tyrol und das Fort Sachsenburg zu evacuiren. —

Über alle,

meine Vorstellungen schrieb mir Marschall Lefebre rund und trocken:

Ich

muß den Marsch von Innsbruck nach Brixen am 1.

August fortsetzen. —

Hierüber erübriget nun wohl nichts anderes,

als den 2. Abends nach Brunecken zu marschiren, und allda die Oberst­

lieutenants Taxis und Leiningen zu erwarten, wenn der Feind nicht gar zu rasch vorrückt, wo ich sodann am 4. nach Sillian, am 5. in Lienz, den 6. in Greifenburg eintreffen werde.

Conjungiren sich aber die Oberst­

lieutenants Taxis und Leiningen mit mir, so treffe ich den 5. in Greifenburg ein , allwo wegen zu starker Märsche der Truppe ein Rasttag höchst nothwendig wäre.

Das Landvolk begiebt sich äußerst ungern zur Ruhe, jedoch ist

zum Glück die Stimmung schon

etwas getheilt.

Mir ist vom

Landgericht und Fürst-Bischof selbst angezeiget worden, daß das Volk in der Nacht vom Isten auf den ?ten das Militair überfallen, desarmiren, das Geschütz an sich bringen, und mich und Hormayr arretiren wolle. Um allen Umständen zuvorzukommen, bin ich den Isten Abends 5

Uhr in die Position von Schabs marschirt.

ten vorgesallen.

Es sind Feindseligkei­

General Eastella griff den Rittmeister Banniza

heftig an, wurde aber von Padola über die Piave zurückgeworfen.

Die

Division von D evaux wurde im Rückzug auf den Berg Jsel von der bayrischen Kavallerie zersprengt,

Hauptmann Immer und Fähndrich

Queer nebst 60 Mann gefangen. um ihre Befreiung.

Ich schreibe an Marschall Lefebre

Der Erfolg steht zu erwarten.

Drängt mich der

Feind nicht allzusehr, so bleibe ich den 3. in Brunecken, weil Lein in gen erst am 1. dieses von Trient abmarschirt, gehe den 4. nach Sillian, den

5. nach Lienz, den 6. nach Greifenburg. Freyherr v. Buol.

General.

9. Proclam der Schutzdeputation in Innsbruck. Die k. k. Schutzdeputation, welche nach eben so strengen Befehlen

der k. k. Jntendantschaft in Tyrol sich aufstellen mußte, als selbe bis anher mit strenger Beobachtung ihrer Pflichten und mit ächtem vaterländi­ schen Biedersinn ihre Wirkung fortgesetzt hatte, würde selbst ihren Grund­ sätzen und deren Verehrung der höheren Befehle zu nahe treten, wenn

selbe nur einen Augenblick anstünde und verweilte, die heute durch Eilboten ihr zugegangenen Aufträge, sowohl von Seite des k. k. kommandirenden

Herrn General Freyherrn von Buol, als des k. k. Herrn Landes-Inten­ danten Freyherrn von Hormayr, dem Volke in jenem vollen Inhalte

mitzutheilen, wie sich solche in den zwei Anfügungen wörtlich ausdrücken. Weit entfernt, das Gewicht dieser hohen Maaßgebungen im gering­

sten zu beurtheilen,

ben,

oder sich eine willkührliche- Deutung dabei zu erlau­

würde die Schutzdeputation vielmehr sich verfänglich halten,

wenn

sie daraus nicht schon von selbst die stillschweigende Auflösung ihrer ferne­

ren Wirkung erkennen, und bereitwilligst annehmen sollte.

Allein, da selbe allererst gestern durch zwei unmittelbar von Seiner

k. f. Majestät gesandte Kouriers, wovon der Eine seine Reise zum k. k. Herrn Intendanten weiter fortsetzte, die theuersten Versicherungen der mög­ lichsten Unterstützung sowohl an Geld als Mannschaft, zugleich aber auch

die feierlichste eines eigenen weiteren Kouriers, welcher in Zeit von 3 Ta­

gen sicher nachfolgen, und die. entscheidenden Aufschlüsse über den Waffen­ stillstand mitbringen würde, erhielt, und man daher um das undurch­

dringliche Dunkel so vieler Konflicte zu durchblicken, einen Ausschuß aus allen vier Ständen an den kommandirenden k. k. Herrn General sowohl,

als an die Landes-Jntendantschaft abgeordnet hat, worüber man der Ent­ wicklung in Kürze entgegen stehet:

so glaubet die Deputation es noch in

ihren Pflichten zu haben, den letzten Schritt nicht unversucht zu lassen,

nämlich unter einem durch das k. k. Vorpostenkommando die mittlerweile

Einleitung zu treffen, daß bei der occupirenden Macht ein Stillstand auf

4 Tage erwirket werde, damit die Biederkeit des Landes nicht durch Miß­

verständnisse in eine nicht nur der occupirenden Macht schädliche, sondern selbst alle inneren Bande auflösende Unordnung, ausarte.

Wo im Gegentheile nur gute Ordnung, Rechtlichkeit und vernünf-

tige Ergebung in die höchsten Verfügungen, Tyrol der Ehre und der Gna­ de jeder Macht würdig darstellen kann.

Innsbruck, den 29. Juli 1809. Von der k. k. Schutzdeputation

Johann Freiherr von Schneeburg.

10. Abschied und Auflösung der Schutzdeputation. Die bestandene Schutzdeputation hatte ihrer theuren Pflicht gemäß,

bereits unterm 29, d. jene zusammengetroffenen hohen Aufträge des k. k. kommandirenden Herrn Generals, und der k. f. Jntendantschaft,

dem

gesammten Volke Tyrols unverholen mitzutheilen nicht verweilt, wodurch

sich selbige in die traurige Nothwendigkeit versetzt-sah, noch den letzten Schritt vor der schon wirklich von Seite des gedachten k. k. Generalmili-

tärkommando festgesetzten Räumung Tyrols mit der an das k. k. Vorpo­ stenkommando in Eile gestellten Bitte zur Sicherung des Landes zu versu­

Es wolle nämlich durch dessen Vermittelung die billige Frist von 4

chen.

Tagen bei der occupirenden Macht erwirkt werden, inner welcher die an den

kommandirenden k. k. Herrn Generalen Freyherrn v. Buol abgeordneten vier ständischenDeputirten die näheren Aufschlüsse über die Verhältnisse der Dinge,

und über die Zuverlässigkeit der von Seiner kaiserlichen Hoheit

dem durchlauchtigsten Erzherzog Johann in Hinsicht der ronvenirten Lan­

desabtretung ertheilten Aufträge würden beibringen, oder allenfalls andere günstigere Nachrichten eintreffen können.

Ob nun zwar dieses gerechte Ansinnen von dem k. k. Vorpostenkom­ mando an den kais. franz. Herrn Marschall Herzog von Danzig, laut schriftlicher Versicherung vom 30. d. richtig gebracht worden, worüber

aber noch keine Entschließung zurückgelangt ist, so ist doch einerseits der

Zusammenfluß so vieler inmittelst vorgekommener gleichstimmender Bestä­ tigungen über die höchst bedauerlichen Verhältnisse des k. k. österreichischen

Kriegsstandes leider von der Art, daß an dem Bestände des Waffenstill­ standes , in Verbindung mit der unter Anderm auch verhängten Räumung unseres Landes kein Zweifel mehr Statt findet, anderer Seits aber haben

auch die so eben rückgelangten ständischen vier Deputirten die vom eigen­ händig unterzeichneten Auftrage des Erzherzogs Johann selbst genom­

mene Einsicht betheuert.

So wie nun in solcher Lage der Umstande um so minder zu hoffen ist, daß sich der französische Marschall an einen auch noch so mäßigen Aufschub einer Vorrückung werde binden lassen, als bereits dessen Eintreffen in Hall erfolgt seyn soll; so kann ich, da die Schutzdeputation außer Wirkung gesetzt worden, und das k. k. Militär schon den schleunigen Rückzug nach Matrey angetreten hat, doch nicht unterlassen, durch Handhabung der ge­ hörigen Ordnung meinen Pflichten wenigstens in Hinsicht der mir über­ tragenen Obsorge als General-Kreis-Kommissair dadurch nachzukommen, daß ich mich beeile, durch die getreue Bekanntgebung dieser, unsern Ge­ horsam und geduldvolle Ergebung in die Fügungen des allerhöchsten Herr­ schers über alle Welten jetzt festbindenden Ereignisse, dem bereits auf heute Abend bevorstehenden Einrücken der französischen Truppen in Innsbruck, und also auch jeder Unordnung und Unheil zuvorzukommen, welches ei­ nen Zusammenstoß mit unserm etwa noch nicht zurückgezogenen bewaffne­ ten Landvolke nach sich ziehen könnte. Innsbruck, am 30. Juli 1809. Johann Anton Freyherr v. Schneeburg Generalkommissär des Innkreises. Graf v. Thurn k. k. Hauptmann. Der mitunterzeichnete k. k. Hauptmann, Graf v. Thurn, kann übrigens zufolge einer so eben mit dem kaiserlichen französischen Herrn Marschall Herzog von Danzig gehabten Unterredung versichern, daß die­ ser bei seinem Einrücken die freundlichsten Gesinnungen bezeigen werde, dagegen aber auch auf ruhigen Empfang rechne.

56 Der Freiherr von Hormayr an den durchlauchtigsten Erzherzog

Johann von Österreich, d. d. Wien den 5. September 1816.

In der Anlage habe ich die Gnade, die so willfährige und geneigte Antwort des Eantons S. Gallen wiederzurückzustellen, mich ungemein erfreuend, daß mein, durch mehr als fünf und zwanzigjährige Studien er­ probter Tact in diplomatisch-historischen Nachforschungen mich auch dies­ mal wieder richtig geleitet und auf eine Fülle wichtiger Entdeckungen, nicht nur für die Geschichte Tyrols, sondern selbst des habsburgischen Kaiser­ hauses geführt hat. Eurer Kaiserlichen Hoheit ist meine Ernennung zum Historiographen des Reichs bekannt, eine allerhöchste Gnade, welche, in so schönem Ein­ klänge mit den Studien und mit der Lieblingsneigung" meines ganzen Le­ bens , mich zu unbegränztem Danke und zur eifrigsten Anstrengung auf­ spornt, und die ich als den schönsten Lohn dessen betrachten muß, was ich glaube, durch eine so lange Folgenreihe von Werken, gegen die politischen und religiösen Widersacher Österreichs geleistet zu haben. Höchstdieselben kommen dieser Tage nach Wien. — Nach einer vierthalbjahrigen Trennung voll Unglücks und Schmerzes, soll ich mit mei­ ner, wahrhaftig auf der Feuerprobe bestandenen Anhänglichkeit an Höchstdero Person, Eure Kaiserliche Hoheit Wiedersehen, — Ich, den Höchst­ dieselben in so verschiedenen Epochen Ihres merkwürdigen Lebens, in den Jahren 1800, 1805, 1808, 1809 und 1813 gewiß sich immer gleich, wahr und fest, uneigennützig und treu gefunden haben dürften. Höchstdero Ankunft in Wien setzt mich in keine geringe Verlegenheit. Mit meiner begeisterten Freude und Liebe collidiren Pflichten gegen mein Vaterland, gegen Eure Kaiserliche Hoheit, endlich Pflichten der eigenen 27 *

Selbsterhaltung.

Ich will es versuchen,

alle, so viel wie möglich,

zu

vereinigen.

Wem sollte die seltsame Verwicklung meines Schicksals besser bekannt seyn, als Eurer Kaiserlichen Hoheit?

Sie beruht auf einem einzigen Un­

terschiede, der bisher noch gar nicht gemacht worden ist.

Ich will ihn

mit wenigen Worten bei'm rechten Namen nennen.

Wer seinen Freund und Wohlthäter einem feindseligen Loose verrath und preisgiebt, ohne ihn vor der drohenden Gefahr zu warnen und zu­

rückzureißen, ist zwar durch das Gefühl jedes rechtlichen Mannes geach­

tet.

Allein es giebt Verwicklungen,

Verbindungen und politische Verge­

hen von so seltsamer Art und Verkettung, zumal in sturmbewegten Zeiten,

daß der Staat derlei Angeber nicht allein hören, sondern auch souteni-

ren und belohnen muß, so wie in der physischen Welt vielerlei Ge­

würme und Geschmeiße zu den großen und geheimen Zwecken der Schö­ pfung durchaus nothwendig ist. Aber ein hievon in den Büchern der distributiven Gerechtigkeit höchst

verschiedener Fall ist, wenn Jemand bloß um den Judaslohn zu stei­ gern, die weit auseinander liegenden Kohlen und Asche zusammenkehrt,

fleißig anfacht und brennbare Materialien dazu häuft, — wenn Jemand

ein, bis zu seinem Hinzutritte ganz unschuldiges und dem Gou­ vernement gar wohl bekanntes Werk patriotischer Glut auf das Be­

denklichste steigert,

alle strafbaren Schritte ausschließend selbst

thut, sich alle erdenkliche Mühe giebt, nvch kühnere und compromittirendere hervorzurufen, recht interessante corpora delicti ht die

Hände zu bekommen, kurz alles dasjenige mit frecher Stirne auszuüben, wovor das peinliche Gesetzbuch in einem eigenen, (bloß zu Schutz und

Schirm gegen solche Ränke festgesetzten) §. 278. des peinlichen Gesetzbuches

bewahren will, um zuletzt mit der übermenschlichen Tugend zu prunken,

blos aus stoischem Pflichtsinne,

die heiligsten Gefühle der Ehre und des

Vertrauens, der Freundschaft, des Dankes und der Vaterlandsliebe mit

Füßen getreten zu haben, und so diejenigen, welche glaubten, sich seiner als eines bloßen blinden Werkzeuges zu bedienen,

selbst zum Werkzeug,

zur Dupe und zum Schämet einer Nimmersatten Parvenierungöwuth zu

machen.

Die vielen geschichtlichen Beispiele, daß in ähnlichen Fällen nicht die Prinzen, sondern ihre Werkzeuge bestraft worden sind, beruhen (ganz

abgesehen von dem

bedauerlichen Schicksale einzelner achtungswürdiger

Opfer) auf einer wohlbegründeten Staats-Raison und hängen mit den

heiligen Principien der Jnviolabilität und Legitimität,

mit fernen und

unsichtbaren, aber unzerreißbaren Faden zusammen.

Eurer Kaiserlichen Hoheit ist es nur zu wohl bekannt, daß ich in die­ ser Geschichte niemals ein, wenn auch geheimes Gehör, nie­ mals die Möglichkeit einer wahren Darstellung der Sa­

che habe erhalten können.

Hiernach kann es auch unmöglich mehr

befremden, daß der Unterschied zwischen meinem Loos und jenem meiner

Schicksalsgefährten so gar auffallend war, daß mein Exil immer noch fort­ dauert und ich selbst im Augenblicke der Wiederanstellung (was einem getreuen Unterthan das Schmerzlichste ist) vom Angesichte und Gehör Sei­

ner Majestät verbannt war, daß ich nach einer willkürlichen und wie

ich beweisen kann, grundfalsch en Voraussetzung, als der Schuldigste erscheine,

noch immerfort

als derjenige, dessen böse und gefährliche

Rathschläge Eure Kaiserliche Hoheit irre W leiten, am meisten beigetra­ gen haben. —

Diese meine Qualisication als Urheber einer so bedenkli­

chen Verwicklung eines Prinzen vom Hause, dürfte zwar in Höchstdero Gemüthe die ganz einfache chronologische Rückerinnerung am besten nie­

derschlagen, welche Sondirungen und Anschläge Eurer Kaiserlichen Hoheit

Ende October 1809 in den Hauptquartieren zu Kesthely und später zu Kör-

mend, dann im Spätjahr 1811 zu Wien, durch den F. M. L. Grafen Nugent geschehen seyen, wovon auch der verewigte Präsident, Baron Hager Kenntniß erhielt.

Die Lage der Sache schilderte ich der Polizei-

Hofstelle durchaus wahr und freimüthig.

Ich genoß von ihr kein ande­

res Zutrauen, als von Zeit zu Zeit um Notizen befragt zu werden, wie jeder unterrichtete Reisende. —

Graf Reifach wurde feit 1810 wohl

von mir um Nachrichten angegangen, aber nie im Mindesten gebraucht, nie in das geringste Geheimniß gezogen, weil, wer sich unter die Kleyen men­ get, leicht von den Schweinen gefressen wird. —

Die Direktion des ge­

heimen Archives, bei welcher ich übrigens nicht so gar leicht zu ersetzen seyn

dürfte, war ein ebenso absolut litterarischer Posten als es der des Custos der Hofbibliothek ist.

Sie war auch nicht in der leisesten Berührung mit die­

sem Unternehmen und die gepflogene, strenge Untersuchung zeigte auch

nicht einen Schatten von Unregelmäßigkeit oder Unordnung.

Das Ge­

wicht, das man auf diese Stelle legte, um mich schuldiger zu finden, ist

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beinahe lächerlich. Bloß auf die V e r g a n g e n h e i t beschränkt, wäre der Archivs - Director nicht einmal im Stande, aus dem Archive, so wie eS ist, eine Historie der neuern und neuesten Zeit zu schreiben, und ein wah­ rer Schwarzkünstler, wenn er irgend ein Staatsgeheimniß verrathen sollte, weiter, außer einigen unrühmlichen, historischen Reminiszenzen schlech­ terdings keines in Händen hat. Eurer Kaiserlichen Hoheit zärtliche und unterwürfige Anhänglichkeit an Ihren Kaiserlichen Herrn und Bruder, unsern angebeteten Monarchen, Ihr Eifer für den Ruhm und die Größe Ihres erhabenen Hauses und ein reicher Kranz herrlicher Eigenschaften des Geistes und Herzens hielten mich seit sechzehn Jahren an Ihre durchlauchtigste Person gefesselt. — Ob ich damit noch andere, ehrgeizige oder eigennützige Nebenabsichten verband? dieses zu ermessen, darf ich, gnädigster Prinz und Herr! JhrUn eigenen Gefühl getrost anheimstellen. Höchstdieselben haben Sich nicht nur durch hunderterlei" Aussagen, sondern auch durch mehrere unbesonnene Briefe überzeugt, welche nicht nur eigenmächtige und vorgreifende, sondern beinahe hochverrätherische Plane Hofrath Roschmann, der ihm zur Bemäntelung seiner Insuffizienz in der Feder wie in administrativen und scientifischen Kenntnissen beigegebene, wahrhaft genialische Adam Müller und mehrere Helfers Helfer niedri­ gen Ranges und Gemüthes, Eurer Kaiserlichen Hoheit in der öffentlichen Opinion anzudichten bemüht waren, vorzüglich im Sommer 1814, als Roschmann in allen Gerichten Stimmen abnöthigen ließ, als Gou­ verneur nach eben diesem seinem Vaterlande postulirt zu werden, welches er, unter fast allgemeinen Verwünschungen verlassen hat. Ich fand damals (1813) Eure Kaiserliche Hoheit wie immer in den größten und edelsten Ansichten, nur beseelt von dem Gedanken, daß zur Befreiung und Rettung jener Augenblick der letzte war, nur bewegt von den Schmerzen, das getreue und geliebte Land zweimal aufgemahnt, und überwältigt von einem feindseligen Schicksal, zweimal wieder verlas­ sen zu haben! ! Wie dringend der Moment war, zeigt wohl nichts au­ genscheinlicher, als daß die Jnsurrection im December 1813 dennoch ausbrach, unter ganz veränderten, ja unter den widersinnigsten Umstän­ den, trotz der Dazwischenkunft des Bundes mit Bayern, trotz der nach­ drücklichen Abmahnungen der österreichischen Commissäre und unsers Mi­ litärs. — Ja Niemand, der die damalige äußere Gährung recht kannte,

wird zweifeln, daß, wenn Österreich gewaltsame Befreiung-versuche der Tyroler wo nicht ganz hindern, doch wenigstens um mehrere Monate ver­ zögern wollte, eine so auffallende Maaßregel wie unsere Verhaftung, durch­ aus politisch nothwendig war. Im Allgemeinen schien mir der Wunsch weder unvernünftig noch pflichtwidrig, diesem alle Augenblicke vorherzusehenden Ausbruche bessere Resulate zu sichern, den Tyrolern die 1809 so schwer vermißten Mittel vor­ zubereiten, sie von allen falschen Wünschen, von allem demokratischen Unfug, von aller hekvetisirenden Tendenz, von den bereits sehr weit gedie­ henen fremden Einflüsterungen und von der Sehnsucht nach fremder Hülfe abzuziehen und das alte, theure Band, welches Tyrol unauflöslich an sei­ nen Kaiser bindet, so fest zu knüpfen, das kein Wechsel äußerer Ereignisse je mehr Etwas dagegen vermocht hätte. Ich habe 1809 die ganze Unternehmung bloß mit Eurer Kaiserlichen Hoheit verhandelt, keine Zeile mit der Polizei - Hofstelle, nur 14 Tage vor dem Krtegesausbruche, auch von meinem unvergeßlichen Minister, Grafen Stadion instruirt. — Ich durfte mich 1813 ganz im nämli­ chen Falle glauben, um so mehr, je mehr sich das Getreide der politischen Partheien durchkreuzte und sich wechselseitig vor einander verbarg, je lauter die Gerüchte wurden von Veränderungen in mehr als einem Ministerium. Die Voraussetzungen, auf die Eure Kaiserliche Hoheit rechneten, waren fast insgesammt irrig. Ein Dritter hat das Zutrauen der Regie­ rung , welche nur durch ihn von Allem', was vorging oder hätte vorgehen können, Kenntniß haben konnte, auf das Schwärzeste mißbraucht, um ei­ nem höchstens voreiligen oder übertriebenen Patriotismus ein verbrecheri­ sches Gewand umzuwerfen, dadurch aber sein Verdienst in gleichem Maaße zu erheben. — Sehr natürlich ist, daß i ch dabei am giftigsten verläumdet wurde, weil ihm Niemand so sehr im Wege stand. Empfangen Höchstdieselben auf der Brandstätte meines ganzen Glü­ ckes das erneuerte Gelübde meiner ewigen Liebe und Treue. Stets bleibt es mir eine wehmüthige Beruhigung, daß ich weit ent­ fernt aufzureizen oder anzudringen, vielmehr nichts verabsäumt habe, alle Jnconvenienzen und alle Gefahren der Sache, mit lebendigen Farben zu schildern, daß ich darüber mehr als einmal unzeitiger Furchtsamkeit beschul­ digt worden bin, — daß ich nebst der absoluten Ablehnung jedes Einflus­ ses in die, zur Disposition gestellten Geldmittel mich beharrlich geweigert

424 habe, mit irgend einem fremden Agenten zu sprechen, außer in Höchstdero

Gegenwart, daß ich endlich noch am 28. Februar Sonntags früh mir auf das dringendste den ehrfurchtsvollen Rath erlaubt habe, Eure Kaiserliche

Hoheit Selbst möchten Seiner Majestät dem Kaiser (von dessen Stim­ mung wir in einer ganz ungegründeten Ansicht waren), bis in's kleinste

Detail Alles entdecken, indem nur an Höchst-Jhnen, nicht aber an uns die Reihe zu reden sey, daß ich endlich, als meine Bitte vor der ir­ rigen Alternative verstummen mußte, es vorgezogen habe, lieber alle Fol­

gen jenes unseligen Mißverstandes zu tragen, als durch Angeberei auf mei­ ne eigene Sicherheit bedacht zu seyn.

Die Art wie dieses Verständniß durch Roschmann surveillirt, ge­ steigert, mißleitet wurde, lag ganz im gewöhnlichen Laufe der Dinge und

in vielfacher historischer Übung.

Die Folgen haben selbe zum Geheimniß

der Sperlinge auf den Dächern gemacht, es wäre also lächerlich, hier eine

ängstliche Reticenz darüber beobachten zu wollen.

Inzwischen kann Hof-

rath Roschmann unmöglich aus höherem Auftrage gehandelt haben, da

er, wie gesagt, einzig nur darauf ausging, die Sache nur immer

mehr zu steigern, da er dem Baron Gagern einen Originalauftrag

des verewigten Baron Hager vorwies, ihn, während seines SommerAufenthaltes in Baden 1812 genau zu beobachten, da er King Blankett-

pässe und die in seiner Kreisamts-Druckerei zu Traißkirchen aus eigenem

Anerbieten gedruckten russischen und englischen Kriegsnachrichten gab, da

er ihn veranlaßte,

den Grafen Johann Salis von Prag eigens kommen

zu lassen, mit dem Versprechen, ihn bei Sich zu verbergen? Höchstdiesel-

ben erinnern sich,

wie Er von King für seine Mitwirkung ein bestimmt

ausgesprochenes, bei E s k e l e s zu depositirendeö Capital forderte, worü­

ber ihn Höchstdieselben damals mit großer Indignation zurechtwiesen, wie

er um nur interessante corpora delicti herauszulocken, bald von W i nte rsteller, bald von andern Partheihäuptern geheime Boten meldete, für

sie Reisegelder empfing und alle Künste anwendete, um von Eurer Kaiserli­ chen Hoheit einige Zeilen herauszuwinden,

wie er Alles aufbot und auch

in mich stürmte, um Höchstdieselben zu bewegen, dem Herzog von Accerenza einem Brief an den Kaiser Alexander nach Kalisch mitzugeben,

was aber nicht geschah,

wie er noch am letzten Tage auf Beschleunigung

der Ausführung drang,

unzähliger anderer, schwarzer Züge dieser Art zu

geschweige», welche Major Eisenstecken und Andere reichlich liefern kön-

nen.

Alle diese Züge liefen unter den Tyrolern von Mund zu Mund.

Ich habe bisher nicht einmal gegen die Polizei-Hofstelle eine Darstellung des ganzen Herganges gemacht, ja ein unverbrüchliches Stillschweigen hierüber

beobachtet, und sogar jetzt,

wo nach vierthalb Jahren die dem Eisenste­

ck-en abgenommenen Gelder wieder zur Sprache kamen, den Herrn Staats­

minister , Fürsten von M e t t e r n i ch um seine Vermittelung angegangen,

nicht in den Fall zu kommen über diese Sache laut reden zu müssen, da

die einzelnen Facta in einer so complicirten Sache nicht aus dem Zusam­

menhänge gerissen werden können,

ohne der Würde und Wahrheit zu ver­

geben, da ferners die Darstellung des ganzen Herganges mir leicht als eine Klage über die noch immer versagte Möglichkeit jederRecht-

fertigung oder über die so lange und martervolle Ungewißheit hatte miß­

deutet werden können. —

Diese Rücksicht drang sich mir um so gebiete­

rischer auf, als Hofrath Rösch mann Alles angewendet hat, mir die selt­

samsten und heftigsten Äußerungen anzudichten,

während mir die über

mein Benehmen einvernommenm Behörden gewissenhafte Gerechtigkeit wi­

derfahren ließen.

Ja sogar der abgedroschene Kunstgriff anonymer Briefe

kam wieder aufs Tapet, um den ehrwürdigen Fürsten Erzbischof von mir abzuziehen und dem Staatsrath Hude list Zweifel an der Aufrichtigkeit

der durch Eure Kaiserliche Hoheit zwischen uns gestifteten Aussöhnung einzuflüstern.

Weit entfernt,

die leiseste Klage oder auch nur einen bedauernden

Rückblick auf mein Schicksal im Herzen oder auf der Zunge zu tragen, zu­ mal jetzt,

wo mein liebster Wunsch erfüllt ist, mich auf eine ehrenvolle

Weise ganz den Wissenschaften ergeben zu können, muß ich vielmehr nur das gegen mich bewahrte Übermaaß von Milde und Gnade anstaunen,

wenn man auch nur ein Drittheil von

Roschmann^s - schändlichen

Verläumdungen als wahr angenommen hat.

Selbe sind eben so schr

durch unglaubliche Arglist als durch ein seltenes und tückisch genug benütz­ tes Zusammentreffen der Umstände begünstiget worden, so daß dieser Mann, den erst seine Administration in Tyrol naher an's Tageslicht gezogen hat,

noch immer als ein, die alten römischen oder brittischen Muster überbieten­

der Tugendheld dasteht, welcher gegen des Kaisers eigenen Bruder, gegen die Stimme der Ehre und des Vertrauens,

der Freundschaft,

der Dank­

barkeit und Vaterlandsliebe, ein anderer Eato, ohne mindeste Nebenabsicht,

bloß dem Rufe der Pflicht und einer gränzenlosen Devotion gegen die ge-

heiligte Person de- Monarchen gefolgt ist, und aus purer überirdischer Tugend die Rollen des Anstifters, des Angebersund des^ Häschers

mit bewunderungswerther Virtuosität in seiner Person vereinigt hat.

Welche Aufträge mir Eure Kaiserliche Hoheit für das Johannäum oder für andere wissenschaftliche, somit meinem jetzigen Berufsfache engver­ wandte Zweige zu ertheilen geruhen wollen, ich werde selbe stets mit je­ nem Eifer erfüllen, mit dem ich jeden von Hochstdero Winken zu realisi-

ren bemüht war und ewig seyn werde. —

Im Übrigen halte ich es für

eine heilige, wiewohl für die allerschwerste Pflicht, und für das größte

Opfer, was ich Höchstdenselben bringen kann,

mich in bloß allgemeine

Verhältnisse und in eine ehrerbietige Ferne zurückzuziehen, auch wenn daS Schicksal und mein wissenschaftlicher Beruf mich früher oder später wiede­ rum stabil nach Wien ziehen sollte.

Beschuldigungen,

Bei den gegen mich vorgebrachten

werden nur Eure Kaiserliche Hoheit hiebei gewinnen,

Ihr Wort für mein geliebtes Vaterland und meine Landsleute wird dadurch

doppeltes Gewicht erhalten, und ich durch dieses bittere Opfer am besten bewähren, daß keinerlei Nebenabsicht und keine Persönlichkeit, sondern bloß meine Liebe zu Tyrol und zu den Tyrolern und redlicher Eifer für Höchst-

dero Ruhm, der Grund - und Schlußstein meiner 16jährigen Annäherung

an Ihre erhabene Person gewesen ist. Gott erhalte Eure Kaiserliche Hoheit viele glückliche Jahre der Monarchie und dem Monarchen, welcher nicht allzuviele solcher Stützen seines Thrones besitzen kann, Er erhalte Sie den Wissenschaften und meinem Va-

terlande, welches niemals aufhören wird , Ihnen mit jener unbegränzten Verehrung und dankbaren Anhänglichkeit ergeben zu seyn, womit ich mich Höchstdenselben zu Füßen lege und ersterbe:

Eurer Kaiserlichen Hoheit Wien, am 5. Septbr. 1816.

unterthänigst - gehorsamster Hormayr.

57 Nachträgliche Geschichtserzählung zum voranstHenden Briefe deS

Freiherrn von Hormayr an Seine kaiserliche Hoheit den Erzherzog Johann von Österreich.

Es ist überflüssig, zu bemerken, daß das voranstehende Schreiben Hormayr's an den durchlauchtigsten Erzherzog Johann ostensibel war, hiemit gar keine Probabilitaten und Combinationen, sondern lauter Angaben enthalte, zu deren Beweis man stündlich bereit seyn mußte. Ein Urtheil ohne Untersuchung und ohne alles Gehör und eine Strafe vor allem Urtheil ist der Wiener Polizei nichts Ungewöhnliches, wie wir mit vielen Beispielen, von Joseph's II. Zeit an, belegen werden. Was die im Urkundenbuche erschienenen Briefe eines der klügsten, hochgeborensten und kräftigsten Napoleons-Hasser, des pseudonymen Nor­ bert Tarnow aus dem Blute Friedland's vorschlugen, war der Gewalt der Umstände und der eigenen geheimen Neigung des Kaisers Franz ange­ messen. ES existirte so gut als in Preußen, wahrend dessen tiefster Ernie­ drigung , die Idee eines doppelten, eines sichtbaren und eines dem Zwingherrn (Napoleon) unsichtbaren Ministeriums, oder eigentli­ cher, des ostensibeln Ministeriums des Äußern und des erweiterten Cabinets.

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Es hieße Wasser nach dem Waldstrome tragen, wollte man das Er­ wachen aller Leidenschaften nach dem in Rußlands Schneewüsten über Na­ poleon ergangenen Gottesgerichts schildern, zumal unter allen den herrli­ chen Stammen des deutschen Österreichs, aber auch in dem Adel und in der Intelligenz des Wunderlandes Böhmen — weit weniger in Ungarn — am meisten in Österreichs alten, abgetretenen Provinzen (Illyrien, Tyrol), — am glänzendsten in dem unmenschlich mißhandelten Norddeutschland und Preußen — weniger in dem, durch Österreichs frühere Fehler und durch

Bonaparte's, wiewohl nur egoistische Politik gehobenen deutschen Sü­

den, zumal in dem jugendkräftig aufstrebenden Bayern, wo der hochge­

sinnte Kronprinz Ludwig mit einer nicht großen Zahl deutscher Manner, mit beharrlicher Unerschrockenheit gar kein Hehl machte aus seiner wahr­ haftnationalen Gesinnung, und was jetzt vor Allem Noth thue? Was diese Stimmung des deutschen'Südens betrifft, darf nicht ver­ gessen werden, wie oft es dem Wiener Ministerium geglückt war, was bloß

die Sache und das Interesse Österreichs betraf, zur Nationalangelegenheit, zur Angelegenheit des gesammten Deutschlands und bloße Hauskriege zu Reichs kriegen umzuprägen, die sogenannten vordem Kreise aber (Schwa­

ben, Franken, zuvörderst Bayern) zur Vorrathskammer,

zur Vormauer

und zum Schlachtfelde zu machen, statt der geschonten Erbtande; — Öster­ reich hatte in Schwaben gegen die Burgauer Insassen,

es hatte gegen die

Ritterschaft, gegen die geistlichen Besitzungen, gegen alle Enklaven, die­

selben rechts- und gesetzwidrigen Umgriffe langst ausgeübt, die es an Preu­

ßen in seinen fränkischen Markgrafthümern so heftig tadelte. —

Bayerns

Zerstückelung oder Eintauschung war das unaufhörliche Ziel des Wiener

Eabinets.

Bayern war ja ostwärts und südlich, so zuletzt auch westwärts

von der schwäbischen Seite umstrickt und umzingelt,—: die Donau war von Riedlingen bis Belgrad in Österreichs Hand. —

Es möchte schwer

seyn , zu den vielen Geschichtsblättern, auf denen verzeichnet steht, was Bayern durch Österreich verloren hat, auch nur ein einziges zu finden, wo Österreich Bayern gegeben hätte, oder sich die Frage zu beantworten,

wann denn den süddeutschen Staaten mit und durch Österreich,

jene

Vergrößerung, Arrondirung und Consolidation. von 1805 —1810 errun­ gen und vergönnt worden wäre, auf denen ihre Selbstständigkeit und Wür­ de, auf denen der freie Gebrauch ihrer Kräfte, auf denen zeither ihrer treuen

Unterthanen intellectuelle und materielle Wohlfahrt beruht??

Nur allein

Ludwig XIV. und Friedrich der Große hinderten die Vernichtung und Ver­

waschung des einzig noch unzerrissenen und unvermischten,

germanischen

Volkes, der Bayern, im Utrechter, Füeßner, Aachner, Teschner Frie­

den.

Nach so vielen geheimen Zerstörungsprotocollen von Luxemburg,

Bassano, Campoformio und Selz hinderten nur Frankreich und Preußen Bayerns Entwürdigung zur bloßen Provinz Österreichs, wie es selbst die herrlichen Slaven - und Magyaren - Reiche Böhmens und Ungarns gewor­

den sind.

Es ist wohl nur ein Zufall, aber immer doch ein bemerkens-

werthe- Spiel des Zufall-, welcher Unstern selbst die österreichischen Heirathen nach Bayern, wennauch keineswegesverursachte, dennoch im* wer begleitete, daß gerade jene Bayerfürsten, die durch Österreich geäch­ tet und von Land und Leuten vertrieben, denen ihre Vasallen aufrührerisch gemacht oder die eigene Armee verführt werden wollte, denen des Krieges Opfer aufgejocht und dann im Frieden sie selbst geopfert wurden, — daß Albrechtder Weise, Albrecht V., der große Maximilian, seinEnkel Max Emmanuel und Earl VII., lauter Schwiegersöhne Kaiser Friedrichs IV., Ferdinands L, Ferdinands II., Leopold's I. und Joseph's I. gewesen sind!? Heftiger und ziemlich allgemeiner Unwillen erhob sich nach langem, stillem Murren, jetzt, nach Bonaparte's Unfällen in Rußland, insonderheit gegen den Grafen C l e m e n s M e t t e r n i ch. In den aufgeregten Köpfen wechselten die wunderlichsten Entwürfe, ihn zu gewinnen und seine Exi­ stenz auch für den, zwar unwahrscheinlichen Fall einer abermaligen un­ günstigen Wendung der großen Geschicke zu versichern und zu verbürgen, ihn durch Enthüllung der seit 1810 mit England, Rußland, Preußen und Schweden gemachten Anwürfe und gepflogenen Verhandlungen unheilbar gegen Bonaparte zu compromittiren, und, wenn Alles nichts hülfe, ihn für das große Werk der Welterrettung unschädlich zu machen. Es darf nicht vergessen werden, was zeither durch Caulaincoürt, Chaboulon und Baron du Fain zur öffentlichen Kenntniß gekommen ist, so wie was über die merkwürdigen Unterredungen mit dem Minister St. Ai gnan in Weimar und Frankfurt, in mehr al- einer politischen Flugschrift angedeutet ward. Dem brittischen Ministerium war, wie natürlich, an Österreichs Bei­ tritt, gelegen. Darum suchte es angelegentlichst das Terrain in Wien und die Mittel und Wege gründlich zu erforschen, durch welche die be­ reits so günstige Stimmung noch erhöht, durch welche Kaiser Franz und Metternich mit oder gegen ihren Willen in das große Werk der Welt­ errettung mit hineingezogen werden könnten?? Die größte Aufregung zeigte sich in Österreichs tapferm Heere. Es brannte vor schmerzlicher Ungeduld, Verlust und Unfall von 1809 glorwürdig zu rächen. — Philipp Stadion, noch trauernd über das attzufrühe Hinscheiden des unvergleichlichen Bruders Friedrich, der Na­ poleon'- heißersehnten Sturz nimmer erleben sollte, wurde aus der Ein-

samkeit seines böhmischen Waldschlosses nach Wien berufen, zur namenlosen

Freude aller Patrioten. —

Tausend Stimmen verdienter Krieger begehr­

ten wieder ihren alten Generalissimus, den Erzherzog Carl.

Der Kaiser

wankte — das unausgefüllte Handbillet lag bereits auf seinem Schreibtisch

und die Ausführung verzögerte sich nur,

weil auch in Stadion's Ge­

müth die bittersten Rückerinnerungen vorherrschten aus der allerdings unheil­ vollen Reaction der beiden Hauptquartiere von Wagram und Wölkers­ dorf, des Kaisers und des Erzherzogs, im verhangnißvollen Juni 1809.

Wer damals den Wienerplatz kannte, wußte auch zur Genüge,

wie

bestimmt, wie heftig und äußerst unbillig und die wichtigsten Mitursachen

so großer Unfälle völlig ignorirend, von einer bekannten Seite, die ganze

unglückliche Katastrophe von 1809 den Brüdern und Vettern des Kaisers zugeschoben wurde: —

Wiens zu frühe Übergabe bloß dem Erzherzog

Maximilian, der beklagenswerthe polnische Feldzug bloß dem Erzher­

zog Ferdinand, —

der Anfang des Unglücks, die schlechte Verbindung

zwischen Regensburg und Landshut, dem Erzherzog Ludwig, — In­

subordination gegen mehrere wichtige Befehle des Generalissimus und das zu späte Erscheinen bei Wagram, dem Erzherzog Johann, endlich das

Mißlingen des ganzen Kriegsplans schon in den ersten vier Wochen, die

Nichtbenuhung des Sieges von Aspern, die matte Betreibung der auswär­

tigen Demonstrationen, die Verlassenheit Tyrols, dem Erzherzog Carl (??)

Der in der allgemeinen Aufregung

um

so thätigere Bonaparti-

sche Anhang hoffte noch im Februar 1813 den Krieg gänzlich vermeiden.

Er hoffte mit einer bewaffneten Neutralität,

zu mit

einer bewaffneten Vermittelung und (wie man in England sich aus­

drückte,) mit einem übertünchten, übergypseten Frieden her­ auszukommen.

Die Verhandlungen mit dem Könige von Sachsen in Re­

gensburg und Prag, werden es nachweisen.

Aber von dem Moment an,

wo der Erzherzog Carl wieder als Generalissimus oder Kriegsminister

aufträte, schien dieses Ziel verloren; dann nöthigte die Gewalt der Um­ stände dennoch, den Kriegshandschuh hinzuwerfen?

So sollten denn vor

Allem, alle Prinzen vom Geblüts völlig entfernt, hiedurch aber auch

noch viele andere bedenkliche Conflicte beseitigt und da diese künftige Coalition doch aus allen bisherigen die zahlreichste und zusammengesetzteste seyn würde,

sollten so bedeutende Hindernisse strengerer Einheit und unge­

stört concentrischen Wirkens aus dem Wege geräumt werden. Das hohe Lebensbild des mit so vielen ehrwürdigen Eigenschaften ge­

schmückten, in mancher Rücksicht vielleicht überschätzten, in weit mehreren Beziehungen unterschätzten Kaisers Franz (des ersten, durch und durch alt­ habsburgischen Charakters im Hause Lothringen),

ist bis jetzt nur mit lei­

denschaftlicher Befangenheit oder mit hündischer Lobwedelei dargestellt.

Es

bleibt dieses somit eine würdige Aufgabe der Z ukunft, zumal im Umkreise scharfgezeichneter und lebendig gefärbter Portraits seiner Minister und Ge­ neräle vom Fürsten Kaunitz bis auf den Fürsten Metterni ch, vom

Prinzen Coburg bis auf den Fürsten Carl Schwarzenberg. — So wie es von vorn herein ein folgenreicher Irrthum wäre, die lange weltge­

schichtliche Einwirkung des Ministeriums Metternich als positive und

nicht vielmehr als negative Electricität zu beurtheilen, so ist auch ein Plutarchisch wahrhaftes und lebendiges Abbild des Kaisers Franz nur möglich,

wenn man seine drei und vierzigjährige Regierung in zwei scharf g,esonderte Hälften theilt, — in die ersten zwanzig Unglücks-Jahre (1. März 1792—1. Sept. 1813) und in die nachgefolgte Epoche des

Friedens und Glückes bis zu seinem rührenden Ende (2.März 1835). Wie der Saamen eines fast allseitigen Argwohns und Mißtrauens im

Gemüthe des Kaisers Franz, Wurzeln gefaßt und leider durch bittere Er­

fahrungen manche Bestätigung erhalten hatte,

gab es nicht leicht einen

sicherern Weg zu des Monarchen Gehör, als seine Brüder und Vettern zu verkundschaften und zu verdächtigen. —

Wie Thugut und Lehr­

bach l£8o dm Erzherzog Carl als einen aufkeimenden Wallenstein schilderten,—

welche Polizeikniffe 1805 angewendet wurden,

um die

Faßbindersche Verwaltung als heillos, bestechlich und verrätherisch darzu­

stellen und den Erzherzog vom Steuer des Krieges abzudrängen, — welche wahrhaft ungeheure Anschuldigungen 1809 gegen ihn und seine Vertrau­ ten, namentlich gegen den Grafen Grünn e, ja selbst gegen den Küchen­

meister, General Delmotte, gegen den edeln Wimpffen rc. erhoben

worden, ist allbekannt.—

Nicht minder offenkundig ist es wie man 1805

— 1809 aus dem verdienstreichen Palatin, Erzherzog Joseph einen hin­ terlistigen Gegner des Thrones, einen Beförderer des Separatismus,

ei-

nen heransprossenden Rakoczy zu machen bemüht war und wie zu solcher Commerage die gröbste Lüge stets das meiste Glück gemacht hat!? Aber seit den letzten drei Friedensjahren lebten die Erzherzoge in der größten Zurückgezogenheit, zumal der Erzherzog Carl. —

Dieses er­

schwerte es nicht wenig, einen rechten Klumpen des Argwohns und derVerläumdung wider sie zusammen zu ballen — und es gelang dennoch, und das der Nachwelt schwer zu glaubende Resultat war, daß Deutschlands zwei­

maliger Befreier, daß der Sieger von Ukerad, Altenkirchen, Wetzlar, Am­

berg, Würzburg, Neuwied, Engen, Kehl, Osterach, Stockach, Zürich,

Mannheim und Caldiero, daß sämmtliche Prinzen des Hauses Lothrin­ gen von dem heiligen Kamps ausgeschlossen wurden, daß der Erzher­ zog Ferdinand selbst den Befehl der von ihm organistrten Reserven und

Landwehren, ja, daß er sogar im Innern, sein mährisch-schlesisches Generalcommando niederlegen mußte, als es zum Ausbruch kam.

Die Wahl zu einer der habituellen polizeilichen Mystifikationen deS Kaisers Franz siel diesmal, zwar aus Noth,

doch mit den erwünschte­

sten Scheingründen auf den Erzherzog Johann. — Dieser Fürst, vom edelsten,

fast zu mildem Herzen,

voll stolzen Eifers für die Ehre und

Größe seines Hauses, voll nicht nur Ehrfurcht,

dem Kaiser, seinem Bruder,

sondern Furcht vor

so reich an Kenntnissen und an strategischen

Conceptionen, daß er ein würdiger Gegner Napoleons gewesen

wäre, bei mehr Charakterfestigkeit und ohne die Erbsünde:

ra, proboqne,

deteriora sequor: —

vkleo melio-

dieser Fürst hatte gerade in

Österreichs alten Provinzen', auf welche jetzo die größten Diversionshoffnungen gerichtet waren, in Tyrol und Illyrien, einen ungemeinen An­

hang. “

Einen vollen Monat nach dem Abschluß des Wiener Friedens,

im November 1809, als das Feindesheer bereits im vollen Rückmarsch nach Spanien war, erlitten die Franzosen wiederholte Niederlagen in Ty-

rol.

Im Villacher Kreise Karnthens, in Krain herrschte wilde Gahrung,

die Croaten revoltirten, keine Folge leisten; herzog Johann,

des Generalstabes,

Kenntniß.

sie wollten dem Generallieutenant Jellachich

Tyroler, Kärnthner und Croaten beschworen dett Erz­ sich an ihre Spitze zu stellen!

Sein vertrauter Chef

Graf Nugent hatte von Allem die gründlichste

Aus gerechter Besorgniß einer schweren Compronnttirung sei­

nes erhabenen Hauses blieb der ohnehin über die ungegründetett Beschul­ digungen des Wagramer Schlachtbwichtes vor Schmerz schwer erkrankte,

edle und großherzige Prinz unbeweglich. Aber die Hoffnung buhlte den­ noch beständig mit der Furcht.— Die geheimen Verständnisse, Stim­ mungsberichte, militärische Nachrichten im Veltlin, in der Schweiz, in Tyrol, in Illyrien, wurden von dem unsichtbaren Ministerium (in welchem der energische Baldacci besonders thätig war) und vom Kaiser selbst eifrig betrieben durch Hörmayr, der schon }|gf die Seele dersel­ ben gewesen war, durch den Agramer Bischof Ver hovacz, durch die Herren von Ulm, Kollar, Türk rc. an den Erzherzog Johann, an den Polizeipräsidenten Baron Hager, an den CabinetsdirectorHofrath Neu­ berg. --------------------------------------------------------- — —

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Die merkwürdigste Amphibienrolle spielte hierbei die Wiener hohe Po­ lizei, die bei so divergirenden Ansichten natürlich immer wieder von einer Contrepolizei des Cabinets bewacht wurde. Der Präsident Baron Hager war ein streng ehrlicher und thätiger, gut sprechender und schlecht schreiben­ der, aus Ängstlichkeit gar leicht von schlauen Jntriguanten mystificirter Mann, der noch auf dem Todbett in Stra bei Venedig seinem Freunde, dem nachmaligen Kammerpräsidenten Grafen Vincenz Batth i äny in ei­ nem Abschiedsbriefe betheuerte, in dieser Geschichte des Erzherzogs Jo­ hann, Hormayr's und Schneiderns selber die Dupe gewesen zu seyn und sein Sterben dadurch erschwert zu sehen. Vom Novemb r 1812 auf den Jänner 1813 wurde die Sache sehr ernsthaft. Laut erklärten die Tyroler, sie würden aufstehen, ohne in Wien iel zu fragen; Österreich habe sie immer nur mißbraucht, als Werk­ zeug, als Ruthe gegen den Feind, die es später selber in’$ Feuer gewor­ fen, wenn sie zerbrach unter den gewaltigen Streichen. — Unter dem Schutz der neugeworbenen Truppen, die Gr en i er aus Italien heran­ führte, sollte aus den tyrolischen Berghütten der letzte Sohn und der letzte Heller weggeschleppt werden. Dieses gedächten sie ein für allemal nicht zu erwarten; eher würden sie sich gn die Schweiz anschließen — (eine Idee, vielleicht sehr wohlthätig für Frieden und Freiheit des mittlern Eu­ ropa, bereits im Plan der Staatenrepublik Heinrich's IV. und mehrmals aufs Tapet gekommen in der Verlassenheit Tyrols von 1809).

„Völker?? —

Was ist das?? —

Ich weiß nichts von Völkern

„— ich kenne nur Unterthanen!" — Dieses Wort ist eben so welthi­ storisch geworden, wie ein anderes: — „Oh! das ist wohl möglich, daß

„noch eine halbe Million Griechen über die Klinge springen muß.

„Wenn das Land eine Wüste,

wenn die Bevölkerung ausgerottet

„ist, wird es eben nicht viel Protokolle mehr brauchen!! Die Menschheit

„bedarf von Zeit zu Zeit starker Aderlässe; „entzündlich

und

es bricht sogleich

der

sonst wird ihr Zustand liberale Wahnsinn

„aus." — Alles was bis in den Jänner 1815 zur Überwachung und Lei­

tung dieser Verhältnisse geschehen war, hatte sich in den Schranken der strengsten Umsicht und nach den Weisungen des Cabinets gehalten.

se s ab e r war ganz und gar nichtnn einem gewissen Sinne. dem Kaiser zeigen: —

„Die Erzherzoge,

D i e-

Man wollte

die Urheber alles Unglücks von

„1809, seyen noch nicht zur Besinnung gekommen!! Wie einen Men„schen, der aus langem Kerkerdunkel plötzlich hervortritt, blende sie jetzt

„die Hoffnung, Napoleon zu überwältigen und ihre alte Scharte aus-

„zuwetzen.

Jeder von ihnen handle nach eigenen Ansichten nnd nicht nach

„den Befehlen des Monarchen.

Jeder wolle einen Staat im-Staate bil-

„den und sey ein Werkzeug unruhiger Ehrgeiziger. —

Unter solchen Um­

randen könne kein Minister für die Durchführung seiner ohnehin schwie-

„rigen Aufgabe mehr verantwortlich seyn." Dennoch war es nöthig, in die vorhandenen Bewegungen und in das

Vertrauen des Erzherzogs Johann einen faux fiere, einen agcnt provocateur zu mischen, der etwas noch gar nicht existirendes Be­

denkliches erzeuge und zu irgend einem Staatsstreich den gewissen Anlaß gebe. Der Mann war bald gefunden.

Es war ein Jugendfreund Hor-

mayr's, den dieser sich ausgesucht^ 1809 mit ihm nach Tyrol zu gehen. Der Kreishauptmann Anton von Roschm ann in Traiskirchen bei Wien,

vom Erzherzog Johann,

gleich seinem Vater mit Wohlthaten über­

häuft. Es war Wenigen bekannt, welch ein verworfener und käuflicher, zu­ gleich wenig wissender und mittelmäßiger,

aber schlauer, verwegener und

vor keinem Verbrechen erschreckender Mensch dieser Roschmann sey? Der Großvater war ein verdienter Geschichtsforscher in Tyrol gewesen , — 28 *

der Vater war ein weniger als mittelmäßiger,

eigennütziger Mensch, der

namentlich bei der Klösteraufhebung durch Joseph H.,

die den Tyrolern

so sehr mißfiel, so krumme Hande gemacht haben sollte, daß die oftmals

derbe Erzherzogin Elisabeth einmal auf dem Vorplätze des Theaters, Frau von R o s ch m a n n an den Hals deutete mit den Worten: —

„Ei,

„ei! diese Grallen (Perlen) habe ich ja an der Waldraster Muttergottes ge-

„sehenl?" — (In der That waren sie ein Schmuck jenes berühmten Wall-

sahrtsbildes gewesen.)

Der Griff nach einem solchen Menschen, wie die­

ser R o sch mann, war allerdings ein richtiger und gelungener Griff.

In der obigen Ansicht wurde Noschmann unter den Fuß gegeben, von seinem Kreisamt Urlaub zu nehmen, nach Wien zu gehen und sich in

die Reihen der Bewegung zu mischen.

Es fanden mit ihm zwei geheime

Unterredungen Statt in verschwiegener Mitternacht, in der ehemaligen Woh­

nung der Fürstin Bagration.

Es blieb Ro sch mann die leicht ent­

schiedene Wahl, ob er bei'm abermal ausbrechenden Tyroler-Aufstand Kloß

wieder ein Subaltern Hormayr's seyn, oder vielmehr die ihm langst zukommende erste Rolle übernehmen wolle?

R o s ch m a n n, der in der Jugend die eigene Geliebte, ein Fraulein

von S **, um Geld an Andere verkauft, und von der Farobank bei Moll

in Innsbruck, an der er doch selbst gespielt, mehrmals vom Polizeidirec­ tor Brahm das Denunciantendrittheil eingezogen hatte,

einen trefflichen Lehrling.—

Der Statthalter,

zeigte sich als

Graf Saurau, der

Roschmann jenen Urlaub ertheilen müssen und der mit H o r m a y r lan­

ge Jahre in freundschaftlichem Verhältnisse stand,

sagte zu diesem:

„Um Gotteswillen, nehmen Sie Sich in Acht vor dem Spitzbuben.

Er

„hat Sie wohl stockblind gemacht, weil er Ihr steter Bewunderer undHof„schmeichler ist??

Es ist ja kein gutes Haar an ihm von Kindheit an ge-

„wesen." Kaum war Roschmann zehn Tage in Wien, binnen welchen er

sich dem Erzherzoge Io Hann, Hormayr,

Schneider und anderen

dort befindlichen Häuptern des Aufstandes von 1809 in jeder Weise aus­

drang, als er in Folge des verabredeten, geheimen Operationsplans zur ungesäumten Ausführung seiner Instructionen und seines schändlichen Dop-

pelspieles schritt.

Die Nahe seines Kreisamts Traiskirchen bei des Kaisers Sommer­ residenz Laxenburg und bei den Heilquellen von Baden hatte ihn in tag-

437 liebe Berührung mit dem gesammtenHofe gesetzt.

Er eilte nun zu seinem

Gönner, dem General Kutschern, des Kaisers Adjutanten, der sich das

engste. Vertrauen durch Commerage über den Erzherzog Joseph Palatin errungen hatte, bei welchem Kutschern früher gestanden war.

Oberförster Marno war einer der Ihrigen,

Auch der

aber bloß Bote und kein

Wissender.

Dem armen Kutschern, der sich selbst bald eine Trauerweide, bald eine arme Sau zu betiteln pflegte,

dem höchst unsittlichen Begleiter des

sittenreinsten Monarchen, Kutschern, der eine, sein Lakayen- und De­ nunciantentalent so weit übersteigende Rolle spielte,

und der nach seiner

Weise sogleich mit Roschmann zu scherzen und zu salbadern anfing,

über die ihm wohlbekannten tyrolischen Verhältnisse, stellte Roschmann

sich vielmehr als einen von Angst und Gewissensbissen gepeinigten Mann dar. —

Er flehte ihn an, ihm zur Enthüllung höchst gefährlicher

Umtriebe eine Audienz bei'm Monarchen zu verschaffen, aber an einem drit­

ten Orte und in tiefster Verborgenheit, da bei der mindesten Verlautba­ rung ein wichtiges und gefährliches Geheimniß auf dem Spiele stehe. Roschmann erhielt auch dieses geheime Gehör im Dunkel des näch­

sten Abends,

in der Wohnung einer kaiserlichen Kammerdienerin,

der Burg-Bastei. — sagend:

auf

Er warf sich nun dem Kaiser Franz zu Füßen,

„Nur allein seine unbegranzte Anhänglichkeit an des Monarchen

geheiligte Person und sein Eid müßten entschuldigen, was er jetzo vorzu­ bringen habe." —

Der Kaiser,

etwas betroffen und erschrocken, hieß

ihn ungescheut reden, es möge seyn was es wolle. —

Roschmann er­

öffnete nun: „Die dem Kaiser bekannten Einleitungen und Vorbereitungen, in Tyrol, Vorarlberg, Karnthen und Kroatien (welcherwegen man täglich

den General Nugen.t aus England zurückerwarte) seyen durch Horma yr,

mit Talent,

Energie und Localkenntniß eingeleitet und ein noch

glänzenderer Erfolg als 1809 scheine unzweifelhaft.

bereit, was 1809 gar nicht,

Diesmal sey schon

oder viel zu spat eingetroffen sey: —

Geld und Waffen aus England.

Dennoch liege hier eine ungeheuere

Falschheit zum Grund; denn nicht für den Kaiser geschehe dies Alles,

nicht für die Wiedervereinigung Tyrols mit dem Hauptkörper der Monar­ chie.

Vielmehr sey Hormayr die Seele einer zahlreichen Parthei, die

für Tyrol die vollständige alte Constitution und den Erzherzog Jo­ hann — zum „Könige von Rhatien" wolle."

Es wurde oben gesagt: Glück. —

die größte Lüge

Das war auch hier der Fall.

mache das meiste

So plump die Erfindung war:

denn, abgesehen von des Erzherzogs persönlichem Charakter, der sich eher hätte hinrichten, als zu einem Schritte gegen seinen kaiserlichen Herrn

und Bruder verleiten lassen, wäre die Krone Rhatiens eine noch ärgere

Dornenkrone gewesen, als jene von Griechenland: — ein mit zwei Drit­ theilen seiner Subsistenz ganz und gar vom Auslande abhängiges, von der Natur höchst stiefmütterlich behandeltes Kartoffelkönigreich.

Zwar war

Tyrol fast von 1564 bis 1665 neben der Secundogenitur in Grätz, eine Tertiogenitur des Erzhauses gewesen.

Allein diese Linie hätte sich un­

möglich dort erhalten können, ohne den gleichzeitigen Besitz des blühenden

österreichischen Schwabens, des reichen Elsasses und Sundgaues, der ein­ träglichen rhätischen und helvetischen Hoheitsrechte,

am wenigsten aber

ohne die tractatmäßigen reichen Subsidien aus Wien, aus Rom und Madrid. (Großartiger als diese unglückliche Erfindung war die Idee Hein­

richs IV.: Tyrolan die Schweiz anzufchließen, mit ewiger Neutra­

lität in allen europäischen Kriegen, wodurch er zugleich die spanische und deutsche Linie von einander abgeschnitten hätte.)

Allerdings hofften England, rectionen der altösterreichischen,

Rußland und Preußen viel von Jnsurabgetretenen Provinzen, vorzüglich zur

Trennung der feindlichen Streitkräfte in Italien und Deutschland.

Aber

natürlich lag ihnen noch unendlich mehr am Beitritt Österreichs selbst, und ihre Agenten in Wien:

Herr Johnson, Mr. King und

Staatsrath Bühler erklärten bestimmt, man möge wachsam seyn gegen

jede helvetisirende und überhaupt repubttcanische Tendenz in jenen Ber­

gen. —

Jede Schilderhebung könne auf ansehnliche Unterstützung an

Waffen und Geld rechnen;

aber nichts dürfe vorfallen, was. Österreich

durchaus mißbillige und wozu es nicht wenigstens connivire:

denn

noch weit Höheres als die willkommenste Diversion— das gesammte

Schicksal der Welt auf alle Folgezeit, stehe jetzt in Österreichs Hand. Dessenungeachtet fand Roschmann's insipide und verläumderische Denunciation vollen Glauben, und dieser eigens bestellte faux freie wur­

de natürlich damit beauftragt, den gefährlichen Anschlag ununterbrochen, durch jedes Mittel,

mit jedem Aufwande zu sürveilliren.

Er rückte nun

mit den B edingungen hervor, die ihm bei jener ersten nächtlichen Be­ rathung zugeflüstert waren:

1) Er müsse carte blau ehe haben für jederr Schritt, den er thue. — Damit die Verschworenen an ihn glaubten, müsse er sich vor­ anstellen, er müsse sich selbst am meisten compromittiren. Nur so könne er in alle Geheimnisse eindringen; nur so habe man die ganze Sache in der Hand, könne sie so weit gehen lassen, als man wolle, und augenblicklich ersticken, wenn es an der Zeit sey. 2) Das Ganze müsse als Staatsstreich ausgeführt werden. Nie dürfe eine gesetzliche Untersuchung Platz greifen, denn sonst wäre er, zum Lohn für seine Aufopferung bei der ersten Confrontation bloßgestellt und gebrandmarkt. 5) Er habe Hormayr von früher Jugend an, das Meiste zu dan­ ken; er müsse daher das kaiserliche Wort haben, daß selber zwar für diesen Fall unschädlich gemacht, aber seine Existenz ihm, dem Familienvater, der 1809 viel gethan und geopfert, erhalten werde. Auch deshalb dürfe die Justiz sich nie darein mischen. 4) Eben so sey der Erzherzog sein und seines Vaters Freund und Wohlthäter gewesen: die Welt werde ihn ohnehin als einen Gezeichneten fliehen und verabscheuen. Um so mehr müsse er auf jenen Bedingungen bestehen. Er opfere dem Kaiser Alles und habe keinen Ersah, als das Bewußtseyn seiner religiösen Treue und Anhänglichkeit, die ihn selbst zu solchen Schritten begeistere!! Bisher, in die ersten Tage des Februars 1815, war Alles der Erkundschaftung, der Ausbreitung der Verbindungen, der Vorbereitung von Mitteln und Wegen, der Ausschiffung des Nöthigen an der adriatisch - il­ lyrischen Küste, der weiteren Zuschmuggelung auf die bezeichneten Centralund Jnfluenzpuncte gewidmet gewesen und auf dieser Stufe streng geblie­ ben.— Nichts war bisher geschehen, was compromittiren, was den Argwohn der respectiven Regierungen hätte reizen, was einen unzeiti­ gen Ausbruch hätte provociren können. — Im Gegentheile war Geduld in Aussicht naher Erlösung, (selbst für harte Fälle von Rekruten- und Steuer - Eintteibung,) überall wohlmeinend gepredigt, hundertfache Vor­ sicht war empfohlen; jede (selbst gleichgültig scheinende) schriftliche Mittheilung an Gleichgesinnte war schwer verpönt worden. Von diesem Augenblicke an that Roschmann selbst, und Er allein, Alles und Jedes, was gefährlich und sträflich genannt werden mochte, — Alles, was den Prinzen Johann tiefer verwickeln, was den

Ausbruch voreilig beschleunigen konnte.

Selbst sein A m t mußte ihm dazu

In seiner Kreisamtsdruckerei zu Traiskirchen

die Mittel vervielfältigen.

ließ er durch den Buchdrucker Ulrichs die, damals in Wien noch schwer verpönten, russischen und englischen Siegesberichte drucken.

Er wollte

alle Augenblicke Boten aus Tyrol bei sich in Traiskirchen, oder im nahen

Laxenburg und Guntramsdorf versteckt haben, für die er sich vom Erzher­

zog Botenlohn und Zehrung zahlen ließ, die er in den Sack steckte.

Diese

(niemals existirenden) Boten sollten, im Namen ihrer Eommittenten, durch­

aus etwas Schriftliches vom Erzherzog begehrt haben, wenn ja die

Bewegung zu Gunsten Österreichs, Schweizersinn Statt haben sollte.

und

nicht

im republikanischen

Der Ausbruch sey nicht länger zu ver­

zögern, denn G r e n i er rücke vom Po bereits an die Etsch herauf, und

dieser Durchmarsch nach Sachsen sey bestimmt, neuen Auflagen und einer großen Rekrutenaushebung zur Bedeckung zu dienen. —

setzte Hormayr durch, Tyroler von sich gab,

Entschlossen

daß der Erzherzog nichts Schriftliches an die

noch

weniger, (worauf Roschmann hartnäckig

drang und wozu er den Herzog von Aceerenza bereits als schnellen Über­ bringer ausgemittelt hatte) an den Kaiser Alexander zu GunstenTyrols schrieb, von welchem bereits mehrere Werbungen an den, in der ganzen

Alpenwelt höchst populären Prinzen ergangen waren.

Der englische Agent

King in Wien (welches Iohnso n und Walpo le bereits verlassen hat­

ten,) erklärte sich bereit, sehr ansehnliche Geldmittel und einen großen Waf­ fentransport zur Disposition des Erzherzogs zu stellen, auch wie der Aus­

bruch geschehen sey, Sir RobertWilson sogleich bei ihm aceredrtiren

zu machen.

Der Generallieutenant GrafLvrrls Wallmoden (bereit,

zum Kaiser Alexander abzugehen, rung stündlich gewärtigte;)

wo man Preußens heroische Erklä­

war bei allen Zusammenkünften zugegen.

Wollte man die Sache Niederschlagen,

wollte man die schwere

Compromittirung eines Prinzen vom Geblüts hindern, so bedurfte es

nur eines einzigen Wortes,

und es war von nichts mehr die Rede!?

Aber offenbar wollte man sie so weit als möglich gehen lassen, den Prinzen

nicht

herausziehen,

sondern ihn

vielmehr immer tiefer verwickeln und hieraus die geharnischte Schlußfolge ziehen gegen die Tendenzen sämmtlicher Prinzen des Hau­ ses!'. —

Wallmoden ließ man ruhig auf Kalisch abreisen.

King*) er­

hielt drei Tage früher Pässe für einen eben dahin abzusendenden Courier.

Dieser wurde bei Prerau im nordöstlichen Mähren von Räubern überfal­ len, (in die sich unter Anderen der Brünner Polizeicommissär Schmidt­

hammer und der nachmalige Kreishauptmann Czikann verkleidet hat­ ten), seiner Depeschen beraubt und nach Wien zurückgewiesen.

Man wollte

dem sogenannten „Gewissen des Kaisers Franz," dem Justiz - Staats­ rath Pfleger, doch eine Art von corpus delicti vorweisen, da bisher Roschmann's Commerage die einzige Grundlage der seltsamsten Beschul­ digungen gewesen war.

In dieselben Tage fallen die nachstehenden letzten Schreiben des Po­ lizeiministers an Hör map r.

Noch Mittags vorher, als die bald zu er­

wähnenden Verhaftungen geschahen, begegnete der Kaiser dem Erzherzog

Johann auf der Bastei, spatzierte eine Weile mit ihm, Kutschera und Oberst Bley und scherzte unter Anderem:

„Man müsse sich ja vor der

französischen Polizei in Wien in Acht nehmen, die eine viel bessere

Nase habe als die seinige, es könnte uns sonst gehen, wie der Königin Karoline auf Sicilien durch die Engländer." Hormayr, Roschmann und Schneider pflegten jeden Abend um zehn Uhr zusammen zu kommen,

selseitig mitzutheilen.

sich die Ereignisse des Tages wech­

Es befremdete sie nicht (und Roschmann gewiß

am wenigsten) sich Schritt vor Schritt von Mouches (in Wien, Na­

derer, in Prag, Blaumeisen genannt) beobachtet zu sehen.

Noch

führte man den Fliegenwedel sehr scharf gegen die antibonapartischen „Fa­

natiker und Narren," wie die bonapartische Clique sie nannte, ja selbst gegen englische und russische Reisende und Couriere — Wallmo­

den und Nugent waren ebenso sürveillirt gewesen,

und welche Ge­

heimnisse Österreichs lagen nicht dennoch in ihrer Hand!? —

Herr von

Gagern hat über diese Katastrophe viel mehr Dunkel als Licht verbreitet. Wer möchte ihm Verstand, Gelehrsamkeit, ritterlichen Muth, wahrhaf­

ten Vaterlandsstnn, ächtes Gefühl für Freundschaft absprechen?

Aber

neben dem phantastischen Beischmack seiner meisten Ideen und Ent­ würfe, die oft vom Hundertsten in's Tausendste ausschweifen, bringt seine Eitelkeit ihm nicht geringen Nachtheil.

♦) Seite 144 und Seite 204.

Immer und ewig ist Er die Fliege

auf der Windmühle, welche glaubt, daß sie es sey, welche dieselbe in so mächtige Bewegung verseht!! Wie herzlich muß man lachen über den mächtigen Einfluß, den er sich auf Österreichs und Bayerns Aus­ söhnung zuschreibt, — über die drei Eidgenossen im Kahn zu Monsee?! In die Kenntniß dieser Tyroler - Geschichte gerieth er nur durch seine wissenschaftliche Verbindung mit Hormayr. Dieser ließ ihn durch eine schmale Spalte in die Sache gucken, in der Hoffnung, den brittischen Hülfsmitteln auch jene des reichen Kurfürsten von Hes­ sen" zuzugesellen, von dem Gag er n auch wirklich aus Prag bedingte, aber gute Verheißungen mitbrachte. Gagern kannte weder das Land Tyrol noch die Menschen im geringsten, deren Vertrauen doch so schwer zu gewinnen, wiewohl einmal gewonnen, nicht schwer festzuhalten ist. In seinen Briefen an Stein sagte er im März 1813: Er sey mit den angesehensten Tyrolern in Vertraulichkeit, Freundschaft, in die Kenntniß ihrer Hoffnungen und Pläne gekommen. Mit welchen? Er hat gar keine bedeutende gesehen, außer zweimal, höchst flüchtig, den Comman­ danten Eisen stecken. — Er ist so die Dupe des Ganges der Sache, daß er S. 19. 26. 34. Roschmann in allem Ernst den „verhafte­ ten, unglücklich gewordenen Tyrolern" beizählt, für die Er ttach seiner unbestreitbaren edlen Herzenswärme, Alles aufgeboten wissen will und dies Gefühl von 1813 noch 1814 drucken laßt, als über Roschmann'S schändliche Rolle alle Welt längst enttäuscht war. Das fade Gaukelspiel ging noch weiter. Am 6ten März Nachts er­ schien Roschmann (wiegewohnlich), mit verstörtem Wesen erzählend, daß Hofrath Braulik vom Polizeimmisterium mit einem Actuar bei ihm (und nur bei ihm) erschienen sey, seine Papiere durchwühlt, aber natür­ lich nichts gefunden habe!! Er, Roschmann, sey alsdann sogleich zum Polizeiminister, Baron Hager gegangen, um sich über einen so auffal­ lenden, auf keinerlei Jnzichten zu begründenden Schritt zu beschweren; Hager habe ihn aber ziemlich schnöde abgefertigt. Alle ahnten wohl ei­ nen argen Mißverstand, vielleicht eine leidige Wendung der Po­ litik des Cabinets, vielleicht neue, gebieterische Forderun­ gen Bonaparte's und klettnnüthige Nachgiebigkeit dagegen?? das rechte Wort des Räthsels, daß es den Prinzen von Geblüt insgesammt gelte i das ahnte Niemand. Sonntags am 7ten März 1813 schrieb Roschmann:

„Er werde nach zehn Uhr Abends zu H o r m a y r kommen;

Schneider

und wer sonst noch von den Häuptern, möge ja gewiß da seyn. —

Er habe Wichtiges zu eröffnen." —

Der Elende hatte sich in Per­

son an die Spitze der Hascher gestellt.

Kaum war er eingetre­

ten, kaum war die Thüre geschloffen, als drei Ober - und drei Untercom-

missaire der Polizei eintraten, vierzig Mann waren auf den Stiegenhau­

sern vertheilt, — drei Wagen hielten vor dem Thore. Hormayrn, Schneidern und Roschmann wurden Jedem

ein gleichlautendes Schreiben des Polizeidirectors der Stadt Wien, Hof­

raths Siber, übergeben, des lakonischen Inhalts: „der Ober-Commis­

fair Joseph Schuster sey hiedurch beauftragt, den Herrn Hofrath,

„Baron von Hormayr ohne weiteres zu verhaften und an den Ort sei„ner Bestimmung zu bringen." Schneider öffnete nicht den Mund, — der sonst so kecke Rosch­

mann, mit der ledernen Stirne, schien doch einen Augenblick von der Ab­

scheulichkeit seiner Rolle ergriffen und einer Ohnmacht nahe, so daß Hor­

mayr ihn anrief,

sich zu ermannen.—

Darauf wendete sich Hor­

mayr zu den Commissairen und sagte: „Der Vorgang sey höchst gesetzwi­ drig und tumultuarisch.

Er kenne Keinen von ihnen, er kenne nicht ein­

mal die Unterschrift, die Bonapartische Polizei habe schon öfters

derlei Entführungen vollbracht. archives ,

Er sey Chef des geheimen Staats­

er sey bereit in Haft zu bleiben und sich jeder Untersuchung zu

unterwerfen.

Aber er könne und müsse verlangen, sein Amt ordentlich

übergeben zu können, denn welche ungeheure Verantwortlichkeit könne

man ihm sonst zuwälzen?" —

Vergebens — man erinnerte ihn bloß,

sich mit Kleidern und Wäsche für eine weite Reise zu versehen; und als dieses geschehen war,

fuhren die Commiffaire in jener berühmten Stur­

mesnacht mit ihm der ungarischen Gränze zu.

In der Wiener Vorstadt

Landstraße harrte ein geräumiger Wagen mit vier Postpferden. stieg er und sein Begleiter aus dem Fiaker hinüber,

In diesen

und so ging es über

hundert Meilen, an die siebenbürgische Gränze, in das verrufene Munkats; einst, als Rakoczyscher Hauptsitz, ein Hort der ungarischen Frei­

heit, — zeither ein Grab, die Schrecknisse der altvenetianischen „Brücke der Seufzer," der „Sumpfkerker" und der „Bleidächer" in sich vereinigend,

— jetzt durch die Flammen in Schutt und Asche. —

Dieselbe No. 4

Hormayr's, von des Kaisers Franz Erzieher Riedel mit Kienrußzeich-

nungen, mit algebraischen Berechnungen, mit Poesien der Verzweiflung überschrieben,

war spater auch des Fürsten Alexander Pysilanti

kummervoller Aufenthalt.

Die Commissaire Übergaben nach der höchst be­

schwerlichen Reise dem Commandanten, Major Czapka, „einen Staats„gefangenen, Namens Hilbert, für dessen Unterkunft und Verpflegung

„er zu sorgen, und ihm mit Anstand und Achtung zu begegnen habe, den

„aber Niemand sehen ünd bei schwerster Verantwortung, Niemand „von seinem Dortseyn Kennniß haben dürfe."— Das hatte

inzwischen schon in acht Tagen ein Ende.

Die Rußland äußerst ergebe­

nen Altgläubigen (Rusniaken) der Umgegend versahen den guten

Hilbert um die Wette mit Geflügel uud Wildpret und, was ihm weit lieber war, mit Zeitungen, — und die heroischen Wünsche der Großfür­

stin Catharina, Herzogin-Wittwe von Oldenburg, fanden guten Wiedethall in Beregssasz, Unghwar und Caschau.

Eben so wurde Schneider als ein Staatsgefangener, Namens

Schuster, dem Obristlieutenant N a i d t,

Commandanten der Brünner

Citadelle des Spielberges, übergeben, doch ihm bald große Erleichterungen

vergönnt und die Gesellschaft seiner wackern Frau gestattet. Roschmann saß natürlich keinen Augenblick gefangen, sondern war

nur abgesondert und versteckt, in ununterbrochener Verbindung mit feiner Familie, seinen Freunden und mit seinen Geschäften, bis er, schon

nach drei Monaten, auf eine Weise geehrt und belohnt hervortrat, wie

noch kaum ein anderer Emporkömmling.

Die Leidenschaftlichkeit des Vol­

kes und Heeres gegen Bonaparte verschaffte übrigens den beiden Ge­

fangenen, Hormayr und Schneider, manche unvergeßliche Stunde.

Gerade bevor Judas Roschmann hinging, seine Freunde selber zu fangen, war er bei'm Kaiser gewesen, der ihn mit den Worten entließ: — „Lassen Sie sich durch Nichts irre machen, Roschmann! Niemals ver­

gesse Ich, welchen schwierigen und gefährlichen Dienst Sie Mir geleistet haben.

Wenn alle Welt wider Sie ist, so werde Ich für Sie seyn."

Diese Worte vernahm des Kaisers vertrauter Kammerdiener Ruttner, und tröstete des andern Morgens damit einen Freund Hormayr's, den gelehrten und freisinnigen Prälaten von Melk, Anton Reyberger.

Des andern Tages ging dieses schon wie ein Lauffeuer durch ganz Wien, —

Niemand hatte eine Ahnung von Roschmann's. Verworfenheit.

Man

hielt diesen Schritt für eine nothgedrungene Komödie, um den Franzo>

sen Sand in die Augen zu streuen. Fünf und vierzig andere, 1809 durch Auszeichnung und Opfer her­ vorragende Individuen aus Tyrol, aus Vorarlberg und dem Veltlin, wa­ ren zu gleicher Zeit aus Wien verbannt, und ihnen Olmütz, Brünn, Jglau, Gratz, Cilly, Marburg und Klagenfurt als Aufenthalt angewie­

sen worden.

Am 8ten Marz Morgens wurde der Erzherzog Johanp zum Kai­ ser gerufen, der ihn auf eine von jener des gestrigen Spatzierganges sehr

unterschiedene Weise empfing und ihm ernst und strenge eine detaillirte species facti alles dessen hinreichte, was durch den Erzherzog selbst, durch

Hormayr, Schneider und" (gerade das Meiste) durch Roschmann, mit den Ihrigen eingeleitet und vorbereitet war. —

Das ganze Detail

war vollkommen wahrheitgemäß und konnte es auch leicht seyn.

Als aber

der Erzherzog an den Eck-und Schlußstein kam, an das (aus Tyrol, Vorarlberg,

Salzburg und dem Villacher Kreis zu bildende) „König­

reich Rhatien,"

konnte Er sich in aller Betroffenheit, des Lächelns,

über die alberne Lüge doch nicht erwehren und erklärte sie für eine eben so absurde als verworfene Verlaumdung.

Die durch Schönheit, Anmuth, Geist und Gemüth gleich ausge­ zeichnete Kaiserin Maria Ludowika machte dem Erzherzog Johann freundschaftliche Vorwürfe darüber,

daß Er sich ihr nicht anvertraut und

ihr dadurch die Möglichkeit verschafft habe, das Gewebe auf eine, für ihn und für seine und des Landes Getreue,

weniger unangenehme Weise zu

lösen.

Der Erzherzog wurde^ verschiedentlich bestürmt eine Erklärung abzu­ geben, daß das Ganze nur Hormayr's Werk und Er dazu bloß über­ redet und verleitet worden sey.

Allein der Erzherzog verwarf eine eben

so unwahre, als knabenhafte Entschuldigung für einen Prinzen, der schon zweimal Armeen commandirt hatte.

eine abermalige Erniedrigung.

Er merkte eine neue Falle,

Als nach den Schlachten von Lützen und Bautzen das Loos der Welt

noch einmal auf der äußersten Spitze stand, — als durch die schwersten Compromittirungen der Rückweg abgeschnitten war, dachte man wiederum an die strategische Wichtigkeit TyrolS und an die Decenz und Pietät der Wiedererwerbung eines in der Blut - und Feuertaufe herrlich erprobten Lan­ des , hinteynach könnte man es doch wieder ohnschwer umgehen, hinsicht­

lich seiner alten beschworenen, erst noch 1797 vom Kaiser Franz bestätig­ ten Gerechtsame. —

hervor. —

Herr von Roschmann trat aus seinem Versteck

Der Tugendheld wurde sogleich als der künftige Chef aller

Unternehmungen in Tyrol bezeichnet und der um das Befreiungswerk so

ruhmvoll verdiente, aus England wiedergekehrte General N u g e n t nego-

ciirte mit Roschmann, sogar auf den Fall, daß Österreich nur eine be­ waffnete Neutralität beobachte, ja selbst,

daß es von dem eingegangenen

Bund wieder abspränge und separat unterhandelte!!

Der an so vielen gro­

ßen Tagen ruhmwürdig erprobte F. Z. M. Hiller erhielt einen Ver­ weis , daß er zweimal nach einander H o r m a y r für die Unternehmung

auf Tyrol begehrt habe. —

Roschmann lohnte ihm in der Folge durch

eine Denunciation, die den hochverdienten Veteran als einen Verräther bezeichnete, der mehrere ihm dargebotene günstige Gelegenheiten, nament­

lich zu einem Handstreich auf das wichtige Mantua außer Acht gelassen habe!! Bekanntlich verlor Hiller darüber den glücklich geführten Ober­ befehl, und lebte einige Zeit in Ungnade zu Laybach. —

Roschmann

trat bereits bemerktermaaßen in Unterhandlung mit dem General N uge n t. Seinem unverwelklichen Verdienst um die Zertrümmerung des Bonopartischen Joches gesellte Rügent drei Monate hierauf durch die roman­

tische Eroberung des gesammten adriatischen Küstenlandes, eine der glän­

zendsten Waffenthaten.—

Roschmann machte sich gegen Nugent

verbindlich, in den tyrolischen Bergen ein nicht so leicht auszulöfchendes

Kriegsfeuer anzuzünden,

selbst wenn der Wiener Hof diesmal Europas

große Sache verlasse! Roschmann hatte sogar die Unverschämtheit, den

Erzherzog sehen zu wollen, dieser ließ ihm sagen ,

„er habe für ihn nichts

Anderes, als Fußtritte." Am 12ten Juli erschienen in Munkats abermals Wiener Polizeicom-

missaire, Rieger und Sestits, den Staatsgefangenen Hilbert vom

Commandanten Czapka requirirend, mit dem Auftrage, ihn abermals mit Vermeidung der Heerstraßen, ausiUm- und Abwegen, längs der Kar­ pathen nach Mahren zu bringen, zuerst nach Olmütz, wenn dort keine Ordre sey, nach Brünn und falls auch dort sich keine vorfände, gerade nach Wien. Bereits bemerktermaaßen saß in Brünn der 1809 in Vorarlberg so sehr ausgezeichnete Appellationsrath Schneider; überhaupt waren Brünn und Grätz Sammelpuncte der Vertriebnen Tyroler geworden. Man harrte der ersten Anwürfe Bayerns. Wundersam lange blieb man darü­ ber ohne eigentliche Gewißheit. Auch theilten sich selbst im Rathe der Verbündeten die Ansichten, ob man das anscheinend Sichere spielen und Bayern heranziehen, sich aber dadurch die Hande binden, oder ob man nicht zur Realisirung alter Entwürfe und Tauschprojecte die große Gelegenheit benutzen, Bayern feindlich behandeln, in die Compensationsmasse einwer­ fen und es nach Brüssel oder Mayland verpflanzen sollte?? — Alle, be­ sonders die erst nach der Leipziger Schlacht mit den deutschen Fürsten ab­ geschlossenen Verträge fanden den heftigsten Widerspruch in dem Mini­ ster vom Stein, in vielen Heeresfürsten Preußens, in manchen Hy­ perpatrioten Österreichs. — Die erstere Ansicht siegte. — Man glaubte somit weder Hormayr's noch Schneiderns zu bedürfen, ja vielmehr mit ihnen in einer Art von Verlegenheit zu seyn, und fand eS am bequem­ sten, ihre Haft ohne alles Gehör, ohne Urtheil und Recht auf unbestimm­ te Zeit fortwähren zu lassen. Roschmann, der 1810 noch Kreiscommissair gewesen war, stieg jetzt auf beispiellose Weise. Er wurde Hofcommissair für Tyrol, mit un­ umschränkter Vollmacht. Man hing Kreuze an diesen Menschen, der füglicher selbst an's Kreuz gehängt worden wäre. Seine Angaben hoben oder stürzten ruhmreiche Veteranen, und die würdigsten Patrioten. Was Roschmann im März 1815 unterdrücken half, mußte er Anfangs December 1813 auf eine höchst unwürdige Weise Hervorrüfen. — Das italienische und illyrische Tyrol war zwar erobert, aber der größte und schönste Theil lag noch in Bayerns Hand. Die mit demselben ab­ geschlossene Verpflegsconvention fand man übertheuer und lästig. Bay? ern sollte mürbe werden und sein Tyrol noch vor der allgemeinen Pacification, willig, ja herwärts, an Österreich überlassen. Darum ward in der ersten Decemberhälfte der Bauernaufstand von

Roschmann heimlich angestiftet und öffentlich verläugnet.

rieth sogar sein Hauptwerkzeug,

Ja, er ver­

den kühnen Georg Embel.—

Bei

geringen Kenntnissen und mittelmäßigen Gaben war sein Surrogat, überall

Gefahren und Conspirationen zu wittern, jede ihm überlegene Kraft und jedes Talent zu verdächtigen, immer wieder den Erzherzog Johann mit

in's Spiel zu mischen, endlich um für die Ruhe des Landes verantwortlich seyn zu können, eine ganze Deportationsliste einzureichen,

auf der

man, mit Entsetzen, Mannererblickte, die 1809 unerschrocken, unver­ drossen, Gut und Blut für Österreich gewagt hatten, wie Philipp von

Wörndle, Anführer der Tyroler bei Spinges im April 1797 und 1809 Intendant des Pusterthales, Joseph von Giovanelli aus Botzen, der

Freiherr von Sternbach, Herr auf Sterzing rc.

Dem Polizeiminister Hager gebührt die Gerechtigkeit, daß von dem Augenblick an, als es in ihm über die scheußliche Mystisication zu däm­ mern und immer klarer zu werden begann, die Polizei alsRoschmann's

offenster Gegner aufgetreten sey. Polizeipräsidenten H ag er,

Viele schwer Verlaumdete wurden dem

dem Kanzler Grafen Prokop La z anz ky,

Roschmann wur­

dem Staatsrath Kübeck ihre Rettung schuldig. — de zuletzt das Stillschweigen auferlegt!

Nur der Monarch versicherte ihm,

„ihn gegen alle Welt halten zu wollen,

da er nie vergessen werde, welche

„felsenfeste Anhänglichkeit an seine Person, Roschmann,

„delikaten Sache erprobt hatte," —

in einer so

Aber unmöglich konnte,

lich durfte man den Kaiser enttäuschen.

unmög­

Wahrscheinlich nahm der

Monarch, (obgleich Roschmann nach und nach durchschauend,) diesen Argwohn mit in's Grab. —

Erst nach Franzens Tode durste Prinz

Johann den geliebten Tyrolerboden wieder betreten, welchem er volle 30 Ja h re fern geblieben war (1805— 1835).

Tode wurde Wallmoden,

Erst nach Franzens

dieser Edelstein des österreichischen Heeres,

in seinen alten Rang wieder eingesetzt und endlich zum General der Cava-

lerie befördert. —

Schneider war 1820 an gebrochenem Herzen ge­

storben, Hormayr im October 1828 in den Dienst Königs Ludwig's von Bayern getreten,

ohne Vortheil in utili oder honorifico, bloß aus

Verehrung für diesen, seit lange geliebten Fürsten — und um vor einer unausgesetzten,

fünfzehnjährigen, selbst seine schriftstellerische Laufbahn

vergiftenden Neckerei und Verfolgung Ruhe zu finden, — 31 Jahre, seit May 1797, hatte Hormayr Österreich gedient,

die Campagnen von

1799, 1800 unb 1809 mitgemacht, letztere als Chef der Landesdefensi'on Tyrols und Vorarlbergs,

in jener unvergeßlichen Epoche vom Kriegsaus­

bruchs bis zur Evakuation, Kraft des Znaymer Waffenstillstandes. —

Er

war unter den Ministern Louis Cobenzl und Stadion Referendar der Sektion von Deutschland im Departement des Äußern, —- unter ih­ nen und Metternich 1803—1813 Vorstand (und in Wahrheit Reor-

ganifateur) des geheimen Staats-, Hof- und Hausarchives in Wien, — 1815 bis Ende 1828 Historiograph des kaiserlichen Hauses gewesen. Die stäten Lobredner alles Geschehenen citirten jenen Anschlag öfters

als einen Meisterstreich, weil man hiedurch so viele Würfe mit einem Steine gethan habe: —

1) sey man die Erzherzoge los geworden ; — 2)

habe man den Tyrolern jeden voreiligen Ausbruch abgeschreckt; — 5) habe man die ersten Keime zur vertrauenden Aussöhnung mit Bayern gelegt und

zum Rieder Tractat,^ jener nicht minder vollständig gelungenen Mystisica-

tionBayerns; — 4) habe man statt Concessionen zu machen und das ganz Alte wieder tzerzustellen, Tyrol vielmehr als erobertes Land be­ handeln, mit den übrigen Provinzen gleichstellen können und nicht ge­

braucht,

das zu halten, was 1796,

1805 und 1809 mit so voreiliger

Emphase versichert worden sey.

Als die Kunde von Bona p arte's Absetzung zum Kaiser nach Di-

j on kam, schickte man augenblicklich einen Courier nach Brünn mit Hor-

mayr's und Sch neid er's Freilassung, nach dreizehnmonatlicher, ge­ setzwidriger Hast< —

Die Wett sollte glauben, Bonaparte habe

ihre Verhaftung zur Satisfaction begehrt und mit seinem Sturz sey das Motiv weggefallen!?

Der damalige Gouverneur in Mahren, Graf

Chorinsky eröffnete ihnen: „ihreDetention sey eine rein politische Maaßregel gewesen, ihrer Ehre und ihrem Dienstverhältniß vollkommen

unnachtheilig!! Inzwischen sey die Sache weder zu einer generellen noch zu einer speciellen Untersuchung geeignet." — Hoffnung zu weiterer Satisfaction,

Er machte bestimmte

wenn H o r m a y r und Schneider

tiefes Stillschweigen über die Sache beobachteten.

Ohne besondere Er­

laubniß sollten sie nicht nach Men gehen.

Hormayr's Erklärung:

„Er verlange R e ch t und keine Gnade!

und wenn-irgend eine Schuld in der Sache gewesen sey, so sey der so glänzend beförderte Roschmann gerade der Allerschrüdigste" — er­

widerte der sonst überaus humane Graf Chorinsky ganz trocken da29

mit: „Recht zu begehren stehe Hormayr allerdings frei, obwohl er nicht glaube, dast der Kaiser von dem einmal gefaßten Entschluß abgehen werde. Aber auch dem Kaiser stehe frei, Hormayr nach seinen bishe­ rigen , nicht mehr als sechszehn Dienstjahren streng normalmäßig zu pensioniren, während ihm jetzo doch seine volle Existenz gesichert sey. So­ gar während seiner Detention sey ihm ja sein voller Gehalt mit besonderen Taggeldern, wie zu einer Amtsreise geblieben! Das möge er um seiner selbst willen ja reiflich überlegen." Als das allgemeineZetergeschrei doch sehr bald Roschmann's Rück­ berufung aus Tyrol erzwang, machte ihn der Kaiser Franz 1815 aueigener Bewegung zum Gouverneur Lyons, der zweiten Stadt Frank­ reichs, wo er sein vorzügliches Talent zur Schafschur glänzend entwi­ ckelte. Im März 1809 hatte ihn Hormayr, um ihn mit nach Tyrol zu nehmen, von Schuster und Schneider auslösen müssen. Run trat Roschmann in Wien auf, als Hofrath und einflußreicher Referendar, als Hausherr, Besitzer von Nummothek und Bibliothek und Eigenthümer der Herrschaft Ottenschlag. — Doch gleich einem Brandzeichen der Ne­ mesis verdorrte ihm die Hand, die er einst zum falschen Zeugniß aufge­ hoben. Er mußte spater seine Dienstentlassung ansuchen. Nun lebte er, von Niemanden gesucht oder geachtet, im Stillen jüdischen Geldspeculationen. Aber er war darin unglücklich, siel darob zuletzt in partielle, zeitweise Geisteszerrüttung und starb, noch in voller Mannskraft, im Juni 1831 zu Wien.

Zur Erläuterung der hiebei unterwaltenden, für Tyrol und die Schweiz, (literarisch und politisch) nicht unbedeutend und folgenlos geblie­ benen Relationen, mögen nachstehende Briefe Johannes Müller's an den Erzherzog Johann, aus der längst gedruckten Sammlung als Beitrag dienen: — Müller an den (damals in Tyrol befindlichen) Erzherzog

d. d. Wien, 20. Oct. 1801. Le jeune Baron d3 Hormayr d3Innsbrouc est beaucoup chez

nioi, c’est un jeune homme qui ä la plus grande application (le moyen age de sa patrie en fut l’objet jusqu’ici) reunit une sagacite et

Line vivacite etonnante et d’excellens principes et qui montrera uti jour beaucoup de valeur dans les affaires de sa patrie. 23. Sept. 1801.

La tres gracieuse lettre de V. A. R. au sujet du Pinzgau et du Cilerthal m’a fait beaucoup de plaisir. J’espere de voir un jour ces peuplades heureuses et je fais beaucoup des voeux pour leur bien. Mais la seconde lettre qu’on m’apporte en ce Moment a un interet majeur pour Phistorien des ligues Suisses. Je ne puis exprimer ä V. A. R. combieu je suis charme de la constance de ses points de vue, de son application indefatigable et de voir sinteret touchant qu’Elle prend ä mon pays et a mes recherches. Ce n'est pas, croyez le Mon­ seigneur, la principale, mais c’est bien une des raisons, qui me fönt attendre son retour avcc impalience. Landis qu’en Tirol Elle s’oc cupe de la Suisse, je fais ici des extraits de plusieurs centaines des documens sur le Tirol, dont le jeune Baron Hormayr m’a communiqu6 des copies. J’ai repris mes etudes depuis le depart de mon freiez je vis comme un hermite, d’autant plus volontiers que les agitations, qui ont eu lieu ici pour la nouvelle Organisation de Padministration des aifaires, rendent le parti du silence le plus sur etc. —

Ä. S. A. R. Monseigneur PArchiduc Jean d’Autriche.

Monseigneur! Je comptois d’acliever aujourd’hui Vos remarques excellentes sur la guerre 1499, mais comme je n’en suis pa$ sur eneope, je fais ces lignes pour une chose, qui me tient a coeur. C’est que je ne des Ire rien plus vivement que de voir V. A. R. gagner tous les coeurs autant que le mien. Pour cela Elle doit connoitre ceux qui viennent se pre­ senter, quand sur tout ce sont des gens importans. Le Baron Hormaj r, qui viendra ce matin ä dix lieures est Phomme qui, j’en suis sur, jouera avec le tems et peut- etre dans peu, un des principalcs roles dans le Tirol. II le connoit historiquement, geographiquement et moralement, comme personne, surtout depuis qu’il s’est distingue dans la derniere defensce. II a une haute id^e de V. A. R., de son amour pour le Tirol, de ce qu’Elle pourra faire un jour. Comme il

29 *

est tres sensible, il Lui sera tont devoue, si Elle le re^oit bien, c’est a dire, si Elle s’entretient avec lui et lui donne occasion de parier ä Elle du Tirol. II desire d’etre recommande au gouverneur *). V. A. R.

le fera ou ne le fera pas, selon le pied, sur lequel Elle est avec le gouverneur, mais toujours Elle peut lui temoigner en termes generaux beaucoup (sinteret qui l’attachera.

Son genie n’a pas echappe

ä Fassbender, il l’a fait travailler et je souhaite d’autant plus, qu’il ait ä se louer de la r^ception de V. A. R. pour diverses raisons.

Ce

n’est pas ä cause de lui, que j’ecris ce billet a V. A. R., mais pour le vif desir, que j’ai qu’Elle soit jugee, comme Elle le merite sur-

tout de tous les hommes marquans dans le pays, auxquels Elle s’interesse tant.

C’est une suite naturelle du devouement vraiment cor-

dial, avec lequel je suis ä Elle pour la vie etc.

Le 20. Dec. 1801.

J. Müller.

Aus einem Briefe Müllers vom 21. Dec. 1801. Hormayr est tout de suite venu cliez moi, penetre, touche du

gracieux accueil, que V. A. R. lui a fait.

Elle a fait la conquete de

son coeur, il sera ä Elle; car il etoit ä la fois euch ante de la nature de Vos questions, et de Vos r^flexions judicieuses.

Enfin cela a

reussi, precisement comme je le desirois , j’ai eu cette nouvelle

preuve, combien Elle sait gagner les Coeurs et s’emparer de gens, qui

ont du talent pour sentir ce qui est eil Elle. P. S, 11 a fallu donner ä Hormayr-un^de» portraits, il etoit si enchant($ de 1'Original. Die ewig denkwürdige, gefahrenreiche Epoche vom 1. Dec. 1812 bis

1. Aug. 1813 hat wichtige Quellen in des Eabinetssecretärs Fain Ma­ nuskript von 1812 und 1813, namentlich in den leider sehr lückenhaften

Berichten des Botschafters Otto in Wien, des Grafen Saint Marsan in Berlin, des Fürsten Schwarzenberg, der Grafen Bubna und Narbonne, — ferners in Mr. de Montveran sur l’Angleterre, in den MemoireS von Eaulaincourt, Savary, Pradt,

♦) Hormayr suchte damals, an der Stelle des nach Wien versetzten Gaßler, Ar­ chivar in Innsbruck zu werden.

Bourienne, in der classischen Serie der Correspondenzen und Memoires der Kaiserzeit, der Dictaten und Tagebücher von S. Helena rc.

Aber

namentlich von deutscher Seite ist noch viel zu wenig geschehen zur Würdigung manches falschen Schimmers, unterdrückten Verdienstes,

wie manches unbekannten oder

damit die Geschichte nicht Schönfärberei,

nicht (wie Bonaparte sie schalt, dennoch aber noch auf S. Helena un­ ermüdet im nämlichen Täuschungs - und Lügengeiste fortfuhr) eine fable

convenue sey und auf daß: 60 magis socordiam eorum irritiere liceat,

qui praesenti potentia extingui posse credunt etiam sequentis aevi memoriam!— Nicht befangener Rasonnements,

erboßter Schilderungen,

schmeichlerischer oder

dialektischer, (das post hoc, das praeter hoc

immer in ein per hoc und propter hoc verwandelnder) Taschenspieler­ künste bedürfen die Nachkommen, sondern Materialien, die ohne

Zunge reden, wenn auch selbst die Urkunden allzuhäufig den Mann

nicht wie er war, sondern wie er sich eben geben, wie er scheinen woll­ te, — die Begebenheit, nicht wie sie wirklich geschehen, son­

dern also darstellen, wie sie an sich selbst und zum Ruhm, oder zur Ver­

kleinerung der Theilnehmer auf die Zeitgenossen wirken sollte. —

58. Schreiben des österreichischen Polizeiministeriums, an den k. k. Hofrath und Direetor des geheimen Staatsarchives,

Freiherrn von Hormayr.

1. Hochwohlgeborner Freiherr!

Empfangen Eure Hochwohlgeboren für das mir bestimmte Exemplar

Ihres österreichischen Plutarchs meinen wärmsten und lebhafte­ sten Dank. —

Sie haben durch dieses National-Werk Ihren Ruhm als

Gelehrter und als Patriot für Gegenwart und Zukunft fest gegründet und um die regierende Dynastie, wie um das Vaterland, ein Verdienst sich erworben, das auch von den Nachkommen erkannt werden wird.

Mit ebenso viel Vergnügen als Theilnahme bemerkte ich feit Jahren

schon den Einfluß, welchen sowohl diese, al-Ihre übrigen meisterhaften

historischen Darstellungen auf die Richtung des Geschmacks der Lesewelt

und selbst auf die allgemeine Stimmung in Perioden der Gefahr genom­

men hatten und es würde mir eine Angelegenheit des Herzens und der Pflicht seyn, Sie zum Fortschreiten auf der so ehrenvoll betretenen Bahn zu ermuntern, wenn es bei Ihrem lebendigen Sinn für alles Gute und

Große und für Alles, was dem Vaterlande frommen kann, annoch irgend einer Ermunterung bedürfen könnte.

Ich habe die Ehre, mit ausgezeichneter Hochachtung zu verharren: Eurer Hochwohlgeboren

gehorsamster Diener

Wien, den 14. August 1812.

Hager.

45a

1L

Hochwohlgeborner Freiherr 1

Die umständliche Schilderung der Volksstimmung in Lyrol, Vor­ arlberg und der Schweiz,

mit welcher mich Ew. Hochwohlgeboren

unter dem 31. Juli d. I. zu beehren beliebten, habe ich der Wichtigkeit des Gegenstandes wegen Sr. Majestät vor Augen gelegt.

Allerhöchstdieselben geruhten mittelst allerhöchster Entschließung vom

13. dieses aus Guttenbrunn diese interessante Darstellung zur Wissenschaft

zu nehmen und mir zugleich zu bedeuten,

daß

unter Beobachtung der

strengsten Vorsicht und Behutsamkeit und mit sorgfältiger Vermeidung al­ les dessen,

wodurch Se. Majestät oder die öffentliche Administration auf

irgend eine Art compromittirt oder der bayerische Generalcommiffär Graf Reisach zu etwas Pflichtwidrigem*) verleitet werden könnte, die Aus­

führung des von Ew. Hochwohlgeboren geäußerten Wunsches, eine ver­ traute Verbindung mit demselben anzuknüpfen, um durch ihn über die Lage

und die Gesinnungen des Münchener Hofes Notizen zu erhalten, keinem

Anstande unterliege.

Ich gebe mir die Ehre, Eure Hochwohlgeboren hiervon in Kenntniß zu setzen, indem ich mir seiner Zeit die gefällige Mittheilung dessen erbitte, was Sie auf diesem Wege in Erfahrung bringen dürften.

Ich habe die Ehre, mit vorzüglichster Hochachtung zu verharren:

Ew. Hochwohlgeboren in Abwesenheit Sr. Excellenz des Herrn Dicepräsidenten gehorsamster Diener

Wien, am 17. Sept. 1812. *) Welche Heuchelei,

Ratoliska.

da die Regierung wohl wußte,

daß Graf

R e i s a ch be­

reits 1809 in höchst nützlichem Einvernehmen stand, da sie durch den österreichischen Ge­ sandten in Bern, von Schraut, durch die Schweizer Häuser Zerleder,

Zell­

weg e r und D e l i l l e vom Mai bis in den Novbr. bedeutende Summen ausgelegt hatte, wegen Connivirung zur Debauchirung vieler tausend Kriegsgefangener,

zur

Erleichterung der Tyroler Streifzüge bis in's Herz von Schwaben, dann wegen zei­ tiger und richtiger Kundschaften über des Feindes Stärke und Bewegungen,

endlich

später

wegen der Rettung verschiedener gefangener Parteihäupter insonderheit des

Apellationsrathes Schneider. — Legationssecretär Wolff,

Es war der nachmals in München verstorbene

ein Schützling von Schraut,

der sich vorzüglich dem

III. Dem bayerischen Hofe liegt sehr daran, genau zu wissen, ob zwischen den kriegführenden Machten, Frankreich, Österreich, Rußland und Eng­ land Friedensnegociationen,

in welcher Tendenz und mit welchem Erfolge

Statt haben?

Der hiesige bayerische Legationsrath ... hat in Abwesenheit des Gesandten, Grafen Rechberg,

die positive Weisung erhalten, alle

Mittel, selbst Bestechung anzuwenden, um hierüber sichere Noti­ zen zu erlangen. In dieser Hinsicht erlaube ich mir(

die rühmliche Willfährigkeit Eu­

rer Hochwohlgeboren mit der Bitte in Anspruch zn nehmen, daß Sie mein

diesfälliges Bestreben durch Ihre eigenen, scharfsichtigen Nachforschungen

zu unterstützen und mir nähere Winke zu errheNen belieben wollen, an wel­ che Personen er sich deshalb anschließen und bei welchen er etwa gar Deste-

chungsversuche wagen dürfte?

Ich habe die Ehre, mit vorzüglichster Hochachtung zu seyn: Ew. Hochwohlgeboren

gehorsamster Diener-

Wien, am 6. Nov. 1812.

Hagen.

IV. Die dermaligen politischen Verhältnisse machen

es allerdings

er-

wünschlich, von der Volksstimmung in Tyrol, Vorarlberg und der Schweiz aufs Genaueste unterrichtet zu seyn. —

Ew. Hochwohlgeboren haben mit

so viele Beweise Ihrer Willfährigkeit gegeben und mir vorzüglich über die­

sen Gegenstand früher von Zeit zu Zeit so wichtige Notizen verschafft, daß ich mir auch in diesem Falle erlaube,

Ihre Güte und Ihren stets regen

Eifer zur Beförderung des Allerhöchsten Dienstes in Anspruch zu nehmen und Ew. Hochwohlgeboren zu bitten,

mir dasjenige mittheilen zu wollen,

was Ihnen über den Volksgeist, die Wünsche und Hoffnungen in diesen

Ländern, dann die allenfallsigen Einwirkungen fremder Mächte auf

ihre Opinion seit Kurzem,

namentlich seit den von der französischen Ar­

mee in Rußland erlittenen Unfällen zur Kenntniß gebracht seyn dürfte. Verkehr mit Reisach nach höherem Befehl unter commerciellcn Addreffen und tznmen unterzog.

Ich habe die Ehre, mit vorzüglicher Hochachtung zu sagen: Ew. Hochwohlgeboren

gehorsamer Diener Wien, am 10, Janr. 1813,

Hager.

V. Mein Schreiben vom 10. d. M. war schon abgelaufen, als ich am nämlichen Tage die Erledigung meines allerunterthänigsten Vortrages, wo­ mit ich die Darstellung Eurer Hochwohlgeboren vom 28. Nov. v. I. über

die Lage und die Wünsche der Tyroler und Vorarlberger der a. h. Einsicht unterzog, von Sr. Majestät den gnädigsten Auftrag erhielt, Ew. Hoch­

wohlgeboren anzuweisen, daß Sie mit Einreichung Ihrer diesfälligen No­ tizen und Wahrnehmungen von Zeit zu Zeit fortfahren möchten.

Ich habe die Ehre,

Ew. Hochwohlgeboren hiervon nachträglich in

Kenntniß zu setzen und zugleich mit besonderer Hochachtung zu verharren:

Ew. Hochwohlgeboren gehorsamer Diener Wien, am 12. Jänner 1813.

Hager.

VI. Ich werde Ew. Hochwohlgeboren einen vorzüglichen Dank wissen, wenn es Ihnen gefällig seyn wird,

durch die Ihnen zu Gebote

stehenden Canäle über das französische Observations - Corps, das bei Derona zusammengezogen werden soll, und überhaupt über den Umfang

und Gehalt der Truppen-Bewegungen, welche in Illyrien und Italien

Statt haben dürften, verlässige Auskünfte einzuholen und mir von Zeit zu Zeit an Handen zu geben.

Ich habe die Ehre, mit besonderer Hochachtung zu geharren:

Ew. Hochwohlgeboren

gehorsamer Diener Wien, am 14. Febr. 1815.

Hager.

VII. Sie sind meinem Ansinnen vom 14. Febr. hinsichtlich der französi­ schen Truppenbewegungen in Illyrien und Oberitalien,

des bereits ange-

sagtenDurchzuges des Corps von Greni er durch Tyrol, der hierauf gegrün­ deten Rekrutirung und Steuereinhebung und hiedurch bedenklich und drin­ gend gewordenen Volksstimmung daselbst, mit gewohntem Eifer, aber auch mit solcher Vollständigkeit entgegengekommen, daß hieraus in der That ein Gegenstand der sorgfältigsten Beobachtung hervortritt. Indem ich Sie angelegenst ersuche, mit diesen wichtigen Mittheilun­ gen von Zeit zu Zeit fortzufahren und hiedurch Ihre Anhänglichkeit an die Allerhöchsten Interessen neuerdings zu bewähren, habe ich die Ehre, mit vorzüglicher Hochachtung zu geharren: Ew. Hochwohlgeboren gehorsamer Diener Wien, am 26. Febr. 1813. Hager.

VIII. Sie haben mir so viele und so wichtige Beweise Ihrer Sachkenntniß, Ihrer außerordentlichen Thätigkeit und Ihrer weitverzweigten Ver­ bindungen gegeben, daß ich nicht umhin kann, Ihnen einerseits den leb­ haftesten Dank hiefür zu bezeugen, als Sie andererseits wiederholt zur größten Wachsamkeit und Umsicht in diesen Dingen aufzufor­ dern. Es ist rein unmöglich, Instructionen darüber für alle möglichen Fälle zu ertheilen und gewiß werden Sie diesfalls, (ohne daß ich jedoch davon nähere Kenntniß habe) auch vom C a b i n e t aus, zur angestreng­ testen Klugheit und Rückhaltung angewiesen seyn, damit, wie ich schon in meiner Zuschrift vom 17. Sept, mich aüszusprechen die Ehre hatte, in so kritischen und zweifelhaften Umständen weder unsere Regierung, noch viel weniger aber die Person Seiner Majestät compromittirt wer­ de, wovon die unangenehmen Folgen leicht von selbst zu beurtheilen sind. — Ich habe die Ehre, mit ganz besonderer Hochachtung zu geharren: Ew. Hochwohlgeboren gehorsamer Diener Wien, den 2. März 1815. Hager.