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French Pages [60] Year 2013
Henri Lefebvre
Collection « Figures »
Frédéric Le Play, le militant de la réforme sociale, par Hess, R.,
Weigand, G., Herzhoff, M., Rabineau C. Marx, une métaphilosophie de la liberté,par Henri Lefebvre
KARL MARX
En préparation : Joaquin de Flore, le mouvem ent de l 'œuvre de / 'Esprit Etienne Cabet, le militant de l 'utopie Raymond Fonvieille, l'autogestion pédagogique Lénin e, le militant de l'organisation L. J L ebret, l'éducation nouvelle du militant Henri Lefebvre, un militant de la philosophie
UNE METAPHILOSOPHIE DE LA LIBERTE
Présentation
:
Le mouvement d e la critique de Marx selon H . Lefebvre, par R. Hess et Sandrine Deulceux
Presses Universitaires de Sainte Gemme
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Sommaire Présentation: Le mouvement de la critique de Marx selon H. Lefebvre , par R. Hes s et Sanckine Deulceux, p. 7 Chapitre I Métaphysique et Dialectique de la Liberté, p . 11
Chapitre II Critique de la Liberté abstraite, p. 39
Chapitre III Vers la liberté conc rète, p. 85
Principaux 'livres d'Henri Lefebvre, p. 111 Quelques textes sur Henri Lefeb vre, p. 116 Livres publiés par les PUSG, p . 117
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Présentation : Le mouvement de la critique de Marx, selon H. Lefebvre Les éditbns Lignes viennent de faire paraître un petit texte qui fonde important d'Henri Lefebvre, Vers un romantismerévolutionnaire, toute une ligne, un fil rouge de la pensée d'H. Lefebvre sur le romantisme révolutionnaire. En cherchant bien, on peut trouver dans le texte qui va suivre et qui a été publié pour la première fois en 1947, comme introduction à un choix de textes de K. Marx, une sorte de fondement à cette pensée à la fois marxiste et libertaire qui caractérise l'œuvre de Lefebvre. Aujourd'hui, plus personne ne doute de l'intérêt de se replonger dans Marx pour penser la crise du capitalisme.
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De ce point de vue, relire H. Lefebvre est de la plus grande actualité. En tant que prolongateur de la pensée marxiste, H. Lefebvre reste aujourd'hui une référence dans de nombreux domaines de la pensée. En effet, contrairement à beaucoup de marxistes qui se sont contentés de répéter la pensée de Marx; H. Lefebvre, après avoir étudié en profondeur cet auteur, l'avoir confronté à Hege~ Nietzsche et beaucoup d'autres théoriciens, a utilisé la méthode de Marx Oa méthode régressive-progressive) pour explorer de nouveaux objets Oa critique de la vie quotidienne, l'émergence de l'urbain, le langage, la modernité, etc). Si H. Lefebvre fut le meilleur présentateur de l'œuvre de Marx et de beaucoup d'auteurs marxistes tout au long du XX:0 siècle (il avait traduit, dans les années 1930, 700 pages de Marx, publiées chez Gallimard), il s'est lancé dans la critique de l'Etat, du mondi~ de la technique.
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Cette intimité d'H. Lefebvre avec la pensée marxiste, mais aussi son éternel soucis d'être à la fois précis, et en même temp s clair dan s l'exposé (il écrit pour les militants) rend ses textes de présentation de Marx particulièrement limpide. Le petit livre que nou s proposons aujourd'hui a un int érêt tout particulier. En effet, il est à la fois l'un des expo sés les plus vifs de la pensée marxiste, et en même temps la confrontation à une question classique de l'enseignement de la philosophie. N'oublions pas qu'H . Lefebvre, avant la guerre de 1940-45, après avoir été chauffeur de taxi, parce qu'il s'était fait retiré son permis de conduire, devint professeur de lycée: il se donne alors pour programme d'expliquer les grands auteurs à ses élèves de terminale, tâche qu'il poursuivra, après la rédaction de cet ouvrage, en expliquant Rabelais, Pascal, Descartes, Dider ot, Musset, Lénine ...
No us faisons le choix, aujourd'hui, de rééditer l'introducti >.Il s'y exprime et en même temps s'y dissimule... Le système économique qui consiste en un ensemble de rapports entre choses (entre pseudo-choses : entre produits détachés de l'activité productrice) prendra donc la forme d'un système de libres contrats. Ce système juridique sera son apparence, son expression dans la législation, dans le droit, dans l'État. C'est dire qu'entre la forme juridique et la réalité, il y a le rapport d'une apparence ou d'un phénomène à ce que cette apparence révèle mais aussi dissimule. Et toute théorie considérant le droit et l'État comme un ensemble de libres contrats devra être soumise à une critique attentive, et classée parmi les idéologies qui révèlent mais en même temps travestissent le contenu social et humain. Or c'est au nom de la liberté juridique - de la liberté formelle exigée par le libre contrat - que la bourgeoisie conçoit son État, sa démocratie, sa liberté politique. Elle voit en l'État le grand organisme, dans lequel sa liberté juridique, morale, politique, peut trouver sa réalisation, et où le citoyen particulier n'obéit dans les lois de l'État qu'aux lois de sa propre raison, de Zeitung,14 juillet 1842). la Raison humaine » (Rheinische Et c'est là l'idée la plus haute de l'État démocratique bourgeois. Elle suppose, elle exige l'émancipation politique, c'est-à-dire la révolution politique. C'est-à-dire encore « la désintégration de la vieille société sur laquelle reposait l'État j11ive).Cette Révolution fut la étranger au peuple » (Question Révolution de la société bourgeoise contre la société féodale. Toute révolution est à la fois politique et sociale. En tant qu'elle a achevé la dissolution de la Société féodale, la Révolution politique a été également sociale. Mais son contenu social ne peut dépasser sa signification politique ; le nouvel État issu de la Révolution politique est une démocratie
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po~tiq~e, _f~ndée sur le postulat de la liberté juridique _ de la fiction Jundique de la liberté et du libre contrat. Il ne peut avoir d'autre contenu social ; il n'est donc lui-même en un sens . ' qu 'une fiction et un ensemble de fictions juridiques. Son' contenu? C'est l'organisation sociale de la bourgeoisie l'?rgani_sation, du capitalisme triomphant: « L'État bourgeoi; n est nen cl autre qu'une assurance mutuelle de la classe bourgeoise contre ses membres isolés et contre la classe ~:ploitée » (Marx, dans la NC11e RheinischeRevue,1860). Après, 1echec des mouvements de 1848, mieux et plus clairement qu'a~paravant, Marx et Engels ont reconnu le caractère concret de l'Etat bourgeois. Qu'enveloppent cette abstraction, l'État_ cet ~nsem~le _cl~fic~~ns sur le libre contrat, les libres opinions, les ~~re~ mdi:1d_u~tes et les libres initiatives? Qu'enveloppe ~e -~etlc~s~e JUndi~ue et r?litique ? - Le fétiche économique, 1alienat:1oneconormco-polit:1que: le Capital. 11) -; D'ailleurs cet État représente un progrès; d'abord parce qu il re?1place des formes désuètes, plus oppressives encore, de l'Etat. Ensuite parce qu'il révèle l'existence des c:as~es. Certes il tente de la dissimuler ; pour lui, les classes n existent pas ; seuls _existentdes individu s librement reliés par ~n. ~ontrat ou quasi-contrat social. Et cependant la liberté Jutldi~ue et politiq~e des individus, cette fiction, ne se sépare pas d une,autre fiction, leur égalité.Juridiquement, les individus - _da~s l'Etat bourgeois démocratique - sont égaux devant la 101; il n'y a qu'une loi et qu'un code pour tous les individus. Mais précisément cette égalité juridique rend sensible criante l'inégalité économique et sociale l ' '
La Bourgeoi sie triomphante, au nom de sa théorie de la Liberté (du libre individu, nie les classes ; cette négation révèle ces classes et montre que la lutte de classes qu'elle a menée
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avec le peuple contre la féodalité se retourne désormais contre elle. C'est pourquoi, à propos de la question juive, Marx a écrit: « L'émancipation politique est un grand progrès ; elle n'est pas, il est vrai, la dernière forme de l'émancipation humaine, mais elle est la dernière forme d'émancipation dans le monde tel qu'il a été organisé jusqu'ici ... ». Elle mène la société jusqu'au point où une nouvelle fonne de la liberté sortira de la forme dépassée, et cela comme une nécessité concrète, réelle, pratique - comme un passage de la fiction à sa réalisation, de la Liberté abstraite à la liberté concrète, de l'émancipation politique à l'émancipation sociale, économique, donc humaine et totale. 12) - La démocratie bourgeoise présente dans son fonctionnement effectif la scission interne, l'aliénation de l'homme. Rien d'étonnant : elle repose sur cette aliénation, donc elle l'implique et doit la reproduire incessamment, bien qu'involontairement - inconsciemment - dans sa pratique.
« L'homme (dit encore Marx à propos de la question juive) est considéré comme l'homme proprement dit, l'homme par opposition au Citoyen, parce qu'il est l'homme dans son existence sensible, individuelle, immédiate, au lieu que l'homme politique n'est qu'une personne allégorique ... ...L'État supprime à sa façon les distinctions de naissance, de situation, de culture, d'occupation, quand il déclare que la naissance, la situation, la culture, l'occupation, ne sont pas des distinctions politiques - quand, sans tenir compte de ces distinctions, il proclame que chaque membre du peuple participe également à la souveraineté populaire - quand il traite tous les éléments de la vie réelle du peuple du point de vue de l'État ». Cependant, par cette négation abstraite et tout idéale,
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l'État laisse la propriété privée, la culture, les occupations agir à leur façon, et leur permet d'affirmer leur essence particulière ...». Ainsi, le contenu social de la liberté juridique et politique abstraite se trouve non seulement dans la liberté du Capital comme tel, mais dans l'affirmation juridique du droit de propriété, dans la propriété privée comme fait affirmant son essence particulière et développant ses conséquences jusqu'à se poser en un absolu. Tel est le sens concret, effectif, de l'abstraction État et de son apparente indépendance. L'État démocratique et son régime représentatif deviennent nécessairement l'État de la bourgeoisie dominante, l'État de classe de la bourgeoisie. Ils achèvent la dissociation et l'opposition antiques de la communauté publique et de l'esclavage.« Dans le monde moderne, chaque individu fait partie à la fois de l'esclavage .et de la communauté publique ... » (Saintefamille). En tant qu'être réel, sensible, individuel, il fait partie de l'esclavage. En tant qu'être abstrait - en tant que fiction juridique, et généralité irréelle - il ·fait partie de la communauté publique et de l'État : il est libre. Il est Citoyen. «
C'est pourquoi sa souveraineté politique se présente comme une fiction, et réalise effectivement la suppression de cette souveraineté. Par le système politique du mandat représentatif, l'individu devient un instant - en passant - un libre citoyen ; il vote, selon une libre opinion. Et il ne manifeste sa liberté que pour l'abandonner à celui qu'il désigne librement et qui dès lors, sur le plan de l'État, sera libre à sa place : son représentant. Dans sa jeunesse, Marx avait imaginé une sorte d'harmonie entre la loi et la Liberté : un ensemble de lois réglant les libertés. Ainsi, à propos de la liberté de la presse, il se représentait - en libéral avancé - une loi sur la presse qui organiserait et sanctionnerait la liberté, en marquant les limites que toute presse s'impose à elle-même : « Les lois ne sont pas
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des mesures de répression contre la liberté... Ce sont au contraire des dispositions générales qui donnent a la liberté une existence impersonnelle et théorique, indépendante de la volonté arbitraire des individus ... ». Plus tard, seulement Marx s'apen;:ut du caractere contradictoire, don� p�oblématiq�e d� cette position. Comment fonder sur le pnnape de la liberte duelle une loi indépendante de la volonté des individus? La Liberté, des qu'on lui attribue une existence impersonnelle et théorique, devient du meme coup abstraite et formelle. Mais il n'existe pas d'abstraction pure; toute forme a un contenu ! Quel est le contenu de la Liberté formelle, prétendument fondée sur la liberté des individus? C'est un contenu de classe, un contenu capitaliste et bourgeois. Par exemple, les limites que la presse doit s'imposer a elle-meme et qui seraient les conditions rationnelles de la liberté se révéleront, comme par hasard, les limites qui l'empecheront d'attaquer l'essence économique du régime ! Au nom de la raison et de la liberté, la loi limitera la liberté d'expression aux critiques inoffensives et superficielles; toute attaque plus profonde tombera sous le coup de la loi et des dispositions générales et semblera un exces .. .
Le contenu de la Liberté formelle est un contenu de classe; de meme, le sens de la liberté purement politique se trouve dans l'État bourgeois et capitaliste. Et cela de multiples faolll tion n'est
plus ce ljll'el/e était, en collaboration avec Catherine Régulier, Ed.
Libres-Hallier.
Du ruralà l'urbain, Paris, Anthropos, 3e éd., 2001, présentation de R. Hess.
1980
La présenceet l'absence,Paris, Casterman.
La révolutionurbaine,Paris, Gallimard collection" Idées".
Unepenséedevenuemonde,Paris, Fayard.
1971
Le manifestedifférentialiste,Paris, Gallimard, collection " Idées ".
1981
Critique de la vie quotidienne, III, De la modernité au modernisme (pour une métaphilosophie du quotidien),Paris, L'Arche.
Au-delàdu structuralisme,Paris, Anthropos. Vers le cybernanthrope,contre les technocrates,Paris, Denoël-Gonthier, bibliothèque " Médiations ".
1985
Qu'est-ceque penser?, Paris, Publisud.
1972
1986
Trois textespour le théâtre,Paris, Anthropos.
Le retour de la dialectique.Douze mots clefs pour le monde, Médissor , éd. sociales, collection " Théorie ".
La pensée marxiste et la ville, Paris-Tournai, Casterman, collection "Mutationorientations ", 158 p.
Lukacs 1955, Aubier (dans cet ouvrage figure également un texte de Patrick Tort : Être marxiste aujourd'hui).
1973
Espaceet politique,(2° tome du Droità la ville),Paris, Anthropos, 2° éd., avec préface de R. Hess, 2000.
Œuvres posthumes :
La survie du capitalisme,la reproductiondes rapportsde production, Paris, Anthropos. 3° éd. Anthropos, 2002 avec une préface de J. Guigou et une postface de R. Hess.
1974
1991
La production de l'espace,Paris, Anthropos, 4° éd., 2000 (avec une préface de R. Hess).
Du contrat de citoyenneté (en collaboration avec le groupe de Navarrenx) , Paris, Syllepse et Périscope.
1975
1992
Le tempsdes méprises,Paris, Stock.
Éléments de rythmanalyse.Introductionà la connaissancedes rythmes, Paris, Syllepse.
Hegel,Marx, Nietzscheou le royaumedes ombres,Paris-Tournai, Casterman, collection "Synthèses contemporaines", 224 p.
2002
1
L'idéologiestructuraliste,Paris, Le Seuil, collection" Points ".
Méthodologiedes sciences, Paris, Anthropos, 206 pages , présentée par R. Hess. 2004
Les unités perdues, Paris, Editions Virgile. Entre 1976 et 1978
De l'État, 4 vols. Paris, UGE, collection" 10/18 ". /. 2. 3. 4.
l'État dans le monde moderne, /976. Théorie marxiste de l'État de Hegel à Mao, 1976. Le mode de reproduction étatique, 1977. les contradictions del 'État moderne. la dialectique et/del 'État, 1978.
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2011
Vers un romantisme révolutionnaire,Lignes, pr ésentation de R. Hess.
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TEXTES SUR H. LEFEBVRE ET SON ŒUVRE · Livres publiés ou à paraître en 2012 60 ouvrages sont consacrés dans le monde à Henri Lefebvre. Nous donnons ici quelques textes parus en langue frança ise. Costes, Laurence, Lire Henri Lefebvre,Le Droit à la ville, Vers la sociologiede l'urbain, Paris, Ellipses, 2009, 160 p. Delbo, Charlotte, La théorieet la pratique,dialogue imaginaireentre H. Marcuse et H. Lefebvre,Paris, Anthropos , 1969. Deulceux, Sandrine ; Hess, Remi, Henri Lefebvre,vie, œuvres, concepts,Paris , Ellipses, 2009, 144 p.
aux Presses universitaires « Pour une théorie critique dirigée par Lucette Colin
de Sainte Gemme : de l'éducation
et de la form ation », collectio n
Georges Lapassade, LA scène scolaireet sesacteurs, 2° édition, 2012.
En préparation : Remi Hes s, Lejoumalpédagogique R. Hess, Ana9•seinstitutionnelle de l'ivaluation
Hess, Remi, Henri Lefebvreet l'aventure du siècle, Paris , Métailié , 1988, 360 p. Hess, Remi, Henri Lefebvreet la penséedu possible, Théoriedes moments et construction de la personne,préface « Histoire et sociologie » par G. Weigand, 2009, 708 p .
Collection « Moment Camille Rabineau
, Hess, Remi ; Deulceux, Sandrine, Henri Lefebvre, in A. Bruno, Lesgrands sociologues Ellipses , 2012.
Christian Verrier, Poser k sac,joumaldegrive, 1995(2006).
Lethierry, Hugues, Penser avec Henri Lefebvre, sauver la vie et la ville?, Lyon, La chronique sociale, 2009, 300 p., préfacé par R. Hess. Müller-Schéill, Ulrich, Le système et le reste, la théoriecritiqued'Henri Lefebvre, traduit de l'allemand par Florence Batonnier-Woller, Paris , Anthropos, 2006, 312 p. Sève, Lucien , La différence;de Lénine à La somme et le reste d'Henri Lefebvre,éditions sociales, Paris , 1960, 224 p.
du journal
et journal
des moments », diri gé e par
Remi Hess, Lejournal desidits, (2005)
R. Hess, Les E tats-Unis(2006).
de BuenosAim, L'Atgentine (2007). R. Hess, f 011mal R. Hess, Caro [tafia(2007).
ranf en sciencts de Bertrand- Crépeau, Restou, boulot,journaux, Entrées da,u la ncher.hed'un doctQ l'éducation , (2012) R. Hess, Louise, mon art d'êtregrand.père(2012).
Georges Lapassade, La souillarde1 :joumal de l'année200 0, L'apris ÙJurau,(2012), texte établi et présenté par R. Hess
R Hess,Apris ÙJurau, &fonder!Ana!Jse Institutionn elle?Jouma/ (2000-2003). R. Hess, Lesjambeslourdes,D'ici à là,joumal 2004 -2005, préfacé par Augustin Muruale.
Anne -Claire Cormery (dir.), Lejournald'intervention. R. Hess, Lesfarmesde l'intirité, présent é par C. Rabineau. R. Hess, Joumal de l'aliénation .
En prépar atio n : Kareen Illiade, LApratiquedujo11mal pédagogique (2012)
2 :joumal de l'année2001 (2012) Georges Lapassade, Lo souillarde Marc et Hélène Bourgain, Remi Hess, Camille Rabineau, Penser, écrin, éditeren Chamfx