Guerres et mensonges (2020)


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Table of contents :
The Versailles Thesis: The Roots of WWI, and WWII - Webster G.
Tarpley
The Complete History Of The Freemasonry And The Creation Of The New World Order - Alexander Light
The Complete History Of The ‘House Of Rothschild’- Alexander Light
How America's Most Notorious Traitor Nearly Was One Of Its Greatest Heroes - Steven Harrison (The Midnight Freemasons)
The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild - Dean Henderson
J.-F. Perregaux, un banquier suisse au Panthéon - 24 heures
The Dot On the I In History: Of Gentiles and Jews - a Hebrew Odyssey - Michael B. Hammer
Zionism and Israel - Vladislav B. Sotiroviç (Oriental Review)
Oil maps of the Middle East - Dr Mark Hobbs
Oil from Babylon to Iraq - Rasoul Sorkhabi, Ph.D. (Geo ExPro)
A Genocide: Russia And The New World Order (1999) Sergei Glazyev
King Edward VII of Great Britain: Evil Demiurge of the Triple Entente
and World War 1 - Webster G. Tarpley, Ph.D.
The Versailles Thesis: The Roots of WWI, and WWII - Webster Tarpley
Who signed death sentence for France in 1940? - Nikolai Starikov
(2011 - article de Speigel) Jan Friedmann et Klaus Wiegrefe
New Report Exposes Rockefeller dynasty's role in climate scam - Alex Newman - New American
The Redirection: Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism? - Seymour M. Hersh
Who is to blame for the rise of ISIL? https://www.aljazeera.com/programmes/headtohead/2015/07/blame-isil-150728080342288.html
U.S. Pilots Confirm: Obama Admin Blocks 75 Percent of Islamic State Strikes - Adam Kredo (Free Beacon)
Russians Claim Trump Sending Armor to Terrorists in Syria - VT
Senior Editors
ISIL Receives US Arms Cargo in Iraq's Diyala - Al Alam News
BBC caught lying about syria chemical weapons 2013
Gross Debt Versus Debt Held by the Public - Committee for a responsible federal budget
Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires seraient liés à
des «milices» d'ultra-droite - RT France
Evo Morales: 'US is Greatest Threat to Freedom, Democracy' - Telesur
NSA Surveillance Led To Over 100 Arrests - Agence France Presse
The Top 5 Claims That Defenders of the NSA Have to Stop Making to Remain Credible - Cindy Cohn and Dia Kayyali
La technologie des missiles russes a rendu obsolète une marine américaine valant 1 trillion de dollars - Dimitri Orlov
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Guerres et mensonges (2020)

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Qui contrôle le passé, Contrôle l'avenir. Qui contrôle le présent, Contrôle le passé. - George Orwell

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L'Histoire est réécrite par ceux qui gagnent les guerres.

Tous droits réservés Sylvain Laforest/Éditions Charlou


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TABLE DES MATIÈRES - GUERRES ET MENSONGES Prologue : p. 7 Chapitre 1 : L'Empire britannique (1773-1944) p. 18 • Le concept du New World Order (Nouvel Ordre Mondial) • Les révolutions maçonniques et Illuminati • La House of Rothschild et les États-Unis Chapitre 2 : Le contexte politique (1911-1933) p. 44 • Les banquiers internationaux jouent de la Première Guerre mondiale • Conséquences du traité de Versailles et de la déclaration Balfour • La révolution bolchevique Chapitre 3 : La fusion des idéologies p. 73 • Genèse de l'eugénisme aux États-Unis • L'antisémitisme de Ford et son influence sur l'idéologie d'Hitler, tel qu'exprimé dans Mein Kampf • Transplantation du mouvement eugénique américain dans l'Allemagne nazie Chapitre 4 : Le financement du Führer p. 94 • L'ascension politique d'Hitler et le financement américain du parti nazi, jusqu'aux élections de 1933 Chapitre 5 : Le business plot p. 111 • Tentative de coup d'État contre le FD Roosevelt par les industries et les banques • Révélations de Smedley Butler

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Chapitre 6 : Le miracle germanique p. 125 • Le système monétaire allemand des années 30 • Financement américain massif de la machine militaire allemande Chapitre 7 : Les États-Unis en guerre p. 158 • L'infamie de Pearl Harbor • Vol massif d'or européen au profit de la BRI • Le mystère de Rudolf Hess • La défaite de l'URSS et la fin d'Hitler. Chapitre 8 : La Terre promise par les Rothschild p. 197 • Mise en œuvre de la résolution Balfour • Faits sur la solution finale et l'Holocauste • Pendaisons des Allemands à Nuremberg et absolution pour leurs financiers américains Chapitre 9 : Mercenaires contre communistes p. 224 • La CIA, ses mandataires et ses coups d'État • Financement des Contras du Nicaragua • Les Khmers rouges de Pol Pot au Cambodge. Chapitre 10 : La guerre contre la terreur p. 251 • La mère des faux drapeaux • Le Patriot Act et la fin de la Constitution de 1789 • Schéma de la guerre contre la terreur

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Chapitre 11 : L'élargissement d'Israël et le lavage de cerveau climatique p. 281 • Le plan d'Oded Yinon pour le Grand Israël • Le canular du réchauffement climatique • Exposé de Gladio et Gladio B • La situation de l'héroïne en Afghanistan Chapitre 12 : L’objectif(s) p. 308 • Les guerres de pipelines au Moyen-Orient • La vérité sur la rancune occidentale contre Bachar al-Assad Chapitre 13 : Printemps arabes et Frères musulmans p. 321 • Les États-Unis organisent les soulèvements du Printemps arabe (Libye, Égypte et Syrie) • Les Frères Musulmans et leur rôle dans le conflit syrien. Chapitre 14 : Le Psy-Op du Califat p. 342 • Création de l'État Islamique aux États-Unis • Contrebande d'héroïne afghane • Manipulations médiatiques extrêmes de la situation en Syrie Chapitre 15 : Créer une crise de migrants p. 380 • Chiffres et objectifs de la crise des réfugiés • La manipulation des médias pour une nouvelle montée du fascisme en Europe.

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Chapitre 16 : Vlad le Grand p. 397 • L'impact de l'intervention de la Russie en Syrie • Vladimir Poutine et son rôle crucial contre le nouvel ordre mondial • Victoire en Syrie Chapitre 17 : À propos de Trump p. 427 • L'Iran et Instex • L'effet d’atout • Poutine et Trump vs le New World Order Références p. 453 • Livres, articles et vidéos

* Les références et les sources se trouvent toutes à la fin, dans leur ordre d’apparition, par chapitre.

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PROLOGUE L'éducation nous a trahis. On ne parle pas d'une petite trahison amusante ou d'un jeu de mot choc pour ouvrir un livre, mais d'une trahison profonde qui a plongé notre existence dans un tissu de mensonges étouffant, pour nous laisser écouler toute notre vie dans une ignorance totale de la réalité. Notre éducation est d'une défaillance exemplaire. Si elle était votre employée, vous la mettriez à la porte illico. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne nos cours d'histoire, qui ne couvrent généralement que la surface chronologique des évènements et quand ils fouillent les motivations plus profondes, ils présentent une fausse réalité politiquement corrigée, soit un masque pour cacher la réalité factuelle. Et cette réalité est cruciale pour comprendre le monde. "Dis-moi d'où tu viens et je te dirai où tu vas." Malheureusement, on ne sait pas où on s'en va parce qu'on n'a aucune idée d'où on vient. Nous entendons parler quotidiennement des fausses nouvelles (fake news) générées par la presse officielle et corporative appartenant à ceux qui veulent garder la population dans l'ignorance totale. La plupart d'entre-nous commençons à peine à se réveiller et à comprendre que quelque chose ne tourne pas rond sans pouvoir y mettre le doigt dessus, alors que les mensonges deviennent de plus en plus évidents et la soi-disant information apparait comme une moquerie de la réalité. Toutefois, ce phénomène n'a rien de nouveau et la désinformation existe depuis plus d'un siècle et les fausses nouvelles du passé sont devenues avec le temps notre histoire, telle qu'on l'enseigne dans nos livres et nos écoles. La réalité est que

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notre passé nous est caché par une Histoire fictive, enseignée à partir de romans plus inventifs que la bible. Comme ce tissu de mensonge est une tapisserie qui traverse les générations, même les professeurs universitaires ignorent qu'il ne font que régurgiter ce qu'on leur a fait avaler dans ces mêmes locaux, une génération plus tôt. Et l'éducation, contrôlée par le gouvernement, veille à ce que ça ne change pas, sans doute pour nous épargner un choc. L'éducation, qui est contrôlée par les autorités par l'intermédiaire d'un organisme dit indépendant comme l'UNESCO créé pour la promotion du mondialisme, veille à ce que cela ne change jamais, nous épargnant ainsi une réalité scandaleuse et choquante. Vous subirez ce choc, parce que vous avez choisi la vérité en ouvrant ce livre. Quand vous le refermerez, vous saurez exactement ce que fut l'histoire du monde au cours des deux derniers siècles et demi. Tout ce que vous trouviez douteux ou qui n'a jamais fait de sens dans les évènements historiques apparaitra par magie dans une pure logique cristalline. En effaçant et corrigeant les mensonges conçus pour cacher la vérité, notre perspective fait un virage à 180 degrés. Pour ceux qui étudient l'histoire avec un peu de sérieux, il existe trois niveaux de compréhension de la géopolitique moderne. Le premier est partagé par la grande majorité de la population endoctrinée par les informations télévisées et suppose que les États-Unis sont la police mondiale de la paix, justice et démocratie, une idée absurde pourtant largement répandue depuis des générations par l’éducation et les médias. Le deuxième niveau va plus loin et prend en ligne de compte la liste impressionnante de gouvernements renversés et d'invasions étrangères du siècle dernier par les Américains, concluant -8 ! -

que l'objectif des États-Unis serait plutôt d'imposer et maintenir leur hégémonie économique et politique sur la planète. Finalement, le troisième niveau creuse beaucoup plus profondément et nécessite la compréhension fondamentale que le gouvernement américain ne décide rien de sa géopolitique, puisque les banques internationales contrôlent tout. Les États-Unis ne sont que le marteau et la faucille dans la boite à outils des banquiers internationaux, qu’ils utilisent comme leur Gestapo mondialiste pour atteindre leur objectif ultime: un gouvernement totalitaire gouvernant la planète, divisant l’humanité en trois groupes inégaux: leur minuscule club dominant; une fourmilière d'ouvriers qui construisent leurs ponts et remettent ensuite leurs salaires; et enfin, une énorme quantité de bouches inutiles à nourrir, prêtes à être enrôlées dans des armées et destinées à mourir dans des guerres. Il y a de nombreuses façons de combattre et de se débarrasser de ce système criminel dont la puissance décourage ceux qui voudraient l'affronter. D'abord, nous avons le nombre: en tant que groupe, nous sommes 99,99% et nos gestionnaires ne sont que 0,01%. Par exemple, changer notre démocratie en supprimant un système électoral conçu pour que les politiciens maintiennent cette ploutocratie au-dessus de la masse, et le remplacer par un système de démocratie directe changerait tout. Si au lieu de voter pour des marionnettes qui décident de nos lois, les citoyens pourraient voter directement sur leurs lois, leur dictature économique s'écroulerait comme un château de cartes. Ensuite, si nous envisagions de criminaliser le mensonge délibéré dans les médias et de rendre illégal le profit tiré des guerres, la paix et la liberté individuelle règneraient bientôt toute la planète. Si -9 ! -

chaque soldat et chaque policier réalisait qu'il fait partie des 99,99% et non des 0,01% qu'ils défendent et auxquels ils obéissent, cela mettrait fin à la partie pour la toute petite élite dominante. C’est peutêtre ce que le mouvement des Gilets Jaunes a commencé en France à la fin de 2018: si les forces de police devaient se retourner et soutenir les leurs plutôt que les autorités, ce serait la fin immédiate de Macron et ses sbires des banques. Par conséquent, la solution n’est pas une utopie mystique irréalisable puisque la démographie joue en notre faveur. Mais d’abord, avant d'envisager tout changement de fond, nous devons savoir d’où nous venons vraiment. La connaissance de notre passé et de notre présent est une clé pour aller de l’avant. Afin de confronter l’ensemble des récits proposés par notre histoire officielle, en particulier dans le cas d’évènements survenus il y a très longtemps, les chercheurs indépendants doivent s’appuyer principalement sur l'analyse et la spéculation logique, en raison du manque d’accès à une précieuse documentation généralement gardée confidentielle dans des coffres verrouillés pour des raisons de sécurité nationale, quand ils n'ont pas été simplement déchiquetés et dissipés dans le temps. Plus vous regardez de près les livres d’histoire, plus vous réalisez que les récits officiels négligent la signification de certains évènements, ou en créé de nouveaux, pour proposer des histoires simples qui apaisent nos consciences sur le rôle positif joué par notre pays dans les guerres passées. Les efforts évidents déployés par nos autorités pour dissimuler des informations vitales seraient acceptés par toute cour de justice qui se respecte comme preuve circonstancielle dans le cadre d'un procès portant sur leur manipulation de l'histoire. Parce que les documents réels sont gardés - 10 ! -

dans le noir ou fortement modifiés lorsqu'ils sont rendus disponibles au public, mon objectif ne peut pas soutenir ici une version définitive de l'histoire, mais mon objectif est de proposer la plus probable. Ayant combattu le mensonge pour la majeure partie de ma vie, je ne pourrais pas raconter une histoire que je saurais fausse. Mon seul but est de débusquer la vérité et dépeindre la réalité de la manière la plus probable. En même temps, je crois fermement avoir solutionné l'équation, en reliant tous les points de suspension qui ne menaient nulle part, nous ayant laissé dans les limbes historiques tissées d'explications et liens illogiques, et j’espère maintenant éclairer la majorité d’entre nous, égarés entre la réalité et la désinformation. Je refuse qu'on me range dans le groupe des "révisionnistes" de l'histoire pour les connotations négatives que cette catégorisation entraine chez les gens, très similaires aux ridicules réactions provoquées par l'expression "théorie de la conspiration". Dès le départ, il faut comprendre que la réaction amusée et condescendante habituelle du commun des mortels à l'expression "théorie de la conspiration" fut programmée en 1967 par la CIA, dans une opération médiatique lancée par le mémo numéroté 1035-960 accessible à tous et qui visait à ridiculiser tous ceux qui remettaient en question la conclusion rocambolesque de l'enquête de la Commission Warren, ayant statué en 1964 que Lee Harvey Oswald fut l'assassin solitaire de John F. Kennedy. Et cette opération lancée en 1967 fut tellement efficace qu'elle se poursuit jusqu'à nos jours dans les médias qui lancent l'expression quotidiennement lorsqu'ils ne peuvent expliquer les agissements de nos gouvernements. En décodant ce mécanisme psychologique provoquant toujours la même réaction, le commun des - 11 ! -

mortels perd aussi son arme de dernier recours lorsqu'on tente de lui expliquer le monde réel, et une véritable discussion peut s'en suivre. Ainsi, je suis un analyste des véritables conspirations et complots politiques et les vainqueurs des guerres sont les seuls révisionnistes, mais ici de la réalité, pour avoir concocté une Histoire officielle cachant sous un tapis opaque tous les véritables enjeux. Aujourd'hui, les médias nous trahissent davantage que l'éducation, en multipliant les mensonges par-dessus les autres. Cette réalité n'est pas née avec Donald Trump accusant CNN d'émettre ses "fake news". Cette dénonciation est un indice que ce n'est pas le gouvernement qui domine les médias, contrôlés plutôt par les mêmes intérêts qui contrôlent le gouvernement, soit un groupe de quelques sociétés privées. La première, nommée Conseil aux relations étrangères, réunit ensemble les têtes des conglomérats médiatiques possédant 95% de tous les médias confondus aux ÉtatsUnis, avec les chefs des industries, militaires comme civiles, les représentants des grandes banques internationales, et dont les réunions détermineront les lignes éditoriales à respecter et les mensonges à propager. Encore une fois, ce contrôle quasi-absolu des médias dure depuis très longtemps: dès sa création en 1947, la CIA a lancé l’Opération Mockingbird et a commencé à recruter des organes de presse et des journalistes pour diffuser de la propagande. Au cours de son histoire, chaque directeur de l'agence, à l'instar de Richard Helms et Allen Dulles, exerçait un contrôle d'acier sur les médias. Au fil du temps, les membres de la CIA se sont infiltrés aux journaux Hearst, chez ABC, NBC, CBS, Time, Newsweek, Associated Press,

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United Press International, Reuters, etc. De l'aveu même de la CIA, au moins 400 journalistes de 25 médias sont des agents de la CIA! Un dénonciateur de la CIA, le lanceur d'alerte Kevin Shipp, ex-officier supérieur spécialisé des questions de terrorisme pour l'agence, a expliqué en 2017 la chaine de commandement: la CIA est à la tête et dirige les 16 autres agences américaines du renseignement, et la CIA ne reçoit aucun ordre du gouvernement américain, mais répond plutôt directement du Conseil aux Relations Étrangères. Il en va probablement de même pour le commandement de l'armée de l'OTAN, l'armée conjointe des plus grands membres mondialistes du Nouvel Ordre Mondial. Ainsi, les banquiers internationaux, les multinationales et le complexe militaro-industriel sont responsables de la géopolitique et des médias du monde, jetant un premier éclairage sur la réalité de notre prétendue démocratie. Pour les ÉtatsUnis, mentir à sa population via les médias est une absolue nécessité, parce que chacune de leurs interventions illégales dans le monde à travers leurs agences d'espionnage est moralement, politiquement, légalement et logiquement indéfendable pour quiconque a un sens de l'intégrité. Le rôle du Conseil aux relations étrangères, ou CFR, est donc crucial pour continuer le plan des globalistes (le français n'accepte que la traduction "mondialiste", mais globaliste porte les connotations plus justes, en plus de tout simplement être un concept anglo-saxon), soit de gouverner la planète entière par un seul gouvernement échappant à toute forme de démocratie. Conjointement avec la Commission Trilatérale qui s'occupe des questions économiques, technologiques et scientifiques, les deux organismes décident aussi des politiques gouvernementales qu'ils - 13 ! -

dicteront à leurs marionnettes de passage au pouvoir pour quatre ans. Le résultat n'est rien de moins qu'un Big Brother totalitaire de surveillance sur une population esclave des autorités. Si vous croyez que votre liberté et celle de vos enfants ont une quelconque importance, sautez avec moi dans cette quête de la connaissance historique qui est le premier pas pour nous sortir de ce cauchemar imminent. * Depuis l'âge de 9 ou 10 ans, je suis fasciné par la Seconde Guerre Mondiale. Un vieux casque de l'armée américaine ramené par mon père d'un surplus de l'armée, conjugué à la rencontre d'un ami dont le père était un vétéran qui remplissait sa maison de magazines et livres décrivant l'Opération Market Garden, le Jour J, l'invasion de Guadalcanal, les kamikazes japonais ou la bataille de Stalingrad, furent déterminant pour déclencher cette intérêt inaltérable envers le plus terrible passage de l'histoire humaine. Je fus nourri par les films de guerre, les livres de guerre, les documentaires sur la guerre, parce que le conflit 39-45 obsédait encore le psyché social pendant mon enfance. On jouait à la

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guerre dans les terrains vagues en bordure de notre petite ville de la Rive-Sud, dans les corridors des blocs appartement et sur les chantiers de construction, en revêtant tout ce qu'il y avait de kaki dans nos tiroirs, armés de mitraillettes Thompson en plastique, de Luger en bois et d'occasionnels pétards à mèche en guise de grenades offensives. Je dévorais tout ce que je pouvais trouver sur la guerre mondiale sans jamais me lasser des histoires vécues par les vétérans. Puis je suis entré à l'université où j'ai eu plusieurs cours d'histoire générale, dont certains touchaient au grand conflit mondial. Adulte, j'ai toujours alternées mes lectures de romans avec des ouvrages théoriques sur la Deuxième guerre mondiale, dont certains analysaient des aspects de plus en plus pointus du cours de évènements. Comme j'avais déjà l'impression de connaitre la chronologie entière et la plupart des dates et lieux importants, je m'attardais désormais à l'aspect métaphysique du conflit politique. À 50 ans, je croyais savoir tout ce qu'il y avait à savoir sur le sujet. C'est alors que je suis entré dans une phase importante de déprogrammation mentale qui m'a permis de me distancier et de remettre en question tout ce que j'avais appris pendant ma vie à travers les médias et l'éducation. Avec mes recherches, j'ai ouvert la Boite de Pandore sur la réalité du monde dont le contenu est devenu le sujet de mon premier essai, La Déprogr@mmation. Dans cette boite, j'ai aussi trouvé des vieux documents remettant en question ma connaissance profonde de la Seconde Guerre Mondiale, pour comprendre enfin que la réalité n'a pas grand-chose à voir avec ce que notre éducation et les médias nous racontent du conflit depuis plusieurs générations. - 15 ! -

L'histoire est écrite par les vainqueurs. Comme la majorité, j'ai entendu parler de ce dicton sans avoir la moindre idée de la profondeur de son sens. L'arnaque est totale et mérite d'être corrigée. Nous vivons sous l'Empire des Banques depuis 1773, dont l'objectif ultime est le Nouvel Ordre Mondial, ou plus simplement la planète entière soumise à une seule autorité tyrannique mondiale. La première partie fut l'Empire colonial Britannique et la seconde partie, l'Empire Américain. Je vais donc séparer les pages collées de nos livres et mettre ma loupe sur deux conflits dont les caractéristiques sont intimement liées  : la Deuxième guerre mondiale et la guerre actuelle en Syrie. Outre le schéma global des enjeux de ces deux guerres pratiquement photocopiés l'un sur l'autre, nos connaissances du premier conflit nous proviennent principalement de notre éducation, et celles du deuxième, des médias. L'analyse parallèle tient une part de sa justification parce qu'historiquement, ces deux passages du temps seront bientôt vus comme le début et la fin de l'Empire américain, qui fut en vérité la seconde phase de l'Empire des Banques. Par la quête de la réalité des causes de ces conflits, je vais démontrer comment nous avons été et sommes toujours manipulés pour dissimuler l'atterrante réalité, que ces guerres s'inscrivent parfaitement dans la même continuité historique. Ma seule lutte est contre le mensonge, et ma seule quête est la vérité. Je ne cherche pas des pièces à conviction pour démontrer une théorie, puisque celle-ci est née de ce que j'ai pu trouver. Je ne suis pas un scientifique, un chercheur, un enquêteur, un juge, un économiste, un théologien, mais simplement un analyste logique. Plusieurs chercheurs vraiment qualifiés dans chacun de ces domaines - 16 ! -

ont fait des analyses dans chacun de ces champs d'activités, et je veux les rassembler ici de manière logique, comme les pièces d'un puzzle, pour donner une vue d'ensemble plus juste de l'Histoire. À la manière d'une enquête de sources ouvertes, pour tracer le cadre plus large qui englobe tous les conflits, soit la globalisation. C'est donc à travers les opinions d'Henry Ford, du Général Smedley Butler, des incroyables recherches d'Antony Sutton, des enquêtes scientifiques comme celle de Fred Leuchter et des transcriptions des procès de Nuremberg que j'ai enfin compris pourquoi la planète s'est mise à exploser à partir de 1939.

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Avant 1971, les prêts bancaires étaient basés sur leurs réserves d’or qui en devenaient la garantie, mais aucune banque ne possédait réellement la valeur en or de l'argent qu'elle prêtait au fil des ans. Le système n'était donc pas très différent du système actuel de création monétaire fractionnée, dans lequel les banques doivent posséder environ 1/10e de leurs prêts (Accords de Bâle 2). Par exemple, si la banque A possède un million de dollars, elle peut prêter 10 millions à la banque B, qui peut prêter 100 millions à un pays, puisque la banque B possède 10 millions. C'est ainsi que le monde a fini par devoir 184 billions de dollars (184 000 000 000 000 000$) aux banques privées à ce jour. Les règles ont été un peu durcies avec l'accord de Bâle 3 de 2010, et les banques doivent maintenant démontrer environ 12 % des fonds qu'elles prêtent, mais cela ne change rien à la corruption de ce système : les pays doivent seulement rembourser 88 % de l'argent que les banques n'ont jamais eu, au lieu de 90 %, par le biais des impôts des citoyens. Si vous doutez de ce fonctionnement de la création d'argent privé, dites-moi simplement où était cet argent avant que nous ne le leur devions? Je suppose que ça règle le problème. Lorsqu'un pays entre en guerre, il emprunte de l'argent à des banques privées qui lui prêtent des fonds qu'elles créent de toutes pièces. Depuis des décennies, les banquiers ne se contentent pas d’engranger ces fonds qu'ils n'ont jamais eus, mais ils font également payer des intérêts sur ces prêts. Ils vont même modifier le taux d'intérêt à volonté, en essayant de retenir leur rire. La prochaine étape consistera pour les pays à utiliser cet argent factice pour acheter des

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équipements militaires à des industries dont les banquiers internationaux sont les principaux actionnaires ou partenaires d'investissement. Cet équipement est ensuite utilisé pour détruire le plus d'infrastructures possible dans les pays en guerre, qu'ils soient alliés ou ennemis, de sorte que tout devra être reconstruit par les gouvernements qui emprunteront davantage d'argent aux banquiers, pour payer les entreprises de construction partiellement ou totalement détenues par les banques. Tous ces prêts et intérêts s'ajoutent à la dette nationale. ou si vous préférez, à la facture que les citoyens doivent rembourser par le biais de leurs impôts qu'ils remettent au gouvernement avec une grande confiance dans leur bon usage. «La guerre est un racket», a sagement publié le Général Smedley Butler en 1936. Par conséquent, pourquoi les banques centrales toutpuissantes, qui détiennent un pouvoir et un contrôle privés permanents sur les pays, accepteraient-elles gentiment de le partager avec un président fantoche au cours de son passage de 4 ans? Mais l'intrigue s'épaissit. * Je m'apprête à démontrer qu'au cours des 250 dernières années, toutes les guerres ont été créées par des conspirations orchestrées par des banquiers internationaux poursuivant deux objectifs très simples de profit et de domination, un duo qui porte même un nom : l'Ordre mondial, l’original et le nouveau. Chacun a une opinion personnelle sur la manière dont le plan général fut mené au fil des ans, mais la plupart des analyses ne dépassent même pas la partie émergée de

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l'iceberg pour aller voir l'immense vérité immergée sous l’eau. Le concept en lui-même est aisé à décrire : avec le contrôle économique des nations par leurs banques centrales et leur pouvoir de création monétaire, une poignée de banquiers ont détenu un pouvoir permanent bien au-dessus de toutes les lois et de tous les gouvernements. Mais le Nouvel Ordre Mondial dans lequel nous vivons aujourd'hui n'a pas toujours été le même au fil des ans, et fut très dynamique dans sa propriété et ses formes, se métamorphosant au fil des querelles entre les banquiers européens et les banquiers américains. Chaque guerre ou révolution majeure des deux derniers siècles et demi a constitué un chapitre dans l'évolution de la dynamique de cet ordre mondial. Nous vivons sous l'empire des banques depuis 1773 ; la première partie fut l'Empire colonial britannique, ou l'Ordre Mondial, et la deuxième partie est l'Empire américain ou le Nouvel Ordre Mondial. L'expression «New World Order» est apparue quelque part entre les deux guerres mondiales, pour décrire ce monde bancaire contrôlé par une élite mondialiste manipulant les politiciens et les armées nationales comme des marionnettes pour garder leur emprise sur le monde. Si l'expression est quelque peu récente, le concept est ainsi beaucoup plus ancien. Même si les médias officiels décrivent l'idée comme une théorie du complot, c'est un fait incontestable: comme les banques internationales détiennent le pouvoir de création d'argent en prêtant des fonds qu'elles n'ont même pas, elles soumettent économiquement les pays qui perdent leur indépendance dans le processus par la création de dettes. Ce mécanisme étend leur pouvoir

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réel au financement de ce qu'elles veulent, endettent ou mettent en faillite qui elles veulent, et exploitent à volonté presque toutes les nations de la planète en tenant littéralement leurs économies dans un étau de taux d'intérêt et de manipulations monétaires. Quand une nation est coincée, les banques peuvent imposer leur pillage et leur mise à sac des ressources naturelles du pays, telles que l'or, les diamants, le lithium, le gaz et, bien sûr, la cagnotte ultime, le pétrole. Toutes les guerres sont également créées avec l'aide précieuse de la manipulation des médias. Ils frottent encore et encore les mêmes bâtons politiques, idéologiques ou religieux pour allumer le feu. Les banquiers apatrides internationaux ont choisi les États-Unis comme gardien et muscle pour soumettre le monde depuis la Seconde Guerre mondiale, mais leur cerveau n'a aucune citoyenneté; il est au centre de l'économie de chaque pays, dont le niveau de conformité ou de désobéissance déterminera son sort entre la guerre et la paix. Mentir à la population est ainsi une nécessité absolue pour faire avancer le projet des globalistes d'un gouvernement unique esquivant toute forme de contrôle ou de démocratie populaire. * Il est difficile d'imaginer que les engrenages de la société n'ont pas toujours tourné comme aujourd'hui. La genèse est apparue vers 1770. L'individu central sur lequel nous devons nous concentrer est Mayer Amschel Rothschild, qui dirigeait une banque de Francfort après la mort de son père. Il se lia d'amitié avec un général nommé Von Estorff, était attaché à la cour du Prince William IX de la région de Hesse-Hanau. Parent de sang de la famille royale britannique, le

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Prince avait remportés des profits substantiels en louant ses régiments militaires comme mercenaires pendant des décennies, et en 1769, Mayer reçut la permission du prince de déclarer publiquement qu'il était «officiellement» le gestionnaire des biens de William IX. À une époque où les banquiers privés n'étaient pas encore à la tête des banques centrales, les sociétés secrètes étaient très importantes pour activer leur système. Il existe toujours une haine persistante envers les Francs-maçons qui ont aujourd’hui perdu leur aval sur les affaires mondiales, maintenant contrôlées par des sociétés privées agissant chacune dans leur spécialité, comme l'économie pour la Société Mont-Pelerin, la structuration du mondialisme par la Commission Trilatérale, et aussi par le Conseil des Relations Etrangères qui dicte à peu près tout ce qui concerne la géopolitique et les médias. Parce qu'ils ont adopté une loi interdisant aux Francs-maçons d'occuper des postes au sein du gouvernement, nous savons que l'Italie pense que leur influence est encore néfaste. Néanmoins, grâce à un livre écrit par un éminent professeur et Franc-maçon de l'université d'Édimbourg, John Robison, nous connaissons les premiers pas de ce qui deviendra le projet de former un ordre mondial. Dans son livre de 1798 intitulé «Proof of a conspiracy against all the religions and governments of Europe carried on in the secret meetings of Freemasons, Illuminati and reading societies», Robison explique comment il a été invité à rejoindre les Illuminatis par leur chef, Adam Weishaupt, qui lui a remis une transcription du plan général de son club d'élite.

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En 1773, Mayer Amschel Rothschild tint une réunion à Francfort avec douze de ses amis les plus influents, comme Adam Weishaupt, et les a convaincus qu'ils pouvaient diriger le monde. Le plan consistait à diviser chaque population non-juive par des moyens politiques, économiques, sociaux et religieux, et à appliquer des manipulations et des stratagèmes de base. Ensuite, les camps opposés devaient être armés et des incidents devaient être prévus pour les pousser à se battre entre eux, ce qui conduirait à la destruction des gouvernements nationaux et des institutions religieuses. Quelques années avant la fondation de son tristement célèbre groupe, Weishaupt a rejoint l'Ordre continental des Francs-maçons nanti de ce plan des Illuminati, et a établi quelques loges du Grand Orient pour en être les sièges. Mayer Amschel a appris la politique par Machiavel, et la banquerie par les Médicis, célèbre famille bancaire italienne de la Renaissance. Pour rendre les guerres immensément profitables, il fallait tout simplement financer tous les adversaires et veiller à ce que le monde reste en guerre perpétuelle. Rien ne crée plus de dettes à long terme que la guerre, et aucune forme de prêt n'est plus sûre que la dette d'une nation garantie par ses contribuables. Dans The Money Power, nous trouvons une description des racines de ce que nous appelons aujourd'hui l'Ordre Mondial. Au milieu du XIXe siècle, un professeur de l'université de Francfort, Karl Ritter, avait eu connaissance de ces réunions extrêmement importantes qui ont eu lieu en 1773 et qui ont scellé le destin de l'humanité pendant 25 décennies. Voici ce que William Guy Carr, ex-commandant en charge des forces navales canadiennes, avait à dire : - 24 ! -

L'étude de l'histoire de Karl Ritter l'a convaincu qu'un très petit groupe de banquiers internationaux riches et influents, qui n'ont prêté allégeance à aucun pays mais se sont mêlés des affaires de tous, avaient, en 1773, organisé la franc-maçonnerie du Grand Orient dans le but d'utiliser le Mouvement révolutionnaire mondial pour servir leurs ambitions secrètes. Leur plan à long terme était que leur groupe obtienne le contrôle ultime des richesses, des ressources naturelles et de la maind'œuvre du monde entier. Leur objectif ultime était de former une dictature totalitaire basée sur leurs théories du matérialisme dialectique et historique athée. (...) Il a ensuite expliqué comment les dépressions industrielles et les paniques financières pouvaient être provoquées et utilisées pour servir leur objectif en disant «Le chômage et la faim forcés, imposés aux masses en raison du pouvoir que nous avons de créer des pénuries de nourriture, créeront le droit du Capital à gouverner plus sûrement qu'il n'a été donné à la véritable aristocratie, et par l'autorité légale des Rois.» Il est intéressant de noter qu'au moment même où Karl Ritter écrivait une antithèse du communisme, que Nietzche améliorera plus tard pour en faire le nazisme, Karl Marx publiait «Le Manifeste Communiste» en 1848. On imagine souvent Karl Marx comme un écrivain solitaire dans un appartement minable en 1848, élaborant sa grande théorie communiste à la lueur d'une bougie vacillante pour - 25 ! -

briser la tyrannie capitaliste au nom de l’ouvrier, mais rien n'est plus éloigné de la vérité. Marx et Ritter avaient été financés par la House of Rothschild qui poussait un peu plus loin son plan initial de division du monde pour des guerres perpétuelles, par la création d'idéologies politiques artificielles. L'idée était de diviser les grandes factions de la race humaine en camps opposés, puis de leur faire subir un lavage de cerveau et de les armer pour qu'ils se battent et se détruisent les uns les autres. De l'autre côté de l'Atlantique, James Madison, l'un des pères fondateurs des États-Unis, pensait que le principal défi de la démocratie était d'amener une énorme masse de pauvres à voter des lois qui favoriseraient l'élite riche. C'est alors que fut créé le système électoral bipartite, conçu spécialement pour limiter le choix de l'élection entre deux têtes d'un même monstre. Aujourd'hui, dans toutes les nations coincées dans le Nouvel Ordre Mondial, le processus démocratique est exactement le même : deux partis s'échangent le pouvoir pendant des décennies, tandis que leurs divergences idéologiques, fades, portent sur des sujets vains comme l'avortement ou les lois sur l'immigration. Pour nos dirigeants, la démocratie et la politique ne sont rien d'autre que du vent, un air vide qui siffle d'une oreille à l'autre. Maintenant que vous connaissez le véritable objectif de la politique et des idéologies créées pour polariser les opinions et diviser le peuple, vous pouvez sauter avec moi dans l'histoire réelle. Et c'est très différent de ce qu'on vous a raconté toute votre vie. *

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La première action qui suivit les retrouvailles du Grand Orient en 1773 est venue très vite des États-Unis et de leurs Pères fondateurs. Lorsque trente-neuf hommes ont signé la Déclaration d'indépendance américaine en 1776, 13 d'entre eux étaient des Francs-maçons de haut niveau, ils savaient donc exactement ce qui se passait et voulaient sauter dans le train. Mais pour pouvoir profiter en privé de l'économie de leur pays, ils ont d'abord dû se débarrasser de leur accord avec leurs maîtres à la Banque d’Angleterre, qui incidemment, n’était pas encore contrôlée par la Maison de Rothschild. En avril 1775, Paul Revere, un des premiers membres de la Loge maçonnique de Boston, revint avec la nouvelle qu'il y avait une «possibilité de mouvements de troupes» vers Concord, il en parla donc au Congrès provincial du Massachusetts, dans ce qui pourrait être le premier d'une très longue liste de faux-drapeaux dans l'histoire des ÉtatsUnis. Peu après, les milices américaines envahirent le Canada, dans une tentative de chasser l'armée anglaise du continent. Malgré l'échec sur la ville de Québec, le théâtre du combat s’est déplacé au sud de la frontière, en tant que Guerre de l’Indépendance américaine en 1776, visant à libérer les colonies américaines du joug de la monnaie britannique. Il est intéressant de noter que le principal client de Mayer Amschel Rothschild, le prince allemand Guillaume IX, a envoyé ses mercenaires de Hesse-Hanau pour combattre la rébellion américaine, ce qui pourrait être vu comme une preuve qu'Amschel se battait aux côtés de l'Angleterre, mais un examen plus attentif de ce qui s'est passé sur le champ de bataille pourrait apporter un éclairage différent: après une première victoire dans les White Plains, les - 27 ! -

troupes allemandes ont rapidement abandonné à Trenton, soi-disant parce qu'elles étaient toutes ivres, cédant néanmoins une force de 1400 hommes après seulement 22 morts ! Ces troupes hessoises ont été utilisées tout au long de la guerre d'Indépendance par la couronne britannique, mais la méfiance à leur égard s'est accrue à chaque défaite, jusqu'à l'énorme bavure de la bataille de Saratoga en 1777, après laquelle les mercenaires allemands ont été carrément retirés des champs de bataille et ont été principalement utilisés pour des patrouilles ou des raids. Les livres d'histoire vous parleront de leur courage et de leur entraînement exemplaire, mais sur 30 000 Hessois, seuls 1200 sont morts au combat, il semble donc que les allégeances de Rothschild et de son Prince étaient définitivement plus envers la franc-maçonnerie qu'envers la cause britannique. Finalement, Rothschild a pu se frayer un chemin dans l'économie américaine endettée en 1791, en convainquant le Franc-maçon et Secrétaire au Trésor Alexander Hamilton de créer la First Bank of the United States sur la base d'une charte de 20 ans. Nombre des Pères fondateurs qui n'étaient pas Francs-maçons, comme Jefferson et Madison, demandaient plutôt la création d'une banque centrale publique. En tant que véritable agent Rothschild, Hamilton réussit un coup plutôt contrariant pour la France, qui s'était rangée du côté des rebelles américains contre la tyrannie britannique et les avait grandement aidés. L'implication de Rothschild dans la First Bank rendue possible par Hamilton soulève une intéressante coïncidence historique: le secrétaire au Trésor meurt dans un duel au pistolet face à Aaron Burr en 1804, le fondateur de l'ancêtre de la Morgan Chase Bank, une - 28 ! -

institution que David Rockefeller présidera bien plus tard. Le duel était donc la parfaite métaphore du duel Rothschild contre Rockefeller que la Seconde Guerre mondiale allait devenir. Ce qui peut surprendre le plus jusque ici, c'est que la maison Rothschild contrôlait déjà l'économie américaine 24 ans avant qu'elle ne mette ses sales pattes sur la Banque d'Angleterre. * Au fil des ans, Rothschild et sa bande d'Illuminatis sont devenus beaucoup plus créatifs. Sous Louis XVI, la France était une puissance forte, indépendante de l'Empire britannique. En 1785, un étrange mais très heureux incident révéla les détails d'un complot audacieux. Un messager nommé Lanze fut frappé par la foudre et tué dans la ville de Ratisbon. Lorsque les fonctionnaires bavarois examinèrent le contenu de ses sacoches de cheval, ils découvrirent pour la première fois l'existence de l'Ordre des Illuminatis, mais ils trouvèrent également un plan détaillant les étapes de la prochaine Révolution Française. Peu de temps après, les Illuminatis furent chassés de Bavière, d’où les autorités envoyèrent des avertissements dans tous les grands États européens au sujet de la société secrète d'élite, mais ils furent ignorés. Grâce à un coup de foudre et à quelques publications qui ont suivi, nous disposons aujourd'hui de détails très intéressants pour comprendre comment les Illuminatis et les Francs-maçons ont fomenté la Révolution Française, qui a été la toute première «révolution de couleur» de l'histoire; une technique consistant à manipuler la population par des fabrications machiavéliques pour

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anéantir un gouvernement qui ne se soumettra pas aux banques privées. Aujourd'hui, c'est la spécialité de la CIA; c'est ainsi que l'agence a conçu le Printemps arabe en 2011, Maidan en Ukraine en 2014, et encore tout récemment, le renversement d'Evo Morales en Bolivie. Au moment de la célèbre première réunion des Francs-maçons en 1773, Louis-Philippe d'Orléans était le président du Grand Orient, et il finançait les Jacobins, qui avaient acheté la plupart de la production céréalière en 1789 pour créer une pénurie alimentaire, rapidement imputée à la reine Marie-Antoinette, largement méprisée par les médias et les rumeurs, ce qui provoqua la révolte. Le 13 juillet, un banquier suisse franc-maçon de l'Orient lausannois, Perregaux, ouvre les armureries des Invalides, et commence à armer les pauvres gens avec des fusils qu'il rachètera plus tard pour 30 cents pièce, pour désarmer la population après la Révolution. Ce même banquier financera également le coup d'État qui mettra Napoléon au pouvoir en 1799, ce qui conduira à la création de la Banque de France que Perregaux a commencé à diriger en 1800, avec le privilège exclusif de la création monétaire de la France. Juste après la révolution initiale, la France a déclaré la guerre à l'Autriche et à la Prusse sans raison apparente, ce qui laisse supposer que ces pays travaillaient au seul profit de banquiers privés bellicistes. Si la première partie de la Révolution française était une machination documentée des Illuminatis, la seconde ne l'était pas. Quelques dirigeants français comme Robespierre ne voulaient pas céder leur pays à des banques étrangères et ils sont devenus impitoyables, en

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coupant la tête de la plupart des traîtres sous la lame sanglante de la guillotine. Les Illuminatis et les Francs-maçons, ensemble, renversèrent à nouveau le destin de la France, et firent croire au peuple que Robespierre était le traître. Le 28 août 1793, deux amiraux remettent la flotte méditerranéenne à l'Angleterre, puis Robespierre est arrêté et guillotiné. Napoléon finit par prendre le pouvoir après un coup d'État en 1799, pour le plus grand plaisir des banquiers qui le financeront pour saccager l'Europe. Mais devinez quoi? Lorsque Napoléon envahit la Prusse et la Hesse-Hanau, le prince Guillaume IX peut s'enfuir avec tout son argent qui finira dans les mains de Rothschild après la mort du prince. Le plan de la Révolution française a parfaitement fonctionné, et a permis aux comploteurs d'empêcher l'église catholique de percevoir des impôts, ainsi que de créer de nouvelles lois bancaires favorables grâce à la nouvelle constitution de la nation, débarrassée de la monarchie. Napoléon a détruit l'Europe et a forcé tout le monde à continuer à financer des armées, ce qui a entraîné des dettes énormes pour des pays comme l'Italie, l'Autriche et l'Allemagne. Bien sûr, les banquiers privés étaient là pour les aider à sortir de leur misère, en échange de quelques privilèges concernant leurs banques centrales et leurs réserves d'argent. Lorsqu'en 1811, la charte de 20 ans de la First Bank of the United States a pris fin, le gouvernement de James Madison a décidé de ne pas la renouveler. Madison s'était opposé à son ancien ami Hamilton dans la création de la First Bank, qui donnait aux banquiers privés étrangers le contrôle de l'économie américaine. Ces événements

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combinés déclenchèrent une nouvelle guerre en Amérique du Nord en 1812. Alors que la famille Rothschild aboyait pour que le jeune pays retrouve son statut colonial, elle finançait l'effort britannique au Canada. L'idée derrière la guerre de 1812 était de mettre en faillite les États-Unis qui devaient combattre 10 000 soldats britanniques venus du Canada, malgré la tentative initiale des troupes américaines d'endiguer la guerre de l'autre côté de la frontière canadienne. Il est très intéressant de noter qu'au même moment, Napoléon était utilisé comme un mandataire financé par Rothschild pour envahir la Russie, qui, comme la France il y a quelques années, avait soutenu la guerre d’Indépendance américaine, bien que d'une manière plus diplomatique. Le rôle de la Russie tout au long de l'histoire est fascinant pour de nombreuses raisons, la principale étant son obstination farouche à rester libre de tout système bancaire international. Une telle invasion par Napoléon est une preuve incriminante de la croisade menée par le petit empereur français autoproclamé. En 1822, le tsar Alexandre a même interdit la francmaçonnerie en Russie, sachant très bien ce que ces nids de rats faisaient. Andrew Jackson, le commandant qui gagna la bataille de la NouvelleOrléans dans les derniers jours de la guerre de 1812, savait parfaitement à quoi s'en tenir. En 1816, Rothschild a obtenu ce qu'il voulait grâce à la mise en place d'une charte de 20 ans sur la Second Bank of the United States, qui était un compromis pour mettre fin à la guerre par le jeune pays endetté, avec une implication réduite pour les banquiers européens qui devaient manœuvrer par l'intermédiaire

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de banquiers et d'agents américains comme George Peabody. Néanmoins, aucun compromis consistant à laisser ne serait-ce qu'une partie de la masse monétaire américaine dans des mains privées n'était acceptable pour Andrew Jackson, qui allait mener sa campagne présidentielle de 1832 sous le slogan «Jackson and no Bank!» En 1815, la machine à monnaie Rothschild était très occupée et c'est un euphémisme. Les 5 fils d'Amshel fournissaient de l'or, à la fois à l'armée britannique de Wellington et à l'armée française de Napoléon, débutant leur politique habituelle de financement des deux côtés des guerres, puisque les guerres sont génératrices de dettes sans risque. À l'époque, les obligations britanniques étaient appelées "consuls", et se négociaient sur le parquet de la bourse. Grâce à des messagers à cheval et à des pigeons, Nathan Mayer Rothschild savait avant tout le monde comment la bataille se développait sur les champs de Waterloo, et il donna l'ordre à tous ses ouvriers sur le parquet de commencer à vendre des consuls pour semer la panique chez les négociants, tout en répandant la rumeur que Wellington était en train de perdre la bataille. Cela poussa tous les autres commerçants à commencer à vendre, et la valeur des consuls chuta profondément et rapidement. Nathan donna alors discrètement l'ordre à ses agents de racheter tous les consuls qu'ils pouvaient obtenir. Lorsque la nouvelle est finalement arrivée que les Britanniques avaient effectivement gagné la guerre, la valeur des consuls a grimpé en flèche, laissant à Rothschild un rendement d'environ 20 fois supérieur à son investissement. Cela lui a donné un contrôle total sur l'économie britannique et la masse monétaire du centre financier du monde, la - 33 ! -

City, à la fois cœur et cerveau de l'empire colonial. L'Angleterre fut contrainte de créer une nouvelle banque centrale, contrôlée par nul autre que Nathan Mayer Rothschild. Selon EC Knuth dans «Empire of the City» : La Banque d'Angleterre est en effet une puissance mondiale souveraine, car cette institution privée n'est pas soumise à la moindre réglementation ou au moindre contrôle du Parlement britannique. Un aperçu succinct de cette situation figure dans l'Encyclopedia Americana sous la rubrique "Great Britain Banking". Cette institution privée fonctionne comme la grande roue d'équilibre du crédit du monde, capable d'étendre ou de contracter des crédits à volonté, et n'est soumise qu'aux ordres de la Ville, dominée par la fortune de la Maison de Rothschild et les politiques de la Maison de Rothschild. Grâce à un plan similaire de manipulation des prêts et des obligations en France après la défaite désastreuse de Waterloo, les hommes de Salomon et James Rothschild ont vendu toutes leurs obligations pour provoquer une panique en 1818, puis sont intervenus pour prendre le contrôle de la masse monétaire et de la Banque de France. Salomon fonda ensuite sa banque privée à Vienne en 1820, où il prit le contrôle de l'économie autrichienne en finançant les opérations militaires du gouvernement, un peu comme Carl l'a fait à Naples, en Italie. Ainsi, en 1820, les 5 fils de Rothschild avaient dans leurs mains privées le contrôle de la plupart des banques centrales d'Europe et des Etats-

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Unis, et un contrôle quasi absolu sur la masse monétaire de ces pays. L'Angleterre, la Hollande, la France, la Belgique, l'Italie et l'Allemagne ont commencé à coloniser la planète, pour dominer politiquement toutes les nations du monde et piller leurs ressources. Entre 1848 et 1860, l'Empire britannique avait colonisé environ un quart de la planète. Si l'idée a pris forme en 1773, il fallut environ 50 ans de conspirations et de nombreuses guerres pour aligner toutes les pièces sur l'échiquier Rothschild. En 1828, la maxime de la famille fut adoptée à partir d'une citation censée provenir de Mayer Amschel : «Permettez-moi d'émettre et de contrôler l'argent d'une nation, et peu m'importe qui écrit les lois.» * Comme promis, le président Andrew Jackson a mis fin à la Seconde Banque des États-Unis en 1836, après une tentative ratée de le tuer par Richard Lawrence, qui a avoué être «en contact avec les puissances en Europe.» Avec cette manœuvre nationaliste exceptionnelle, le président a rendu furieuse la famille Rothschild qui fut retirée des affaires publiques américaines pendant longtemps, la poussant à travailler dur pour revenir dans le jeu américain. Il faudra attendre la fondation de la Réserve fédérale en 1914, qui aurait pu être spirituellement baptisée «Third Bank of the United States», pour qu'ils reviennent au top, pour piller les citoyens américains de leurs gains en créant leur dollars à leurs dépens, avec des intérêts. Mais entre 1836 et 1914, Rothschild et les autres familles bancaires européennes ont essayé différents plans pour soumettre l'économie américaine à l'Empire colonial britannique. En fait, la Seconde

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Guerre mondiale allait devenir la revanche de ces plans diaboliques sans fin. En effet, l'événement principal fut la Guerre civile américaine, créée une fois de plus par un certain nombre de manipulations et de combines standards de Rothschild. Pour commencer, Albert Pike, le Franc-maçon américain le plus influent du XIXe siècle, a fondé le Ku Klux Klan pour mousser le racisme au sein de la population et s'assurer que l'esclavage reste légal jusqu'aux pays d'Amérique centrale. L’Illustrated University History of 1878 indique qu'en 1860, les États du Sud grouillaient d'agents britanniques, conspirant avec les politiciens locaux pour travailler contre les intérêts des États-Unis. Leur propagande soigneusement semée s'est lentement transformée en rébellion ouverte et aboutit à la sécession de la Caroline du Sud le 29 décembre 1860. La guerre de Sécession était commencée. Abraham Lincoln a été inauguré le 4 mars 1861 en tant que président. Il ordonne immédiatement un blocus des ports du Sud, afin de couper les approvisionnements qui affluent d'Europe. Le financement des Confédérés provenait en grande partie de l'Angleterre et de la France par le biais d'obligations cotonnières et d'obligations confédérées que les banques de Rothschild achetaient massivement. Nous savons également, grâce à la mythique disparition du «Trésor confédéré», que le gouvernement de Jefferson Davis avait obtenu jusqu'à 500 000 dollars en pièces d'or de James Mayer de Rothschild qui contrôlait la Banque de France, pour financer l'armée du Sud. En décembre 1861, un grand nombre de troupes britanniques, françaises et espagnoles se déversent au Mexique au mépris de la doctrine Monroe. Ceci, ainsi

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que l'aide européenne massive à la Confédération, indiquait que la Couronne britannique se préparait à entrer dans une autre guerre américaine. En 1863, après de nombreux revers militaires, les perspectives pour le Nord et l'avenir de l'Union sont sombres. Lincoln fait appel à l'ennemi permanent de la Couronne, la Russie, pour obtenir de l'aide. Lincoln savait que le Tsar Alexandre II avait les mêmes problèmes avec les Rothschild qui tentaient de créer une banque centrale en Russie, et il lui envoya donc une demande d'aide officielle. Lorsque l'enveloppe contenant l'appel urgent de Lincoln est arrivée, Alexandre II l'a pesée dans sa main sans l'ouvrir et a déclaré «Avant d'ouvrir ce document ou de connaître son contenu, nous accédons à toute demande qu'il pourrait contenir.» Le Tsar se rangea du côté de Lincoln et ordonna que si l'Angleterre ou la France tentait d'intervenir pour aider les Confédérés, la Russie considérerait une telle action comme une déclaration de guerre personnelle. Mais le tsar a fait plus qu'un simple avertissement; dans «Empire of the City», l'auteur E.C. Knuth a écrit: À l'improviste, une flotte russe dirigée par l'amiral Livotski est entrée dans le port de New York le 24 septembre 1863 et y a jeté l'ancre. La flotte russe du Pacifique, dirigée par l'amiral Popov, est arrivée à San Francisco le 12 octobre. De cet acte russe, Gideon Wells a déclaré Ils sont arrivés à la marée haute de la Confédération et à la marée basse du Nord, ce qui a fait

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hésiter l'Angleterre et la France assez longtemps pour renverser la vapeur en faveur du Nord. Aucune flotte financée par Rothschild ne serait impliquée dans la guerre civile. Le président Lincoln avait désespérément besoin d'argent pour payer les soldats de l'Union et demanda l'aide de nombreuses banques américaines liées à Rothschild. On lui répondit que tout prêt au Nord porterait des intérêts de 24 à 36 %, soient des taux que vous ne verrez qu'aujourd'hui sur vos cartes de crédit. Bien entendu, Lincoln refusa d'endetter son peuple par ce vol manifeste et choisit plutôt d'imprimer des «greenbacks», véritable monnaie nationale garantie par l'État. En tout, 450 millions de dollars furent imprimés, gagnant de la valeur à chaque victoire du Nord, qui baissait avec les défaites militaires, puisque la valeur du billet vert reposait uniquement sur la confiance du peuple. Cette véritable monnaie américaine aurait pu durer longtemps après la Guerre Civile, mais l'histoire a scellé son destin. Les liens du Canada sous domination britannique avec la Confédération sont bien documentés dans l'histoire officielle, et John Wilkes Booth a peut-être même planifié l’assassinat de Lincoln en avril 1865 quelques mois plus tôt, lors de réunions à Montréal avec des espions confédérés et des sympathisants du Sud. Après la guerre, les greenbacks furent rapidement rachetés et on n'en a plus jamais entendu parler, sauf en tant que pièce de collection. Le journal de l'establishment, le Times of London, déclarait en 1865: Si cette politique financière malicieuse, qui trouve son origine dans la République nord-américaine, devait se

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transformer en une véritable bombe à retardement, ce gouvernement fournirait alors son propre argent sans frais. Il remboursera ses dettes et sera sans dette (envers les banquiers internationaux). Il deviendra prospère audelà de tout précédent dans l'histoire des gouvernements civilisés du monde. Les cerveaux et les richesses de tous les pays iront en Amérique du Nord. Ce gouvernement doit être détruit ou il détruira toutes les monarchies du monde. * La véritable pertinence de Rothschild, Rockefeller, Warburg, Morgan et de leurs pairs est volontairement maintenue cachée au public, de sorte que tout enquêteur qui creuse dans les domaines de notre passé peut facilement être discrédité comme un théoricien du complot. L'éducation et les médias préfèrent tout ramener à des personnalités publiques, des politiciens et des dirigeants comme Churchill, Hitler ou Staline, mais ils ne vous diront jamais que ces monstres charismatiques n'avaient pas d'argent, ni ne l'ont créé. La base d'une armée nationale, ce ne sont pas ses canons et ses chars, c'est l'argent, et les commandants ne sont pas des politiciens, ce sont les bailleurs de fonds. Sans leurs patrons prêteurs d'argent, les personnalités publiques que nous connaissons seraient restées des marionnettes impuissantes, mais quand les banquiers les ont soutenues, elles sont devenues de vicieux instruments démagogiques de pouvoir et de contrôle sur le peuple. Prenez le Führer par exemple: même avec tout le soutien populaire qu'il a reçu du peuple allemand, il n'aurait pas pu

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sauver le pays de la plus grave sécheresse économique que la nation ait jamais connue en 1930, s'il n'avait pas reçu un financement massif de Wall Street. L'ex-caporal était un artiste raté sans le sou. Les banquiers centraux ne se soucient pas de savoir si un pays est dirigé par des démocrates, des communistes, des fascistes, des nazis, des dictateurs, des socialistes, des partis verts, un roi ou même des plombiers, tant que le gouvernement maintient la ploutocratie qui asservit la population par la dette, qui exploite nos ressources naturelles et qui contrôle entièrement notre économie grâce à son monopole de création d'argent. Diviser la population empêche de s'unir contre notre véritable ennemi commun, qui donne le vrai sens à Diviser pour mieux régner. Par exemple, les mouvements d'indépendance sont parfaits pour polariser les opinions et diviser les gens, et une fois qu'une nation devient indépendante, ce n’est que du voisin qui est coincé dans la même ploutocratie merdique que la vôtre, et non des banquiers qui continueront à voler votre argent et votre pétrole. Pensez-y la prochaine fois que vous vous disputerez avec votre beau-frère au sujet de la politique, lorsque vous ferez l'éloge de votre parti qui est bien meilleur que le sien. Pensez-y quand vous voterez. Par conséquent, le rôle crucial des banquiers internationaux dans l'histoire n'est ni un mythe ni une théorie, il est en fait très terre-àterre et simplement logique. Les banques se nourrissent de la destruction et de la reconstruction, et maintenant que vous savez pourquoi le «carpet bombing» fut inventé, l'idée que des ultra-capitalistes financent la création du

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communisme, parallèlement à une idéologie fasciste censée s'y opposer, vous semble-t-elle farfelue ? En 1876, le chancelier allemand Otto von Bismarck déclara que «la division des États-Unis en deux fédérations de force égale a été décidée bien avant la guerre civile par la grande puissance financière de l'Europe. Ces banquiers craignaient que les États-Unis, s'ils restaient en un seul bloc et en tant que nation unique, n'atteignent l'indépendance économique et financière, ce qui bouleverserait leur domination financière sur le monde.» Or, cette déclaration était bien au-delà de ce qui allait arriver quelques décennies plus tard : c'était une véritable prophétie. Wikipedia affirme que tout ce qui concerne les Illuminatis, qui ont officiellement disparu à la fin du 18e siècle en clouant la porte de leur club d'élite, est une théorie de conspiration. Le principal problème de ce récit est que les Illuminatis ont l'arrogance de mettre tous leurs symboles et icônes sur les billets de dollars américains, même aujourd'hui : l'insigne de l'Ordre des Illuminatis est apparu pour la première fois au verso des billets de un dollar américain en 1933. On peut lire, à la base de la pyramide à 13 étages, l'année 1776 en chiffres romains. L'œil qui rayonne dans toutes les directions est «l’œil qui espionne tout» qui symbolise la société créée par Weishaupt en 1776. Les mots latins «Annuit Coeptis» signifient «notre entreprise a été couronnée de succès». En dessous, «Novus Ordo Seclorum» explique la nature de cette entreprise : un Nouvel Ordre Mondial. En effet, il faut faire preuve d'une imagination débordante et d'un étonnant sens du déni pour associer les Illuminatis et leur système bancaire répétitif

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à la terre plate, à Bigfoot et aux OVNI, et les mettre tous dans le même sac des théories de la conspiration. À chaque historien qui continue d'écrire en utilisant la perspective et le spectre des idéologies politiques habituelles, et qui doute que la guerre d’Indépendance fut en fait un coup d'État des Francs-maçons et des Illuminatis sur l'économie américaine, vous trouverez des milliards d'exemplaires imprimés sur des billets en dollars américains pour vous répondre. Des milliards de raisons pour commencer à réfléchir et couper court à vos bêtises. * Si vous faites une vérification rapide sur Wikipédia, Carroll Quigley, Guy William Carr, le général Smedley Butler et Antony Sutton sont tous décrits comme des théoriciens de la conspiration aujourd'hui, parce qu'ils ont tous décidé d'utiliser leur accès à des dossiers et des secrets extrêmement graves au profit du peuple en dénonçant les banques internationales comme étant la source de toute guerre, et la malédiction de la conspiration est la dernière tentative désespérée pour les discréditer. La technique de la CIA fonctionne sur ceux dont les esprits sont encore programmés par les médias traditionnels, bien que de plus en plus de gens comprennent maintenant que ces étonnants analystes et ces véritables humanistes n'étaient pas des fous illuminés, mais qu'ils décrivaient simplement une réalité que beaucoup d'entre nous ont du mal à accepter. Si vous avez le moindre doute, continuez à travailler, sifflez et détournez le regard pendant qu’on vous vole, vous bombarde, vous espionne ou qu’on vous envoie à la guerre, pendant qu’on vous dise ce

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que vous pouvez ou ne pouvez pas faire de votre vie, quand vous votez ou vous argumentez avec quelqu'un qui essaie de vous expliquer, comme vous avez fait toute votre vie, et comme l'a fait aussi votre arrière-grand-père. Mais au moins, ton vieux, il ne le savait pas ce qui se passait. Résumant ces premiers jalons géopolitiques et économiques, le concept d'empire des banquiers remonte à 1773 et débuta au début du XIXe siècle avec les premières banques centrales privées d'Europe. La première partie fut l'Empire colonial britannique qui allait durer jusqu'en 1944, lorsque le Nouvel Ordre mondial est entré dans sa deuxième phase, l'Empire américain. Voici comment le changement entre les deux phases fut opéré, comment l'Empire américain est né et comment un seul Russe a entamé sa destruction.

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À l'aube du XXe siècle, quelque chose a profondément changé en géopolitique, et les priorités des banquiers internationaux se sont tournées vers quelque chose de plus valable que l'argent lui-même : le pétrole. John D Rockefeller avait déjà fait fortune grâce à la production monopolistique de Standard Oil, et avec les avancées du moteur à combustion et la création des premières voitures et des premiers avions, le pétrole allait devenir la ressource énergétique incontournable pour le développement de l'économie pendant les décennies à venir. Cette révolution dans les transports se traduirait également par une révolution destructrice des machines de guerre, et par un revirement des plus fascinants dans les complots des banquiers. Pour la famille Rothschild qui depuis plus d'un siècle se battait sans relâche contre les nationalistes américains, il était devenu vital de contrôler le marché du pétrole, si elle voulait conserver sa longueur d'avance sur le reste du monde. Les Rothschild étaient sur le point d'établir un plan qui serait le chef-d'œuvre de conspiration de toute l'histoire familiale. Plusieurs qui ne peuvent sonder la réelle profondeur de leurs coups de maître aiment appeler cela des «échecs en 3D» dans un déni presque enfantin, mais dans la culture de Rothschild, c'est aussi simple qu’un jeu de serpents et d'échelles. N'oubliez jamais que nous parlons des ultra-capitalistes qui ont créé le communisme pour diviser le monde et faire bouillir la marmite des guerres perpétuelles et lucratives. En tant qu'idéologie politique, le sionisme a été officiellement lancé par Theodor Herzl lors de la Conférence sioniste mondiale de Bâle

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(Suisse), qui s'est tenue en août 1897. Ils fixèrent leur objectif de créer un État hébreu, ou Israël, comme une patrie pour les Juifs du monde entier, mais alors que la raison semblait portée par un argumentaire très religieux, ne vous y trompez pas : il s'agissait uniquement que du pétrole. La prospection européenne au Moyen-Orient avait commencé plusieurs années plus tôt, vers 1875 en Irak. Dans un article de 1879, le géologue autrichien Emil Tietze notait que «Près de Kirkuk, Tuz Kurmatti et Kifri, l'une des plus importantes régions du Vieux Monde attend une future exploration; dès que ces régions, actuellement encore beaucoup trop éloignées, seront rendues plus accessibles aux compétences européennes.»  En 1901, l'entrepreneur anglais William Knox D'Arcy négocia une concession avec le gouvernement perse pour lancer la recherche du pétrole sur son territoire, et même si l'histoire officielle vous dira que le premier puits a commencé à fonctionner en 1908, deux premiers forages avaient déjà été fructueux en 1902. Les Sionistes avaient évidemment lu la bible avant d'élaborer leur plan directeur, et ils connaissaient donc les références à l'utilisation du pétrole (bitume) pour l'éclairage dans la péninsule. En fin de compte, il suffit de se rappeler que la Maison de Rothschild avait toujours deux coups d'avance sur tout le monde sur son échiquier, aussi a-t-elle décidé de planter une graine de son cru pour contrôler ce qui promettait d'être la région productrice de pétrole la plus prolifique de la planète, en utilisant ici la bible et la Terre promise comme justification de leur plan. Pas mal, non? À l'époque, à peu personne ne pouvait comprendre ce que le mouvement sioniste préparait réellement, mais les indices ont rapidement commencé à s'accumuler, alors que le pétrole jaillissait de - 46 ! -

chaque trou creusé au Moyen-Orient et dans la péninsule arabique dans les années qui ont suivi. Le mobile du crime s’éclaircit encore plus alors que dès la création d'Israël en 1947, la Terre promise s’évertua à attaquer tous ses voisins, mais la confirmation ultime de l'objectif n’est venue que beaucoup plus tard, lorsque Oded Yinon a publié en 1982 «Le plan pour l’agrandissement d’Israël.» Ce plan décrivait en détails tous les aspects de l'expansion qu'Israël souhaitait donner en englobant les territoires de la Syrie, du Liban, de la Jordanie, du Koweït, du Sinaï égyptien, de la moitié de l'Irak et de l'Arabie Saoudite, ou en d’autres mots, à la majeure partie de la production pétrolière du Moyen-Orient. Le plan ne pouvait pas aspirer à aller beaucoup plus loin, car seuls ces pays pouvaient être facilement balkanisés en les re-divisant par leurs nombreuses religions, tribus et différences ethniques. Heureusement pour ces premiers Sionistes, la Palestine faisait partie du sultanat ottoman à l'époque; ainsi une autre guerre était donc nécessaire pour chasser la Turquie de la Palestine. * On ne peut parler de la Deuxième guerre mondiale sans parler des enjeux et conséquences de la Première, entre 1914 et 1918. Dès 1907, une première crise financière aux États-Unis est orchestrée par le banquier associé de la famille Rothschild, John Pierpont Morgan. Les nuages nébuleux ont continué à s'épaissir en 1910 avec la rencontre secrète des principaux banquiers privés américains sur l'ile géorgienne de Jekyll, où on a élaboré les plans qui mèneraient à la fondation de la Federal Reserve, pour que les principaux banquiers

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internationaux prennent le contrôle intégral de la finance américaine. Puisque la réunion était ultra secrète, elle ne pouvait expliquer au grand public les raisons de la crise de 1907 et ce n'est qu'à la fin de 1913, avec l'annonce de l'arrivée de la Federal Reserve, un outil conçu pour «enrayer la volatilité du marché», que certains ont enfin pu comprendre que la crise de 1907 n'avait été que la justification nécessaire pour la création de la Federal Reserve. C'était un putsch étalé sur sept ans des banquiers privés pour voler la destinée de l'économie des États-Unis. Le sénateur Charles Lindbergh, père du premier aviateur transatlantique déclara: Cette loi établit la plus grande fiducie sur la terre. Lorsque le président signera ce projet de loi, il légalisera le gouvernement invisible du Pouvoir monétaire. Les gens ne le sauront pas immédiatement, le jour de l'éveil n'est que dans quelques années. Les banques se rendront vite compte qu'elles sont allées trop loin, même pour leur propre bien. Les gens doivent faire une déclaration d'indépendance pour se libérer du Pouvoir monétaire. Ce qu'ils pourraient faire en prenant le contrôle du Congrès. L'élite de Wall Street ne pourrait pas nous tromper si vous, sénateurs et représentants, ne formiez pas un Congrès complaisant. Le plus grand crime du Congrès est son système monétaire. Le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi bancaire. Le caucus et les chefs du parti ont de nouveau opéré pour empêcher le peuple de recevoir les bénéfices de son propre gouvernement. - 48 ! -

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La Grande Guerre a aussi demandé une longue préparation des banques privées, pour qui c'était la meilleure des affaires  : pour ne pas risquer d'être vaincus, les Rothschild allaient continuer de financer les opposants. En 1911, l'Allemagne était fin prête à lancer ses fantassins coiffés de casques à pic sur la France. Une puissante organisation, l'International Jewish Financier, a découvert une lettre datée de cette même année provenant du banquier le plus riche de la planète à l'époque, Lord Rothschild, qui demandait au Kaiser Wilhelm d'attendre encore un peu avant de déclarer la guerre, parce que le moment n'était pas encore venu. Deux ans plus tard, les ÉtatsUnis implantaient un système permanent d'imposition sur les salaires, en 1913, et l'année suivante, on coupa le ruban devant la porte de la Federal Reserve qui pouvait maintenant endetter le pays, par les intérêts sur leurs prêts privés au gouvernement. La famille Rothschild contrôlait 1/5 de la Federal Reserve. En 1914, le Kaiser reçut le feu vert pour lancer sa guerre avec l'aval des Rothschild. L'industriel Henry Ford déclara dans son Juif International: - 49 ! -

Pour le Financier juif international, les hauts et les bas de la guerre et de la paix entre les nations ne sont que les changements du marché financier mondial; et, comme le mouvement des stocks est souvent manipulé aux fins de la stratégie de marché, les relations internationales sont parfois utilisées pour un simple gain financier. Que la Première Guerre mondiale fut différée à plusieurs reprises sur ordre des financiers internationaux est chose connue. Si elle avait éclaté trop tôt, elle n'aurait pas impliqué les nations que les financiers internationaux voulaient entrainer dans la danse. Voilà pourquoi les maitres de l'or furent contraints de modérer le martial enthousiasme que leur propre propagande avait suscité. La presse juive prétend qu'une lettre émanant des Rothschild, datée de 1911, exhortait le Kaiser à renoncer à la guerre, parce qu'en 1911, c'était trop tôt. Mais en 1914, de telles objections ne figuraient plus au programme. Que nos cours d'histoire mettent de l'avant l'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche par un rebelle serbe comme l'étincelle du début de la Grande Guerre ressemble soudainement à l'étincelle d'une bougie encrassée, auprès du lance-flamme que brandissait Rothschild pour mettre le feu aux poudres. L'assassinat n'était qu'un vulgaire prétexte et aucun des pays impliqués ne savait exactement pourquoi il se battait. Tellement vrai qu'il y avait même une certaine confusion sur qui combattrait aux côtés de qui, et contre qui. Le roi George VII lui-même avait préparé le terrain au cours des - 50 ! -

nombreuses années ayant précédé la guerre. Il discutait avec son neveu le Kaiser Wilhelm d'un côté, le rassurant que l'Angleterre resterait neutre en cas de guerre majeure en Europe, alors que de l'autre côté, la France et la Russie avaient reçus l'assurance que l'Angleterre se battrait fièrement avec eux. L'historien Webster Tarpley s'est plongé dans les efforts de la diplomatie royale britannique avant d'arriver à une conclusion indiscutable: Les Britanniques, de 1870 à 1914, ont activement recherché une conflagration générale dans le but de détruire la civilisation et de préserver l’Empire britannique face aux défis qui avaient émergé. Nous devons nous appuyer sur différentes sources et commentaires pour fouiller dans l'histoire de la Première Guerre mondiale, plutôt que sur des documents physiques, pour des raisons très simples expliquées par ces chercheurs en histoire: Lord Nathaniel Rothschild a également ordonné que ses papiers et sa correspondance soient brûlés à titre posthume, afin que son influence politique et ses relations ne deviennent pas connues. Comme le commentait son biographe officiel, on ne peut que «se demander quelle part du rôle politique des Rothschild reste irrévocablement cachée de la postérité.» En Grande-Bretagne, des documents essentiels sur les mensonges et la supercherie entourant la Première Guerre mondiale par le biais de journaux personnels, de mémoires et de lettres importantes ont été censurés et

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modifiés, les preuves ont été filtrées, retirées, brulées, soigneusement «sélectionnées» et falsifiées. Aussi décevant que cela puisse être, il n’a qu’une importance relativement mineure par rapport au vol scandaleux de journaux essentiels en Europe. Dans l'immédiat aprèsguerre, des centaines de milliers de documents importants relatifs aux origines de la Première Guerre mondiale ont été emportés de leurs pays d'origine sur la côte ouest de l'Amérique et cachés dans des coffres verrouillés à l'Université de Stanford. Les documents, qui auraient sans doute mis au jour les hommes réellement responsables de la guerre et de leurs transgressions, ont dû être déplacés dans un endroit sûr et caché des regards indiscrets. C'était le plus grand cambriolage de l'histoire que le monde n’ait jamais connu. Mais la destruction de documents ne peut cacher les conséquences de leur contenu. Grâce à la Première guerre mondiale, la Federal Reserve put endetter les citoyens américains désormais imposés sur leurs salaires, de la rondelette somme de 24 milliards de dollars. La Grande Guerre n'a pas été gagnée sur le champ de bataille par des troupes creusées dans des tranchées boueuses en attendant le prochain obus, mais dans les bureaux des banques qui ont coupé les approvisionnements de l'armée allemande, et qui ont également financé la révolution bolchevique en Russie pour commencer à diviser le monde en deux idéologies, selon le plan Sioniste du 19ème siècle. L'auteur Antony Sutton décrit les détails de la manière dont les

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banquiers juifs et les Wall Streeters ont financé le communisme dans son livre Wall Street et la révolution bolchevique, publié au milieu des années ’70. En 1917, grâce à des fonds provenant de financiers de New York et de Londres tels que Jacob Schiff de Kuhn-Loeb et JP Morgan, Lénine et une pléthore de komrads juifs ont pu chasser la monarchie de Russie. En remodelant les forces, les banquiers et les industriels ont aussi pu profiter plus longtemps d'une guerre autrement sans but. Toute l'activité financière au profit des Bolchéviques émanait d'une seule adresse: le 120 Broadway, dans la ville de New York. La Federal Reserve Bank de New York était (à l'adresse) du 120 Broadway. Le véhicule de cette activité pro-bolchévique était l'American International Corporation - au 120 Broadway. Ludwig Martens, premier ambassadeur soviétique, avait été viceprésident de Weinberg & Posner, qui était également situé au 120 Broadway. Guaranty Trust Company était à côté au 140 Broadway, mais Guaranty Securities Co. était au 120 Broadway. John MacGregor Grant Co., qui était financé par Olof Aschberg en Suède et Guaranty Trust aux États-Unis, et qui était sur la liste noire de l'Intelligence militaire, était au 120 Broadway. Les Guggenheim et le cœur exécutif de General Electric étaient au 120 Broadway. Il n'est pas surprenant que le Club des banquiers soit également au 120 Broadway, au dernier étage.

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Ces découvertes étonnantes ont permis de conclure qu'en finançant les bolcheviques pour qu'ils prennent le pouvoir en Russie, Wall Street isolait en fait la Russie sur son propre marché communiste, retirant la force économique de la Russie du marché mondial, tout en infiltrant son système de l'intérieur par l'intermédiaire d'une banque centrale. Vous trouverez des détails supplémentaires croustillants et très incriminants dans «La Russie et le nouvel ordre mondial» du Dr Sergei Glazyev. Nous ne pouvons avoir aucune analyse sérieuse sur la révolution bolchevique et la guerre froide qui a suivi et qui a opposé deux idéologies pendant 75 ans, sans tenir compte du contexte entourant la création du mouvement politique par Karl Marx en 1848 et des raisons pour lesquelles il l'a été : diviser le monde en deux idéologies, assurer d'énormes dettes de guerre et des profits aux banquiers internationaux. C'est une base de compréhension pour ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui ; il suffit de remplacer le mot communisme par l'Islam et notre monde actuel devient soudain une réplique identique à la Guerre Froide qui a terrorisé le monde pendant 75 ans. Lénine a d'ailleurs commenté l'apparente contradiction des liens entre les grands capitalistes et les communistes : Il existe aussi une autre alliance - à première vue étrange, surprenante - mais si vous y réfléchissez, en fait, une alliance bien fondée et facile à comprendre. Il s'agit de l'alliance entre nos dirigeants communistes et vos capitalistes. Vous ne nous dites pas.

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Tout comme Louis XVI en France, la monarchie russe avait veillé à l'indépendance de la Russie vis-à-vis de l'Empire britannique et de ses tentacules envahisseurs de La Cité, lorsque Nikolai II a dû abdiquer son trône sous la pression qui est soudainement venue de tous les coins de Moscou. La manoeuvre habituelle est à présent claire, et la plupart d'entre vous reconnaitrez à nouveau une révolution de couleur, manipulant et armant les masses comme une suite spirituelle de la Révolution française. En fait, Rothschild devrait avoir un brevet sur ce genre d'opération de coup d'État. Il est intéressant de savoir que de nombreux Bolchéviques étaient des étrangers, comme Lev Davidovitch Bronstein du Biélorussie, mieux connu sous le nom de Léon Trotsky. Rien d’étonnant ici, puisque le vrai nom de Karl Marx était Moises Levy, né juif ashkénaze avant que ses parents n’opèrent une conversion. En 1920, même Winston Churchill reconnut le lien entre le plan original des Illuminatis et la révolution bolchevique en Russie : De l'époque de Spartacus-Weishaupt à celle de Karl Marx, en passant par celle de Trotsky, Bela Kun, Rosa Luxembourg et Emma Goldman, cette conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation et la reconstitution de la société sur la base d'un développement arrêté, d'une malveillance envieuse et d'une égalité impossible, n'a cessé de croître. Il a joué un rôle tout à fait reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a été le moteur de tous les mouvements subversifs du XIXe siècle et, aujourd'hui, cette bande de personnalités extraordinaires issues des bas-fonds des grandes villes d'Europe et d'Amérique a - 55 ! -

enfin saisi le peuple russe par les cheveux et est devenue pratiquement le maître incontesté de cet énorme empire. Il faut spécifier qu’au moment de sa déclaration, Churchill n’était plus dans une position privilégiée de petite marionnette des banques, ce qui reviendrait avec sa nomination au poste de Premier ministre de l’Angleterre avec la Deuxième guerre mondiale. La prochaine condition nécessaire pour organiser un nouveau conflit mondial consisterait à trouver quelqu'un d'assez fou pour tenter d'attaquer l'URSS au nom de Wall Street, afin que les investisseurs puissent à nouveau encaisser la cagnotte. Un petit totalitaire moustachu dit alors à point nommé dans son livre «Mein Kampf», juste après la Première Guerre mondiale : Ainsi il ne restait plus que deux voies pour assurer le pain et le travail à la population toujours croissante. On pouvait soit acquérir de nouveaux territoires, pour y pousser chaque année les millions d'habitants en surnombre, et obtenir ainsi que la nation continuât à s'assurer à elle-même sa propre subsistance. (...) Il fallait bien se rendre à l'évidence : seul le combat permettrait d'atteindre ce but, et c'est d'un œil froid et calme qu'il fallait considérer la course aux armements. Tout l'ensemble des alliances devait être examiné de ce seul point de vue, et il fallait en estimer la valeur réelle. Voulait-on des territoires en Europe, cela ne pouvait être en somme qu'aux dépens de la Russie. Le destin nous a choisis pour être les témoins d'une catastrophe qui

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apportera la plus forte confirmation de la théorie nationaliste de la race. Le destin, vraiment? La situation ressemblait davantage aux invectives préliminaires d’un combat de boxe entre deux idéologies artificielles créées plusieurs décennies plus tôt. Hitler et Staline porteraient les gants de cuir, et seraient accompagnés de Karl Ritter dans un coin et de Karl Marx dans l'autre, tenant les seaux de crachats. * Au niveau stratégique, idéologique ou social des pays impliqués, la Première Guerre Mondiale ne changea absolument rien et les 38 millions de morts ne furent que les dommages collatéraux du spectacle de gladiateurs gazés pour divertir les banquiers. Leur principal objectif était de faire des prêts aux gouvernements pour financer l'armement, et récolter les intérêts. Les morts n'avaient aucune importance.

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L'auteur E.C. Knuth nota dans The Money Power que beaucoup plus tard, en 1943, le président américain fit un effort pour justifier cette première grande guerre insensée. Parmi les principes énoncés par Woodrow Wilson pour lesquels les États-Unis auraient combattu pendant la Première Guerre mondiale, il y avait l'autodétermination des minorités supprimées, la liberté de navigation et les alliances ouvertes qui ont été conclues ouvertement. C’est précisément ces principes auxquels la finance internationale s’attaquait; mais, si Woodrow Wilson a supposé entrer dans la guerre de leur côté dans l'idée erronée qu'il se battait pour ces choses, ils n'avaient aucune objection jusqu'à ce que la guerre soit gagnée. Ensuite, ces principes ont été grossièrement dépassés et rejetés par les principaux hommes d'État alliés en termes de ridicule ouvert et de mépris. Clemenceau a appelé les "idéaux" de Wilson une blague sur toute l'humanité. * Au-delà du simple gain financier des banques et industries militaires, cette première guerre mondiale a quand même réussi à atteindre deux autres objectifs  : commencer à déplacer des populations juives en Palestine pour - 58 ! -

satisfaire la conviction sioniste officielle de réparer une injustice vieille de 2000 ans, mais aussi labourer un terreau fertile pour une autre guerre par la rédaction d'un plan que l'histoire nomme le Traité de Versailles, signé en 1919. Plusieurs personnalités intéressantes ont assisté aux réunions. La délégation britannique comptait sur le légendaire économiste britannique John Maynard Keynes, et le représentant des intérêts bancaires américains était Paul Warburg, président de la Federal Reserve. Son frère. Max, le chef du cabinet bancaire allemand M.M. Warburg and Company, de Hambourg, qui n'était pas seulement responsable des finances de l'Allemagne, mais était aussi un chef du système d'espionnage allemand, se trouvait sur place. Les frères John Foster et Allen Dulles, deux avocats futurs membres du Conseil aux relations étrangères et qui deviendraient des personnages clés dans l'histoire américaine du 20ème siècle, se trouvaient parmi les rédacteurs des textes. Si on avait voulu faire du Traité de Versailles un traité pour la paix, il deviendrait particulièrement difficile d'expliquer le dette astronomique et absolument insensée que le gouvernement allemand devrait payer en guise de réparations aux nations victorieuses: 132 milliards de marksor, soit l'équivalent de 2 trillions de dollars américains aujourd’hui! Et on se demande pourquoi les Allemands, et tout particulièrement un caporal vétéran des tranchées du nom d'Hitler, se soient fâchés. Cette planche du traité fut l'oeuvre de John Foster Dulles et de son frère Allen qui prendrait la tête de la CIA en 1954. Le montant des réparations devait précipiter trois évènements à court terme: l'hyperinflation de la monnaie allemande entre 1920 et 1923, l'oblitération de la classe moyenne en Allemagne, et surtout, les - 59 ! -

conditions pour l'accession au pouvoir du sauveur autoproclamé, Herr Adolf Hitler, dictateur totalitaire de métier. Lorsqu'en 1919, le traité de paix fut imposé au peuple allemand, on aurait eu le droit d'espérer que cet instrument d'une oppression sans limites aurait éveillé chez notre peuple allemand un violent désir de liberté. Les traités de paix dont les exigences frappent les peuples comme des coups de fouet agissent souvent comme les premiers roulements de tambour annonçant le prochain soulèvement. Quel parti n'aurait-on pas pu tirer du traité de paix de Versailles? Cet instrument d'exactions sans mesure et d'un honteux avilissement aurait pu, dans les mains d'un gouvernement voulant s'en servir, être le moyen de porter les passions nationales à leur plus haut degré. Si une propagande de grand style avait su se servir des cruautés commises avec un plaisir sadique, elle aurait transformé l'indifférence de tout un peuple en indignation révoltée et cette indignation se serait élevée jusqu'à la fureur! Chaque point de ce traité aurait pu être gravé dans l'esprit et le cœur du peuple allemand et incendié jusqu'à ce que soixante millions d'hommes et de femmes retrouvent leur âme en feu avec un sentiment de rage et de honte; et un torrent de feu éclaterait comme d'une fournaise, et une volonté commune en serait forgée, comme une épée d'acier. Ensuite, les gens se joignaient au cri commun: «De nouveau aux armes!» - 60 ! -

Même John Maynard Keynes s'est inquiété du traité : «La paix est scandaleuse et impossible et ne peut entrainer que du malheur derrière elle.» Le traité original, qui comportait une clause empêchant la vente d'armes étrangères à l'Allemagne, fut amendé à la demande de la méga industrie chimique et militaire américaine DuPont, qui voyait déjà poindre à l'horizon de belles occasions d'affaires. Si en apparence, le traité a été écrit pour mettre fin à la guerre, un autre délégué à la conférence, Lord Curzon d'Angleterre, ministre britannique des Affaires étrangères, a vu l'intention réelle et déclara : «Ce n'est pas une paix, ce n'est qu'une trêve de vingt ans.» Lord Curzon avait compris que les termes préparaient le terrain pour une seconde guerre mondiale, et il a même prédit l'année où elle commencerait : 1939. En plus d'écrire le Traité de Versailles, les nations victorieuses ont également écrit la Charte de la Société des Nations, ratifiée le 10 janvier 1920 et signée par le Président américain Woodrow Wilson. Ce dernier a ramené la charte aux États-Unis pour demander au Sénat de la ratifier à son tour. Le Sénat, rappelant les conseils de George Washington pour éviter les conflits à l'étranger et reflétant les opinions des Américains qui ne souhaitaient pas du tout entrer dans la Société des Nations, a refusé de signer. Le président Wilson n'était pas content, peut-être parce qu'il se voyait, comme l'a souligné rapidement le sénateur Henry Cabot Lodge: «en futur président du monde.» Car il est maintenant évident que la Société des Nations fut une première tentative de former un gouvernement mondial unique pour la planète et Wilson avait l'intention de le diriger. Cette première initiative de globalisation par l'ouverture des marchés se reflète même - 61 ! -

dans le Plan Young, créé à partir du Traité pour renforcer les conditions de paiements par l'Allemagne, et qui exigeait que ces paiements soient par des produits fabriqués en Allemagne, mais financés par des prêts étrangers, question de permettre aux industries américaines de profiter de l'après guerre en implantant un système inféodant le peuple allemand. Pas de surprise à ce que ça fâche Adolf, qui n'avait pas souvent envie de rigoler, semble-t-il. Un exemple effroyable de cet esclavage est fourni par la Russie où le Juif a, avec un fanatisme vraiment sauvage, fait périr au milieu de tortures féroces ou condamné à mourir de faim près de trente millions d'hommes, pour assurer à une bande d'écrivains juifs et de bandits de la Bourse la domination sur un grand peuple. Mais le dénouement n'est pas seulement la mort de la liberté des peuples opprimés par les Juifs, elle est aussi la perte de ces parasites des peuples. La mort de sa victime entraine tôt ou tard celle du vampire. Si nous passons en revue les causes de l'effondrement allemand, la cause première et décisive fut la méconnaissance du problème de la race et surtout du danger juif. On reconnait bien celui qui mélange encore ici les banquiers Juifs avec le reste de cette culture qui n'est pas toute sioniste, loin s'en faut. Le plan Young est né des idées issues de la coopération entre Hjalmar Schacht, un FrancMaçon copain des Rothschild et qui

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deviendrait président de la banque centrale privée allemande Reichsbank en 1924, avec les intérêts de J.P. Morgan à New York, et n'était qu'une facette d'un vaste et ambitieux système de coopération et d'alliance internationale pour le contrôle mondial. Dans son essai essentiel «Tragedy and hope», Carroll Quigley, un auteur ayant eut un accès illimité aux documents secrets du Conseil des relations étrangères, décrit ce système : Les puissances du capitalisme financier poursuivaient un autre objectif ambitieux: créer un système mondial de contrôle financier privé permettant de dominer le système politique de chaque pays et l'économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde, agissant de concert par des accords secrets conclus lors de fréquentes réunions et conférences privées. Le système devrait être à la base de la Banque des Règlements Internationaux de Bâle, en Suisse, une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui sont elles-mêmes des sociétés privées. (...) Pour la première fois de son histoire, la civilisation occidentale risque d'être détruite de manière interne par une cabale de pouvoir criminelle et corrompue, qui s'articule autour des intérêts de Rockefeller et qui comprend des éléments des sociétés Morgan, Brown, Rothschild et DuPont, Harriman, KuhnLoeb et d’autres groupes également. Cette junte a pris le contrôle de la vie politique, financière et culturelle de - 63 ! -

l'Amérique au cours des deux premières décennies du vingtième siècle. Selon William Guy Carr dans «The Money Power», 26 banques centrales furent fondées entre les deux guerres mondiales et dans le même livre, E. C. Knuth a exposé les racines du complot bancaire. On dit que seulement quelques dizaines d'hommes dans le monde connaissent la nature de l'argent; et donc ces quelques hommes sont autorisés à pratiquer la manipulation de l'argent et de cette marchandise mystérieuse connue sous le nom de crédit en tant que rite mystique, malgré le fait que leurs machinations provoquent des dépressions géantes récurrentes dans lesquelles de nombreuses économies de la vie des personnes sont perdues, et provoquer des effusions de sang récurrentes dans lesquelles les peuples doivent sacrifier leur vie pour protéger les manipulateurs de la fureur des nations et des peuples victimes de ces violences. Malgré le fait que d'éminents étudiants en situation commerciale, financière et sociale, tels que Vincent C. Vickers et Arthur Kitson, ont condamné ce système monétaire comme une fraude; ont condamné les hommes qui le manipulent en tant que super-criminels et traitres à leurs propres terres et peuples, et ont condamné les dépressions économiques et les guerres récurrentes en tant que produits délibérés du pouvoir de l'argent.

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Ce système quasi seigneurial fut implanté dans les années '20 par l'intermédiaire des banquiers privés centraux de chaque pays, contrôlant l'offre monétaire nationale des économies individuelles. Dans les années '20 et '30, la Federal Reserve de New York, la Banque d'Angleterre, la Reichsbank en Allemagne et la Banque de France ont toutes plus ou moins influencé indirectement l'appareil politique de leurs pays respectifs, par le contrôle de la monnaie. Ainsi est né entre les deux guerres le concept du New World Order, dont l'agenda d'un gouvernement unique d'une planète globalisée. Une influence plus directe a aussi été réalisée en fournissant des fonds politiques, ou en retirant le soutien à d'autres politiciens et partis politiques. Aux États-Unis, par exemple, le président Herbert Hoover a expliqué sa défaite de 1932 par le retrait du soutien de Wall Street et le passage de la finance et de l'influence de Wall Street à Franklin D. Roosevelt. La pression peut prendre la forme plus directe d’une augmentation des taux d’intérêt, qui peut rapidement devenir désastreuse pour le gouvernement et la population. Les banques centrales à capitaux privés sont le concept original du Nouvel Ordre Mondial, de sorte qu'un minuscule club de banquiers puisse mondialiser la planète entière en reprenant les pays un à un, en manipulant toute la classe politique comme dans un théâtre de marionnettes. Le concept est encore très vivant aujourd'hui en 2020 et se rapproche beaucoup de son objectif initial visant tous les pays, mais quelques nations se battent encore pour leur autonomie et leur combat déterminera notre destin en tant que tel. *

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Le dernier élément important émergeant du sillon de la première guerre, ayant amorcé le déplacement des populations juives en Palestine, et qui aurait des répercussions pour très longtemps, fut exprimé dans une déclaration de 1917 provenant de Lord Arthur Balfour, Ministre britannique aux affaires étrangères et adressé à Lord Walter Rothschild, banquier vice-président du Board of Jewish Deputies : « Cher Lord Rothschild, j'ai le grand plaisir de vous adresser, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante, en sympathie avec les aspirations juives sionistes; cette déclaration a été soumise au Cabinet et approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif, et il emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine, ainsi qu'aux droits et aux statuts politiques dont les Juifs jouissent dans les autres pays. » La famille Rothschild, la plus puissante famille de banquiers de l'histoire du monde était juive et rêvait de créer un état juif. Pas pour des raisons religieuses ou pour réparer un évènement vieux de 2 000 ans rapporté dans la Bible ou la Torah, mais pour planter une graine qui pousserait pour envahir toute la région, dans l'espoir de contrôler éventuellement toutes les réserves de pétrole du Moyen-Orient. Une

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lettre aussi scandaleuse signée par une autorité gouvernementale de haut rang, laissant le destin d’un pays qu’elle ne possède pas à des intérêts privés, laisse une impression d'irréalisme, si ce n’est que ces intérêts privés possédaient déjà l’Angleterre, et donc sont au-dessus de ses lois. Selon E.C. Knuth: La Banque d'Angleterre est en réalité une puissance mondiale souveraine, car cette institution privée n'est soumise à aucune règlementation ou contrôle de la part du Parlement britannique. Un résumé succinct de cette situation apparait dans l’Encyclopedia Americana sous «Grande-Bretagne bancaire». Cette institution et constitue la grande roue du crédit mondial, capable de développer ou de contracter du crédit à sa guise, et est soumise uniquement aux ordres de la Cité de Londres; la ville dominée par la fortune de la maison de Rothschild et les politiques de la maison de Rothschild. En 1915, l'Allemagne avait virtuellement gagné la guerre, en ayant le contrôle total de l'Atlantique avec ses sous-marins, empêchant les USA de fournir son allié britannique avec des armes, des munitions et même des vivres. À part le front turc, les tranchées étaient toutes sur les territoires de la France et de la Belgique, et aucun soldat allié n'avait encore mis le pied en Allemagne, qui offrit pourtant à l'Angleterre une proposition de statuquo, c'est-à-dire d'arrêter les combats et ramener les frontières à leurs origines de 1914. L'Angleterre aurait dû sauter sur l'occasion pour sortir dignement d'une guerre qu'elle était en train de perdre sur le terrain, mais les

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Rothschild ont rassuré l'Angleterre qu'elle gagnerait la guerre si elle persistait. À une condition : l'Angleterre devait promettre de remettre la Palestine à la famille de banquiers, en échange de quoi elle s'engageait à faire entrer les États-Unis dans la guerre pour venir à la rescousse des forces alliées. Le problème est que l'Angleterre n'avait encore aucun droit sur la Palestine, elle devait d'abord aller la chercher! C'est alors que commença le périple de T.E. Lawrence, "Lawrence of Arabia", qui se chargea d'acquérir la Palestine pour le compte de l'Angleterre. Le 1er mai 1915, malgré un avertissement clair publié dans le New York Times de l'ambassadeur allemand qui promettait de couler tous les navires transportant des armes, on envoie le paquebot Lusitania vers l'Angleterre avec 6 millions de munitions dans ses cales. Le 7 mai, le paquebot est coulé par le sous-marin allemand U-20, avec 1200 innocents à bord. C'était ce dont l'Amérique avait besoin pour renverser l'opinion publique pour que les USA partent en guerre. Lorsque les Allemands ont vu la déclaration de Balfour surgir pendant les discussions de Versailles, ils venaient de comprendre que c'était le reçu de la trahison de leurs propres banquiers, qui avaient assurés la défaite de l'Allemagne pour qu'on leur remette la Palestine. Il n'y a jamais eu de traité de paix, a déclaré Carr dans The Money Power. Dès que les gouvernements alliés ont été persuadés de

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faire de la Palestine un protectorat britannique, les banquiers internationaux ont informé leurs agents que les termes du traité de paix devaient être rendus tellement sévères qu'il serait impossible au peuple allemand de les tolérer très longtemps. Cela faisait partie du plan visant à garder le peuple allemand haïssant les Britanniques, les Français, les Américains et les Juifs afin qu'il soit prêt à se battre à nouveau pour recouvrer ses droits légaux. Benjamin Freedman a fait un discours choc en 1961, sur tout ce qu'il savait de la Grande Guerre et pour expliquer aux Américains pourquoi leur pays était entré en action en 1915, puisque rien ne le justifiait vraiment au niveau politique. Freedman n'était pas n'importe qui: homme d'affaires juif, il était parmi la délégation envoyée par les banquiers sionistes (un groupe mené par Bernard Baruch de la Federal Reserve), afin de veiller aux suites de la déclaration Balfour de 1917, lors de la conférence de Versailles. Freedman dit dans son discours : Voila ce que ressentirent les Allemands pour les Juifs; eux qui avaient été si généreux avec les Juifs depuis 1905, date qui vit la première révolution communiste en Russie tourner au désastre, quand les Juifs ont dû fuir de Russie pour trouver refuge en Allemagne où ils trouvèrent l’hospitalité et furent traités avec clémence. Et voila qu’ils vendent ensuite l’Allemagne dans une combine, pour aucune autre raison que s'accaparer la

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Palestine en tant que soi disant ‘‘foyer juif’’. Tout au long du XXe siècle, les familles qui ont régné sur le monde ont été celles de Goldman Sachs, Rockefeller, les frères Lehman et Kuhn Loeb du côté américain. Du côté européen, les Rothschild de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazard de Paris et les Israel Moses Seif de Rome. La famille Rothschild avait maintenant de la compagnie au sommet, mais au moins trois de ces familles étaient des parents de sang, ou avaient été élevées dans la banque par les Rothschild : Kuhn Loeb, Israel Seif et Warburg. Eh bien, pendant la Première Guerre mondiale, alors que Paul Warburg (présent à la réunion de Jekyll Island en 1910) conseillait au président américain Woodrow Wilson sur comment affamer l'Allemagne pour qu'elle se rende, son frère Max (directeur de la banque centrale allemande) conseillait au Kaiser Wilhelm comment décimer les États-Unis. Pour s'assurer de gagner les guerres, armer les deux parties est vraiment la meilleure option, mais dans le cas de la première guerre mondiale, ils n'ont pas laissé le hasard décider : après que l'Angleterre eut accepté de créer un État juif en Palestine, les banquiers ont affamé l'armée allemande d'argent, d'armes et de munitions, pour la faire s'effondrer, et question d’assimiler ces soldats allemands à leurs ancêtres hessois, les perdants impliqués malgré eux dans la guerre d'Indépendance américaine. Pendant que les combats faisaient encore rage dans les tranchées, on avait déjà amorcé la campagne de préparation psychologique dans les journaux, le principal médium de l'époque, pour préparer la population à ce qui s'en venait…

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The Sun (New York) 6 juin 1915, à propos de la Russie : «6 millions de Juifs, la moitié de la population mondiale juive, sont persécutés, humiliés, torturés et affamés.» New York Times, 18 octobre 1918: «6 millions d'âmes devront reprendre leur vie en main lorsque la guerre sera finie.» New York Times, 8 septembre 1919, à propos des Juifs de l'Ukraine: «On déclare dans une messe que 127 000 Juifs se sont fait tuer et 6 millions sont en péril.» New York Times, 12 novembre 1919, à propos des Juifs de l'Ukraine: «Les frappes des armées ont tout fait pour briser la juiverie d'Europe, réduite à une incroyable et tragique pauvreté, famine et malade de 6 millions de Juifs, la moitié de la population juive du monde.» The Atlanta Constitution, 23 février 1920: «On appelle aux Juifs d'Atlanta de se lever pour l'occasion et contribuer au fond d'urgence pour sauver les vies de 6 millions de Juifs.» New York Times, 7 mai 1920: «Le fond de guerre juif souffre en Europe de l'Est et Centrale, où 6 millions font face à d'horribles conditions de famine, maladie et mort.» New York Times, 20 juillet 1921: «Supplions l'Amérique, sauvez 6 millions en Russie.»

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La Gazette de Montréal, 29 décembre 1931: «6 millions de Juifs font face à la famine», et cette fois, on parle des Juifs du sud de l'Europe! New York Times, 31 mai 1936: «Une pétition au nom du leadeurship Chrétien des États-Unis est favorable à une large immigration juive vers la Palestine, pour soulager la souffrance de millions de Juifs dans l'Holocauste européen.» Le New York Times est le journal le plus influent de tous les ÉtatsUnis et ses nombreux propriétaires ont tous fait partie du Conseil aux relations étrangères à partir de sa création en 1921, qui est l'organisme d'où on dirige la propagande américaine. La définition d'holocauste est le sacrifice d'un animal par le feu. Bref, le New York Times avait une boule de cristal et savait déjà, plusieurs années avant que la Deuxième guerre mondiale éclate, que 6 millions de Juifs seraient immolés dans des fours crématoires. Êtes-vous sous le choc? Le meilleur est encore à venir, tout ceci n'est même pas encore la pointe de l'iceberg.

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La Deuxième guerre mondiale n'a pas vraiment commencé le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne. Ni même en aout 1937 avec l'entrée des troupes japonaises à Shanghai. Bien sur, ce furent les premières invasions hostiles et concrètes du déferlement, mais pour bien comprendre ce conflit, il faut remonter à ses véritables racines, dans la théorie d'un scientifique britannique, Francis Galton, qui s'est inspiré des travaux de son cousin évolutionniste Charles Darwin pour déterminer que les individus génétiquement imparfaits et les représentants d'autres couleurs que blanche soient des éléments contaminants dans l'évolution d'une race pure. Heureusement, la science continua aussi son évolution. En 1863, ce cousin de Darwin a théorisé que si les personnes talentueuses ne se mariaient qu'avec d'autres personnes talentueuses, le résultat serait une descendance meilleure, une race plus pure. Pour les industriels racistes qui pullulaient dans les champs de pétrole, les mines d'or et le long des chemins de fer aux États-Unis, Galton a tiré le coup de départ de l'eugénisme, qui deviendrait bientôt la justification scientifique dont les racistes avaient besoin pour implanter de nouveaux courants politiques comme le fascisme et le nazisme. À l'aube du siècle dernier, les idées du britannique Galton furent importées aux États-Unis au moment où on redécouvrait les principes d'hérédité de Gregor Mendel. Les défenseurs de l'eugénisme américains croyaient avec une ferveur religieuse que les mêmes concepts mendéliens déterminant la couleur et la taille du maïs, des pois et du bétail régissaient aussi le caractère social et intellectuel de l'homme. Edwin Black est un auteur américain qui s'est intéressé à la - 74 ! -

genèse de l'important mouvement eugéniste parmi les élites industrielles et bancaires aux États-Unis. Il raconte que c'est en 1904 que l'Institut Carnegie (Andrew Carnegie était un milliardaire de l'acier, mort en 1919), dans une opération financière conjointe avec John D. Rockefeller de la Standard Oil et le magnat des chemins de fer E.H. Harriman, a fondé un premier laboratoire eugénique à Cold Spring Harbor. L'institut psychiatrique construit sur des terres appartenant aux frères et avocats Allen et John Foster Dulles au bout de Long Island, a stocké des millions de données génétiques basées sur des questionnaires remis à des citoyens américains. Le but des recherches ambitieuses était de tracer un pédigrée des familles et des lignées de tous les peuples. En 1911, John Foster Dulles, qui serait bientôt un des rédacteurs du Traité de Versailles et deviendrait Secrétaire d'État sous le président Eisenhower, résuma à sa façon l’eugénisme: «en éliminant les membres les plus faibles de la population, une race pure pourrait en émerger.» Grâce aux merveilleuses recherches de Cold Spring Harbor, les défenseurs de l'eugénisme se sont répandus comme des punaises de lit dans les assemblées législatives d'Amérique, ainsi que dans les agences et associations des services sociaux du pays, à travers le programme du Eugenics Records Office. La fortune des chemin de fer de Harriman a payé des organismes de bienfaisance locaux, tels que le Bureau des industries et de l'immigration de New York, pour chercher des immigrants juifs et italiens à New York et dans d'autres villes bondées, pour les soumettre à la déportation, au confinement ou à la stérilisation forcée. - 75 ! -

Dans une Amérique à peine sortie de l'esclavagisme et plongée dans l'immigration massive, les conflits raciaux se multipliaient au tournant du 20ème siècle. Les membres de l'American Breeders Association prônaient carrément la stérilisation et la ségrégation des gens de couleur. En 1906, John Harvey Kellogg, Irving Fisher et Charles Davenport fondent la Race Betterment Foundation. Kellogg était médecin et nutritionniste, surtout connu pour ses Corn Flakes. Il avait administré un asile psychiatrique au Michigan, qui mettait l’accent sur la nutrition, théoriquement utilisée pour traiter de nombreuses pathologies, tout en vantant l’abstinence en matière d’alcool, de tabac et de masturbation. Monsieur Corn Flakes fut un eugéniste de la première heure et croyait que le métissage entrainait la dégénérescence de sa race et donnait naissance à des débiles mentaux. Du côté de la Maison Blanche, on avait l'intention de restreindre le droit des personnes handicapées de se reproduire. L'auteure et journaliste britannique Victoria Brignell s'est aussi indignée des mentalités meurtrières hantant les cerveaux des milliardaires eugénistes et estime que le président Theodore Roosevelt n'aurait pas pu être plus précis: Je souhaiterais beaucoup que les personnes imparfaites puissent être empêchées entièrement de se reproduire, et lorsque la nature maléfique de ces personnes est flagrante, on doit le faire. Les criminels et les faibles devraient être stérilisés et interdits de laisser une progéniture derrière eux. Étouffé par l’empathie et l’humanisme, Theodore a fondé la

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Commission de l'hérédité pour enquêter sur le patrimoine génétique de l'Amérique, pour encourager l'augmentation des familles de bon sang et décourager les éléments vicieux du croisement dans la civilisation américaine. Des lois sur la stérilisation furent rapidement introduites dans plusieurs états, pour empêcher certaines catégories d'handicapés d'avoir des enfants. La première loi de ce genre fut adoptée en Indiana dès 1907, soit la Loi pour la prévention de la descendance pour les malades héréditaires. À partir de ce moment, de nombreux hommes, femmes et enfants américains jugés «fous, idiots, imbéciles, souffrants ou épileptiques» furent stérilisés par la loi, souvent sans être informés de ce qui leur était fait.

Un détail saute immédiatement aux yeux: la crème de la crème capitaliste américaine était impliquée à fond dans la jolie cause. Plusieurs industriels ont emprunté le chemin ouvert par Cold Harbor Spring, dont la Rockefeller Foundation en 1913. Le magnat du pétrole John D. Rockefeller était au front du racisme eugéniste et a dépensé - 77 ! -

plusieurs millions de dollars pour s'assurer que la descendance blanche anglo-saxonne ne soit point souillée par le sperme indigne des êtres inférieurs. Entre 1922 et 1929, John D. aura généreusement versé 50 millions aux recherches eugéniques. Le mouvement idolâtrait les personnes de grande taille, fortes, talentueuses, mais aussi les types nordiques blonds-aux-yeux-bleus. Pour plusieurs, seuls ceux-ci devraient procréer. Le mouvement visait à exclure les Noirs émancipés, les Autochtones, les Hispaniques, les Slaves, les immigrants chinois, les Juifs, les pauvres, les imbéciles et les infirmes. Pour arriver à tous les débusquer, il s'agissait simplement d'identifier les arbres familiaux "défectueux" et les soumettre à des programmes de ségrégation et de stérilisation tout au long de leur vie, pour tuer ces lignées impies. Les eugénistes espéraient neutraliser 10% de la population par un balayage systématique, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'eux. En 1912, 18 solutions furent présentées dans un rapport préliminaire du Comité de la Section Eugénique de l'Association des éleveurs américains sur les méthodes les plus pratiques pour éliminer les germes sanguins dans la population humaine. Le huitième point était l'euthanasie, dans une «chambre mortelle» au gaz. En 1918, Popenoe, un fou-furieux qu'il eut fallu revêtir d'une camisole de force, spécialiste des maladies vénériennes de l'Armée pendant la Première Guerre mondiale, a coécrit le manuel Applied Eugenics, qui soutenait que «d’un point de vue historique, la première méthode qui se présente est l’exécution.» Le manuel consacrait un chapitre vantant les bienfaits de la destruction de l'individu affecté par une caractéristique défavorable, comme le

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rhume à répétition, la vulnérabilité aux bactéries ou une quelconque déficience corporelle. Bien sûr, toute la société américaine n'était pas prête à mettre en place la Solution Finale, mais de nombreuses institutions psychiatriques et médecins pratiquaient l'euthanasie médicale de leur propre chef. Certains médecins ont pratiqué l'euthanasie sélective, un nouveau-né à la fois. Néanmoins, la solution principale pour les eugénistes et leurs financiers industriels restait encore la ségrégation forcée et la stérilisation, ainsi que des restrictions dans les mariages. La Californie a fièrement montré le chemin à la nation, en effectuant presque toutes les procédures de stérilisation, avec peu ou pas de supervision. Au cours des 25 premières années de législation eugénique, la Californie a stérilisé 9782 personnes, principalement des femmes. * Parallèlement au mouvement eugénique, un autre grand industriel américain s'est particulièrement illustré au niveau de la propagande raciste: Henry Ford, le plus célèbre et riche des constructeurs automobiles de l'histoire. Son cas est particulier, parce que même s'il ne démontre pas la démence assassine caractéristique des eugénistes, son racisme dérive vers l'idéologie fasciste, ce qui deviendra

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déterminant pour arroser la graine de la Deuxième guerre mondiale. En 1918, son associé fait l'acquisition d'un journal raciste The Dearborn Independant, dans lequel Ford publie des articles antisémites qui seront recueillis pour être publiés en 1920 dans le livre Le Juif International. Le livre sera traduit en allemand et bientôt distribué à plusieurs millions d'exemplaires par le part Nazi. Le contenu est franc et ne débouche pas sur plusieurs interprétations. Il est de la plus haute importance de constater que la haine et l'animosité entre nations prennent leur source dans la rancoeur contre ce que l'inavouable puissance juive de l'argent a commis, en dressant les nations les unes contre les autres : « Les Anglais ont fait ceci - les Allemands ont fait cela! », alors qu'en réalité, c'est le Juif international qui a utilisé les nations comme des pions sur un échiquier. Aujourd'hui, un blâme retentit dans le monde: « Les États-Unis s'enrichissent aux dépens du monde entier; les Américains sont un peuple sordide, avare et cruel. » Pourquoi? Parce que la toute-puissance de l'argent juif est ici centralisée, et qu'elle peut s'exercer en jouant les États-Unis contre l'Europe, par le biais de prétendus hommes d'affaires américains actifs à l'étranger. Citoyen, réveille-toi! (...) Il y a, en effet, un super-gouvernement, allié d'aucun gouvernement, vraiment étranger à tout gouvernement national et qui, cependant, tient en main tous les gouvernements. L'hostilité de Ford envers les grandes banques datait de sa jeunesse. Il

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avait observé plusieurs guerres financières qui laissèrent la banque victorieuse au milieu des ruines fumantes. Il avait vu de grands banquiers américains provoquer des crises économiques pour s'enrichir plus vite. Adulte et devenu le chef d'une entreprise prospère, il se heurta, à son tour, à la haute Banque. Selon lui, derrière General Motors, son principal concurrent, se cachait le plus dangereux des banquiers, JP Morgan, maitre de la finance cosmopolite. Et Ford voyait déjà un complot international encore plus considérable, plus secret, qui rêvait d'une hégémonie totale. Le pouvoir des Rothschild s'est tellement accru par l'entrée d'autres familles de banquiers dans la finance gouvernementale, qu'il ne peut se réduire au nom d'une seule famille, mais doit revêtir le nom de la race : c'est ainsi que l'on parle de «finance juive internationale». Ses principaux acteurs sont décrits comme des financiers juifs internationaux. Une grande partie du secret qui a contribué à la puissance des Rothschild a été dévoilée. La finance de guerre a, de tout temps, été appelée «l'argent du sang», et les grandes transactions entre gouvernements et individus, entourées d'un rituel magique, au cours desquelles des contrôleurs individuels de grandes richesses devenaient les vrais dirigeants des peuples, n'ont plus guère de secrets, les faits ayant été révélés sous toutes les coutures. C'était en 1920. Quatre ans plus tard, Adolf Hitler est emprisonné pour avoir mené le Putsch raté de Munich, dont le but était de

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renverser le gouvernement et donner le pouvoir à son parti nationalsocialiste, ou Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, compressé sous la glorieuse forme que l'histoire aura retenue de Nazi. Grâce à une certaine sympathie des trois juges à la cause nazie, Hitler s'est retrouvé avec une sentence de cinq ans dont il ne purgera que huit mois. Soit exactement le temps dont il eut besoin pour écrire son livre Mein Kampf, sur l'histoire de son arrivée en politique, l'idéologie qu'il voulait imprimer au parti nazi et ses actions militaires à prévoir. Seule la connaissance de ce que sont les Juifs donne la clef des buts dissimulés, donc réellement poursuivis par la Social-Démocratie. Connaitre ce peuple, c'est ôter le bandeau d'idées fausses qui nous aveugle sur les buts et les intentions de ce parti; à travers ses déclamations nébuleuses et embrouillées sur la question sociale, on voit poindre la figure grotesque et grimaçante du marxisme. (...) Le conglomérat de races que montrait la capitale de la monarchie (Vienne), tout ce mélange ethnique de Tchèques, de Polonais, de Hongrois, de Ruthènes, de Serbes et de Croates, etc., me paraissait répugnant, sans oublier le bacille dissolvant de l'humanité, des Juifs et encore des Juifs. Hitler décernera en 1938, la plus haute décoration civile du IIIe Reich, la Croix de l'Aigle, à Ford, son idole. Ford fit un cadeau de 35000 reichsmarks au Führer en 1939 pour son anniversaire. En 1931, Hitler déclara au

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Detroit News: «Je considère Henry Ford comme une inspiration.» L'admiration était apparemment réciproque, mais l'idéologie fasciste n'était malheureusement que la pointe de cet iceberg d'admiration. * D’autres ont dirigé leur haine face aux stratagèmes et aux manipulations bancaires, principalement menés par les banquiers sionistes, en marquant une distinction plus claire entre antisionisme et antisémitisme. Leo Maxse, journaliste et rédacteur en chef de sa propre «Revue nationale», écrivait dans son numéro d'aout 1919: Quiconque est au pouvoir dans Downing Street, qu'il soit conservateur, radical, coalitionniste ou pseudobolchévique, les Juifs internationaux font la loi. Voici le mystère de la "main cachée" dont il n’y a pas eu d’explication intelligente. Une fois encore, le mot juif aurait dû être banquier ou gangster. Il serait tout aussi raisonnable de reprocher à tous les catholiques romains les crimes de quelques chefs de la mafia romaine qui ont renoncé à la pratique de leur religion pendant de nombreuses années. Dans son unique livre Mein Kampf, qui fut un long monologue oral recueillit et rédigé par Rudolf Hess, Hitler ne partage pas que sa haine des Juifs avec Ford, mais rejoint aussi tous les autres industriels eugénistes d'Amérique dans leurs premières expressions de la grande valeur de la race Aryenne. La nature prend généralement certaines mesures pour corriger l’effet produit par le mélange racial dans la vie. - 83 ! -

Elle n'est pas très favorable au métis. Les produits du métissage doivent souffrir amèrement, en particulier les troisième, quatrième et cinquième générations. Non seulement ils sont privés des qualités supérieures qui appartenaient aux parents qui ont participé au premier mélange, mais ils manquent également d'un pouvoir de volonté défini et d'énergies vitales vigoureuses en raison du manque d'harmonie dans la qualité de leur sang. À tous les moments critiques au cours desquels une personne de sang purement racial prend les bonnes décisions, c'est-à-dire des décisions cohérentes et uniformes, la personne de sang mêlé devient confuse et prend des mesures incohérentes. Nous voyons donc qu'une personne de sang mélangé est non seulement relativement inférieure à une personne de sang pur, mais est également vouée à disparaitre plus rapidement. Dans son livre, Hitler suggère qu'il se sentait beaucoup plus proche de la philosophie des chacals et des mangoustes que de celle des êtres humains, en adoptant la sélection naturelle comme justification pour détruire les personnes inférieures, allant de l'avant avec une race supérieure. Et si cette propagande génétique n'était pas suffisante pour le relier à ses futurs partenaires commerciaux, ajoute-t-il : En Amérique du Nord, où la population est majoritairement teutonne, et où ces éléments ne se mêlent à la race inférieure que dans une très faible mesure, nous avons une qualité d'humanité et une

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civilisation différentes de celles de l'Amérique centrale et du Sud. Dans ces derniers pays, les immigrants - qui appartenaient principalement aux races latines - se sont accouplés avec les aborigènes, parfois même dans une très large mesure. Dans ce cas, nous avons un exemple clair et décisif de l'effet produit par le mélange des races. Mais en Amérique du Nord, l'élément teutonique, qui a gardé sa race pure et ne l'a pas mélangée à d'autres races, a fini par dominer le continent américain et restera maître de lui tant que cet élément ne sera pas victime de l'habitude d'adultérer son sang. Quelle que soit la façon dont vous lisez et analysez Mein Kampf, la certitude qu'Hitler flattait les milliardaires américains racistes et embrassait leur idéologie eugénique se fera toujours sentir. Le livre se voulait littéralement un pont idéologique entre les objectifs et les intérêts de son parti, avec les fascistes en mal d'argent à l'étranger. Et pour eux, Hitler était la parfaite petite marionnette docile dont ils avaient besoin pour faire avancer leurs grands et très anciens plans hégémoniques pour s'emparer de la planète. Mais pour les banquiers et les industriels américains, Hitler était aussi une opportunité d'un autre genre qui allait au-delà du Nouvel Ordre Mondial dirigé par les Britanniques. Du côté de l'obsession hitlérienne pour la race pure, tout ne s'est pas arrêté avec la constatation que Mein Kampf fut grandement inspiré par le mouvement eugéniste américain. Beaucoup de la propagande nazie des années '30 tournait autour de cette idée d'une race parfaite,

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pendant que les pseudo-scientifiques du gouvernement s'affairaient à épurer le pays de ses indésirables. Un petit rappel du Führer : L'aboutissement, c'est qu'un jour l'existence sur cette terre sera ravie à un tel peuple, car l'homme ne peut braver qu'un certain temps la loi éternelle selon laquelle l'espèce se perpétue, et la revanche vient tôt ou tard. Une race plus forte chassera les races faibles, car la ruée finale vers la vie brisera les entraves ridicules d'une prétendue humanité individualiste pour faire place à l'humanité selon la nature, qui anéantit les faibles pour donner leur place aux forts.

Selon l'auteur Edwin Black: Hitler a étudié les lois américaines sur l'eugénisme. Il a essayé de légitimer son antisémitisme en le médicalisant et en l'enveloppant dans la façade pseudo-scientifique

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plus palpable de l'eugénisme. Hitler a pu recruter plus de partisans parmi les Allemands raisonnables en affirmant que la science était de son côté. Tandis que la haine de la race d'Hitler découle de son esprit, les contours intellectuels de l'eugénisme adoptés en 1924 par Hitler provenaient de l'Amérique. Comme plusieurs autres à cette époque, Hitler utilisait l'eugénisme pour justifier scientifiquement son racisme. En plus de lui fournir sa feuille de route scientifique, l'Amérique a directement financé les premières institutions eugéniques en Allemagne. Grâce à 410 000$ de John D. Rockefeller, on ouvre en mai 1926 l'Institut KaiserWilhelm sur la génétique et l'hérédité, à Berlin. Parmi les principaux psychiatres de l'Institut allemand, le directeur Ernst Rüdin sera bientôt l'architecte de la répression médicale systématique dans les années '30 et les expérimentations meurtrières menées sur les Juifs, les Tziganes et autres ethnies par les scientifiques nazis schizophrènes dans les camps de concentration. Une nouvelle subvention de 317 000$ en 1929 a permis à l'Institut de construire un bâtiment majeur et de prendre l'avant-scène de la néo biologie raciale allemande. Au cours des années 20, les scientifiques du Carnegie Institution ont cultivé de fréquentes relations personnelles et professionnelles avec les eugénistes allemands. Dans Mein Kampf, Hitler a souvent cité l'idéologie eugénique américaine et démontrait sa connaissance approfondie du sujet. Il y a aujourd'hui un seul état dans lequel des débuts faibles vers une meilleure conception de l'immigration

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sont perceptibles. Bien sûr, ce n'est pas notre modèle de République allemande, mais les États-Unis, où des efforts sont faits pour se conformer au moins en partie aux conseils du bon sens. En refusant aux immigrants d’y entrer s’ils sont en mauvais état et en excluant certaines races du droit de se faire naturaliser, ils ont commencé à introduire des principes similaires à ceux sur lesquels nous souhaitons ancrer l’État populaire. Le généticien allemand Fritz Lenz se plaignait déjà en 1923 que «l’Allemagne n'avait rien pour correspondre aux institutions de recherche en eugénisme en Angleterre et aux États-Unis», où on pouvait déjà trouver des solutions satisfaisante pour les racistes par l'institutionnalisation de cette science approximative. Même la Cour Suprême des États-Unis approuvait certains aspects de l'eugénisme. Dans une infâme décision de 1927, le sympathique juge Oliver Wendell Holmes, a écrit: Nous avons vu plus d'une fois que le bien-être public peut faire appel aux meilleurs citoyens pour leur vie. Il serait étrange de ne pas pouvoir faire appel à ceux qui sapent déjà la puissance de l’État pour ces moindres sacrifices, souvent perçus comme tels par les personnes concernées, afin d’éviter que nous soyons submergés par l’incompétence. Il vaut mieux pour le monde entier que, au lieu d’attendre d’exécuter une progéniture dégénérée pour commettre un crime ou de la laisser mourir de faim pour son imbécilité, la société peut empêcher les

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personnes manifestement inaptes de continuer à faire de même. Le principe qui sous-tend la vaccination obligatoire est suffisamment large pour couvrir le fait de couper les trompes de Fallope. Trois générations d'imbéciles suffisent. Cette décision a ouvert les vannes pour que plusieurs milliers d'handicapés mentaux soient stérilisés à leur insu, ou fut simplement une bonne raison pour les traiter comme des sous-humains et des bouches inutiles à nourrir. Lors des procès de Nuremberg après la guerre, les Nazis ont rapporté les paroles du juge Holmes pour leur propre défense! Au cours des premières années du Reich, les eugénistes d'Amérique ont accueilli les plans d'Hitler comme la suite logique de leurs propres décennies de recherches et de braves efforts pour démolir les faibles que l'impitoyable nature avait dépourvus de tout moyen de défense. Un scientifique américain récipiendaire du Prix Nobel, Alexis Carrel, qui avait sévit au prestigieux Institut Rockefeller dans les premières années du 20ème siècle préconisait de corriger ce qu'il nommait «une erreur» de la Constitution Américaine de 1789, accordant l'égalité pour tous. Dans son livre, Man, the Unknown, il a écrit en 1935: Le faible esprit et l'homme de génie ne doivent pas être égaux devant la loi. Les stupides, les peu intelligents, ceux qui sont dissipés, incapables d'attention, d'effort, n'ont pas le droit à une éducation supérieure. En 1937, un sondage Gallup aux États-Unis révéla un taux de 45% favorable à l'euthanasie médicale pour les «nourrissons défectueux».

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Un an plus tard, dans un discours à Harvard, le célèbre neurologiste W.G. Lennox soutenait que la préservation de la vie des handicapés entravait l'avancement de la société et il incitait les médecins à se donner «le privilège de la mort pour les malades congénitaux et les malades incurables». Un article publié dans le journal de l'American Psychiatric Association en 1942 appelait carrément à l'assassinat de tous les enfants "retardés" de plus de cinq ans. C'est comme si une épidémie de folie collective avait balayé la population prête à éliminer les faibles, pour tous ceux qui n'avaient pas un handicapé ou un épileptique dans la famille, j'imagine. L’hystérie eugénique américaine fut transplantée en Allemagne, en grande partie grâce aux efforts des eugénistes californiens qui publiaient des livrets idéalisant le principe de la stérilisation et les distribuaient aux fonctionnaires et scientifiques allemands, dans un cercle vicieux de va-et-vient du serpent qui se nourrit de sa queue. La Fondation Rockefeller a même financé un programme auquel participa le Docteur Josef Mengele, avant que le futur monstre se rendre célèbre à Auschwitz pour ses expérimentations particulièrement cruelles, grâce auxquelles il deviendrait l'incarnation de l'horreur nazie dans l'esprit collectif. Les expériences sur les jumeaux et jumelles du Docteur Foldingue restent le summum de la folie déguisée en science. Adolf avait annoncé son idéologie dès le début, bien sûr. En reconnaissant qu’elles sont différentes, le concept VÖLKISCH sépare l’humanité en races de qualité supérieure et inférieure. Sur la base de cette

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reconnaissance, il se sent obligé, conformément à la Volonté éternelle qui domine l'univers, de postuler la victoire du meilleur et du plus fort et la subordination de l'inférieur et du plus faible. La conviction de VÖLKISCH est que l’humanité doit avoir ses idéaux, car ces idéaux sont une condition nécessaire de l’existence humaine elle-même. Mais, d'autre part, il nie qu'un idéal éthique ait le droit de l'emporter s'il met en péril l'existence d'une race qui est le porte-drapeau d'un idéal éthique supérieur. Car dans un monde composé de bâtards et de négroïdes, tous les idéaux de beauté et de noblesse humaines et tous les espoirs d’un avenir idéalisé pour notre humanité seraient perdus à jamais. Dès 1933, les gens avaient besoin d'un certificat aryen, prouvant la pureté allemande de leur lignée, pour obtenir des emplois au gouvernement.En octobre 1939, on lançait un programme d'euthanasie pour les Allemands jugés imparfaits. Entre 50000 et 100000 Allemands prélevés dans des maisons de vieillesse, des établissements psychiatriques et d'autres établissements de détention furent systématiquement gazés. Le Parti Nazi prenait son exemple sur le California Experiment responsable de la stérilisation de 1800 personnes aux États-Unis, pour améliorer le programme maison avec 375 000 stérilisations. Joseph DeJarnette, surintendant d'un hôpital de l'Ouest de Virginie, déclara dans le Richmond Times-Dispatch, - 91 ! -

«les Allemands nous battent à notre propre jeu». Hitler devait jubiler d'enfin voir ses concepts eugéniques implantés et appréciés par toute la communauté scientifique. Après la Seconde Guerre mondiale, les procès de Nuremberg mis en place par les alliés n'accorderont aucune réparation aux familles qui ont perdu quelqu'un à cause de la brutalité du système nazi. Les quelques médecins qui furent accusés prétendirent, avec un certain sens de la justification, qu'ils appliquaient simplement des principes et des lois qui existaient dans de nombreux autres pays tels que les États-Unis. Après la défaite de l'Allemagne, la s t é r i l i s a t i o n systémique a pris fin dans le pays mais a continué ailleurs, en Amérique et en Europe. Avec le temps, la

philosophie

eugénique sera discréditée et abandonnée un peu partout, mais pas avant la décennie suivante. Bien sûr, l'intérêt commun pour l'eugénisme et les nombreuses relations entre les deux pays ne suffisent pas à prouver que les nazis étaient une pure création des banques et des industries américaines. Pour le prouver, il faudrait que les recherches aillent bien au-delà d'une simple collusion idéologique, au-delà d'une simple quête commune et impitoyable de la pureté.

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Peut-être, en prouvant que des milliardaires américains racistes, financés jusqu'au cou par l'eugénisme, ont également construit la Wehrmacht et la Luftwaffe à partir de rien, y parviendrait-on ?

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Grâce à la résolution Balfour de 1917, nous savons que des banquiers internationaux voulaient créer une nation juive en Palestine, et qu'il fallait maintenant la peupler. Comme par hasard apparait après la 1ère guerre mondiale un dirigeant allemand raciste qui haïssait les Juifs par-dessus tout, et qui visait à débarrasser l'Europe de la population juive. Quel heureuse coïncidence historique, n'est-ce pas? Selon le plan nationaliste de Ritter du 19ème siècle, puis embelli des idéologies racistes et eugéniques à la mode de l'époque, le parti nazi fut créé en Allemagne. Hitler décrit bien sa fulgurante ascension politique dans Mein Kampf. Il raconte qu'après la guerre, il s'est trouvé un emploi dans l'armée du district de Munich comme espion pour la Défense nationale allemande, soit les miettes qui restaient de l'armée allemande après la défaite de 1918. La première mission d'Hitler fut de reprendre le contrôle d'un petit parti de droite, le Parti allemand du travail, ou Deusche Arbeitepartei. Dans les réunions du parti, Hitler se prononçait contre les communistes, les socialistes, les syndicalistes et les Juifs. C'était un orateur démagogue exceptionnel qui connaissait l'art d'exciter le public et il s'est pris à son propre jeu. Celui qui devait espionner se prit au jeu, et pratiquait sa gestuelle devant les miroirs, parce qu'il croyait qu'un seul bon discours valait plus que plusieurs livres. Il n'avait peut être pas tort, puisqu'il finit par rallier des millions d'Allemands à sa cause, mais pour l'instant, il attirait surtout les officiers démobilisés, ce qui donna rapidement une base de soutien militaire au parti, par la création des S.A., les viles Chemises Brunes. Hitler prit le leadership du parti qu'il n'espionnait plus du tout, et changea son nom pour le Parti national socialiste allemand du travail, et monta un programme qui comprenait les - 95 ! -

premiers principes nationalistes extrémistes et une forte idéologie antisémite, tels qu'il l'exprima plus tard dans son livre. Dans un contexte de chômage massif et d'agitation sociale, la propagande haineuse d'Hitler attira rapidement plusieurs partisans vers le parti nazi qui voulait devenir le principal représentant de la droite, mais Hitler manquait de fonds. Il avait toutefois sa petite idée où il pourrait aller les chercher. Lors des négociations du Traité de Versailles, il avait été décidé que l'Allemagne paierait 1 milliard de livres avant le 1er mai 1921, à titre de paiement initial à titre de réparations de guerre. Cela devait être payé en biens et produits, par exemple le charbon de bois, qui transformerait effectivement l'Allemagne et ses industries en un État esclavagiste travaillant pour la France et l'Angleterre pendant de nombreuses années, selon l'historien Mario Sousa. Le gouvernement allemand a accepté en mai 1921 de commencer à rembourser, mais en aout, il n'avait encore remis que 50 millions de livres sur un milliard, car son économie souffrait déjà énormément. Vers le milieu de 1920, les premiers signes d'inflation apparurent à l'horizon. En 1921, l’Allemagne a dû emprunter des fonds étrangers pour continuer à payer les réparations, ce qui a provoqué une chute spectaculaire du mark allemand. L'incertitude entourant les évènements politiques de 1923 à Munich a également accéléré cette chute. En janvier, des troupes de l'armée belge et française occupèrent la région de la Ruhr, parce qu'ils ne recevaient pas leurs paiements. Étant donné que la Ruhr est le centre de production en Allemagne, l’économie s’est complètement effondrée à la suite de l’arrêt de la production. L'inflation a explosé et en 1923, le mark valait 1/500 milliardième de - 96 ! -

sa valeur de 1918! Les salaires hebdomadaires d'un ouvrier étaient à peine suffisants pour acheter un seul repas, la bourgeoisie chauffait ses fourneaux en brulant des liasses de billets sans valeur et toute la classe moyenne fondait avec ses actifs dans la classe la plus pauvre. Cette masse de personnes affamées et très en colère est devenue la base des partisans du parti nazi. C'est alors qu'entre en scène Fritz Thyssen, milliardaire de l'acier en Allemagne. Ils se rencontrèrent pour la première fois à la fin octobre 1923, où l'industriel offrit une première contribution au Parti nazi de 100 000 marks en or. Selon le génie financier de Hitler, Hjalmar Schacht et l'industriel nazi Fritz Thyssen, c'était le régime étouffant des réparations qui a amené Hitler au pouvoir en 1933. Fritz Thyssen prétend que, «je me suis tourné vers le Parti national-socialiste seulement après avoir été convaincu que la lutte contre le Plan Young était inévitable si l'effondrement complet de l'Allemagne devait être évité.» L'auteur Antony Sutton ajoute qu'à la même époque, Henry Ford commençait aussi à faire ses placements dans son raciste européen préféré. Le 20 décembre 1922, le New York Times a signalé que le constructeur automobile Henry Ford finançait les mouvements nationalistes et antisémites d'Adolph Hitler à Munich. Parallèlement, le journal de Berlin, Berliner Tageblatt, a fait appel à l'ambassadeur des États-Unis à Berlin pour enquêter et arrêter l'intervention d'Henry Ford dans les affaires intérieures allemandes. Il a été signalé que les donateurs étrangers de Hitler avaient

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fourni un quartier général spacieux avec un «hôte de lieutenants et de fonctionnaires hautement rémunérés». Le portrait de Henry Ford a été affiché de façon proéminente sur les murs du bureau personnel d’Hitler : le mur derrière son bureau dans le bureau privé d'Hitler est décoré d'une grande image de Henry Ford. Dans l'antichambre, il y a une grande table couverte de livres, dont presque tous sont une traduction d'un livre écrit et publié par Henry Ford. Ces investissements personnels de l'industriel américain de l'automobile furent utilisés par Hitler pour fomenter la rébellion bavaroise. Le putsch de Munich a échoué, Hitler fut capturé et ensuite traduit en justice. En février 1923 au procès, le vice-président Auer du régime bavarois témoignait : La Diète bavaroise a longtemps eu l'information selon laquelle le mouvement hitlérien était partiellement financé par un chef antisémite américain, Henry Ford. L'intérêt de M. Ford pour le mouvement antisémite de Bavière a commencé il y a un an, quand l'un des agents de M. Ford, cherchant à vendre des tracteurs, est entré en contact avec Diedrich Eichart, le célèbre panallemand. Peu de temps après, M. Eichart a demandé à l'agent de Ford pour une aide financière. L'agent est retourné en Amérique et immédiatement l'argent de M. Ford a commencé à entrer à Munich. Hitler se vantait ouvertement du soutien de Ford et disait de lui qu'il

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était un grand antisémite. Hitler a reçut une peine de prison douce et confortable pour ses trahisons révolutionnaires bavaroises échouées, ce qui lui donna le loisir d'écrire Mein Kampf, inspiré par son mentor de Détroit. * Pour mettre fin à l'hyperinflation de 1923, il fut décidé que la Reichsbank centrale serait indépendante du gouvernement, une dérive toujours fatale. Une toute nouvelle monnaie, le Rentenmark, a finalement mis fin au glissement dans les bas-fonds de l'inflation. Ce genre de miracle est susceptible de se produire lorsque les banquiers placent leur banque privée au centre de l’économie d’un pays. Cela signifie simplement qu’ils sont des banquiers heureux d’avoir saisi la monnaie d’un autre pays et de saigner la population qu’ils endetteront de façon exponentielle et pour longtemps. Les mesures de réparation de la guerre ont ouvert la possibilité aux investissements étrangers d'entrer en Allemagne. Le robinet des dollars US$ était ouvert jusqu'au bout, et on retira la poignée, pour être bien certain qu'on ne le referme point. Cet afflux de capital causa, dès 1925, une relance dans l'économie allemande. L'Allemagne payait ses dettes aux alliés avec de l'argent emprunté aux États-Unis. Entre 1924 et 1929 on estime à 15 milliards de marks les investissements à long terme et à 6 milliards les investissements à court terme des étrangers en sol germanique.

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Les investissements provenant des États-Unis comptaient pour 70% de l'ensemble des prêts à long terme, offrant à l'Allemagne un renforcement significatif de son potentiel économique. Car voyezvous, les industriels qui se trouvaient derrière la plus grande partie des prêts étaient des magnats industriels comme DuPont, Morgan, Rockefeller, Harriman et les chefs d'autres monopoles américains. Soit presque la copie-carbone de la liste des financiers racistes et fanatiques de l'eugénisme du début du siècle. La journaliste cubaine Astrid Barnet a bien résumé les premiers spasmes du financement américain en Allemagne. En 1923, Harriman et Fritz Thyssen ont décidé de créer une banque et ont nommé George Herbert Walker - le beau-père de Prescott Bush - en tant que président. Plus tard, en 1926, ils ont créé la Union Banking Corporation (UBC) avec Prescott à la barre. La même année, il a également été nommé vice-président et associé chez Brown Brothers Harriman. Les deux entreprises ont autorisé les Thyssen à envoyer de l'argent vers les ÉtatsUnis en provenance d'Allemagne, via les Pays-Bas. L'économiste américain Victor Thorn a noté que même si un grand nombre d'autres sociétés ont aidé les Nazis (Standard Oil et la Rockefeller's Chase Bank, ainsi que les fabricants d'automobiles américains), les intérêts de Prescott Bush étaient beaucoup plus profonds et sinistres. Ces intérêts sinistres trouvaient leur justification dans ce que la

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plupart des gens savent aujourd'hui, c'est-à-dire que Prescott Bush, père de George et grand-père de l'autre George était un idéaliste nazi convaincu, alors que pour plusieurs des autres financiers d'Hitler le nazisme était surtout une bonne occasion d'affaires. Barnet ajoute que les Nazis pouvaient enfin récupérer leurs fonds, que la banque Brown Brothers Harriman envoyait directement en Allemagne. De cette façon, la UBC a reçu de l'argent des Pays-Bas et la Brown Brothers Harriman l'a renvoyé. En tant que membre exécutif des deux sociétés, Prescott Bush, père et grand-père de deux présidents américains, est devenu le principal blanchisseur de l'argent nazi, en supervisant le pipeline de dollars entre les deux pays. Je ne voudrais assommer personne en empilant les industries à la source du financement d'Hitler, mais de connaitre la variété de ces sources est la clé de la compréhension du passage le plus marquant de notre histoire récente. Donc, l'historien Sousa a aussi retracé le lien initial que tissèrent entre elles les deux sociétés qui seraient ultimement responsables de l'approvisionnement en essence de la Wehrmacht. Les sociétés germaniques Bosch et  IG Farben étaient parmi les plus importantes au pays, mais aussi parmi les premières à embrasser la cause du parti Nazi. Technologiquement parlant, IG Farben avait découvert une méthode efficace pour produire de l'essence à partir du charbon, ce qui deviendrait crucial pour les capacités militaires de l'Allemagne, qui n'extrayait pas de pétrole de son sol. Mais la transformation coutait cher et les deux sociétés ne voulaient pas se jeter seules dans le projet charbon-essence. C'était en 1926, alors que

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les prêts américains affluaient en Allemagne. Bosch approcha Standard Oil du New Jersey de Rockefeller, dont les ressources financières étaient illimitées. En 1926, le chef du département du  développement de Standard Oil, Frank Howard, fut extrêmement impressionné et fit rapport à son directeur Walter Teagle sur la recette d'IG Farben, qui supposait l'indépendance éventuelle de l'Europe en matière d'approvisionnement en essence. En 1927, Standard Oil s'allia à IG Farben en matière de développement de ce processus avec un objectif de 100 000 tonnes par an. IG Farben obtint 20% des bénéfices futurs et Standard Oil donna à IG Farben 2% de tout son stock en capital, 546 000 actions pour une valeur de 35 millions de dollars! C'est ainsi que les américains ont soutenu les années difficiles de l'Allemagne des années '20, alors que leur marionnette à moustache n'était même pas encore au pouvoir. Ce qui viendrait avec les élections de 1933 et qui devait engendrer le «miracle allemand», car d'un pays ruiné en 1923, l'Allemagne aurait éradiqué le chômage et construit l'armée la plus puissante au monde 15 ans plus tard. * En raison du Crash de 1929, plusieurs pays se trouvaient au bord de la faillite en 1931, mais la crise ne toucha pratiquement pas l'Union Soviétique dans son économie fermée par le communisme. C'était

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même le contraire, puisque le gouvernement de l'URSS avait commencé un plan quinquennal tirant le pays hors de la pauvreté avec un étonnant développement économique. C'est à ce moment que la propagande nazie devint ouvertement violente et particulièrement dirigée contre les Juifs considérés par Hitler comme la cause de toute la souffrance et de la désintégration du système économique mondial. Le raciste par excellence de l'époque identifiait la source du mal et sa solution éventuelle dans Mein Kampf... Le destin même semble vouloir nous le montrer du doigt: en livrant la Russie au bolchévisme, le Juif a ravi au peuple russe cette couche d'intellectuels, qui fonda et assuma jusqu'à ce jour son existence comme État. (...) Ainsi, depuis des siècles, la Russie vivait aux dépends du noyau germanique de ses couches supérieures dirigeantes qu'on peut considérer actuellement comme extirpé et anéanti. Le Juif a pris sa place. Et tout comme le Russe est incapable de secouer le joug des Juifs par ses propres moyens, de même le Juif ne saurait, à la longue, maintenir le puissant État. Lui-même n'est pas un élément organisateur, il n'est qu'un ferment de décomposition. L'État gigantesque de l'Est est mûr pour l'effondrement. Et la fin de la domination juive en Russie sera aussi la fin de la Russie en tant qu'État. Nous avons été élus par le destin pour assister à une catastrophe, qui sera la preuve la plus solide de la justesse des théories racistes au sujet des races humaines.

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Adolf pointait du doigt les Bolchéviques juifs pour s'être débarrassé du tsar Nikola II, de la même famille allemande Saxe-Cobourg-Gotha qui avait produit le roi d'Angleterre et le Kaiser Wilhelm. Yuri Rubtsov, docteur en histoire membre de l'Académie des sciences militaires russes et de l'Association internationale des historiens de la deuxième guerre mondiale, a écrit en 2016 un résumé particulièrement incriminant sur le financement américain en Allemagne des années '20. Il affirme que le montant total des investissements étrangers dans l'industrie allemande entre 1924 et 1929 représentait près de 63 milliards de marks-or. 70% des revenus ont été fournis par des banquiers des États-Unis, dont la plupart de JP Morgan. Par conséquent, l'industrie allemande se trouvait déjà en 1929 en deuxième position dans le monde, due en grande partie aux principaux groupes financiers et industriels d'Amérique. IG Farben, qui deviendrait le principal fournisseur de la machine de guerre allemande, a financé 45% de la campagne électorale d'Hitler en 1930 et était sous le contrôle de Rockefeller et Standard Oil. JP Morgan, par l'intermédiaire de General Electric, a contrôlé l'industrie allemande de la radio et de l'électricité via AEG et Siemens (jusqu'en 1933, 30% des actions d'AEG appartenant à General Electric) par l'intermédiaire de la société de télécommunications américaine ITT, soit 40% du réseau téléphonique en Allemagne. General Motors, appartenant à la famille DuPont, a pris le contrôle du fabricant allemand Opel. Henry Ford détenait 100% des actions de Volkswagen. En 1926, avec la participation de la banque - 104 ! -

Rockefeller «Dillon, Reed & Co.», le deuxième plus grand monopole industriel en Allemagne après IG Farben a émergé, la métallurgique Vereinigte Stahlwerke de Fritz Thyssen. En 1928, Henry Ford a fusionné ses actifs allemands avec ceux du cartel chimique IG Farben. Une participation substantielle, 40% de Ford Motor A.G. de l'Allemagne, fut transférée à IG Farben; Carl Bosch de IG Farben est devenu chef de Ford A.G. Motor en Allemagne. Simultanément, aux États-Unis, Edsel Ford a rejoint le conseil d'administration d'American IG Farben. Ford et Farben semblaient tressés dans une spirale de consanguinité industrielle. Dans Wall Street and the rise of Hitler, l'auteur Antony Sutton parle d'une série de réunions du début des années 1930 en Allemagne, irréfutablement documentées dans plusieurs sources, entre les industriels allemands, Hitler lui-même, et les représentants de Hitler, Hjalmar Schacht et Rudolf Hess. Les industriels allemands qui financèrent Hitler étaient principalement des administrateurs de cartels avec des compagnies américaines. Les partisans hitlériens n'étaient pas, dans l'ensemble, des entreprises d'origine purement allemande sauf pour Thyssen et Kirdoff, puisque les multinationales allemandes furent construites sur des prêts américains dans les années 1920 et au début des années 1930, engageant des directeurs américains sur les conseils d'administration et une forte participation financière américaine. Selon Sutton, Hitler a confié au banquier international juif Paul Warburg qu'il avait à choisir entre deux plans pour la prise du

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pouvoir en Allemagne: (a) le plan de la révolution, et (b), le plan d'acquisition légale. Le premier plan serait d'une durée de trois mois, le deuxième plan serait d'une durée de trois ans. Hitler a déclaré : La révolution coute cinq cents millions de marks, la reprise légale coute deux cents millions de marks - que décideront vos banquiers? Le directeur de la Federal Reserve a transmis son rapport à New York et trois jours plus tard a envoyé un télégramme aux Nazis : « Rapport reçu. Préparez-vous à livrer dix, maximum de quinze millions de dollars. Conseiller l'homme de l'agression contre le danger étranger. » La décision d'Hitler d'aller en élections fut donc prise aux USA. Les 15 millions de dollars ont été transférés de Wall Street à Hitler via Warburg comme suit: 5 millions de dollars à payer à Mendelsohn & Company, à Amsterdam; 5 millions de dollars à Rotterdamsehe Bankvereinigung à Rotterdam; et 5 millions de dollars à Banca Italiana. Warburg s'est rendu à chacune de ces banques, où il aurait rencontré Hermann Goering. Ces vauriens financiers se sont arrangés pour que les dons soient faits à différents noms, dans diverses villes d'Allemagne. En d'autres termes, ils ont blanchis l'argent dans la plus pure tradition de la Mafia moderne, pour dissimuler l'origine du pactole électoral de Wall Street. Au début des années '30, la crise économique languissait toujours, créant plus de 6 millions de chômeurs en Allemagne, mais le rusé politicien Adolf utilisa ces chiffres navrants dans sa campagne populiste. Les gains électoraux des Nazis furent énormes en juillet 1932. Le parti nazi eut droit à 13,7 millions des voix (plus du double

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du 6,4 millions reçu en septembre 1930) et augmenta sa représentation parlementaire de 107 à 230 députés ! Grâce à l'argent de la grande finance, le parti passa de l'un des plus petits partis du parlement, au plus important. Pendant la campagne électorale, la démagogie d'Hitler polarisa l'agitation électorale sur sa personne, incarnant l'espoir d'un sauveur pour le peuple étranglé par la pauvreté. Des grandes affiches avec son portrait  portant le slogan électoral «Hitler crée du travail et du pain» se retrouvaient aux quatre coins du pays. Après cette première élection, tout le monde savait qu'Hitler visait le poste de Chancelier. Le président allemand Hindenburg refusa de lui donner le pouvoir, pensant avec une certaine dose de lucidité qu'il n'allait sans doute pas respecter la constitution allemande. L'ancien président du Parti du Centre, Von Papen, eut la mission de former le gouvernement, mais l'instabilité croissait et son gouvernement tomba. De nouvelles élections furent annoncées pour le 6 novembre. L'objectif des Nazis était d'obtenir la majorité au parlement, mais au contraire, les résultats électoraux du 6 novembre 1932 furent un retour en arrière pour les Nazis. En trois mois, du 31 juillet au 6 novembre, le parti passa de 13,7 millions de voix à 11,7 millions. Les Nazis avaient perdu 2 millions de voix et 34 places au parlement. Le grand capital allemand vint au secours des Nazis pendant cette situation critique. Ils avaient investi beaucoup d'argent dans le Parti, lequel promettait un avenir dans leurs intérêts et ils ne voulaient pas rater cette chance. En 1932, trente-huit des principaux industriels et banquiers signèrent une pétition qu'ils avaient envoyée à

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Hindenburg, affirmant leur soutien à Hitler en tant que chancelier, même s'il avait perdu l'élection d'une plus grande part. Hindenburg sentit la pression et nomma Adolf Chancelier en janvier et organisa des élections législatives le 5 mars 1933. En dehors du pouvoir gouvernemental et de l'appareil du pouvoir, Hitler avait maintenant tout le monde de l'industrie et de la finance derrière lui et des gigantesques sommes d'argent à sa disposition. En tout, 45% des fonds pour les élections de 1933 sont venus de IG Farben. Si l'on regarde les directeurs de l'IBG d'Amérique, la filiale américaine de IG Farben, nous nous rapprochons des racines de Wall Street d'Hitler. Dans le conseil d'administration d'American IG Farben siégeaient: Edsel B. Ford de Ford Motor Company, CE Mitchell de la Federal Reserve Bank de New York, et Walter Teagle, directeur de la Federal Reserve Bank de New York et de la Standard Oil Company du New Jersey. Paul Warburg, premier directeur de la Banque de la Federal Reserve Bank de New York et président de la Banque de Manhattan, était un directeur de Farben et, en Allemagne, son frère Max Warburg était également administrateur d'IG Farben. Dans le même esprit cosanguin, H.A. Metz de IG Farben était également administrateur de Warburg's Bank of Manhattan. Enfin, Carl Bosch de l'American I.G. Farben était également directeur de Ford Motor Company A-G en Allemagne. Tous ces liens furent mis à jour par Antony Sutton. Le 27 février 1933, une semaine avant les élections législatives, les Nazis mettent le feu au Parlement et accusent les communistes de l'incendie. C'était un coup de propagande des Nazis pour arriver à une

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victoire totale aux élections. Le président Von Hindenburg signa un décret qui donnait au gouvernement et à Hitler, un pouvoir presque illimité. Sutton ajoute qu'il existe des preuves documentaires irréfutables d'un autre rôle des banquiers internationaux et des industriels dans le financement du Parti nazi et le Volkspartie pour les élections allemandes de mars 1933. Au total, trois millions de Reichsmarks ont été abonnés par des entreprises et des hommes d'affaires proéminents, convenablement "lavés" par un compte auprès de la Banque Delbruck Schickler, puis passés aux mains de Rudolf Hess pour l'utilisation par Hitler et le NSDAP (Parti Nazi). Ce transfert de fonds a été suivi par le feu du Reichstag, l'abrogation des droits constitutionnels et la consolidation du pouvoir nazi. En bref, dans quelques semaines du financement majeur d'Hitler, il y avait une séquence liée d'évènements majeurs : la contribution financière des banquiers et des industriels de premier plan aux élections de 1933, le feu du Reichstag, l'abrogation des droits constitutionnels et la saisie subséquente du pouvoir par le Parti nazi. L'abolition des droits constitutionnels permit au parti Nazi d'appliquer toutes les réformes et politiques qui leurs passaient par la tête, sans qu'il soit le moins du monde inquiétés par des objections de l'opposition à l'assemblée du Reichstag. Le 3 mars, deux jours avant les élections, Ernst Thälmann, président du Parti communiste allemand, fut arrêté, emprisonné, et plus tard, exécuté. Les

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communistes furent poursuivis et arrêtés par milliers dans toute l'Allemagne. Wall Street avait enfin son moustachu au pouvoir absolu. * Sutton a rapporté ces délicieuses paroles d'Henry Ford: J'aime les Allemands. C'est un peuple talentueux et économe. Quand j'étais enfant, je travaillais pour un fabricant d'outils allemand. Il m'apprit une foule de choses utiles. Dans notre usine, beaucoup de tourneurs sont nés en Allemagne: ce fut un grand malheur que l'Allemagne participât à cette dernière guerre (la Première). Je hais les guerres et je suis un pacifiste convaincu. J'ai même refusé de convertir ma boite en usine d'armement, bien que nous fîmes ce que nous pûmes pour aider notre pays lorsque les États-Unis entrèrent en guerre. Le monde entier ricana devant ma campagne de paix, je le sais. Mais il aurait beaucoup mieux valu qu'ils sortent de leurs tranchées plutôt que de monter à l'assaut. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a tant de haine et de jalousie entre les différentes nations. Votre pays a de la chance de n'avoir pas maintenant une armée à entretenir. Les Allemands peuvent à présent se consacrer à des choses plus utiles que l'entrainement des soldats. Je souhaite que toutes les autres nations en fassent autant.

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La désinformation historique se propage encore aujourd’hui par le biais de médias qui utilisent leurs capacités de programmation pour renforcer certaines fausses informations existant depuis longtemps. Le schéma habituel est simple: derrière une nouvelle révélation ou dénonciation discrète se cache un important message de propagande insidieuse. Ken Burns, le producteur fétiche de PBS, a présenté en 2014 une série documentaire intitulée The Roosevelts, affirmant que cette production à gros budget était la biographie définitive de Theodore et Franklin Delano Roosevelt. Il mentionne quelques révélations boiteuses sur l'aventure de Franklin avec sa cousine, mais cette série qui sera vue par des millions d'Américains et encore plus de gens à travers le monde via Netflix garde un silence radio sur la tentative de coup d'État contre le président Franklin, soit peut-être l’évènement le plus signifiant de son mandat en tant que président, par les informations significatives et précieuses révélées dans ce complot. C’est ainsi que les gens sont si facilement bernés dans l’ignorance de la réalité, grâce aux insidieux Ken Burns, Michael Moore et Noam Chomsky de ce monde, qui tous dévient ou cachent la réalité derrière un masque fin de dénonciations légères et anodines. Même s'il fut indubitablement le plus important des historiens et auteurs à avoir fouillé le financement d'Hitler et des Nazis, une des conclusions d'Antony Sutton peut être mise en doute. Pour Sutton, puisque le président élu en 1932 Franklin Delano Roosevelt était un banquier de Wall Street et que les preuves de la collusion entre Wall Street et Hitler s'accumulaient, Sutton a fait 1+1=2, et en est arrivé à la conclusion que Roosevelt était complice de toute la collusion bancaire et industrielle avec le Führer. Cependant, la réalité est plus - 112 ! -

compliquée et absolument fascinante, parce qu'encore une fois, l'histoire a biffé un passage crucial et pourtant parfaitement documenté pour une réelle compréhension des forces en opposition pendant la Deuxième guerre mondiale. Et nous avons toutes les pièces officielles pour compléter un nouveau puzzle. Après l'épouvantable crise économique orchestrée par les grands banquiers de Wall Street Morgan, Warburg et Rockefeller en 1929, la situation de la population américaine est alarmante. Le chômage frappe un homme sur quatre, les familles sont réduites à se nourrir dans les soupes populaires et le président Herbert Hoover reçoit alors la visite de 20 000 vétérans de la Première guerre mondiale au printemps de 1932. La "Bonus Army" campe autour de la Maison Blanche et réclame les montants promis pour couvrir les pensions des vétérans de la Grande Guerre qu'on leur doit depuis 14 ans. Le montant total serait près de 2 milliards de dollars, soit la moitié du budget fédéral des USA à l'époque! Hoover demande au général Douglas McArthur de calmer les vétérans, mais son intervention tourne à l'émeute et plusieurs vétérans sont abattus. Le plus célèbre des anciens généraux de l'armée américaine, Smedley Butler, était venu appuyer la cause des vétérans quelques jours plus tôt, en donnant un discours vibrant sur le courage de ces hommes. Deux fois décoré de la Médaille d'Honneur du Congrès, Butler est un militaire de carrière qui a gravit tous les échelons jusqu'au sommet, à partir de l'âge de 16 ans quand il participa à la guerre Hispano-Américaine. Pour les vétérans de la "Bonus Army", l'appui de ce héros plus grand que nature était inestimable.

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* La déroute complète de l'économie américaine n'annonçait rien de bon pour le président Hoover qui devait se représenter aux élections en novembre 1932. Le candidat démocrate Franklin Roosevelt était favori pour l'emporter, surfant sur le vent de changement dont avaient besoin les États-Unis pour sortir de la Grande Dépression. Après une carrière dans la haute finance, Roosevelt fut nommé à différents postes dans les gouvernements démocrates précédents, jusqu'à ce qu'il soit frappé par la maladie en 1920. Le syndrome de Guylain-Barré, qu'on croyait être une poliomyélite à l'époque, le laisse partiellement paralysé aux deux jambes. Sa femme Eleanor était une activiste pro-populiste et ses quatre fils seraient au combat dans quelques années, sur différents fronts de la Deuxième guerre mondiale. Après son entrée au pouvoir au début de 1933, il lance le New Deal, soit une série de mesures drastiques pour relancer l'économie américaine et créer de l'emploi. Il laisse aussi tomber l'or comme étalon pour fixer les politiques monétaires. Tout indique que les épreuves de la vie personnelle du président l'ont encouragé à se ranger du côté du peuple éprouvé. Même si Roosevelt est issu du monde bancaire, tout porte à croire que ses expériences personnelles l'ont poussé à être du côté des gens en ces temps difficiles et il a même exprimé sa nouvelle philosophie, telle que lue dans The Money Power... Lorsque les pays du monde occidental ont été plongés dans la dépression économique des années 1930, à laquelle seule une autre guerre pouvait les sortir, le

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président Franklin D. Roosevelt a déclaré: «Soixante familles en Amérique contrôlent la richesse de la nation. Le tiers de la population du pays est mal logé, mal nourri et mal vêtu. Vingt pour cent des hommes travaillant sur les projets de W.P.A. sont dans un état de malnutrition si avancé qu’ils ne peuvent pas travailler une journée. J'ai l'intention de chasser les changeurs de monnaie du Temple.» Il ne les a conduits nulle part, mais a présenté le New Deal. Roosevelt savait que s'il ne pouvait pas chasser les banquiers internationaux du temple moderne de la finance internationale, seule une guerre mondiale à grande échelle pourrait soulager la constipation financière chronique qu'ils avaient provoquée à l'échelle internationale en retirant la monnaie, en limitant les crédits, manipulations financières, etc. Ils se sont enrichis, tandis que tous ceux qui étaient en dehors de leur cercle restreint se sont progressivement appauvris. Son New Deal marquait une coupure nette entre sa politique et les intérêts des industries qui s'attendaient tous à plus de conformité de la part d'un président né, nourri à la main et élevé à Wall Street. Le groupe de milliardaires qui finançait Hitler à l'époque s'est mis en colère contre le président. Un tel antagonisme entre les milliardaires des industries et des banques envers un président américain n'est pas arrivé souvent dans l'histoire des États-Unis. On peut certainement imputer à la réaction personnelle de Franklin D. devant la situation économique extraordinaire cet anachronisme de l'histoire politique. La situation n’était pas sur le point de se terminer: Roosevelt pensait - 115 ! -

que le soutien du raciste et fasciste Hitler par ses vieux camarades n’était pas une si bonne idée. Il savait très bien que les banques américaines étaient profondément impliquées dans le trafic d’argent en provenance et à destination de l’Allemagne. Il a donc signé en avril 1933 le décret 6102, qui rendait illégale l’importation d’or étranger. Pour les banquiers et les industriels fascistes, c’est la goutte qui a fait déborder le vase, car ils savaient tous que les nazis étaient sur le point de lancer leur tournée de pillage de l'or en Europe. * Le climat social engendré par la Grande Dépression laissa des traces au niveau de la population. Plusieurs vantaient ouvertement la poigne de Benito Mussolini en Italie, qui redressait l'économie de son pays en imposant ses règles totalitaires. À cette époque, les Chemises Brunes défilent dans les rues américaines, accompagnées par le Ku Klux Klan qui organise de gigantesques parades à Washington depuis les années '20. Tout est mûr pour l'avènement aux USA d'un pouvoir fasciste, tel que l'a analysé Emily Lacey Marshall en 2008, dans sa thèse de doctorat en histoire à l'université Wesleyan: L'Allemagne nazie d'Hitler  n'était nullement considérée par l'Amérique des années 1930 comme étant le monstre totalitaire que nous connaitrions plus tard. Certains ont même fait l'éloge de ce qu'Hitler avait fait avec l'Allemagne. Après avoir visité l'Allemagne nazie, nul autre que William Randolph Hearst (magnat de la presse américaine) avait eu des paroles aimables pour Hitler, en disant que "Hitler est certainement un homme

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extraordinaire. Nous l'avons trop pris à la légère en Amérique." Alors qu'Hitler gagnait le pouvoir exécutif absolu en 1934, tenant à la fois la chancellerie et la présidence, une grande partie de l'Europe a commencé à se mobiliser diplomatiquement contre l'Allemagne nazie. L'Amérique n'a rien fait. Les Américains étaient tout simplement plus intéressés par le baseball et les exploits de la mafia et encore moins pour faire quelque chose au sujet de l'imbroglio qui régnait en Europe. Ford, Hearst, Joseph Kennedy (le père de JFK), John D. Rockefeller, Andrew Mellon (secrétaire au Trésor US et à la tête du géant de l'aluminium Alcoa),  General Motors,  ITT, Allen Dulles, la  National City Bank, et General Electric étaient tous de fervents admirateurs d'Hitler. * Roosevelt et Hitler ont eu des destins parallèles, à un moment crucial de l'histoire du 20ème siècle. Hitler a pris le pouvoir le 30 janvier 1933 et est mort le 30 avril 1945. Roosevelt a été assermenté le 4 mars 1933 et est mort le 12 avril 1945. Il en fallut de peu pour que ces destins ne se ressemblent pas du tout. Le président américain avait échappé à une tentative de meurtre le 15 février 1933, aux mains de Giuseppe Zangara, un immigrant italien. Malgré qu'il ait été jugé et condamné en cour de justice, où on conclut que Zangara est un psychopathe détestant tous les présidents, plusieurs autres théories découlèrent de l'affaire. Le président avait échappé aux coups de feu, mais pas le maire de Chicago, Anton Cermak, et plusieurs pointaient

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du doigt le boss de la mafia de Chicago Frank Nitti, qui pourrait avoir engagé Zangara, un ex-tireur d'élite dans l'armée italienne, comme tueur à gages et que Cermak était la cible de l'attentat. Il est effectivement possible que Roosevelt ne fut pas la première cible, mais avec tout le brassage social et financier que causa son élection, on peut en douter. Quoi qu'il en soit, Zangara sera exécuté sur la chaise électrique et on ne saura jamais la vérité. Trois mois après l'acte présidentiel 6102, l'ex Major-général et héros national Smedley Butler reçoit la visite d'un certain Gerald MacGuire, qui travaille sur Wall Street. C'est la première de plusieurs rencontres entre les deux hommes, au cours desquelles MacGuire explique graduellement un plan consistant à renverser le gouvernement du président Roosevelt, pour le remplacer par un gouvernement fasciste. Butler n'a aucune intention de faire un coup d'état, mais il n'a peur de rien. Il poursuit ainsi les rencontres avec MacGuire, pour savoir exactement qui est à l'origine et soutient ce plan machiavélique. Ce n'est qu'en aout 1934 que MacGuire consent finalement à révéler l'ensemble de l'affaire: son organisation veut marcher sur Washington à la tête d'une armée de 500 000 vétérans mécontents, pour y renverser le gouvernement et installer un système vaguement fasciste, qui a prouvé son efficacité à démolir les syndicats en Europe. Au cours de la rencontre, MacGuire pose à Butler une question importante. « - Maintenant à propos de cette super organisation,

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vous seriez intéressé à la diriger? - Elle m'intéresse, mais je ne suis pas sûr à propos de la diriger. Vous savez, Gerry, mon intérêt est le maintien de la démocratie. Si vous obtenez ces 500 000 soldats, mais qu'ils promouvaient quelque chose qui ressemble au fascisme, je vais en trouver 500 000 autres et vous écraser, et nous aurons une véritable guerre à la maison. Vous le savez. MacGuire a nié que ce soit dans son intention. Alors Butler lui a demandé: - Alors vous allez mettre quelqu'un à sa place (Roosevelt) pour exécuter, est-ce que c'est l’idée? Le président se contentera de se promener et baptiser des bébés, et consacrer des ponts, et embrasser des enfants? C'est ça? M. Roosevelt n'acceptera jamais ça. - Oh oui, il acceptera cela. Butler a ensuite demandé à MacGuire s'il avait une idée de combien couterait une telle opération. - Nous avons obtenu 3 000 000$ pour commencer, et nous pouvons obtenir 300 000 000 $ si nous en avons besoin. » Butler apprend enfin l'identité de quelques-uns qui se tapissent derrière l'opération, soit JP Morgan, l'industrielle automobile GM, US Steel, le géant pétrochimique DuPont, Standard Oil et la banque UBC avec Prescott Bush. Les mêmes, toujours les mêmes. MacGuire

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l'avertit qu'une association naitra bientôt, réunissant des gros noms, et qui se prononcera ouvertement contre le New Deal et les politiques générales de FD Roosevelt. Comme par magie, dans le New York Times apparait alors l'American Liberty League avec en tête le roi de la poudre à canon Iréné DuPont et dont fait aussi partie Al Smith, le candidat démocrate défait par Roosevelt lors de la dernière investiture du parti démocrate, avant l'élection présidentielle. Pour Smedley, il était temps d'aller tout raconter au Congrès américain. Il a aussi fait une célèbre adresse filmée par une caméra des news-reels cinématographiques. « Je me suis présenté devant le Comité congressiste, la plus haute représentation du peuple américain, sous affidavit, pour dire ce que je savais sur certaines activités, dont la tentative, je pense, d'installer une dictature fasciste. Le plan qu'on m'a proposé était de former une armée de vétérans, et de l'utiliser comme une massue pour intimider le gouvernement et essayer de briser nos institutions démocratiques. En gros, j'étais supposé mener une armée de 500 000 hommes, capables de prendre les fonctions du gouvernement. Alors que ça devenait sérieux, j'ai pensé que c'était mon devoir de dire tout ce que je savais à ce comité. Mon principal intérêt dans tout ça est de préserver nos institutions démocratiques. Je veux garder le doit de vote. De parler librement. Le droit d'écrire. Si nous maintenons ces principes de base, notre démocratie est sauve. Aucune dictature ne peut résister au suffrage, à la liberté de - 120 ! -

parole et de presse. » Devant cette véritable tentative de coup d'état, le Congrès américain n'eut pas le choix de lancer sa commission d'enquête, le Comité McCormack-Dickstein, qui fera défiler plusieurs témoins devant eux, dont évidemment Gerald MacGuire. « C'est une blague, une cascade publicitaire. Je ne sais rien à ce sujet. C'est un tissu de mensonge. Je nie complètement l'histoire. » Selon Emily Marshall, au moment des incidents, les médias ont rejeté l'intrigue, avec par exemple un éditorial du New York Times qui le caractérisait comme un «canular gigantesque». Cette dernière conspiration maladroite de la classe affaires était certainement un défi à couvrir pour les journalistes de la Dépression. Il ne faut pas se surprendre de la couverture lamentable des médias traditionnels de cette intrigue, alléguant que la trahison de certains des noms les plus respectés de Wall Street était mince au mieux, et méprisante au pire. La portée de la couverture offerte par la presse variait selon l'engagement idéologique des éditeurs. Certains journaux l'ont couvert comme n'importe quelle enquête du Congrès, d'autres ont ridiculisé l'intrigue en la qualifiant de conspiration sans fondement, et d'autres encore n'accordèrent tout simplement aucune couverture. Certains joueurs importants ne furent même pas convoqués au Congrès. La conclusion du Comité a accepté la version du Général Butler en concluant qu'un plan de conspiration avait effectivement eu lieu, mais a décidé de cacher la plupart des noms et de ne poursuivre aucune enquête criminelle dans le dossier. Peut-être à la demande de

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Roosevelt d'ailleurs, qui aurait besoin de ces banques et industries pour sa propre armée en cette époque remarquablement troublée. Et dans la relance de son économie, pouvait-il commencer son New Deal en fermant plusieurs fleurons très importants de la finance et des industries du pays ? Peu importe les raisons, le Business Plot aura eu le mérite de dévoiler au grand jour les penchants fascistes des grosses industries et des banques américaines et de savoir que désormais, le président s'opposait à elles. L'American Liberty League ne pouvait plus attirer de publicité sur elle, et la trêve entre Roosevelt et ses ennemis fascistes de Wall Street durerait jusqu'au 7 décembre 1941. * Smedley Butler est bien la preuve que ce ne sont pas les hommes dans les habits de soldat qui sont le problème, mais l'institution même de l'armée, un puissant outil qui échappe au pouvoir présidentiel en répondant plutôt au pouvoir financier. Butler passa le reste de sa vie à dénoncer cette réalité. Il publia en 1935 un court ouvrage qui en étonnerait plus d'un. Bien qu'il ne fut pas un grand prosaïque, il parlait avec son coeur et son livre War is a Racket contient plus de vérité dans ses 66 pages que toute l'histoire du New York Times, le pire des organes propagandistes au service du Conseil aux relations étrangères. L'un des principaux commanditaires de la tentative de coup d'état, Iréné DuPont, qui n'avait pas eu à témoigner devant le comité du Congrès, fut l'une des cibles du livre de Butler. « Prenez nos amis chez DuPont, les gens de la poudre, aucun d'entre eux n'a témoigné devant le Comité sénatorial et leur poudre a gagné la guerre? Ou elle a

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sauvé le monde et la démocratie? Combien de bénéfices ont-ils fait dans la guerre (il parle de la Première guerre mondiale)? Ils se disent une société patriotique. Eh bien, le bénéfice moyen de DuPont pour la période de 1910 à 1914 était de 6 millions de dollars par année. Ce n'était pas beaucoup, mais DuPont a réussi à se reprendre. Voyons maintenant leurs bénéfices annuels moyens pendant les années de la guerre, 1914 à 1918. 58 millions de dollars par an! Près de dix fois ceux des temps normaux, et les bénéfices des temps normaux étaient déjà assez bons. Une augmentation de plus de 950%. » Dans son livre, il parle de ses diverses tribulations militaires dans le monde, où il était graduellement devenu antimilitariste à force de comprendre la réalité autour de lui. Comme plusieurs autres hommes en uniforme avant et après, la désillusion entre le rôle autoproclamé de policier du monde et celui plus réel d'agent déstabilisateur et oppresseur dans des pays innocents avait provoqué une remise en question de son enrôlement. « J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba des endroits

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convenables pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique Centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République Dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil puisse faire ses affaires en paix. » Aucun autre militaire depuis le brave Smedley n'a jamais été aussi clair, ni critique, sur le rôle de l'armée américaine dans le monde. La conclusion de cette tirade jette une perspective encore plus percutante de ce rôle : « Quand je repense à tout ça, je pourrais donner à Al Capone quelques conseils. Le mieux qu’Al Capone pouvait faire, c’était de racketter trois quartiers. Moi, j’agissais sur trois continents. » 

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Malgré une inflation de la monnaie sans précédent en 1923 ayant achevé le mark; malgré des obligations de réparations sans précédent à payer pour les crimes de guerre de 14-18; malgré une crise économique mondiale sans précédent en 1929, l'Allemagne est devenu le pays le plus riche d'Europe, une dizaine d'années seulement après la mort du mark. Appuyé par son bras droit économique Hjalmar Schacht, Adolf avait plusieurs idées pour sortir l'Allemagne du marasme économique, et certaines allaient rendre les banquiers européens perplexes, en rapport avec le financement de la bête. Rappelons qu'Hitler n'en avait pas que contre les Juifs, les handicapés, les Français, les Russes et les Slaves, mais aussi contre les banquiers internationaux juifs, maitres des banques centrales privées, tel que lu dans The Money Power. Hitler aurait indiqué que le but de son parti nationalsocialiste, appelé le nazisme, était de mettre fin immédiatement et systématiquement au pouvoir et à l'influence des prêteurs internationaux exercés dans les affaires nationales et internationales par raison du fait qu’ils obligeaient chaque pays qui prétendait encore être indépendant à s’endetter davantage. Il aurait raconté ce que Benjamin Disraeli avait dit à l'un de ses personnages dans son célèbre livre Coningsby: «Alors, voyez-vous, cher Coningsby, le monde est gouverné par des personnages très différents de ceux imaginés par ceux qui ne sont pas dans les coulisses. Goering aurait soutenu le Führer en soulignant que l'histoire avait prouvé que les Juifs riches et influents avaient obtenu le contrôle - 126 ! -

économique et politique de chaque pays dans lequel ils s'étaient infiltrés en utilisant des méthodes illégales et des pratiques de corruption. Eh bien, tout cela s’applique certainement aux banquiers européens. Or, pour contrer le chômage, Adolf a lancé un programme national de crédit en élaborant un plan de travaux publics comprenant le contrôle des inondations, la réparation de bâtiments publics et résidences privées, la construction de nouvelles routes, les ponts, les canaux et la réfection des installations portuaires. Et puisque l'Allemagne était endettée jusqu'au cou, tout cela fut payé avec de l'argent émit par le gouvernement, sans intérêt, plutôt que celui des habituels usuriers.

! Le gouvernement allemand a créé des lettres de change, appelées Certificats du travail du Trésor, une monnaie nationale. De cette façon, les nazis purent mettre des millions de personnes au travail et les payer avec ces certificats du Trésor. Ces fonds n'étaient pas soutenus par l'or allemand qui appartenait virtuellement aux banquiers internationaux depuis le Traité de Versailles. Il s'agissait essentiellement d'un reçu pour le travail effectué et les matériaux

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livrés au gouvernement. Au fond, ce n'était ni plus ni moins que le système de création monétaire privé actuel, basé sur le crédit. L'équivalent du bitcoin. Hitler déclara : «Pour chaque certificat émis, nous avons exigé l'équivalent de la valeur d'un mark en travail effectué, ou de bien produit.» Le gouvernement a payé ses travailleurs en certificats, puis les travailleurs ont dépensé ces certificats sur d'autres biens et services, créant ainsi plus d'emplois pour plus de monde, faisant rouler l'économie à fond de train. Pour ce qui est des importations, les Nazis ont établi un système de troc excluant en grande partie l'argent. Depuis que l'administration nazie avait nationalisé la plupart des industries et des grandes entreprises et fermé la plupart des bourses de valeurs allemandes, elle était en mesure de contrôler assez facilement le marché des importations et des exportations. Par exemple, pour acquérir les matières premières nécessaires à la reconstruction de son armée, le gouvernement payait les importations avec des biens et des produits fabriqués en Allemagne. Hitler disposait également d'une liste restreinte de partenaires commerciaux dignes de confiance et les industries étaient encouragées à ne traiter qu'avec eux. C’est ainsi que le pays a pu échapper à la dette de guerre écrasante sous laquelle les banquiers internationaux l’avaient enterrée, ainsi qu'aux vestiges fantomatiques de la crise mondiale de 1929. Hitler dit: Le clivage entre l’esprit politique britannique officiel, ou plutôt traditionnel, et l’influence dominante des Juifs sur les marchés monétaires ne se manifeste nulle part aussi clairement que dans les diverses attitudes adoptées à l’égard des problèmes de la politique étrangère - 128 ! -

britannique. La lutte contre le capital financier international et le capital d’emprunt est devenue l’un des points les plus importants du programme sur lequel la nation allemande a fondé son combat pour la liberté et l’indépendance économiques. En raison d'une clause du traité de Versailles, il fut interdit à l'Allemagne de réorganiser et d'équiper son armée nationale. Afin de pouvoir réarmer le pays sans dépenser la moindre marque du Reich figurant dans les budgets, le génie Hjalmar Schacht, Ministre de l'Économie du Reich, introduisit également en 1934 les projets de loi Mefo, un autre type de monnaie gouvernementale. Pour ceux qui pensent encore qu'Hitler était une marionnette Rothschild, détrompez-vous. Beaucoup ont avancé cette théorie en se basant sur le fait qu'Hitler avait beaucoup aidé à la création d'Israël en poussant les Juifs européens hors du continent, comme indiqué dans le livre d'Edwin Black intitulé The Trade Agreement, associé à la résolution Rothschild-Balfour. Mais en réalité, la création d'Israël était un plan partagé par tous les autres banquiers internationaux et il y en avait d'autres en dehors de l'Europe. Comme nous le verrons plus tard, certains d'entre eux avaient leurs propres projets de domination mondiale, complètement divergents. Par conséquent, le Führer débarrassait l'Allemagne des griffes de la grande famille bancaire qu'il détestait avec passion comme tous les autres membres du parti nazi. En quelques années à peine, le chômage fut éliminé et l’Allemagne reconstruite, puissante, est retombée sur ses pieds. Sa monnaie stabilisée et n’ajoutait aucun intérêt à la dette et il n’y avait plus d’inflation, alors que des millions de personnes étaient encore sans - 129 ! -

emploi aux États-Unis, comme dans le reste du monde occidental contrôlé par les banques centrales. En cinq ans, le pays le plus pauvre d'Europe est devenu la deuxième économie mondiale. Cette liberté financière a rendu Hitler immensément populaire auprès de son peuple. L’Allemagne avait échappé à la vieille théorie économique anglaise selon laquelle toute la monnaie émise devait être supportée par l’or appartenant à un cartel de banques privées, telles que la Banque d’Angleterre, la Réserve Fédérale ou la Banque centrale d’Europe. La légende raconte que l'énigmatique et très paradoxal Hjalmar Schacht, qui était à la fois agent de la famille Rothschild en tant que chef du Reischbank et architecte de ce système sans intérêt en tant que ministre de l'Économie, a eu une conversation percutante avec un représentant de Wall Street au temps: «Dr Schacht, vous devriez venir en Amérique. Nous avons beaucoup d'argent et une vraie banque. Schacht de répondre : Vous devriez venir à Berlin. Nous n'avons pas d'argent, c'est ça une vraie banque. » Au cours des 229 années d'histoire des États-Unis, il y a eu 45 présidents des États-Unis, jusqu'à cette anomalie qu'est présentement Donald Trump. Seulement deux de ces présidents ont osé défier l'hégémonie des banquiers privés sur la création monétaire aux ÉtatsUnis: Lincoln a émis ses greenbacks, l'argent du peuple, pour payer son armée tout en refusant de payer des intérêts énormes sur des emprunts Rothschild; le second est arrivé un siècle plus tard lorsque JFK a émis quelques dizaines de milliards de dollars de billets légaux au grand dam des banquiers privés, un an avant sa mort. En fait, les

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deux furent tués par des fous solitaires, qui ont tous deux été exécutés avant de pouvoir dire quoi que ce soit dans une salle d'audience. Nombreux sont ceux qui se souviennent de ces deux présidents américains comme les plus grands de l'histoire. Émettre de l'argent sans intérêt comporte toujours un prix, semble-t-il. * Pendant les six premières années du régime Nazi, la majeure partie des investissements américains allait reconstruire et équiper la plus grosse machine de guerre que l'humanité avait vue à ce jour. Et certains de ces investisseurs pourraient dire plus tard qu'ils ne savaient pas vers quoi l'Allemagne se dirigeait, mais Hitler n'aurait pas pu être plus clair dans son mode d'emploi. Pour reconquérir les territoires perdus, la condition préalable à remplir est de donner, par un travail acharné, plus de force et de vigueur à ce qui reste de l'État, ainsi qu'à l'inébranlable résolution sommeillant dans les cœurs, de consacrer, quand l'heure viendra, au service de la délivrance et de l'union de tout le peuple, la puissance récupérée par l'État. Donc, sacrifice provisoire des intérêts des territoires séparés de la patrie à ce qui a seul de l'importance: conquérir, au profit de ce qui reste de l'État, une puissance politique et une force telles qu'elles permettent de forcer la volonté des ennemis vainqueurs à venir à composition. Car les territoires opprimés ne sont pas réincorporés à la patrie commune par des protestations enflammées, mais par les coups victorieux

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qu'assène le glaive. Forger ce glaive, telle est la tâche de la politique intérieure du gouvernement; permettre au forgeron de travailler en toute sécurité et de recruter des compagnons d'armes, telle est celle de la politique étrangère. » Le grand capital des compagnons d'armes aux États-Unis et en Grande Bretagne avait de toute façon choisi d'investir et de soutenir l'industrie d'armement allemande, selon l'historien Mario Sousa. Les affaires d'abord, les intérêts de son propre pays plus tard. J'ai déjà parlé de la sympathie au profit de la politique d'Hitler dans la classe bourgeoise, dans la plupart des pays européens et en Amérique du Nord, à partir des années 1920. C'était aussi une conséquence normale de la montée de la classe ouvrière et de ses syndicats menaçant de corriger les situations injustes du capitalisme. De son côté, Hitler avait promis de mettre fin au mouvement des travailleurs allemands, de supprimer les organisations syndicales et d'interdire le Parti communiste allemand. La bourgeoisie internationale considérait Hitler comme  un personnage idyllique et pour sa politique envers les travailleurs de son pays, il devint un modèle occidental. En retour, Hitler avait quand même la décence de promettre du travail pour tous, ce qui ne pouvait être le cas en Amérique où la crise étouffa la classe ouvrière inactive pendant quelques années. Néanmoins, une grande partie de la bourgeoisie en Europe et en Amérique devint sympathisante nazie, malgré le totalitarisme violent qui entourait le régime. Les Juifs étaient désormais mis à l'index, Hitler avait déchiré la constitution, les Nazis gazaient les handicapés et devenaient de plus en plus menaçants - 132 ! -

envers les nations voisines. Or, même si l'intérêt pour les investissements étrangers en Allemagne aurait dû se refroidir dès la prise du pouvoir par Hitler en janvier 1933, ce ne fut pas du tout le cas. La vague s'est gonflée en un tsunami de dollars, en particulier pour les industries de l'armement, et la marée monta jusqu'au milieu de la Seconde Guerre mondiale. Si nous voulions une métaphore légère pour définir l'histoire du XXe siècle, Hitler apparait d'abord comme un pit-bull enfermé dans un chenil, puis acheté, nourri à la main et entrainé à sauter au cou de l'Europe. Son destin serait probablement lié à cette tâche. Une première analyse conclurait que c’était une évidence pour Hitler d’attaquer et d’annexer le territoire de l’URSS et que c'était le but principal de ce financement massif, mais c’était bien plus que cela. Harry Truman, qui remplacerait Roosevelt à la présidence des États-Unis après sa mort, nous a donné un bon aperçu du projet plus vaste qui a motivé le financement massif de la machine de Hitler par les banquiers et les industries américains: Si nous voyons que l'Allemagne gagne, nous devons aider la Russie et si la Russie gagne, nous devons aider l'Allemagne et ainsi les laisser tuer autant que possible, bien que je ne veuille pas voir Hitler victorieux dans aucune circonstance. Aucun d'eux ne pense rien de leur parole promise. (The New York Times, 24 juin 1941) * Sous Hitler, les Juifs d'Allemagne ont souffert d'une répression sans merci. L'oppression discriminatoire et ségrégationniste de toute une

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communauté subissant les foudres d'un peuple frustré fut une horrible tache sur le cv de l'humanité. Hitler ne cachait pas cette haine amorcée pendant sa jeunesse et multipliée par la trahison de Versailles, mais dans le premier mois de son mandat ouvert, le Führer se contenta de limoger les Juifs qui détenaient des postes importants dans l'administration ou dans les compagnies. Toutefois, 19 jours après le début du règne du dictateur, le Daily Express titre «La Judée déclare la guerre à l’Allemagne», appelant les Juifs de toute la terre à se rallier et boycotter les produits de l'Allemagne. Puis en juillet 1933, une conférence du sionisme international fut organisée à Amsterdam. Les Juifs y participèrent en grand nombre : ils sommèrent le peuple allemand de limoger Hitler et de réintégrer tous les Juifs dans leurs fonctions, communistes ou non. Pour les Sionistes, il fallait considérer cet avertissement comme un ultimatum. On imagine aisément ce que fut la réponse des Allemands nationalistes, mais la réaction juive allait être encore plus étonnante. Le président de la conférence et chef de la délégation américaine, Samuel Untermeyer quitta la conférence d’Amsterdam et retourna aux USA, pour aller directement dans les studios de la CBS (Columbia Broadcasting System) et donner un discours retransmis sur tout le territoire américain.


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Le sionisme international appelle maintenant à la guerre sainte contre l'Allemagne! Nous sommes maintenant engagés dans une bataille sacrée contre les Allemands. Nous allons les forcer à se rendre. Nous allons organiser un boycott international contre eux, ce qui les détruira car ils dépendent exclusivement de leurs exportations! (...) Juifs et non juifs, chacun de vous qui ne s'est pas déjà engagé dans cette guerre sacrée devrait le faire maintenant. Il suffit que vous n'achetiez aucun produit fabriqué en Allemagne. Vous devez refuser de traiter avec tout commerçant ou commerçant qui vend des produits de fabrication allemande ou qui abrite des navires allemands. Nous allons affaiblir le régime hitlérien et ramener le peuple allemand à la raison en détruisant son commerce d’exportation, dont dépend son existence même. À l'époque, deux-tiers des besoins alimentaires allemands devaient être importés et ne pouvaient être obtenus que par leurs propres exportations. Bref, si l’Allemagne ne pouvait plus exporter, 2/3 de la population allemande mourrait de faim et toute la relance économique s'en serait trouvée fortement compromise. Cette déclaration d'Untermeyer, publiée le 7 aout 1933 dans le New York Times, ajoutait: «ce boycott économique est notre moyen d’auto défense. Le président Roosevelt l’a soutenu dans le programme de l’administration de reprise nationale» et quiconque ne respectait pas les lois du New Deal se verrait aussi boycotté, dans une série de lois qui furent déclarées inconstitutionnelles par la Cour suprême - 135 ! -

américaine.
 Cette affirmation nous aide à mieux voir le fossé qui séparait les banquiers sionistes européens et le président Roosevelt d'un côté, des banquiers américains fascistes et des industriels soutenant Hitler de l'autre. Les États-Unis ont rapidement adhéré à ce boycott avec ses traités sur les «nations les plus favorisées» auxquels tous les pays du monde, à l'exception de l'Allemagne, étaient éligibles, selon E.C. Knuth dans The Money Power. C’était un pas en avant vers la guerre et il était certain que cela entrainerait une effusion de sang. Lorsque les jouets, les poupées, les couverts, le vin et d’autres produits allemands ont disparu des comptoirs des magasins américains, le marché du blé, de la viande et du coton américain a également disparu d'Allemagne. Toutefois, le boycott planétaire des Juifs fut tellement efficace qu’on ne pouvait plus trouver en magasin un seul produit portant la mention «MADE IN GERMANY.» Un représentant de la Woolworth Company rapporta que la compagnie avait dû jeter des millions de dollars en vaisselle, parce que leurs magasins risquaient d'être boycottés si quiconque y trouvait des assiettes allemandes. Le grand magasin Macy's, sous le contrôle d’une famille juive, fut boycotté parce qu'une dame y avait trouvé des bas de coton allemands, stockés là depuis plus de vingt ans. Des centaines de gens manifestèrent devant Macy's portant des banderoles affichant les termes «Hitlériens» ou «Assassins».
 Jetons un coup d'oeil à la chronologie des événements. 5 mars 1933 - Élection d'Hitler au Reichstag. 24 mars - Début de la campagne de boycottage des Juifs contre l'Allemagne. - 136 ! -

1er avril - Le parti nazi oblige les entreprises à congédier leurs cadres juifs, et boycott des avocats et des médecins juifs. 7 avril - Loi pour le rétablissement de la fonction publique, qui doit licencier tous les professeurs d'université juifs avant la fin de 1933. 10 mai - Incendies publiques des livres écrits par les Juifs, les opposants politiques et de l'avant-garde intellectuelle. 17 juillet - Conférence internationale du Sionisme à Amsterdam et ultimatum d'Untermayer. 29 septembre - Les nazis interdisent les Juifs de posséder des terres. 4 octobre - On interdit aux Juifs d'écrire dans les journaux. 24 janvier 1934 - Les Juifs sont interdits de travail. 17 mai 1934 - Les Juifs perdent l'accès à l'assurance maladie nationale. 15 septembre 1935 - Les lois de Nuremberg déclarent les Juifs déchus de la nationalité allemande. 9 novembre 1938 - Nuit de Cristal. L'escalade des événements montre clairement qu'en réalité, le tristement célèbre ostracisme historique des Juifs allemands fut fortement moussé par le lobby sioniste, utilisant le pouvoir des Juifs américains. Naturellement, la population allemande a répondu avec violence dès que les effets du boycott se sont fait sentir dans tout le pays, mais les pogroms ont mis encore deux ans de plus à démarrer. En 1938, environ un tiers de la population juive allemande avait fuit le pays, pour trouver des portes fermées, notamment en France, en Angleterre et aux États-Unis, qui ramenèrent la Palestine comme - 137 ! -

solution pour les migrants juifs. La triste vérité est que les Juifs allemands ont tout simplement souffert des actions des Juifs américains. Cela conduisit aux croix gammées peintes sur les murs juifs, à l'étoile de David sur leurs brassards. La population n'a tout simplement pas accepté d'être dictée par le sionisme international qui était prêt à les affamer pour atteindre ses objectifs. N'est-il pas étrange qu'aucun de nos livres d'histoire, ni aucun documentaire sur l'Holocauste ne mentionne jamais le boycott, ni la conférence d'Amsterdam et la déclaration de guerre, qui ont tous précédé les répressions, au reste tout aussi honteuses, contre les Juifs ? La réalité historique montre que les Sionistes ont créé les conditions de ces pogroms. Et nous entendons encore aujourd'hui les échos de ce cruel boycott, par le biais d'embargos insensés et de sanctions économiques lancés sur toute la planète par l'ONU et les États-Unis pour détruire toutes les structures sociales et économiques de nombreux pays indépendants, que ce soit la Syrie, la Russie, la Corée du Nord ou l'Iran. Les investisseurs étrangers n'ont pas réagi lorsque des centaines de milliers de membres du Parti communiste et des organisations syndicales furent enfermés dans des camps de concentration, peu après la prise du pouvoir par Hitler. Les intérêts de la bourgeoisie pour la démocratie n'existent que pour eux-mêmes, pas pour le reste du peuple. L'absence de réaction de l'élite industrielle américaine continua aussi lorsque les Nazis commencèrent à poursuivre les Juifs dans les rues avec des accusations racistes, même après la Nuit de Cristal en 1938, quand ils commencèrent à enfermer aussi les Juifs dans des camps de concentration. Une partie des Juifs étaient des - 138 ! -

personnes occupant des fonctions de direction dans la vie économique et industrielle allemande, des compagnons d'affaires des capitalistes américains et de l'Angleterre. Toutefois, le capital continua d'affluer pour armer le pays jusqu'aux dents. Hitler avait d'ailleurs trouvé des solutions pour éliminer la juiverie économique au pays. Une partie de la direction et des agents de l'entreprise IG Farben était d'origine juive. La plupart avaient travaillé fidèlement pour l'entreprise pendant des années et contribuait à ses succès, tant techniques qu'économiques, mais l'idéologie passait avant tout dans ce dossier. IG Farben fut totalement nazifié en 1937 et tous ceux qui avaient une origine juive furent renvoyés. Le poste de chef avait déjà été pris par Hermann Schimtz en 1935, Carl Bosch ayant reçu le poste honorifique de président du comité de gestion. SS Farben était maintenant prêt pour la guerre. * Encore une fois, Mario Sousa a très bien décrit le rôle crucial que jouerait une banque en particulier, dans les aller-retour du capital entre l'Allemagne et leurs financiers étrangers. La Bank of International Settlements (Banque des Règlements Internationaux), ou la BRI, a été fondée en Suisse le 17 mai 1930 par plusieurs

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banques centrales d'Europe et des États-Unis. Officiellement, la création de la BRI visait à faciliter les paiements de l'Allemagne selon le Traité de Versailles. Le rôle de la BRI était de recevoir, d'administrer et de payer les dommages de guerre aux pays alliés qui avaient été soumis à la première guerre par l'Allemagne. Toutefois, le grand capital des pays alliés avait plutôt trouvé une opportunité d'énormes bénéfices en investissant dans ce pays industriel ravagé par la guerre. À la fin des années 1920, les affaires grossissaient tellement que les investisseurs avaient besoin d'une liaison sure entre l'Allemagne et les pays alliés. Et la BRI apparue comme par magie. Les capitalistes utilisèrent la BRI pour transiter l'argent aux investisseurs en Allemagne, un pays limitrophe de la Suisse. Plutôt que d'être une voie pour la sortie des paiements de l'Allemagne, la BRI devint l'entrée du capital en Allemagne. Au sein de son comité de direction se trouvaient des représentants des banques centrales américaines, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne, du Japon, de l'Italie et de quelques autres. Un des fondateurs de la BRI était l'initiateur du Plan Young, Owen D. Young, banquier de la famille Morgan, et propriétaire de la First National Bank of New York. Selon la vieille méthode, la BRI aspirait à faire beaucoup d'argent sur la guerre, des deux côtés des belligérants. Le président de la BRI, l'américain Thomas H. McKittrick, était connu pour ses sympathies nazies qu'il partageait évidemment avec un grand nombre des grands capitalistes américains. Au sein de la BRI, il y avait aussi Hermann Schmiz, chef

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du groupe chimique allemand IG Farben, le baron Kurt Von Schröder, officier de la Gestapo et chef de la Stein Bank de Cologne, ainsi que Walter Funk et Emil Puhl, président et vice-président de la Reichsbank allemande, tous personnellement nommés par Hitler au sein du comité de la BEI. Vous vous n'êtes jamais demandé pourquoi personne n'a jamais attaqué la Suisse pendant la Deuxième guerre mondiale? Pendant que le reste de l'Europe était à feu et à sang, toutes les armées sans exception en ont contourné le nombril. L'explication habituelle est que la Suisse avait déclaré sa neutralité! Si ce n'était que ça, la Pologne et la Hongrie auraient aussi déclaré leur neutralité. D'ailleurs, Suède et Belgique avaient aussi invoqué leur neutralité. La réalité est que toutes les banques centrales de tous les pays sont reliées à la BRI, comme des porcelets à une truie. Et cela avait commencé longtemps avant la création de la BRI, comme l’indiquait William Carr dans Pawns in the Game. Au même moment, Nathan Rothschild a arrangé les choses pour que ses quatre frères deviennent les rois de la finance en Europe. Ils étaient la puissance secrète derrière les trônes nouvellement établis. Les prêteurs internationaux ont établi leur siège en Suisse. Il a été convenu entre eux que, dans leur intérêt et pour leur sécurité, la Suisse devait rester neutre dans tous les litiges. Dans leur siège suisse à Genève, ils ont organisé les différentes moissonneuses-batteuses et cartels à l'échelle internationale. Ils ont arrangé les choses de

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sorte que peu importe qui se battait, qui gagnait et qui perdait, les membres du Pool international des prêteurs gagnaient de plus en plus d’argent. Ce groupe d'hommes obtint bientôt le contrôle des usines de munitions, de la construction navale, de l'industrie minière, des usines de produits chimiques, des dépôts d'approvisionnement en médicaments, des aciéries, etc. jusqu'à ce Napoléon ait enfin la témérité de les dénoncer publiquement. Ainsi, il a également scellé son propre destin. Ce n’est ni le climat ni le froid qui ont transformé son invasion victorieuse de la Russie en l’une des défaites militaires les plus tragiques que le monde ait jamais connues. L'épuisement des munitions et des fournitures pour ses armées était dû au sabotage de ses lignes de communication. Et la même méthode avait été appliquée pour mettre l'Allemagne à genoux pendant la Première Guerre mondiale. Comme ces banquiers créent et contrôlent toutes les guerres, la Suisse est devenue une ligne rouge que personne ne peut franchir. Quoi qu'il en soit, chaque homme politique corrompu trouverait dans son compte personnel suisse des millions de raisons de ne pas attaquer ce pays. Intouchable comme une vierge ecclésiaste, la Suisse est en réalité la meilleure preuve circonstancielle qui démontre que toutes les guerres sont des guerres de banquiers. Carr a expliqué pourquoi Hitler avait mis au défi le cerveau du Nouvel Ordre Mondial, bloqué comme un parasite au centre de l’économie de chaque pays: Depuis la Grande Guerre, les banquiers internationaux

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ont créé vingt-six banques centrales. Elles étaient inspirées des banques de la Réserve fédérale américaine établies en 1913 selon les théories de M. Paul Warburg, l’allemand parti en Amérique en 1907 et devenu partenaire de Kuhn-Loeb & Co. de New York. La création de M. Paul Warburg en 1913 avait constamment tenté de créer une "organisation bancaire centrale", qui ne reconnaitrait aucune autorité sur cette planète comme au-dessus de celle-ci. Hitler savait que si Warburg et ses associés avaient leurs moyens, la Banque des règlements internationaux deviendrait aussi autocratique que la Banque d'Angleterre en ce qui concerne les affaires nationales britanniques et la politique étrangère. On demandait aux hommes politiques et aux hommes d’État de croire que le rêve de ce banquier stabiliserait le système bancaire du monde. Dans cette affirmation, ils étaient absolument corrects. Le plus gros du monde réside dans le fait qu’avec la réalisation de ce rêve, tout espoir de liberté et d’abondance pour les particuliers et le secteur privé disparaitrait automatiquement. Les citoyens du monde auraient la même sécurité financière que le criminel qui bénéficie de la sécurité sociale derrière les barreaux. Face à ce processus de réduction de la population mondiale en esclavage financier, Hitler a décidé de prendre une position définitive et a refusé d'autoriser la fusion de l'Allemagne dans la ligue des États monopolistes, secrètement contrôlée par des agents - 143 ! -

des Illuminati. Tandis qu'il acceptait l'aide des grands banquiers américains, Hitler défiait également les prêteurs européens, donnant encore plus d'indices sur son rôle avant même la Seconde Guerre mondiale. Après les méga recherches d'Antony Sutton sur l'appui de Wall Street à Hitler, l'auteur Charles Higham a repris le collier et a poussé encore plus loin la consultation des documents rendus accessibles par la loi sur l'accès à l'information. Dans son livre «Trading with the enemy» publié en 1983, il a énuméré plusieurs des membres de cette Fraternité qui soutenait massivement les Nazis. À la toute première place venait la famille Rockefeller, propriétaire de la Chase National Bank (plus tard Chase Manhattan), la première institution financière aux États-Unis au moment du déclenchement de la seconde guerre mondiale. La famille Rockefeller détenait aussi la Standard Oil, principale compagnie pétrolière. Une grande partie des importations du matériel de guerre Nazis passait à travers ces entreprises, et d'autres comme la National City Bank of New York. Pour l'acier, l'entreprise suédoise SKF et sa filiale américaine travaillaient avec le monopole de Fritz Thyssen, représenté par la UBC de Prescott Bush aux USA et l'origine de 70% de tout l'acier utilisé pendant la guerre en Allemagne. Cinq mois après la prise du pouvoir par Hitler, après que toutes les organisations syndicales fussent interdites et les partis politiques bannis à l'exception des Nazis, que la liberté de la presse était supprimée et les mesures contre les cadres Juifs amorcées, arriva à Berlin le 4 aout 1933, Sosthenes Behn, le président d'I.T.T., pour une

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rencontre avec Hitler. Dans le domaine des télécommunications et de l'électronique, l'entreprise américaine International Telephone and Telegraph Corporation, se distingua en montant environ 55% des lignes nazies (notez que le pourcentage n'est pas scientifique, mais une moyenne entre les différentes sources, qui reposent apparemment sur des estimations). Le président de la compagnie Behn fit même des affaires en privé avec les Nazis. À l'aube de la deuxième guerre mondiale, il acheta, en 1938 avec son associé Hermann Goering, 28% des parts de l'usine de fabrication d'avions Focke-Wulf qui fabriquait des bombardiers qui allaient plus tard décimer les alliés. ITT et Behn aidèrent à moderniser l'électronique dans les avions et à améliorer la précision des bombes. ITT continua de produire des systèmes électroniques pour l'armée, la flotte et l'aviation allemande, même après Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis. Elle fabriquait des téléphones et des standards téléphoniques, des alarmes contre les attaques aériennes, des radars, 30 000 détonateurs pour les grenades par mois et des équipements de radios à ondes courtes. Sans ITT, il aurait été très difficile pour les Nazis de bombarder Londres ou les bateaux de marchandises alliés avec des avions. Le matériel et l'équipement de ITT fut la base électronique de la guerre des Nazis contre l'Union Soviétique. * Pendant tout ce temps, Ford fabriquait des voitures et des camions en Allemagne, encore davantage seraient exportés des usines françaises de Ford, et il contrôlait en plus les actions de Volkswagen. General Motors, une propriété de la famille DuPont et de Morgan, était aussi

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directement de la partie à travers Opel, et fournissait des voitures et pièces d'avions à la Luftwaffe, selon Higham. Que se serait-il passé si des millions d'Américains et des Britanniques, qui en 1942 durent vivre avec des coupons de rationnement et s'enlignaient devant des stations d'essence, avaient su que la direction de Standard Oil envoyait le carburant allié à l'ennemi ? Si le public avait découvert que la Chase Bank, dans la ville de Paris occupée, avait fait des millions de dollars en bénéfices sur les affaires avec l’ennemi  ? Ou que les voitures de Ford avaient été fabriquées pour le compte des troupes allemandes en France avec l'accord de Dearborn, à Michigan  ? Ou que le colonel Sosthenes Behn, personnage principal au sein du conglomérat ITT, s'était, pendant la guerre, envolé de New York à Madrid et par la suite à Berne, pour contribuer à l'amélioration du système de communication de Hitler et des missiles qui pleuvaient sur Londres ? Ou bien que ITT avait fabriqué des avions allemands Focke-Wulf, qui lâchaient leurs bombes sur les troupes britanniques et américaines? Examinons quelques cas de plus près. À elles deux, les filiales de GM et de Ford détenaient plus de 70% du marché automobile allemand à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Elles sont devenues les principaux fournisseurs de la Wehrmacht en véhicules de transport de troupes, particulièrement le "Blitz" d'Opel, appartenant à GM. Ford Werke A.G. ne fut jamais nationalisé et Henry Ford en a toujours conservé

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52% des parts. En plus des réparations alliées pour les dommages

dus

aux

bombardements que Ford a obtenu après la guerre, il reçut sa part des bénéfices de l'usine de Cologne pour la période 1940-1945. Une période où 6000 travailleurs forcés réunissaient majoritairement des prisonniers de guerre français, ukrainiens, belges, italiens ou russes, et même des déportés juifs de Buchenwald. Un rapport des renseignements militaires américains daté de septembre 1945 décrit Ford Werke A.G. comme «une pièce-clé de l'arsenal nazi», avec la production de 60% des transports de troupes de la Wehrmacht. D’ailleurs, Ford choisissait ses partenaires d'affaires selon ses opinions politiques. Lorsque l'aviation anglaise eut grand besoin de nouveaux avions en 1940, pour combattre la tentative d'invasion nazie, Ford refusa. Il investissait au même moment dans l'usine de Poissy, en France, dirigée par son fils Edsel, où on produisait dès 1940 des moteurs d'avions pour la Luftwaffe. Ford organisa par la suite l'exportation de pneus vers l'Allemagne nazie, malgré le manque de caoutchouc aux États-Unis. Ford France déclara des profits de l'ordre de 58 millions de francs en 1941. Une coopération avec les entreprises allemandes pour soutenir les Nazis allait de soi chez General Motors. L'entreprise investit 30 millions de dollars dans le groupe allemand IG Farben jusqu'en 1939. Adam-Opel, l'usine de General Motors en Allemagne, fabriquait à la - 147 ! -

chaine camions, voitures blindées et chars pour la Wehrmacht. Les investissements avaient atteint, en 1940, le chiffre de 100 millions de dollars. L'usine de Rüsselsheim fabriquait la moitié des moteurs du plus important des bombardiers des Nazis, le Junkers 88, pendant toute la guerre. C'était d'ailleurs cette même usine qui développa et fabriqua les moteurs du meilleur avion de chasse, le Messerschmitt 262.

Le chasseur Messerschmitt pouvait atteindre la vitesse de 540 milles/ heure, soit 100 de plus que le Mustang P150, l'avion de chasse américain le plus avancé. Mais ces avions avaient besoin de carburant, et l'Allemagne n'en avait pas. Qu'à cela ne tienne, passons maintenant à l'histoire de la triple trahison de Walter Teagle et celle de Standard Oil. Il était le président de la géante du pétrole de Rockefeller. Teagle s'était fait connaitre pour son admiration de l'esprit d'entreprise allemand, qui fut suivi par un soutien indéfectible aux Nazis. Il a partagé trois recettes avec IG Farben, qu'il cachait à son propre gouvernement  : fabrication du

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caoutchouc synthétique, fabrication d'essence à partir du charbon et fabrication du tetraethyl. Ce type de kérosène était une part essentielle pour la haute performance des appareils de la Luftwaffe. Les Nazis eurent, grâce à Teagle et Standard Oil, le contrôle de l'air. Teagle avait aussi vendu le tetraethyl au Japon, qui l'avait utilisé pour attaquer Pearl Harbor, la plus grande catastrophe de guerre des États-Unis. Cette trahison de Walter Teagle et compagnons contre leur patrie et leurs alliés continua pendant presque toute la guerre et la coopération ne commença à diminuer qu'après la bataille de Stalingrad, au début de 1943. Après la Seconde Guerre mondiale, les preuves présentées devant la Commission Truman, Bone et Kilgore ont confirmé que Standard Oil avait en même temps «sérieusement compromis les préparatifs de guerre des États-Unis». L'actionnaire majoritaire de General Motors était la famille DuPont, dirigée par Iréné DuPont, admirateur émérite d'Hitler quasiment du même calibre qu'Henry Ford. Les idées dépravées d'Iréné sur la possibilité de créer une race parfaite furent émises lors d'un discours à l'American Chemical Society, dès septembre 1926. Malgré le fait qu'il fut d'origine juive, il partageait l'antisémitisme  du Führer! Les usines de General Motors en Allemagne, comme celles des autres comme IG Farben et Krup, contribuèrent 0,5% des profits et des salaires à la caisse du parti nazi et DuPont lui passa de gros paquets de poudre à canon. C'est bien connu, les capitalistes se tirent toujours d'affaires dans le paradis du capitalisme que sont les États-Unis. Au lieu d'être puni pour sa sévère trahison envers son pays, General Motors reçut un gros paiement pour les dommages et destructions de ses usines d'avions et de voitures en Allemagne et en Autriche, - 149 ! -

pendant les bombardements de la deuxième guerre mondiale. James Mooney, le directeur de GM, partagea avec Henry Ford l'insigne honneur de recevoir la Croix de Fer allemande, plus haute distinction militaire accordée aux étrangers, sans y voir une certaine dose de conflit d'intérêt. Ford quant à lui, craignait sans doute le boycottage de ses produits américains : il reconnut ses erreurs, regretta les torts qu'elles avaient causés aux Juifs et à la demande de l'American Jewish Committee, il désavoua ses propos antisémites dans une lettre «parce ce que l'esprit de pardon était l'un des traits essentiels du caractère Juif.» Henry continua tout de même à travailler main dans la main avec les Nazis pendant une partie de la guerre, même s'il s'abstint de toute opinion personnelle ouvertement hostile aux Juifs. Parlant de la gestion des Juifs et des prisonniers dans les camps de concentration, le chercheur Edwin Black a extrêmement bien fouillé l'histoire de la participation d'une autre grande société américaine dans l'organisation de l'Allemagne nazie, dans son livre «IBM and the Holocaust» publié en 2001. Alors que le Troisième Reich entreprenait son plan de conquêtes et d'épuration, IBM et ses filiales ont contribué à créer des programmes d'identification et de catalogage des prisonniers ethniques et politiques. Puisque le plan d'Hitler pour les Juifs prévoyait la déportation vers Madagascar, il devait trouver une - 150 ! -

solution pour les cataloguer efficacement, pour organiser les confiscations matérielles et le travail asservi dans les camps. Un défi monumental, qui nécessitait l'aide d'un ordinateur, mais bien sûr, dans les années 1930, aucun ordinateur n'existait encore. Toutefois, IBM avait déjà sa machine Hollerith, avec un système de cartes perforées. Aidé par son merveilleux système personnalisé par IBM, Hitler a pu automatiser sa persécution dans les camps. La technologie IBM a été utilisée pour organiser presque tout en Allemagne, et par la suite en Europe nazifiée; de l'identification des Juifs et autres ethnies indésirables dans les recensements, des enregistrements et des programmes de traçage ancestral, au fonctionnement des chemins de fer et à l'organisation du travail des esclaves dans les camps de concentration. Dans chaque pays conquis, Pologne, Tchécoslovaquie, Belgique, Danemark, les Allemands commençaient par remplacer la technologie désuète pour la remplacer par du IBM, soit un prélude à la guerre des clones des années '80! JW Schotte, directeur d’IBM en Europe, envoya au printemps 1940 31 mémos dans lesquels étaient énumérés les programmes extraordinaires de contrôle du matériel couvrant des stocks aussi divers que des armes, des vêtements, des pièces de rechange d’avion et toutes les matières premières telles que le caoutchouc, le pétrole, l’acier, etc. le fer. De plus, selon le rapport de Schotte, des informations étaient conservées sur chaque usine, avec le type et la classe de ses machines, et indiquant si elles étaient actuellement utilisées pour le combat ou classées comme fournisseurs potentiels. Dans - 151 ! -

les pays occupées, des recensements et des enregistrements de matières ont organisé le pillage des ressources par les nazis. (...) Les principaux camps ont reçu des numéros de code Hollerith pour leurs tâches administratives: Auschwitz: 001; Buchenwald: 002; Dachau: 003. (et ainsi de suite) Chaque jour, des transports d'esclaves étaient transportés. Les prisonniers ont été identifiés par des cartes descriptives Hollerith, chacune avec des colonnes et des trous perforés détaillant la nationalité, la date de naissance, l'état matrimonial, le nombre d'enfants, le motif de l'incarcération, les caractéristiques physiques et les compétences professionnelles. Seize catégories codifiées de détenus ont été répertoriées dans les colonnes 3 et 4, en fonction de la position du trou: le trou 3 signifiant homosexuel, trou 9 pour antisocial, trou 12 pour Gitan. Le trou 8 désignait un Juif. Pour éviter la nationalisation de la filiale allemande d'IBM évaluée à 23 millions d'euros, le président de la société Thomas Watson a laissé entrer trois influents Nazis dans le conseil d'administration, ce qui a permis de maintenir les affaires à flot. À la fin du mois de mai 1940, Edgar J. Hoover, directeur du FBI, commence à s'intéresser aux relations allemandes d'IBM. Ses agents ont rapidement repéré quelques sympathisants parmi ses salariés américains, limogés surle-champ. Au même moment, le 6 juin, le président de la firme, Thomas Watson, renvoyait à Hitler sa Croix de Fer remise moins de trois ans plus tôt, avec ce mot: «La politique actuelle de votre - 152 ! -

gouvernement est contraire aux causes pour lesquelles j'ai oeuvré et qui m'ont valu cette décoration.» * La question du financement provenant des banques est plus délicate à débusquer, puisque Hitler contournait les banques privées en imprimant la monnaie du peuple par ses certificats du travail et les banques privées ne voient jamais d'un très bon oeil qu'une monnaie sans intérêt soit émise par un gouvernement, plutôt que de l'emprunter à des intérêts privés. Revenons aux propos de l'historien russe Yuri Rubtsov, sur le montant total des investissements étrangers dans l'industrie allemande entre 1924 et 1929, soit près de 63 milliards de marks-or. 70% des revenus venaient des banquiers des États-Unis, dont la plupart de JP Morgan. Morgan avait abondamment financé Hitler, particulièrement avant son élection de 1933. Je rappelle que IG Farben, le principal fournisseur de la machine de guerre allemande, a financé 45% de la campagne électorale d'Hitler en 1930 et était sous le contrôle de Rockefeller et Standard Oil. Morgan, par l'intermédiaire de sa firme General Electric, a contrôlé l'industrie allemande de la radio et de l'électricité via AEG et Siemens (jusqu'en 1933, 30% des actions d'AEG appartenant à General Electric) et par l'intermédiaire de la société de télécommunications ITT, soit une grande part du réseau téléphonique en Allemagne. N'oublions pas qu'IG Farben, qui avait financé près de la moitié des élections de 1930, était intégré à la fois à Standard Oil de Rockefeller et à Ford. Dans les années 1930 et au cours de la deuxième guerre mondiale, la

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famille Rockefeller était propriétaire de la Chase National Bank (plus tard, Chase Manhattan Bank, aujourd'hui Morgan Chase), la plus grande institution bancaire de l'époque aux États-Unis, et de la monolithique pétrolière Standard Oil. Selon Higham, la Chase National Bank (et même la National City Bank of New York) commerçait avec l'Allemagne même après que le pays soit tombé sous la dictature totalitaire. Chase recevait des paiements pour le pétrole et beaucoup d'autres produits stratégique que la Standard Oil et d'autres entreprises des États-Unis vendaient aux Nazis. La famille Rockefeller fonda même en 1936 une nouvelle banque, avec la collaboration de Schröder Bank of New York pour les affaires avec les Nazis. En dehors de ses services bancaires, la Chase s'adonnait aussi à la propagande pro-nazie aux États-Unis. Après la guerre, la Chase fut mise en accusation, comme plusieurs autres entités corporatives et bancaires pour avoir violé le Trading With Enemy Act. Le tribunal trancha, après plusieurs semaines de procès, en faveur de la banque qui échappa à toutes les accusations de collusion, et aucune des accusations ne fut rendue publique. Son rôle d'actionnaire de la Federal Reserve l'exemptait de la justice. Un autre banquier américain d'importance fut impliqué depuis le début dans le financement des nazis, mais aussi dans les recherches eugéniques  : William Averell Harriman, fils du magnat des chemins de fer, qui avait choisi de laisser les chemins de fer de papa, pour se tourner vers la voie des banques. Entre 1921 et 1941, environ 3 millions de Juifs et 6 millions d'autres ressortissants d'Europe de l'Est et du Sud ont été privés d'admission aux États-Unis à la suite des quotas d'immigration eugénique de la famille Harriman. Bien après - 154 ! -

que les nouvelles de la politique antisémite de Hitler aient atteint le monde hors de l'Allemagne, le cercle de Harriman a continué de travailler pour maintenir des limites strictes sur le nombre de Juifs autorisés à entrer aux États-Unis. Les restrictions n'ont été levées qu'en décembre 1941, quand les États-Unis ont déclaré la guerre contre le Reich. Il est difficile de tirer des conclusions définitives et d’analyser les jeux politiques entre banquiers milliardaires, car ils gardent un secret absolu sur leurs actions. La logique est souvent le seul outil permettant de formuler une théorie probable sur leurs complots. Ainsi, à l'époque, bon nombre des banquiers internationaux étaient juifs, mais pas les Rockefeller, Morgan et Harriman. Personne n’est sûr de la religion de JP Morgan Sr, mais son fils et Harriman étaient des épiscopaux convaincus, tandis que les Rockefeller étaient des protestants baptistes. Comme ils sont les principaux banquiers profondément impliqués dans le financement nazi et que les autres financiers proviennent principalement du monde industriel fasciste, nous pouvons pousser une première analyse possible: Hitler et les nazis auraient pu être considérés comme une grande opportunité par les principaux banquiers américains diminuer l'influence, voire même se débarrasser des banquiers juifs, et principalement des Rothschild, qui possédaient un cinquième de la Réserve fédérale. Cela n’aurait pas été possible quand JP Morgan Sr était dans les parages, car il était le principal agent Rothschild aux États-Unis qui avait conduit à la création de la Réserve fédérale en 1914, mais JP Sr mourut en 1913 et passa les rênes à JP Jr, qui n'avait plus besoin d'agir en tant qu'agent des Rothschild puisqu'ils avaient déjà infiltré l'économie américaine. - 155 ! -

On dirait que Morgan Jr a voulu être roi, au lieu du bouffon du roi que son père avait été. La montée des Rockefeller et des autres banquiers américains a grimpé en flèche avec la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ils se retrouvent ensemble dans la stratosphère de la fortune aux côtés des Rothschild, le tout en raison de leur manipulation de la machine nazie. Cette apparente division entre les banquiers internationaux n'a peutêtre pas été provoquée par de simples croyances religieuses, mais elle a été mise en évidence par la haine d'Hitler envers les banquiers juifs pour leur trahison contre l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. Sans sous-estimer l'importance de la religion à l'époque, il s'agissait probablement beaucoup plus d'un simple contrôle économique et d'un pouvoir sur le monde, pour être au sommet de la pyramide du Nouvel Ordre Mondial. Dire que ceux qui gagnent les guerres écrivent l'histoire était plus vrai que jamais à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Morgan, Harriman et Rockefeller ont gagné sur tous les fronts: en tant que citoyens américains, ils ont gagné la Seconde Guerre mondiale, en tant que financiers d'Hitler, ils ont gagné beaucoup d'argent, en tant qu'eugénistes, ils ont débarrassé la planète de millions d'êtres inférieurs et en tant que mondialistes, ils ont détruit toutes les autres puissances influentes du monde en réduisant leurs infrastructures en décombres, comme la Russie, l'Allemagne, la Chine et le Japon. La guerre avait même mutilé les empires colonialistes de leurs alliés, l'Angleterre, la Hollande, la Belgique et la France.

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Hitler était certainement l'homme idéal pour les aider à écraser les puissants empires en détruisant leurs terres, ainsi que leurs principales colonies à travers le monde, grâce au «Miracle Allemand», qui avait plutôt des airs de «Rêve Américain.»

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Essayer d'expliquer les enjeux et les causes de la Seconde Guerre mondiale par le biais de la politique, d'alliances ou de traités est carrément grotesque, si l'on se pose à cette seule question: «Puisque l'Allemagne n'avait pas une goutte de pétrole sur son territoire, qui leur a vendu le pétrole?» Un embargo pétrolier aurait pu geler la Wehrmacht et la Luftwaffe sur la ligne de départ, mais la Standard Oil a envoyé son meilleur produit en Allemagne, ce qui met en lumière que la réponse à cette courte question mène aux véritables enjeux et les causes de la Seconde Guerre mondiale. Voici pourquoi. * La joute financière et idéologique que fut la Deuxième guerre mondiale est finalement entrée dans une phase d'histoire officielle en 1939, avec l'invasion de la Pologne le 1er septembre. Bien que le Japon soit entré en Chine au milieu des années '30, que l'Allemagne ait annexé l'Autriche et la Tchécoslovaquie, puis envahit successivement la Pologne, le Danemark et la Norvège, les traitres alliés qui auraient dû s'interposer regardaient placidement l'araignée nazie tisser sa toile sur l'Europe. Encore une fois, William Guy Carr a jeté un peu de lumière sur la véritable histoire éradiquée de nos manuels scolaires. On a fait croire au public, et à moi aussi, qu’il n’était pas possible de faire confiance à la parole de Hitler. L'histoire prouve que ce n'était pas vrai. (...) C'est un exemple typique de la façon dont une demi-vérité est beaucoup plus dangereuse qu'un mensonge direct. La promesse de Hitler était fondée. Il a promis de ne plus

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rien exiger après la résolution des problèmes concernant les Sudètes, une partie de la Tchécoslovaquie, le corridor polonais et Dantzig. Les griefs allemands étaient réels et justifiés. Par le traité de Versailles, le corridor polonais avait séparé la Prusse orientale du reste de l'Allemagne. Dantzig, une ville purement allemande, avait été isolée; les Allemands restés sur le territoire connu sous le nom de Tchécoslovaquie avaient été persécutés; le souhait exprimé du peuple autrichien de s'unir à l'Allemagne pour sa propre protection contre l'agression communiste avait été rejeté. (...) Chacun des chanceliers démocrates allemands qui se sont succédé avait tenté par le biais d'une négociation diplomatique d'obtenir réparation et avait échoué. C’est leur incapacité à obtenir justice par des moyens pacifiques qui a influencé le peuple allemand ayant poussé Hitler au pouvoir. Winston Churchill a qualifié Hitler de «cet avortement monstrueux de mensonges et de mensonges», mais on ne peut nier qu'en 1939, Hitler tentait sincèrement de trouver une solution pacifique aux problèmes créés par le Corridor polonais et Dantzig, Les conspirateurs internationaux ont trompé le Premier ministre Chamberlain en lui faisant croire qu'Hitler avait adressé un "ultimatum" au gouvernement polonais et s'était déplacé dans ses armées pour appuyer ses demandes. C’est cet acte de tromperie qui a poussé M. Chamberlain à conseiller à contre coeur au gouvernement de Sa Majesté de déclarer la guerre à - 160 ! -

l’Allemagne. L'Allemagne n'a pas eu de problème à passer par la Roumanie, la Yougoslavie, la Hongrie et la Grèce. Il y a une délicieuse expression pour nous aider à trouver quelques explications : «Follow the money». Dans le cas des nazis, l'expression aurait dû être «Suivez l’or», car l'Allemagne était dans une frénésie de pillage du métal jaune. Ce saccage mené par les SS pour voler les lingots qui se trouvait dans chaque coffre-fort de chaque banque de chaque pays explique en partie l'apathie des alliés. Malgré ce virage militaire qui choqua l'Europe mais a laissé toute la ploutocratie américaine sourire à Wall Street, l'idée d'une croisade allemande marchant sur Moscou a refusé de mourir en Angleterre, si bien que la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Angleterre ont à peine résisté lorsqu'ils ont été attaqués, dans l'espoir que cette résistance minimale pousserait rapidement le Führer vers l'est. Les quatre pays disposent ensemble de 149 divisions, soit 2 900 000 hommes, tandis que la Wehrmacht compte 2 750 000 hommes répartis en 137 divisions. La Wehrmacht comptait sur 137 divisions, soit 2  750  000  hommes. Les alliés avaient plus de canons, plus de tanks, plus de munitions. La France, un pays de 70 millions d'habitants, fut conquise en un mois! On a toujours voulu expliquer cette navrante défaite par la formidable guerre éclair d'Hitler, mais le fameux blitzkrieg avançait à 20 kms à l'heure, soit la vitesse d'un jogger du dimanche, ce qui donne amplement le temps de viser. L’historien russe Nikolay Starikov a examiné en détail ce qui s’est passé sur le terrain pour trouver des explications sur la défaite éclair

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de la France, qui s’explique très simplement: Churchill a trahi la France, d'une manière aussi claire qu'un ruisseau cristallin. Le plan élaboré par le général français Maxime Weygand, adopté le 21 mai 1940, n’était guère remarquable par son originalité. La décision fut prise de lancer une contreattaque bidirectionnelle du nord et du sud afin de vaincre les divisions allemandes qui s'y trouvaient coincées et, une fois celles-ci éliminées, de fusionner les différentes unités des troupes alliées, à une distance de 50 à 90 km les uns des autres. Si cette contre-attaque avait réussi, la chute imminente de la France n’aurait jamais eu lieu, car Hitler aurait été privé de son bélier blindé. Mais lorsque les troupes françaises se sont engagées dans la contreattaque, c’est-à-dire vers l’avant, les Britanniques ont reculé! «Le soir du 25, Lord Gort a pris une décision vitale. Ses ordres étaient toujours de poursuivre le plan Weygand d'une attaque sud vers Cambrai, dans laquelle les 5e et 50e divisions, conjointement avec les Français, devaient être utilisées… Gort abandonna à ce moment le plan Weygand. Winston Churchill donna l'ordre d'abandonner La France à son destin. Et donc c'était ça - il a simplement abandonné le plan! Au moment le plus crucial de la bataille, le général britannique Gort a commis une infraction qui aboutirait normalement dans une cour martiale militaire. Pourquoi le général britannique a-t-il rompu son serment au

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moment le plus crucial? Eh bien, c’est là le point, il n’a rien rompu du tout. Ses commandants français lui ont ordonné d'attaquer, mais son ordre de retraite venait de Londres! Il ne restait qu'à Hitler de récompenser Churchill pour son aide précieuse dans la conquête de la France. Cela s'est passé juste après, avec l'évacuation de l'armée britannique à Dunkirk. La situation militaire était telle qu’au moment de la retraite britannique vers Dunkerque, des chars allemands étaient déjà positionnés le long des voies d’accès. Les chars ont convergé vers Dunkerque deux jours avant le début de la marche des Britanniques - les Allemands n'étaient qu'à 16 km de la ville, alors que les Britanniques étaient encore à 60 km. Il aurait été simple pour les Allemands d'entrer dans la ville sans défense et d'occuper le dernier port à partir duquel toute évacuation massive des troupes britanniques pourrait avoir lieu. Mais Hitler a publié son fameux "Ordre d'arrêt" qui interdit toute avance supplémentaire. «Nous avons été figés d'un coup», se souvient Heinz Guderian. Et pour une bonne raison! Au moment où il ne restait plus qu'à occuper une seule petite ville pour sceller le sort des forces ennemies, le dirigeant de l'Allemagne l'interdit expressément.

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! Et ainsi, l'Angleterre a pu procéder à l'évacuation de son armée, tout en laissant sur le rivage de Dunkerque des soldats principalement belges et français. Les livres d'histoire parlent tous d'une énorme bévue stratégique de Hitler, qui aurait pu achever l'Angleterre en empêchant l'évacuation de 338 000 soldats sur des fortune boats, mais il les a laissés faire, au grand désarroi de ses officiers qui ne pouvaient pas croire les ordres qu'ils recevaient. Hitler avait bien un programme, mais quel était-il ? * Même si une vaste majorité de la population admet que l’histoire est écrite par ceux qui gagnent les guerres, la plupart ne veulent pas aller fouiller au-delà de l'expression, mais préfèrent croire que ce que leur disent l’éducation contrôlée par le gouvernement et les grands médias reflète la réalité. Nous devons garder à l’esprit que notre

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histoire de la Seconde Guerre mondiale fut principalement rédigée par des historiens américains et occidentaux qui, au fil du temps, ont peaufiné une idée complètement fausse de la réalité. Ironiquement, ceci fait de l’histoire un sujet intéressant et très vivant aujourd’hui, puisque cette incompréhension globale de la Seconde Guerre mondiale permet à un analyste de résoudre en juillet 2018 le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre le 10 mai 1941, qui est resté enveloppé de mystère depuis 77 ans. Si l'évènement ne cachait pas des informations vitales, le gouvernement britannique aurait révélé il y a longtemps ses documents classés top secrets à ce sujet. Car le débarquement de Hess en Écosse n'est pas qu'un simple récit d'espionnage, il est en fait au cœur de la formation de notre monde actuel. Et Rudolf le savait. Lors de son arrestation initiale, le nazi a d'abord affirmé qu'il s'appelait Alfred Horn, puis après son transfert aux mains de l'armée britannique, il a finalement révélé son vrai nom et ajouta: «Je suis venu pour sauver l’humanité.» En 1941, Hitler venait de classer Rudolf Hess au numéro trois de la hiérarchie du Troisième Reich et portait le titre de député Führer. Hess avait été parmi les premiers à embrasser Hitler pour diriger le Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei; il avait pris part au putsch raté de Munich de 1924, qui l'avait envoyé avec son chef bienaimé à la prison de Landsberg, où ils avaient écrit Mein Kampf ensemble, Hess dactylographiant les paroles d'Adolf. Il était sans doute l'ami le plus dévoué et le plus fidèle que Hitler ait jamais eu. Par conséquent, le parachutisme de ce Nazi de très haut rang en Angleterre au milieu de la Seconde Guerre mondiale ne doit être pris à la légère en aucune circonstance. Hess devait porter un message de - 165 ! -

la plus haute importance qui ne pouvait pas être transmis sur une ligne téléphonique, un télégramme ou toute autre forme de communication pouvant être interceptée par des agences de renseignement, en alerte maximale 24 heures sur 24 dans toute l'Europe de 1941. L’histoire officielle devait créer un récit bien conçu pour cacher le véritable objectif de cette mission. Ainsi, il est dit que Rudolf Hess pilota un Messerschmitt Bf110 qu'il avait appris à manoeuvrer en quelques semaines, puis s'est envolé pour l'Angleterre, avait réussi à échapper à la plupart des radars en volant à très basse altitude vers l'Écosse, puis avait été repéré par la DCA, sauta de son avion avec un parachute et fut ensuite arrêté par la police. Certains ont contesté cette version du vol, affirmant que Hess ne commandait pas l'avion qui l'avait parachuté, et même que l'avion avait été escorté par la Royal Air Force lors de la dernière étape du vol, car Hess était sans doute attendu par quelques initiés. Quelle que soit la vérité sur cette première étape, le fait est qu’il a atterri le 10 mai 1941 avec une cheville endolorie sur le sol écossais. C’est à partir de là que le complot s’épaissit puisque, subséquemment, toutes les autorités alliées de l’époque ont jugé que l’essence même de sa mission devait être cachée au public. En fait, s’il n’avait pas atterri dans une ferme à 10 milles de sa cible prévue dans la propriété du Duc d’Hamilton, nous n’aurions jamais entendu parler de cette histoire. De nombreux historiens et journalistes se sont penchés au-dessus de la table comme devant un casse-tête, essayant d'ajuster les pièces pour donner un sens au voyage insensé de Hess en Angleterre. Une

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explication dit simplement que Hess était soudainement devenu fou et avait tenté d'échapper au destin de l'Allemagne sur un vol en solo. D'autres affirment que Hess a cherché à reconquérir les faveurs d'Hitler en négociant une trêve avec l'Angleterre de sa propre initiative. Il y a aussi la théorie complètement folle que Hess essayait d'utiliser la monarchie britannique pour évincer Churchill du pouvoir. Différentes théories iront jusqu'à la version la plus populaire d'une mission officielle placée sous l'ordre d'Hitler, qui devait négocier la paix avec l'Angleterre avant d'attaquer l'Union Soviétique, qui devait intervenir le 22 juin 1941. Dans presque tous les cas, les historiens s'accordent pour dire que Hess avait choisi de rencontrer le Duc de Hamilton, membre influent de l'Association anglo-allemande, dans la mesure où il est largement prouvé que la famille royale était favorable aux nazis et souhaitait la paix avec l'Allemagne, par opposition à Churchill qui posait dans sa propagande comme le grand pourfendeur des nazis. La plupart des théories finissent par dire que ni le Duc de Hamilton, ni Churchill, ni quiconque occupant un poste de haut niveau n’accepta de rencontrer Hess, qui fut emprisonné après avoir dit ce qu’il avait à dire. Et quoi que ce fut, Hess l’avait oublié au moment où il était poursuivi à Nuremberg après la guerre, car une amnésie opportune s’était emparée de son cerveau soudainement défaillant. Si l’une des théories susmentionnées était véridique, Hess n’aurait jamais souffert d’amnésie, étant donné qu’elles ont toutes leur part de rectitude politique et que le gouvernement britannique n’aurait aucune raison de garder les dossiers de Hess secrets. N'importe laquelle de ces versions aurait pu être rendue publique, puisqu'elles - 167 ! -

sont devenues au fil du temps différentes explications officielles du parcours de Hess dans nos livres d'histoire. Mais les racines de la plupart des théories n’ont pas de fondement logique et n’ont même pas de sens puisque c’est l’Allemagne qui attaquait l’Angleterre et non l’inverse. Par conséquent, si Hess recherchait vraiment une trêve, il lui suffisait de parler à Hitler. Et si Adolf pensait réellement qu'il devait régler ce front avant de se diriger vers l'Est, il n'aurait certainement pas eu à envoyer son ami dans une mission aussi périlleuse et risquée. Cette amnésie soudaine à Nuremberg pourrait expliquer que Rudolf soit mort à l'âge de 93 ans, en mangeant des steaks et des homards, jardinant des fleurs et regardant la télévision dans la prison dorée et confortable de Spandau en Allemagne, au lieu de partager le sort de la plupart de ses compatriotes nazis dont la vie a pris fin fin d'une corde à l'issue des procès de 1946. Là encore, le nuage de mystère autour de Hess a créé une atmosphère de doute sur sa mort officielle par suicide, que beaucoup ont juré qu'il s'agissait plutôt du meurtre d'un invalide qui en savait trop et était prêt à avouer. Une analyse minutieuse du parcours de Hess est une clé essentielle pour bien comprendre les véritables enjeux et objectifs de la Seconde Guerre mondiale. C’est pourquoi il a toujours été caché sous les ombres obscures d’une énigme historique et sa mission était si importante que nous pouvons maintenant pleinement comprendre pourquoi un haut responsable nazi a été chargé de l'exécuter. Tout est ouvert à la spéculation puisque aucune raison, ni explication, officielle n’ayant jamais été donnée par les autorités britanniques.

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Toute théorie acceptée au fil du temps est fondée sur de la pure spéculation et n’a absolument aucune substance pour l'étoffer. L'exemple d'une lettre présumée écrite par Hess, expliquant qu'il était parti sous les ordres d'Hitler et affirmant qu'il effectuait ce voyage de son plein gré, doit être classé avec le reste de la propagande. Matthias Uhl, de l’Institut historique allemand de Moscou, a découvert un rapport de 28 pages dans les archives nationales de la Fédération de la Russie. Le document rédigé en février 1948 par Karlheinz Pintsch, adjudant de Hess, raconte son témoignage personnel sur la réaction d'Hitler lorsqu'il apprit que son député Führer avait été parachuté en Écosse. Selon Pintsch, Hitler n'était pas le moindrement surpris, ni en colère, et ainsi, connaissait parfaitement le plan. Grâce au témoignage de Pintsch, toute une gamme de théories peut être balayée, puisque Hitler avait manifestement commandé la mission lui-même. Parmi toute la spéculation, personne ne fut même proche de la vérité. Notre meilleur outil consiste encore à nous appuyer à nouveau sur l'analyse logique, mais avant tout, sur les preuves circonstancielles pouvant faire jaillir un rayon de lumière magique et révéler la vérité. Des faits tels que l'importance de Hess dans la hiérarchie et la volonté de garder sa mission secrète pour le reste du monde, mais également les évènements du calendrier de la Seconde Guerre mondiale entourant cette histoire. Ce qui s'est passé avant et après démontre clairement l'impact de la mission sur les changements de comportement de différentes nations impliquées. Après que Churchill eut trahi la France en échouant délibérément au plan de défense du général français Weygan, il s’attendait à ce que la Wehrmacht quitte l’ouest en paix et saute à la gorge de l’URSS. Mais - 169 ! -

ce fut plutôt le tour de l'invasion des iles Anglo-Normandes, d'où les avions allemands pourraient bombarder l'Angleterre. Churchill était diabolique, mais il n'était pas assez bête pour ne pas comprendre qu'Hitler avait cessé de travailler pour le New World Order. Quel que soit le contrat conclu, la défense de la RAF ralentit définitivement tout avantage que la Luftwaffe pourrait acquérir sur le ciel britannique. Après les terribles bombardements mutuels sur Londres et Berlin, l'Allemagne décida le 12 octobre 1940 de repousser son opération Sea Lion destinée à envahir l'Angleterre avec des troupes terrestres. Il semblait que l'Allemagne et l'Angleterre se trouvaient dans une impasse à l'hiver 1940-1941. Le 30 octobre 1940, le président Roosevelt, qui avait deux fils enrôlés, déclara que les USA n'entreraient pas en guerre. Cette politique claire durerait jusqu'au printemps 1941 et, mis à part l'accélération de la préparation de l'armée américaine qui n'aurait pas pu affecter l'invasion de l'Angleterre par l'Allemagne, aucun geste, décision ou sanction ne fut prise par le gouvernement américain. Roosevelt semblait décidé à ne jamais impliquer son pays dans le conflit mondial. Avec la venue de l'hiver, le théâtre de la guerre s’est déplacé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où les gens pouvaient s'entretuer et se mutiler sous un climat plus agréable et doux. Puis avec la fonte des glaces et de la neige au printemps 1941, Hitler faisait face à deux options: lancer Sea Lion et envahir l’Angleterre, ou laisser l’Occident en paix et lancer Barberousse contre l’Union Soviétique. Ces deux opérations majeures ne pouvaient être soutenues simultanément par l'Allemagne et Hitler devait faire son choix. Il savait également que l'invasion de l'Angleterre aurait mortellement - 170 ! -

paralysé l'influence de la famille Rothschild sur la planète et préparé le terrain pour que ses financiers de Wall Street puissent gouverner le monde à leur guise. C'est précisément à ce moment que Rudolf Hess fut parachuté en Angleterre, le 10 mai 1941. Selon un article publié en mai 1943 par le magazine American Mercury, voici ce que le Führer a proposé à l'Angleterre par l'intermédiaire de Rudolf Hess: Hitler a offert la cessation totale de la guerre à l'Ouest. L'Allemagne évacuerait toute la France sauf l'Alsace et la Lorraine, qui resteraient allemandes. Il évacuerait les Pays-Bas et la Belgique en conservant le Luxembourg. Il évacuerait la Norvège et le Danemark. En bref, Hitler a offert de se retirer de l'Europe occidentale, à l'exception des deux provinces françaises et du Luxembourg (le Luxembourg n'a jamais été une province française, mais un État indépendant d'origine allemande), en échange duquel la Grande-Bretagne accepterait d'adopter une attitude de neutralité bienveillante à l’égard de l’Allemagne lorsqu’elle dévoilait ses plans en Europe de l’Est. En outre, le Führer était prêt à se retirer de la Yougoslavie et de la Grèce. Les troupes allemandes seraient évacuées de la Méditerranée en général et Hitler utiliserait ses bons offices pour organiser un règlement du conflit méditerranéen entre la Grande-Bretagne et l'Italie. Aucun pays belligérant ou neutre ne serait en droit d'exiger réparation d'un autre pays, a-t-il précisé.

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En gros, Hitler voulait devenir partenaire d'un Nouvel Ordre Mondial dirigé par les Britanniques en prenant soin de l'Europe de l'Est. Il a même parlé devant le Reichstag de l'option de la paix avec l'Angleterre. L'article de Mercury concluait que ces conditions très probables proposées par Hitler à appliquer sur-le-champ furent rapidement rejetées par Churchill, puisque aucune de ces conditions ne fut jamais concrétisée. En réalité, il s'agissait de conditions à appliquer après la guerre, après la destruction de l'URSS par l'Allemagne, mais l'Armée Rouge avait bien sûr d'autres projets d'avenir. Il ne fait aucun doute que nous sommes ici plongés dans la spéculation sur la proposition que Hess a faite à l'Angleterre, mais en réalité, négocier avec l'Angleterre n'était pas le but principal de sa mission. Et indépendamment des termes exacts qui furent discutés, ce qui allait se passer ensuite dissipe tout nuage de mystère, qu’il soit mince ou épais. Lors d'une réunion secrète le 14 aout 1940 sur l'USS Augusta, Churchill demanda à Roosevelt de se joindre à la guerre, mais le président américain refusa catégoriquement de discuter de ce sujet. Puis après l'hiver, le calendrier de la Seconde guerre mondiale devient chargé d'éléments de preuves circonstancielles qui démontrent la véritable mission que Hess a exercée en Angleterre. Roosevelt, qui avait officiellement promis de ne jamais participer à la Seconde Guerre mondiale quelques mois auparavant, changea sa politique étrangère du jour au lendemain, à l’instar du Docteur Jekyll qui devient Mister Hyde, seulement quelques jours après que Hess se soit tordu la cheville sur le sol écossais.

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• 14 juin - 34 jours après Hess: tous les avoirs allemands et italiens aux États-Unis sont gelés. • 16 juin - 36 jours après Hess: tous les consulats allemands et italiens aux États-Unis sont fermés et leur personnel doit quitter le pays avant le 10 juillet. D'après vous, qu'est-ce qui aurait pu déclencher une réaction américaine aussi forte contre l'Allemagne entre le 10 mai et le 14 juin? Le 21 mai (11 jours après Hess), il y a eu également le naufrage du navire marchand américain SS Robin Moor par un U-Boat allemand, ce qui pourrait bien être l'opération sous faux drapeau la plus sousestimée de la Patrie des opérations sous faux drapeaux. La dernière chose que l'Allemagne voulait était de commencer à couler les bateaux marchands de leurs principaux bailleurs de fonds! Comme dans toutes les opérations sous faux drapeau, d'étranges détails entourent ce premier naufrage d'un navire américain lors de la Seconde Guerre mondiale: le navire marchand fut laissé sans escorte par la Marine; le commandant du U-Boat avait la liste détaillée du contenu à bord du Robin Moor; il fit évacuer le bateau avant de le torpiller; et il fut interdit à de nombreux témoins et passagers de parler de l'incident. L'évènement a surpris tout le pays et le président Roosevelt a annoncé une «urgence nationale illimitée.» L’objectif d’entrée en guerre était clair. • 22 juin: l'Allemagne lance l'opération Barberousse contre l'Union Soviétique.

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• 26 juin: en réponse à l'occupation japonaise de l'Indochine française, le président Roosevelt ordonne la saisie de tous les avoirs japonais aux États-Unis. • 1er août: les États-Unis annoncent un embargo pétrolier contre le Japon en raison de son occupation de Saigon au Vietnam. Ainsi de suite. Les États-Unis ont d'abord été fâchés par l'Allemagne, puis ont présenté une motion de sanctions et de décisions qui piqueraient le Japon jusqu'à ce qu'il bombarde Pearl Harbour, sept mois plus tard. Même si les États-Unis sont entrés dans la Seconde Guerre mondiale en décembre 1941, ils n’ont combattu le Japon que pendant 10 longs mois et ont laissé les nazis détruire un maximum d'infrastructures en URSS, avant que les deux pays ne se soient réellement affrontés en Afrique du Nord, en novembre 1942. Le cumul de ces faits historiques douteux ramènent la spéculation à ceci: puisque rien d'autre n'est arrivé en mai 1941, est-ce que c'est le parachutisme de Hess en Angleterre ou le naufrage d'un navire marchand évacué qui a véritablement déclenché le revirement radical et soudain de la politique américaine? Si vous choisissez le naufrage bizarre du Robin Moor, vous devez aussi croire que c’était une meilleure raison pour entrer en guerre pour les Américains que la destruction de leurs alliés européens les plus proches par les nazis qui n’a pratiquement rien déclenché à l’automne 1940, et que le naufrage du bateau marchand n’était pas un faux-drapeau. Comment est-ce que quelqu'un pourrait justifier qu'il y avait une telle urgence soudaine de rejoindre la guerre au printemps 1941, maintenant que l'Allemagne avait délaissé l'Ouest et s'était tournée vers l'Union

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Soviétique? C'est ici que la mission de Hess apporte un indéniable moment de clarté sur la Seconde Guerre mondiale. Plutôt qu'un grand mystère, le parachutisme de Hess est bien plus une explication de la réalité historique qui se manifeste de la manière la plus évidente, grâce au virage du comportement des États-Unis à 180 degrés, quant à son implication dans la guerre après l'évènement. Parce que l'Histoire a été écrite par ceux qui ont gagné la guerre, ce qu’elle se refuse à expliquer, ni même à mentionner, c’est que l’Angleterre et les États-Unis avaient des raisons totalement différentes de financer les plans diaboliques d’Adolf. Alors que l'Angleterre voulait que l'Allemagne écrase tous les autres empires coloniaux mineurs pour consolider le sien, détruise la puissante Union Soviétique et déporte également chaque Juif européen en Palestine afin de créer Israël pour mettre enfin en œuvre la résolution Balfour de 1917, l'objectif principal des banques américaines était qu'Hitler écrase l'empire colonial britannique pour reprendre le rôle des leaders hégémoniques du Nouvel Ordre Mondial. Réduit à une formule beaucoup plus simple, Wall Street cherchait à remplacer les Rothschild. Voilà la clé qui résume toute la Deuxième guerre mondiale. En envahissant l'Angleterre et en particulier la City de Londres, petite partie de la capitale qui fonctionne comme un État indépendant, Hitler aurait détruit l'empire Rothschild. La ville de Londres était le centre financier mondial et le kilomètre carré le plus riche de la planète. Elle abrite la Banque d’Angleterre, le Lloyd's of London, la bourse de Londres et toutes les autres banques britanniques

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majeures. Tout indique que les banquiers et les industriels américains ont armé Hitler jusqu'aux dents pour donner un coup de grâce au cœur du système financier de l'Empire britannique, ce qui était tout à fait conforme à l'opinion du Führer sur les Rothschild qui avait trahi l'Allemagne en mettant fin à la Première guerre mondiale. C'est probablement pour cette raison que Wall Street fut si contrarié de la décision allemande de se tourner vers l'Est. Le but de ce voyage devient parfaitement logique et il est ridicule de croire que Hess n’ait jamais rencontré Churchill ni aucun autre représentant de Rothschild à un moment aussi important. Le député Führer s'était parachuté pour dire à l'Angleterre ce que les banquiers américains attendaient de l'Allemagne, mais aussi que Hitler était prêt à trahir ses principaux bailleurs de fonds à certaines conditions. Le Führer misait sur l'Empire Britannique à long terme et estimait sans doute que l'Allemagne devrait partager une partie de cet Empire, un autre jugement erroné de l'avenir puisqu'il avait également affirmé que le Troisième Reich durerait 1000 ans. Peut-être trouve-t-on ici la meilleure explication pour la décision d'Hitler de permettre l'évacuation de Dunkerque: il avait déjà fait son choix. Churchill fut d'accord avec Hess, puisque l'Allemagne attaqua l'Union soviétique le mois suivant. S'il avait refusé, il n'y avait nul besoin de parachuter Goebbels à Boston, car la seule autre option pour l'Allemagne était d'envahir l'Angleterre afin de remplir son contrat avec ses financiers américains, avec le même espoir de partager leur version de l'hégémonie. L'Allemagne et l'Angleterre ont continué à s'affronter au cours des mois suivants, mais c'était surtout une guerre

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contre profit: détruire des villes, couler des navires au milieu de l'océan et faire sauter des tanks dans le désert, rien qui ne puisse être reconstruit ou racheté, et surtout rien qui ait une réelle importance stratégique. Et encore une fois, les choses ne sont devenues sérieuses entre eux qu'après Stalingrad, le seul véritable pivot militaire de la Seconde Guerre mondiale. Dans un monde aussi normal que la plupart d'entre nous aimons imaginer, la paix entre l'Allemagne et l'Angleterre aurait été discutée dans un pays tiers, par le biais d'une réunion officielle entre les deux gouvernements. Cependant, la réalité explique également le fait, par ailleurs inexplicable, que l'Allemagne souhaitait garder la mission secrète. Comme Hess a atterri dans une ferme isolée en Écosse, les États-Unis ont vite compris que leur première grande armée de procuration, les Nazis, ne travaillait plus pour eux et que s'ils souhaitaient un jour diriger le Nouvel Ordre Mondial, ils devaient entrer en guerre et l'obtenir eux-mêmes, et vite. Il est clair pourquoi cet énorme dilemme allemand, qui allait façonner le monde jusqu'à ce jour, ne pouvait pas être discuté via une ligne téléphonique, ni écrit sur un rouleau que porterait un pigeon, et pourquoi chaque document le concernant fut conservé secret. Parce qu’il montre à quel point les dirigeants de ces deux défenseurs moraux des droits de l’homme et de la démocratie peuvent se trahir, même entre eux. Révéler ces documents exposerait également leurs mensonges pour que tout le monde reste ignorant de la véritable histoire, car la vérité déplaisante sur la mission Hess modifie fondamentalement toute notre perception de la guerre, mais plus encore, de notre monde.

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Quand Hitler réalisa que tout le monde avait appris l'existence de la mission, il paniqua et il devint le premier à déclarer que son vieil ami était devenu fou et avait fui l'Allemagne. Mme Hess a mis de nombreuses années avant de revoir son mari lorsqu'elle fut autorisée à lui rendre visite à Spandau pendant 30 minutes. Lorsqu'on lui a demandé dans une interview filmée si son mari était fou, elle a répondu: "En lisant toutes les lettres qu'il m'a écrites au fil des ans, je peux vous dire que si Rudolf est fou, je le suis aussi." Lorsque Rudolf Hess a déclaré qu'il était venu en Angleterre pour sauver l'humanité, peut-être parlait-il de la domination moins perverse que l'Empire britannique et l'Allemagne auraient maintenue sur le monde, par rapport au Big Brother américain totalitaire qui est maintenant notre réalité? Aussi tordue qu’elle puisse paraitre, la domination du monde inclut la domination des alliés pour les transformer en pays vassaux complaisants, et l’auteur de E.C. Knuth n’avait aucun doute sur l’importance de se débarrasser de l’Empire britannique pour installer l’hégémonie américaine. Peu d’Américains comprennent l’immensité de l’Empire britannique, dont la superficie, juste avant la guerre, avoisinait les 17 000 000 de kilomètres carrés, sans compter la région semi-coloniale de la Chine; une superficie presque six fois plus grande que celle des États-Unis elle-même. À la fin de la Première Guerre mondiale, les Britanniques se sont emparés de 1 415 929 milles carrés d’Allemagne. Une agression purement

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impérialiste a ajouté un incroyable total de 1 145 764 milles carrés entre 1925 et 1938, années durant lesquelles les Américains avaient généralement pacifique et calme, à l'exception des dictateurs belliqueux et hargneux de l'Europe et des purges de la Russie. (...) Le programme d’expansion fut poussé année après année à vouloir que les régions surpeuplées du monde, privées de tout débouché raisonnable pour leurs produits, fussent tôt ou tard en furie dans une nouvelle et plus grande guerre. (...) Diviser les terres gouvernées par l’Empire britannique à ce stade par les 49 000 000 d’habitants des iles Britanniques donnerait à chaque Britannique un intérêt national théorique dans 120 fois plus de terres que chaque Allemand. Juste avant la guerre avec la Pologne, l'Allemagne, la plus grande nation blanche de la planète, comptait 104 133 000 habitants, répartis sur une superficie de moins de 300 000 kilomètres carrés. L’ensemble de l’Empire britannique comptait environ 68 000 000 de Blancs occupant près de 17 000 000 km² de la surface de la terre. Nous sommes maintenant les victimes d’une controverse grotesque et fantaisiste voulant que la liberté des États-Unis soient inextricablement liées à la domination continue de ces quelques Britanniques sur près du tiers de la surface de la Terre. Poussez l'analyse logique en vous demandant si le financement massif de l'Allemagne par les USA visait à aider l'Angleterre dans sa quête de - 179 ! -

l'hégémonie mondiale, ou voulait son propre bénéfice. Demandezvous pourquoi les banquiers américains laisseraient une famille européenne contrôler la Réserve Fédérale, les entreprises de création monétaire et d'exploitation des ressources mondiales. Demandezvous si Hitler n'était pas l'occasion idéale pour soumettre l'Empire Britannique à ceux qui cherchaient le contrôle du monde. Voyons maintenant la conclusion: le plan américain a bien fonctionné, son résultat étant confirmé en 1944 avec l’accord de Bretton-Woods, lorsque le monde a décidé que le dollar américain remplacerait la livre sterling en tant que réserve et monnaie de négoce internationale. Rothschild n'avait pas été complètement éradiqué comme prévu, mais en conquérant et en libérant des pays qui se retrouvaient avec des dizaines de bases militaires, les États-Unis ont pris le contrôle du Nouvel Ordre Mondial. Après un siècle et demi d'un empire mondial s'étendant sur 17 000 000 km 2, l'Angleterre fut soudain réduite à un satellite vassal américain en 1944. Les empires européens qui avaient été jusqu'ici les résultats du plan banquier du Nouvel Ordre Mondial établi à l'origine par Amschel Mayer Rothschild, prendraient fin après la Seconde Guerre mondiale, laissant le siège du conducteur ouvert à l'Amérique, à ses banquiers et leurs dollars. La Seconde Guerre mondiale diviserait les première et deuxième parties du plan initial du Nouvel Ordre mondial, l’Empire colonial Britannique et l’Empire Américain. Même plan de domination mondiale, mais la famille Rothschild devrait maintenant le partager avec une poignée de Yankees Illuminatis. *

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Après avoir complété ses conquêtes de l'ouest, le 22 juin 1941 la Wehrmacht traverse la frontière soviétique avec ses camions et avions Ford et GM alimentés par la Standard Oil, chargés de bombes de DuPont et IG Farben, d'équipement de communication d'ITT et General Electric, de dentifrice Colgate, équipée des armes et canons fabriqués en Allemagne par le capital des Américains. Alors que l'élite de Wall Street souhaitait que les Nazis et les Soviétiques s'entredémolissent le plus longtemps possible pour les affaiblir tous les deux, prolongeant ainsi la guerre européenne qui se révélait une affaire rentable, tous les experts prédisaient que les Soviétiques seraient écrasés par la Wehrmacht. Ce qui fut, bien sûr une profonde erreur de calcul, tel que l'avait démontré le déroulement interminable de la bataille de Moscou, dans laquelle l'armée allemande perdait des plumes et s'enlisait de plus en plus dans la boue gelée et la neige. Le 5 décembre 1941, l'Armée Rouge avait même lancé une contre-offensive contre les Allemands qui ne sentaient plus leurs orteils dans leurs petites bottes de printemps. Grâce à Smedley Butler, nous comprenons les importantes divergences de vues séparant le président Roosevelt des principales industries du pays, mais les deux partis mondialistes tombaient d’accord sur une question clé: la chute de l'URSS était une étape incontournable pour établir une hégémonie américaine sur la planète. Par conséquent, ils ont laissé la guerre suivre son cours tant que l'Allemagne progressait, mais quand elle s'est enlisée, la politique a viré de 180 degrés. Après la visite de Hess en Angleterre en mai 1941, Roosevelt avait

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commencé à agacer le Japon par une série de démarches qui finiraient par amener l'opinion publique négative des États-Unis à participer à la guerre. Comme la CIA n'avait pas encore été créée, l'organisation d'une opération sous faux drapeau (false flag) était alors plus compliquée que plus tard, comme ce fut le cas plus tard dans la baie du Tonkin pour entrer dans la guerre du Vietnam ou dans les pouponnières dévastées au Koweït, du mensonge des armes de destruction massive pour mener une autre guerre en Irak, ou celui encore plus grandiloquent du 11 septembre 2001 pour déclencher une guerre au terrorisme. En 1941, tout ce que les États-Unis avaient essayé jusqu'à présent comme faux drapeau, avait été de saborder quelques navires au nom de leurs ennemis; le Maine, pour avoir une raison d'attaquer l'Espagne au 19ème siècle, et le Lusitania, pour s'impliquer dans la Première Guerre mondiale. La navigation demeurant le principal moyen de transport des passagers voyageant dans le monde à cette époque, le coulage d'un navire les indisposait psychologiquement. Maintenant, où pourraient-ils amarrer un navire, ou cinq, qu'un ennemi de l'Axe pourrait couler? Après que l'Allemagne, l'Italie et le Japon eurent signé le traité de l'Axe, les alliés occidentaux étaient convaincus que le Japon aiderait leurs alliés allemands en attaquant l'URSS sur le front oriental. Il a plutôt choisi de faire une tournée des iles du Pacifique, ce qui était une pilule difficile à avaler pour tous les petits empires coloniaux européens. En mai 1941, Washington aida la Chine en concluant des accords de prêt-bail pour mieux se défendre contre l’occupation génocidaire de l'Empire du soleil levant. Puis, après le refus du Japon de sortir de l’Indochine, les États-Unis, la Grande-Bretagne et les - 182 ! -

Pays-Bas décrétèrent un embargo total sur le pétrole et l’acier, ainsi que le gel de tous les avoirs des Japonais sur leur propre territoire, entamant un peu plus leurs capacités militaires. Roosevelt se comportait comme un dompteur de lion fataliste, giflant le roi lion jusqu'à ce qu'il ose mordre. Pour les USA impatients d’aller chercher le nouvel Ordre Mondial, le 7 décembre 1941 fut une journée de délivrance, puisque des avions japonais Zéro bombardent enfin Pearl Harbor à Hawaii, la plus grande base navale américaine du Pacifique. L'attaque fait 2403 morts et 1178 blessés et plusieurs navires furent coulés ou partiellement détruits. Le Japon avait envoyé une déclaration de guerre officielle qui, bizarrement, n’était pas arrivée à temps. Le lendemain, Roosevelt laissa tomber son coup de poing à la radio: «  Hier, 7 décembre 1941, une date qui restera dans l'Histoire comme un jour d’infamie, les États-Unis ont été attaqués délibérément par les forces navales et aériennes de l'empire du Japon. » * La question de savoir si «oui ou non, Roosevelt savait que le Japon préparait une attaque sur la base de Pearl Harbor» ne reste un mystère que dans les livres académiques d'histoire. La réponse a depuis longtemps été élucidée, et c'est l'historien-auteur John Toland, dans son livre «Infamy: Pearl Harbor and its aftermath» qui a le mieux résumé toute l'histoire. Les bombes japonaises avaient à peine arrêté de tomber sur Pearl Harbor, laissant les Américains en colère, qui

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demandaient une enquête sur la catastrophe la plus soudaine dans l'histoire des États-Unis. En quelques semaines, Franklin D. Roosevelt avait nommé un comité dirigé par le juge de la Cour suprême Owen Roberts, pour examiner les évènements. Le blâme fut rapidement rejeté sur les commandants hawaïens, le General Short et l'Amiral Kimmel, en dépit de nombreuses preuves contradictoires. En réalité, les alliés avaient décodé le Purple Code utilisé par les Japonais dans leurs conversations militaires depuis plus d'un an, et le commandement américain savait depuis une couple de semaines que l'attaque s'en venait, mais n'a jamais averti personne à la base navale de Pearl Harbor. Pour éviter une véritable catastrophe, le Commandant en chef Roosevelt demanda à ses porte-avions de quitter la base deux semaines avant l'attaque, ne laissant que ses vieux rafiots superflus au port. Dans mon premier livre La Déprogr@mmation, j’avais déjà fait une petite compilation chronologique des différents avertissements qu'ont reçu les USA avant l'attaque. Le 25 novembre 1941, Henry Stinson, alors secrétaire à la guerre, déclarait : «Nous sommes confrontés à la délicate question de la clôture diplomatique à faire pour être sûrs que le Japon se trompe et fasse le premier mauvais choix. La question était de savoir comment nous devions les manœuvrer [les Japonais] pour qu'ils soient en position de tirer le premier coup. »

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On décoda un message sans équivoque de l’amiral Yamamoto le 26 novembre, une douzaine de jours avant l’attaque, disant que la flotte nippone se préparait à attaquer la base de Pearl Harbor. Les mots n’étaient peut-être pas assez clairs? Le 3 décembre, soit quatre jours avant l'attaque, la Maison Blanche reçoit un mémo de 26 pages du contreespionnage l’avertissant de plusieurs manœuvres japonaises un peu partout dans le Pacifique, jusque dans les eaux côtières de l'Amérique. Quelques jours avant l’attaque, une station de radar australienne avertit Pearl Harbor qu’une armada comportant six porte-avions japonais se dirige vers Hawaii. Les États-Unis préfèrent jouer les insouciants en se disant qu’il n’y a peut être aucun rapport avec le message intercepté du 26 novembre. L’ambassadeur américain à Tokyo, Joseph Grew, avertit personnellement Roosevelt que l’attaque est imminente. mais Roosevelt continua de siffler en regardant ailleurs. Malgré que le FBI ait intercepté des espions se renseignant sur la base de Pearl Harbor qui en faisait la cible de choix, le décodeur du Purple Code japonais ne fut jamais fourni à la base hawaiienne, qui dépendait de Washington pour les informations décodées. Ils n'ont jamais rien su de la réaction hostile du gouvernement Japonais face à l'embargo dont ils faisaient l'objet, les poussant à aller saisir les - 185 ! -

sources de pétroles les plus près dans le Pacifique. Rien non plus ne leur sera dit sur toutes les communications interceptées par un poste sur l'ile d'Hawaii, dont ils ignoraient l'existence. Un journaliste de United Press écrit un article dans le New York Times au lendemain de l'attaque, affirmant que les États-Unis savaient une semaine à l'avance que Pearl Harbor serait attaqué. Le 29 novembre, le journaliste Joe Lieb était assis à Lafayette Park avec le secrétaire d'État Cordell Hull, qui lui avait montré le message selon lequel Pearl Harbor serait bombardé le 7 décembre. Après l'attaque de Pearl Harbor, le désespoir de Short et Kimmel fut total, mais les deux hommes évincés de la Marine et pointés du doigt n'avaient aucun recours. Jusqu'à ce que Kimmel rencontre en 1943 le viceamiral Conrad Helfrich de la Royal Netherlands Navy qui s'est étonné que les Américains aient été surpris par l'attaque de Pearl Harbor. Les Hollandais avaient aussi brisé le code Purple, et savaient que les Japonais allaient frapper Pearl Harbor, et Helfrich affirmait que son gouvernement en avait avertit le gouvernement américain. Toland a résumé la réaction de la Maison Blanche : Au plus tard le 4 décembre, Roosevelt et un petit groupe de conseillers, y compris Stimson, Knox et Marshall, ont

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été confrontés à trois options. Ils pouvaient annoncer au Japon et au reste du monde l'approche de Kido Butai (la flotte japonaise). Cela aurait indubitablement obligé les Japonais à revenir en arrière. Deuxièmement, ils pouvaient informer Kimmel et Short que la flotte japonaise se trouvait au nord-ouest d'Hawaï et leur ordonner d'envoyer des avions de patrouille de longue portée pour survoler la flotte. Et la troisième option était de ne pas en informer Kimmel et Short, afin que les Japonais procèdent avec leur attaque. Au bout d'une nouvelle enquête, les deux hommes disgraciés par les autorités militaires ont exigé de passer en Cour martiale plutôt qu'en Cour civile, pour être certains que leur version des faits et toutes leurs preuves soient entendues. La Cour eut tôt fait de disculper complètement Kimmel et Short, tout en poussant l'affaire sous le tapis et la dissimulation se poursuit encore de nos jours, comme le dit si bien Toland dans la conclusion de son livre. Regardez la pléthore de films d'Hollywood, de livres d'histoire et de documentaires des médias qui ne parlent jamais de l'histoire réelle de Pearl Harbor. Lors de sa mort, le président Roosevelt fut décrit par un ami qui l'avait bien connu comme «un homme qui n'a jamais dit la vérité si un mensonge suffisait.» John O'Donnell, dans New York Daily News, a écrit: La preuve s'accumule sur le simple fait brutal, selon lequel FDR, le gros cerveau, par sa bêtise aveugle était directement et

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personnellement responsable du sang et du désastre de Pearl Harbor. * Retour au Dr Jacques Pauwels, qui parlait d'une situation optimiste pour Wall Street, malgré que son armée de Nazis se faisait démolir sur le front russe, parce que les Soviétiques devenaient à leur tour une bonne occasion d'affaires. En novembre 1941, alors qu'il apparut clairement que Moscou n'était nullement sur le point de capituler, Washington accepta d'accorder son crédit via un accord avec l'URSS, ouvrant ainsi aux industries militaires américaines un nouveau marché pour leurs produits. Après la guerre, l'Occident prétendrait que la réussite soviétique inattendue contre l'Allemagne avait été rendue possible par l'aide massive des Américains, mais ceci est d'un ridicule consommé. Tout d'abord, l'aide matérielle américaine n'a pas eu de signification avant 1942, c'est-à-dire longtemps après que les Soviétiques avaient mis fin aux progrès de la Wehrmacht et même après qu'ils eurent lancé leur première contre-offensive. En tout, l'aide américaine n'a jamais représenté plus de 4 à 5% de la production de guerre soviétique totale. Deuxièmement, les Soviétiques eux-mêmes avaient mis au point toutes leurs armes importantes de haute qualité, comme le tank T-34, probablement le meilleur char d’assault de la Seconde Guerre mondiale, et le cauchemar ultime des Panzers sur la route de Berlin. Enfin, cette aide très médiatisée à l'URSS avait été en grande partie neutralisée par l'assistance non officielle, plus discrète et infiniment plus substantielle fournie par les entreprises américaines aux Allemands.

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Mais suivez l'or. Tel qu'établi plus haut avec l'aide de l'historien Mario Sousa, la BRI existait tout ce temps comme une institution complice au financement des Nazis, et comme soutien de leur banditisme en Europe. Les Nazis utilisaient la BRI pour y déposer tout l'or qu'ils pillaient dans les pays occupés. La BRI fut de la partie dés le départ, lorsque les troupes nazies ont occupé l'Autriche en 1938.  L'or autrichien qui se trouvait dans la banque royale à Vienne fut pillé, empaqueté et envoyé par la suite à la Reichsbank de Berlin sous la supervision du vice-président de la banque centrale et du directeur de la BIS, Emil Puhl. Au moment de l'invasion et de l'occupation de la Tchécoslovaquie par les Nazis, le rôle de la BRI fut à peu près le même. Lorsque les Nazis arrivèrent à la banque centrale tchèque, ils expédièrent 48 millions de dollar en or pour transiter par la BRI. Avec un révolver appuyé contre sa tempe par les occupants Nazis, le directeur de la banque centrale tchèque pris contact avec la BRI pour demander que l'or tchèque soit envoyé à la Banque d'Angleterre. Le président hollandais de la BRI, JW Beyen, et le directeur français de la BRI, Roger Auboin, de la Banque de France, décidèrent, après une discussion entre eux, d'accepter la demande du directeur tchécoslovaque même s'ils étaient parfaitement conscients que cette demande était dictée par les Nazis. Pendant l'épopée aurifère des Allemands en Europe, l'or des pays conquis partait dans toutes les directions. Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne, Pays-Bas, Belgique, Yougoslavie, Grèce. La Banque Nationale Suisse a reçu 440 millions - 189 ! -

en or nazi. La BRI en avait. La Banque d'Angleterre en avait. Des paquets avaient transités aux USA à travers la UBC de Bush. La Federal Reserve en a ramassé. On dit que le Vatican aurait recélé plus de 350 millions en or nazi. La BRI payait des intérêts à l'Allemagne pendant la guerre sur les dépôts d'or volé. En repayant ses bailleurs de fonds initiaux avec l'or des pays conquis, Hitler donnait le contrôle d'une grosse partie de l'or européen qui échappait encore aux banquiers internationaux. Le plus drôle c'est que Roosevelt avait laissé tomber l’étalon-or en 1933. À bien y penser, cela avait peut être influencé la tentative du coup d'état contre lui, puisque les banquiers savaient tous que l'or s'en venait à la maison. * Le 13 décembre 1941, six jours après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor et quatre jours après la déclaration de guerre de Hitler contre les États-Unis, le président Roosevelt rénove un vieux décret de 1917, le «Trading With the Enemy Act » (la législation du commerce avec l’ennemi), dans lequel des enquêtes, audiences et arrangements légaux pour le commerce avec les ennemis de guerre pouvaient officiellement être autorisés par le ministre des finances. En 1942, sous la recommandation du Secrétaire du Trésor Henry Morganthau, les USA envoient une équipe d'avocats en Suisse pour enquêter sur la BRI, et ils détermineront la complicité de la Banque d'Angleterre dans le recel de l'or volé et dans certaines transactions financières. Selon Antony Sutton, des fichiers capturés après la guerre sur la correspondance entre les entreprises américaines et leurs filiales françaises sous l'occupation révèlent l'aide accordée à la machine

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militaire des forces de l'Axe. Les lettres entre Ford France et Ford États-Unis, entre 1940 et juillet 1942, furent analysées par le Département du Trésor. Leur rapport initial a conclu que jusqu'au milieu de 1942: (1) l'activité des filiales de Ford en France a sensiblement augmenté; (2) leur production était uniquement pour le bénéfice des Allemands et des pays sous sa profession; (3) les Allemands ont montré clairement leur volonté de protéger les intérêts de Ford, en raison de l'attitude de neutralité stricte maintenue par Henry Ford et feu Edsel Ford; et (4) l'activité accrue des filiales françaises de Ford au nom des Allemands a reçu l'éloge de la famille Ford en Amérique. De même, la Rockefeller Chase Bank a été accusée de collaborer avec les nazis dans la Seconde Guerre mondiale en France, alors que Nelson Rockefeller occupait en même temps un travail paisible à Washington D.C. Le bureau de la Banque Chase a poursuivi le même schéma de comportement dans le cadre de l'occupation allemande, qu'avant. L'examen de la correspondance entre Chase New York et Chase en France, à partir de la chute de la France en mai 1942, révèle que : (1) le directeur du bureau de Paris a collaboré avec les Allemands pour placer les banques Chase dans une position privilégiée. (2) les Allemands tenaient la Chase Bank en une très haute estime, en raison des activités internationales du siège social et des relations agréables que la branche parisienne a maintenues avec plusieurs

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banques allemandes et leurs organisations locales et officiers supérieurs. (3) le directeur de la succursale de Paris était très rigoureux dans l'application des restrictions à la propriété juive, allant même jusqu'à refuser de libérer des fonds appartenant à des Juifs, en prévision qu'un décret comportant des dispositions rétroactives interdisant une telle libération pourrait être publié dans un proche avenir par les autorités occupantes. Bref, l'idée était de retenir les fonds des Juifs en attendant d'avoir la légalité de le faire. Charles Higham a exposé plusieurs conséquences des transactions avec Hitler, dont un rapport officiel du secrétaire du Trésor Henry Morgenthau concluant que: Ces deux situations (c'est-à-dire Ford et Chase Bank) nous convainquent qu'il est impératif d'enquêter immédiatement sur les activités des filiales de certaines des grandes entreprises américaines qui travaillaient dans la lutte contre l'occupation allemande. Les fonctionnaires du Trésor ont exhorté une enquête sur plusieurs autres filiales françaises de banques américaines, soit National City, Guaranty Trust, Bankers Trust et American Express. Bien que Chase et Morgan étaient les deux seules banques à avoir maintenus des bureaux français pendant toute l'occupation nazie, en septembre 1944, toutes les autres banques new-yorkaises pressaient le gouvernement des États-Unis d'autoriser la réouverture de leurs succursales d'avant-guerre. Malgré la chasse aux dollars, on peut supposer que la Maison Blanche ne pouvait pas se permettre de trop

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offenser les grandes sociétés du pays, dont le soutien était nécessaire pour mener à bien la guerre. Comme Higham l'a écrit, l'administration de Roosevelt «a dû se coucher avec les compagnies pétrolières (et avec les autres grandes sociétés) pour gagner la guerre». Par conséquent, malgré toutes les trouvailles atterrantes et incriminantes des enquêteurs gouvernementaux, la justice a systématiquement fermé les yeux sur la conduite antipatriotique de l'investissement américain à l'étranger, à quelques exceptions près. Afin de satisfaire l'opinion publique, une action judiciaire symbolique fut prise en 1942 contre le violateur le plus connu de la législation, Standard Oil. L'entreprise Rockefeller a finalement reçu une petit coup de règle sur les doigts, en acceptant de payer une amende mineure «pour avoir trahi l’Amérique», mais a pu continuer son commerce rentable avec les ennemis. Autre son de cloche et enfin un semblant de justice en octobre 1942, lorsque les autorités confisquent les comptes nazis de l'UBC de New York, dont le président était Prescott Bush. L'entreprise fut condamnée comme collaboratrice financière et commerciale avec les Nazis par le biais de l'industriel Allemand de l'acier Fritz Thyssen, et tous les actifs de la banque furent finalement saisis. Mais plutôt que de redonner les fonds nazis, Bush a embauché un avocat pour cacher son propre pécule. L'avocat était Allen Dulles de chez Sullivan & Cromwell; le même rédacteur du Traité de Versailles qui se retrouverait en 1954 directeur de la CIA, et qui renverserait en ordre les gouvernements de l'Iran, du Guatemala et du Congo, avant que sa - 193 ! -

carrière de comploteur s'échoue finalement sur les plages de la Baie des Cochons en 1961. Certains soupçonnent toujours ce sympathisant nazi d'avoir joué un rôle dans l'assassinat de JFK en 1963, puisqu'il fut ensuite nommé sur la Commission Warren pour enquêter sur l'affaire! Avec sa feuille de route qui dégouline de coups tordus, de trahisons, de conspirations et de meurtres, pas étonnant que la bibliothèque de Princeton refuse encore en 2020 à qui que ce soit la consultation des archives personnelles d'Allen Dulles, en dépit de la loi sur l'accès à l'information. Quand le gouvernement a mis la main sur les livres de Prescott Bush, toute l'histoire du réseau complexe de sociétés pro-nazies a commencé à se démêler. Quelques jours plus tard, deux filiales de l'Union Banking Corporation, la Holland-America Trading Corporation (une entreprise commerciale néerlandaise-américaine) et le Seamless Steel Equipment Society se sont retrouvées à l'index. Puis, le 11 novembre 1942, un embargo a été imposé à la société Silesian-American, encore une entreprise dirigée par Bush et George Herbert Walker, en vertu du Trading with the Enemy Act. Cependant, en 1951, cet embargo fut levé et l'entrepreneur a récupéré 1,5 million de dollars US, qui serait réaffecté sur de nouveaux investissements pour gonfler le patrimoine de la merveilleuse famille Bush, qui aurait due être la première cible des lois eugéniques au plus grand bénéfice de la planète. Une enquête provisoire sur les activités douteuses d'IBM fut aussi interrompue, parce que les États-Unis avaient besoin de la technologie IBM autant que les Nazis. Dixit Edwin Black : «IBM était en quelque sorte plus grand que la guerre». Si Oncle Sam a passé de timides reproches à Standard Oil et à IBM, la - 194 ! -

plupart des propriétaires et des gestionnaires de sociétés qui avaient fait affaire avec Hitler n'ont jamais été dérangés le moins du monde. Selon l'expert allemand Hans G. Helms, Bernard Baruch, président de la Federal Reserve, avait donné l'ordre de ne pas bombarder certaines usines en Allemagne ou de les bombarder légèrement. Alors que le centre-ville de Cologne fut aplati par des bombardements répétés, la grande usine de Ford en périphérie jouissait de la réputation d'être l'endroit le plus sûr en ville, lors des attaques aériennes. * Pour en finir avec cette sale guerre banco-industrielle, les dates sont importantes. Alors que leurs alliés européens étaient envahis ou bombardés entre 1940 et 1941, les États-Unis ne bougèrent pas. Après l’arrivée de Hess en Angleterre en mai 1941, les Nazis se tournèrent vers la Russie et la préparation de la guerre américaine commença. Après que la progression de la Wehrmacht ait été stoppée à l'extérieur de Moscou entre octobre 1941 et janvier 1942, les États-Unis ont réussi à entrer en guerre. Ils n’ont attaqué que le Japon et n’ont pas pris la peine d’aider l’Angleterre sur le front est pendant près d’un an. Ce n'est qu'après que Roosevelt eut acquis la certitude absolue que l'Allemagne serait démolie par la Russie, au cours des dernières étapes de la bataille de Stalingrad (août 1942-janvier 1943), que les troupes américaines se heurtèrent aux Allemands en Afrique du Nord en novembre 1942. Tout l'or des pays conquis était dans les coffres des banquiers, mais leur marionnette raciste avait échoué dans sa tentative d'écraser la race russe inférieure, qui se retournait pour

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écraser la race supérieure du moustachu. Par conséquent, le moment était venu de se débarrasser de cette embarrassante marionnette pour ses bailleurs de fonds. Tellement vrai qu'Eisenhower a décidé de ne pas entrer à Berlin et de laisser les Soviétiques prendre soin de la capitale allemande et du Führer, signant ainsi son arrêt de mort. Hitler ne se serait jamais suicidé s’il avait eu l'opportunité de de rendre à ses anciens partenaires commerciaux, ex-amis et maitres. En le laissant entre les mains de l’Armée Rouge en furie, il ne pourrait jamais raconter son histoire devant une salle d’audience et témoigner sur ceux qui tiraient les ficelles dans le grand théâtre de marionnettes. À moins que les Américains ne l’aient aidé à sortir du bunker et à se rendre en Argentine, ce qui est une autre possibilité vaguement documentée du sort du Führer. Quoi qu'il en soit, les Nazis furent la première armée par procuration des Américains, mais certainement pas les derniers.

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Voici un autre joyau de William Carr, à ajouter à votre liste de meilleures citations du colonialisme impérial de Churchill: Lorsque M. Winston Churchill s'est rendu en Palestine en mars 1921, il a été invité à rencontrer une délégation de dirigeants musulmans. Ils ont protesté contre le fait que l'objectif ultime du sionisme politique était de donner aux Juifs les ressources naturelles de la Palestine. Ils ont souligné que les Arabes occupaient la Palestine depuis plus de mille ans. Ils ont demandé à Churchill d'utiliser son influence pour corriger ce qu'ils considéraient comme une grande injustice. Churchill aurait répondu: «Vous me demandez de répudier la déclaration Balfour et d'arrêter l'immigration (juive). Ce n'est pas en mon pouvoir et ce n'est pas mon souhait. Nous pensons que c’est bon pour le monde, bon pour les Juifs, bon pour l’Empire britannique et bon pour les Arabes également, et nous avons l’intention de le faire. Ainsi, la Résolution de Balfour prit effet en 1948 et l'Angleterre remit le sort de la Palestine entre les mains des Nations-Unies, officiellement, et des banquiers Rothschild, officieusement. Sous le chant des coeurs célestes, les Juifs retournaient vers la terre promise et vers Jérusalem à bord de l'Exodus, 2000 ans après qu'on les eut chassés de là, si on veut bien avaler que la bible et la Torah soient des sources documentaires crédibles. Pour les Juifs d'Europe, des pays arabes, et ultérieurement de la Russie, le temps était venu de retourner à cette maison qu’ils, ni leurs ancêtres, n’avaient jamais

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vue, puisque on avait pris soin de repousser les Palestiniens qui y vivaient et les regrouper derrière une clôture, grâce à un mandat de l'ONU et par les multiples conflits ayant suivi la création d'Israël. Pour corriger les crimes contre les Juifs, on a commencé le génocide des Palestiniens, dont les zones diminuent à chaque année depuis le partage de leur pays par l'ONU.

! Le moment est bien choisi pour vous dire que je n'ai aucun racisme en moi, et ça inclut l’antisémitisme, même si c’est un concept qui concerne une religion et non une race ethnique. Pour la télévision, j'ai écrit et réalisé une série de 15 documentaires sur les communautés ethniques de Montréal, appréciant chacune de mes rencontres avec ces immigrants extraordinaires qui enrichissent la vie culturelle du Québec. Même la liste de mes relations personnelles amoureuses ressemble à une liste des pays membres de l'ONU: Ukraine, France, - 199 ! -

Algérie, Jamaïque, Chine, Inde, États-Unis, canadienne anglaise et québécoises. Dans le cadre de ma série documentaire, j'ai réalisé un épisode sur la fête juive de la Souccot, et j'ai été ravi de l'accueil qu'a fait la communauté juive de Montréal à mon équipe de tournage. J'ai rigolé avec un Rabbin pendant une demi-heure en fumant sur le parvis d'une synagogue. Rien ne m'est apparu anormal chez tous les Juifs que j'ai rencontrés, outre le fait que je ne devais pas serrer la main des femmes, et que les épouses Hassidiques devaient regarder leurs hommes danser, séparés par une clôture, mais ça c'est leur truc. Ils ont tous été très chaleureux et une famille de Juifs Sépharades du Maroc nous a invités à sa table avec ses amis, sous le toit de branches au travers duquel on pouvait voir la lune. Idem pour un tournage au Musée de l'Holocauste de Montréal, où je pus renouer avec les images atroces auxquelles je fus exposé tout au long de ma vie. Si le racisme ne fait aucunement partie de mon ADN, mon intolérance aux idéologies ségrégationnistes et mon allergie viscérale au mensonge m'affectent personnellement. Il faut être d'une imbécilité profonde pour penser s'excuser du génocide palestinien en accusant ses dénonciateurs d'antisémitisme, mais c'est pourtant ce que le gouvernement d'Israël et tous les Sionistes de la planète font tout le temps. * La lutte quotidienne que mènent l'éducation et les médias contre la vérité sur le cas de l'implantation des colonies juives en Palestine pour la formation d'Israël bat tous les records. Ici, tout est joué sur les sentiments, pour évacuer tout rationnel. «Les Juifs ont assez souffert,

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6 millions d'entre eux ont été gazés par les Nazis en Europe, les survivants de l'Holocauste méritent d'avoir un pays!» Et hop, d'un revers de la main, il devient humanitaire d'accepter que l'Angleterre et Rothschild dérobent la Palestine aux Palestiniens pour la remettre aux Juifs, et de ne pas accepter ce fait rejette la honte et le mépris de 6 millions de morts au visage de celui qui s'interpose à ce vol ignoble d’un territoire à sa population. Soyons très clairs et définitifs sur un fait indéniable: les Juifs ne sont pas une ethnie, ils sont une communauté religieuse issue de toute la planète, uniquement liée par sa foi. Des terres ont donc été volées à une ethnie arabe palestinienne pour être attribuées à un groupe religieux. Même si le lobby juif a tenté à maintes reprises d'affirmer que tous les Juifs partagent les mêmes ancêtres qui ont été chassés du Moyen-Orient il y a 2000 ans, ce récit ne résiste pas à l'examen minutieux de la réalité géographique, ni à l'analyse de leur ADN. Depuis 1948, les gens décident d'adopter le judaïsme pour tous les avantages qu'ils en retirent. J'ai des informations de première main à ce sujet, étant donné que mon ex-petite amie d'origine ukrainienne avait une mère juive et qu'elle avait épousé un homme orthodoxe du Tadjikistan avant de me rencontrer, uniquement pour qu’il puisse ensuite s'installer légalement en Israël. Dans les faits, Israël n'est pas un pays, mais une synagogue géante. D'abord, la question de «l’antisémitisme » est simple à régler, et le raciste industriel Ford l'a bien fait dans ses publications: Mais n'est-il pas étrange que les peuples sémites fassent chorus dans la haine des Juifs? La Palestine, qui n'est habitée que par une poignée de Juifs, est peuplée de - 201 ! -

sémites qui ont un tel ressentiment à l'égard des Juifs que de sérieuses complications compromettent les implantations sionistes dans cette contrée. Cela, assurément, n'a rien à voir avec l'antisémitisme. Sémites contre sémites, cela n'a pas de sens! Il n'y a qu'un contentieux entre les Juifs et les habitants de la Palestine! Eh bien, il semble que les Palestiniens soient les vrais Sémites par définition puisqu'ils viennent de la région, alors que les Juifs viennent principalement d'Europe. Remplacer le racisme envers les Juifs par l'antisémitisme est étymologiquement faux. Cela règle la question à laquelle il ne faut rien ajouter. Mais continuons à admettre que l'antisémitisme signifie le racisme contre les Juifs : nous n'allons pas changer les aberrations de la langue française alors que l’objectif est ici de changer la perception du monde avec l'histoire réelle, alors restons un peu concentrés ! Dès son livre de 1925, que ce soit par opportunisme politique ou une véritable tare de personnalité, Adolf Hitler annonçait de façon on ne peut plus claire sa haine et son mépris des Juifs, et tout particulièrement des banquiers sionistes. Cependant, il prolongeait aussi ce racisme aux Slaves, aux Tziganes, aux Russes et à tout ce qui ne représentait pas sa vision de la race parfaite, l'Aryen. D'autre part, les news-reels de l'époque et tous les films depuis ont très bien illustré l'ostracisme des Juifs en Allemagne sous le régime Nazi, avant la guerre, et tout semble parfaitement concorder. Mais alors, pourquoi chacun de ces films, livres, articles de journaux ou

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documentaire n'évoque jamais le boycott international des produits allemands par les Juifs du monde entier ayant initié et provoqué cet ostracisme? Dans sa campagne d'accablement de la conscience collective avec ses millions de Juifs morts, pourquoi aucun média ne mentionne jamais que le chiffre magique de «6 millions» fut lancé dès la fin du 19ème siècle et répété inlassablement pendant toutes les années subséquentes dans nombre de journaux occidentaux, jusqu'à la découverte surprise qu'on avait euthanasiés 6 millions de Juifs dans les camps de concentration en 1945? Lors du procès de l'auteur Ernst Zundel au Canada en 1986 pour le contenu antisémite de son livre «Did six millions really die?» la défense a fait appel à Fred Leuchter, qui devait effectuer une analyse scientifique concluant à la quasi-absence de traces de cyanure sur les murs des prétendues chambres à gaz d'Auschwitz, Birkenau et Majdanek, alors que la présence de cyanure était visible et détectée partout dans les minuscules salles de désinfection. Comment se fait-il que je n'aie jamais entendu parler de ce rapport avant aujourd'hui? L'histoire du camp de Treblinka est troublante. N'ayant pas de crématorium, on a dû enterrer les 875 000 Juifs officiellement gazés dans ce camp. Croyez-le ou non, mais l'histoire officielle dit que Himmler dut retourner au camp et exhumer les corps pour les bruler, afin de ne pas attiser la haine des Russes qui se dirigeaient vers Berlin! Et qu’une division de SS très haute performance ait eu le temps de se débarrasser de tout ce qui se trouvait sur le site; murs, clôtures et bâtiments en béton. Depuis les premières enquêtes

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officielles telles que celles menées par Zdzisław Łukaszkiewicz de la Commission principale chargée d'enquêter sur les crimes nazis en Pologne en 1945, les autorités soviétiques ont démontré qu'elles exagéraient au point de discréditer l'ensemble de ses conclusions: le commissaire polonais avait conclu que 1,3 million de Juifs étaient morts à Treblinka, mais l'enquête soviétique a prouvé que pas plus de 360 000 personnes auraient pu être tuées dans cette localité. La différence d'un million représente un réel défi pour l'intégrité de l'enquêteur polonais. Nul doute que le total de Juifs morts dans les camps de prisonniers Nazis est d'une tristesse absolue et que ce fut un crime de guerre extrêmement répréhensible, sans merci pour ces innocents qui ne méritaient rien de leur sort. Personne ne peut mettre en doute le fait que le SS Einsatzgruppen, conçu précisément à cette fin, avait massacré des Juifs et d’autres Européens. L'arrestation, la détention ou l'exécution de quiconque pour des motifs ethniques ou religieux indésirables constituent en effet des crimes de guerre, et les criminels nazis ont amplement mérité leur propre destin d'après-guerre. Cependant, que 1) ces nombreuses exécutions faisaient partie d’un plan de génocide ordonné par Hitler; 2) les Juifs ont davantage souffert de ces crimes que les autres groupes ethniques présents dans les camps; et que 3) ces exécutions ont eu lieu dans d'énormes chambres à gaz déguisées en douches communes, semblent toutes des affirmations douteuses pour quiconque regarde les faits, la science et s'intéresse rigoureusement à la réalité. *

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Vous pouvez consulter le rapport de Leuchter sur internet, pour observer de visu sa démarche scientifique. Malgré que Leuchter ait suivi un protocole strict, dont il a filmé chacune des étapes pour ne pas qu'on puisse attaquer son enquête, l'accusation a simplement tenté de le discréditer sur une base personnelle, par rapport à son expertise. Or, puisque la démarche et le protocole étaient inattaquables, quelle était la pertinence des antécédents professionnels de Leuchter sur ce sujet? Leuchter fut reconnu par la Cour comme le principal spécialiste de la conception et de l'installation de chambres à gaz utilisées aux ÉtatsUnis pour exécuter des criminels condamnés. Par exemple, il avait conçu une installation de chambre à gaz pour le pénitencier de l'État du Missouri. Les procureurs ont confronté le rapport à deux documents SS sur la construction des chambres à gaz. Le premier venait de Karl Bischoff l'architecte en chef d'Auschwitz, qui avait jadis produit un document sur des systèmes d'aération qu'on ne peut plus observer aujourd'hui, dont le rôle crucial était d'aérer les chambres du Zyklon B avant de pouvoir évacuer les corps. Le deuxième document était un document du SS Hans Klammer qui parlait de la capacité de 5 fours crématoires de bruler 4756 corps quotidiennement, ce qui était très loin de la conclusion mathématique de Leuchter, soit de 1056 par semaine à Birkenau. Et la différence est critique, puisqu'au rythme maximal de toute l'opération calculé par Leuchter, il aurait fallu une quarantaine d'années aux cinq camps d'extermination pour éliminer - 205 ! -

6 millions de personnes, et ils n'ont eu que deux ans, puisque les dites chambres à gaz ne sont entrées en activité qu'en 1943. Pour ce qui est des deux officiers SS dont on a brandi les documents en cour, on peut supposer qu'ils aient été exécutés pour leurs crimes abominables, n'est-ce-pas? Eh bien non: Bischoff n'a jamais été inquiété et est mort d'un cancer en 1950, et on ne sait pas ce qui est arrivé de Klammer, puisque seulement deux personnes ont témoigné avoir vu son corps empoisonné en 1945, mais que Donald Richardson, un ancien agent de la OSS, l'ancêtre de la CIA, a déclaré avoir été celui qui fut chargé de rapatrier l'ingénieur Klammer aux États-Unis dans le cadre de l'opération Paper Clip, qui récoltait les scientifiques allemands pour ses propres programmes. Il appert ainsi que les documents cités en Cour provenaient de deux SS particulièrement complaisants à certaines justifications importantes de l'Holocauste. Notez que les résultats présentés dans le Rapport Leuchter étaient sensiblement les mêmes que ceux d'une étude similaire de 1985 par le Dr. William B. Lindsey, chimiste spécialiste du gaz pendant 33 ans chez DuPont, produite pour une autre cause, et furent corroborés en 1992 par un ingénieur expert autrichien reconnu par la Cour, Walter Lüftl. Entre ces expertises, le gouvernement polonais avait sorti son étude prouvant qu'il y avait du cyanure sur les murs des chambres à gaz communes. Il vous reste à décider si vous voulez croire l'étude d'un gouvernement membre de l'OTAN, ou trois études indépendantes. Il n’y a aucun doute que de nombreux prisonniers ont été utilisés dans des expériences horribles menées par des médecins nazis tordus

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déguisés en scientifiques. De plus, Hitler n’a jamais hésité à euthanasier les citoyens les plus démunis en Allemagne avant la guerre, ce qui rend la narration de la solution finale encore plus probable. Mais cette fameuse idée selon laquelle Hitler avait ordonné aux directeurs des camps de prisonniers de se débarrasser de tous les Juifs ne vient que de cinq documents, et voici la traduction du document principal. «  Berlin, 31 juillet 1941 À Gruppenführer Heydrich: Complétant la tâche qui vous a été confiée par le décret du 24 janvier 1939 pour résoudre le problème juif par l'émigration et l'évacuation de la meilleure manière possible selon les conditions actuelles, je vous charge de faire des préparatifs en matière d'organisation, de finance, et les questions matérielles pour une solution totale (Gesamtlösung) de la question juive dans tous les territoires d'Europe sous occupation allemande. Lorsque la compétence d'autres organisations centrales touche à cette question, ces organisations doivent collaborer.

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Je vous prie de me soumettre dans les plus brefs délais un plan général du matériel administratif et des mesures financières nécessaires à la réalisation de la solution définitive souhaitée (Endlösung) de la question juive. Göring » Dans son livre «Dissecting the Holocaust», l'auteur et ancien commandant d'un sous-marin U-Boat, Johannes Peter Ney, fait mention de plusieurs documents découverts après la guerre ayant été prouvés faux, soient des créations destinées à renforcer certains agendas particuliers. Il a aussi fait l'analyse de la lettre de Goering. Nous n'avons qu'une copie de ce document, car aucun original n'a été trouvé. Il manque à cette copie l'en-tête des lettres officielles, l'adresse de l'expéditeur est incorrecte et la date est incomplète, manquant le jour. La lettre n'a pas de numéro de référence, aucun distributeur n'est donné et il n'y a pas de ligne avec un identifiant. Contenu linguistique: la répétition dans «toutes les préparations nécessaires en matière d'ordre organisationnel, factuel et matériel» et «plan général montrant les mesures organisationnelles, factuelles et matérielles» n'est pas le style de Göring et se situe sous son niveau linguistique. Il en va de même pour l'expression "möglichst günstigsten Lösung" [grammaticalement incorrecte, destinée à signifier "meilleur moyen possible »]. La mention Top Secret n'est pas oblitérée sur le document le plus incriminant de l'histoire humaine, envoyé comme une carte postale

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par la poste régulière à Berlin, mais qu'on n'a livré que 24 jours plus tard. La fameuse lettre faisait suite à la Conférence de Wannsee, où on aurait discuté de la question juive à régler définitivement entre 18 copains nazis. La transcription de cette conférence est l'un des quatre documents (les deux autres sont des réponses à la lettre initiale, de moindre importance) sur lesquels la Solution Finale est basée et l'auteur en a analysé le texte d'un point de vue linguistique, pour conclure que le nombre effarant de fautes grammaticales et de syntaxe dans le texte en Allemand, mais aussi la nature de ces erreurs, suggéraient une langue maternelle anglophone de son auteur. Tout est d'ordre très technique, mais vous pouvez aller vérifier par vousmêmes, puisque l'analyse est disponible sur internet. Il note plusieurs autres incongruités de tous les genres dans les quatre documents, comme l'illogisme que le Maréchal Goering s'adresse directement à Heydrich, le gestionnaire en charge des camps, plutôt qu'à Himmler, le supérieur d'Heydrich, dans sa lettre. Maintenant, supposons que malgré toutes les analyses pertinentes de Ney, la lettre soit authentique et que la conférence de Wannsee a bien eu lieu. Que dit la lettre exactement ? Seule la solution de l'expulsion est mentionnée. En fait, dans le premier livre d'Edwin Black, The Transfer agreement, l'auteur déclare qu'un accord a été conclu entre Adolf et les dirigeants sionistes, pour expulser tous les Juifs européens en Palestine; un accord qui pour Hitler, était une alternative pour se débarrasser de l'embargo juif sur les exportations allemandes. Et pour ce que nous savons maintenant, cela pourrait être la raison principale de son financement massif par les banquiers.

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Il y a aussi un rapport accessible de la Croix-Rouge sur le nombre de morts dans les camps de concentration, incluant Auschwitz (53633), Buchenwald (20671), Mauthausen (78824) et Dachau (18451). Le total selon la CroixRouge: 282 077. Si le document ne présente pas en effet tous les 64 camps de prisonniers répertoriés, le chiffre officiel de 1,1 millions de Juifs tués à Auschwitz est quand même loin du compte de la Croix-Rouge. Il faut noter qu'en mars 1945, l'Allemagne avait consenti à laisser entrer des représentants de la Croix-Rouge dans les camps, ce qui laisse supposer qu'ils avaient moins à cacher qu'on pourrait le croire. Un autre document officiel nazi parle de 373 468 morts dans les camps, mais ce chiffre inclut des Slaves, des Russes, des homosexuels, des Juifs, des Hongrois, etc. Il reste bien sûr les images d'horreur des camps de concentration. Encore là de nombreuses analyses sèment des doutes raisonnables sur la campagne psychologique de propagande que ces images devaient imprimer dans la tête des gens. Les bulldozeurs (conduits par des officiers britanniques et non pas par des SS) poussant des dizaines de corps émaciés ne prouvent pas grand chose, puisque des graves épidémies de dysenterie, choléra et surtout de typhus - 210 ! -

décimaient les prisonniers des camps, toutes ethnies confondues. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils avaient véritablement construit des chambres à gaz, toutes petites et équipées d'un dispositif pour la fumigation des vêtements des prisonniers au Zyklon B, qui tuaient les puces porteuses du typhus. Malgré qu'ils possédaient ces efficaces machines pour la fumigation des granules de Zyklon B, les SS se contentaient de vider des cannettes de granules par les fenêtres des fausses douches de la mort, sans doute parce qu'ils préféraient la cruauté de la surprise à l'efficacité de la machine. Mais l’évaporation de la forme granulée aurait mis des heures et des heures à se dissiper dans l’air. Les plus atroces images des films documentaires sur l'holocauste nous montrent des centaines de morts, voire des milliers, mais jamais des millions, ni même des dizaines de milliers. Soyons logiques un peu, comment peut-on savoir qu’il s’agisse là uniquement de victimes juives? N'est-ce pas respecter leur mémoire de ne pas oublier les Russes, les Ukrainiens, les Polonais et les Hongrois qui sont aussi morts dans les camps? On nous a montré et remontré les mêmes photos et images nous montrant des corps décharnés ou en putréfaction, mais jamais les photos où les prisonniers des camps avaient l'air en santé et nourris convenablement, comme il y en a des centaines.

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! Pourquoi on a empêché la population mondiale de savourer un peu d'optimisme dans ces temps horribles? Des hommes, des femmes, des enfants, des Juifs, heureux de retrouver la liberté. Et ce ne sont pas là des petits camps isolés, deux de ces photos sont de Dachau, un des «camps de la mort.» Il y en a des dizaines et des dizaines, allez les voir sur internet. Les Allemands utilisaient d'abord et avant tout les prisonniers pour leur travail d'esclave dans diverses entreprises et ils devaient les nourrir s'ils ne voulaient pas perdre cette précieuse main d'oeuvre gratuite leur permettant de faire la guerre. D'ailleurs pourquoi n'auraient-ils pas cessé de les nourrir, puisqu'ils voulaient soudainement tous les éliminer? Dans 15 jours ou peut-être un mois, la solution aurait été définitive et beaucoup moins chère. Mais l’idée générale d’un génocide sadique et des averses de mort était beaucoup plus pratique pour justifier la création d’Israël. Aucune insulte ne devrait jamais empêcher qui que ce soit de dénoncer ce que Israël fait aujourd'hui aux Palestiniens, dans leur propre pays et ce qui s'est réellement passé dans les camps de concentration ne peut justifier le génocide réel et réel des Palestiniens. Par ailleurs, plusieurs rabbins et associations juives, même en Israël, dénoncent avec véhémence - 212 ! -

cette horrible situation, car être juif ne vient pas avec la haine, le racisme et le désir de vivre en apartheid. Le sionisme, d’autre part, est un grand club de menteurs du monde des affaires et n’a pas que des Juifs dans ses rangs. Tellement de Juifs sont anti-sionistes, mais on ne nous parle jamais d’eux.

! Quelqu'un a bien résumé le passage atroce des camps de concentration dans notre histoire, avec la seule blague qu'il pouvait inspirer: «Des 4 millions de Juifs sous le contrôle des Nazis pendant la Deuxième guerre mondiale, 6 millions sont morts exécutés, et 5 millions ont survécu.» * Plusieurs Américains ayant participé aux procès de Nuremberg furent rapidement désabusés par l'ensemble de l'entreprise. L'un des principaux à parler ouvertement fut Charles F. Wennerstrum, un juge de la Cour suprême de l'Iowa, transposé au procès des Généraux

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allemands à Nuremberg. L'historien Mark Weber de l'Institute for historical review a rapporté les nombreuses critiques de Wennerstrum, qui dénonçait la forte participation juive dans le processus de Nuremberg et la manipulation systématique des preuves. Le fait que des erreurs ont été commises n’est pas surprenant. Cela aurait été surprenant si des erreurs n'avaient pas été commises. Mais refuser de tirer profit de telles erreurs serait inexcusable. (...) Si j'avais su il y a sept mois ce que je sais aujourd'hui, je ne serais jamais venu ici. Toute l'atmosphère ici est malsaine. Des avocats, des greffiers, des interprètes et des chercheurs, qui sont devenus citoyens américains tout récemment, qui ont intégré leurs haines et préjugés européens. (...) La plupart des éléments de preuve dans les procès étaient des films documentaires, sélectionnés parmi un grand nombre d'enregistrements. Cette sélection a été faite par l'accusation. La défense n'a eu accès qu'aux documents que lorsque l'accusation jugeait pertinent de le faire. Wennerstrum a quitté Nuremberg avec le sentiment profond qu'il n'y avait pas eu de justice du tout. La critique la plus courageuse est peutêtre venue du sénateur Robert Taft, considéré à l'époque comme la conscience du parti républicain. Avec un certain risque pour sa remarquable carrière politique, il a blâmé l'initiative de Nuremberg dans son ensemble dans un discours d'octobre 1946.

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Le procès des vaincus par les vainqueurs ne peut être impartial, peu importe la façon dont il est couvert par les formes de justice. À propos de tout ce jugement, il y a l'esprit de vengeance, et la vengeance est rarement la justice. La pendaison des onze hommes reconnus coupables sera une tache sur les Américains que nous regretterons longtemps. * Après la guerre, on a a lancé des directives claires qui visaient l'arrestation de criminels de guerre en se référant aux «Nazis» et aux «sympathisants nazis», et non aux «Allemands». La liste incluait les sociétés et autres organismes dans lesquels le gouvernement avait un intérêt financier majeur comme l'industrie, le commerce, l'agriculture, les finances, l'éducation, le judiciaire, la presse, les maisons d'édition et autres agences diffusant soit des nouvelles, soit de la propagande, soit l'une déguisée dans l'autre. Les principaux industriels et financiers américains étaient aussi visés par ces catégories. Henry Ford et Edsel Ford avaient respectivement contribué à Hitler et ont profité de la production allemande en temps de guerre. Standard Oil of New Jersey, General Electric, General Motors, IBM et I.T.T. ont certainement apporté des contributions financières ou techniques, constituant une preuve de participation à la réalisation d'entreprises nazies. Il y avait des éléments de preuve qui suggéraient la coopération de Ford Motor Company, I.T.T., Standard Oil of New Jersey, Chase Bank et Morgan Bank avec la Wehrmacht, et American IG Farben, Rockefeller et même Ivy Lee

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pour sa propagande, le renseignement et l'espionnage. Cependant, ces mêmes entreprises et financiers ont bénéficié de suffisamment de soutien politique pour faire disparaitre toute forme de menace d'investigation. Le conseil d'administration d'IG Farben Amérique avait trois administrateurs de la Federal Reserve Bank de New York, des interverrouillages avec Standard Oil of New Jersey, la Ford Motor Company, la Bank of Manhattan (plus tard Chase Manhattan) et A.E.G. (General Electric Allemagne). Trois membres du conseil d'administration d'IG Farben Amérique ont été reconnus coupables lors des procès contre les crimes de guerre de Nuremberg: Max Ilgner, F. Ter Meer et Hermann Schmitz, tous des citoyens allemands. Par contre, les membres américains du même conseil d'administration Edsel Ford, C.E. Mitchell, Walter Teagle et Paul Warburg n'ont pas été appelés à Nuremberg et n'ont même pas été interrogés sur leur connaissance du financement d'Hitler depuis 1933. Si le but des procès avait été de détourner l'attention de la participation des États-Unis à l'ascension d'Hitler au pouvoir, il atteint son objectif, de conclure Antony Sutton. Ce gang de conspirateurs avait beaucoup de chance que FD Roosevelt soit décédé quelques mois seulement avant la fin de la guerre. Le quotidien français Le Libération a raconté l'histoire d'Elsa Iwanowa, une Belge d'origine russe, qui a lancé en 1998 une poursuite civile au New Jersey, pour obliger Ford à payer des réparations pour du travail d'esclave qu'elle avait dû faire chez Ford Werke à l'usine de Cologne. Iwanowa représentait en somme un recours collectif et sommait Ford de dédommager les milliers de travailleurs forcés sous les Nazis, en violation de l'Article 52 de la Convention de La Haye et - 216 ! -

de la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Elle était représentée par Me Melvyn Weiss, un avocat new-yorkais des plus redoutés par les dirigeants des grandes sociétés américaines. L'action en justice mit Ford Motors, une icône de l'Amérique, au banc des accusés, aux côtés des banques suisses et des grands noms de l'industrie allemande. Pour sa défense, Ford a mobilisé des dizaines d'historiens et de chercheurs pour le disculper, mais la Cour le reconnut coupable et après plusieurs négociations, le montant total payé aux travailleurs forcés tourne aujourd'hui autour de 5 milliards de dollars. Qu'avait déclaré Henry Ford lors de sa réception de la Croix de l'Aigle allemande en 1938? « Mon acceptation d'une médaille du peuple allemand ne semble pas, comme certains le pensent, impliquer toute sympathie de ma part avec le nazisme. Ceux qui me connaissent depuis de nombreuses années se rendent compte que tout ce qui engendre la haine me répugne. » * Un excellent article de l'Institute of Historical Review, rappelle qu'un élément clé de la preuve de l'Holocauste reste la fameuse confession de l'ancien commandant d'Auschwitz, Rudolf Höss. Dans une déclaration sous serment le 15 avril 1946 à Nuremberg, il a déclaré qu'entre mai 1940 et décembre 1943, alors qu'il commandait le camp: Au moins deux millions et demi de victimes ont été exécutées et exterminées là-bas, gazées puis brulées, et au moins un demi-million de personnes ont succombé à la famine et à la maladie, totalisant le décès d'environ

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trois millions de prisonniers pendant cette période. Ce chiffre représente environ 70% ou 80% de toutes les personnes envoyées à Auschwitz en tant que prisonniers, le reste ayant été sélectionné et utilisé comme esclave dans les industries des camps de concentration. Les chiffres avancés par Höss étaient le double des totaux les plus alarmistes. Les explications techniques de Höss ne faisaient aucun sens du point de vue scientifique, que ce soit sur la méthode des granules de Zyklon B répandues par des ouvertures dans les soi-disant chambres à gaz communes qui auraient pris des heures à se répandre dans l'air. Il parle aussi des procédures de déplacements des corps sans aucune ventilation, ce qui est parfaitement absurde dans le cas d'un gaz aussi toxique que le cyanure. Plusieurs en sont même venus à penser que les explications boiteuses d'Höss visaient à discréditer son propre

témoignage,

obtenu sous la torture. Car voyez-vous, quelques années après la guerre, un sergent britannique du renseignement militaire, Bernard Clarke, a décrit comment, avec cinq autres soldats britanniques, il avait torturé l'ancien commandant pour obtenir sa «confession». Höss lui-même a expliqué en privé son épreuve, dans ces mots: « Certes, j'ai signé une déclaration que j'ai tué deux millions et demi de Juifs. Je pourrais tout aussi bien dire

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que c'était cinq millions de Juifs. Il existe certaines méthodes par lesquelles toute confession peut être obtenue, qu'elle soit vraie ou non. » Cette confession est encore aujourd'hui citée comme le plus solide témoignage historique de l'Holocauste. Elle a profondément impressionné les millions de personnes à travers le monde qui suivaient avec enthousiasme les procédures de Nuremberg via la radio et les journaux. Mais les autres accusés du tribunal de Nuremberg, même s'ils savaient pertinemment qu'ils seraient exécutés, ont tour-à-tour déclaré qu’ils n’avaient jamais entendu parler d'aucun programme d'extermination pendant la guerre. Et puis il y a le cas d'Albert Speer, l'ancien Ministre de l'Armement, qui, contrairement aux autres leaders nazis, choisit de ne pas nier le

génocide

commandé par la Solution Finale à Nuremberg, et avait plutôt opté pour réduire son implication dans le programme. Il ne fut pas condamné à mort, mais purgea une peine de vingt ans dans la prison de Spandau. Le «Nazi repentant» a été réhabilité par les médias et publia plus tard aux États-Unis «Inside the Third Reich», qui fut un bestseller très rentable en Europe et en Amérique. Toutefois, jusqu'à sa mort en

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1981, Speer insista fermement sur le fait qu'il n'avait jamais entendu parler d'aucun programme d'extermination ou de gazage pendant la guerre. En tant que Ministre de l'Armement du Reich, Speer était responsable de la mobilisation de toutes les ressources disponibles, y compris des travailleurs juifs, un besoin essentiel du Reich. Que des millions de Juifs auraient pu être transportés à travers l'Europe et gazés dans un centre industriel de guerre aussi important qu'Auschwitz, ou même ailleurs, sans que Speer ne le sache, défiait pour lui toute logique. Au cours des décennies écoulées depuis Nuremberg, de nombreuses personnes ont subit des procès en Allemagne et dans d'autres pays pour leur présumée participation à l'extermination des Juifs. Les accusés n'ont à peu près jamais défié l'histoire de l'Holocauste, en choisissant plutôt d'essayer de réduire leur participation dans l'opération de la Solution Finale dont ils admettent généralement l'existence. Il s'agit de la même stratégie de défense qui avait sauvé la vie de Speer à Nuremberg: accepter l'histoire de l'extermination, mais nier toute implication personnelle. Refuser de reconnaitre l'Holocauste dans les procès de Nuremberg fut le suicide judiciaire des autres accusés, qui furent tous pendus, sauf Goering qui choisit le moment de sa mort dans sa cellule. Réfuter l'histoire officielle de ceux qui avaient gagné la guerre était le crime ultime, mais Speer avait accepté l'histoire et fut envoyé au cachot. * Peu avant la libération des camps de concentration, les avions alliés bombardaient les camps de tracts disant que dans leurs camps, les

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gardes gazaient les Juifs, répandant la terrible rumeur parmi les prisonniers. Plusieurs témoignages décrivant l'Holocauste sont très touchants, mais il y a aussi nombres de témoignages des survivants parlant d'une vie bien différente dans les camps, avec des coupons obtenus par le travail, une salle de cinéma, une cantine avec des repas frugaux mais quotidiens, des concerts musicaux et des ligues de football, qu'on peut tous voir sur internet, où on peut même consulter les classements des équipes de football et voir des extraits des matchs. La réalité pourrait être banale auprès de l'histoire de l'Holocauste: les autorités des camps ont dû prendre plusieurs mesures sanitaires à partir de 1943, parce qu'ils perdaient des milliers de travailleurs forcés en raison des graves épidémies de typhus qui tuaient les esclaves à une vitesse alarmante. Anne Frank, l'enfant chérie littéraire était à Auschwitz, mais a due être évacuée pour aller se faire soigner dans un hôpital d'Allemagne, où elle est morte du typhus. Il avait même fallu construire des vraies chambres à gaz, équipés de vrais dispositifs mécaniques de fumigation du Zyklon B, pour tuer les puces dans les vêtements et les matelas. Quoiqu'il en soit, Nuremberg fut une démonstration évidente de manipulation de preuves pour essayer d'exacerber la réalité à des fins politiques, soit l'Holocauste pour la justification de la création d'Israël. Comme Pearl Harbor permit l'entrée en guerre des USA et comme beaucoup plus tard, l'opération du 11 septembre 2001

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justifierait l'espionnage de tous les citoyens américains et la guerre au terrorisme où bon leur semble. Les procès de Nuremberg auraient dû ajouter les puces sur le banc des accusés de l'Holocauste, puisque le typhus tuait 400 prisonniers par jour aux camps de Dachau et Bergsen-Belsen lors de leurs libérations, et que ces malheureux européens de toutes les ethnies deviendraient les acteurs innocents des films de propagande occidentale pour les décennies à venir. Je ne sais pas combien de Juifs sont morts dans les camps, ni combien d'innocents furent fusillés par les SS parce que nous n'y étions pas et on doit se fier à tout ce qu'on peut lire sur la question. Le problème pour que je ne remette plus en doute l'Holocauste, est qu'à force de découvrir les innombrables preuves de manipulation des médias de tous les évènements de l'histoire, démontrant comment le New York Times, le Washington Post et les réseaux corporatifs de télévision mentent constamment pour cacher la vérité et en recréer une nouvelle, j'en viens à me demander pourquoi est-ce que l'Holocauste serait différent? Dans tellement d'autres cas, les fausses nouvelles d'hier sont devenues l'histoire d'aujourd'hui. Pourquoi personne ne veut-il ouvrir une enquête indépendante sur l’Holocauste?, à l’instar des attentats du 11 septembre 2001 à New York et du Pentagone, dont tous ceux qui ont étudié la question de près savent pertinemment qu’il s’agissait d’une véritable conspiration des organismes gouvernementaux américains au-delà de tout doute raisonnable. La critique et la remise en question ne sont-elles pas deux des piliers les plus importants de la science? Ce dont je suis convaincu, c’est que ceux qui ont rédigé l’histoire ont exagéré ce qui s’est réellement passé pour que les banquiers juifs, apatrides, - 222 ! -

puissent enfin avoir leur pays, Israël. Laissons le dernier mot à William Carr, de Money Power, pour revenir aux sources et ouvrir une perspective des objectifs initiaux de la création de guerres mondiales... Quelqu'un qui réfléchit peut-il nier que le complot tel que révisé par Weishaupt dans les dernières années 1700 et les plans élaborés par Pike dans les dernières années 1800 n’ont pas muri exactement comme prévu? Les empires de la Russie et de l'Allemagne ont été détruits. Ceux de Grande-Bretagne et de France réduits à des puissances de troisième classe. Les têtes couronnées sont tombées comme des fruits trop mûrs. La population mondiale a été divisée par deux en camps opposés à la suite de la propagande des Illuminati. Au cours des deux guerres mondiales, des dizaines de millions de chrétiens se sont entretués pour se tuer efficacement, sans qu'aucune personne engagée ne présente la moindre animosité personnelle envers l'autre. Deux des grandes révolutions, celles de la Russie et de la Chine, sont des faits accomplis. Le communisme a été construit jusqu'à ce qu'il soit égal en force à l'ensemble de la chrétienté. Les intrigues actuelles à l'Est et au Moyen-Orient fomentent la Troisième Guerre Mondiale. Après cela, à moins que le poids de l’opinion publique ne mette fin à la situation, c’est le cataclysme social final; alors l'esclavage physique, mental et spirituel absolu suivra.

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Pour la population blessée et à bout de souffle qui l’a connue, la Deuxième guerre restera à jamais le moment où l'humanité est allée jusqu'au bout de sa folie. Recommencer était impensable. Selon le plan ancien des banques, Staline et Roosevelt venaient de diviser le monde entre capitalisme et communisme lors de la Conférence de Yalta pour faire entrer la planète entière dans la Guerre Froide, créant ainsi des zones de tension telles que la Corée et le Vietnam, où les guerres pourraient être menées sans objectif réel, sauf pour le gain capital au profit des banquiers et des industriels militaires, qui étaient essentiellement sous le même contrôle monétaire des deux côtés du rideau de fer. Le cas de la guerre de Corée est aussi triste et épouvantable qu’aberrant: après deux années de bombardements et 3 millions de morts coréens plus tard, la ligne de séparation des Corées fut remise à son emplacement initial au 48ème parallèle. Cette fois-ci, l'ONU au complet avait mené l'agression sur la Corée du Nord sous le commandement du général MacArthur. Ce dernier avait repoussé les Coréens du Nord jusqu'à la frontière chinoise et il ne lui restait qu'à faire sauter les ponts sur la rivière Yalou pour briser tout espoir de renforcement de la Chine, lorsqu'il reçut un appel du général Marshall, membre du CFR (Conseil des relations étrangères, la tristement célèbre société privée de banquiers et d’industriels, tête de pont américaine du Nouvel Ordre Mondial) qui lui ordonna de laisser les ponts intacts. L'armée chinoise les traversa, MacArthur a démissionné, les communistes ont repoussé l'ONU jusqu’au centre du pays et ils ont fait match nul. Après la Seconde Guerre mondiale, l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) fut créée pour lutter contre la terrible menace - 225 ! -

rouge et ses armées sèmeraient de multiples guerres géopolitiques sur toute la planète. Bien que personne ne sache qui commande réellement l'OTAN, ni ne remet en question ce fait, ses attaques sont curieusement toujours en phase avec l'élite économique qui veut contrôler les ressources et l'économie des pays sans défense. Lisons quelques sages paroles du Major-Général Smedley Butler en 1935, militaire de carrière impliqué dans plusieurs conflits, témoignant de l'opinion générale que partagent les soldats américains après leur démobilisation : Les navires de notre marine devraient être spécifiquement gardés, par la loi, à moins de 200 miles de notre littoral. Si cela avait été la loi en 1898, le Maine n'aurait jamais explosé au Port de la Havane. Il n'y aurait eu aucune guerre avec l'Espagne avec ses nombreuses pertes de vie. Deux cents miles sont suffisants, de l'avis des experts, à des fins défensives. Notre nation ne pourra pas commencer une guerre offensive si ses navires ne peuvent pas aller plus loin que 200 miles du littoral. Les avions peuvent être autorisés à aller jusqu'à 500 milles de la côte, à des fins de reconnaissance. Et l'armée ne devrait jamais quitter le territoire de notre nation. Trois étapes doivent être prises pour briser les affaires frauduleuses de la guerre: 1. Personne ne doit tirer de profit financier de la guerre. 2. Nous devons laisser le soin à tous les jeunes de la terre, qui porteraient les armes, de décider si oui ou non

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il devrait y avoir une guerre. 3. Nous devons limiter nos forces militaires à des fins défensives, à la maison. Soit à peu près l’inverse de ce que fait l’OTAN. Peu après, Oncle Sam créa la CIA. Beaucoup plus tard, un ex-officier supérieur de la CIA, Kevin Shipp, deviendrait un lanceur d'alerte et organiserait des conférences dans lesquelles il révèlerait que l'agence ne répond pas du tout au gouvernement ou au président américain, mais prend plutôt ses ordres directement du CFR. Et au lieu de devenir l'incarnation de la folie collective assaillie par un tourbillon d'idéologies fabriquées sur papier, les ex-nazis sont devenus des employés de la CIA par le biais de l'opération Paper Clip, et les anciens officiers du 3ème Reich sont devenus une référence dans le manuel sur l'organisation des armées par procuration et des contregangs. Soient des groupes rebelles existants dans les nations et opposés aux gouvernements qui ne se conforment pas aux objectifs du Nouvel Ordre Mondial, que l'agence utilisa à maintes reprises pour ses opérations au profit de sociétés mondialistes privées qui obligent les autorités de différents pays à une soumission économique et politique. Pour le profit usurier, et réaliser le point suivant sur l'agenda géopolitique conçu pour atteindre l'objectif ultime d'un gouvernement unique pour une planète. Chaque président renversé et chaque changement de régime est une étape vers cet objectif suprême et absolument rien n'a changé depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, au moment de la mise en place de l'Empire Américain. Les principes de base de cet empire, la seconde phase de l’Ordre Mondial,

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sont les mêmes que pour la première phase qui correspondait aux régimes coloniaux britanniques et européens impériaux, tels que décrits par E.C. Knuth: Les raisons pour lesquelles il (l'Empire britannique) fut conçu et pour lesquelles nous avons dépensé d'immenses fleuves de sueur, de sang et de larmes dans le processus de construction par l'épée, ont été exposées dans ces mots par Benjamin Disraeli: «Gagner et conserver des territoires qui possèdent les plus grandes quantités de matières premières de base. Établir des bases navales dans le monde entier pour contrôler les voies maritimes et commerciales. Bloquer et affamer par soumission tout pays ou groupe de pays qui s’oppose à ce programme de contrôle de l’empire. En 1954, eut lieu en Hollande la toute première réunion du groupe Bilderberg réunissant entre autres l'ex nazi Prince Bernhardt de Hollande et David Rockefeller, l'héritier billionnaire de la Standard Oil, devenue Exxon. Ce rendez-vous quadriennal à ses débuts réunit périodiquement les banquiers, industriels, personnages politiques et médiatiques qui détermineront l'agenda géopolitique pour quatre ans. Leurs décisions seront alors retransmises au Conseil des relations étrangères et à la Commission Trilatérale fondée en 1973, qui s'occuperont de les imposer au gouvernement et aux médias. Ces trois sociétés privées sont le véritable gouvernement planétaire. La première réunion de 1954 créa le plan de l'Union Européenne, soit une deuxième étape officielle d'un gouvernement globaliste à l'abri de

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toute forme de démocratie après les Nations-Unies. Depuis sa création en 1945, l'ONU a toujours été un échec lamentable sur toutes ses décisions, comités d'étude, idéaux de justice internationale, respect des droits de l'homme et surtout ses décisions du Conseil de Sécurité, parce que sa mission doit accepter certains membres de la communauté internationale qui sont indépendants économiquement ou politiquement des États-Unis, le bras armé des banquiers pour forcer tous les pays à rentrer dans le rang. Pour contrôler un pays récalcitrant, les USA doivent donc renverser chaque gouvernement démocratique ou populaire et le remplacer par un dictateur complaisant au nom de la démocratie, permettant d'imposer les politiques d'un pays de l'extérieur, pavant la voie des multinationales pour piller les ressources naturelles et enfin, permettre de fonder ou contrôler une banque centrale privée chargée de saigner à blanc la population du pays et d'en manipuler l'économie. Aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup de pays résistants au Club des globalistes. La Libye fut matée en 2011 après l'assassinat de Kadhafi et l'Ukraine après le renversement de Ianoukovitch par l'OTAN. Les cas de la Syrie, du Venezuela et de la Corée du Nord sont en cours. Cuba est surement sur la liste. Reste surtout deux immenses obstacles sur lesquels les globalistes ne peuvent que se casser les dents: la Russie et la Chine. Bien qu’ils soient pourvus de gouvernements forts, ces deux pays ne sont pas dépourvus d’oligarques et fonctionnaires travaillant encore pour le Nouvel Ordre Mondial, particulièrement autour de leurs banques centrales et dans les hautes sphères de leur économie, mais la puissance réelle de leurs leaders leur permet de se battre avec efficacité contre le NOM. Reste que le nettoyage interne de leurs états - 229 ! -

profonds -deep state- sont en cours et bien avancés. Dans ses magnifiques conférences, l’ancien officier Kevin Shipp a également révélé que chaque agence américaine d’espionnage et de renseignement est placée sous les ordres de la CIA, qui ne relève pas du gouvernement mais répond directement aux véritables incarnations mondialistes du roman «1984», écrit par George Orwell. Maitres de la surveillance citoyenne, des campagnes de vaccination, des ensemencements d'OGM, des histoires sur le réchauffement climatique, des fausses informations et des coups d'État... Les complots des temps modernes ne sont pas des théories, mais plutôt la principale raison d'exister de la CIA. Ils ont parfois recours à l'armée américaine et à l'OTAN pour des opérations militaires de plus grande envergure, mais les renversements politiques sont principalement des opérations internes consistant à financer et à armer des groupes séditieux et rebelles dans des pays ciblés, toutefois avec une ampleur inférieure à celle des Nazis en Allemagne. Aussitôt que le membre de la première heure du CFR en 1926, Allen Dulles, prit la direction de la CIA en 1954, un chapelet d'opérations insensées fut égrainé sans interruption ni ralentissement jusqu'à ce jour, malgré les changements intervenus dans la gestion de la principale agence de conspiration américaine. Voici la liste partielle des principales nations renversées, pour les pousser de force dans leur coopérative du Nouvel Ordre Mondial. Iran - 1953 Guatemala - 1954 Guinée Britannique - 1953-64 Irak - 1963 Cambodge - 1955/70 - 230 ! -

Laos - 1958/1960 Équateur - 1960/63 Congo - 1960 Brésil - 1962-64 République Dominicaine - 1963 Bolivie - 1964 Indonésie - 1965 Ghana - 1966 Chili - 1964-73 Grèce - 1967 Bolivie - 1971 Australie - 1973/75 Portugal - 1974/76 Jamaïque - 1976/80 Tchad - 1981/82 Grenade - 1983 Fiji - 1987 Nicaragua - 1981-90 Panama - 1989 Bulgarie - 1990 Albanie - 1991 Afghanistan - 1980, 1988 et 2002 Yougoslavie - 1999/2000 Équateur - 2000 Venezuela - 2002 Irak - 2003 Haïti - 2004 Libye - 2011 Ukraine - 2014 Certains cas sont redondants, parce que les populations de ces pays continuent de résister périodiquement à l'envahisseur américain dans leurs affaires, comme l'Équateur, présentement indépendant, la Bolivie qui vient de se libérer de sa banque centrale et du FMI, le Venezuela et le Brésil où les populations en ont marre de leurs gouvernements pro-américains et le peuple syrien qui résiste encore aujourd'hui aux dizaines de groupes terroristes qu'on leur envoie à la - 231 ! -

gueule depuis 2011. L’histoire de l’Iran est un cas typique de cette lutte: fermement nationaliste sous la présidence de Mossadegh qui a chassé les exploiteurs de pétrole du monde occidental, il a été évincé en 1954 et remplacé par un véritable roi fantoche nommé le Shah pendant 25 ans, lui-même renversé en 1979 par le régime nationaliste de l'Ayatollah, ramenant l'Iran à une certaine indépendance, cependant favorable à travailler avec les banques internationales, tant qu’elles ne s’ingèrent pas dans leurs affaires internes. Mais la lutte de ces peuples devrait donner des frissons d'admiration à tous, parce que leur détermination ne connait aucun écho dans les pays occidentaux comme le nôtre, soumis, serviles et obéissants à la police du New World Order. En cours de route, plusieurs groupes modelés sur les Nazis furent o r g a n i s é s , financés et armés par les États-Unis et ou l’OTAN. Par exemple, les Contras du Nicaragua, dont les commandants avaient été dressés et nourris à la main à la School of the Americas dans l'état américain de la Géorgie, près d'Atlanta. Dans cette école paramilitaire, des assassins sans conscience ni intelligence étaient formés par la CIA, puis retournés dans différents pays d'Amérique Centrale pour déstabiliser les gouvernements peu complaisants de Panama, du - 232 ! -

Salvador et surtout du Nicaragua, où les élèves de l'école ont organisé les Contras, sous la supervision de l'agence américaine. Plutôt que de quémander le financement aux usines militaires, monopoles américains et aux banques comme dans le cas des Nazis, la CIA avait monté une opération de financement particulièrement ciselée: elle vendait des armes illégalement à l'Iran, se servait des fonds pour acheter des armes aux Contras, qui payaient en cocaïne, que les avions de la CIA ramenait aux États-Unis par le biais d'un seul aéroport local dans la ville de Mena en Arkansas, où Bill Clinton était alors gouverneur. Ce triangle de financement et d'armement était autosuffisant, mais malheureusement pour ses fonctionnaires administrateurs, il fut mis à jour par quelques enquêtes journalistiques, particulièrement celles de Gary Webb, qui serait plus tard assassiné. Le témoin vedette de l'enquête fut sans contredit Oliver North, un officier militaire qui se donnait des airs de héros, mais qui n'était pas bien mieux qu'un petit revendeur de drogue de quartier. Ses carnets personnels rédigés à la main furent accessibles après un procès en Cour pour activer la loi sur l'accès à l'information en 1989, et démontrent toute la noblesse des activités de ce héros autoproclamé. Dans une déclaration du 12 juillet 1985, North nota un appel du général à la retraite Richard Secord dans lequel il était question d'un

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entrepôt d'armes hondurien duquel les Contras envisageaient d'acheter des armes. (Les Contras ont finalement acheté les armes, en utilisant de l'argent que l'administration Reagan avait secrètement collecté en Arabie Saoudite.) Selon le cahier, Secord aurait dit à North que «14 millions de dollars pour financer [les armes dans l'entrepôt] provenaient de la drogue.» Oliver North, qui a rencontré le représentant de Noriega, a décrit une réunion dans un message électronique adressé au conseiller en sécurité nationale de Reagan, John Poindexter. «Vous vous souviendrez qu'au fil des ans, Manuel Noriega au Panama et moi-même avons développé une assez bonne relation», écrit North. Si les autorités américaines peuvent l’aider à nettoyer son image et à lever l’interdiction des ventes d’armes à la force de défense panaméenne, Noriega s’occupera pour nous de la direction sandiniste. North raconte à Poindexter que Noriega pouvait aider au sabotage contre les sandinistes et suggère de verser à Noriega un million de dollars provenant de Project Democracy, soit de la vente d’armes américaines à l’Iran - pour l’aide du dirigeant panaméen à la destruction des installations économiques du Nicaragua. Croyez-vous que ces opérations avaient quelque chose à voir avec le fait qu'un ancien directeur de la CIA, George Bush, soit viceprésident, alors que le président qu’on avait essayé d’assassiner en 1980 ne se souvenait de rien en tant que témoin? Le Père Miguel

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D'Escoto a livré une vibrante homélie lors de la mort de Ronald Reagan, le président américain de l'époque : Reagan était un hors-la-loi international. Il est venu à la présidence des États-Unis peu de temps après Somoza, un dictateur que les États-Unis ont imposé sur le Nicaragua pendant pratiquement un demi-siècle. Il fut démis par des nationalistes nicaraguayens sous la direction du Front de libération sandiniste. Pour Reagan, le Nicaragua devait être reconquis. Il a reproché à Carter d'avoir perdu le Nicaragua, comme si le Nicaragua appartenait à quelqu'un d'autre que le peuple nicaraguayen. Ce fut alors le début de cette guerre que Reagan a inventée, montée, financée et dirigée, par le biais des Contras et à propos de laquelle il a continuellement menti à son peuple. Les Américains sont les gens les plus ignorants à travers le monde sur ce que font les États-Unis à l'étranger. S'ils savaient, ils se rebelleraient. Et nous avons trainés les États-Unis de Reagan, son gouvernement devant les tribunaux de la Cour mondiale. J'étais ministre des Affaires étrangères à ce moment là, au Nicaragua et le gouvernement des États-Unis a reçu la condamnation la plus sévère de l'histoire de la justice mondiale. Le tribunal mondial a condamné les États-Unis à payer de de 20 à 30 millions de dollars au Nicaragua, mais ils n'ont toujours pas tenu compte de la peine.

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Même si les Contras n'ont jamais atteint le statut monstrueux des nazis en tant que force mandataire, ils ont tout de même envoyé 50000 Nicaraguayens innocents sous terre au milieu des années 80, et certains des massacres les plus ignobles commis par des diplômes de la School of the Americas resteront à jamais imprégnés dans la mémoire collective des peuples d'Amérique centrale, marqués à vie par cette autre effusion de sang inutile. Grâce au travail journalistique de Gary Webb, un rapport fut publié en 1998 et le trafic massif de drogue par la CIA pour financer ses groupes terroristes tels que les Contras fut révélé dans toute sa profonde criminalité. Le journaliste s'est ensuite suicidé de deux balles dans la tête, selon le FBI, l’aile chargée de couvrir les crimes de la CIA grâce à des enquêtes bidons. Les gigantesques profits de la drogue ont ce merveilleux avantage de n'apparaître dans aucun registre gouvernemental et peuvent donc être dépensés pour costumer les mercenaires en terroristes, ou ce que l'Amérique aime appeler ses «Freedom Fighters.» * Deuxième cas-type des opérations du New World Order entre la Seconde guerre mondiale et la guerre de Syrie, alors qu’un autre monstre de Frankenstein des USA fit trembler tout un pays à l'autre bout de la planète à partir des années '70. Un diagnostic rapide montre encore les mêmes symptômes du syndrome des Nazis, puisque l'objectif principal de leur financement était de démolir un pays voisin, mais plutôt que de récolter l’or sur le chemin, cette fois on ramassait les champs de pavot, sources horticoles de l’héroïne, une des poudres servant au financement des opérations illicites de la CIA.

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Et comme quelques autres créatures de la CIA du passé, comme celles au Congo ou en Indonésie, les Khmers Rouges sous l'autorité de Pol Pot au Cambodge en ont profité pour appliquer un grandiose génocide tuant de 1,5 à 2 millions de leurs compatriotes qu'ils trouvaient trop éduqués selon leurs standards de médiocrité intellectuelle privilégiés. D'abord, sous le régime colonial français, le Cambodge était une partie du territoire de l'Indochine, qui s'est disloqué en plusieurs pays après l'indépendance dont le Viêt-Nam, la Thaïlande et le Laos. Pendant la guerre du Viêt-Nam, le Cambodge sous le règne du roi Sihanouk voulait rester neutre et garder la population hors du sentier de la guerre. Cependant, des opérations américaines secrètes et illégales furent en cours pendant toutes les années '60, par le biais de forces spéciales dont la tâche principale était de tisser un tapis de mines anti personnelles jusqu'à 30 kilomètres de la frontière avec le Viêt-Nam, pour fermer cette porte de sortie pour les communistes. Avec l'aide des Khmers Rouges et de la Chine, le Cambodge s'est même retrouvé avec 10 millions de mines sur son territoire au fil de la guerre et il en reste encore aujourd'hui, malgré les vastes opérations de déminage qui se poursuivent, réduisant considérablement le nombre de décès et blessures que ces engins font à la population sans aucun objectif militaire quel qu'il soit. Plusieurs des dernières victimes de ces mines n'étaient même pas nées à l'époque où on les enfouissait dans le sol. Le Secrétaire d'État américain Henry Kissinger jugeait qu'il fallait couper la route d'Ho-Chi-Minh jusqu'à l'intérieur du Cambodge et les

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bombardements massifs ont commencé en 1969, tuant jusqu'à 150000 Cambodgiens entre 1969 et 1973. Simple prétexte, ou le démarrage d'un plan calculé de déstabilisation ? Toujours est-il que ces actions étaient illégales puisque le Cambodge n'avait rien à voir avec la guerre du Viêt-Nam. Le gouvernement américain niait ses raids meurtriers devant les médias, pendant que leurs B-52 bombardaient le pays comme des sauvages, entremêlant aux bombes traditionnelles des largages de napalm et d'agent Orange, dont les effets se font toujours ressentir trois générations plus tard à travers le cancer et les malformations congénitales. Les B-52 ont quadrillée la région et certains de ces bombardements n'étaient que du délestage des avions au retour de leurs missions sur les Viêt-Congs, qui lâchaient leurs bombes excédentaires sur le Cambodge pour économiser du carburant sur le voyage de retour en Thaïlande. Au moins, ils avaient une bonne raison: c'est important d'économiser le carburant. Les États-Unis ont délibérément amené la population cambodgienne au bord de la famine, en détruisant ses terres agricoles et poussant les paysans loin de leurs champs. En 1971, il n'y a pas eu de récolte de riz. La terreur causée par les bombardements a entrainé l'exode des agriculteurs ruraux vers les villes, où ils n'avaient d'autre choix que de prier pour avoir de la nourriture, un abri et un changement politique.

En 1970, le roi Sihanouk fut renversé par le général Lon Nol, avec le soutien tacite de Washington et l'assistance probable de la CIA. Washington a reconnu le nouveau régime en quelques heures. Le

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renversement de Sihanouk, exilé en Chine, a rendu la guerre civile inévitable. Pendant son bref passage au pouvoir, le Général Nol a continué d'entrainer la Cambodge plus profondément vers la famine et la déroute économique et il ne fut une solution pour personne, des deux côtés de la clôture. En 1973, les USA ont largué davantage de bombes sur le centre du Cambodge que sur le Japon pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Un feu d'artifice de 7 milliards de dollars. Certains dossiers prouvent que la CIA mesurait parfaitement les conséquences politiques de ces bombardements faisant parti d'une politique déjà calculée. Comme le dit le Chef des opérations le 2 mai 1973: Les dégâts causés par les raids des B-52 sont au centre de la propagande des Khmers Rouges. Cette stratégie a permis de recruter un grand nombre de jeunes et a été efficace auprès des réfugiés fuyant les campagnes. En fait, Pol Pot n’aurait jamais réussi à prendre le pouvoir si le président Richard Nixon et son conseiller Henry Kissinger n’avaient déclenché cette offensive au Cambodge, alors pays neutre. Ils ont créé de toutes pièces le contexte pour la prise politique des Khmers Rouges, ouvertement nationalistes et anti vietnamiens. S’il peut sembler paradoxal que la police mondiale de la démocratie anti communiste favorise l'ascension d'un dictateur communiste, il faut se

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rappeler que les USA n'en sont pas à une aberration près. L'idée selon laquelle les États-Unis font la promotion de la démocratie en remplaçant des dictateurs n'existe que dans les médias et s'oppose à la réalité sur le terrain, qui nageait alors en pleine Guerre Froide, affrontant indirectement ici son ennemi officiel, soit l’URSS, qui soutenait le Nord-Vietnam à l'époque. Ainsi, les États-Unis s'étaient cette fois liés d'amitié avec la Chine communiste pour soutenir les Khmers rouges communistes et les préparer en tant que mandataires pour les pousser à attaquer le Vietnam. Bref, même si le parti de Pol Pot était communiste, il avait un beau potentiel pour devenir le nouveau pitbull américain qu'on lancerait à la gorge du Viêt-Nam, qui était devenu pour la CIA le fief de l'influence soviétique dans la région. Grâce à son humanisme exemplaire, Henry Kissinger se mérita le prix Nobel de la Paix en 1973, l'année où il renversa aussi le gouvernement du Chili de Salvatore Allende, abattu par la CIA. Après avoir pris le pouvoir au Cambodge en 1975, les Khmers Rouges ont vidé les villes, envoyant l'ensemble de la population urbaine vers la campagne. Presque tout le monde s'est retrouvé dans des camps de travail, où les gens étaient forcés de vivre dans des conditions primitives, s'épuisant pendant douze heures par jour sur des travaux manuels. Les nouveaux dirigeants du Cambodge considéraient les citadins

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comme idéologiquement suspects, beaucoup trop ouverts sur le monde. Une éducation française sous le régime coloniale valait la peine de mort. Médecins, professeurs, avocats, artistes et étudiants furent presque tous exécutés sur des bases strictement intellectuelles. Les minorités ethniques, telles que les Chams et les Vietnamiens, furent exterminées ou chassées du pays. Les dirigeants nationalistes des Khmers Rouges avaient une haine viscérale pour les Vietnamiens et ont déployé des efforts considérables pour tenter de mousser le sentiment anti vietnamien au Cambodge. En revendiquant le territoire du Vietnam-Sud, les Khmers Rouges ont lancé de nombreux raids transfrontaliers, incendiant des villages et massacrant jusqu'à 30 000 personnes dans leurs attaques. Pol Pot avait bien compris sa mission pour le compte des globalistes. Aucune nation ne peut laisser ses citoyens se faire massacrer par des assassins d'une nation voisine, et de plus, le Viêt-Nam savait qu'un génocide était en cours au Cambodge. Donc, le 25 décembre 1978, à la suite des refus répétés par les Khmers Rouges de négocier la paix, l'armée vietnamienne, en conjonction avec les forces rebelles cambodgiennes, ont chassés les Khmers Rouges du pouvoir. Le renversement fut grandement facilité par la haine que la population ressentait envers ses tortionnaires esclavagistes à foulards, et les soulèvements se sont répandus dans tout le pays, de telle façon qu'il ne fallut que deux petites semaines pour faire tomber Pol Pot. - 241 ! -

Cette campagne menée par les forces armées vietnamiennes avec le Front Uni du Kampuchéa pour le Salut National fut l'une des véritables grandes libérations de l'histoire, mais les États-Unis et la Chine partageaient une antipathie pour l'alliance du Vietnam avec l'URSS et ils se sont mis à chercher un moyen de renverser le cours des évènements. L'auteur Gregory Elich ajoute que les médias occidentaux ont évité soigneusement de parler de la façon dont les Khmers Rouges furent maintenus en tant que force militaire et politique, plusieurs années après leur chute du pouvoir. Après tout, le Cambodge fait partie du Triangle d'or de l'opium, sans compter que l'ingrédient de base de l'ecstasy, l'huile de sassafras, vient d'un arbre particulièrement abondant dans les régions choisies par les Khmers Rouges en cavale, et que le Cambodge est le principal producteur de marijuana dans l'Asie du Sud-Est. Mais qu'est-ce qui pouvait tant attirer la CIA dans ce coin perdu, pour qu'un parti génocidaire en déroute mérite qu'on continuât de le supporter avec tant de ferveur? * Dans la Thaïlande voisine, les Khmers Rouges ont organisé leur armée de guérilleros illettrés, tandis que le prince Norodom Sihanouk a lancé son armée privée, l'Armée Nationale Sihanoukiste (ANS). Sur le front politique, en 1979, les États-Unis et la Chine ont exercé leur influence en mettant fin à une enquête de l'ONU sur les crimes des Khmers Rouges et poussèrent un vote à l'Assemblée générale des Nations-Unies en faveur de l'octroi de l'unique siège du Cambodge au régime Khmer Rouge, même évacué du pouvoir. Grace au soutien des États-Unis et de la Chine, la diplomatie internationale put se couvrir

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de ridicule, car le Cambodge continuerait d'être représenté aux Nations-Unies par un diplomate Khmer Rouge jusqu'en 1993, quinze longues années après avoir perdu toute signification politique, pendant que le vrai gouvernement n'avait pas de place à l'ONU. Le 27 mai 2015, Wikileaks a dévoilé 500 000 mémos datant de 1978 concernant la politique américaine sur leurs amis génocidaires. Un mémo envoyé par le Département d'État à six de ses ambassades en Asie, le 11 octobre, résume bien l'essentiel de cette politique : Nous croyons qu'un Cambodge national doit exister, même si nous pensons que le régime de Pol Pot est le pire violateur mondial des Droits de l'homme. Nous ne pouvons pas soutenir le gouvernement de Pol Pot, mais un Kampuchéa indépendant doit exister. Mensonges pseudo-diplomatiques: on voulait d'un Kampuchéa indépendant des Russes et du Viêt-Nam, soit, mais dépendant de l'Occident. Grâce à Margaret Thatcher et Jimmy Carter en 1979, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont pris directement part à la troisième phase de l’holocauste cambodgien, en imposant un embargo dévastateur à un Cambodge économiquement en péril parce que son libérateur, le Vietnam, n’était pas dans le bon camp pendant la guerre froide. Peu de campagnes occidentales ont atteint ce degré de cruauté politique et d’inhumanité. Pendant que l'embargo du Conseil de Sécurité de l'ONU aggravait la souffrance d'une nation

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affamée, les Khmers Rouges exilés en Thaïlande recevaient tout ce qu'ils voulaient. La CIA et d'autres agences du renseignement ont mis en place un groupe d'urgence du Kampuchéa, qui s'assurait que l'aide humanitaire aille aux enclaves khmères dans les camps de réfugiés thaïlandais et même au-delà de la frontière. Deux travailleurs humanitaires américains, Linda Mason et Roger Brown, témoins privilégiés de l’invraisemblable, ont déclaré: Le gouvernement américain a insisté pour que les Khmers Rouges soient nourris. Les États-Unis ont ravitaillé l'opération Khmer Rouge, par la crédibilité d'une opération de secours internationale. Richard Holbrooke, alors secrétaire d'État aux États-Unis, d'ajouter beaucoup plus tard, après son mandat: Sous la pression américaine, le Programme alimentaire mondial a remis 12 millions de dollars de nourriture à l'armée thaïlandaise, pour qu'elle la remette aux Khmers Rouges, et 20 000 à 40 000 soldats de Pol Pot en ont bénéficié. Je fus témoin de ça. En voyageant avec un convoi de 40 camions de l'ONU, j'ai été conduit vers une base d'opérations khmère à Phnom Chat. Le commandant de la base était l'infâme Nam Phann, connu des travailleurs comme «The Butcher» (Le boucher), ou le Himmler de Pol Pot. Après que les fournitures aient été déchargées, littéralement à ses pieds, il a déclaré: Merci beaucoup, et nous en voulons plus.

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L'administration Carter a exhorté les organisations d'aide internationale de supprimer le soutien au Vietnam pour avoir balayé le leader Khmer Rouge Pol Pot du pouvoir. Presque tous les pays non communistes de la planète ont réagi en coupant l'aide au Vietnam et au Cambodge. Les États-Unis et leurs alliés ont eu suffisamment de votes pour que la Banque Mondiale et la Banque Asiatique de Développement réduisent leurs prêts aux deux pays. Selon la journaliste Elizabeth Becker, en 1981, le Conseiller pour la Sécurité Nationale américain Zbigniew Brzezinski, prétendait que... «...J'ai moi-même inventé l'idée de persuader la Thaïlande de coopérer pleinement avec la Chine, dans ses efforts pour reconstruire les Khmers Rouges. J'ai encouragé les Chinois à soutenir Pol Pot. J'ai encouragé les Thaïs à aider le D.K. (le gouvernement du Kampuchéa Démocratique en exil). La question était de savoir comment aider le peuple cambodgien. Pol Pot était une abomination. Nous ne pourrions jamais le soutenir, mais la Chine pourrait. » On devrait pouvoir enfermer ces globalistes dans une cellule de prison et jeter la clé sans procès quand ils font des aveux du genre. Aussi vantard puisse-t-il être, Zbignew diminuait l'aspect criminel de son rôle, car le financement américain allait bien au-delà d'encourager la Chine à reconstruire les Khmers Rouges. La portée du soutien direct des USA fut de 85 millions de dollars entre 1980 et 1986, tel que révélé par la correspondance d'un membre du Comité aux relations étrangères du Sénat. La vie apporte plus de justice que

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La Haye, puisque Brzezinski est mort le samedi 27 mai 2017, au moment de la rédaction de ces lignes. * Selon le journaliste Ben Norton, dès 1981, un certain nombre de gouvernements devenaient inquiets de la reconnaissance continue par l'ONU du défunt régime génocidaire de Pol Pot. Quelque chose avait dû interrompre le sommeil des diplomates aux Nations-Unies, puisqu'on commençait à comprendre qu'il était futile d'avoir un représentant d'un parti évacué du pouvoir depuis plusieurs années, parler au nom de son pays. L'année suivante, les États-Unis et la Chine ont conjointement inventé la Coalition du Gouvernement démocratique du Kampuchéa, qui n'était ni une coalition ni une démocratie ni un gouvernement ni quoi que ce soit de concret. C'était une simple opération de la CIA pour légitimer un groupe illégitime. Le prince Sihanouk fut nommé son chef, pendant qu'un pote de Pol, Thaoun Prasith, dirigeait la nouvelle association de son bureau à l'ONU, à New York. De son côté, le leadeur chinois Deng Xiaoping avait une admiration inébranlable pour les assassins Khmers Rouges et leur fournissait 100 millions de dollars par an. Il déclara en 1984: Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes veulent supprimer Pol Pot. Il est vrai qu'il a commis des erreurs dans le passé, mais maintenant il dirige la lutte contre les agresseurs vietnamiens. Complètement Deng. On peut s'étonner aujourd'hui de l'alliance de la Chine communiste avec les États-Unis contre l'URSS, aussi communiste, dans le dossier du Cambodge, mais les années '80

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sonnaient le début des efforts du gouvernement chinois pour réintégrer le marché économique mondial. Le Congrès américain, stimulé par un enthousiaste de la guerre froide, Stephen Solarz, approuva une aide de 24 millions de dollars à la résistance. À Bangkok, l'intelligence satellitaire de la CIA fut fournie aux nouveaux Khmers, tout comme les armes fabriquées en Chine, à Singapour et à Taiwan, que les KPNLF (le Front de libération national Khmer) et les ANS du prince Sihanouk achetaient en vente libre. Des responsables militaires américains en Thaïlande et sur l'ile japonaise d'Okinawa ont détruit des documents pour couvrir la vente de munitions par les Bérets Verts à l'armée thaïlandaise qui revendait le tout sur le marché noir. L'ancien Béret Vert Bob Finley découvrit au cours d'une vérification une cache d'armes d'une valeur de plus d'un million de dollars, et avoua dans un témoignage qu'il savait pertinemment que les armes seraient vendues aux Khmers Rouges. Finley reçut l'ordre par un officier supérieur de détruire les preuves incriminantes qu'il avait révélées lors de son audition. Les Khmers Rouges disposaient de ressources financières suffisantes pour tout acheter à partir de leurs activités minières et forestières, sans oublier le généreux financement de l'étranger, et sans doute quelques tonnes d'huile de sassafras et d'opium. Pendant que la population crevait littéralement de faim, on a estimé qu'environ 80% du soutien logistique de la Croix-Rouge et de l'aide alimentaire des Nations-Unies destinés aux réfugiés cambodgiens furent mis aux enchères. La vente des ressources à l'étranger, comme le bois, les émeraudes et saphirs des mines, prit une forme purement capitaliste, ce qui rendait sceptiques plusieurs communistes convaincus dans les - 247 ! -

rangs khmers des nouvelles méthodes de financement et le groupe est entré dans une phase de désintégration. Dans une atmosphère tendue par une cause désespérée, les vétérans Khmers Rouges s'entretuaient un par un; c'est probablement ce qui arrive quand on privilégie les AK-47 à l'éducation. En 1985, le soutien annuel secret de la CIA aux factions de guérilla cambodgiennes était passé à 12 millions de dollars, et le Congrès a voté pour leur envoyer 5 millions de dollars supplémentaires par année, aux frais des contribuables américains. En vertu de l'amendement McCollum, l'USAID a également commencé à transporter les excès d'approvisionnements militaires américains aux guérillas cambodgiennes en Thaïlande, atteignant un sommet de 13 millions de dollars en 1989, selon Gregory Elich. Cette même année, les forces du Viêt-Nam quittent le Cambodge, et une force de l'ONU est déléguée pour assurer la transition entre les mains de Hun Sen, ex Khmer Rouge réformé et choix des Vietnamiens. Après leur retrait du Cambodge, la Chine a continué à envoyer des armes aux Khmers Rouges et le flux de fournitures américaines a continué sans relâche. En 1991 se tint à Paris une conférence pour la paix, mais peu de temps s'écoule avant que les Khmers Rouges refusent de se conformer et de se désarmer. Un an après l'effondrement de la Conférence, le Premier ministre thaïlandais, Choonhavan se rend à Washington et exhorte Bush Sr d'exercer une pression sur la Chine pour réduire l'aide apportée à Pol Pot. Bush refuse et répond que sa solution pour le Cambodge comprend les Khmers Rouges, treize ans après que le groupe ait

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perdu toute signification politique! Les États-Unis pensaient qu'avec le retrait des forces vietnamiennes le gouvernement cambodgien tomberait bientôt, mais le gouvernement corrompu d'Hun Sen est toujours en poste en 2017, la plupart des anciens dirigeants des Khmers Rouges se sont dissociés du mouvement et Pol Pot est enfin mort. Peu l'auront mérité autant, à part Hitler et David Rockefeller. Le financement des Khmers Rouges reste l'un des exemples les plus frappants du cynisme profond de la mentalité impériale, où la vie des autres est sacrifiée pour des intérêts financiers et géopolitiques. Ta Mok, un des seuls chefs militaires des Khmers Rouges à avoir vu une Cour de justice, fut capturé en 1999. Son avocat a déclaré: « Tous les étrangers impliqués doivent être appelés à la barre et il n'y aura pas d'exception. Madeleine Albright, Margaret Thatcher, Henry Kissinger, Jimmy Carter, Ronald Reagan et George Bush. Nous allons les inviter à dire au monde pourquoi ils ont soutenu les Khmers Rouges. »

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Pourquoi utilisons-nous des armée de procuration et des contregangs? Les réponses sont assez simples: premièrement, il est parfois difficile de trouver une raison crédible d’envahir un pays; il devient ainsi politiquement beaucoup plus facile de financer les forces rebelles locales, et deuxièmement, de moins en moins de jeunes Américains choisissent une carrière dans les forces armées. Embaucher des rebelles locaux, appuyés par des mercenaires, résout ce problème, mais ce sont des solutions plus couteuses. On peut avoir recours à de sources alternatives de financement, telles que le trafic de drogue. Ceux qui suivent la politique aujourd'hui ont peut-être remarqué que le soutien inébranlable des États-Unis aux Khmers semble assez familier face aux évènements survenus au MoyenOrient, où leurs nouveaux mandataires volent, terrorisent, enlèvent, pillent, violent, assassinent et décapitent : eh oui, on parle ici d'AlQaïda et d'ISIS.

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Dans nos efforts pour rectifier la véritable place de l’Empire Américain dans l’histoire, nous nous rapprochons de notre vie quotidienne: nous avons enfin franchi le troisième millénaire qui débuta avec la mère de toutes les conspirations, le plus grande opération sous faux drapeau jamais tentée par les agences américaines. Malheureusement pour eux, c'est venu après qu'Internet se soit infiltré dans nos maisons, provoquant une démocratisation inattendue des médias et de l'information, et cette accessibilité à une réelle information non-censurée nous a rapidement démontré comment, pourquoi et par qui l'opération avait réellement été menée. Bien sûr, ils ont essayé très fort de dissimuler la réalité par tous les canaux officiels, et les 18 premières années du nouveau millénaire seraient plus prolifiques en mensonges que le premier siècle du Nouvel Ordre Mondial dans le but de créer une réalité parallèle pour le commun des mortels, mais de véritables analyses sont maintenant disponibles et circulent librement entre les peuples, à travers pays et frontières. Internet pourrait être l'unique caractéristique positive de la mondialisation avec son rayonnement insurpassé reliant les populations de tous les continents. Cette réalité parallèle créée par les médias conventionnels à propos du 11 septembre est néanmoins très fragile et s’accroche à un fil de soie. Ainsi, le 11 septembre sonna le début de la chute de l'Empire Américain ou le début du dernier chapitre du plan des banquiers. Trop gros, trop ambitieux et dirigé par beaucoup de gens stupides qui ne réalisaient pas que tout cela leur exploserait en plein visage, car les temps avaient fort heureusement changé. * - 252 ! -

Un général très paranoïaque du nom de Lyman Lemnitzer était chef de cabinet du Pentagone lors de l'élection du président Kennedy. Il présenta en mars 1962 un plan d'opération appelé Northwoods, une opération conçue pour manipuler l'opinion publique en vue d'une invasion massive de Cuba. Son scénario incluait de nombreuses options toutes aussi ridicules, visant à tuer des Américains de douze manières différentes, puis à en imputer la responsabilité à Cuba. L’une des options était d’organiser une attaque cubaine contre un avion civil américain rempli d’étudiants quittant les États-Unis pour un voyage touristique. Le véritable avion aurait été soigneusement remplacé par un avion télécommandé peint sous les couleurs de la compagnie aérienne que l'armée de l'air éliminerait au large de la Floride. C'est ce que nous appelons maintenant une opération classique sous faux-drapeau (false flag), conçue pour incriminer une autre nation de quelque chose qu'elle n'a pas fait. Kennedy leva sa tête, sourit à Lemnitzer et l’envoya d’un coup de pied faire du tourisme en Europe avec son plan foireux. Le plan ne fut pas déchiqueté comme il aurait dû, mais fut plutôt conservé pour usage ultérieur, sous un président avec moins de scrupules, ce qui vint en 2000 avec l’élection de George Bush Jr. En janvier 2001, les néoconservateurs du gouvernement Bush publiaient la bible de leur grand plan diabolique, Project for the New American Century. Voici un des paragraphes de l'histoire, extrait du chapitre «Reconstruire la défense de l'Amérique»: Les nouvelles technologies et les nouveaux concepts opérationnels risquent d’être longs, en l’absence d’un

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évènement catastrophique et catalyseur, comme un nouveau Pearl Harbor. Ainsi, Pearl Harbor, le film catastrophe qui diffuse la fausse histoire habituelle en ignorant tous les faits pertinents, sort cette année-là le 25 mai 2001, pour rappeler à tous les Américains ce qui a poussé les États-Unis vers la Deuxième Guerre mondiale. Mais souvenez-vous que vous n'êtes pas censé savoir comment Pearl Harbor avait été provoqué par l'administration de Roosevelt, alors bam! Le matin du 11 septembre 2001, deux avions percutent les deux tours du World Trade Center, créant ainsi un nouveau Pearl Harbor, quelques mois seulement après avoir avoué qu'ils en avaient besoin. Le moment était tout aussi parfait que l’émergence d’un ennemi des Juifs en Allemagne lorsque les banquiers voulurent créer Israël. Cette fois-ci, le monde entier était sous le choc: à l’instar de l’assassinat de John F. Kennedy, tout le monde se souviendrait exactement de l’endroit où il se trouvait au moment où il entendrait la nouvelle. Après un examen approfondi, vous comprendrez pourquoi le 11 septembre a été la première journée de l’agonie de l’Empire. Dans cette histoire, les explications officielles sont tellement tordues qu’elles ne résistent à aucun examen logique, ni scientifique. Les médias ont cessé d'en parler il y a longtemps, ne serait-ce que pour rappeler occasionnellement au peuple qu'il s'agissait d'un attentat terroriste perpétré par 19 islamistes convaincus, mais le complot du gouvernement est si facile à prouver qu'il ne s'agirait même pas d'un défi en cour pour un étudiant en première année en droit. Je vais sauter par-dessus l'histoire officielle et factuelle telle qu'écrite dans

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Wikipedia et dans les livres d'histoire que vous connaissez tous, pour gagner du temps et passer directement à la réalité. Que faisait le vaillant président George Walker Bush pendant que des avions s'écrasaient dans les tours de New York? « J'étais assis devant la salle de classe, attendant d'entrer, et j'ai vu un avion heurter la tour et j'ai dit: Quel pilote horrible! Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour y penser. » Il répètera la même histoire en plusieurs occasions, en parlant du premier avion. Cependant, Bush n’avait pas accès à un téléviseur, pas avant une bonne quinzaine de minutes. Un article du Boston Herald dira plus tard  :  «Pensez à ça  : la remarque de Bush implique qu’il aurait vu le premier avion frapper la tour, mais nous savons tous que la vidéo du premier avion n’est sortie que le lendemain.» Bush aurait pu se tromper en parlant du deuxième avion que plusieurs millions de personnes ont vu en direct, mais il était dans la salle de classe à 9h07, quand son chef de cabinet, Andrew Card, entre dans la pièce et lui murmure à l’oreille  : «Un deuxième avion a frappé l’autre tour, et l’Amérique sous l’attaque.» Et juste après avoir été informé que le pays subit officiellement une attaque terroriste monstrueuse, le commandant en chef ne semble pas intéressé d'en connaitre les détails. Au beau milieu du Pearl Harbor moderne tel que prophétisé dans son fascicule sioniste imprimé en janvier, Bush continue d’écouter son histoire de p’tite chèvre dans une classe de maternelle. Grâce à une valise négligemment égarée par le distrait Mohammed Atta à l’aéroport de Boston, on identifiera rapidement les 19

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terroristes responsables des attentats; la valise contient un passeport délivré par la CIA, un manuel de pilotage d’avion commercial payé par la CIA et un Coran probablement acheté au Wallmart de Daytona. Un kit qui mène directement à deux noms, même si personne ne peut dire pourquoi: Oussama ben Laden et Al-Qaeda, employés de la CIA. Dans leur tentative mégalomaniaque de provoquer la plus ambitieuse tromperie de l’histoire, les néoconservateurs ont oublié de mesurer l’étendue des fuites de centaines d’informations qui échapperaient à leur contrôle. Ils essaieront pourtant de faire tout ce qu’ils peuvent: 100% des médias corporatifs ignoreront l’ensemble des preuves incriminant le gouvernement américain dans les pseudos-attentats. Pire, la télé dramatisera l’évènement en produisant des dizaines de documentaires et reportages racontant les terribles histoires personnelles des survivants sur fond de piano pour couvrir les explosions des charges de démolition, comme s’il ne s’était rien passé d’étrange, ni de suspect, ce jour-là. On demandera à des magazines comme Popular Mechanics de passer leur temps à trouver des arguments scientifiques en faveur de la théorie du gouvernement; on soudoiera surement Michael Shermer, le président du club des sceptiques américains, pour qu’il ridiculise cette nouvelle «théorie de la conspiration» et on essaiera de mille façons de démentir les preuves les plus fragiles sur des sites dénués d’intégrité morale et scientifique. Et ce, pendant que les familles ayant perdu quelqu’un en ce triste jour manifestaient à l’extérieur, pour réclamer en vain une enquête indépendante qui dévoilerait ce qui s’est vraiment passé. Les quelques journalistes et autres dénonciateurs qui tenteront de parler seront emprisonnés, puisque Bush signera le Patriot Act six semaines - 256 ! -

plus tard (mais déjà rédigé le jour de l’attentat), en instaurant l’état policier de surveillance totale au pays, et jetant du coup la Constitution américaine de 1789 à la poubelle. Même privés de toutes les informations, plus du tiers des Américains remettent encore en cause l'explication officielle, qui s'élève aux trois quarts en dehors de l'Amérique du Nord. Malheureusement, s’appeler un «truther» est synonyme de «stupide» aux yeux du grand public. Tout comme les théoriciens du complot des années 60, la plupart ont choisi de se taire et de sourire. Sous la pression, Bush lancera une enquête du NIST (National Institute of science and technology) pour nourrir la Commission 9/11 d’inexactitudes, d’omissions volontaires et de fantaisies, pour en arriver à un rapport final parfaitement conforme à l’explication initiale des 19 terroristes d’Al-Qaeda. Bush viendra témoigner à la Commission, mais accompagné de Richard Cheney; le témoignage se fera en secret et les deux hommes refusèrent de le faire sous serment. Évidemment, quand on n’a rien à cacher... Parce que l'évènement est central pour la suite de l'histoire, voici une sélection choisie parmi une montagne de faits scientifiques et de preuves circonstancielles, tous plus divertissants les un que les autres. À tout seigneur tout honneur, allons-y d’abord par les évènements spectaculaires sur la ville de Pearl Harbor, pardon, New York. * Les deux tours du World Trade Center Susan Lindauer était agente de liaison du FBI pour les affaires irakiennes. Saddam Hussein, qui ressentait la tension croissante - 257 ! -

entre son pays et les États-Unis, proposa d’accueillir une délégation du FBI et de l’OIAC afin qu'ils inspectent librement son pays et recherchent les soi-disant armes de destruction massive, mais les États-Unis ont ignoré sa proposition. Le département de Susan a ensuite reçu en avril 2001 des documents mentionnant une attaque terroriste imminente qui détournerait des avions et les écraserait dans les tours du World Trade Center. Tout le monde le savait dans les bureaux du FBI, mais ils ne savaient que faire de ces informations. Susan déclara par la suite que, dans les semaines ayant précédé le jour fatal, des dizaines de camions furent aperçus dans le parking des tours pendant la nuit, pour en sortir tôt le matin. Stratesec, une société précédemment nommée Securacom, était responsable de certains aspects de la sécurité dans les tours; ils étaient également chargés de la sécurité dans les aéroports de Dulles à Washington et de Logan à Boston, où trois des quatre avions en cause avaient décollé. Marvin Bush, le frère du président, fut cadre supérieur chez Stratesec jusqu’en octobre 2000, date à laquelle la société avait déjà effectué ses travaux qui seraient ultérieurement interrogés par la Commission du 11 septembre. Le directeur de la firme était aussi, comme par hasard, un cousin de Bush. De nombreux employés du WTC avaient remarqué des activités anormales au cours des mêmes semaines, telles que des ascenseurs bloqués pendant plusieurs jours, des pannes électriques affectant les systèmes de surveillance pendant des heures et un punch ultime: une semaine avant l'attaque, sans raison apparente, les chiens renifleurs de bombes qui y résidaient depuis l’attaque des tours en 1993 sont retirés du périmètre. Susan a bravement pris le taureau par les cornes et décida de dire au Congrès - 258 ! -

américain ce qu'elle savait après l'attaque, mais c'est à ce moment-là que le FBI a frappé à sa porte et qu'elle fut jetée dans une cellule de prison en vertu de la nouvelle loi du Patriot Act, sans accusation particulière. Elle n’était que la deuxième personne à subir les affres totalitaires du Patriot Act, un outil forgés par des tyrans. Michael Springman était en charge du Bureau des visas à Djeddah, en Arabie Saoudite. Il se rendit compte d'une vaste fraude alors que la CIA lui demandait de livrer sans autre précision une série de passeports à 15 des 19 musulmans qui deviendront les terroristes accusés. Springman essaya de parler à tout le monde de l’affaire, mais on lui répondait de la boucler, en invoquant des raisons de «sécurité nationale». Quelqu’un finit par lui révéler que ces hommes s’en vont s’entrainer dans le plus grand secret aux États-Unis pour prendre leurs cours de pilotage. Mohammad Atta, Siad Jarrah et plusieurs de leurs copains, munis de visas neufs, font leur entrainement de pilotage à l’aéroport de Venice en Floride, dans l’école Huffman Aviation, de Rudy Decker, un Néerlandais avec un passé plus lourd que le rocher de Gibraltar. Un instructeur dit que ses deux élèves étaient de piètres pilotes. Larry Silverstein achète, en juillet 2001, le complexe du World Trade Center pour 3,2 milliards de dollars. Il fait ajouter une clause à sa police d’assurance couvrant les attaques terroristes, ce qui fait substantiellement augmenter le paiement mensuel. Il y a toutefois un problème  : les tours perdent de l’argent en raison du taux élevé d’inoccupation, mais surtout, elles ont été isolées à l’amiante, un produit devenu illégal depuis la construction initiale. On estime que

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les travaux de rénovation couteront autour d’un milliard de dollars. Il vaudrait mieux démolir les tours que les rénover. Silverstein se seraitil fait avoir comme un bleu? Non! Au lendemain de l’attaque, il récolte une première assurance de 3,5 milliards. Puis il se rend en cour pour réclamer un deuxième montant en alléguant qu’il y a eu deux attaques séparées. Il gagne sa cause. En ajoutant l’assurance pour les autres tours, il se ramasse avec un pactole qui dépasse les 7 milliards$. Un vrai chanceux en affaires. Grâce aux données techniques des radars, plusieurs pilotes de ligne et d’ex-commandants de la US Air Force, qui flairent le complot, se sont réunis pour étudier scientifiquement toutes les données disponibles. Les deux avions qui ont frappé les tours dépassaient largement la vitesse normale, mais le NA175 fut particulièrement performant, selon les Pilots for truth. Les radars ont déterminé que cet avion volait à 520 nœuds, soit 160 nœuds au-dessus de sa vitesse maximale opérationnelle, qui est normalement prévue pour une altitude de 30 000 pieds où l’air est plus rare. Pour un Boeing 767 volant à 1000 pieds du sol, 520 nœuds équivaut à voler à 860 nœuds à 30 000 pieds en raison de la densité de l’air, soit mach 1,3, au-dessus de la vitesse du son! Un avion de ligne régulier volant à cette vitesse et à cette altitude se serait immédiatement disloqué en plusieurs morceaux, les ailes se seraient détachées de chaque côté, à moins qu’il ait été modifié par des techniciens militaires. Tous les tests en simulateurs et en chambre aérodynamique et les accidents réels sont unanimes en ce sens.

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Sous le deuxième avion dont il existe plusieurs vidéos, on voit parfaitement bien une protubérance sous la carlingue, qui correspond aux systèmes de guidage de l’armée. Aucun Boeing commercial n’est équipé de système de guidage. Plusieurs témoins oculaires ont d’ailleurs décrit des avions militaires, n’ayant vu aucun hublot sur les appareils. Le matin du 9/11, la US Air Force était occupée à gauche et à droite dans une série d’exercices qui n’avaient laissé que 18 jets de surveillance pour toute la côte Atlantique Nord. Ces exercices de simulation, dont une portait le nom de Vigilant Guardian, prévoyaient de mettre des centaines de faux avions sur les radars, pour semer la confusion. Quand les alertes furent finalement lancées après des délais insupportables, il n’y avait aucun moyen de savoir qui était qui sur les radars de l’armée. Le concierge des tours s’appelle Willie Rodriguez. Alors qu’il est au premier sous-sol, il entend une énorme explosion qui semble venir du deuxième sous-sol. Il a à peine le temps de remonter dans le lobby, où les fenêtres sont éclatées vers l’extérieur et des ornements des murs sont tombés, quand il entend une autre explosion, provoquée cette fois par le premier avion qui frappe la tour, des dizaines d’étages plus

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haut. Un témoin ensanglanté remontra des sous-sols, confirmant qu’il y a eu une explosion terrible au deuxième sous-sol, près des ascenseurs, où se retrouvent les colonnes d’acier de support. Il ne sera pas le seul à témoigner de la chose, mais la commission 9/11 ne veut rien entendre de ces témoignages, puisque l'explosion au sous-sol survint quelques minutes avant que le premier avion ne frappe la tour. Lorsque les tours s’effondrent, on peut voir sur toutes les vidéos des squibs (des petites explosions de fumée) sortant par les fenêtres, plusieurs étages sous le niveau de la ligne de destruction qui descend. L’explication officielle ne fait aucun sens, puisqu'elle parle de petites poches de pression d’air, beaucoup trop éloignées de l’écroulement en cours. Les squibs ne peuvent être que des poussées d’explosions, certaines éjectant des débris évalués à plus d’une tonne.

! Mille cinq cents architectes et ingénieurs ont signé une étude concluant que la destruction des tours ne pouvait être due qu’à une

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démolition contrôlée par des explosifs. Les feux de kérosène et d’équipement de bureau ne sont même pas près d’atteindre la température de fusion de l’acier, qui aurait été nécessaire pour démolir la structure des tours, complètement faites d’acier. De plus, puisque les tours se sont écroulées à la vitesse de la gravité, sans aucune résistance structurelle, tous les évènements confirment la seule théorie possible d’une démolition contrôlée par des charges explosives. D’ailleurs, des centaines de témoins entendent des explosions, des enregistrements de pompiers prisonniers à l’intérieur font entendre des explosions, et des caméras de journalistes, à l’extérieur, enregistrent des explosions. Cependant, le porte-parole du NIST avouera ne pas avoir enquêté sur de potentiels explosifs, puisqu’il ne voit aucune raison d’en suspecter la présence. La loi de la gravité, difficile à contourner, fait habituellement tomber les débris verticalement. Lorsque les tours s’écrasent, on voit des morceaux de plusieurs tonnes d’acier et de béton voler à des dizaines de mètres de l’effondrement. Un assemblage de plusieurs poutres d’acier d’un poids comparable à un Boeing, ira se ficher dans un édifice voisin, éloigné d’une centaine de mètres. On retrouvera, des années plus tard, un morceau d’os sur un toit, éloigné de plus de 300 mètres du site. L’analyse de l’ADN reliera le petit morceau à une des victimes de 9/11. Dr. Judy Woods a révélé une histoire fascinante sur une partie de la structure en acier qui est restée en place pendant plusieurs secondes après l'effondrement de la deuxième tour. Les images montrent clairement que les poutres en acier se désintègrent en poussière, à

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une altitude de 300 mètres. Dispositif thermonucléaire, oscillateur inspiré de Tesla? Mme Woods serait prête à accepter toute explication plausible. Ces images suivantes n’ont pas été modifiées, on peut voir l’étrange phénomène sur n’importe quelle vidéo qui a capturé les images en direct.

! Dès le lendemain, on commence à nettoyer le site, avant même de faire une enquête criminelle. Comme par hasard, l’agence FEMA (Federal Emergency Management Agency) était déjà sur place la veille des évènements pour faire des exercices de simulation. Avec la firme Controlled Demolition, elle ramasse les poutres pour les entasser dans des cargos qui les emmèneront en Asie pour être recyclées. Des agents du FBI garderont les cargaisons jusqu’à leur destination, pour éloigner les curieux, dont certains réussiront à prendre des photos de poutres fondues en biseau. Plusieurs ouvriers affectés au nettoyage du site noteront des nappes d’acier toujours en fusion au fond des débris, jusqu’à cinq semaines après la journée tragique. Quelques photos témoignent de ce détail plutôt embêtant. Comme jamais le feu n’aura atteint la température - 264 ! -

pour faire fondre l’acier, la seule explication relève de l’utilisation du thermite, un mélange d’oxyde de fer et d’aluminium qui produit une chaleur formidable, et qu’on utilise dans certaines démolitions. Toutefois, les analyses des débris et de la poussière nous emmènent plus loin. On peut noter la présence de sphères microscopiques de fer dans tous les échantillons, que seule une combinaison de fusion et d’une puissante explosion pourrait produire. On trouve aussi de nombreuses particules d’oxyde de fer et d’aluminium rougis, typiques du thermite. Plus étrange encore, on relève d’importantes quantités de souffre et de baryum dans la poussière. Cette fois, on ne penche plus pour le thermite, mais pour sa version améliorée de nanothermite, dont la réaction produit une chaleur encore plus intense, et plus rapidement. Le nano-thermite est si puissant et nocif que seule l’armée américaine est autorisée à en produire. Certains témoins disent qu’on a retrouvé trois des quatre boites noires des avions écrasés ce jour-là, mais officiellement, on n’en retrouve aucune. Et il ne reste à peu près rien des deux avions dans les débris du World Trade Centre. Le ciment est pulvérisé en poussière. Pourtant on retrouve le passeport presque intact de Satam Al-Suqami, un des supposés terroristes. Le papier serait-il devenu plus résistant au feu que le titane, l’acier et le ciment? Les 19 terroristes ne figuraient nulle part sur la liste des passagers des 4 vols, indépendamment du fait que 4 des passeports des terroristes sont retrouvés sous leur vrai nom à Boston, New York et Shanksville. Le 6 septembre 2001, cinq jours avant les attaques, les actions en bourse des compagnies aériennes qui seront impliquées dans ces

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attentats font l’objet d’activités étranges. On note jusqu’à 25 fois plus de transactions sur des put options, un espèce de pari pessimiste qui prévoit une baisse de la valeur de l’action de ces compagnies. On assistera au même phénomène sur les compagnies d’assurances concernées. En janvier 2010, une équipe d’experts financiers suisses prouvera qu’au moins 13 transactions majeures ne pouvaient avoir été faites sans détenir au préalable des informations sur les attentats à venir. Personne n’enquêtera ni ne questionnera officiellement l’exagent de la CIA Robert Bear, qui dira dans une entrevue filmée, en 2008, qu’il connaissait personnellement une personne dont le courtier de Wall Street lui avait dit le 10 septembre 2001 de retirer son argent «  car l’affaire est pour demain  ». Le frère de cet ami travaillait à la Maison Blanche. * Shanksville La trace laissée dans le sol par le vol 93 représente un cratère absurde de 20 pieds par 20. Aucune trace visible sur le gazon tout autour, aucune pièce d’avion notable, aucun cadavre. Pour relier ce trou de marmotte à un écrasement d’avion, il faut supposer que les ailes se soient subitement repliées le long de la carlingue juste avant de frapper le sol, et que la carlingue ait retenu son souffle pour se donner un diamètre plus petit, avant de se ficher dans le trou à 90 degrés et s’y désintégrer complètement comme un accordéon de meringue. Plusieurs témoins diront plus ou moins la même chose: «  On dirait qu’un avion est venu larguer des petits débris métalliques dans un trou, puis est reparti. » Le coroner du district dira: « J’ai cessé d’être

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coroner après 30 minutes, je n’ai pas trouvé une seule goutte de sang, pas un milligramme d’ADN sur le site.» Évidemment, on retrouve deux passeports de terroristes intacts dans le trou.

! On a enregistré plusieurs coups de téléphones cellulaires en provenance de cet avion. Un technicien en téléphonie a démontré qu’à 30 000 pieds, dans cette région, il y a 0,006% des chances d’obtenir une communication téléphonique. Et pourtant, on trouve une dizaine de ces conversations sur le marché d’internet. Certaines de ces communications sont carrément étranges, parce qu’elles semblent avoir été tirées d’un scénario déjà écrit. Dans une de ces conversations, les interlocuteurs répèteront deux fois de suite les mêmes trois lignes de dialogue, comme s’ils s’étaient trompés. C’est enregistré et disponible, comme tout ce dont je parle ici. Un fils appellera sa mère en s’identifiant par son nom complet, nom de famille inclus.

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Le véritable sort des passagers du vol 93 pourrait être plus triste. Trente minutes avant que le vol 93 ait été détourné par des terroristes, on annonce qu’il viendra se poser à l’aéroport de Cleveland. On évacue alors complètement l’aéroport et tout le monde doit quitter l’endroit à pied, sans même récupérer leurs voitures dans les stationnements. Les registres montrent que deux avions se sont ensuite posés dans l’heure suivante. Les passagers du deuxième vol, identifiés selon plusieurs sources comme le UA93, sont entrainés dans un édifice de la NASA sur le site de l’aéroport, selon quelques témoins. * World Trade Tour 7 Autour de 17 h, le 11 septembre 2001, la BBC fait un reportage en direct. Elle annonce que la tour 7 du World Trade Center vient de s’écrouler pour des raisons inconnues, puisque cette troisième tour n’avait pas été frappée par un avion et semblait avoir été épargnée. Mais le mystère le plus frappant est tout autre. Au moment du reportage, la tour en question est toujours debout derrière la journaliste qui livre son reportage devant une fenêtre. Quelqu’un finalement s’aperçoit de l’erreur embarrassante et la BBC connaitra une difficulté technique coupant le reportage

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embarrassant. La tour ne s’écroulera que 20 minutes plus tard. La BBC, qui a reçu le compte rendu trop tôt d’un évènement, qui ne s’était pas encore produit, donnera cette vibrante explication: « C’est une regrettable erreur. » La tour no 7 du complexe n’est frappée que de trois incendies localisés, dont on ne connait d’ailleurs pas l’origine; il faut supposer que des débris enflammés se soient retrouvés dans l’édifice situé à une distance de trois terrains de football. Malgré ces feux presque inoffensifs, les pompiers évacuent la tour de 47 étages qui s’effondrera bientôt à la vitesse de la gravité! Elle est seulement le troisième édifice de toute l’histoire des gratte-ciels à structure d’acier à s’effondrer, et comble du ridicule, cet effondrement arrive le même jour que les deux premiers. Dans une interview filmée, le propriétaire Silverstein regrettera longtemps avoir déclaré devant les caméras, à propos de la tour 7 dans laquelle de petits incendies brulent: "Tirez là!", (Pull it!), soit une expression faisant référence à la démolition contrôlée des bâtiments. Larry reçut quelques centaines de millions de dollars d’assurance pour cette tour. Dans le cas de cette troisième tour frappée d'aucun avion, le NIST conclura à une « chaleur si intense qu’elle aurait affaibli une poutre et chauffé la structure suffisamment pour la faire contracter, entrainant l’effondrement», comme un château de cartes. Selon l’explication officielle, c’est comme si votre maison se s'effondrait à la vitesse de la gravité à cause d’une bougie allumée pendant un souper romantique. Aucun autre édifice de ce type ne s’est jamais écroulé en raison du feu; même si certains ont déjà brulé pendant 24 heures, la structure

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d’acier ne bouge pas d’un pouce. Si l’acier se contractait sous l’effet d’un feu de bureau, on n'utiliserait que du béton pour la construction. Pour tous les architectes et ingénieurs professionnels de ce monde, l’effondrement de la tour 7 est la preuve ultime et scientifique d’une conspiration, puisque aucune autre théorie que la démolition contrôlée ne peut expliquer un effondrement aussi symétriquement parfait. Et pourtant, il y a encore pire pour accabler les cerveaux de l’opération : l’attaque sur leur propre édifice à Washington. * Au Pentagone Barbara Honegger est une dénonciatrice de longue date, et elle comprend la manière dont les choses se passent dans les coulisses du gouvernement. Elle a travaillé au bureau de l’analyse de la sécurité sous Ronald Reagan et a quitté les Républicains avec dégout, à la suite du scandale Iran/Contras. Elle a fait une enquête remarquable sur le déroulement des évènements au Pentagone, le 9/11, qui n’est rien de mieux qu’une suite interminable de numéros de music-hall burlesque. Elle note premièrement qu’un petit avion, un drone ou peut-être un missile est venu exploser à l’extérieur du Pentagone, à quelques dizaines de mètres du mur, neuf minutes avant qu’un avion frappe l’immeuble, selon la version officielle. Elle a toutes les preuves scientifiques de ce qu’elle avance, et même deux témoins privilégiés qui l’ont échappé belle. La thèse du missile parait probable, puisque deux avions non-identifiés se promenaient alors dans le ciel de Washington sans que personne ne vienne les embêter. - 270 ! -

Une secrétaire de la Naval Intelligence arrive au bureau. April Gallup appuie sur la touche de son ordinateur pour le mettre en marche. Cette manœuvre semble déclencher une explosion, et l’heure concorde avec de l’histoire officielle. Elle en sortira indemne, et sortira par le trou ouvert dans le mur par l’explosion. Elle n’observe aucune trace d’avion. L’Association des pilotes qui étudient les attaques parlent aussi de manœuvres totalement irréalistes. On ne peut pas faire un virage de 330 degrés en descendant de 7 000 pieds, puis voler à ras le sol à cette vitesse avec un 757 sans s’écraser. Les meilleurs pilotes de la US Air Force et des lignes commerciales ont essayé la manœuvre en simulateur et ils ont tous échoué là où aurait réussi Hani Hanjour, le valeureux top gun improvisé du Vol 77, qui avait coulé son examen à l’école de pilotage en Arizona sur un Cesna à hélice. Selon un employé de l’école, « il n’était pas du tout préoccupé par le fait d’échouer son cours ». Rick Garza, instructeur de vol au Flying Club de Sorbi, avait aussi ceci à ajouter sur les deux autres pirates de l’air présumés, Khalid al-Mihdar et Nawaq al-Hamzi : «Il étaient comme La cloche et l’idiot, complètement désemparés. C’était clair qu’ils ne deviendraient jamais pilotes.» Les dommages ne concordent pas avec la version officielle. Le trou dans le mur du Pentagone est cinq fois trop petit, le gazon devant le trou est impeccable, d’énormes rouleaux de câbles n’ont pas bougé, des poutres qui auraient dû être coupées par les ailes sont repliées vers l’extérieur, les deux moteurs de 6 tonnes en titane ont disparu comme le reste de l’avion. Cependant, il faut les croire lorsqu’ils nous

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disent que le nez de l’avion en aluminium serait plus solide, puisqu’il passe à travers une trentaine de poutres d’acier et quatre murs de bétons pour arriver à faire un trou rond parfait, deux sections plus loin à l’intérieur du Pentagone. La balle magique de Kennedy faisait plus de sens que le Boeing invisible du Pentagone. On trouve une pièce de réacteur trop petite, qui correspond à une pièce fabriquée par General Electric, mais les Boeings de la compagnie National Airlines sont tous ont équipés de réacteurs Rolls Royce. On trouve un bout de fuselage en carbone dont l’isolation laisse supposer celle d’un drone militaire, pas d’un Boeing. Une deuxième explosion violente aura lieu au Pentagone vers 10 h 10. Une journaliste de CNN est malheureusement sur place, ce qui rend un déni officiel peu crédible. La veille, Donald Rumsfeld avait fait une conférence de presse pour expliquer que $2,3 trillions du budget du Pentagone ne pouvait être retracé. L’explosion du lendemain détruira précisément les bureaux de la comptabilité chargée d'enquêter, et on n’aura plus aucune chance de retracer la modique somme égarée. Dans un documentaire brillant, National Security Alert, réalisé par l’organisation indépendante Citizen Investigation Team, on enquête sur quelques faits fort discutables concernant l’attaque sur le Pentagone. On a commencé par faire dessiner sur une carte le tracé de l’avion que les témoins ont vu passer (mais jamais exploser), très bas dans le ciel, le jour fatidique. Leurs dessins superposés sont pratiquement les mêmes et donnent un tracé complètement différent de celui de l’histoire officielle. Sur ce tracé du gouvernement, l’avion

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aurait fauché cinq lampadaires, ce qui en soi tient du miracle, puisqu’un seul lampadaire suffirait pour faire crasher un avion. Il y a eu dans l’histoire de l’aviation de tristes précédents.

! L’équipe d’enquêteurs est ensuite allée rencontrer Lloyde England, un chauffeur de taxi de Washington que plusieurs médias ont interviewé le jour de l’attaque, parce qu’un de ces cinq lampadaires fauchés par l’avion se serait fiché à travers son pare-brise. Son histoire est invraisemblable pour plusieurs raisons. Le chauffeur aurait lui même retiré de son pare-brise le lampadaire qui mesure 15 pieds et pèse 260 kg, mais son capot n’a pas la moindre égratignure. Personne d’autre que lui n’a vu ce lampadaire planté dans le pare-brise, qui est déjà au sol sur toutes les photos. Il se trouve, en plus, sur le trajet « officiel » selon les affirmations des médias, mais cela ne correspond pas aux témoignages. Lloyde sent de plus en plus la soupe chaude et il devient confus dans ses explications à l’intervieweur. Il jure même que l’endroit où des dizaines de photos ont immortalisé son taxi, près du - 273 ! -

lampadaire, n’est pas le bon, mais qu’il correspond plutôt à un endroit sur le trajet indiqué par les témoins oculaires. L’intervieweur le confrontera à son mensonge en le ramenant sur place. Il lui montre tous les repaires qu’on voit sur les photos, mais Lloyde, un homme simple, ne fait plus que nier sans effort. Puis la bombe tombera dans l’auto, pendant le trajet de retour, alors que Lloyde ne se doute pas que la caméra tourne encore. Il donnera, sans le savoir, le seul aveu connu d’une participation volontaire à la conspiration de 9/11: «  Quand les gens font des choses comme ça et pensent s’en sortir, à la fin, ça retombe sur moi. C’est trop gros. Ils auraient dû arrêter au début, quand c’est encore petit, voyez-vous, pour l’empêcher de grossir. C’est trop gros pour moi, mon ami. Je suis juste un homme ordinaire. Mon style de vie est complètement différent d’eux. Je ne suis pas censé être impliqué dans ça. C’est pour les autres. Les gens qui ont de l’argent et tout ce genre de choses. Eh bien, je ne devrais pas être impliqué dans ça, je n’ai rien. Les gens avec de l’argent, c’est leur truc. C’est pour eux. » La femme du chauffeur de taxi travaillait alors pour le FBI. Finalement, l’ultime preuve, qui est pourtant circonstancielle, mais j’aime tout ce qui est logique. Le jour de l’attaque sur le Pentagone, le FBI passe à l’action. Il saisit tous les enregistrements des 85 caméras de surveillance du Pentagone et des alentours ayant pu filmer le drame. De tous ces enregistrements, on ne dévoilera que 5

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photogrammes (frames), soit 1/6 de seconde, d’une caméra placée dans un mauvais angle, montrant l’explosion sans aucune trace d’avion. La date et l’heure ne correspondent même pas

sur

les

photogrammes. Alors que 40% des Américains ne croient pas la version officielle, alors que 60% de la population ne croit plus en son gouvernement, Bush, puis Obama, pourraient renverser complètement tous les illuminés théoriciens de la conspiration une fois pour toutes, mettre fin aux dénonciations afin de redonner aux gens confiance en leur gouvernement et ses institutions. Il suffirait, si cela existe, de ne dévoiler qu’un seul de ces enregistrements où l’on pourrait voir un avion frapper le Pentagone, ce qui éteindrait tous les feux du doute d’un seul souffle. Mais ils ne le font pas. Le FBI garde les 85 cassettes dans ses voutes hermétiques, avec la consigne top secret, comme autrefois le film de Zapruder sur Kennedy. Pourquoi? Parce qu’aucun avion n’a frappé le Pentagone, évidemment. Et la chose finira par être prouvée, parce qu’à la suite d’une poursuite judiciaire, le FBI sera obligé de rendre une des cassettes des vidéos de surveillance à son propriétaire, un hôtel de la Virginie qui avait une caméra orientée vers le Pentagone. On peut tous voir sa vidéo sur YouTube. Elle prouve une fois pour toutes qu’aucun avion n’a

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provoqué l’explosion du Pentagone et que par conséquent, cette conspiration gouvernementale n’a plus rien de théorique. * Une semaine après le 11 septembre, ils ont commencé à relier leurs points absurdes en forgeant des coupables. Pour retrouver Ben Laden, il faudrait attaquer l'Afghanistan afin de se débarrasser du régime tyrannique des Taliban. Des liens de fiction douteux ont été créés entre l'Irak et Al-Qaïda. Et nous ne devons pas oublier que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive. Il aurait peut-être même tout ce qu'il faut pour produire un champignon atomique, a déclaré George Bush à la télévision. Le 11 septembre, la population a été tellement traumatisée que le Congrès a donné carte blanche à GWB pour faire tout ce qui lui semblerait nécessaire pour protéger la nation en danger. Maintenant, pourquoi tout ce cirque? On ne sacrifie pas 2 794 humains sans raison. Voici donc pourquoi ce plan monstrueux fut élaboré: il s'agit tout simplement de faire le saut géant indispensable vers Big Brother, empêché par la Constitution américaine depuis 1789 garantissant le droit à la vie privée, à la liberté de parole et à des procès équitables. Le 25 octobre 2001, invoquant la raison de la sécurité nationale et la nécessité d’augmenter les mesures pour lutter contre le terrorisme, Bush signa le Patriot Act, accordant au gouvernement le droit arbitraire d’espionner n'importe qui pour n'importe quoi; le droit de bâillonner les gens sans qu'ils puissent parler ni à leur conjoint, partenaire, enfants, meilleur ami ou même à un avocat, ou ils risquent de purger une peine de prison prolongée

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arbitraire. Le 11 septembre fut le début d'un État policier totalitaire, créé au nom de la sécurité nationale, pour espionner officiellement les terroristes potentiels. La population et le Congrès ont approuvé cette mesure extrême en réponse au choc psychologique profond provoqué par les attaques du 11 septembre. Le 25 septembre 1789, les pères fondateurs de l'Amérique ont signé la Constitution, symbole de confiance, de fierté et de patriotisme que le peuple devrait avoir envers son pays. Parmi les Pères Fondateurs figuraient George Washington, Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. Quant au Patriot Act, qui renvoyait littéralement la Constitution dans le déchiqueteur, il était signé par George Bush dont le grand-père était un sympathisant nazi et dont le père travaillait pour la CIA à Dallas le 22 novembre 1963 lorsque JFK fut abattu. En 1791, la Charte des droits fut annexée à la Constitution, à savoir principalement les quatrième et premier amendements. Amendement IV: Le droit garanti des citoyens d’être sécuritaires en leurs personnes, domiciles, documents et effets, contre les perquisitions et saisies irraisonnées, ne doit pas être violé, et aucun mandat ne sera délivré, sauf devant une cause probable, corroborée par serment ou affirmation, et décrivant particulièrement le lieu à fouiller et les personnes ou les choses à saisir. Patriot Act: Le gouvernement peut perquisitionner et saisir les papiers et les effets des Américains sans cause probable, pour aider une enquête contre le terrorisme, et toutes les informations de votre navigation sur internet comme vos conversations téléphoniques peuvent être enregistrées et stockées pour enquête au besoin.

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Amendement I: Le Congrès ne fera aucune loi contrant l’établissement d’une religion ou en interdisant le libre exercice de celle-ci; ni ne restreint la liberté de parole ou de la presse; ou le droit du peuple de se réunir pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des griefs. Patriot Act: Pour aider une enquête sur le terrorisme, le gouvernement peut surveiller les institutions religieuses et politiques sans suspecter une activité criminelle. Le gouvernement peut poursuivre les Américains ou les gardiens de tout dossier, s’ils parlent à quelqu’un quand le gouvernement lui a assigné le silence par ordre, sur des informations relatives à une enquête sur le terrorisme. Depuis que le Patriot Act a été voté, il y a plus de dix-sept ans, les USA n’ont toujours pas arrêté un seul terroriste, ni même empêché un seul complot grâce à cette loi, dont le nom est une antithèse au patriotisme : seuls des citoyens américains en ont souffert, et certains énormément. Si nous revenons à la réalité, le gouvernement fantôme des États-Unis est dans une course contre la montre: il doit absolument mettre en place de nouveaux outils de contrôle mental sur les masses, avant que ses outils de propagande habituels ne s'effondrent. La télévision et les journaux se meurent à cause d'Internet. Les Républicains comme Démocrates ont déjà tenté à deux reprises de limiter la liberté d'expression sur Internet, de contrôler son contenu, mais ils n'ont pas encore réussi. Ils rongent lentement la liberté d'expression via YouTube, Facebook et autres médias sociaux. Grâce au héros bien réel Edward Snowden, nous savons qu'avec le Patriot Act, le

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gouvernement peut désormais espionner librement toutes nos transactions, nos courriels et nos communications par téléphone portable. Il peut établir des bases de données pour chaque citoyen et suivre sa navigation sur le Web. En 2018, Facebook s'est fait prendre dans une arnaque de vente d'informations personnelles. Quelqu'un doute-t-il que les autorités aient pleinement accès à ces informations? Cet espionnage est beaucoup plus élaboré qu'on ne le pense. Jacob Applebaum, un pirate informatique travaillant avec de nombreuses organisations telles que Wikileaks, a dressé un inventaire des outils utilisés par la NSA dans le cadre de la plus importante opération de surveillance et d’espionnage depuis sa création. Il a révélé l'existence de micro-puces implantées dans tous les ordinateurs que nous achetons. Les puces relient votre disque dur directement à leurs bases de données. Une autre puce serait assignée à la lecture de votre moniteur. La NSA dispose même d'un outil qui leur permet d'utiliser votre ordinateur pour irradier son utilisateur, en envoyant des fréquences allant jusqu'à un kilohertz via votre appareil. Il n'y a aucune limite quant aux informations qu'ils peuvent collecter sur vous ou à ce qu'ils peuvent vous faire via Internet, et cela s'applique aux ordinateurs et aux smartphones. Avec le 11 septembre, le Nouvel Ordre Mondial a commencé à se transformer en Big Brother. Ceux qui abandonnent leur liberté fondamentale pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni liberté ni sécurité. - Benjamin Franklin

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9-11 remplit aussi un second objectif: celui de lancer une guerre interminable contre le terrorisme. * Puisons une nouvelle fois dans le célèbre discours de Benjamin Freedman en 1961, prononcé devant une foule ébahie par tant de vérité. « Si nous déclenchions une guerre mondiale qui risquerait de se développer en une guerre nucléaire, l’humanité n’y survivrait pas. Une telle guerre aurait elle la possibilité de voir le jour? Cela aura lieu, car le rideau se lèvera pour le troisième acte. Le premier acte fut la première guerre mondiale, le deuxième acte étant la deuxième guerre mondiale. Le crescendo va se jouer dans le troisième acte, en d’autres termes, la troisième guerre mondiale. Le sionisme international et leurs coreligionnaires de par le monde sont déterminés à utiliser les USA une fois de plus afin de garder la Palestine en tant que tremplin de leur domination du monde. Cela est aussi vrai que je suis ici debout. N’étant nullement le seul à l’avoir lu, mais nombreux ici parmi vous le savent aussi et cela est connu à travers le monde.»

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C'est avec un brin d'ironie que l'on constate qu'Israël soit situé au beau milieu de toutes les cartes du monde, comme le trou du drain de l’évier. Suite à l'accumulation des actions insensées des banquiers sionistes pour voler leur terre auto-promise, facile de comprendre pourquoi leurs voisins musulmans s'entredéchirent plutôt que de s'attaquer à Israël et en libérer leurs frères Palestiniens : Israël est devenu ce que la Suisse était pendant la seconde guerre mondiale, intouchable et inatteignable. Armé de 200 missiles nucléaires échappant à toute forme de supervision ou traité de prolifération des armes de destruction massive, Israël est maintenant une forteresse impénétrable et Jérusalem deviendrait sans doute la capitale du pays unique lorsque Big Brother compléterait son hégémonie planétaire. Israël a d'ailleurs gardé plusieurs de ses voisins pour le dessert. L'Iran et la Syrie résistent toujours, contrecarrant les plans d'expansion d'Israël, fixés sur papier depuis 1982 par Oded Yinon, un écrivain sioniste qui aurait tout aussi bien pu transcrire les minutes des réunions des banquiers de Bilderberg. Le plan d'agrandissement d'Israël (The greater plan for Israel) fut décrit en 1982 comme une théorie de la conspiration par les rares médias qui osaient en parler, et les Sionistes qui tentaient d'en réduire la portée. Aujourd'hui, force est de constater que le texte de Yinon fait figure de prophétie, puisque la plupart des étapes qui y figurent sont déjà réalisées, ou en cour de réalisation. À un point tel qu'il faut maintenant une bonne dose d'imagination pour continuer à balayer ce dossier du revers de la main au nom de la mythique conspiration.

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Huit mois après sa publication initiale dans Kivounim, l’article est republié en 1982 dans la Revue d’études palestiniennes, par l’entremise d’Israël Shahak, fervent militant antisioniste et ancien président de la Ligue israélienne pour les droits humains et civils. Des idées similaires à celles de Yinon seront aussi défendues en 1996 dans un rapport remis au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui suggère le renversement de Saddam Hussein et une guerre par procuration avec la Syrie. Il fut rédigé par un groupe d’études issu de l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies, un think tank néoconservateur israélo-américain. Les multiples allusions racistes et expansionnistes dans le plan de 1982 sont des sources de rire incontrôlable, plus drôles qu'un monologue humoriste pour quiconque a lu Mein Kampf (Mon combat) d'Adolf Hitler, repoussant la frontière du sarcasme historique beaucoup plus loin. Plutôt que de choisir un nom évocateur et visionnaire comme ’The greater plan for Israel, Oded aurait simplement pu l'appeler Même combat. Il partageait avec feu Adolf toutes les caractéristiques d'un raciste conquérant à moitié cinglé, doublé ici de l'ironie historique des conquêtes d'un pays construit sur les exactions de l’autre! Le plan machiavélique est simple: Israël aspire à devenir une puissance régionale impériale et agrandir son territoire par la dissolution de toutes les nations actuelles de la péninsule arabique. L'objectif est de s'accaparer des zones suivantes: la Jordanie, la Syrie, le Liban, le Koweit, ainsi que des portions de l'Égypte de l'Irak et de l'Arabie Saoudite. Ce faisant, il contrôlerait le passage

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stratégiquement important du canal de Suez et aurait accès au golfe Persique. Il pourrait devenir le refuge de plusieurs bases militaires occidentales et modifier l'équilibre géopolitique de la région du Moyen-Orient. Mais en réalité, ce serait d’abord et avant tout le gros lot d’une grande partie des champs de pétrole de la péninsule. Voilà la grandeur de la Terre Promise: si Israël réalisait son rêve géopolitique, il pourrait partager avec les États-Unis le contrôle du marché mondial du pétrole. Aucune hégémonie, ni Nouvel Ordre Mondial n'est possible à moins qu'il ne contrôle la ressource numéro un de la planète. Le pétrole est plus précieux que l’or. Les armées, les avions, les navires ne marchent pas à batterie, ils ont besoin de pétrole et qui contrôle le pétrole, contrôle le monde. Malgré toutes les autres raisons invoquées pour justifier les guerres au Moyen-Orient, une seule est si vitale qu'elle pousse les mondialistes américains à tout faire pour s'accaparer du marché. Cependant, leurs rivaux comme la Russie veulent évidemment éviter cette situation à tout prix. Dans ce contexte, notons que les guerres contre l'Irak, la guerre de 2006 contre le Liban, le coup d'État de 2011 en Libye, la guerre en cours en Syrie et les changements de régimes en Égypte font tous partie du plan sioniste pour un Moyen-Orient réduit, car il consiste essentiellement à affaiblir et fracturer les États arabes voisins afin qu'Israël puisse poursuivre son projet d'expansion. Diviser et conquérir. Les États-Unis sont complices, sinon parrains, du concept qui résume l'ensemble de leur propre politique étrangère, à savoir l’intention de fracturer et de balkaniser les nations du Moyen-Orient le long de zones ethniques ou religieuses. La création d'une enclave kurde, désormais bien gardée (en date de mai 2018) par les troupes - 284 ! -

américaines à travers la Syrie et l'Irak, constituait également une étape nécessaire du plan. La dissolution de la Syrie et de l’Iraq dans des régions uniques sur le plan ethnique ou religieux, comme au Liban, est la principale cible d’Israël sur le front oriental à long terme, tandis que la dissolution du pouvoir militaire de ces États est la principale cible à court terme. La Syrie s'effondrera, selon sa structure ethnique et religieuse, dans plusieurs états comme le Liban, de sorte qu'il y aura un état chiite Alaouite le long de sa côte, un état sunnite dans la région d'Alep, un autre état sunnite à Damas, et les Druzes mettront en place leur état. Ceci sera une garantie de paix et de sécurité à long terme dans la région, et ce but est déjà à notre portée aujourd'hui. L'Irak, riche en pétrole d'une part et déchiré à l'intérieur de l'autre, est candidat aux cibles d'Israël. Sa dissolution est encore plus importante pour nous que celle de la Syrie. À court terme, c'est le pouvoir irakien qui constitue la plus grande menace pour Israël. Cela pourrait être un article du journal de demain, mais il a été écrit il y a 36 ans. Le plan d'Israël prédisait déjà en 1982 que l'Irak disparaitrait avant la Syrie. Le projet d'agrandissement voyait l'Irak comme relativement facile à fractionner, en raison des fortes divisions entre une majorité chiite sans pouvoir, une minorité kurde sans pouvoir et une classe dominante sunnite minoritaire. Après la guerre Iran-Irak en 1988, ayant causé plus d’un million de morts, le

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territoire du pays était toujours intact, puisque c'est principalement l'Iran qui était visé, avec un affaiblissement de l'Irak en bonus. La guerre du Golfe de 1991 qui suivit l’invasion du Koweït par Saddam Hussein n’a pas davantage entrainé l’éclatement désiré par Yinon, mais il l'aura affaibli considérablement d'un point de vue militaire. Il aura fallu l’invasion de l’Irak en 2003, justifiée par la création imaginaire des armes de destruction massive, pour partager le pays selon des frontières sectaires. De fait, la nouvelle constitution irakienne fut rédigée autour d’une fédération très lâche, réservant une autonomie partielle pour les Kurdes, au Nord et des Chiites, au Sud. Et le pays est encore aujourd’hui livré aux guerres intestines, sectaires, religieuses et ethniques. Les habitants des pays musulmans devraient se réveiller et constater que leurs actions fratricides dans ces guerres intestines ne servent pas leurs intérêts, mais par contre, siéent Israël à ravir. Depuis toujours, on entretient la lubie classique d'un antagonisme Arabe vs Juif, mais si on regarde la réalité de plus près, il n'y a pas de meilleur allié pour Israël que l'Arabie Saoudite qui finance la plupart des groupes qui se sont attaqués depuis quinze ans à l'Égypte, la Libye, au Soudan, à l'Irak, l'Iran, la Syrie, et elle s'occupe elle-même du Yémen. Et la complicité des États-Unis dans ce triangle incluant les trois pires violeurs des droits humains sur la planète ne surprend plus personne. Une analyse très juste de Linda Heard décrit bien ce qui devait être la suite. Jusqu’à l’invasion de l’Irak, en mars 2003, la Syrie, sous la direction du Président Bashar al-Assad, a joui de relations relativement bonnes avec l’Occident. Nous devons aussi nous rappeler que la Syrie a combattu du - 286 ! -

côté des forces alliées sous direction américaine durant la guerre du Golfe. Et puis, oh, miracle : la Syrie s’est mise à avoir tout faux! Soudain, elle a été accusée de tous les "crimes" possibles et inimaginables, depuis la dissimulation de mythiques armes irakiennes de destruction massive, en passant par le havre accordé à des insurgés et à des terroristes, jusqu’au libre passage accordé vers l’Irak à des combattants et à des armes! Sans compter les pseudos massacres de sa propre population par le «cruel dictateur sanguinaire» qu'était devenu le président Assad dans tous les journaux occidentaux. Si jamais la Syrie devait tomber un jour et quand la plupart des étapes seront accomplies, ce sera au tour de l'Arabie Saoudite de subir son amputation territoriale de la prophétie de Yinon, qui est aussi clairement énoncée noir sur blanc dans The greater plan for Israel. Toute la péninsule arabique est un candidat naturel à la dissolution, en raison de pressions internes et externes, et la conséquence est inévitable, surtout en Arabie Saoudite. Même si sa puissance économique fondée sur le pétrole reste intacte, ou qu'elle diminue à long terme, les fissures internes montrent un cheminement clair et naturel, à la lumière de sa structure politique actuelle. * Ce livre relie les points de suspension entre tout ce qui s'est passé au cours des deux derniers siècles et demi, et cette structure de compréhension trouve des ramifications jusqu'au monde

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d'aujourd'hui. L'Arabie Saoudite a déclenché en 1973 une crise pétrolière qui a fait monter le prix de l'or noir de 400%, ce qui a paralysé l'économie américaine, ainsi que tous ses pays satellites occidentaux, pendant près d'un an. Cet événement fut un signal d'alarme pour les banquiers internationaux qui réalisèrent que leur manque de contrôle sur le marché pétrolier était toujours leur ventre mou, leur tendon d'Achille. Cela les a poussés à se creuser les méninges et proposer un plan B: si pour une raison quelconque, l'armée des banquiers, l'OTAN, n'était pas en mesure de prendre le contrôle du marché pétrolier en élargissant Israël et en soumettant les principaux pays producteurs de pétrole, les pays vassaux devraient changer leur l'énergie principale du pétrole à l'électricité, afin d'être indépendants des producteurs de pétrole belligérants qui ne se soumettraient pas au Nouvel Ordre Mondial. La Commission Trilatérale fut fondée en 1973 par le plus grand banquier et maître complotante du monde, David Rockefeller, qui fut très probablement à l’origine de l'idée d'un réchauffement climatique anthropique dû au CO2, produit par la combustion du pétrole. Rockefeller a assisté à la plupart des réunions de Bilderberg depuis 1954 et était aussi le chef du Council on Foreign Relations qui contrôle tous les médias, un outil fort utile lorsque vous visez à créer une hystérie médiatique! La Fondation Rockefeller et le Rockefeller Brothers Fund financent plusieurs ONG environnementales et la famille bancaire a aujourd’hui un contrôle énorme sur la plupart des énergies vertes qu’elle partage avec la banque Goldman-Sachs, après

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plus d'un siècle de domination sur le secteur de l'énergie pétrolière aux États-Unis et ailleurs sur la planète, via Standard Oil devenu Exxon et Chevron. Outre son instrumentalisation politique, les avantages du titanesque canular sur le réchauffement climatique sont multiples: les énergies vertes alternatives telles que les centrales nucléaires sont devenues des investissements sûrs, puisque les gouvernements créent des taxes sur le carbone pour collecter des milliards de leurs porcelets domestiques. Comment croyez-vous que Tesla arrive à survivre avec ses milliards de dettes et les folies de son directeur Elon Musk? Cette même Commission Trilatérale a produit l'Agenda 21 en 1992, et le membre trilatéral Al Gore est rapidement devenu MVP dans le jeu de la propagande. Tout est lié. Dans le vrai ciel, les nuages d'eau séparent l'air chaud de l'air froid (il suffit de vérifier la température extérieure la prochaine fois que vous volez en avion), et il s’agit là du seul effet de serre qui puisse être observé dans le ciel. Prenons par exemple la situation dans le désert, où les températures peuvent chuter de 45 degrés Celsius pendant la journée à près de 0 la nuit; or le ciel désertique a beaucoup de CO2, mais pas de nuages, donc de toute évidence, le dioxyde de carbone ne retient pas la chaleur créée par le soleil. Ou essayez d'expliquer pourquoi les jours les plus froids de l'hiver, tels que ces horribles degrés -38, sont toujours par un ciel bleu clair, alors que les températures augmenteront de 10 degrés lorsque les nuages viendront s’accumuler, créant un véritable effet de serre que ne génère pas le CO2. Non seulement il n'y a aucune preuve que le CO2

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créé un effet de serre, mais il existe plutôt des preuves scientifiques, concrètes et tangibles que ce n'est pas le cas. Pensez-y, si le CO2 était une barrière thermique, pourquoi nous donnerions-nous la peine d'utiliser l'argon pour isoler les fenêtres doubles? Même si cela n'avait aucun sens scientifiquement, l'effet de serre CO2 est entré dans nos écoles par «l’éducation», et le CO2 est officiellement devenu de la pollution en 1978. Peu importe qu’avec une température moyenne de 14,5 degrés actuelle, la terre est dans une période froide de son histoire climatique qui oscille entre 24,5 et 10 degrés depuis quelques milliards d'années: personne ne doit le savoir. Nos professeurs ne nous ont pas dit que l'activité humaine ne contribue qu'environ 4% de tout le CO2, tandis que la nature fournit le reste. Le véritable et naturel cycle de réchauffement climatique des années ’70 étaient très pratique pour crédibiliser la théorie anthropique, mais vers 2002, le climat a lentement recommencé à se refroidir. Parce que nous n'avions qu'à ouvrir la porte pour voir à quel point il faisait froid, la NASA modifiait les données climatiques, et puisque les mensonges scandaleux du GIEC ont leurs limites, le récit est finalement passé aux «changements climatiques», qui pour une raison mystique étaient encore causés par la combustion du pétrole! Pourquoi pensez-vous que les constructeurs automobiles ne sont pas tous passés à la production de voitures électriques du jour au lendemain? Ils attendent simplement l'issue du plan d’agrandissement d'USrael. Notez ceci: si Israël devait réaliser son plan, nous aurions droit à un retournement de 180 degrés de la science. Et je parie que nous apprendrions alors deux

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développements «extraordinaires» basés sur de «nouvelles» certitudes: 1- Que le CO2 produit par la combustion du pétrole ne représente qu'une infime fraction de tout le CO2 produit par la nature, et que ce composé chimique n'a aucune influence sur le climat. Pire encore, que le niveau de CO2 dans l'atmosphère est plutôt une conséquence des variations climatiques, simplement dictées par l'activité magnétique du soleil (ce qui est déjà démontré par la vraie science aujourd'hui). 2. Ce pétrole n'est pas un combustible fossile dérivé de la décomposition des dinosaures, des fougères et des palmiers sagoutiers, mais plutôt le sous-produit renouvelable d'une réaction thermochimique émanant du cœur de la terre, ce qui expliquerait pourquoi il y a du pétrole à 50 km de profondeur dans la croûte terrestre, alors qu'aucune corne de tricératops ne se trouve en dessous de 50 mètres dans le sol! Des fuites d'isotopes de type carbone ont également été observées dans des puits abyssaux incroyablement profonds dans les océans, de même que d'énormes nappes de pétrole recouvrant Titan, un satellite naturel de Saturne, où aucune vie n'a jamais existé. Notez qu'à ce jour, il n'y a absolument aucun lien scientifique entre le pétrole et la décomposition bioorganique. Cette idée fut avancée alors que la science pensait encore que l'épilepsie était un signe de sorcellerie, et elle fut préservée pour justifier d'énormes taxes sur une ressource qui finirait par s’épuiser, ce qui pourrait ne jamais être le cas. Pour aller plus loin dans toute l’ironie du réchauffement climatique

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anthropique, ajoutons que le redoutable CO2 est aux plantes ce que l'air est à l'homme. On pourrait penser que le Plan de 1982 pour l’agrandissement d’Israël était un plan directeur très facile à comprendre par expliquer les nouvelles politiques étrangères, mais doutez-vous, même pour une fraction de seconde, que ce n'est pas ce qu'ils avaient déjà en tête en 1917 lors de la déclaration Balfour? Alors que le monde commençait à produire voitures et avions à l'échelle industrielle, la prise de conscience que le pétrole serait la ressource la plus importante pour le développement des économies est devenue évidente. Dès 1917, le contrôle du marché mondial du pétrole devint un objectif inévitable pour entretenir toute hégémonie à long terme des banques. Ce pourquoi un siècle plus tard, ils sont toujours en train d’essayer de détruire les voisins d’Israël parce que l’Empire des Banques manque de temps, de pétrole et d’argent. * Parce que nous n'avons aucun recul sur les évènements en cours, il est plus difficile de comprendre ce qui se passe actuellement au Moyen-Orient que de comprendre ce que fut la Deuxième guerre mondiale, analysée et racontée de toutes les façons imaginables dans notre éducation et nos médias, même si on sait maintenant à quel point tout le narratif était biaisé. Ainsi, quelques notions de base sur les rouages de la géopolitique au Moyen-Orient sont des outils indispensables pour se faire une idée claire de la situation actuelle. Le plan d'agrandissement d'Israël de 1982 est un premier outil, et la compréhension de l'Opération Gladio B en est un deuxième tout aussi

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important à mettre dans son coffre d'enquêteur de la vérité. Avant d'avoir un Gladio B, il y a eu un Gladio tout court! Révélée dans les années 1970 en Italie, l'opération secrète de l'OTAN fut lancée tout de suite après la deuxième grande guerre sur le théâtre européen. L'historien suisse Daniele Ganser a passé une partie de sa vie à fouiller les secrets de Gladio et note l'importance d'une enquête parlementaire italienne officielle qui confirma qu'une force de l'OTAN, en conjonction avec le MI6 britannique et la CIA, avait mis en place un réseau de paramilitaires dotés de collaborateurs fascistes et nazis, maintenant tous déguisés en civils. Le but initial de l'opération était d'installer des groupes organisés comme des poches de résistance civile avec des armes cachées un peu partout sur le territoire européen, dans le but officiel de prévenir toute expansion de l'Union Soviétique au-delà du Bloc de l'est. Puis au fil du temps, en constatant que l'URSS n'avait aucune intention de prendre de l'expansion, Gladio s'est métamorphosé, pour rester utile à l'état. Le chef d'État-Major légèrement détraqué que John F. Kennedy a congédié en 1962, Lyman Lemnitzer, avait emmené son plan Northwoods d'attentat terroriste sous faux drapeau en Europe, où il dirigea les forces de l'OTAN à partir de 1965. Son arrivée sur l'opération Gladio coïncide avec la métamorphose des objectifs initiaux de l’opération. Ces armées secrètes en civil se sont mises à commettre des attentats terroristes sur toute l'Europe occidentale pendant plusieurs décennies, pour ensuite officiellement revendiquer les attentats aux noms de différents groupes pro-communisme, tels que les Brigades Rouges, dans une stratégie de préservation des

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tensions pour attiser la Guerre Froide avec l’URSS. Belgique, Espagne, Norvège, Italie et d'autres ont subi les foudres des agents de Gladio. Vincenzo Vinciguerra, un membre actif, expliqua son rôle lors d'un procès en 1984 en Italie, pour un attentat qu'il avait commis en 1972. « Nous devions attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des innocents, des personnes anonymes loin de tout jeu politique. La raison était assez simple: la terreur était censée forcer la population à se tourner vers l'État pour demander une plus grande sécurité. » En reprenant les techniques des vrais terroristes issus des peuples opprimés et sans armées, les membres de Gladio semaient une terreur institutionnalisée dont les gouvernements avaient besoin pour justifier les dépenses militaires astronomiques, tout comme l’instauration d'un état policier, où chaque citoyen peut être surveillé et espionné pour des raisons de sécurité, ce qui est bien sûr une façade pour le contrôle pur et simple de la population. Des dizaines d'attentats furent perpétrés entre 1965 et 1985 par une force de 800 hommes, selon le Général Nino Lugarese, chef du Service des renseignements et de la sécurité militaire en Italie à l'époque des procès contre Gladio. La double conséquence des attentats gouvernementaux donnait des raisons

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valables pour les gargantuesques dépenses militaires des pays visés, que ce soit en armement conventionnel pour se protéger du terrorisme, ou en armement nucléaire pour se protéger des communistes à qui on imputait la responsabilité idéologique des attentats. Même si l'opération Gladio, aussi baptisée «Stay behind» (Les laissés derrière) est abondamment documentée de nos jours avec l'aide de chercheurs émérites comme le Dr Ganser et fut démontrée dans plusieurs cours de justice dans les années '80 et '90, les faits sont généralement méconnus du grand public parce que les médias, contrôlés par les mêmes groupes qui tiraient les ficelles de Gladio, n'en parlent jamais. Ce serait pourtant un sujet fascinant pour des documentaires, mais le problème est qu'il explique trop bien ce qu'est réellement le terrorisme, qui l’organise et à qui il profite. Dismoi d'où tu viens et je te dirai où tu vas. Savoir sans l'ombre d'un doute, que la majeure partie du terrorisme des années '60 à '90 était l'oeuvre de la CIA, du MI6 et de l'OTAN est une notion de base pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui dans le monde, mais qu'on préfère continuer de cacher. * Zbigniew Brzezinski, ex Conseiller à la Sécurité Nationale sous le gouvernement de Jimmy Carter, et co-fondateur de la Commission Trilatérale avec David Rockefeller, a écrit un livre en 1997, The grand Chessboard (Le grand échiquier). Si on dressait une liste croisée entre les néo-cons et les globalistes, il serait dans les trois premiers nommés. Dans son prétentieux bouquin, il désigne l'Eurasie (les continents de l'Europe et de l'Asie, incluant le Moyen-Orient, reliés en

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une seule entité) comme le centre du monde et juge qu'il est impératif que les États-Unis dominent la région s'ils veulent un jour gouverner la planète, sans rival. La société est contrôlée par l'élite. La démocratie et les valeurs sociales et humanitaires sont, malheureusement, des erreurs qui se répètent dans les régimes sans instruction. (...) À long terme, la politique mondiale doit devenir plus proche d'une suprématie du pouvoir entre les mains d'un seul État. Ainsi, l'Amérique n'est pas seulement la première, mais aussi la seule vraie superpuissance mondiale, et c'est peut-être la dernière. L'Eurasie, cependant, conserve son importance géopolitique. Non seulement sa limite occidentale l'Europe - est l'emplacement d'une grande partie du pouvoir politique et économique mondial, mais sa limite orientale, - l'Asie - est devenue un centre vital de croissance économique et d'influence politique croissante. L'Amérique fait face aux relations complexes du pouvoir eurasien et doit empêcher l'émergence d'un pouvoir eurasien dominant et antagoniste. Dominer la région reste au cœur de la capacité des États-Unis à exercer son hégémonie mondiale. Bon, soulignons au passage que le fameux livre de Brzezinski est truffé d'approximations historiques et d'omissions probablement volontaires sur l'importance réelle de la politique américaine, qui n'est en fait que l'épée que brandissent les banquiers pour mettre à

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genou le reste de la planète. Ces banquiers pourraient même orchestrer une faillite intégrale des USA, une fois leur mission complétée, et puis les désarmer complètement. Pour l'instant, ils sont utiles comme Gestapo internationale. Outre sa démesure impérialiste, Brzezinski touche cependant un point primordial pour la suite des choses: la région de l'Eurasie, et tout particulièrement de l'Asie Centrale, est effectivement la moelle épinière de la planète, autant pour ses enjeux géopolitiques qu'économiques. En 1991, l'OTAN a perdu son épouvantail communiste après la chute de l'Union Soviétique redevenue la Russie et quelques autres républiques indépendantes. Étant donné que le terrorisme ne pouvait plus être imputé aux Rouges, le blâme a simplement été transféré aux islamistes. Inspiré par Gladio révélé en Europe il y a une trentaine d'années par le Premier ministre italien Giulio Androietti, le Pentagone a adopté une stratégie similaire en 1991 sur un nouveau théâtre d'opérations stratégique, à savoir l'Asie centrale. Ce que nous savons sur Gladio B provient principalement d’une seule personne, une petite femme courageuse comme un millier de Spartes et pleine d’humour, Sibel Edmonds. Fille

d’un

médecin

azerbaïdjanais, Sibel est née en 1970 en Iran. Après quelques années en Turquie, elle part aux États-Unis pour y poursuivre ses études. En 1996, elle devient citoyenne américaine. Elle reçoit

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un doctorat en commerce international et affaires publiques de l’Université George Mason et est également diplômée en criminologie et psychologie à l’université George Washington. Deux semaines après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, sa maitrise du turc, du farsi et de l'azerbaïdjanais lui valut un contrat du FBI, au bureau de la traduction à Washington. Elle traduisait des informations top secret sur des opérations anti-terrorisme, à l'intérieur et à l'extérieur des États-Unis. Au cours de son travail, elle fut exposée à la preuve que les forces armées et les différentes agences du renseignement américain avaient collaboré avec des militants islamistes affiliés à Al-Qaïda pour les attaques du 11 septembre 2001, et constata que les hauts dirigeants du FBI couvraient la preuve. Quand Sibel Edmonds s'est plainte à ses supérieurs, sa famille fut menacée par l'un des sujets de sa plainte, et elle fut virée. Suite à son congédiement commença son véritable travail pour l'humanité, celui d'une whistleblower, une lanceuse d'alertes, qui devait nous dévoiler l'opération Gladio B dont elle connaissait à peu près tout en raison des nombreux documents qu'on lui avait demandé de traduire au FBI. La dernière réunion publiquement connue de Gladio s'est produite en 1990, au Comité des clandestins alliés de l'OTAN à Bruxelles. Alors que l'Italie était devenu un point central pour les anciennes opérations européennes, la Turquie et l'Azerbaïdjan sont devenues les conduites principales pour l'ensemble des opérations en Asie, utilisant des vétérans de la campagne antisoviétique en Afghanistan, les soi-disant «Arabes afghans» formés par Al-Qaïda. Au lieu d'utiliser les néo-nazis, ils utilisaient - 298 ! -

les Moudjahidines travaillant sous Ben Laden, ainsi que Al-Zawahiri. Edmonds affirme que Ayman al-Zawahiri, le dirigeant actuel d'AlQaïda et ancien second sous Oussama ben Laden avant 2001, s'est rendu à d'innombrables réunions à l'ambassade des États-Unis en Azerbaïdjan, avec des haut gradés militaires et les agences du renseignement américains entre 1997 et 2001, dans le cadre de GladioB. En 1997, l'OTAN a demandé au président égyptien Hosni Moubarak de libérer des militants islamistes affiliés à Ayman al-Zawahiri, dont le rôle dans l'assassinat d'Anwar Sadat avait conduit à son ascension. Sous les ordres des États-Unis, ils furent envoyés en Turquie pour recevoir de la formation par le Pentagone. Al-Zawahiri, ainsi que plusieurs membres de la famille Ben Laden et d'autres moudjahidines, a même voyagé dans des avions de l'OTAN dans diverses parties de l'Asie Centrale et des Balkans, pour participer à différentes opérations de déstabilisation soutenues par le Pentagone. Selon Sibel Edmonds, les nouvelles opérations dirigées par le Pentagone ont été baptisées «Gladio B» par le contreespionnage du FBI. Le financement énorme dont a besoin Gladio B pour ses opérations d'envergure semble particulièrement suspicieux, et s'inspire directement de ce que faisait la CIA depuis la guerre du Viêt-Nam avec ses avions cargos. Ce n'est pas par hasard que le commerce de l'opium s'est développé rapidement sous la tutelle de l'OTAN en

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Afghanistan: je sais que des avions de l'OTAN ont régulièrement expédié l'héroïne en Belgique, où elle a ensuite fait son chemin vers l'Europe Et au RoyaumeUni. Ils ont également expédié de l'héroïne dans des centres de distribution à Chicago et dans le New Jersey. Les opérations de contre-espionnage du FBI et de la DEA (Drug Enforcement Agency) ont permis de dévoiler ce trafic de drogue dans le cadre de sa surveillance d'un large éventail de cibles, y compris des fonctionnaires du Pentagone, de la CIA et du Département d'État. Ce qui explique la présence américaine en Afghanistan depuis 2002 à des fins très lucratives. Les énormes gisements de lithium de l’Afghanistan constituent un autre élément, répondant au souhait technocratique de la Commission Trilatérale de contrôler toutes les ressources naturelles de la planète. Si vous croyez toujours que les États-Unis sont en train de perdre leur guerre contre l'Afghanistan, détrompez-vous: ils obtiennent exactement ce qu'ils veulent de ce pays devenu un vaste champ de pavot. Si les États-Unis gagnaient cette guerre, ils devraient partir. D'ailleurs on peut retrouver plusieurs vidéos sur internet montrant des unités des Marines gardant les champs de pavot, justifiant leur présence par la protection qu'ils veulent offrir au peuple afghan dans ces temps difficiles. Depuis 2010, les États-Unis permettent officiellement et légalement la culture du pavot en Afghanistan. Le pavot transformé devient opium, devient héroïne.

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Alors que la production d'opium sous le régime Taliban lors de la dernière année avant l'occupation des troupes américaines fut de 185 tonnes en 2001, elle a augmenté de manière exponentielle à chaque année depuis ce temps, atteignant 4800 tonnes en 2016, une augmentation de 43% sur 2015. La superficie qui sert à cultiver le pavot a également augmenté de 10% en 2016 par rapport à 2015, selon l'Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime. Grâce à des engrais miracles, le rendement de l'opium est, quant à lui, de 23,8 kilogrammes par hectare, soit 30% de plus qu'en 2015. À l'autre bout du spectre, la politique d'éradication du pavot menée par les gouvernements provinciaux a éliminé 355 hectare en 2016, soit une diminution de 91% par rapport aux 3760 hectares détruits en 2015.

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! Au même moment, le problème de l'héroïne est devenu alarmant aux USA, et si la tendance se maintien, 165 000 personnes en mourront dans les dix prochaines années. Alors comment 415 000 kilos d'héroïne de l'Afghanistan, occupé militairement par les États-Unis, arrivent-ils à être importés sur le territoire américain à chaque année? Dans ce monde où toutes les conversations téléphoniques et les communications par internet sont espionnées, croyez-vous que les Talibans puissent voler la drogue sus le nez des Marines, puis charger 415 000 kilos d'héroïne sur des Cesna à hélice pour traverser le Pacifique et atterrir à Seattle sans jamais se faire prendre? La - 302 ! -

véritable liste de ceux qui ont les moyens de transporter des tonnes d'héroïne afghane aux États-Unis impunément chaque année est bien courte: les avions militaires ou ceux de la CIA. Le film American Gangster a montré la séquence d'un avion militaire transportant de l'héroïne pendant la guerre du Vietnam, mais il suggérait que seuls quelques officiers corrompus organisaient l'importation. Les films ne sont pas la vraie vie. La CIA a importé de l'héroïne vietnamienne dans les années ‘60 et ’70, puis la cocaïne est entrée par les avions de la CIA atterrissant dans l'Arkansas dans les années 1980. Toute l'agence doit être au courant de ce qui se passe, pourquoi risquerait-elle de se faire prendre par ses propres agents? Le gouvernement américain et ses agences comme la DEA et le FBI ont protégé le trafic lucratif du cartel de la CIA, à des années-lumière de ce que les cartels de Medellin ou de Cali auraient pu importer seuls. Aujourd'hui, 224 000 hectares d'opium peuvent produire 560 000 kilogrammes d'héroïne par an, à 450 dollars par gramme vendus au détail, 560 000 kilogrammes représentant donc 252 milliards sur le marché noir. La question délicate du financement des nouveaux terroristes de Gladio B semble donc avoir été résolue grâce à de l’argent invisible qui n’apparait dans aucun budget, ni grand livre ministériel. Plusieurs des allégations d'Edmonds trouvent une corroboration dans des dossiers publics, mais l'information directe sur cet entonnoir de ressources pointé sur l'Asie Centrale, sous la forme d'enregistrements de surveillance du contre-espionnage du FBI qu'on lui demanda de traduire, reste classée top secret. Edmonds déposa une plainte contre

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le Département de la Justice et le FBI en 2002, argumentant qu’elle fut injustement révoquée du FBI pour avoir dénoncé des activités criminelles commises par des agents et employés gouvernementaux. Le Procureur Général John Ashcroft invoqua le «State Secret Privilege» (Privilège du secret d'État) pour débouter sa plainte. Le privilège n'est utilisé que lorsque la sécurité nationale est en jeu, ce qui ne fait que confirmer la véracité des éléments révélés par Sibel Edmonds. Bien que ces preuves n'aient jamais été rendues publiques devant les tribunaux, elle a pu témoigner en détail tout ce qu'elle savait sous serment, en 2009. L'objectif de Gladio B est de créer des tensions permanentes au Moyen-Orient, créer l'excuse nécessaire pour une éventuelle intervention des États-Unis et de l'OTAN, dans un objectif plus large de confinement croissant et d'encerclement de la Russie, conformément à la stratégie déployée par Brzezinski dans son Grand Échiquier. Si l'Est n'est pas unifié d'une manière qui déclenche l'expulsion de l'Amérique de ses bases extraterritoriales, on peut croire que l'Amérique y parviendra. Mais si l'espace médian rejette l'Occident et devient une entité unique, alors la primauté de l'Amérique en Eurasie diminuera de façon spectaculaire. La même chose serait le cas si les deux principaux acteurs de l'Est (il parle de la Chine et de la Russie) devaient de quelque manière s'unir. Enfin, toute éjection de l'Amérique par ses partenaires occidentaux à partir de sa perche sur la

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périphérie de l'Ouest serait automatiquement la fin de la participation de l'Amérique sur l'échiquier d'Eurasie. D'où la nécessité des opérations secrètes de Gladio B. Le grand maitre de l'échiquier regarde le monde avec des oeillères globalistes si opaques que je doute qu'il pourrait battre ma nièce au poker. Pour sa part, Sibel Edmonds n'a pas trop spéculé sur les objectifs précis des opérations Gladio B du Pentagone, mais elle a tout de même mis en évidence les possibilités suivantes: projeter le pouvoir américain dans l'ancienne sphère d'influence soviétique pour accéder aux réserves stratégiques d'énergie et de minéraux, précédemment hors d'atteinte pour les entreprises américaines et européennes, en renversant l'influence des Russes et des Chinois. Aussi, élargir la portée des activités criminelles lucratives, en particulier des armes illégales et du trafic de drogue. J'ajoute le côté pratique de la terreur, pour renforcer la sécurité et justifier les dépenses militaires, les objectifs du premier Gladio qui sont toujours des sous-produits de tout attentat terroriste. Zbigniew Brzezinski a personnellement rencontré ben Laden au Pakistan, pour assurer l'aide financière et logistique américaine aux Moudjahidines dans leur lutte à l'Union Soviétique en 1987. L'ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Robin Cook, a déclaré à la Chambre des communes qu'Al-Qaïda était incontestablement un produit des services de renseignement occidentaux. Cook a expliqué qu'Al-Qaïda signifie littéralement «base de données» en arabe, soit la base de données informatiques des milliers d'extrémistes islamistes formés par la CIA et financés par les Saoudiens, afin de vaincre les Russes en Afghanistan.

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Après la guerre, les moudjahidines se sont scindés entre Talibans et Al-Qaïda. Cela avait commencé en Jordanie et en Afghanistan, où les responsables de la CIA ont fondé Al-Qaïda par le biais des services secrets pakistanais. Puis survint une suite d'attentats revendiqués par Al-Qaïda: 1993 au World Trade Center; attentats des ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998, et puis explosion du USS Cole au Yémen en 2000. On avait même lancé un mandat d'arrestation pour deux suspects moyen-orientaux pour l'attentat d'Oklahoma City en 1995, avant que l'agent de la CIA infiltré dans une groupe de militants suprémacistes, Timothy McVeigh, se fasse prendre les culottes baissées. L'énumération des coups du néo terrorisme de Gladio B est pratiquement une copie conforme des attentats du Gladio original. Ce dernier blâmait le communisme pour créer l'atmosphère de la Guerre froide et le nouveau Gladio B blâme les musulmans pour créer l'anti islamisme mondial. Seul le théâtre des opérations a changé. Ou plutôt, il s’est élargi à l’ensemble de la planète, puisque le terrorisme parrainé par l’État se déroule actuellement sur les cinq continents.

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De 1997 à 2001, les hauts fonctionnaires des départements névralgiques des États-Unis ont rencontré régulièrement Ben Laden et son second Al-Zawahiri à Bakou, en Azerbaïdjan. Puis les deux tours du WTC s'écroulent le 11 septembre 2001, les USA blâment immédiatement Al-Qaïda et Ben Laden, lançant une guerre interminable au terrorisme qui rapporte des milliards au complexe militaire industriel. Puis Al-Qaïda devint le front Al-Nusra, affilié et entremêlé avec l'État Islamique, ou ISIS. Maintenant, que pourraient faire les États-Unis d'une grosse organisation de terroristes d'état et des fonds quasi illimités grâce au trafic de l'héroïne? Agrandir Israël en disloquant les nations du Moyen-Orient, bien entendu!

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À partir de 1971, la Syrie s'est retrouvée sous la dictature d'Hafeez elAssad, qui prépara longtemps son fils ainé Bassel pour sa succession. Le deuxième fils, Bashar, n'avait aucune ambition politique et après des études en ophtalmologie, il part en Angleterre pour faire son internat et commencer à soigner les gens, ce qu'il considérait comme sa mission principale dans la vie. En 1994, son frère ainé meurt dans un accident de voiture, et après la mort de son père, Bashar lui succède en 2000. Il n'a aucune intention d'établir une dictature aussi rigide et sévère que celle de son père et commence par libérer tous les prisonniers politiques du passé, soit près de 10 000 récalcitrants, dont plusieurs se montreront plus endoctrinés que reconnaissants. Plutôt que de s'installer au pompeux palais présidentiel, il opte avec sa femme pour un condo au centre-ville de Damase, pour vivre l'expérience syrienne du même point-de-vue que les autres citoyens. Puis le nouveau Président commence son vrai travail et lance un programme de modernisation des infrastructures de la Syrie. Comme l'Allemagne des années '30, la Syrie émet sa monnaie à partir d'une banque centrale nationale, ce qui permet de faire travailler les gens presque sans endettement auprès des banquiers privés. Construction et restauration de 10 000 mosquées et de 500 églises. Construction et restauration de 8000 écoles, 2000 instituts et de 40 universités. Construction de plus de 600 000 appartements pour les jeunes. Construction et modernisation de 6000 hôpitaux et cliniques. Établissement de cinq zones industrielles internationales. Ouverture de 60 banques internationales. - 309 ! -

Ouverture de la Syrie à cinq opérateurs de télécommunications (fournisseurs d’accès internet). Permis pour 20 journaux et magazines indépendants et cinq stations de télé satellites. Développement du tourisme et des des arts de la scène. Construction et modernisation de stades et salles de sport. Développement et modernisation de l’Armée Arabe Syrienne (quelle bonne idée!). Des milliers de nouveaux commerces : restaurants, hôtels, villes touristiques, centres de loisirs, centres commerciaux, usines… Prolongement et rénovation des réseaux électrique, téléphonique, d'eau potable et sanitaire à plus d’un million de maisons et appartements à travers le pays. Augmentation des capacités agricoles et industrielles de 600%. Assad bannit les OGM (organismes génétiquement modifiés). La Syrie exploite ses réserves massives de pétrole et de gaz indépendamment des compagnies pétrolières américaines ou britanniques. Développement des moyens de transport publics, des aéroports, des ports et des gares routières. Constitution de centaines d’associations pour les pauvres, les orphelins et les handicapés. Baisse du chômage de 28% à 12%, malgré la hausse du nombre de personnes arrivant sur le marché du travail. Augmentation des salaires de 300%. Juste avant la guerre, la Syrie n’avait plus qu'un pourcent d’analphabètes. Scolarité et soins médicaux gratuits. Le fait que la Syrie émette sa propre monnaie sans verser d’intérêts aux banques internationales privées, conjugué à la reconstruction du - 310 ! -

pays et les nombreuses réformes rappellent ce que le Troisième Reich avait fait pendant ses premières années. Mais le parallèle avec Hitler n'ira pas plus loin, puisque Assad est le contraire idéologique du Führer. La Syrie est l'un des derniers États musulmans laïques et séculier au Moyen-Orient et refuse de se laisser guider par toute forme de sectarisme basé sur la religion ou l’origine ethnique. Bashar a formulé son opposition à la guerre en Irak, à la guerre à Gaza, à la guerre au Liban. Il a accueilli des millions de réfugiés palestiniens, irakiens, libanais, libyens, soudanais et égyptiens, sans rien demander à personne. La Syrie s'oppose au sionisme et au régime de l'apartheid d'Israël et soutient la résistance en Palestine, en Irak et au Liban. Sous la gouverne de Bashar el-Assad, la Syrie est devenu le pays le plus important de la région, économiquement, politiquement, militairement et le Président est la personnalité la plus influente du monde arabe depuis l'assassinat de Kadhafi. En 2008, alors que la crise économique frappe le monde entier, la situation économique de la Syrie reste parfaitement saine parce que sa Banque centrale n'est reliée à aucune banque privée internationale issue des pays occidentaux. Avec une telle feuille de route, pas étonnant que les Syriens aient élu Assad par une écrasante majorité de 88,7% en juin 2013, lors des premières élections démocratiques de l'histoire de la Syrie. Pour des raisons faciles à comprendre, plusieurs des politiques syriennes déplaisent aux globalistes. De plus, les enjeux géopolitiques sont énormes en Syrie, et el-Assad bloque les plans de plusieurs autres acteurs mécontents.

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* Pendant que l'Empire entretient un nombre effarant situé entre 800 et 1000 bases militaires poivrant toute la planète, la Russie n'a que 11 bases militaires à l'étranger, dont 7 sont situées dans des anciennes républiques de l'Union Soviétique qui sont restées en bon terme avec Moscou. Celles du Viêt-Nam et de l'Arménie sont relativement petites, mais les deux dernières sont cruciales et toutes deux situées en Syrie: la base navale de Tartus construite en 1971 et une nouvelle base aérienne dans la région de Lattaquié construite en 2015, où depuis le début de l'intervention militaire de la Russie en Syrie, 50 avions et hélicoptères sont stationnés. Des parachutistes et des unités de forces spéciales ainsi que 200 soldats d'infanterie protègent aussi la base. Ainsi, la Syrie est une alliée de la Russie, ce qui complique passablement la dislocation tant anticipée de ce territoire par son voisin Israël. Les alliances de la Syrie avec la Russie et l'Iran sont évidemment de nature à rallier tous les ennemis naturels de ces nations encore indépendantes des griffes du New World Order. L'Arabie Saoudite déteste l'Iran qui a trop d'influence sur les nations de la péninsule, et Israël craint l'Iran, qui pourrait être le seul pays capable de les rivaliser militairement, si évidemment ils devaient un jour entrer dans une guerre conventionnelle puisque l'Iran n'a pas de missiles nucléaires et n'en veut pas pour des raisons théologiques. De ces trois pays, la Syrie semblait le plus vulnérable militairement, mais c'était sans prendre en ligne de compte l'entraide exceptionnelle dont elle bénéficierait à partir d'octobre 2015 de l'aviation russe, de l'Hezbollah et des militaires iraniens.

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Physiquement, les territoires de la Syrie et de l'Irak entravent les plans de la Turquie, du Qatar et de l'Arabie Saoudite, sur un aspect purement économique de cette guerre. Géographiquement, la Syrie et l'Irak bloquent tout accès vers la Turquie pour les monarchies du Golfe. L'Iran a en commun un point important avec l'Arabie Saoudite et le Qatar: des réserves énormes de gaz naturel, qu'ils veulent tous vendre à l'Europe. Le journaliste Pepe Escobar a bien décrit l'entente tripartite entre l'Iran, l'Irak et la Syrie pour la construction d'un pipeline de 10 milliards de dollars qui partirait de l'Iran, passerait à travers l'Irak et la Syrie, pour s'enfouir dans la Méditerranée jusque vers l'Europe, permettant à l'Iran de vendre son gaz dans l'énorme marché européen. Cette entente fut bien sûr mise sur la glace pendant le conflit syrien. Le Qatar avait son propre plan de gazoduc qui irait en Europe par la Turquie, en évitant l'Irak, mais la Syrie bloque ce plan.

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Pour les ennemis de la Syrie, le pipeline iranien serait un désastre économique. Dans un monde qui délaisse lentement le pétrole, la vente de gaz naturel devient vitale. Du point de vue du client, être pris en otage par le Russe Gazprom plonge l'Union Européenne dans la paranoïa et que celle-ci souhaite ardemment un pipeline de ses alliés royaux du Moyen-Orient, afin de diversifier ses sources d'énergie et de de pouvoir maintenir ses sanctions contre la Russie, comme les banques leurs demandent. Et ça devient encore plus compliqué, suivez-moi bien! L'approvisionnement de la Turquie dépend du gaz de la Russie et de l'Iran. La Turquie rêve d'un rôle de carrefour stratégique ultime des pipelines, que ce soit pour l'exportation du pétrole et du gaz de Russie et d'Asie Centrale, ou d'un gazoduc partant de l'Iran vers l'Europe. Malheureusement, la Turquie ne fait pas partie du plan Iran-IrakSyrie. Comme le dit Pepe, «Essayez de contourner Ankara dans ce jeu, et vous aurez des problèmes.» Avant la guerre, Erdogan a conseillé Assad de changer sa position, mais ça n'allait pas dans l'intérêt de la Syrie. Pendant longtemps la Turquie ne voulait pas de chaos en Syrie et elle est subitement devenue depuis 2011 une des deux principales voies d'entrée pour les terroristes/mercenaires qui se sont lancés contre Bashar El-Assad. L’histoire de la guerre de Syrie se cristallise donc autour de la rivalité entre deux projets de gazoducs, l’un porté par le Qatar et l'autre par l’Iran, qui serait le seul possible si la Syrie gardait son territoire intact au terme de la guerre. Le projet Qatari, tout comme le projet saoudien ayant été refusés par Damas, la réaction de vengeance turco-arabo-américano-qatari aboutit au Printemps Arabe de 2011, qui ne serait donc ni une manifestation - 314 ! -

spontanée, ni même d’origine interne. L'entrée en scène des États-Unis, qui s'est attribué le rôle de protecteur des Kurdes en Syrie, en souhaitant fractionner le territoire syrien pour garder une zone kurde dans le nord du pays permettrait donc à l'Arabie Saoudite et/ou au Qatar de passer leurs pipelines dans cette enclave pour aller en Turquie, mais ils devraient passer en territoire chiite au milieu de l'Irak, ce qu'ils veulent éviter en raison de la fragmentation actuelle du pays. Même si cette solution semble la meilleure, il reste encore de nombreux impondérables, dont le cercle vicieux Turquie/Russie/États-Unis/Kurdes. Politiquement, les Turcs n'accepteront aucune autonomie Kurde, et se retrouvent dans une position particulièrement périlleuse: économiquement, ils sont liés à la Russie, mais la Russie protège la Syrie. La Turquie est alliée aux États-Unis par leur présence conjointe au sein de l'OTAN, mais les USA protègent les Kurdes. La Turquie veut un pipeline saoudien chez elle, mais ne veut pas que ça dépende d'une zone autonome kurde. Avec le soutien massif des États-Unis aux Kurdes, autant en armes qu'en personnel militaire, il apparait clairement que leur priorité est de fracturer la Syrie au profit d'Israël, et rendre encore possible le pipeline Qatari vers la Turquie. Dans ce bourbier complexe, les Kurdes ne semblent pas comprendre qu'ils se font jouer par les États-Unis, car tout ce qu'ils pourraient tirer de la guerre en Syrie, ils le perdront un jour face à Israël et cette fois-ci, les États-Unis ne seront pas de leur côté, quand viendra le temps d'agrandir la synagogue. Donc résumons les enjeux de chacun des joueurs, pays par pays, de

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façon à bien comprendre la véritable situation en Syrie, au-delà des mensonges grossiers des médias centrés sur la ridicule cruauté présumée du président Assad. L'Arabie Saoudite veut renverser Assad pour faire passer son gazoduc et diminuer l'importance de l'Iran, alliée de la Syrie. La Turquie veut renverser Assad pour les gazoducs, mais ne veut pas d'une zone autonome kurde. Et il joue un double jeu dangereux, car il a désespérément besoin de la Russie pour la santé de son économie. Israël veut renverser Assad pour diviser le pays en plusieurs zones, pouvoir prendre de l'expansion et contrôler le marché pétrolier. Les banquiers internationaux veulent renverser Assad pour créer une banque centrale privée et contrôler l’économie de la Syrie et le marché pétrolier. Les États-Unis veulent renverser Assad pour faire entrer leurs sociétés pétrolières en Syrie et laisser les banquiers internationaux infecter l’économie syrienne. Ils veulent créer une nation kurde, permettre à leurs alliés arabes de construire leur pipe et, bien sûr, agrandir Israël. Les vassaux, comme l’Angleterre, la France, l’Allemagne et le Canada, veulent renverser Assad, car c’est ce qu’on leur dit de penser. Le Qatar voulait autrefois qu'Assad utilise son pipeline, mais avec de nouveaux accords conclus avec la Russie et l'Iran, il pourrait désormais rejoindre le pipeline de l'Iran et sortir de l'équation. La Russie, l'Iran, l'Irak et les Syriens veulent maintenir Assad au pouvoir pour toutes les raisons contraires ci-haut énumérées. Les enjeux réels de la guerre en Syrie sont majoritairement économiques,

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et en partie idéologiques, mais n'ont absolument rien à voir avec les droits humains, les barrel bombs ou les attaques à l'arme chimique d'un pays qui n'en n'a plus depuis 2013. * Alors l'enjeu officiel, lui? L'homme, Assad? Celui qui, pour tous ses ennemis est l'unique enjeu officiel encore aujourd'hui en 2017, le diable incarné, le dictateur sanguinaire qui tue, gaze et bombarde son peuple, qu'il faut absolument retirer du pouvoir en Syrie, que dit-il? Tous les médias parlent d'Assad, puis tous les perroquets populaires qui écoutent les médias parlent d'Assad, l'analysent, le jugent, l'invectivent et le condamnent, mais personne ne l'écoute jamais. Voici quelques répliques choisies de plusieurs entrevues, qui lèvent le voile du mensonge des médias occidentaux sur une réalité tellement plus humaine. Q: Les médias occidentaux ont mené une campagne médiatique contre vous. Suis-je assis avec ce diable représenté par les médias? Assad: Oui, d'un point de vue occidental, vous êtes maintenant assis avec le diable! C'est ainsi qu'on me commercialise en Occident. Mais c'est toujours le cas lorsqu'un État, un gouvernement ou un individu ne se subjugue pas à leurs intérêts et ne travaille pas pour leurs intérêts, contre les intérêts de son propre peuple. Ce sont les mêmes revendications coloniales de l'Ouest tout au long de l'histoire. Ni la Russie, ni l'Iran, ni aucun état amical ne pourrait supporter un leadeur au service des autres nations. C'est impossible. Et s'il tuait les gens, comment les gens le supporteraient-ils? C'est un récit occidental contradictoire et c'est pourquoi nous ne devrions pas perdre notre

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temps sur les récits occidentaux, parce qu'ils sont remplis de mensonges tout au long de l'histoire, c'est rien de nouveau. Q: Que pensez-vous être l'idée la plus fausse que l'occident entretient de votre pays? Assad: Je ne peux pas dire, parce qu'il y a tellement de faits déformés dans les médias. Le problème avec l'Occident en général, en particulier les États-Unis, c'est le manque de vision... Je parle de uniquement ma région, je ne parlerai pas du reste du monde: échouer en Irak, échouer en Afghanistan et échouer dans la lutte contre le terrorisme. La situation est de plus en plus grave dans le reste du monde. Qu'avez-vous obtenu? Où avez-vous gagné? Vous avez dépensé des trillions pour éliminer des terroristes. Cela nuit à vos intérêts, et cela nuit aux intérêts des autres aussi. Q: J'ai vu ici au centre-ville de Damase des jeunes hommes en santé, prenant un café en lisant le journal, pourquoi ne sont-ils pas au front en train de se battre? Assad: Ce que nous avons maintenant, c'est une mobilisation partielle. Pourquoi? Le plus haut niveau de mobilisation signifie que tous doivent se battre, sur tous les fronts militaires. Cela signifie que vous n'aurez plus personne dans les universités, que vous n'aurez plus de professeurs dans les écoles, que vous n'aurez pas d'employés pour faire quoi que ce soit, même les camions, les voitures, seraient gérés par le gouvernement et tout ferait partie de cette guerre. Ça irait, si cette guerre durait quelques semaines ou quelques mois, mais pour une guerre de six ans, cela signifie la paralysie complète de la société, la paralysie de l'État et vous ne gagnerez pas une guerre avec une

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société paralysée. Donc, vous devez garder un équilibre entre la guerre et entre les besoins fondamentaux de la société, de l'université et des services que vous devez offrir aux gens. C'est pourquoi il est crucial de maintenir cet équilibre. Q: Qu'est-ce qui vous attriste le plus dans ce conflit? Assad: La perte la plus douloureuse de toute guerre est la perte humaine, la souffrance qu'elle inflige à une famille quand elle perd un de ses membres; toute la famille est marquée par la vie. C'est un sentiment naturel dans une région comme la nôtre, où les liens familiaux sont très forts. Il y a bien sûr d'énormes pertes économiques et d'infrastructures, mais ces infrastructures ont été construites pendant plus de 50 ans par les mains syriennes, et non par des mains étrangères. Et nous avons la capacité de reconstruire ces infrastructures. Il en va de même pour l'économie, car l'économie syrienne repose avant tout sur les capacités syriennes, car nos liens économiques avec l'Occident ont toujours été limités. Une fois la guerre terminée, tout sera reconstruit. Donc, la plus grande et la plus douloureuse perte pour la Syrie est la perte humaine. Q: L'administration américaine a ouvert un nouveau front maintenant avec la Corée du Nord. Est-il possible que cela affecte l'approche américaine actuelle envers la Syrie? Assad: Non, les États-Unis cherchent toujours à contrôler tous les États du monde sans exception. Chaque État devrait être un satellite américain, selon eux. C'est pourquoi ce qui se passe en Syrie, en Corée, en Iran, en Russie et peut-être au Venezuela maintenant, vise à imposer l'hégémonie américaine sur le monde, parce qu'ils pensent

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que cette hégémonie est actuellement menacée, et menace les intérêts des élites économiques et politiques américaines. Q: Comment espérons-vous qu'on se souvienne de vous? Assad: Comme celui qui fit de son mieux, pour son pays. Que vous soyez d'accord ou non, à la fin, je n'étais pas une marionnette. Je travaille comme un président indépendant, pour une Syrie indépendante. Et je fais de mon mieux, selon mes convictions. C'est la chose la plus importante. À la fin, même s'ils ne sont pas d'accord avec vous, ils vous respecteront. Q: Puis-je vous poser une question personnelle? Assad: Oui, bien sûr! Q: En 2013, lorsque votre vie était en danger, alors que l'Amérique avait déjà commencé à bombarder la Syrie, pourquoi vous n'avez pas envoyé votre famille dans un endroit sûr? Assad: Comment convaincre les Syriens de rester dans leur pays alors que vous demanderiez à votre famille de quitter le pays? Vous devez être le premier, votre famille, tout le monde autour de vous dans le gouvernement, votre personnel, nous devons tous donner l'exemple. Vous ne pouvez pas convaincre les gens de votre pays que vous pouvez défendre votre pays, alors que vous ne feriez pas confiance à votre armée pour défendre votre famille. C'est pourquoi le choix fut naturel. Je n'ai jamais pensé à cela, en fait. » 


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Julian Assange fait un travail inestimable pour le peuple en diffusant plusieurs communications secrètes sur WikiLeaks, notamment celles d'Edward Snowden sur les nombreux coups en bas de la ceinture que l'OTAN donne en Syrie. Celui qui est littéralement prisonnier des globalistes en Angleterre depuis 4 ans a libéré des milliers de documents et emails, dont plusieurs expliquent la préparation du printemps arabe de 2011. Entre autres, le duo choc a révélé comment William Roebuck, alors chargé d'affaires à l'ambassade américaine à Damas et son supérieur Robert Ford, complotaient pour déstabiliser le gouvernement syrien en organisant la résistance des groupes dissidents. D'un document de Snowden est aussi venu le nom original de la stratégie pour la Syrie, «The Hornet's Nest» (Le nid de frelons). Les médias grand public continuent d'appeler la guerre syrienne une «guerre civile» née du «printemps arabe», car le président aurait réprimé les manifestations pacifiques en versant le sang de son peuple pour briser son élan démocratique. La réalité est bien différente: les États-Unis avaient prévu la destruction de la Syrie lors d'une réunion du 15 septembre 2001 à Camp David, dix ans avant la première manifestation. L'ancien général quatre étoiles de l'OTAN, Wesley Clark, a révélé, dans une interview désormais célèbre avec le réseau Democracy Now, comment le Pentagone prévoyait d'envahir sept pays du Moyen-Orient dès 2001, en parfaite logique de continuité du plan d’agrandissement d'Israël. Selon l'auteur Ahmed Bensaada, entre 2005 et 2010, le Département d'État US a acheminé 12 millions de dollars vers des groupes d’opposition à Assad. Les États-Unis ont

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également financé des exilés syriens en Grande-Bretagne pour lancer une chaîne de télévision par câble anti-gouvernementale qu'ils ont télédiffusée en Syrie. Les gouvernements des pays occidentaux alliés ont tenté à deux reprises de précipiter la Syrie dans une guerre en adoptant la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU et en assassinant l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour accuser Bashar al-Assad d'avoir ordonné le meurtre. Tous les plans ont échoué, ils ont donc lancé une opération beaucoup plus complexe et plus coûteuse en utilisant les réseaux sociaux, les nouveaux organes de propagande à grande échelle, pour provoquer un soulèvement «populaire» pour détruire les structures sociales et politiques dans certains pays. Le printemps arabe visait non seulement la Syrie, mais aspirait à provoquer une déstabilisation généralisée dans les nations musulmanes du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Plusieurs pays ont été touchés, comme le Maroc, le Bahreïn et la Tunisie, mais il ne fait aucun doute que l'Égypte, la Libye et la Syrie ont été les véritables cibles, en raison de leur indépendance politique relative du Nouvel Ordre Mondial, et surtout, en raison de l'indépendance totale de la Libye et de la Syrie aux banquiers privés internationaux, à la Banque mondiale au FMI. L'opération fut préparée à partir de 2008 à Washington, avec des formations privées dispensées à 5000 futurs responsables de manifestations des différents pays concernés. Différentes ONG (organisations non gouvernementales, qui sont souvent des organes de propagande insidieux du gouvernement), leur ont enseigné les bases de la fomentation d'un soulèvement, car l'organisation des contre-gangs est une spécialité de nombreux - 323 ! -

départements de la CIA. Même le principal porte-parole journalistique mondialiste, le New York Times, a décrit dès avril 2011 le rôle des États-Unis dans la promotion des manifestations, avec les principaux dirigeants des mouvements qui avaient été formés aux États-Unis pour apprendre à utiliser les médias sociaux et d'autres outils multimédias, afin de maximiser leurs faux mouvements sociaux. Selon plusieurs interviews et des câbles diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks, un certain nombre de groupes et d'individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes qui ont balayé la région, y compris le Mouvement des Jeunes en Égypte, le Centre des droits de l’homme de Bahreïn et des militants locaux comme Entsar Qadhi, un jeune leader au Yémen, ont reçu une formation et le financement de groupes comme l'International Republican Institute, le National Democratic Institute et Freedom House, une organisation à but non lucratif de défense des droits de l'homme basée à Washington. Ces fausses ONG sont des créations du Congrès et ont été financées par le National Endowment for Democracy, créé en 1983 pour canaliser les subventions pour la promotion de la démocratie à l'américaine dans les pays en développement. La National Endowment est en fait une branche de la CIA déguisée en ONG et reçoit 100 millions par an des impôts du peuple américain par le biais du Congrès. Une autre ONG impliquée dans la formation des futurs dirigeants du printemps arabe, Freedom House, a reçu l'essentiel de son financement du Département d'État américain. Ils sont tous liés à

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USAid, une autre organisation gouvernementale promouvant le programme du Nouvel Ordre Mondial. Ici, nous avons des preuves solides de la canalisation des fonds publics, provenant directement du budget américain dans les poches des militants qui devaient devenir les déclencheurs du printemps arabe en 2011. C'est avec une tristesse infinie que l'on se rend compte comment des milliers de jeunes musulmans ont accepté de vendre leur âme aux agences américaines, qui en retour n'ont que du mépris pour eux. Mais encore une fois, n'est-ce pas ainsi que les martyrs musulmans recrutés par Gladio B agissent, en se faisant exploser sur les lieux publics européens, pour attiser la haine anti-islamiste envers leurs propres frères? Comment parviennent-ils à ce niveau de cynisme envers leurs propres peuples défie toute logique et compréhension. Si un journaliste a du temps libre, enquêtez sur l'amélioration du mode de vie des familles laissées par les kamikazes morts, on trouverait sans doute là une des pièces du puzzle. La journaliste Sonia Baker a compris l'importance d'un certain document rendu public par une organisation américaine, révélant que le printemps arabe était loin d'être un mouvement spontané de populations demandant ardemment des changements politiques, mais plutôt une reconfiguration réfléchie et orchestrée par l'administration américaine. Middle East Briefing (MEB), a montré un rapport officiel du Département d'État américain confirmant l'implication de Washington dans les émeutes publiques du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord en 2011. Le document confidentiel daté du 22 octobre 2010 fut saisi grâce à la Loi sur l'accès à l'information. Le dossier dévoile

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les nombreuses stratégies utilisées pour désintégrer les régimes des pays ciblés, en s'appuyant sur la désobéissance civile, qui pourraient être manipulés et canalisés après avoir effectué des travaux de formation de fond, avec l'aide de plusieurs ONG susmentionnées. Cette nouvelle stratégie de cacher les intérêts du gouvernement américain derrière les ONG maintient une apparence de rectitude aux yeux du public sur les relations étrangères. L'Initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI) était un programme régional de renforcement des citoyens du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, conçu pour développer des sociétés «pluralistes, participatives et prospères». Il a clairement expliqué que les principaux objectifs du MEPI étaient de construire des réseaux de réformateurs pour catalyser une ferveur de changement dans la région. Cela ressemblait à une belle rhétorique pro-démocratie typique des communications officielles des ONG, mais sa véritable substance était de déstabiliser clairement les gouvernements laïques et de créer de fausses guerres civiles, par le biais de faux terroristes, déguisé en faux rebelles, avec de vrais objectifs cachés derrière de fausses justifications. MEPI était un outil soutenant directement la perturbation des sociétés civiles autochtones, un soutien qui a été perpétré par la diplomatie américaine dans la région, expliqué en d'autres termes par le Département d'État, qui a utilisé et abusé de fausses vertus pour masquer la nature hautement politisée de cette initiative grossière . Stephen McInerney, directeur exécutif du Middle East Democracy Project, un groupe de recherche basé à Washington, a sous-estimé dans un article que ces opérations étaient à l'origine des manifestations à grande échelle de 2010 et 2011. Mais gardez à l'esprit - 326 ! -

que l'article en question a été publié dans le New York Times. un soutien qui a été perpétré par la diplomatie américaine dans la région, expliqué en d'autres termes par le Département d'État, qui a utilisé et abusé de fausses vertus pour masquer la nature hautement politisée de cette initiative grossière. Stephen McInerney, directeur exécutif du Middle East Democracy Project, un groupe de recherche basé à Washington, a sous-estimé dans un article que ces opérations étaient à l'origine des manifestations à grande échelle de 2010 et 2011. Mais gardez à l'esprit que l'article en question a été publié dans le New York Times. Nous ne les avons pas financés pour lancer des manifestations, mais nous avons aidé à soutenir leur développement de compétences et de réseautage. Cette formation a joué un rôle dans ce qui s'est finalement produit, mais c'était leur révolution. Nous ne l'avons pas commencé. Bien sûr. Plusieurs dirigeants des soulèvements ont assisté à une réunion au thème technologique en 2008 à New York, où ils ont appris comme de bons chiots à se tenir debout et à utiliser les réseaux sociaux et les technologies mobiles pour promouvoir des coups d'État à l'américaine pour renverser des gouvernements. Parmi ceux qui ont parrainé les réunions se trouvaient des agents de Facebook, Google, MTV, Columbia Law School et le Département d'État. Bashem Fathy, fondateur du Mouvement des jeunes qui a dirigé les soulèvements égyptiens, a également assisté à la formation de Freedom House.

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« Nous avons appris à organiser et à créer des coalitions. Cela a certainement aidé pendant la révolution. » Le petit gars a obtenu 100% à son examen de marionnette et a quitté New York avec un tout nouvel IPhone, ainsi qu'une armée de cinq mille androïdes déstabilisateurs dociles du Nouvel Ordre Mondial. C'est ce qui m'inquiète le plus dans toutes les recherches que j'ai faites au cours des trois dernières années: tous les bénévoles de ces opérations ne semblent pas comprendre qu'ils sont des pions en faveur de Big Brother, un club qui ne les accepterait même pas comme et les laisserait geler devant leur porte à l’hiver. * Mouammar Kadhafi fut l'un des plus grands dirigeants du XXe siècle pour sa population, avec Gandhi, Mandela et Castro. Après sa prise du pouvoir en 1969, il a chassé les exploiteurs américains, français et britanniques, nationalisé les ressources pétrolières, assuré la gratuité de la scolarisation et de l'assurance-maladie, et commença à émettre de l'argent purement libyen, sans intérêts. Un Libyen pouvait acheter une maison ou une ferme sans aucun intérêt hypothécaire habituel. Ses nombreuses réalisations ressemblent à un miracle socioéconomique : il a transformé l'un des pays les plus pauvres du monde en le pays le plus riche d'Afrique. Et bien que nos médias occidentaux aient essayé de dépeindre ce grand homme comme un dictateur impitoyable ou une sorte de clown militariste, Kadhafi connaissait aussi la vieille histoire racontée par l'auteur E.C. Knuth, il y a bien longtemps . La conception dérangée selon laquelle un pays, pour

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conserver sa prospérité et éviter le retour à la stagnation et à la pauvreté, doit toujours continuer à vendre plus qu’elle n’achète, exige très certainement qu’une autre nation ou des nations différentes achètent toujours plus qu’elle ne vendent. Une fois que ces autres pays ont épuisé leur excédent d’or et de crédits, ce processus doit prendre fin et le compte doit être équilibré. Pour maintenir la prépondérance des ventes américanobritannique, le processus a été artificiellement prolongé et aggravé par l’extension d’immenses crédits accordés par la finance internationale aux pays épuisés, ce qui ajoute un énorme fardeau d’intérêts à leur économie déjà sérieusement affectée et ouvrant ainsi la voie à la répudiation, l'anarchie, et la dictature libère un dilemme impossible. Le pouvoir de la finance internationale repose sur la doctrine de gouvernement avancée par Niccolo Machiavel, selon laquelle tout moyen, même sans scrupule, peut être utilisé à juste titre pour maintenir un gouvernement central fort; et cette doctrine a toujours été utilisée comme justification et mandat des impérialistes et des dictateurs, et elle ne peut prendre pied que si les forces de la liberté ont été minées et ne peuvent plus offrir une opposition ouverte. En 2009, Mouammar a proposé aux producteurs africains et pétroliers la création du dinar-or, afin de contrer le pouvoir du pétrodollar américain. Il demandait le paiement basé sur l’or pour la vente de pétrole, ce qui aurait apporté une énorme richesse aux pays - 329 ! -

producteurs de pétrole et de graves problèmes aux États-Unis, qui ne possède pas beaucoup d’or si l’on compare sa réserve à sa dette. Avec sa proposition, Kadhafi défiait les rites bancaires utilisées par ceux qui les manipulent depuis plus de deux siècles, mais sa suggestion menaçait directement la valeur internationale du dollar américain qui ne repose sur aucune base tangible. Kadhafi est devenu une menace pour l'empire américain. Pour contrer le danger qu'il s'imposait à luimême, il finança l'élection de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions de dollars, en espérant que l'ex-président français le protège, mais Sarkozy était un traitre et fut l'un des premiers à faire appel à l'OTAN pour le bombardement de la Libye, peut-être dans l’espoir de se débarrasser de cette dette politique embarrassante envers Kadhafi. Au moment où j'écris ces lignes, Sarkozy est sous enquête et pourrait devoir faire face à une action en justice, mais il est extrêmement douteux qu'il obtienne la peine à perpétuité qu'il mérite. J'ai déjà abordé la dégénération rapide du printemps arabe en Libye, dans mon premier livre La Déprogr@mmation. Son déroulement garde ici toute sa pertinence, parce que c'est très exactement ce qui serait arrivé en Syrie si la Russie n'était pas intervenue dans le conflit. Du côté de la Libye, les choses iront très vite. Le 17 février 2011, le Front national pour le salut de la Libye (FNSL), basé à Londres, appelle à une «  journée de la colère  », afin de bien mousser le shampoing de la déstabilisation version États-Unis, le même qui a été utilisé en Tunisie et en Égypte. Le FNSL est soutenu par la CIA et le MI6 depuis les années 1980 et avait déjà fait deux tentatives

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ratées pour renverser le gouvernement de Kadhafi. Ce dernier avait enragé tous les pays de l’ouest en exigeant que son pétrole soit dorénavant payé en dinar or plutôt qu’en dollars fraichement imprimés et il incitait les pays de la ligue arabe à faire de même, pour enrayer l’influence américaine dans leurs affaires. Le NFSL était armé jusqu'aux dents; il l'a toujours été au cours de son histoire s'étalant sur vingt ans de pseudo rébellion. Les manifestations dans les rues de Tripoli étaient infestées de mercenaires de la CIA, du Mossad, du MI-6 et de militants bien entrainés à semer la discorde et la zizanie. Les manifestations se sont rapidement transformées en guerre civile. Le régime a continué à se battre malgré les défections au sein de ses forces de sécurité. Le réseau Al-Jazeera est devenu un modèle exemplaire de désinformation. Tout au long du coup honteux, ils ont eu le soutien de l’ONG Human Rights Watch, un collaborateur de longue date des États-Unis. En mars, la coalition de l'OTAN a appelé à une zone d'exclusion aérienne, ce qui n'était rien de moins que la possibilité de dégager le ciel des obstacles pour pouvoir bombarder à volonté, sans rien risquer. L'OTAN a largué dix mille bombes, qui ont tué cinq Libyens en moyenne chacune, et le commandement suivait les ordres donnés par la démentielle Hillary Clinton. Dans un pays à moitié détruit par ces bombardements sauvages, l'armée de Kadhafi fut repoussée progressivement jusqu'en octobre, puis les rebelles ont uni leurs forces avec les mercenaires pour torturer et massacrer Kadhafi, qui était à l'indépendance de son peuple, ce que Nelson Mandela et Gandhi avaient été aux leurs. Une semaine après la mort de Kadhafi, une banque centrale privée à - 331 ! -

l'image de la Federal Reserve fut installée en Libye, au moment où les compagnies pétrolières revenaient, et une marionnette a été mise en place à la tête d'un pays qui n'avait plus de lois, plongé jusqu'au dans le chaos social. «Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort! Ha-haha!», d'ajouter la sadique Clinton. Le printemps arabe de l'Égypte est plus compliqué, et mène directement vers celui de la Syrie. L'objectif souhaitait que la population montre la porte au président Moubarak, puis réclame des élections rapides. Puisque l'Égypte n'était pas une démocratie, le seul parti prêt à faire face aux suffrages était l'organisation des Frères Musulmans, qui réussit à mettre en place son candidat, Mohammed Morsi, dont le règne de 12 mois permit aux Égyptiens de voir ce qu'est une vraie marionnette américaine. * Prenons quelques instants pour parler des Frères Musulmans, pour la pertinence historique de ses objectifs pratiquement calqués sur ceux du parti nazis, financé à la même époque, par les mêmes banquiers. La confrérie fut créé en 1928 par Hasan al-Banna, grâce à des fonds des Francs-Maçons. De son aveu même, Al-Banna reçoit de l’argent, 500 livres, de la toute puissante «Compagnie du Canal» sous contrôle des Britanniques depuis 1876.

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J'ai trouvé littéralement des dizaines de sites et d'articles liant les deux organisations, qui viennent tous étoffer la conclusion commune que cette association, qui en apparence veut répandre un califat musulman sur toute la planète, n'est en fait qu'un autre instrument des banquiers globalistes. Pendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques utilisaient l'Islam pour légitimer leurs dirigeants en Jordanie, en Irak, en Arabie Saoudite et en Palestine. Cet islam était perçu par une grande partie de la population arabe comme juste, mais une autre partie y voyait une collusion avec l'establishment colonial corrompu. Et c'est pourquoi les grands mouvements anti-coloniaux légitimes de l'histoire, tels que ceux de Nasser, Mossadegh et Bhutto, étaient principalement de nature séculière, comme l'étaient ceux de Saddam Hussein en Irak, Kadhafi en Libye, et comme l'est celui d'el-Assad en Syrie. À chaque fois que ces mouvements nationalistes ont émergé et réussi à se soustraire de la sphère d'influence britannique, ces derniers se sont tournés vers leurs alliés islamiques pour submerger

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ces régimes indépendants. Et les Frères Musulmans se distinguent comme l'un des atouts stratégiques les plus importants des globalistes, encore aujourd'hui. La Fraternité fondée en Égypte en 1928 aspirait à devenir «la plus grande et la plus influente organisation révolutionnaire sunnite au 20ème siècle». Au début des années '30, l'idéologie du groupe a commencé à se cristalliser selon le courant fasciste de l'époque. L'historienne Ladan Bouroumand a bien décrit les liens idéologiques de la confrérie liés à ceux des Nazis. Ils partageaient la même structure fasciste, avec une obéissance aveugle au leader et haïssaient aussi les Juifs; officiellement du moins, puisque les Frères sont une organisation purement sioniste. Le grand Mufti de l'organisation a même eu une rencontre avec Hitler en octobre 1941, qui devait mener à sa contribution personnelle en veillant sur la formation d'une division musulmane bosniaque des SS. Hasan al-Banna, le premier fils d'un cheikh respecté, qui était également un auteur et le chef d'une mosquée locale, fut le premier leader de la Confrérie. Né en 1906, il était un musulman dévot dédié à sa foi et, à l'âge de seize ans, il s'est inscrit à une école islamique au Caire pour s'entrainer à devenir enseignant. « Je crois que tout est sous l’ordre de Dieu, que Mahomet est le sceau de toute prophétie adressée à tous les

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hommes. Que le Coran est le Livre de Dieu, que l’Islam est une Loi complète pour diriger cette vie et l’autre. Je crois que le musulman a le devoir de faire revivre l’Islam par la renaissance de ses différents peuples, par le retour à sa législation propre (la charia); que la bannière de l’Islam doit couvrir le genre humain; que chaque musulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’Islam. » Ainsi, Hassan Al-Banna plaçait la religion musulmane au-dessus de toutes les lois humaines. Il n'acceptait aucun autre courant religieux, et en Égypte, sous l'influence de l'organisation, les lois de l’État interdisent la conversion d’un musulman. À la tête des frères, AlBanna se donnait le titre de «Mourched al aam» (Le Guide général). Le Guide détient tous les pouvoirs et son autorité s’appuie sur un serment d’allégeance à sa personne, prononcé par chacune des recrues. « Je m’engage envers Dieu, le Très-Haut, le Très-Grand, à adhérer fermement au message des Frères Musulmans, à accomplir pour lui le djihad (la guerre sainte), à avoir entière confiance en son chef et à lui obéir totalement en toute circonstance heureuse ou malheureuse. » Donc, les Frères Musulmans sont les initiateurs des mouvements terroristes agissant au nom du djihad. Dès avril 1964 en Syrie, les étudiants de la ville de Hama se révoltent sous la direction des Frères. La brutalité de la répression ramène l’ordre. Puis, en novembre 1970, Hafez Al-Assad s’empare des rênes de l’État, et devient Président de la

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République en mars 1971. Alaouite de confession, il est considéré comme impie par les Frères Musulmans et sa présence à la tête du pays prend pour eux des allures de blasphème. Bien sûr, comme les autres Assad, le père n'était simplement pas conciliant aux intérêts des globalistes. À partir de 1974, en raison du peu de résultat de leurs contestations publiques, les Frères Musulmans se lancent dans le terrorisme. En Égypte, Anwar El-Sadat s'était mis à dos son ancienne confrérie en signant un accord de paix avec le premier ministre d'Israël Menahem Begin, en 1977. Les Frères réclament publiquement la tête de Sadat, qui sera assassiné à la mitraillette par des djihadistes en 1981. Un des accusés s'appelle Ayman al-Zawahiri. Vous vous souvenez de lui? Après avoir été relâché par les autorités égyptiennes, il alla en Afghanistan combattre avec les Moudjahidines financés par la CIA, puis il deviendra le second derrière ben Laden dans Al-Qaïda financé par la CIA, puis il se promènera dans les avions de l'OTAN pour organiser les opérations de Gladio B, puis son organisation Al-Qaïda deviendra le Front al-Nusra, financé par les États-Unis en Syrie. Un des plus beaux fleurons du Pentagone. N'aurait-il pas droit à une pleine pension après 25 ans de loyaux services? Lorsque nous explorons les liens politiques et financiers des terroristes, nous constatons presque toujours que ce ne sont pas des fanatiques endoctrinés et isolés, mais que leurs canaux mènent dans les hautes sphères du pouvoir, dans les gouvernements britannique et américain, et souvent vers les organisations semi occultes comme les Frères Musulmans. Membres des anciennes familles arabes, turques

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ou perses dont la généalogie les place dans l'élite oligarchique, ils entretiennent des associations professionnelles avec la noblesse européenne et surtout, avec les oligarchies britannique et américaine. Les différentes factions de la Fraternité contrôlent plusieurs dizaines de milliards de dollars en actifs dans les opérations commerciales courantes, du commerce du pétrole et de la banque, à la commercialisation illégale d'armes à feu et à la contrebande d'or et de diamants. En s'alliant à la confrérie musulmane, les Anglo-Américains ne font pas que s'acheter une enveloppe de terrorisme, ils gagnent des partenaires dans un empire financier puissant et mondial qui s'étend des comptes bancaires suisses à des paradis fiscaux à Dubaï, au Koweït et à Hong Kong. Parmi les autres faits d’arme des glorieux frères, on note l'attaque de l'école militaire d'Alep le 16 juin 1979, et l’assassinat de 83 élèves officiers alaouites, la religion des Assad. Le gouvernement réagit durement, en exécutant une quinzaine de détenus. Au printemps de 1980, 200 personnes sont assassinées par l’armée dans le village de Jisr Al-Choughour et le 6 avril, 25 000 soldats ratissent Alep et arrêtent 8000 individus suspects de complicité avec les Frères. De là vient la réputation de dictateur sanguinaire du père de Bashar, qui enferme les Frères Musulmans à la solde de l'Occident pour les stopper dans leur tentative de démolir une Syrie séculaire, hors des griffes acérées des banquiers. La Confrérie tente d’assassiner Hafez Al-Assad en 1980. Le jour suivant, le frère du Président, Rifaat, organise une opération punitive à la prison de Palmyre, où plusieurs centaines de Frères Musulmans

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prisonniers sont exécutés. Les insurgés passent alors au terrorisme urbain. Le 29 novembre 1981, à Damas, un attentat à la voiture piégée fait plus de 200 morts. En février 1982, les Frères prennent le contrôle de la ville de Hama, distribuent des armes et mettent sur pied un tribunal islamique. L'horreur atteint son comble quand plusieurs dizaines de personnes sont exécutées, au nom d’Allah. En réponse, l’armée pilonne la ville et l’aviation tire des missiles. Des quartiers sont nettoyés maison par maison. Au bout d’un mois, Hama est vaincue et 7000 morts jonchent les rues de la ville. L'histoire se répète encore. Les Frères Musulmans faisaient déjà dans les années '70 exactement ce que font aujourd'hui les néo terroristes en Syrie, payés par les mêmes intérêts, pour détruire le même gouvernement, en évitant soigneusement d'attaquer Israël et tournant plutôt leur violence et leurs décapitations vers d'autres musulmans. Et la lutte du père d'Assad contre ces terroristes est ce qui lui aura valu la réputation d'un vrai dur.

* En 2011, les organisateurs de révoltes formés aux USA, qui les avaient tous équipés de téléphones intelligents avant leur retour au MoyenOrient, ont posté des appels à la révolte via Facebook, des vidéos dénonçant le gouvernement sur Youtube et leur indignation en moins de 140 caractères sur Twitter. Puis en manipulant les journaux et télévisons comme Al-Jazzera, les États-Unis ont fait croire au monde, y compris aux Syriens, que le pays entier s’était soulevé, alors que les plus importants rassemblements n’ont pas excédé 5  000 personnes. Grâce à des tireurs d'élite et à des commandos probablement de la

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CIA et de la Mossad, ils ont pu viser dans le tas et faire croire à une répression sanglante du gouvernement syrien.

! Tout de suite après sont arrivés les premiers combattants, qui étaient soit des Takfiris syriens, soit des professionnels étrangers, des membres des Frères Musulmans ayant terminé leur travail en Égypte, et surtout les membres d’Al-Qaïda revenus de la Libye. S’appuyant sur la CIA du général David Petraeus et sur le savoir-faire de l’ambassadeur Robert S. Ford anciennement ambassadeur en Irak, la France lançait le signal d’une nouvelle guerre, en réunissant à Paris les «Amis de la Syrie». Immédiatement 40 000 djihadistes étrangers, disposant de l’assistance logistique de la Turquie, appuyés de quelques milliers de Syriens et encadrés par des officiers français et britanniques, formaient la nouvelle «Armée syrienne libre», lancée à l’assaut de Damas. De son côté, le régime des Saoud ne s’est pas

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contenté d’exporter son idéologie wahhabite extrémiste puisque dès le début du conflit, l'Arabie Saoudite devient le premier pays à rompre ses relations diplomatiques avec Damas. Lorsque l’insurrection armée éclate en Syrie, le Royaume des wahhabites chercha immédiatement à en prendre le contrôle. Il a chargé ses agents locaux de canaliser les ressources financières, logistiques et militaires vers les groupes insurgés les plus fiables. Au Liban, en Turquie et en Jordanie, les services de renseignements saoudiens et américains organisèrent des camps d’entrainement pour les rebelles syriens. Des centres de recrutement furent ouverts en Tunisie et en Afghanistan. Des ponts aériens furent organisés depuis la Libye ou le Yémen, pour acheminer des dizaines de milliers de tueurs à gages barbus qui viendraient mourir en Syrie pour un Califat dont le Calife n'avait rien à foutre, d'un point de vue idéologique. Comme au Nicaragua à la belle époque, il y eut bien quelques Syriens extrémistes pour les soutenir, mais c'était très majoritairement une armée par procuration, et la guerre n'avait rien d'une révolution, ni même d'une guerre civile, mais simplement l'agression d'un pays souverain par des forces extérieures. Ce fut le moment de vérité. A. Les Syriens, jusque là très passifs, aidèrent leur armée à défendre la capitale et à repousser les envahisseurs. Il s’en suivit au moins 9 ans de guerre cruelle et meurtrière ayant fait plus d'un demi million de victimes en 2018. On pourrait suggérer ce qui suit pour une nouvelle définition du «Printemps arabe» de la Syrie dans Wikipedia: Événements de 2011, alors que des agents formés à

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Washington ont soulevé une infime partie de la population syrienne, que la CIA a remercié en les abattant des toits des immeubles avoisinants. Première révolution arabe qui vint avec une carte d'assurance-maladie pour les hôpitaux d’Israël. Première révolution menée par des combattants étrangers: Turquie, Arabie Saoudite, Afghanistan, Tchétchénie et des pays de l'OTAN. Première révolution arabe soutenue financièrement par l’Union Européenne, les Pays du Golfe, le Canada, la Maison Blanche et Israël.


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Faisons un intermède pour laisser les militaires américains nous expliquer une petite notion de base essentielle à la compréhension de la guerre en Syrie (Source: Département américain de la Défense). Opérations psychologiques ou PSYOPS: opérations prévues pour transmettre des informations au public étranger pour influencer leurs émotions, leurs motivations, leur raisonnement objectif et, en fin de compte, le comportement des gouvernements, des organisations, des groupes et des individus étrangers. Le but des opérations psychologiques est d'induire ou de renforcer les attitudes et les comportements étrangers favorables aux objectifs de l'initiateur. Les opérations psychologiques sont une partie essentielle de la vaste gamme d'activités politiques, militaires, économiques et idéologiques américaines utilisées par le gouvernement américain pour atteindre les objectifs nationaux. Persuasives plutôt que physiquement contraignantes, elles dépendent de la logique, de la peur, du désir ou d'autres facteurs mentaux pour promouvoir des émotions, des attitudes ou des comportements spécifiques. Les opérations psychologiques stratégiques avancent des objectifs à moyen ou long terme. L'objectif ultime des opérations psychologiques militaires des États-Unis est de convaincre les nations et les forces ennemies, neutres et amicales de prendre des mesures favorables aux États-Unis et à ses alliés. 

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Puisque l'establishment contrôle à peu près tous les médias américains et occidentaux, il est relativement aisé pour ses agences d'organiser des psyops avantageant ses politiques étrangères. L'armée de l'Oncle Sam a des spécialistes en psyops travaillant quotidiennement dans les salles de nouvelles des principaux médias. Je ne pense pas que l'armée syrienne consacre trois unités complètes à ses psyops. En fait, aucun autre pays au monde n'a un aval aussi important sur les grands médias que les États-Unis, qui ont déjà réalisé des dizaines de psyops à travers l'histoire. La plupart furent des opérations relativement simples, avec un nombre assez limité de gens à diriger pour atteindre les objectifs, même dans le cas des attentats de Gladio, si on les prend séparément. Toutefois, trois psyops de très grande envergure se démarquent du lot et elles ont toutes eu lieu dans les 16 dernières années : les démolitions des tours du World Trade Center et du Pentagone le 11 septembre 2001 pour lancer la guerre au terrorisme, la propagande des armes de destruction massive de Saddam qui a suivi en 2002, et l'ensemble de la guerre de Syrie. Des trois, cette dernière fut la plus longue, puisqu'elle a commencé autour de 2008 et est toujours en cours en 2017. On a déjà vu de quelle manière on avait pu manipuler des très grandes portions de la population d'une quinzaine de nations du Moyen-Orient pour qu'elles créent elles-mêmes le printemps arabe au profit de la politique américaine, mais le génie stratégique de cette première partie allait bientôt montrer les limites d'une psyop qui s'étire sur une très longue période de temps, surtout à l'ère d'internet. *

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Abou Bakr al-Baghdadi fut recueilli au fond d'une cellule, comme Hitler. Il y croupissait depuis quelques années, suite à une accusation pour ses actes embrassant l'insurrection sous l'occupation des ÉtatsUnis de l'Irak. Officiellement, au cours des années 1990, Baghdadi avait reçu sa maitrise et son doctorat de l'Université de Saddam en études islamiques dans la récitation coranique, et aurait lu les travaux des leaders des Frères Musulmans qui avaient épousé le djihadisme. En réponse à l'invasion américaine de l'Irak en 2003, Baghdadi a fondé le Jamaat Jaysh Ahl al-Sunnah (Armée du peuple de la Sunni et la Solidarité communale), un groupe militant sunnite pour combattre les troupes américaines. Capturé, il fut détenu et torturé pendant cinq ans dans la plus grande prison américaine en Irak, le  Camp Bucca, une prison qui serait bientôt reconnue pour avoir détenu de 2003 à 2009 tous ceux qui deviendraient les officiers d'ISIS. Baghdadi sera annoncé comme mort en octobre 2005 par les forces américaines, mais à la surprise générale, il ressuscita en mai 2010, autour de Pâques, et le nouveau Calife fut placé à la tête de l’État Islamique en Irak (EII). Baghdadi s'est déclaré le leader religieux, politique et militaire de tous les musulmans, ce qui ferait pouffer de rire la plupart d'entre eux qui le voient comme le roi des Juifs. Depuis 2011, il est classé comme «terroriste» par les États-Unis, mais ne vous méprenez pas, il n'est rien d'autre qu'un mercenaire cadre grassement payé de la CIA. Dans une entrevue donnée au réseau RT-Russia Today, le président Assad a parlé des débuts de l'organisation islamique. Journaliste RT: J'ai parlé avec des jeunes en 2012 à Istanbul, qui m'ont dit "nous voulons les droits de - 345 ! -

l'homme!" C'était des jeunes normaux, sans barbe, qui buvaient de la bière pendant le Ramadan. Puis en quelques années, ils sont devenus des fanatiques islamistes. Qui sont les commandants de Daesh? Le président Assad: C'est lié à ce qui s'est passé en Irak après l'invasion en 2003, où l'armée américaine contrôlait tout en Irak, y compris les prisons, le chef d'ISIS, et la plupart des acteurs principaux étaient dans le même prison. ISIS a été créé en Irak, sous la supervision américaine. Journaliste: Ce n'était peut-être pas ISIS, cette période, mais Al-Qaïda? Assad: Non, ils s'appelaient ISI, c'était "l'État Islamique d'Irak". C'était en 2006. Maintenant, en ce qui concerne la Syrie, lorsque vous parlez du début du problème et avant que personne ne parle d'al-Nusra ou d'ISIS, ils l'ont appelée «Armée syrienne libre», comme un pouvoir séculier qui combat le gouvernement et l'armée. En fait, dès le début, si vous allez sur Internet et que vous regardez les vidéos, vous avez des photos, vous avez tout, donc dès le début, c'était un mouvement extrémiste, mais lorsqu'il devint plus grand, et que leurs décapitations ne pouvaient plus être cachées, ils sont devenus le Front alNusra. L'un d'entre eux est une idéologie et l'autre veut faire peur. Puis, il y a eut la question de l'argent. ISIS avait l'habitude de donner les salaires plus élevés pour

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un certain temps, et ainsi, les gens d'al-Nusra et de l'Armée syrienne libre ont rejoint ISIS pour la paye. Parce qu'on n'a pas réussi à inculper Bashar al-Assad de l'assassinat de Hariri au Liban en 2005, la politique de changement de régime à Damas a soudainement changé et les autorités du Nouvel Ordre Mondial ont décidé de revenir aux bonnes vieilles tactiques utilisées dans les années 1970 contre Hafez al-Assad par les Frères Musulmans. Ainsi, depuis 2006, les États-Unis, l'Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar et Israël ont conspiré pour réunir, financer et armer une myriade de groupes terroristes afin de mener une guerre par procuration contre la Syrie et, par la suite, l'Iran. Comme l'a aussi exposé le journaliste gagnant du prix Pulitzer, Seymour Hersh, dans un article de 2007, intitulé «La redirection: La nouvelle politique de l'Administration profite à nos ennemis dans la guerre contre le terrorisme», il évoque que: Le régime de George Bush Jr avait décidé de nuire à l'Iran, et de reconfigurer ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, l'administration avait collaboré avec le gouvernement de l'Arabie Saoudite, qui est sunnite, dans des opérations clandestines destinées à affaiblir le Hezbollah, l'organisation chiite soutenue par l'Iran. Les États-Unis ont également participé à des opérations clandestines visant l'Iran et son allié syrien. Un sousproduit de ces activités a été le renforcement des groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l'islam, sont hostiles à l'Amérique et sympathiques

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envers Al-Qaïda. Ainsi, il est clair que depuis 2007, les États-Unis, l'Arabie Saoudite et Israël ont constamment conspiré pour lever, financer et armer un groupe terroriste, pour combattre une guerre de procuration contre la Syrie et l'Iran. Un sous-produit de ces activités fut le renforcement des groupes extrémistes sunnites qui défendent une vision militante de l'islam, sont hostiles à l'Amérique et sympathiques à Al-Qaïda. Le Plan du Grand Israël a décidé il y a longtemps que l'Irak et la Syrie devaient être divisés selon des lignes religieuses afin de balkaniser chaque région en une province dirigée par des autorités sectaires. Cette politique très élémentaire de division et de conquête fut donc poussée très tôt pour mettre en place le conflit syrien, et visait aussi un Iran presque totalement chiite. Malheureusement pour cette création totalement fausse des antagonismes religieux qui ne ferait que tromper les personnes qui regardent les nouvelles du soir et pensent que le Washington Post est une source d'information, les trois quarts de l'armée nationale syrienne sont de confession sunnite et combattent des terroristes de toutes confessions, eux-mêmes dirigés par des officiers sunnites ayant vendu leurs âmes à Oncle Sam. Cette confusion entre les récits de propagande officielle et la réalité sur le terrain s'est même étendue jusqu'au sommet, dans la rhétorique des leaders. Dans un communiqué enregistré et publié sur les sites web djihadistes d'avril 2013, Baghdadi a déclaré: «Il est temps d'annoncer au peuple du levant et au monde entier que Jabhat al-Nusra n'est qu'une extension et une partie de l'État islamique d’Irak.» Il a baptisé la fusion des deux groupes l'État islamique d'Irak - 348 ! -

et al-Sham, ou ISIS, ou encore Daesh. Le chef de la faction al-Nusra a refusé la déclaration, amenant le dirigeant d'Al-Qaïda, Ayman alZawahiri (Gladio B), à intervenir et à prévenir Baghdadi contre le fusionnement. Probablement que Baghdadi n'avait pas lu ses mails du Pentagone qui ordonnaient la multiplication des groupes plutôt que les fusions, ce qui facilite le chaos et la confusion sur le terrain. Le 29 juin 2014, Baghdadi a déclaré la création du «califat islamique» et s'est proclamé comme le Grand Calife. Il a toujours prit soin de ne rien révéler sur sa véritable identité ou de son origine. Il n'y avait que deux photographies publiquement disponibles de Baghdadi avant son ascension d'ISIS sur la scène internationale en 2014. Cependant, c'est un Baghdadi non masqué qui s'est adressé aux membres d'ISIS en juillet 2014 à partir de la chaire de la Grande Mosquée de Mosul. « J'ai été nommé pour vous gouverner, mais je ne suis pas le meilleur parmi vous! Si vous me voyez agir, suivezmoi. Si vous me voyez agir faussement, conseillez-moi ou guidez-moi. Si je désobéis à Dieu, alors ne m'obéissez pas! » On croirait entendre Adolf, mais qui lui au moins montrait un peu de rigueur comparé à ce clown emmêlé dans ses idéologies. Officieusement maintenant, il existe apparemment des informations originaires d'Edward Snowden prouvant que le chef d'ISIS soit en fait un agent israélien de la Mossad, du nom de Elliot Shimon, alias AlBaghdadi, qui serait né de deux parents juifs, mais les preuves absolues restent difficiles à obtenir. Ce qui est beaucoup plus facile à

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prouver est que le drapeau israélien a déjà été observé sur des membres d'ISIS, qu'aucun membre d'ISIS n'a jamais attaqué un seul soldat israélien et que leurs blessés vont se faire soigner par des médecins juifs dans des hôpitaux de la région du Golan, en Israël, sur la frontière de la Syrie. Et certains ont même suggéré qu'ISIS représente en réalité Israël Secret Intelligence Service! Cela semble improbable, mais en même temps reflète la lumière de leurs actions. Plusieurs personnes impliquées de près dans la région ont témoigné devant les caméras qu'ISIS est une pure création des ÉtatsUnis et d'Israël. Michael Flynn, l'ex-directeur de la Defense Intelligence Agency en Irak, l'a sous-entendu dans une entrevue accordée à Al-Jazzera en 2015; une autre entrevue avec un ex haut commandant d'Al-Qaïda, Nabil Naeem, l'a confirmé, et plusieurs papiers saisis chez un officier d'ISIS fait prisonnier en Irak, Haji Bakr, révélaient les diagrammes organisationnels et structuraux du groupe, élaborés par la CIA. Avec le temps, les preuves s'accumulent toujours un peu plus et quiconque s'intéresse un peu à la vraie géopolitique n'a pas besoin d'en savoir plus là-dessus. Sinon, que dire de l'entrainement de troupes dans le camp de Safawi, en Jordanie, où 3000 officiers de l'État Islamique furent entrainés par JSOC (Joint Special Operations Command), une branche particulièrement secrète et assoiffée de complots de l'Armée américaine. Allons-y de quelques preuves circonstancielles, puisque - 350 ! -

cette démarche est essentielle à la compréhension de la dynamique du conflit en Syrie. Avec l'OTAN, les agences comme la CIA, la Mossad et le MI6 britannique tirent toutes les ficelles du terrorisme moyen-oriental, via Gladio B. Dans un document divulgué par Judicial Watch, la Defense Intelligence Agency a écrit le 12 aout 2012 que: Il existe la possibilité d'établir une Principauté salafiste, déclarée ou non dans l'est de la Syrie et c'est exactement ce que veulent les pouvoirs de soutien à l'opposition, afin d'isoler le régime syrien. La missive fut écrite juste avant qu'ISIS entre en scène. Les «pouvoirs de soutien à l'opposition» tels que mentionnés dans le document sont l'Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar, tous des pays alliés de l'axe américain-britannique-israélien dans leur lutte pour renverser Bashar Al-Assad. Pour s'assurer que les ordres de Washington soient bien compris, le Sénateur américain John McCain, néoconus globalus maximus, s'est même rendu en Irak en 2013 pour rencontrer Baghdadi et les principaux commandants d'ISIS. Selon le journaliste et auteur Thierry Meyssan basé à Damas, McCain a participé à la planification de chaque coup d'état américain des vingt dernières années, dont une réunion tenue au Caire le 4 février 2011 organisée par l'OTAN, pour lancer son opération «Printemps Arabe» en Libye et en Syrie. Que McCain soit impliqué dans les renversements organisés par la CIA fait quand même un peu plus de sens que la fiction d'un culte centré autour de la personnalité fade d'al-Baghdadi, sinon comment ce sadique leader religieux aurait pu rencontrer le

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sénateur ex candidat à la présidence, en compagnie d'une joyeuse bande de "rebelles modérés"?

! La seule conclusion possible est que tous les malfrats présents à la réunion, y compris al-Baghdadi, sont des actifs de la CIA. Soyons un peu logique, comment ISIS aurait-t-il pu mettre la main sur une cinquantaine de camionnettes Toyota envoyées par la Trésorerie américaine pour aider ses rebelles subventionnés, pendant que les plus hautes autorités militaires du Pentagone avouaient n'être en contact qu'avec «4 ou 5 individus modérés», devant le Congrès? Depuis 1948, Israël a attaqué l'Égypte, la Syrie et le Liban, et a bien sûr décimé la Palestine. Il a systématiquement essayé de diviser et conquérir ses voisins arabes. Pourtant, lorsque ISIS se présente comme le roi sanglant et barbare du terrorisme islamique qui pratique la crucifixion des chrétiens et la décapitation des

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musulmans, il n'a aucun problème avec Israël et ne voit aucune raison de se venger d'un régime génocidaire d'un autre peuple arabe. Non seulement ISIS et Israël ne s'attaquent pas, mais ils s'entraident, puisque Israël s'occupe d'ISIS dans ses hôpitaux. Si une femme d'ISIS y accouche un jour, elle mettra au monde le tout premier juislamiste, ou islajuif, comme vous préférez. Mais McCain ne pourra le baptiser, puisqu’il est enfin mort. * Ainsi, le groupe ultra-radical ISIS dont l’acronyme en arabe est Dahe’ch, fut la fusion de plusieurs groupes djihadistes irakiens et de tribus sunnites, réunis par le Prince Bandar Ben Sultan, ancien chef des Services du renseignements saoudiens et d’Izzat Ibrahim ad Doury, l'ancien vice-président du Conseil de la révolution irakienne et successeur de Saddam Hussein à la tête du parti Baas. Selon les estimations des experts, ISIS comptait au début de 5000 à 6000 combattants en Irak et 6000 à 7000 en Syrie. Logistiquement parlant, l'entretien d'une telle armada de chauffeurs de Toyota coute cher. À son apogée, la zone d’influence de l'État Islamique s’étendait du nord de la Syrie, depuis son quartier général à Raqqa, jusqu’au centre de l’Irak. Donc, le Califat coïncidait parfaitement avec les gisements de pétrole syriens et irakiens, et aurait permis le passage éventuel des tuyaux du Qatar vers la Turquie. Le président de la Russie, Vladimir Poutine a déjà adressé un discours mémorable à Valdaï, sur les secrets de Polichinelle de la question du financement: En Syrie, comme par le passé, les États-Unis et leurs alliés ont commencé à financer et armer directement les

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rebelles et leur ont permis de remplir leurs rangs de mercenaires provenant de divers pays. Permettez-moi de vous demander où ces rebelles obtiennent leur argent, leurs armes et leurs spécialistes militaires? D’où tout cela vient-il? Comment l’État Islamique a-t-il réussi à devenir un groupe aussi puissant, de fait une véritable force armée? Quant aux sources de financement, aujourd’hui, l’argent ne vient plus seulement de la drogue, dont la production a augmenté non pas de quelques points de pourcentage mais dans des proportions considérables depuis que les forces de la coalition internationale sont intervenues en Afghanistan. Vous êtes au courant de cela. Les terroristes obtiennent également de l’argent en vendant du pétrole. Le pétrole est produit dans le territoire contrôlé par les terroristes, qui le vendent à des prix de dumping, le produisent et le transportent. Mais d’autres achètent ce pétrole, le revendent, et font du profit, sans penser au fait qu’ils financent ainsi les terroristes qui pourraient venir tôt ou tard sur leur propre sol et semer la destruction dans leur propre pays. Officiellement, dans ses communiqués de presse, le groupe se finançait de plusieurs façons originales: le pétrole de contrebande, le vol, les rançons sur prises d’otages et les donations des princes du Golfe qui soutiennent le groupe sunnite face aux chiites et aux athées Chrétiens. Selon Vladimir Odinstov, ISIS recevait des fonds d'investisseurs privés dans les pays du Golfe à travers des organismes islamiques de bienfaisance, principalement du Qatar, du Koweït et de - 354 ! -

l'Arabie Saoudite. Un membre du Majlis de l'Iran, Mohammad Saleh Jokar, affirme que: ISIS a reçu une aide financière, y compris de l'Arabie Saoudite, d'un montant de 4 milliards de dollars pour mener des activités terroristes en Irak. Maintenant, selon les estimations de certains experts, le budget de l'organisation pourrait atteindre 7 milliards de dollars, ce qui a récemment permis aux organisations terroristes de recruter activement des mercenaires dans leurs rangs et de financer diverses campagnes de propagande. Depuis que George W. Bush a déclaré la guerre contre le terrorisme en octobre 2001, elle a couté près de 7 trillions (ou billions si vous préférez, mais la traduction française de l’anglais trillions ne fait pas de sens logique) de dollars aux contribuables américains et des milliers de vies de leurs enfants. En même temps, cette guerre a également rapporté des dizaines de milliards de dollars au complexe militaire industriel. Plus de soixante-dix entreprises et industriels américains ont gagné jusqu'à 27 milliards en contrats en Irak et Afghanistan, selon une étude du Centre for Public Integrity. Mais puisque la jeunesse américaine est de plus en plus réticente à s'engager pour participer à des interventions militaires douteuses, une grande part de ces budgets va dans les compagnies privées de mercenaires, et le financement des armées de procuration comme AlQaïda et ISIS, qui mènent la guerre pour eux. Au fond, c'est encore et toujours le même principe que les Nazis qu'on avait équipés pour démolir l'Empire britannique et l'Union Soviétique et détrousser l'or

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des pays européens. ISIS a eu pour mission de démolir la Libye, la Syrie et l'Irak, entrainer la Russie dans le conflit, et voler l'or noir. Les deux groupes étaient menés par des orateurs démagogues totalitaires, chargés de rallier les Allemands dans le cas d'Hitler, et les Islamistes dans le cas de Baghdadi. La grande différence entre la perception populaire des Nazis de l'époque et d'ISIS aujourd'hui est dû à internet, à l'ère des communications globales. La propagande était facile au milieu du 20ème siècle et suffisait à convaincre tout le monde. Maintenant, tout ce que des chercheurs courageux comme Antony Sutton ont mis des décennies à découvrir, sort instantanément sur internet de nos jours, ce qui dévoile la fraude qu'est ISIS pendant qu'il viole encore le territoire. Et ceux qui croient encore que les USA combattent le terrorisme plutôt que de le propager sont de moins en moins nombreux. La vérité est que la seule façon pour les États-Unis de gagner une guerre contre le terrorisme serait de cesser de donner aux terroristes les ressources pour attaquer l'Amérique. Évidemment, ceci voudrait dire de réorienter la base de son économie centrée sur le complexe militaire industriel. Selon Yuri Odinstov, le terrorisme n'est qu'un symptôme, mais l'impérialisme américain au Moyen-Orient est le cancer. En 2014 et 2015, alors que la guerre de Syrie était en cours depuis déjà trois ou quatre ans et qu'en raison de la maladresse de plus en plus évidente des médias pour justifier cette guerre, les doutes se sont mis à émerger chez une bonne fraction de la population. Les médias corporatifs et occidentaux se sont tous mis à essayer de justifier le financement d'ISIS avec des vols de banques en territoires conquis, mais surtout la vente du pétrole volé en Irak. Le journaliste Peter van - 356 ! -

Buren explique que dès les premiers jours de la campagne aérienne de la coalition de l'OTAN, les fonctionnaires américains soulignaient en grande pompe que les forages pétroliers de l'État Islamique se trouvaient sur la liste des cibles potentielles des frappes aériennes. Cependant, un porte-parole du Pentagone expliquait que la coalition voulait épargner certaines des plus grandes installations pétrolières d'ISIS, en expliquant qu'elles demeuraient la propriété des Syriens, et voulaient en même temps limiter les dommages collatéraux aux civils proches. Un des problèmes principaux liés à la vente de pétrole par ISIS, est d'amener le produit sur le marché. L'huile doit être prélevée en utilisant de l'équipement lourd, puis être affinée, entreposée, chargée dans des camions ou des pipelines, déplacée et vendue sur le marché mondial. Le Califat avait donc accès à une main d'oeuvre qualifiée en exploitation pétrolière, puisque ce ne sont pas des jeunes frustrés de la vie qui pourraient s'occuper de ça. Ensuite, en supposant que le Califat n'encaisse pas les chèques personnels, de très grandes quantités d'argent liquide doivent être échangées, car des bénéfices situés entre un et quatre millions de dollars par jour est une somme d'argent comptant énorme à transiger sur une base quotidienne. La Russie ne perdit pas de temps à démontrer que la Turquie avait ouvert sa frontière méridionale pour faire entrer les citernes islamiques, mais selon toute logique, les chiffres avancés des ventes de pétroles semblaient tout à fait absurdes. Un baril d'huile de contrebande est vendu pour environ 50$ sur le marché noir, donc pour arriver à gagner plusieurs millions de dollars par jour en pétrole nécessiterait un nombre effarant de citernes, et ressemblerait plutôt - 357 ! -

au débit d'un pipeline, qu'ISIS n'a pas. Donc, la question des sources de financement d'ISIS restait toujours suspicieuse. En juin 2017, le journal mondialiste The Wall Street Journal a publié un article basé sur des sources provenant d'un groupe affilié à AlQaïda en Syrie, déclarant qu'Israël finançait et armait directement ses propres mercenaires. Sur une demi-douzaine d'entretiens avec des terroristes, l'article écrivait: L'armée israélienne communique régulièrement avec les groupes rebelles et son aide comprend des paiements aux commandants qui permettent de payer les salaires des combattants et d'acheter des munitions et des armes. Israël a mis en place une unité militaire qui supervise le soutien en Syrie - un pays avec lequel il est en guerre depuis des décennies - et a mis de côté un budget spécifique pour l’aide. Même s’il est bien établi qu’Israël fournit des soins médicaux aux djihadistes à l’intérieur de ses frontières, cette nouvelle officielle fut une surprise, car officiellement, les autorités israéliennes n’ont pas participé au conflit qui sévit depuis six ans déjà. Moatasem al-Golani, porte-parole du groupe rebelle Fursan al-Joulan, ou Chevaliers du Golan, a déclaré: Israël s'est tenu à nos côtés d'une manière héroïque. Nous n'aurions pas survécu sans l'aide d'Israël. Touchant, mais en disant qu’elle finance un petit groupe de rebelles, Israël blanchit à la chaux son financement des principaux groupes. Ceci s'appelle de la propagande insidieuse. Une enquête récente - 358 ! -

menée par les forces de sécurité pakistanaises, impliquant un combattant capturé, a admit que de nombreux terroristes recevaient des fonds acheminés des États-Unis, tel que lu dans un article de Tony Cartalucci sur le site de Global Research. Yousaf al Salafi a révélé qu'il recevait ces fonds pour diriger l'organisation au Pakistan et s'occuper du recrutement des jeunes pour les envoyer se battre en Syrie. Le journaliste canadien James Corbett ajoute que les USA ne sont pas seuls à financer ISIS au sein même de la coalition de l'OTAN. À la fin de 2012, il fut révélé qu'un des principaux financiers des terroristes était le gouvernement français, qui, en plus de leurs livraisons illégales d'armes, fournissait également de l'argent sonnant aux leaders terroristes. Le président François Hollande avait autorisé des expéditions illégales d'armes aux terroristes en Syrie en 2012, comprenant des canons, des mitrailleuses, des lance-roquettes et des missiles antichars, soit une violation directe de l'embargo de l'UE en vigueur à l'époque. L'industrie française des exportations d'armes connut alors ses meilleures ventes en 15 ans, avec un chiffre d'affaires en hausse de 18%, grâce aux ventes en Arabie Saoudite et au Qatar, deux des principaux bailleurs de fonds et inspirations idéologiques extrêmes des membres d'ISIS. Le gouvernement britannique a également donné gracieusement un certain nombre de véhicules aux terroristes qui se battent en Syrie. Un article du British Independent de 2013, intitulé «Révélé: ce que l'Occident a donné aux rebelles de la Syrie», rapportait: Jusqu'à présent, le Royaume-Uni a envoyé pour environ 8 millions de livres sterling d'aide "non létale", comprenant cinq véhicules 4x4 avec protection - 359 ! -

balistique; 20 ensembles d'armure corporelle; quatre camions; cinq pickups non blindés; quatre charriotélévateurs; 130 batteries alimentées par énergie solaire; environ 400 radios; des trousses de collecte d'eau et de traitement des ordures; des ordinateurs portables; des VSAT (petits systèmes satellites) et des imprimantes. Les imprimantes doivent servir à garder des copies des factures pour sévices rendus remises à la CIA, peut-être pour les rapports d'impôts des islamistes du Califat? Alors que l'État Islamique complétait son financement, recevait des armes et des combattants en provenance des pays membres de l'OTAN, les États-Unis ont dû dissiper l'impression qu'ils finançaient le groupe pour ses propres intérêts. Ainsi, pendant qu'ils feignaient de combattre l'organisation en Syrie, ce qui était l'explication la plus convaincante et logique disponible pour calmer le public, ils devaient trouver des fonds là où personne ne pourrait en remonter la source. Ainsi, l'argent de la drogue est devenue une source pratique de profits pour ISIS, qui gagne au bas mot un milliard de dollars annuellement par les ventes de drogue sur ses terres conquises, selon le chef du Service fédéral de contrôle des drogues de Russie (FSKN), Viktor Ivanov. La superficie des plantations de pavot augmente. Cette année, nous allons encore parler d'une récolte record

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d'opium et donc, d'héroïne. Cette question devrait être soulevée, non seulement à Moscou, mais aussi à l'ONU, car c'est une menace, non seulement pour notre pays, mais aussi pour toute la sécurité de l'Europe. Depuis les cinq dernières années, le trafic d'héroïne passe maintenant par le territoire irakien, transporté à travers les parties de l'Irak contrôlées par l'État Islamique. Selon nos estimations, ISIS ramasse un milliard de dollars par an avec l'héroïne afghane. Le FSKN a calculé que la vente d'héroïne afghane en Europe pourrait générer jusqu'à 50 milliards de dollars au prix du détail, pour les militants. Plus de la moitié de toute l'héroïne européenne provient maintenant d'ISIS, selon Ivanov. Pour sa part, le journaliste Victor Thorn a contacté l'historien d'enquête Robert Morrow, qui avait fait une recherche remarquable sur le meurtre du pilote Barry Seal par la CIA au milieu des années '80, qui l'employait pour ses aller-retour d'armes et de cocaïne au Nicaragua. Seal serait même le recordman de l'importation de cocaïne aux États-Unis! Sur la question épineuse de la collusion entre l'État et l'importation de l'opium afghane, Morrow a répondu: La participation du gouvernement américain au commerce de la drogue varie selon le niveau de corruption de chaque administration. Si un Bush ou un Clinton est en poste, c'est l'abondance. Leur complicité est tellement institutionnalisée que les présidents ne contrôlent même pas l'importation: les agences du

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renseignement et les militaires le font pour lui. Le gouvernement présente plusieurs visages différents. Certains agents de la DEA (Drug Enforcement Administration) sont tout à fait honnêtes, tandis que d'autres lient les cartels de la drogue au gouvernement. Les personnes qui administraient toutes les importations de drogues en Amérique pendant l'Iran-Contra étaient George Bush Sr., le directeur de la CIA William Casey, Oliver North et les deux Clinton. Vous devez vous rappeler que Barry Seal était un ami personnel de Bill Clinton, qui gouvernait l'Arkansas, et avait donc la juridiction sur l'aéroport de Mena. Seal parlait également avec Bush Sr. sur une base hebdomadaire. Personne n'est censé savoir que plusieurs éléments du gouvernement de notre pays sont des trafiquants de drogue, des meurtriers et des voyous. En ce qui concerne les liens de la CIA avec le commerce de l'héroïne afghane, il semble qu'ils existent depuis le tout début. Après la guerre du Vietnam, lorsque l'héroïne a cessé de sortir du Triangle d'or, la CIA a mis en place des bases près de l'Afghanistan, à la fin des années 1970. L'agent de la CIA, Osama ben Laden, commandait ces hommes, et bientôt tous les Seigneurs de la guerre afghans plantaient du pavot. Les conseillers d'Obama à l'étranger travaillent pour les mêmes néocons que ceux du régime de Bush. Les mêmes personnes, qui font le même sale boulot. Les mercenaires d'ISIS eux, ne se plaignent pas et ne manquent de rien, sinon de temps.

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Si on ajoute les 100 millions de dollars versés à ce jour par l'ONU aux Casques Blancs, prouvés par de multiples sources comme étant des membres d'Al-Qaïda, on peut nettement distinguer la différence entre le financement des Nazis et d'ISIS. La machine de guerre hitlérienne avait bénéficié du financement des industries et banques américaines, alors que le printemps arabe et les groupes extrémistes sont financés par les monarchies du Golfe, mais aussi par les ONG gouvernementales, les gouvernements et par l'ONU. Bref, les impôts des populations des pays complices au New World Order financent les terroristes. Et parlant d’Hitler, Baghdadi devait recevoir la même sentence, car l’armée de l’air russe a mis fin au Calife autoproclamé en juin 2017, parait-il. Puis il ressuscita encore et la rumeur veut qu’il fut abattu en Syrie en octobre 2019. * Avant que la Russie n'entre militairement en Syrie en octobre 2015, les États-Unis et leur coalition affirmaient en bloc qu'ils poursuivaient ISIS, mais le califat des terroristes vendait son pétrole sans aucun problème, et pratiquement sans pertes de ses djihadistes grassement rémunérés. Puis des rapports sont sortis disant que les soldats américains ne devaient pas tirer sur ISIS même quand ils avaient des cibles claires, tel que cité dans un article de Free Beacon. Les pilotes de la Navy qui revenaient des missions contre l'État Islamique en Irak ont confirmé qu'on les empêchait de laisser tomber jusqu'à 75% de leurs bombes sur les terroristes, parce qu'ils ne pouvaient pas

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obtenir l'autorisation de bombarder, selon un membre important du Congrès américain. Le président de l'Irak, el-Abadi a confirmé dans un point de presse au début de l'hiver 2016 que les troupes américaines nuisaient à la progression des troupes irakiennes sur les terroristes campés dans Mossoul, en s'interposant entre les deux pour leur servir de bouclier humain. Les USA n'ont pas trop tenté de cacher qu'ils supportaient la révolte en donnant des fonds et des armes à l'Armée Syrienne Libre rebelle, même quand tout le monde faisait la remarque que ces armes semblaient toutes trouver leur chemin entre les mains des groupes islamiques extrêmes comme Al-Qaïda, Jabhat al-Nusra et ISIS. Un article de Veterans Today a cité un membre du Parlement irakien, Sattar al-Qanem, qui révélait dans le détail l'histoire des cargos aériens de l’US Army  qui ravitaillaient en février 2017 les régions tenues par ISIS. Al-Qanem prenait ses renseignements directement de l’armée irakienne et des forces populaires du pays, qui ont signalé qu’un hélicoptère Chinook avait atterri près de Salahuddin dans la région d’al-Jazeereh sous le contrôle des terroristes d’ISIS. «Nous ne garderons pas le secret sur les atterrissages d’aéronefs militaires US dans les régions tenues par ISIS», a souligné al-Qanem. Des organes de presse arabes comme le journal journal Al-Waqt avaient aussi signalé, en octobre 2016, que des hélicoptères de la coalition dirigée par les USA livraient un grand nombre d’armes et d’équipements militaires aux terroristes d’ISIS stationnés dans la province irakienne de Diyala. Avec le temps, les USA ont même cessé de nier la réalité, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de rebelles modérés sur le terrain et que l'opposition politique d'Assad en Syrie s'est déjà rangée du côté du - 364 ! -

gouvernement en reconnaissant le président comme l'unique solution pour rallier le pays et en extraire les mercenaires déguisés en terroristes. Une célèbre actrice bolivienne s'est rendue sur le terrain pour mener une quête personnelle de la vérité auprès de la population, puis elle fut invitée au réseau RT pour parler de ses conclusions. RT  : Selon vous,  la communauté internationale est-elle responsable du conflit en Syrie? Vous parlez d’une perception très différente de l’armée syrienne, par le peuple syrien… Karla Ortiz:  Je ne dirai jamais qu’il n’y a aucune opposition, bien sûr, elle existe. Et je connais beaucoup de gens qui en font partie, j’ai beaucoup d’amis dans l’opposition et nous avons échangé à ce sujet. Mais l’opposition syrienne ne porte pas d’armes. L’opposition syrienne aime la Syrie et elle ne détruit pas son pays. Je pense qu’à un moment donné la communauté internationale a décidé que le peuple syrien devait se débarrasser de cette forme de gouvernement, et par conséquent, par une sorte de complot, le mouvement en faveur de la révolte est apparu. Je pense qu’en réalité la situation est tout à fait différente et c’est devenu évident après six ans de guerre. Sinon, ils auraient déjà déposé leur président. L’armée syrienne est actuellement composée principalement de volontaires, de filles et de garçons de dix-huit ans. Ce sont des enfants qui, au lieu

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de communiquer par WhatsApp et faire des autoportraits, portent des armes et tentent de vaincre le terrorisme. Par conséquent, je crois que la communauté internationale devrait reconsidérer sa politique étrangère, la politique que nous avons menée en Syrie, y compris celle des sanctions économiques contre ce pays. Militairement, ISIS comptait à son apogée jusqu'à 31000 combattants, dont environ 20 000 à 25 000 sont membres des Frères Musulmans. ISIS est un pur produit de Gladio B et recrute un nombre élevé de djihadistes d'Europe et venus d'autres nations plus ou moins islamiques, comme on peut maintenant mieux l'apprécier en 2019, alors que les nations d'origines sont toutes dans l'embarras de devoir reprendre leurs djihadistes mercenaires. Compte tenu de l'exemple de la destruction de la Libye, comment peut-on encore brandir le spectre d'ISIS pour des proposition de zones d'exclusion de vols aériens, de frappes aériennes et même de l'intervention des troupes au sol, et faire gober le tout à la population à travers les médias? Mais le mensonge s'étire beaucoup trop, depuis huit ans. ISIS fut toujours l'excuse parfaite pour une intervention militaire supplémentaire en Syrie, mais ISIS s'essouffle. À date de l'été 2017, ils étaient presque hors jeu en tant que force d'influence en Syrie et en Irak, en particulier depuis la libération de Mossoul en juillet 2017. La libération de Deir ez Zor a marqué la fin de cette infâme armée par procuration qui a échoué sur tous les fronts. Le journaliste indépendant Seymour Hersh, considéré unanimement comme une des meilleurs de sa profession, a beaucoup écrit sur le

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conflit syrien. Suite à plusieurs conversations avec des généraux du Pentagone, il avait noté que l’insistance de Barack Obama à répéter son moto «Assad doit partir», et à réitérer son soutien aux groupes de rebelles modérés en Syrie pour le renverser, a provoqué des dissensions importantes parmi les plus hauts fonctionnaires de l’ÉtatMajor du Pentagone. Selon eux, Obama serait prisonnier d’une vision de la Russie et de la Chine digne de la guerre froide et n’a pas ajusté son discours sur la Syrie, qui ne tient pas compte du fait que tous deux partagent l’inquiétude de Washington de voir le terrorisme se propager au-delà de la Syrie. Comme Washington, ils pensent que l’islamisme doit être stoppé. Cette résistance de l’armée remonte à l’été 2013, lorsqu’un dossier classé secret par la Défense, rassemblé par la DIA et les chefs d’États major interarmes alors dirigés par le Général Martin Dempsey, qui prévoyait que la chute d’Assad allait mener au chaos et sans doute à la conquête de la Syrie par des extrémistes djihadistes, à l’image de ce qui était en train de se passer en Libye. Un ex conseiller de l’État-Major interarmes me raconta que le document était une synthèse de sources diverses et il voyait d’un mauvais œil l’entêtement de l’administration Obama à continuer de financer et d’armer les soi-disant groupes de rebelles modérés. À cette époque, la CIA travaillait depuis plus d’un an avec ses alliés du

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Royaume Uni, d’Arabie Saoudite et du Qatar pour expédier des armes et des marchandises à partir de la Libye, via la Turquie, jusqu’en Syrie pour leurs rebelles modérés, inexistants dans la réalité. Selon ce conseiller, le rapport montrait que: Ce qui avait débuté comme une opération secrète pour armer et soutenir les rebelles modérés luttant contre Assad avait été approuvé par la Turquie, et s’était transformé en un programme technique, militaire et logistique à cheval sur la frontière pour toutes les forces d’opposition, y compris Jabhat al-Nusra et l’État Islamique. Les soi-disant rebelles modérés s’étaient évaporés, et l’Armée syrienne libre n’était qu’un mirage. Le constat était peu réjouissant: il n’y avait aucune opposition modérée viable face à Assad, et les USA armaient des extrémistes. Très peu au Congrès américain partagent cette opinion. Une exception se

nomme

Tulsi

Gabbard, une démocrate de Hawaï, membre du House Armed Services Committee (le Comité parlementaire des force armées), qui a participé à deux campagnes au Moyen-Orient en tant que Major de la Garde Nationale. Elle a travaillé avec acharnement sur un projet de loi qui rendrait illégal le financement de groupes terroristes reconnus,

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et elle fut soutenue par quelques autres congressistes dont Rand Paul, fils de Ron. un ancien candidat du parti républicain connu pour son dégout profond contre les guerres menées par les États-Unis. Courageuse, Tulsi savait pertinemment que son projet de loi n'avait aucune chance d'accumuler les votes du Congrès et du Sénat, mais son message était plus important que le projet de loi lui-même. Dans un entretien sur CNN en octobre 2015, elle dit: Gabbard: Les USA et la CIA devraient stopper cette guerre illégale et contreproductive qui vise à renverser le gouvernement syrien, et ils devraient rester concentrés sur le combat contre les groupes rebelles extrémistes. CNN: Mais est-ce que cela ne vous préoccupe pas que le régime d’Assad ait été brutal, tuant au moins 200 000 et peut-être 300 000 membres de son propre peuple? Gabbard: Les choses qu’on raconte sur Assad en ce moment sont les mêmes qui ont été dites de Kadhafi, les mêmes qu’on a dit de Saddam Hussein, et viennent des mêmes personnes qui défendaient l’idée de renverser ces régimes. Si cela devait arriver en Syrie, nous finirions dans une situation de souffrances bien plus grande, de persécutions des minorités religieuses et chrétiennes bien plus atroces en Syrie, et notre ennemi en sortira largement renforcé.
 CNN: Donc ce que vous dites, c’est que l’implication militaire dans l’armée de l'air russe et de l’armée iranienne au sol nous font une faveur?

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Gabbard: Ils travaillent à défaire notre ennemi commun, oui. Plus tard, Gabbard a confié au journaliste Hersh que beaucoup de ses collègues au Congrès, tant Républicains que Démocrates, l’ont remerciée en privé de s’être exprimée publiquement. Beaucoup de gens dans la population, et même au Congrès, ont besoin d’avoir des explications claires, mais c’est difficile lorsqu’il y a autant de mensonges sur ce qui se passe. Sans oublier que presque tous les membres du Congrès sont achetés par des intérêts privés, bien souvent des joyaux du complexe militaroindustriel et ne peuvent donc pas rendre publique leurs opinions personnelles. Il est très inhabituel pour un politicien de rassembler suffisamment de courage pour contester la politique étrangère de son propre pays. Pour ceux qui ont accès aux informations les plus secrètes, parler ouvertement et de façon critique peut interrompre soudainement toute carrière. Michael Flynn, directeur du DIA entre 2012 et 2014, fut démis de ses fonctions pour avoir confirmé publiquement que son agence avait envoyé plusieurs avertissements à l'exécutif concernant les conséquences catastrophiques d'un éventuel renversement d'Assad, en évoquant le chaos post Kadhafi en Libye, car, selon Flynn, toute l'opposition au complet était extrémiste. Si le public américain avait accès au flux de renseignements que nous avons transmis quotidiennement, au niveau le plus sensible, il exploserait de rage.

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Après les élections américaines de 2016, Flynn fut le premier choix de Donald Trump pour veiller à la sécurité nationale, mais il a rapidement été limogé après une campagne médiatique dirigée par le parti démocrate pour le discréditer, parce qu'il avait eu des discussions lors d'un rassemblement chez Russian Today et peu après, des appels téléphoniques avec des diplomates russes qu'il n'avait pas révélés, même si le contenu bénin de ces conversations n'impliquait aucun élément de sécurité nationale. Megyn Kelly, animatrice néo-conservatrice de CNN, a demandé beaucoup plus tard à Poutine, qui participait à cette même réunion avec RT, ce qu’il avait appris de Flynn. Poutine a répondu: «Nous nous sommes dit bonjour!» En date du printemps de 2020, Flynn a été complètement blanchi par le Sénat américain, et la riposte du gouvernement de Trump promet déjà d’être très cinglante! Pour les membres de l'OTAN, le départ d’Assad est toujours une condition sine qua non, mais l’opposition n'est constituée que d'extrémistes. Alors qui pourrait le remplacer? C’est ainsi qu’à l’automne 2013 plusieurs Généraux bordés d'étoiles croulant sous leurs galons ont décidé de prendre des mesures contre les extrémistes en passant par-dessus les canaux politiques, et ont fourni des renseignements militaires aux autres nations pour aider l’armée syrienne contre les ennemis communs, Jabhat al-Nusra et ISIS. Dans un article disponible sur le site de Global Research, Garikai Chenku a fait une excellente observation, qui pour moi, explique parfaitement ces variations dans les attitudes. La relation de l'Amérique avec Al-Qaïda a toujours été

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une affaire d'amour-haine. Selon le fait qu'Al-Qaïda dans une région donnée sert, ou non, les intérêts américains, le Département d'État américain finance ou cible de manière agressive ce groupe terroriste. L'État Islamique est sa dernière arme qui, tout comme Al-Qaïda, semble se retourner contre elle. ISIS a récemment pris beaucoup trop d'importance internationale, après que ses voyous ont commencé à décapiter des journalistes américains. De plus, ils attaquent les Kurdes, alliés des USA, et décapitent des enfants ou mangent le coeur de leurs ennemis sur Youtube. Ils deviennent de plus en plus difficiles à défendre moralement, parce qu'il ne reste plus une seule personne au monde, si endoctrinée par les médias soit-elle, qui croit encore que Bashar al-Assad soit plus cruel que les assassins barbus tout de noir vêtus. Et principalement, tout comme Hitler en Russie en 1942, ils sont en train de faillir à la tâche et l'histoire se répète toujours. Quand l'aube se lève, que ce soit sur Stalingrad ou Idlib, la fête est terminée. * Pour contrer les nombreuses fuites qui s'accumulent sur leurs crimes en Syrie et souhaiter un jour atteindre leurs objectifs économiques et politiques dans la région, les USA ont dû continuer leur gigantesque psyop visant à discréditer Bashar el-Assad aux yeux de l'occident, parce qu'il était et demeure la seule raison morale de leur implication dans le conflit, mis à part cette supposée guerre au terrorisme qu'ils engendrent eux-mêmes pour faire rouler leur économie. Dès le printemps arabe, les médias se sont mis à réclamer la tête d'Assad en

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brandissant les nombreux morts laissés par les manifestations pacifiques, qui étaient en vérité les victimes aléatoires des snipers mercenaires et agents tirant des toits et des fenêtres de la capitale syrienne. Sérieusement, depuis quand l'armée et la police essaient de contrôler les manifestants en tirant des toits, plutôt qu'en alignant des policiers avec des boucliers, des matraques et des cannettes de gaz lacrymogène? C'était peut être dans l'intérêt du gouvernement de faire des victimes innocentes pour mousser une révolution? Et quelle espèce de policier risquerait de tuer un membre de sa propre famille pour satisfaire le sadisme d'un président soudainement devenu dingue? Dès le début, c'est comme si le psyop évacuait complètement les crânes du public de toute forme de réflexion logique, puisque la plupart des gens croyaient les histoires qu'on leur inventait. Chez nous, La Presse, le Journal de Montréal, Radio-Canada et TVA se sont mis à diffuser les histoires des barrels bombs, ces bombes artisanales remplies de clous que l'armée syrienne laissait tomber sur sa population, leurs propres familles, dans un délire de cruauté complice au démoniaque Assad, ophtalmologue de formation, maintenant assit nu dans une marre de sang et qui s'amusait à trucider ceux qui avaient voté pour lui à 88,7% en 2013. Selon Obama et ses sbires, le docteur psychopathe de son condo à Damase s'amusait à trouer les enfants et les femmes des banlieues, en demandant à ses soldats de fabriquer des bombes artisanales pleines de clous rouillés plutôt qu'utiliser ses innombrables bombes conventionnelles déjà toutes prêtes. Puis, non content de l'efficacité des clous à percer les gens pour qui il construisait jadis des mosquées et des églises, il s'est mis à les gazer au sarin à Ghouta en 2013, alors que l'ONU venait justement - 373 ! -

s'assurer que les stocks d'armes chimiques de la Syrie étaient bel et bien tous livrés. Non seulement Assad avait arrêté de reconstruire son pays, mais sa soif du sang des innocents était devenue incontrôlable, selon les médias occidentaux qui faisaient écho au régime de Washington, et selon la majorité de la population occidentale qui s'indignait devant toute la souffrance que cet exécrable sanguinaire causait aux victimes de sa folie meurtrière débridée. Vraiment, c'est ce que vous croyiez? Nous pouvons ajouter ces quelques questions: comment ce califat médiéval a-t-il réussi à maitriser les médias sociaux occidentaux de manière à diffuser ses messages, sa propagande et ses menaces aussi librement, malgré une surveillance totale sur Internet? Comment a-til réussi à produire ces vidéos troublantes de décapitation dans le désert, sur lesquelles un examen plus attentif montre clairement l'utilisation de grues, de potences et de l'éclairage de studio? Regardez les ombres sous les mentons des acteurs, un seul soleil peut-il causer deux ombres orientées dans des directions opposées?

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Comment un groupe barbare de tueurs sans cervelle adoptant des idéaux fondamentalistes et élevés, tels que la charria et le wahhabisme, parvient-il à développer des compétences aussi remarquables dans la télédiffusion et les réseaux sociaux? Une partie de la réponse réside probablement dans le groupe israélien SITE (Recherche d’entités terroristes internationales), qui a été le premier à diffuser la plupart des vidéos ISIS. Nous vivons à l’ère d’Internet et le réseau de communication mondial facilite beaucoup la dissémination rapide et efficace des décapitations des terroristes islamiques, des enfants étouffés par le sarin et des femmes innocentes et sanglantes réclamant la mort du dictateur devant une caméra, car Internet n'est pas encore censuré. Mais c’est un couteau à double tranchant: la propagande du psyop syrien s’éternise depuis plus longtemps que prévu, et un véritable miracle se produit lentement... Les morts des reportages se sont mis à se relever, tels les zombies de Thriller. Parce que les caméras qui filmaient les crimes d'Assad avaient continué de tourner au-delà de ce qu'on pouvait voir dans les reportages des nouvelles, on a vu des enfants se faire coacher par leurs parents pour leur apprendre ce qu'ils devaient dire de méchant sur Assad. On a pu voir des équipes de morts se mettre en place après l'explosion d'une voiture soigneusement organisée par des artificiers en effets spéciaux; on a pu voir les mourants du sarin se relever, arrêter de mourir, sourire et faire des signes de paix à la caméra en rigolant. On a pu voir des décapiteurs d'ISIS sur les fonds verts des studios de télévision israéliens, avant qu'on y incruste un désert en arrière-plan. On a pu voir une équipe norvégienne de télévision tourner un clip angoissant où un enfant de 7 ans se faisait abattre par - 375 ! -

l'armée syrienne pendant qu'il essayait de sauver sa soeur de 4 ans, mais pas en Syrie, et plutôt sur un calme plateau de tournage de l'ile de Malte, où tous les acteurs furent sains et saufs! On a aussi pu voir des secouristes des Casques Blancs immobiles en compagnie d'un blessé coincé dans les débris d'une explosion, attendant tous patiemment leur signal «action!», avant de commencer à souffrir et à déblayer les débris sous le chaos soudain d'une trame sonore d'effets de bombes et de mitraillettes d'Hollywood. Bref, on a pu voir comment les réseaux américains fabriquent leurs nouvelles comme de la fiction. Bien sûr, la majorité de la population ne va pas voir ces clips dans leur entièreté parce qu'elle se contente de soupirer devant leur télé ou le journal, mais la minorité qui accorde toujours une vertu à la réalité a désormais accès aux multiples preuves de la fabrication du psyop syrien et elle l'a partagée sur Facebook, ralliant plusieurs des crédules d'autrefois. Et avec le temps, cette minorité a grossie, et les autorités doivent maintenant se rendre à l'évidence: il reste de moins en moins de monde pour croire leurs médias et leurs reportages se couvrent de ridicule. Avec tout ce qu'on sait maintenant et qu'on partage sur les réseaux sociaux, il faut vraiment être isolé du monde, ou volontairement imbécile, pour continuer de croire qu'Assad est le dictateur sanguinaire qu'on a tenté de nous décrire. J'ai travaillé quelques mois pour le réseau RT-Russia Today en tant que journaliste et à partir de mes expériences dans les médias ces dernières années, je peux vous donner une estimation approximative pour fin de comparaison entre les médias occidentaux et leur contre-

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punch alternatif: RT est certainement pro-russe mais généralement traite de la réalité et se termine avec un ratio de 10% de propagande et 90% de nouvelles réelles. Les grands médias occidentaux ont 10% d'informations et 90% de fausse réalité sur des questions géopolitiques. Et le pire ne sont pas leurs fausses nouvelles, c’est tout ce qu’ils savent et dont ils ne vous parleront jamais. C’est la tristesse de nos médias. À ce sujet, Trump a définitivement raison. Ils produisent des fake news tous les jours, ils nous mentent constamment, et ce, depuis plus d'un siècle. Quand vous prenez le cas isolé du psyop syrien, cela parait minuscule, mais lorsque vous commencez à ajouter chaque mensonge de chaque guerre, vous vous rendez vite compte que tout ce que vous penser savoir est faux. Notre connaissance complète de l'histoire est nulle et non avenue. Et c'est la même chose avec n'importe quelle partie de la réalité qui se passe en dehors de notre propre bulle vivante: réchauffement climatique, commerce de la drogue, vaccins, virus Zika, nommez n'importe quoi, et vous n'avez aucune idée de la réalité, grâce aux médias et à notre gouvernement boiteux cerbère de l'éducation contrôlée. Les fausses nouvelles sont la première étape pour que les mensonges deviennent notre histoire, c’est-à-dire lorsque le mensonge est le vainqueur et les États-Unis n’en perdent pas beaucoup. Le Vietnam est l'exemple parfait de ce qui se passe quand on perd une guerre: combien de films pro-américains avez-vous vu sur le Vietnam? La légende urbaine des Casques Blancs veut qu'ils soient une unité d'urgence mise en place par les Nations-Unies pour des raisons humanitaires en Syrie. Le groupe bienfaisant a reçu 100 millions de dollars à ce jour; donc, une partie de vos impôts canadiens se - 377 ! -

retrouvent dans les poches sans fond de leurs djellabas. On a pu voir une myriade de leurs actes héroïques dans les zones de combats, sauvant des dizaines de vies d'innocentes victimes du président barbare. Mais des journalistes indépendants telles que Vanessa Beeley et Eva Bartlett, ou d'autres sources aussi fiables ont fait de multiples enquêtes auprès de la population sur le terrain, en particulier dans la ville d'Alep, pour arriver à la conclusion unanime et hors de tout doute que les valeureux Casques Blancs sont coiffés par des membres d'Al-Qaïda et du Front al-Nusra et ne font absolument rien d'humanitaire, à moins qu'une caméra ne leur donne d'abord le signal.

! Netflix a produit un documentaire de propagande touchant et rempli d'émotion sur les acteurs terroristes qui empochent nos dollars via l'ONU. Or, ce documentaire a même réussi à remporter un Oscar en 2016. Évidemment, personne ne devrait être surpris, et puisque toute la machine hollywoodienne appartient à des Juifs sionistes ayant les intérêts d'Israël à coeur, donc il n'y a rien étonnant à ce qu'elle remette un Oscar à Al-Qaïda qui mérite amplement que ses talents - 378 ! -

d'acteur soient enfin reconnus après 30 ans de comédie. Ces mercenaires bien rémunérés jouent le rôle de terroristes depuis si longtemps. Imaginez à quel point un rappeur musulman britannique doit être talentueux pour créer le personnage crédible d'un rebelle syrien modéré? En raison de la trop longue durée du conflit en Syrie, le psyop des États-Unis s'effondre comme des citrouilles en novembre, ce qui nuit à la crédibilité des médias privés et gouvernementaux dont la capacité de programmer l'opinion publique par la propagande s'érode un peu plus tous les jours. Le problème est si grave que même le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, a basé toute sa campagne électorale sur Twitter, où il s'est plaint pendant des mois de «fausses nouvelles», construites comme des scénarios pour fabriquer votre consentement tacite aux crimes les plus vils, commis avec votre argent, en votre nom. Malheureusement, le sort d’Assad et des Syriens intéresse peu la plupart des gens qui préfèrent se mobiliser pour un éléphant mort ou un lion victime d’une chasse sur Facebook. Pourtant, nos impôts financent directement le massacre en Syrie. Vous devez changer cette pensée irrationnelle. Et il est grand temps de criminaliser les mensonges des médias; une simple loi qui pourrait définitivement mettre fin à tous les psyops et éventuellement rétablir la paix dans le monde beaucoup plus rapidement que vous ne le pensez. Car le mensonge a été la base de toutes les guerres du siècle dernier.

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Nous savons déjà comment la montée de la seconde guerre mondiale fut basée sur une polarisation des ferveurs nationalistes, en recyclant une tare partagée par plusieurs humains, le racisme, pour la politiser et générer des mouvements politiques comme le fascisme et le nazisme. En partageant cette dernière idéologie, mais surtout en finançant son propagateur, toute l'élite de Wall Street avait réussi à manipuler plusieurs nations européennes pour créer le contexte de la guerre de 1939-45. Et si on fait exception de Pearl Harbor qu'ils avaient eux-mêmes provoqué; au lendemain de V-Day les USA se sont retrouvés avec un territoire épargné de tout combat, mais aussi avec la force militaire, politique et économique la plus puissante au monde, grâce à la destruction de tous les autres pays concurrents enterrés sous les bombes. Maintenant, si on met en perspective ces notions avec l'état lamentable de la société américaine amputée 15 ans plus tôt par la crise économique de 1929, alors que l'économie se trouvait sans issue apparente, on peut en déduire que la Deuxième guerre mondiale, qu'ils ont créée de toutes pièces, fut le miracle dont ils avaient besoin. Une fois encore, l'histoire se répète. Alors que la crise de 1929 fut une catastrophe sans précédent à l'époque, la crise de 2008 fut encore pire et aujourd'hui, 12 ans plus tard, le tissu social et l'économie américaine sont à nouveau en décrépitude et le dollar tout-puissant est sur le point de s'effondrer totalement sur les marchés internationaux. Les États-Unis doivent maintenant plus de 23 billions (trillions) de dollars à leurs banquiers et à des partenaires commerciaux. C'est 23 000 milliards, ou 23 millions de millions. Alors, il faudrait encore un autre miracle pour les sauver. Laissez Vlad - 381 ! -

nous donner un premier indice sur le premier engrenage du miracle tant convoité, dans une interview accordée à CBS. Notez que ce qui suit fut coupé de l’interview télévisée. Charlie Rose: Vous êtes donc préoccupé par ce qui pourrait se produire après le départ d'al-Assad? Vous parlez d'anarchie, vous voyez la menace de l'État Islamique? Vladimir Poutine: La menace est devenue unique car elle se mondialise. Ils se sont fixé pour objectif d'établir un califat sur le territoire qui s'étend du Portugal au Pakistan. Ils revendiquent déjà les sites sacrés islamiques tels que La Mecque et Médine. Leurs actions et leurs activités vont bien au-delà des frontières des territoires sous leur contrôle. En ce qui concerne les réfugiés, la Syrie n'est pas leur seul pays d'origine. Qui fuit la Libye? Qui fuit les pays d'Afrique centrale où les islamistes sont aujourd'hui aux commandes? Qui fuit l'Afghanistan et l'Irak? Les réfugiés viennent-ils de Syrie uniquement? Et pourquoi pensez-vous que les réfugiés syriens ne fuient que par suite des actions du président al-Assad pour protéger son pays? Pourquoi ne croyez-vous pas que les réfugiés fuient les atrocités des terroristes, de l’État islamique qui décapite les gens, les brule vifs, les noie et détruit leurs monuments culturels? Les gens les fuient aussi; ils s'enfuient principalement. Et de la guerre - c'est clair. Mais il n'y aurait pas de guerre si ces groupes

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terroristes ne recevaient pas d'armes et d'argent de l'extérieur. Il me semble que quelqu'un souhaite utiliser certaines unités de l'État Islamique ou l'État Islamique en général pour renverser al-Assad et réfléchir à la manière de s'en débarrasser ensuite. La crise des réfugiés a commencé en 2014, alors qu'environ 200 000 personnes ont traversé la Méditerranée, une augmentation exponentielle par rapport aux 40 000 qui étaient venus l'année précédente. Des millions de personnes se sont retrouvées dans des camps de réfugiés en Turquie, en Grèce et en Libye, d'où on les chargeait sur des bateaux défectueux pour traverser l'Atlantique et les destiner vers l'Europe. La grande majorité est arrivée par mer, mais certains migrants ont trouvé leur chemin sur terre, principalement via la Turquie, Grèce, Macédoine, Bosnie et la Hongrie, provoquant une crise divisant les pays de l'Union Européenne sur la meilleure façon de réagir. L'Organisation internationale des migrations (OIM) estime que plus de 1 011 700 migrants sont arrivés par mer en 2015 et près de 34 900 par voie terrestre, en comparaison avec un total de 280 000 pour l'ensemble de 2014. La plupart de ceux qui se sont dirigé vers la Grèce faisaient le voyage relativement court de la Turquie aux iles de Kos, Chios, Lesbos et Samos, toujours dans des canots fragiles en caoutchouc ou des vieux rafiots en bois surchargés. Selon l'OIM, plus de 3 770 migrants auraient péri en tentant de traverser la Méditerranée en 2015. La plupart sont morts sur la traversée de la Libye vers l'Italie, mais plus de 800 personnes sont mortes dans la traversée égéenne entre la Turquie et la Grèce.

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! Après le refus initial de plusieurs pays européens d'autoriser l'entrée de réfugiés et le choix de les retenir aux frontières pendant quelques semaines, les médias ont eu le temps de créer un scandale mondial autour du sort de ces innocents, chassés par le méchant Assad (selon les médias) malgré qu’ils provenaient de tous les pays que l’OTAN et ses organisations terroristes subventionnées détruisaient. Le journaliste Bill van Auken a bien décrit l'impact psychologique massif de la manipulation de la crise des réfugiés dans le monde par les médias. Les images déchirantes d'un garçon syrien âgé de trois ans sur une plage turque, allongé face contre le sable, son corps mort et bousculé par un secouriste, a entrainé les - 384 ! -

gens du monde entier dans le désespoir de cette crise qui se déroule sur les frontières d'Europe. La famille d'Aylan Kurdi venait de Kobani, et semblait fuir une zone de guerre. Un siège prolongé par l'État Islamique d'Irak et de Syrie et une intense campagne de bombardement des États-Unis avaient laissé la ville du nord de la Syrie en ruines : les maisons détruites, ainsi que les infrastructures d'assainissement des eaux, d'électricité et médicales. Son père désemparé, le seul survivant de la famille, a déclaré qu'il reviendrait en Syrie avec leur corps, en disant qu'il souhaitait seulement mourir et être enterré à côté d'eux. Toutefois, après avoir refermé le journal ou la télé, dans une réalité plus pragmatique et moins émotive, c'est le père d'Aylan qui pilotait le bateau maudit pour son trafic humain, et il emmenait son fils dans les voyages pour prouver son honnêteté à ses passagers de fortune. La crise migratoire est une autre partie importante du psyop. Cette fois, il semble que l’objectif soit de déséquilibrer les sociétés occidentales sur des bases d’ethnicités et religieuses, pour mieux les diviser. L’Allemagne, la France, la Suède, l’Italie, la Pologne et bien d’autres sont devenus des destinations de choix pour les innombrables vagues de réfugiés qui se sont installés dans des camps de concentration jusqu’à ce qu’ils soient triés par les autorités, et disséminés dans la nature. Une rumeur provenant du camp français du Pas-de-Calais en France disait que ceux qui n'avaient pas de papiers se voyaient remettre des passeports syriens pour manipuler les statistiques, car

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l'histoire officielle parlait de «Syriens fuyant le régime cruel de Bachar al-Assad», même si les Syriens étaient une petite minorité parmi les autres migrants de tous les pays que l'OTAN avait détruits au cours de la décennie précédente. Il y a toujours une guerre quelque part et la syrienne a commencé en 2011; alors vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tout à coup tout le monde voulait fuir plusieurs zones de guerre en même temps, par les mêmes canaux? Étrangement, ils savaient tous quel hub prendre: c'était la Libye pour le continent africain et la Turquie pour les Eurasiens. Selon l'Organisation de l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale, la valeur de la contrebande des réfugiés en Libye seulement a atteint 323 millions de dollars en 2014. L'analyste géopolitique au nom le plus accentué Gearóid Ó Colmáin, a fait de nombreux articles sur les secrets sous-jacents de la crise migratoire amorcée en 2013, mais qui n'éclata vraiment qu'en 2014. Il fut parmi les premiers à disséquer l'usage de ces migrants transportés par bateaux, bus et trains vers l'Europe. Pour avoir une vision claire de la politisation de cette crise, il faut d'abord comprendre qui l'a orchestrée. Le 5 aout 2015, le magazine autrichien Infodirekt a parlé des témoignages des agents du renseignement autrichiens, qui révélaient que les agences gouvernementales américaines payaient de leur poche pour le transport des migrants vers l’Europe : Nous avons appris que les organisations américaines paient les bateaux qui emmènent des milliers de réfugiés en Europe. Elles ont créé un plan de cofinancement qui prévoit une part considérable des couts de transport.

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Tous les réfugiés d'Afrique du Nord ne disposent pas de 11 000 euros en espèces. Personne ne se demande, d'où provient l'argent? Sous le couvert d'une vertueuse aide humanitaire, on finançait donc le trafic humain illégal, plutôt que d'investir cet argent dans des transits plus sécuritaires et faire des pré-arrangements avec les pays hôtes. La station de télévision France 2 a filmé l'attachée consulaire Françoise Olcay, surprise en flagrant délit à vendre des bateaux de sauvetage à des groupes de réfugiés en Turquie. Lorsque la fonctionnaire fut interrogée, elle indiqua qu'il y avait des centaines de fonctionnaires turcs impliqués dans la traite des réfugiés. Des sociétés privées ont fait des millions de bénéfices sur ce trafic de la misère, comme les services de gestion des réfugiés ORS basés à Zurich, qui ont reçu 21 millions d'euros du gouvernement allemand en 2014. Rien d'étonnant à ce que le financement d'ORS Services soit géré par la société de capital-investissement Equistone Partners Europe, filiale de la Barclays Bank, l'actionnaire le plus important de la banque NM Rothschild et de Lazard Brothers. Pour sa part, le milliardaire hongrois George Soros a conseillé à l'Union Européenne d'augmenter le financement des ONG et du secteur privé qui s'occupent de la crise des réfugiés et il semble que les autorités méta-démocratiques de Bruxelles ont suivi ses conseils, en doublant le fond pour faire face à la crise, se chiffrant maintenant à 9,5 milliards d'euros. En d'autres mots, les contribuables européens versent aussi leurs impôts à un gouvernement échappant à toute forme de démocratie, pour que ces fonds soient utilisés pour créer un climat de tension orchestré par l'OTAN, chez-eux. - 387 ! -

Certaines communications publiées par WikiLeaks prouvent que les États-Unis ont réussi à promouvoir et à faciliter la migration des jeunes érythréens vers le Nord, fuyant un autre pays déchiré par un conflit de l'OTAN. Beaucoup de ces jeunes trompés furent malheureusement pris dans les mêmes réseaux de traite, et certains furent victimes d'enlèvements purs et simples. Plusieurs autres réfugiés sont venus d'Afghanistan, de la Libye et d'Irak, trois pays encore dévastés par les guerres d'agression américaine. Ils venaient aussi du Pakistan, où des groupes terroristes mènent des campagnes génocidaires contre les musulmans chiites, entre autres. Ils ont fuit la Somalie, un pays dans un état de chaos apparemment sans fin, encore généré par la politique américaine. Bref, les réfugiés sont indubitablement les victimes des politiques impérialistes américaines et de l'OTAN, mais les médias mainstream ne font jamais mention de ce détail embarrassant, pourtant tellement évident. Dans une entrevue donnée à la télévision macédonienne, le journaliste et analyste politique Andrew Korybko de l'Agence Sputnik a parlé des enjeux particuliers jonchés le long de la route «terrestre» des réfugiés. AK: Les réfugiés arpentent les Balkans et atteignent simultanément l'un des autres objectifs de Washington, qui est de déstabiliser la Serbie et la Macédoine. Tout ce qui se passe est essentiellement l'application de la théorie du chaos dans un contexte géopolitique. Les États-Unis exercent leur influence sur la situation pour «guider» les réfugiés le long de cette route, en leur faisant croire que la route Macédoine-Serbie-Hongrie est la plus rapide et - 388 ! -

la plus sure pour leurs clients. Ils font aussi peur aux trafiquants, en leur rappelant qu'ils seraient des cibles s'ils traversaient l'Albanie, la Bulgarie ou à travers la mer Ionienne. Les États-Unis sont bien conscients que la déstabilisation qui suit le sillage de dizaines de milliers de réfugiés, c'est pourquoi ils font tout leur possible pour éviter que ça ne se produise chez leurs alliés albanais et bulgares, et guident intentionnellement ces flux de migrants illégaux en Macédoine et en Serbie. TVM: Il y a une augmentation notable des activités des organisations terroristes et des islamistes dans les Balkans. On peut trouver des Wahhabites et la "Rose Rouge" en Serbie et Monténégro, "Tariq" en Macédoine, et les cellules d'Al-Qaïda au Kosovo et au nord de l'Albanie. Pouvez-vous commenter cela? AK: La création de nids terroristes fait partie intégrante de la plus grande stratégie de déchainement de la guerre régionale slave et chrétienne versus Albanaise et musulmane. La population musulmane des Balkans n'est pas naturellement réceptive à cette rhétorique, c'est donc pourquoi les États-Unis doivent faire un lavage de cerveau par l'importation d'islamistes radicaux, sous la couverture de la crise des réfugiés. En restant dans la région, ils pourront travailler à changer les attitudes locales sur ce sujet. Ces cellules de mercenaires / terroristes sont également au centre de

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la production et de la distribution d'héroïne en Europe. C’est un ingrédient de plus dans le bouillon raciste et fasciste qui mijote lentement en Europe, recouvert d’un couvercle hermétique créé par les médias pour mettre la vapeur sous pression. La réaction de la Hongrie mérite d'être regardée de plus près. Depuis que le président Victor Orban a défié les politiques de l'Union Européenne en fermant ses frontières aux arrivées massives, visiblement parce qu'il en a marre de déstabiliser son pays en jouant à la la marionnette des globalistes, il existe un consensus quasi total qu'il soit devenu un «tyran cruel et xénophobe» confirmé dans les médias. Les pays hôtes de l'Union Européenne créent la pression dans les camps de réfugiés en les entourant de clôtures et en y déployant leur police anti-émeute de temps en temps pour exacerber la colère. De leur côté, les médias sont délibérément restés silencieux sur le rôle central de Washington dans la création de cette tragédie sur les frontières de l'Europe. Selon l'analyste en géopolitique Eric Draitser, bien qu'il y ait clairement «une volonté de réécrire l'histoire récente pour biffer le rôle de l'impérialisme dans la promotion de cette crise, il y a aussi un silence assourdissant sur le rôle de certains acteurs régionaux et internationaux dans la manipulation politique.» Il n'y a pratiquement aucune mention des médias traditionnels concernant le rôle des services secrets de la Turquie dans la réorientation des réfugiés vers la Grèce et vers l'Europe. Ces complices de Gladio B qui travaillent également avec ISIS et le Front al-Nusra, classent les réfugiés pour former les groupes qui partiront en bateau. Il n'y a pratiquement pas eu d'analyse sur cette stratégie de manipulation des réfugiés, qui fait partie d'un cadre plus large faisant la promotion des objectifs de - 390 ! -

l'Empire dans le contexte mondial. Selon Draitser, ces questions et ces débats sont essentiels pour comprendre les implications politiques, économiques et socioculturelles de la crise. Cependant, toute la question des réfugiés est devenu un champ de bataille culturel avec des tranchées creusées selon des lignes raciales et ethniques, comme en Syrie et en Irak. Diviser, pour mieux régner. Après les races inférieures qui polluaient le nationalisme hitlérien, le peuple a maintenant du mal à protéger sa civilisation européenne contre les hordes barbares d’envahisseurs à la peau sombre, dont certains préconisent un code de droit médiéval arriéré. La situation ressemble à un mauvais flashback de la suprématie coloniale de l'extrême droite dans toute l'Europe. La montée de Marine Le Pen et de son front national en France, au rang de Premier ministre conservateur de Hongrie, au parti fasciste allemand AfD en plein essor; au milieu des barrières, des troupes de police et de la création d'une nouvelle classe de barbares au chômage soutenue par l'État, la population est exacerbée. Alors que les grèves massives se propagent aujourd'hui en France, des groupes recrutent d'anciens policiers et d'anciens combattants pour organiser des manifestations populaires. Le pays en colère pourrait être le premier à entrer en guerre civile via son mouvement naissant des Gilets Jaunes. C’est un peu ce que l’auteur E. C. Knuth

décrivait en 1943 sur la montée du fascisme

ayant envahi l’Europe et une grande partie du monde juste avant la Seconde Guerre mondiale. Une structure monstrueuse de bigoterie et d'intolérance a été artificiellement mise au point dans le monde chrétien, qui refuse dogmatiquement toute - 391 ! -

reconnaissance de la maladie fondamentale à la base des symptômes récurrents de la guerre. La plupart des dirigeants politiques des États-Unis ne connaissent pas les principes de base les plus élémentaires des deux théories opposées de la pensée géopolitique et, en faisant de ces deux théories opposées seulement deux faces d’un débat, ont donné lieu à des déclarations étonnamment simples. Par conséquent, il se peut que les États-Unis aient pris part, encore une fois, à cette vague fasciste mondiale avec l’élection de Trump, qui a interdit l’immigration et même le simple voyage des citoyens issus d’une douzaine de pays musulmans. En première lecture, son énorme mur pour empêcher les Mexicains de franchir la frontière alimente le racisme, n'aspire qu'à contrôler l’immigration clandestine, une idée à laquelle personne ne devrait pourtant s’opposer. Mais l’effet Trump est beaucoup plus complexe, j’y reviens bientôt! Grâce aux médias, la plupart des Occidentaux détestent le voile islamique, les burkinis et les mosquées. Au Canada, le premier ministre Justin Trudeau exaspère la population en donnant de plus en plus de liberté aux immigrants islamistes avec une myriade d'accommodements déraisonnables cachant son véritable objectif sous le voile de la liberté de religion. L'introduction d'une femme musulmane voilée dans la police de Montréal est typique des politiques qui créent la colère. Le journaliste Stephen Markley constate que la classe politique jette de l'huile sur le feu anti-islamiste de la population qui gronde, sans observer la réalité de la très grande majorité des réfugiés.

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Lorsque vous entendez les politiciens parler des réfugiés et des musulmans, c'est pour dire qu'ils sont tous des terroristes et des criminels. Voici ce que font en réalité la plupart des réfugiés: coudre des rideaux, planter des aubergines, porter des Crocs, rester au lit toute la journée parce qu'ils sont trop déprimés pour se lever, prendre des cours d'anglais et d'allemand, confectionner des exerciseurs et des berceaux pour leurs bébés, jouer au football, s'engueuler parce qu'ils sont toujours stressés et tristes, essayant de ne pas pleurer quand ils parlent de la maison... Cet écart entre la rhétorique de la peur médiatisée et le quotidien d'un père ingénieur essayant d'améliorer le système d'approvisionnement en eau d'un camp grimpe en flèche. Même dans les pays socialement démocratiques reconnus pour leur ouverture d'esprit comme la Suède et la Norvège, une sévère répression de l'immigration est en cours. En 2015, 163 000 réfugiés sont entrés en Suède sur une population de 10 millions d'habitants, ce qui serait l'équivalent proportionnel de 5 millions de personnes entrant aux États-Unis en une seule année. Le parti anti-immigrant suédois a connu une forte hausse de popularité et devient de plus en plus soutenu par les groupes néo-nazis et fascistes. Le problème est la confusion volontaire autour des vagues d'immigrants, parce que parmi ces vraies familles en détresse se sont glissés plusieurs anciens djihadistes des crimes contre l'Irak et la Syrie, infiltrés dans les bateaux de fortune. Tous ne veulent pas continuer de servir l'OTAN et certains en ont profité pour raser leurs barbes de djihadistes et sortir de l'obscur imbroglio, mais d'autres - 393 ! -

éléments serviront encore les opérations de Gladio B. Avec un nombre croissant de camps de réfugiés insalubres dans les pays d'accueil sont venus les incidents, réels et fictifs, mais soigneusement rapportés dans les médias pour faire monter la pression du racisme anti-islamiste. Pendant que des réfugiés violaient des Allemandes et des Suédoises, ce fut le tour des attentats "terroristes" en France, avec le massacre épouvantable de 11 artistes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, de 90 innocents au théâtre Bataclan le 13 novembre de la même année, et des 86 morts et 450 blessés à Nice, quand un camion a foncé droit vers une foule désemparée le 14 juillet 2016. Puisque les frères islamistes de Charlie Hebdo ont oublié leurs cartes d'identité dans leur voiture, qu'un assassin du Bataclan a échappé son passeport dans une poubelle du Bataclan et que le conducteur du camion portait sa carte d'identité permettant de relier cette belle brochette d'individus à l'État Islamique, on peut supposer sans se tromper que ce sont là des opérations typiques de Gladio B, donc organisées par l'OTAN et les agences des services secrets américains, britanniques et français. Aucun musulman ordinaire ne bénéficie du «terrorisme» actuel. Rappelons les objectifs du Gladio originel : semer la terreur pour renforcer l'état policier de surveillance, justifier les dépenses militaires et pointer du doigt l’ennemi commun, soit le communisme devenu aujourd’hui l’islamisme. Du travail impeccable de Big Brother. Essayez d'expliquer à quelqu'un qui écoute les nouvelles à tous les jours de comprendre ce concept pourtant simple, qui exige la - 394 ! -

certitude que les agences du renseignement soient disposées à causer des morts innocentes à leurs semblables à des fins politiques. Quand la Chancelière Angela Merkel est apparue à Berlin lors d'une veillée pour les victimes de l'attaque de Charlie Hebdo, il y avait à ses côtés des politiciens turcs-allemands membres du parti au pouvoir, mais également membres de l'organisation islamo-fasciste turque The Grey Wolves. Cette organisation compte plus de 20 000 membres en Allemagne et beaucoup d'entre eux ont rejoint l'État Islamique en Syrie, publiant des vidéos de leurs atrocités en ligne. Ce qui signifie que des membres du gouvernement allemand sont en lien étroit avec l'État Islamique, et ils tiennent tous solennellement les bougies de l'hypocrisie dans les processions. Les médias et les gouvernements justifient cette immigration clandestine massive dans le monde occidental par un soudain manque de main-d'œuvre pour leurs économies en plein essor, ce qui est une illusion absolue selon la réalité de la population qui s'appauvrit chaque jour. Pour maintenir les salaires très bas, c’est par contre une mesure ayant démontré toute son efficacité. Pourtant, des dizaines de citoyens et d’organisations bien intentionnées danseront sur cette chanson et accueilleront les migrants clandestins avec le sourire et les chèques de soutien social, sans jamais penser à ce que la science nous dit en même temps: la robotisation fera tomber 50% de tous les emplois d'ici les dix prochaines années. Cette migration débridée, conjuguée à la dure réalité, évoque la possibilité que nos sociétés soient à bord d'un bus qui se dirige tout droit vers un mur et que quelqu'un a coupé la ligne de frein.

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Donc, si on résume et lie tout ce qu'on sait maintenant, voici ce qu'on peut en conclure: 1) Les Frères Musulmans, endossés par les élites financières des pays de l'OTAN, veulent islamiser toute la planète. 2) L'OTAN a monté l'opération Gladio B pour organiser le terrorisme en Europe Centrale et dans les Balkans, où ils ont formés des cellules Al-Qaïda faisant la promotion de l'extrémisme islamique. 3) L'OTAN a ensuite créé une vague migratoire essentiellement d'origine musulmane, qu'elle dirige vers la plupart des pays européens, et quelques autres comme le Canada et l'Australie. 4) Tous les pays d'accueil comme l'Allemagne, l'Angleterre, la France, la Suède, la Hongrie, l'Autriche et le Canada vivent une montée d'anti-islamisme idéologique qui se répand dans la population comme une peste médiévale, créant une vague de racisme dégénérant en fascisme politique, comme en Europe des années '30. Ça vous rappelle quelque chose? La vigueur actuelle des mouvements néo-nazis boucle la boucle. Le début de ce livre n'est pas si loin. La réalité du XXIe siècle apporte un léger changement: puisque personne ne pourrait gagner la Troisième Guerre mondiale qui se terminerait par un échange certain de quelques milliers de missiles nucléaires, la guerre civile est devenue la meilleure solution possible pour la vente massive d’armes, la destruction et la reconstruction, et enfin le contrôle démographique de la population. Et alors que les gens ordinaires s'entretuent, ils ne font pas attention au vrai problème qui cause tout ce chaos. Ne comptez pas sur les médias pour le leur dire. - 396 ! -

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Extrait d'un discours hallucinant de franchise donné par Vladimir Poutine à Valdaï, en 2014: Les projets économiques communs et les investissements mutuels rapprochent objectivement les pays et contribuent à aplanir les problèmes actuels dans les relations entre États. Mais aujourd’hui, la communauté mondiale des affaires fait face à des pressions sans précédent de la part des gouvernements occidentaux. Les sanctions sapent déjà les fondements du commerce mondial, les règles de l’OMC et le principe de l’inviolabilité de la propriété privée. Ils portent un coup dangereux au modèle libéral de la mondialisation fondé sur les marchés, la liberté et la concurrence, qui, permettez-moi de le souligner, est précisément un modèle qui a avant tout bénéficié aux pays occidentaux. Et maintenant, ils risquent de perdre la confiance en tant que gouvernants de la mondialisation. Après tout, la prospérité des États-Unis repose en grande partie sur la confiance des investisseurs et des détenteurs étrangers de dollars et de valeurs mobilières étasuniennes. Cette confiance est clairement mise à mal, et des signes de désillusion quant aux fruits de la mondialisation sont maintenant visibles dans de nombreux pays. Si le monde suivait Vladimir Poutine, nous n'aurions pas un monde bipolaire divisé entre les mondialistes des banques centrales, s’opposant à une poignée de nations libres dirigées et protégées par la

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Russie: s’il n'en tenait qu'à lui, la planète serait recouverte de nations indépendantes coopérant économiquement entre elles au profit des citoyens de tous les pays, dans une atmosphère de paix, prospérité et coopération. C’est un idéaliste. Peu de nations ont le courage et la patience, mais aussi les bons politiciens, pour se libérer de l'emprise du Nouvel Ordre Mondial. La Bolivie fut une des dernières en ligne à avoir laissé derrière le FMI et les agences américaines, telles que la Drug Enforcement Agency, tout en chassant l’USAID (Agence pour le développement international), mais la Bolivie fut ramenée dans la coopérative des banques en 2020, alors qu’Evo Morales fut chassé du pouvoir par une partie de l’armée. Les États-Unis sont la plus grande menace contre la liberté, contre la démocratie, contre la Terre nourricière et contre le multilatéralisme. Je n'ai pas peur de le dire ouvertement. Washington dépense des centaines de milliers de dollars en armes de destruction massive. Morales a raison, mais l'admission de la vérité n'est pas monnaie courante dans le monde d'aujourd'hui. De son côté, Poutine est pragmatique et sait que ce rêve ne se fera pas tout seul. La solution temporaire d'un monde bipolaire, rappelant la situation de la Guerre Froide, pourrait être la meilleure pour le moment, jusqu'à ce que l'hégémonie mondialiste se désintègre lentement et progressivement. Cependant, le vent se lève. À la différence de la France, de l'Allemagne, de l'Australie, de l'Angleterre, du Canada et de nombreux autres pays satellites, la Russie n'est pas gouvernée par un administrateur fantoche

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complaisant qui apprend ses propres décisions alors qu'elles défilent sur un télésouffleur. Pour quiconque apprécie la liberté et l'autonomie des nations, Vlad est sans aucun doute le plus grand dirigeant politique de la planète à ce jour, mais il se trouve dans une situation similaire à celle que Staline occupait autrefois à la tête de l'Union Soviétique. Pendant que Staline pouvait être plus facilement diabolisé par les médias pour sa rigidité meurtrière et son communisme corrompu, c’est plus compliqué dans le cas de Poutine qu’on préfère couvrir d'insultes homophobes, ou blâmer ses invasions présumées de l'Ukraine et de la péninsule de Crimée qui a pourtant choisi de réintégrer la Russie par référendum. Poutine est patient et peut encaisser beaucoup de coups non diplomatiques de la part des médias traditionnels, ce qui généralement l'amuse d'un plaisir ironique, mais l'histoire récente a montré que sa patience avait certainement ses limites. Le 30 septembre 2015, Vlad a décidé d'épingler des bombes de précision sous ses avions stationnés sur la base de Lattaquié et a commencé à saccager les campements et quartiers généraux des décapiteurs modérés protégés par la coalition de l’OTAN, censée de les combattre. Contrairement à la campagne médiatique de la coalition, l’objectif russe était de démolir le califat avec de vrais missiles, de nettoyer le fouillis des organisations de mercenaires qui portent 40 noms différents, de libérer la Syrie, de balayer les décombres, puis d’informer l’OTAN que ses 7 000 milliards de dollars investis dans son plan globaliste avait lamentablement échoué. Puisque cela dépend de Vlad, la Syrie conservera son entière autonomie politique et économique et l'OTAN pourra toujours - 400 ! -

recycler ses agents terroristes en Europe, où ils pourront brasser suffisamment la société pour semer la guerre civile sur le continent. Bien sûr, tout n’est pas si simple, mais cette fin hollywoodienne semble de plus en plus probable, grâce à un seul homme, solide comme un roc et rusé comme un renard. Vous avez entendu l'adage selon lequel «un seul homme ne peut pas changer le monde»? Eh bien, Vlad l'a prouvé faux! Selon Seymour Hersh, Poutine ne veut surtout pas voir la Syrie tomber aux mains des islamistes. Il faisait écho à un point de vue partagé par plusieurs au Pentagone, dans sa décision de lancer des frappes aériennes en soutien à l’armée syrienne à partir du 30 septembre 2015 : éviter à Assad de subir le même sort que celui de Kadhafi. Plusieurs Généraux américains se demandent aussi qui pourrait remplacer Assad si le Califat devait le renverser. Il parait que Poutine aurait visionné trois fois la vidéo de la mort atroce de Kadhafi, qui le montre sodomisé par une baïonnette. Un rapport de la CIA concluait que «Poutine s’en est voulu d’avoir laissé tomber Kadhafi, et de ne pas avoir joué un rôle clé en coulisses», lorsque la coalition de l'OTAN a fait pression sur l’ONU pour être autorisée à bombarder le régime en Libye. «Poutine a pensé qu’à moins de s’engager, son ami Bashar connaitrait le même sort et qu’il allait assister à la désintégration de ses alliés en Syrie.» Vlad est avant tout

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un humaniste qui veut simplement préserver le droit des peuples à leur autonomie et dans le choix de leurs leaders, tel qu'il l'a très bien expliqué dans une entrevue donnée à Charlie Rose, la figure de proue du réseau PBS, un organe pro-mondialisation. Le grand intérêt de cette entrevue repose dans l'insistance de l'intervieweur à imputer toutes les critiques classiques des médias corporatifs, et les réponses désarmantes et spontanées que lui donna Vlad. Vladimir Poutine: Il n'y a qu'une seule armée légitime. C'est celle du Président syrien Bashar al-Assad. Et il fait face, selon l'interprétation de certains de nos partenaires internationaux, à une opposition syrienne. Mais en réalité, l'armée d'al-Assad combat des organisations terroristes. Vous en savez plus que moi au sujet des audiences qui viennent de se tenir au Sénat américain, si je ne m'abuse, où les représentants du Pentagone ont rendu compte aux sénateurs du travail effectué par les États-Unis dans la préparation des unités armées de l'opposition (les soi-disant rebelles modérés). L'objectif initial était de former 5000 à 6000 combattants, puis 12000. Au final, il s'est avéré que seulement 60 modérés étaient prêts, et que seuls 4 ou 5 se battaient effectivement armes à la main, alors que tous les autres étaient passés avec leurs armes du côté de l'État Islamique. C'est une première chose.
 Deuxième chose, d'après moi, l'apport d'une aide militaire aux structures illégitimes ne correspond pas aux principes du droit international contemporain, ni à la - 402 ! -

Charte de l'ONU. Nous soutenons uniquement les structures gouvernementales légitimes. Charlie Rose: D'autres pensent que votre objectif est aussi de préserver l'administration d'el-Assad, est-ce que c'est l'objectif de la présence de la Russie en Syrie? Vlad: C'est effectivement le cas, nous apportons un soutien aux autorités légitimes en Syrie. Plus encore, et j'en suis absolument convaincu, en agissant dans l'autre sens, celui de la destruction des structures légitimes du pouvoir, nous pourrions arriver à la situation que nous observons aujourd'hui dans d'autres pays de la région, soit par exemple en Libye, où toutes les institutions d'État sont complètement désintégrées. Nous assistons malheureusement à une situation similaire en Irak. Il n'existe aucun moyen de régler le problème syrien autrement que par le renforcement des institutions d'État légales en place et en les aidant à combattre le terrorisme. Charlie Rose: Comme vous le savez, certains partenaires de la coalition voudraient qu'Assad renonce d'abord au pouvoir.
 Vlad: Je voudrais leur conseiller d'adresser ce souhait au peuple syrien au lieu d'al-Assad personnellement. Seul le peuple syrien est en droit de décider qui, comment et selon quels principes doit être dirigé le pays. » * - 403 ! -

Raffiné, cultivé, franc et un peu macho, Vlad est ouvert d'esprit, discipliné, et demeure maitre de son agenda. Amant de la nature, des sports et des chiens, il partage son esprit analytique et pratique avec sa vision humaniste. Plutôt que de se laisser aller à ses émotions, Poutine analyse l’information et en discute avec ses collaborateurs avant de prendre une décision, et il revient rarement sur celle-ci. Il donne annuellement une session de questions-réponses ouverte devant plus de 1000 journalistes de partout, où il livre avec franchise le fond de sa pensée en réponse à toutes les questions qu'ils veulent bien lui poser. Cet exercice de réponses sans hésitations, pleines d'aplomb et d'humour est une leçon pour tous les leaders occidentaux, qui seraient tous incapables de se livrer à un tel exercice d’improvisation puisqu'eux doivent toujours se conformer aux subtilités de chaque mensonge préétabli pour tordre la vérité sur chaque sujet, ce qui transformerait rapidement chaque question en une laborieuse patate chaude. Interrogé sur l'Ukraine et sur l’intervention de la Russie en Syrie, il invoque le respect du droit international et défend le droit absolu des peuples à décider eux-mêmes de leurs destinées. Si Poutine ne recule pas devant la menace, il déteste la guerre. Bien que les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et l'Arabie Saoudite dépensent tous plus que la Russie dans le cadre de leur budget - 404 ! -

militaire, les médias le considèrent toujours comme la plus grande menace mondiale. Certes, Poutine a doté la Russie des armements les plus modernes capables de répondre de manière adéquate à quiconque oserait attaquer la Russie, mais uniquement pour la sécurité du peuple qui a voté pour lui à 77% à l'élection présidentielle de 2018, soit plus des 3/4 de la population. Les Russes soutiennent leur président. Un soutien qu'aucune démocratie occidentale n'a jamais connu, d'ailleurs. Il est l'initiateur de l'accord de coopération de Shanghai et de la BRICS, une banque internationale du monde libre qui prête pour des projets d'infrastructures plutôt que pour la destruction par la guerre et qui se présente comme une alternative à l'usure dictatoriale de la Banque des Règlements Internationaux, du Fonds monétaire international ou de la Banque mondiale, les fauxmonnayeurs du New World Order. Aux côtés des pays cosignataires de la BRICS (Brésil-Inde-Chine et Afrique du Sud), la Russie défend un point de vue opposé aux États-Unis et à leurs vassaux de l'OTAN, qui est une planète mondialisée dirigée par un gouvernement unique exempt de toute forme de la démocratie. En fait, ceci se traduit par l'asservissement pour nous tous, puisque nos gouvernements sont conçus pour que la population soit entièrement dépossédée au seul bénéfice des banques et des industries, tout en nous laissant suffisamment de miettes pour nous taire. Nous travaillons sans relâche pour payer les intérêts sur les emprunts contractés auprès de banquiers privés que nos gouvernements ont contractés. Vladimir est systématiquement attaqué pour sa prétendue invasion de la Crimée, qui n’était qu’un référendum de la part de la Crimée pour quitter l’Ukraine et rejoindre la Russie. Son intervention - 405 ! -

présumée en Ukraine est l'opposé de la réalité et constitue une autre fabrication médiatique similaire destinée à couvrir la vérité. En fait, l'Ukraine a subi un coup d'État organisé par l'OTAN en 2013, modelé exactement et dans les moindres détails sur le «Printemps arabe». Aujourd'hui, ils se retrouvent avec 6000 morts dans l'est du pays, où le gouvernement des unités néo-nazi terrorise la population pro-russe du Donbass. Vlad: Ce que je considère comme absolument inadmissible est l'ingérence occidentale dans les républiques de l'ex-Union soviétique, à l'aide de révolutions de couleur, de coups d'État et de moyens anticonstitutionnels pour destituer le pouvoir en place. Voilà ce qui est inadmissible. Charlie Rose: Vous pensez que les États-Unis sont impliqués dans le renversement de Viktor Ianoukovitch? Vlad: Je le sais avec certitude. Nous avons des milliers de contacts et de liens avec des gens qui vivent en Ukraine. Et nous savons qui, où et quand a rencontré les gens qui ont renversé Ianoukovitch, de quelle manière ils étaient soutenus, combien on  les payait, où et comment ils ont été préparés, dans quels pays et qui étaient leurs instructeurs. En fait, nos partenaires américains ne le cachent plus. Ils disent ouvertement: oui, nous avons soutenu, préparé et dépensé tant d'argent. On parle d'une grande somme, jusqu'à cinq milliards de dollars. La guerre en Irak a fait plus d’un million de victimes, et celles en

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Afghanistan et en Libye, plus de 250 000 morts. Tous ces conflits ont été déclenchés au nom de la lutte contre le terrorisme et l'OTAN allait poursuivre ses exactions en chaine contre le président Bashar alAssad lorsque Vladimir Poutine a répondu à l’appel du gouvernement légitime de la Syrie pour lutter contre les terroristes. L’Occident, loin de s’en réjouir comme nous étions en mesure de s’y attendre puisqu'il est officiellement en lutte contre ces mêmes groupes, contesta plutôt l'intervention pourtant légitime et conforme au droit international de la Russie. Cette réaction négative a réveillé plusieurs analystes et une partie de la population qui ne fait pas que s'ébahir devant les nouvelles, mais réfléchit enfin sur le rôle réel de cette coalition qui arment les terroristes pour renverser le gouvernement de Bashar alAssad. Par son intervention, Vlad est devenu l’ennemi à abattre, la «bête noire» de l’Occident, qui en retour n'a rien trouvé de mieux que de traiter Vlad d'homophobe dans ses torchons journalistiques. Vlad: Le problème des minorités sexuelles en Russie est sciemment exagéré de l'extérieur, pour des raisons politiques. (...) J'estime que dans le monde contemporain on ne doit pas poursuivre pénalement, ni porter atteinte aux droits des hommes en fonction de critères tels que la nationalité, l'ethnie ou l'orientation sexuelle. Cela doit être complètement exclu. Nous n'avons pas ce genre de problèmes. Si je ne m'abuse, l'article 120 du Code pénal de la Fédération des Républiques Soviétiques prévoyait avant des poursuites pour l'homosexualité, et nous avons abrogé tout cela et il n'y a plus aucune poursuite. Les homosexuels en Russie vivent tranquillement, - 407 ! -

travaillent, avancent dans leur carrière et reçoivent des récompenses d'État pour leurs travaux dans la science, l'art ou d'autres domaines, et je leur remets personnellement ces récompenses. Quant à l'interdiction de la propagande de l'homosexualité auprès des mineurs, je ne vois rien d'antidémocratique à cet acte juridique. À titre personnel, je pense qu'il faut laisser les enfants tranquilles, leur donner la possibilité de grandir, de prendre conscience d'eux-mêmes et décider eux-mêmes qui ils sont: un homme, une femme, s'ils veulent vivre dans une union normale ou non traditionnelle, c'est tout. Je n'y vois absolument aucune atteinte aux droits des homosexuels. * Il y a essentiellement trois guerres simultanées en Syrie: une première entre le gouvernement et les rebelles, une deuxième entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, et une autre entre les États-Unis et la Russie, avec Israël tapie derrière les buissons pour ramasser les miettes. C'est cette troisième bataille de la néo-guerre froide qui a poussé les autorités américaines à prendre le risque d'armer des rebelles islamistes en Syrie, parce que le président syrien est un allié de la Russie. Bien que les membres d'ISIS soient passablement embarrassants quand ils brandissent ouvertement leurs fusils M16 américains, ces voyous rémunérés servent la cause principale de leurs patrons qui travaillent très fort pour attirer la Russie, mais aussi la Chine, dans une 3ème guerre mondiale. Et l'explication est assez

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simple à résumer: l'économie intérieure des USA est en perdition, l'influence du dollar américain sur les marchés internationaux perd de sa pertinence avec l'alliance eurasienne de la Russie et de la Chine, et l'expérience des deux premières guerres a prouvé que les USA s'en tirent toujours le mieux, puisque leur PIB atteignit alors des niveaux records, pendant que tous leurs ennemis s'endettaient pour la reconstruction des infrastructures et des institutions. De plus, une troisième grande guerre aurait pour effet de réduire substantiellement la population mondiale, ce qui est un objectif clairement énoncé par la Commission Trilatérale, cette agence privée regroupant tous les milliardaires américains avec les politiciens influents. Aucun de ces fous-furieux ne semble mesurer le danger potentiel à l'existence même de l'humanité et au reste de la planète, que causerait la dégénération d'un conflit conventionnel en un échange de 20 000 missiles de 40 mégatonnes qui partent dans toutes les directions. Comme le disait GW Bush, dans le but de rallier le monde derrière sa cause, «vous êtes avec nous pour le bien ou contre nous pour le mal», reprenant à son compte les paroles du Christ dans Mathieu 12:30 : «Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne se joint pas à moi s’égare.» Parce qu'ils utilisent toujours la même stratégie psychologique, on peut comprendre que pour les gouvernements américains, il est plus facile d’avoir l’appui de leur peuple si l’ennemi à abattre est l’incarnation de Satan qui veut dominer le monde. D’où l’importance de diaboliser par tous les moyens possibles cet ennemi qui se met en travers de leurs desseins. Il y a eu Hitler, puis les Communistes, et Saddam Hussein. Au temps de Bush, les terroristes - 409 ! -

incarnaient le Mal absolu. Ce sont maintenant Assad, Poutine, Kim Jong-un, l'Iran et la Chine. Bref, tous ceux qui refusent encore d'être les marionnettes de l'Oncle Sam et de se plier aux quatre volontés d'un Big Brother planétaire. Entre tous ces nouveaux Lucifers, Poutine est de loin le plus dangereux parce qu'il rallie tous les opprimés des sanctions et des banques internationales en mettant son pied dans la porte du New World Order pour l'empêcher de se refermer sur nous tous. Et il est parfaitement conscient de la responsabilité énorme qu'il porte sur ses épaules, tel qu'il l'a clairement dit dans son discours mémorable de Valdaï. Dans une situation où vous aviez la domination d’un pays et de ses alliés, ou plutôt de ses satellites, la recherche de solutions globales s’est souvent transformée en une tentative d’imposer ses propres recettes universelles. Les ambitions de ce groupe sont devenues si grandes qu’ils ont commencé à présenter les politiques qu’ils concoctaient dans leurs corridors du pouvoir, comme le point de vue de l’ensemble de la communauté internationale. Mais ce n’est pas le cas. La notion même de "souveraineté nationale" est devenue une valeur relative pour la plupart des pays. En essence, ce qui était proposé était cette formule : plus la loyauté de tel ou tel régime en place envers le seul centre de pouvoir dans le monde est grande, plus grande sera sa légitimité. Les mesures prises contre ceux qui refusent de se soumettre sont bien connues et ont été essayées de

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nombreuses fois. Elles comprennent l’usage de la force, la pression économique et la propagande, l’ingérence dans les affaires intérieures, et les appels à une sorte de légitimité supra-légale, lorsqu’ils ont besoin de justifier une intervention illégale dans tel ou tel conflit ou de renverser des régimes qui dérangent. Dernièrement, nous avons de plus en plus de preuves que le chantage pur et simple a également été utilisé en ce qui concerne un certain nombre de dirigeants. Ce n’est pas pour rien que Big Brother dépense des milliards de dollars pour tenir sous surveillance le monde entier, y compris ses alliés les plus proches.

! Demandons-nous à quel point nous sommes à l’aise avec tout cela, à quel point nous sommes en sécurité, combien nous sommes heureux de vivre dans ce monde, à quel degré de justice et de rationalité il est parvenu. Peut-être que la position exceptionnelle des États-Unis et la façon

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dont ils mènent leur leadership est vraiment une bénédiction pour nous tous, et que leur ingérence dans les évènements du monde entier apporte la paix, la prospérité, le progrès, la croissance et la démocratie, et nous devrions peut-être seulement nous détendre et profiter de tout cela? Permettez-moi de dire que ce n’est pas le cas, absolument pas le cas. Un diktat unilatéral et le fait d’imposer ses propres modèles aux autres produisent le résultat inverse. Au lieu de régler les conflits, cela conduit à leur escalade; à la place d’États souverains et stables, nous voyons la propagation croissante du chaos et à la place de la démocratie, il y a un soutien pour un public très douteux allant de néofascistes avoués, à des islamistes radicaux. Edward Snowden, qui vit maintenant librement sous la protection de la Russie, a révélé comment la CIA espionnait presque tous les citoyens du monde grâce à leurs caméras de surveillance, mais aussi par les ordinateurs personnels et les téléphones intelligents. Malgré une déclaration dans les médias de la NSA clamant de 54 à 100 enquêtes criminelles liées à la surveillance électronique, des analystes indépendants affirment qu'en 18 ans de ce régime, les États-Unis n'ont procédé à aucune arrestation d'un terroriste planifiant une attaque. Aucune. La Commission de la surveillance de la vie privée et des libertés civiles a publié un rapport dans lequel il était écrit: Nous n'avons pas identifié un seul cas de menace pour les États-Unis dans lequel [la collecte en bloc au titre de

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l'article 215 du Patriot Act] aurait eu une incidence concrète sur le résultat d'une enquête antiterroriste. La Russie a finalement mis en place un système similaire de surveillance en 2015, puisque la menace terroriste est bien réelle en Russie. Au cours des deux premières années, on a arrêté 46 personnes préparant des actions terroristes. Sachez une fois pour toutes que si vous ne voulez pas entrer dans l’histoire de «1984» de plein pied et devenir Winston dans le monde de Big Brother, Vlad est pour le moment votre meilleur pari pour la liberté. Il se bat contre ce qui vous espionne, vous vole, vous envoie en guerre, et vous réduit à l'esclavage. * L’engagement de l’aviation russe contre les terroristes/mercenaires en Syrie a créé une commotion mondiale dans les médias et la population, tous habitués au bon déroulement des étapes habituelles des interventions américaines à l’étranger sans interruption. Moscou avait dépêché sur place une cinquante de chasseurs bombardiers, des hélicoptères et des missiles défensifs sol-air S-400, appuyés par 4000 hommes. Selon le ministère russe de la Défense, ces avions ont effectué des milliers de sorties et permit aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle de la plupart des localités aux mains des groupes rebelles. Le commandement russe a fait un long exposé, images à l'appui, de la destruction des centres pétroliers de l'éphémère califat en déroute. Puis le malhabile réseau américain PBS a repris ces mêmes images pour essayer démontrer l'efficacité des frappes américaines!

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En un an d’intervention de la coalition alliée en Syrie et en Irak, Daech avait toujours continué de progresser et de s’étendre, mais après seulement trente jours, l’intervention russe a fait reculer pour la première fois les mercenaires à la pilosité faciale hirsute. Parce qu’ils sont déterminés et qu’ils y mettent les moyens (40 sorties/jour en moyenne), mais surtout parce que leur aviation agit en coordination avec les troupes au sol de l’armée syrienne et de ses alliés iraniens et du Hezbollah. Seymour Hersh a noté que les incursions russes dans l’espace aérien turc ont débuté peu après le déclenchement des bombardements par Poutine, et l’armée de l’air russe utilisait des systèmes de brouillage électronique pour se défaire de la couverture radar turque. Mais les systèmes de radars américains sondent aussi le ciel. Il n’y a eu aucun incident jusqu’au 24 novembre 2015, lorsque deux F16 turcs ont abattu un chasseur bombardier SU24 russe qui avait franchi la frontière pendant à peine 17 secondes. Impossible que la Turquie ait tenté un geste aussi insensé sans l'aval de leurs commandants de l'OTAN. Si les États-Unis avaient voulu tenter de provoquer une guerre entre la Turquie et la Russie, ils n'auraient pas fait autrement. Poutine fut patient et déterminé, ravala son orgueil pour éviter que la situation dégénère, et reprit les opérations avec l'armée syrienne, sans poser le pied dans le piège à ours que fut cette agression gratuite. Le temps lui a donné raison puisque la CIA a tenté quelques mois plus tard un coup d'État contre Erdogan, ce qui donna un premier coup de pied à la Turquie pour l'inciter à quitter l'OTAN. *

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L'analyste géopolitique Jean-Bernard Pinatel a révélé une tournure complètement inattendue du conflit démontrant l'étendue de la ruse de Poutine, qui ne se contente pas de lâcher des bombes en sirotant de la vodka torse nu sur son cheval. La bataille d’Alep a marqué un tournant décisif dans le conflit syrien. Étendue sur quatre ans d'offensives et contre-offensives, c'est l'arrivée des bombardiers russes qui ont mis fin aux haricots des mercenaires à la fin de 2016. La perte du bastion fort des djihadistes subventionnés avait une telle importance stratégique que la destitution de Bashar el-Assad est disparue des préalables aux négociations au terme de la bataille et les Russes avaient désormais toutes les cartes en main pour imposer leur solution. Cette victoire des forces syriennes appuyées par la Russie contre les islamistes radicaux aurait bientôt des répercussions géopolitiques considérables pour le Moyen-Orient et pour l’Europe. Et le premier effet concret s’est traduit le 10 décembre 2016, bien loin de la ville d'Alep, par la vente de 19,5% des actions de Rosneft, une grande société pétrolière d'état russe, au Qatar, qui hier encore finançait les terroristes pour avoir son gazoduc vers l'Europe. De dire Jean-Bernard Pinatel: Les dirigeants du Qatar comprenaient que leur stratégie de soutien aux Frères Musulmans et aux wahhabites en Syrie allait les conduire à leur perte. Et que dorénavant, pour vendre leur gaz à l’Europe, il faudrait trouver un accord avec la Russie, car c’est elle qui a désormais les cartes en main pour autoriser ou interdire la construction d’un gazoduc terrestre pour acheminer son gaz vers les pays de l’Union européenne. Après une - 415 ! -

première visite de l’émir Tamim bin Hamad Al Thani à Moscou en janvier 2016, ce rapprochement s’est traduit, le 6 septembre, par la signature d’un accord militaire entre les deux pays, au cours d’une visite du ministre qatari de la Défense, Khalid bin Mohammad Al Attiyah, à l’occasion du Forum international militaire et technique, à Moscou. Mais l’action majeure de ce rapprochement entre le Qatar et la Russie fut la vente du cinquième des actions de Rosneft à la Qatar Investment Authority, au prix de 11,37 milliards de dollars injectés directement dans l’économie de l’État russe. Pour comprendre l’importance géopolitique de cet accord, rappelons que trois pays, la Russie, l’Iran et le Qatar, possèdent 50% des réserves mondiales de gaz naturel. Les trois pays sont maintenant alliés économiquement et stratégiquement, marquant un autre échec de la stratégie américaine et de l'OTAN concernant l'énergie. Et en juin 2017, ce qui était très prévisible se produit: l'Arabie Saoudite et les États-Unis ont tourné le dos à leur ancien allié et ont commencé à accuser le Qatar de financer des terroristes via les médias traditionnels; on aurait dit Al Capone blâmant Dion O'Banion de vendre de l'alcool illégal à Chicago. Plusieurs pays mirent le Qatar sous embargo. En réalité, les Qataris venaient probablement de dire à leurs anciens amis qu'ils ne financeraient plus de mercenaires wahhabites. Et depuis, le président turc Reycep Erdogan s'est immédiatement rangé aux côtés du Qatar, confirmant essentiellement que l'alliance initiale contre Assad se dispersait comme un bac à sable sous un ouragan, emportant avec eux les principaux vecteurs des Frères Musulmans. En bref, ce nouvel - 416 ! -

accord eurasien donne un sérieux coup de vent à la suprématie mondiale américaine, un peu comme le craignait Brzezinski sans son grand échiquier. Comme le conclut Pinatel: Désormais, les cartes sont redistribuées et rien ne s’oppose plus à ce que le gaz qatari rejoigne en Turquie le gazoduc TurkStream et vienne alimenter les besoins énergétiques de l’Union Européenne. Dans un proche avenir, parions que les Européens vont lever leurs sanctions économiques contre la Russie. Il aura fallu une guerre de 5 ans, des centaines de milliers de morts en Syrie, des attentats terroristes en Europe pour que s’impose par la force ce qui aurait dû se décider par la raison. Car tant dans la lutte contre l’Islam radical que sur le plan économique, l’alliance russe est vitale pour que la voix de l’Europe existe à nouveau sur la scène internationale. Et pendant ce temps, la Chine, un autre allié d’Assad, a promis plus de 30 milliards de dollars pour la reconstruction de la Syrie après la guerre, ce qui devrait lui permettre d'éviter encore une fois l'endettement par le FMI. La politique étrangère des pays européens, anti-syrienne et anti-russe, totalement inféodée aux États-Unis et à l’Union Européenne, est désormais à revoir. En grande partie grâce à Vlad, qui accorde de plus en plus d'interviews à des journalistes étrangers afin de restituer un peu de vérité et d'humour dans leurs fausses informations. Megyn Kelly de CNN fut la dernière tête de linotte avec sa liste de questions manifestement biaisées que Poutine

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a détruites une par une. Il répond avec intelligence aux journalistes et sourit aux photographes, tout en démolissant leurs histoires de pseudo-homophobie et leur prétendue influence hypothétique sur l'élection américaine de Donald Trump en 2016. Les médias peuvent contrôler le récit, mais ils ne contrôlent plus l’opinion des gens. Une série d'entretiens de quatre heures produite par Showtime en 2017 interrogea Vlad sur tous les sujets, ce qui valut au grand réalisateur américain Oliver Stone une verte critique des médias grand public, l'accusant d'avoir humanisé le diable pour son public occidental. YouTube a rapidement censuré la série. Car Vlad est en train de les vaincre tous: sur le terrain en Syrie, et à l'ONU avec une patience diplomatique exemplaire. Il a rallié les pays BRICS à sa cause, il a ramené le Qatar et l'Irak du côté droit, il a regagné la confiance de la Turquie, la Chine comprend qu'elle doit suivre le leadership de la Russie et contrôle désormais totalement les eaux de la mer de Chine grâce au déploiement de missiles anti-navires CM-302 en 2018. Même le douteux président des Philippines, Duterte, a tourné le dos à l'empire parce qu'il refusait de prendre position contre la Chine. Le lendemain, des terroristes appartenant à l'État islamique sont apparus comme par magie dans son pays, comme ils l'ont fait en Amérique du Sud en mai 2018. Poutine travaille actuellement sur un accord avec le Pakistan, une autre puissance nucléaire importante, et l'Inde, son ennemi traditionnel. Plusieurs politiciens européens exhortent leurs gouvernements à mettre fin aux sanctions et à traiter avec la Russie, ne serait-ce que pour les questions énergétiques. Et le redressement de l'indépendance des pays est loin d'être terminé. * - 418 ! -

Plusieurs mois se sont écoulés depuis qu'une attaque tripartite dangereuse des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France a tiré 103 missiles balistiques de pointe sur la Syrie en avril 2018. Après la libération complète de la banlieue de Ghouta à Damas, presque tous les fiefs détenus par les mercenaires / terroristes ont été détruits. L'Empire est désespéré et il commet de plus en plus d'erreurs. La préparation à cette attaque fut d'abord le soi-disant empoisonnement d'un ancien espion russe nommé Sergei Skirpal et de sa fille à Salisbury. Les autorités anglaises furent scandalisées que les Skirpal auraient été empoisonnés par un gaz nommé Novichok, dont le nom pointe directement vers la Russie, même si les États-Unis et le Royaume-Uni ont aussi des laboratoires qui le produisent. Avant toute enquête criminelle, un immense cirque d'expulsions de 100 diplomates russes a fait toute une démonstration dans de nombreux États vassaux pour exacerber les tensions de type guerre froide. Depuis cet incident insensé qui ne tromperait pas un lycéen, un laboratoire suisse a analysé le soi-disant Novichok et a découvert qu'il s'agissait en fait d'une toxine BZ beaucoup moins dangereuse produite uniquement aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui est également pourquoi Skirpal et sa fille sont toujours en vie aujourd'hui. Puis, quelques semaines plus tard, une autre fausse attaque au chlore dans la banlieue de Douma, encore plus maladroite et créée par les Casques Blancs sous la pression du MI6, fut l’étincelle pour justifier l'attaque tripartite des globalises contre la Syrie qui eut lieu le 14 avril, bien avant qu'une enquête de l’OIAC (Organisation pour la

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protection contre les armes chimiques) ne puisse faire la lumière. Au cours de la semaine entre le faux incident au chlore et l'attaque aux missiles, la plupart des médias corporatifs ont appelé à déclencher la guerre totale contre la Russie, alors qu’ils savaient très bien et qui ne s'était rien produit du tout. Mais la nature profondément bâclée de cette mauvaise fausse opération pourrait être ce dont la plupart des citoyens ordinaires ont besoin pour se réveiller et réaliser à quel point les médias occidentaux leur mentent. Bien sûr, il existe de nombreuses autres sources d'informations plus fiables sur Internet, comme RT, PressTV ou des bases de données d'articles comme Réseau International, Mondialisation ou Oriental Review, mais des interfaces comme Google et Facebook, en toute complicité avec les conglomérats de ces médias, font en sorte que le chercheur du dimanche ne les trouve pas facilement. Et ce n'est pas qu’un détail anodin, car les mensonges sont la base du contrôle de toute forme de réaction de la masse. Une enquête d'avril 2018 a révélé que 3 citoyens britanniques sur 4 ne croient plus son gouvernement en ce qui concerne les dernières opération sous faux-drapeau des Skirpal et du chlore de Douma. Peu de gens savent qu'un responsable russe de l'OIAC a organisé une conférence de presse à Bruxelles, pour confronter la presse à 17 témoins syriens utilisés dans les faux reportages de nouvelles diffusés dans le monde entier, mais les médias ont tout simplement ignoré la conférence de presse. Un responsable américain de l'OIAC a même déclaré que c'était du théâtre, une mascarade, alors qu’il n’avait aucun argument possible. La masse se réveille lentement. La complicité des médias grand public dans la création de cette - 420 ! -

histoire est à la fois horripilante et nauséeuse. Combinez au reste le fait que le gouvernement syrien se soit débarrassé de son stock d'armes chimiques sous la supervision de l'OIAC en 2013, en ajoutant le fait qu'Hillary Clinton en tant que secrétaire d'État sous Obama a approuvé une livraison de gaz sarin de la Libye aux soi-disant «rebelles modérés», alors comment se fait-il que chaque fois que quelqu'un parle d'une attaque chimique, les médias accusent toujours Assad, qui n’en a pas, et n’aurait aucune raison logique de les utiliser? Cui bono: n'est-il pas assez évident à qui profitent ces attaques chimiques, mises en scène et trucages? L'analyse logique ne doit pas seulement être appliquée à l'histoire, mais aussi étendue jusqu’à nos jours pour lire entre les lignes de l'actualité quotidienne, conçues comme de la fiction. Grâce à l'efficacité de la défense aérienne syrienne, même si elle est plutôt mal équipée de très vieilles batteries de l'époque soviétique S-125 et S-200, cependant aussi appuyée du plus efficace système Pantsir, 71 des 105 missiles de la coalition furent soit abattus, soit interceptés, soit déviés. Pas une personne ne périt, malgré cette attaque massive et criminelle, contraire à tout droit international établi par l'ONU. Malgré que la Russie avait été informée au préalable que leurs bases ne seraient pas ciblées, elle ne s’est pas contenter de rester assise pour regarder les feux d’artifice: les unités russes ont mis tous leurs équipements techniques en action pour localiser chaque missile, utiliser leurs dispositifs de brouillage pour prendre le contrôle des missiles dans leur dernière phase de vol, les faire plonger dans la mer ou les ralentir suffisamment pour que les Syriens puissent les intercepter avec leurs lance-pierres. On dit également - 421 ! -

que des avions russes comme le SU-24 survolaient certains navires de guerre de l'OTAN, ce qui expliquerait pourquoi plusieurs n'ont pas pu tirer la moitié de ce que l'on attendait d'eux. Ces étonnantes difficultés techniques trouvent leurs explications dans un incident d'avril 2014, alors qu’un exercice réel fut mené en mer Noire par un SU-24 russe volant agressivement au-dessus du destroyer USS Donald Cook, dont tous les ordinateurs, radars, systèmes de commande et circuits GPS furent interrompus dans une panne globale de tout l'équipement électronique à bord. L'avion de chasse russe a répété sa simulation d’attaque 12 fois avant d’arrêter de narguer le destroyer. L'exercice avait été si convaincant que 27 marins du navire américain ont démissionné juste après l'événement. L'USS Donald Cook était près des eaux syriennes au moment de la dernière attaque, mais étrangement, n’a rien tiré. Prenez un peu de recul et regardez le résultat général de cette attaque sur les forces en opposition: l'OTAN ne pourrait jamais gagner une guerre terrestre conventionnelle offensive contre la Russie et la Chine, qui ont tout simplement trop de ressources humaines et de capacités de production industrielle. L'OTAN parcourt les mers à volonté et semble avoir un avantage naval apparent, mais dans le monde d'aujourd'hui, une force navale toute puissante ne signifie plus rien puisque les navires sont devenus des canards flottants qui peuvent être coulés en quelques heures par des missiles tels que le CM-302 chinois, et tout le nouvel arsenal hypersonique russe de missiles comme le Zircon ou Kinzhal, car aucune défense ne peut arrêter des changements de direction aléatoires effectués à Mach 8 et même plus. Alors que le principal système de défense de l'OTAN est le - 422 ! -

missile Patriot, ayant prouvé à maintes reprises qu'il était un échec et totalement inefficace contre des attaques beaucoup plus conventionnelles, personne ne conteste que le meilleur système défensif au monde soit le S-400 russe. En fait, s'il avait été utilisé pour intercepter l'attaque du 14 avril, il est probable qu'aucun des missiles de la coalition n'aurait touché la Syrie, et qu'aucun pilote n'oserait plus jamais survoler son territoire. Dans l'ensemble, cette attaque n'a prouvé qu'une chose: l'OTAN est tellement en retard technologique qu'elle ne pourrait jamais espérer gagner une guerre contre la Russie, ni même la Chine, et les deux parties le savent bien. Le modeste budget militaire russe de 66 milliards par an est consacré à la recherche et au développement, particulièrement axé sur la défense. Et l’écart de son avantage se creuse à chaque année. Alors que les différentes régions de la Syrie sont libérées une par une par l'Axe de la résistance, chaque faux terroriste/véritable mercenaire doit se rendre, ou accepter d'être relogé dans la ville syrienne d'Idlib, où on les accumule pour la grande finale de cette guerre. 65 000 djihadistes ayant vendu leur âme au Nouvel Ordre Mondial y attendent leur sort, armés jusqu'aux dents par les alliés de l'OTAN. La bataille d'Idlib pourrait être le tournant entre le nouveau monde multipolaire ou la Troisième Guerre mondiale, mais en réalité, grâce à Vladimir Poutine, nous vivons dans un monde beaucoup plus sûr aujourd'hui et la troisième guerre mondiale devra très probablement attendre. Dans les jungles de Washington, Londres et Paris, tout le monde craint la ruse et l’intelligence de leur adversaire. Même s’ils disposent

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de 12 000 armes nucléaires contre seulement 1000 pour Vlad, ils craignent toujours que la technologie russe soit aussi sage que leur manutentionnaire et puisse venir à bout de tous leurs missiles. Poutine est un maitre ceinture noire de judo et le judo consiste à utiliser la force de l’adversaire contre lui. Ils savent tous très bien qu'aucun d'entre eux ne fait contrepoids au dirigeant russe sur le plan intellectuel, politique ni tactique. Heureusement, il n’utilise pas ces qualités au nom du mal, sinon nous serions tous condamnés! Vlad parle de paix, de croissance économique, d’autonomie des nations indépendantes et de coopération dans ce nouveau monde multipolaire. Le 1er mars 2018, il s'est adressé à la nation russe: « Nous avons fait de notre mieux pour dissuader les Américains de ne pas se retirer du traité (nucléaire). En vain. Les États-Unis se sont retirés du traité en 2002, même après avoir tenté de développer un dialogue constructif avec les Américains. Nous avons proposé de travailler ensemble dans ce domaine pour dissiper les inquiétudes et maintenir le climat de confiance. À un moment donné, j'ai pensé qu'un compromis était possible, mais ce n'était pas le cas. Toutes nos propositions, absolument toutes, ont été rejetées. Et ensuite nous avons dit que nous devions moderniser nos systèmes de frappes pour notre sécurité. (...) Malgré nos nombreuses protestations et appels, la machine américaine a été mise en marche, et le convoyeur avance. De nouveaux systèmes de défense antimissile sont installés en Alaska et en Californie; l’élargissement de - 424 ! -

l’OTAN à l’est a abouti à la création de deux nouvelles zones de défense antimissile en Europe occidentale: une en Roumanie, tandis que le déploiement du système en Pologne est maintenant presque achevé. Leur portée continuera à augmenter; de nouvelles zones de lancement doivent être créées au Japon et en Corée du Sud. Le système américain de défense antimissile mondial comprend également cinq croiseurs et 30 destroyers qui, à notre connaissance, ont été déployés dans des régions situées à proximité des frontières de la Russie. Je n'exagère pas le moins du monde et ce travail avance rapidement. Alors, qu'avons-nous fait, mis à part protester et avertir? Comment la Russie répondra-t-elle à ce défi? C'est ainsi... » Pour s'assurer que notre monde continue son cours sans interruption nucléaire radicale, il a dévoilé de nouveaux types d'appareils nucléaires si puissants et imparables qu'ils sont devenus la dissuasion ultime d'un éventuel échange nucléaire. Missiles à propulsion nucléaire hypersoniques à trajectoires aléatoires nommés Avangard; le lourd Sarmat balistique volant bas et furtivement avec plusieurs ogives; le drone sous-marin Poseidon chargé d'ogives nucléaires, de multiples missiles offensifs allant à Mach 10 ou 15... Tout cela ressemblerait à un discours de dialogue avec le Dr Strangelove de Kubrick si ces cauchemars hypersoniques n'étaient pas destiné à la dissuasion pour entrainer une paix définitive. Pour enlever aux banquiers et aux armées mondialistes tout espoir d'un dernier Banzai nucléaire, qui pourrait potentiellement envoyer l'hémisphère - 425 ! -

occidental en poussière, tandis que la Russie pourrait peut-être vaquer à ses occupations de culture d'aliments biologiques: « Pourquoi avons-nous fait tout cela? Pourquoi en avonsnous parlé? Comme vous pouvez le constater, nous n’avons pas caché nos projets et en avons parlé ouvertement, principalement pour encourager nos partenaires à tenir des pourparlers. Je le répète, c'était en 2004. Il est en fait surprenant qu'en dépit de tous les problèmes liés à l'économie, aux finances et à l'industrie de la défense, la Russie est restée une puissance nucléaire majeure. Non, personne ne voulait vraiment nous parler du cœur du problème et personne ne voulait nous écouter. Alors vous écouterez maintenant. »


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En aidant Assad à débarrasser la Syrie des groupes terroristes de l'OTAN entre 2015 et 2020, Poutine a mis fin au rêve des banquiers d'élargir Israël pour obtenir le marché mondial du pétrole. Soudainement, des continents de plastique ont émergé des profondeurs et les baleines ont soudainement commencé à s'étouffer avec des pailles lorsque les médias ont commencé à diaboliser le plastique, autre sous-produit du pétrole, pour faire de la transition vers l'électricité une priorité plus «urgente que jamais». Les masses crédules sont programmées pour voir un lien entre le plastique et le réchauffement climatique anthropique absurde, mais elles ne semblent pas se soucier de son absence. Avec leur nouvelle religion, les apôtres doivent croire que le pétrole détruit la planète autant que le pétrole la réchauffe. Malheureusement pour les banquiers, la transition énergétique n’est toujours que le plan B. L'électricité signifie des centrales nucléaires, des catastrophes de type Fukushima, des déchets radioactifs dangereux et des milliards de batteries mortes remplies d'acide, tandis que la combustion du pétrole produit 1% de monoxyde de carbone et 99% de nourriture végétale, car le CO2 est aux plantes ce que l'air est aux humains. C'est la biologie au niveau secondaire. Malheureusement, la foi climatique n'a pas de logique. Aujourd'hui, les marchés mondiaux de l'énergie sont entre les mains de nations indépendantes telles que le Venezuela, l'Iran, la Russie, la Syrie, le Qatar, le Nigéria et des alliés américains peu fiables comme l'Arabie saoudite et l'Irak. Bien sûr, le plan A est suspendu à un fil d’espoir sur l’Iran et le Venezuela, deux des plus grandes réserves de

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pétrole au monde. La vérité est que les banquiers internationaux comme Rothschilds, Rockefeller et autres Goldman-Sachs savent que leurs chances de préserver le plan A sont inexistantes, car l'OTAN est militairement trop loin derrière la technologie russe qui protège désormais les pays producteurs indépendants. Par conséquent, les banquiers font maintenant avancer leur plan de transition énergétique, un plan B des plus idiots, car les armées, les cargos et les avions commerciaux ne fonctionnent pas sur batteries et ne le feront jamais. L’électricité n’est tout simplement pas une bonne énergie pour les transports, et la preuve en est faite des millions de fois. La valeur de l'argent doit dépendre de la vraie richesse d'une nation, que ce soit de l'or, des ressources ou une combinaison des deux, et l'électricité ne remplacera pas le pétrole pour la valeur du dollar que les banquiers impriment à volonté, de toutes pièces. Avec leur force militaire incapable de soumettre des pays riches en ressources naturelles, ils ont atteint leur limite. L'Empire américain a connu une durée de vie légèrement plus longue que l'Union soviétique communiste qui a duré 75 ans, mais elle n'ira pas bien au-delà de l'espérance de vie normale. Confirmé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ses fondations se dégradent peu à peu, principalement en raison de la stupidité institutionnalisée des joueurs du Monopoly face à un véritable maître d'échecs. Il reste à voir s'ils seront assez fous pour appuyer sur leurs boutons nucléaires quand il s'agira d'avaler la défaite économique et politique mondiale, mais j'en doute. Pour couper ce nœud gordien de frustration organisée et désorganisée, et pour réduire cette situation complexe à

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son dénominateur le moins commun, il semblerait que la Constitution des États-Unis parle d'elle-même directement et n'a besoin d'aucune interprétation ou interprète; que le matin après que le peuple se soit éveillé à ses périls et ait élu un Congrès des nationalistes américains, ces choses et ces ordres secrets du monde auront cessé. La structure fantastique du pillage et de l'exploitation de l'humanité dans le monde entier, déguisée en loi et ordre mondial, devient de plus en plus exposée de jour en jour par ses organisateurs qui s'élancent plus loin sur une branche, et elle n'attendrait alors qu'une disposition ordonnée. Imaginez, cela a été écrit en 1943 par EC Knuth. Malheureusement, la Constitution américaine a été déchiquetée en 1000 morceaux maintenant dans le vent par George Bush Jr en 2001, avec la mise en œuvre du Patriot Act, et aujourd'hui, l'ensemble du Congrès est opposé au nationalisme de Donald Trump. Le nouveau président a réussi à convaincre la population américaine que ses médias leur mentaient, à renoncer à l'accord commercial mondialiste TPP et à refuser de signer l'accord idiot de Paris sur le changement climatique, et à mettre fin à l'immigration illégale, qui est déjà plus que Bush et Obama n'ont accompli en 16 ans d'incompétence absolue. Avec son pouvoir très limité, le président américain travaille dur pour rompre tout accord ou organisme mondialiste. Il a rompu l'accord de libreéchange nord-américain et imposé de nouvelles taxes sur l'acier et l'aluminium. En se retirant de l'accord iranien sur le développement nucléaire, il a créé un énorme fossé d'intérêts avec l'Union - 430 ! -

européenne. Il impose chaque jour de nouvelles sanctions à chacun pour les expulser tous de la sphère d'influence du dollar et les obliger à créer des alternatives au système Swift qui repose sur le contrôle total de la mafia bancaire internationale. Des sanctions telles que celles imposées à la Turquie pourraient même pousser le seul membre de l'OTAN du Moyen-Orient à sortir de l'alliance pour la casser un peu plus loin. Il veut retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale du commerce. En bref, il veut d'abord travailler sur l'Amérique, au lieu de surveiller un monde impérialiste. Mais Trump doit encore maîtriser les autorités du Pentagone et les agences de renseignement s'il veut décider un jour de sa propre politique étrangère. Toutefois, on sent bien le vent qui tourne. L’unanimité et le consensus qu’il fait chez ses ennemis aurait dû être le meilleur indice de ce que représente Trump: un énorme danger imminent pour le New World Order, puisqu’il ne veut manifestement pas continuer de jouer à l’Empire Américain. En juillet 2017, le Congrès américain a voté à la quasi-unanimité un nouveau projet de loi sur les sanctions démentes qui cible la Corée du Nord, l'Iran et la Russie. Trump a signé à contrecœur le projet de loi pour éviter la destitution, mais a également déclaré qu'il était dangereux et illégal. Des pays européens comme l'Allemagne, dont beaucoup dépendent du gaz naturel russe, ont déclaré ouvertement qu'ils refuseraient probablement d'appliquer ce projet de loi. Et une semaine plus tard, Poutine a largué sa propre bombe idéologique, en disant que la Russie devrait bientôt cesser d'utiliser le dollar américain pour ses échanges internationaux. Le Venezuela a fait de même en septembre 2017. De plus, le Venezuela expérimente sa - 431 ! -

propre crypto-monnaie pour son commerce de pétrole, et l'Iran prévoit de faire de même pour son commerce, après avoir officiellement abandonné le dollar pour l'euro. Le Premier ministre turc Recep Erdogan a signé un accord avec l'Iran le 22 août 2017, s'occuper ensemble de l'enclave kurde protégée par les USA. L'Irak a rejoint l'Iran dans la lutte contre les mandataires américains. La Chine a baissé le dollar et achète maintenant son pétrole avec du yuan soutenu par de l'or. C'est le début d'une réaction en chaîne d'une autre sorte, au terme de laquelle pourraient être la paix et peut-être même la liberté. Monnaies cryptographiques et argent adossé à l'or? Au-delà de la fin de l'hégémonie américaine, la fin définitive de l'empire du banquier et deux siècles de mensonges pourraient s'étendre. * Autant la Seconde Guerre mondiale était la prise de contrôle du Nouvel Ordre Mondial par les banquiers américains des banques européennes, autant il y a aujourd’hui un jeu d'inversion similaire tenté par les Rothschild, essayant de récupérer les rênes via l’euro, mais aussi par le yuan, car le dollar américain brûle lentement dans l’enfer où on l’a trop multiplié. Pour contrer les sanctions imposées à l'Iran par les États-Unis, l'Union européenne a proposé Instex, en tant qu'outil de remplacement du système Swift, pour les paiements du commerce international en euros. Macron, qui était un véritable manager dans une banque Rothschild avant de devenir président de la France, se porte subitement garant de la Russie et de l'Iran, et fit une déclaration des plus surprenantes en annonçant la «mort

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cérébrale de l'OTAN» en 2019. La petite marionnette française joue son rôle et veut créer une armée pan-européenne qui serait sans aucun doute sous le commandement de Rothschild. La dislocation de l'Empire américain par Trump encourage les changements d'allégeance opportunistes, et l’Europe sécurise maintenant ses approvisionnements énergétiques via la Russie et l'Iran, mais en même temps, en garantissant le programme de l'euro par les banques privées européennes. En bref, c'est un retour du karma pour les Rockefeller et consorts, mais le problème des banquiers est beaucoup plus profond et ils commencent à être à court d'options. Même si l'Iran accepte de travailler avec les banquiers européens, c’est largement insuffisant pour leur survie, ce qui pousse maintenant les Rothschild à tenter de se coller sur les oligarques chinois comme des rémoras sur les requins. Ce nouveau positionnement explique pourquoi Trump est toujours aussi dur avec l’Iran et la Chine, dont les «deep state» devront se ranger du côtés des monnaies nationales, et arrêter de laisser des privés s’occuper de faire de l'argent mondialiste. * Le moment est venu pour tout le monde de comprendre ce que fait Donald Trump et d'essayer de décrypter l'ambiguïté de la façon dont il le fait. Le controversé président a un programme beaucoup plus clair que quiconque ne peut l’imaginer, à la fois en matière de politique étrangère et d'affaires intérieures, mais comme il doit rester au pouvoir ou même rester en vie pour atteindre ses objectifs, sa stratégie est si raffinée et subtile que presque personne ne peut la voir, ni la comprendre. Son objectif ultime est si ambitieux qu'il doit

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suivre des parcours elliptiques aléatoires pour aller d'un point A à un point B, en utilisant des schémas qui découragent les gens sur leur compréhension de l'homme. Cela inclut la plupart des journalistes indépendants et des soi-disant analystes alternatifs, autant que les grands éditeurs occidentaux de fausses nouvelles et une grande majorité de la population. À propos de sa stratégie, je pourrais faire une analogie rapide et juste avec les médicaments: la plupart des pilules sont conçues pour guérir un problème, mais viennent avec un éventail de séquelles et d’effets secondaires. Eh bien, Trump utilise des médicaments uniquement pour leurs séquelles, tandis que la première intention de la pilule est ce qui le maintient au pouvoir et en vie. À la fin de ce chapitre, vous verrez que cette métaphore s'applique à presque toutes les décisions, actions ou déclarations qu'il a faites. Une fois que vous comprendrez ce qu'est Trump, vous pourrez apprécier la présidence extraordinaire qu'il dirige, comme aucun prédécesseur n'a jamais été aussi proche. Pour commencer, clarifions le seul aspect de sa mission qui est simple et terriblement direct: il est le premier et le seul président américain à avoir jamais abordé le pire problème collectif de l'humanité, son ignorance totale de la réalité. Parce que les médias et l'éducation sont tous deux contrôlés par la poignée de milliardaires qui dirigent la planète, nous ne savons rien de notre histoire qui a été tordue par les gagnants, et nous n'avons aucune idée de notre monde actuel. Alors qu'il entrait dans l'arène politique, Donald a tout de suite popularisé l'expression «fake news» pour convaincre les citoyens américains, ainsi que la population mondiale, que les médias vous mentent

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toujours. L'expression est maintenant devenue courante, mais vous rendez-vous compte à quel point choquant est le fait que presque tout ce que vous pensez savoir est totalement faux? Les médias mentent sur tout, et ne couvrent pas juste l'histoire et la politique, mais ils ont façonné votre fausse perception sur des sujets comme l'économie, l'alimentation, le climat, la santé, sur tout. 44 présidents sont venus et partis sans même dire un traitre mot sur ce gargantuesque problème, puis le 45e est arrivé. Trump sait que libérer le peuple de cette ignorance insondable est le premier pas vers la liberté globale, «Des milliers de professionnels de la santé mentale sont d'accord avec Woodward et l'auteur de la rédaction du New York Times: Trump est dangereux.» - Bandy X. Lee, The Conversation 2018 «La question n'est pas de savoir si le président est fou mais s'il est fou comme un renard ou fou comme un fou.» - Masha Gessen, The New Yorker 2017 Soyons clairs: pour l'establishment, Trump n'est pas mentalement affecté, mais il est définitivement considéré comme un ennemi mortel de leur monde. Depuis qu'il a déménagé à la Maison Blanche, Trump a été décrit comme un narcissique, un raciste, un sexiste et un climato-sceptique, chargé d'histoires passées louches et de tares mentales. Même si environ 60% des Américains ne font plus confiance aux médias, beaucoup ont cru l'histoire selon laquelle Trump pourrait être un peu fou inapte à gouverner, et les statistiques grimpent encore plus haut lorsque vous sortez des États-Unis. Bien - 435 ! -

sûr, Donald ne fait rien pour changer la perception profondément négative que tant de journalistes et de gens ont de lui. Il est ouvertement scandaleux et provocateur sur Twitter, il semble impulsif et stupide la plupart du temps, agit de manière irrationnelle sur une base quotidienne et lance des sanctions et menaces comme s'il s'agissait de cannes de bonbon sortis de la besace d'un elfe dans un centre commercial en décembre. Tout de suite, nous pouvons détruire un mythe médiatique persistant: l'image que Trump projette est autodestructrice et c'est exactement le contraire de la façon dont agissent les narcissiques pathologiques, car ils font tout pour être aimés et admirés par les foules. Donald ne se soucie simplement pas que vous l'aimiez ou non, ce qui fait de lui l'ultime anti-narcissique, par la définition psychologique de l’affectation. Et ce n'est même pas une opinion, c'est un fait simple et indéniable. Son plan général se dégage d'une de ses devise préférée: «Nous rendrons le pouvoir au peuple», car les États-Unis et leur toile impérialiste tissée sur la planète ont été entre les mains de quelques banquiers mondialistes, industriels militaires et multinationales depuis trois-quart de siècle. Pour réaliser son plan, il doit mettre fin aux guerres à l'étranger, ramener les boys à la maison, démanteler l'OTAN et la CIA, prendre le contrôle de la Réserve Fédérale, couper tous les liens avec les alliés mondialistes, abolir le système financier Swift, démolir le pouvoir de propagande des médias, vider le marais de l'État profond qui dirige les agences d'espionnage et désactiver le gouvernement fantôme qui se cache au sein du Conseil des relations étrangères et des bureaux de la Commission Trilatérale. En bref, il doit détruire le Nouvel Ordre Mondial et son idéologie destructrice. - 436 ! -

La tâche est immense et dangereuse pour le moins. Heureusement, il n'est pas seul. * Depuis Pierre le Grand, toute l'histoire de la Russie est une démonstration permanente de sa volonté de maintenir son indépendance politique et économique des banques internationales et de l'impérialisme, poussant cette grande nation à aider de nombreux petits pays qui luttent pour conserver leur propre indépendance. L'indépendance est dans l’ADN russe. Après presque une décennie d'oligarchie occidentale qui a pris le contrôle de l'économie russe après la chute de l'URSS en 1991, Poutine a pris le pouvoir et asséché le marais interne. Jusqu'à l'arrivée de Trump, Poutine combattait à lui seul le Nouvel Ordre Mondial, dont l'obsession centenaire est le contrôle du marché mondial du pétrole, car le pétrole est le sang qui coule dans les veines de l'économie mondiale, tandis que Vlad protège désormais les producteurs indépendants. Maintenant, parce qu'un gouvernement fantôme donne des ordres directs à la CIA et à l'OTAN au nom des banques et des industries, Trump n'a aucun contrôle, ou très limité, sur l'armée. L'État profond est un chapelet de fonctionnaires permanents au pouvoir à Washington et au Pentagone, qui ne répondent qu'à leurs ordres. Si vous croyez toujours que le «commandant en chef» est en charge, expliquez pourquoi chaque fois que Trump ordonne de se retirer de Syrie ou d'Afghanistan, plus de troupes arrivent? Au moment où j'écris ce chapitre, les troupes américaines et de l'OTAN se sont retirées des zones kurdes, sont allées en Irak et sont revenues avec un

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équipement plus lourd autour des réserves de pétrole de la Syrie. Donald a encore beaucoup de drainage des marais à faire avant que le Pentagone écoute réellement ce qu'il dit. Trump devrait être outré et dénoncer à haute voix que son commandement militaire ne se soucie pas de ce qu'il pense, mais cela déclencherait un chaos inimaginable, et peut-être même une guerre civile aux États-Unis, si les citoyens qui possédaient environ 393 millions d'armes chez eux apprenaient que des intérêts privés sont responsables de l'armée. Cela conduirait également à une question très simple mais dramatique: «Quel est exactement le but de la démocratie?» Gardez toujours à l'esprit que ces armes sont des clôtures en titane protégeant la population d'un Big Brother totalitaire. Il faut comprendre à quel point l'armée américaine et les agences d'espionnage ont eu du mal à créer des opérations sous faux-drapeau pendant plus d'un siècle, de sorte que leurs interventions ont toujours semblé justes, au nom de la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et de la justice dans le monde. Ce masque de vertu totalement faux doit être créé et préservé pour contrôler l'opinion des citoyens américains et de leur arsenal domestique, qui doivent croire qu'ils portent les chapeaux blancs de cow-boy de la démocratie. Alors, comment Trump a-t-il réagi lorsqu'il a appris que les troupes américaines revenaient en Syrie? Il a répété maintes et maintes fois dans chaque interview et déclaration que «nous avons sécurisé les champs pétroliers de Syrie», et a même ajouté «je pense à envoyer Exxon dans la région pour prendre soin du pétrole syrien». Les néoconservateurs, les sionistes et les banques étaient ravis, mais tout le reste de la planète est indigné, parce que la grande majorité ne - 438 ! -

comprend pas que Trump avale cette pilule uniquement pour ses effets secondaires. Sur cette bouteille est écrit en petits caractères que «l'utilisation de ce médicament pourrait forcer les troupes américanoOTAN à quitter la Syrie sous la pression de la communauté mondiale unie et de la population américaine sidérée puisque les troupes n’y sont pus pour les bonnes raisons». Trump a rendu la situation insoutenable pour que l'OTAN reste en Syrie, et la façon dont il a répété cette position profondément choquante et politiquement incorrecte dévoile sa véritable intention. Avec sa déclaration, il a détruit plus d'un siècle de fausse vertu en une seule phrase. Trump n'est que le quatrième président de l'histoire des États-Unis à se battre pour le peuple, contrairement aux 41 autres, qui ont principalement canalisé l'argent du peuple dans un pipeline de dollars aboutissant dans les coffres des banques privées. Il y a d'abord eu Andrew Jackson qui fut abattu après avoir détruit la «Second Bank of the United States» qu'il a ouvertement accusé d'être contrôlée par les Rothschild et la City à Londres. Puis il y a eu Abraham Lincoln qui a été assassiné après avoir imprimé ses greenbacks, puis il y a JFK, qui a été tué pour une douzaine de raisons qui vont principalement à l'encontre des profits des banques et des industries militaires, et maintenant c'est Donald Trump, qui a crié qu'il rendrait «l’Amérique au peuple». Comme la plupart des hommes d'affaires, Trump déteste les banques, pour le formidable pouvoir qu'elles ont sur l'économie. N'oubliez pas le seul livre d'Henry Ford, «The International Jew», pour découvrir à quel point sa méfiance et sa haine envers les banques internationales

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étaient profondes. Les entreprises de Trump ont beaucoup souffert à cause de ces institutions qui vous vendent essentiellement un parapluie, pour le reprendre dès qu'il pleut. Le contrôle de la banque privée par le biais de chaque banque centrale de presque tous les pays est un pouvoir permanent sur les nations, bien au-dessus du cycle éphémère des politiciens. En l'an 2000, ces pillards nationaux n'étaient qu'à quelques pas de leur rêve totalitaire planétaire, mais quelques détails restaient immobiles: Vladimir Poutine et 393 millions d'armes américaines. Puis vint Donald à face orange, la dernière pièce du puzzle que nous, les gens, Au début de son mandat, Trump a naïvement tenté l'approche directe, en s'entourant de rebelles de l'establishment comme Michael Flynn et Steve Bannon, puis en agaçant chacun de ses alliés étrangers, en déchiquetant leurs traités de libre-échange, en imposant des taxes sur les importations et en les insultant au visage lors des réunions du G7 de 2017 et 2018. La réaction fut forte et tout le monde a doublé d’ardeur sur l'absurdité du Russiagate (prétendue ingérence russe dans les élections de 2016), car cela semblait être la seule option pour arrêter l'homme sur son chemin de la destruction du globalisme. Comme on pouvait s'y attendre, l'approche directe est allée nulle part; Flynn et Bannon ont dû partir, et Trump s’est empêtré dans une poignée d'enquêtes qui lui ont fait comprendre qu'il n'obtiendrait rien avec la transparence. Il devait trouver un moyen d'anéantir les personnes les plus dangereuses de la planète, mais en même temps, rester au pouvoir et en vie. C'est alors que son génie a explosé sur le monde. Il a complètement

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changé sa stratégie et son approche, et a commencé à prendre des décisions absurdes et à tweeter des déclarations scandaleuses. Aussi menaçantes et dangereuses que certaines d'entre elles semblaient au premier abord, Trump ne les a pas utilisées pour leur signification au premier degré, mais visait encore une fois les véritables effets secondaires. Et il ne se souciait pas de ce que les gens pensaient de lui, car seuls les résultats comptent à la fin. Il jouerait même le bouffon sur Twitter, aurait l'air naïf, fou ou carrément maladroit, peut-être dans l'espoir d'imprégner la croyance qu'il ne savait pas ce qu'il faisait et qu'il ne pouvait pas être si dangereux après tout. Il est volontairement politiquement incorrect pour dévoiler le visage hideux que les États-Unis cachent derrière leur masque. Le premier test de sa nouvelle approche fut d'essayer de stopper le danger croissant d'une attaque et d'une invasion de la Corée du Nord par l'OTAN. Trump a insulté Kim Jung-Un via Twitter, l'a surnommé Rocket Man et a menacé de raser la Corée du Nord. Son impolitesse politique et ses menaces se sont déchaînés dura des semaines, jusqu'à ce que tout le monde réalise que ce n'étaient pas de bonnes raisons pour attaquer un pays. Il a paralysé l'OTAN. Trump a ensuite rencontré Rocket Man, et ils se sont promenés dans le parc pour célébrer le début d'une belle amitié, en riant ensemble de bon coeur, sans rien accomplir dans leurs négociations, car ils n'ont rien à négocier. Beaucoup parlaient du prix Nobel de la paix, car beaucoup ne savent pas qu'il est généralement remis à des criminels de guerre blanchis à la chaux comme Obama ou Kissinger. Puis vint le Venezuela. Trump a poussé sa tactique un peu plus loin

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pour s'assurer que personne ne pourrait soutenir une attaque contre le pays libre. Il a mis les pires néo-conservateurs disponibles sur l'affaire: Elliott Abrams, anciennement reconnu coupable de complot dans le cadre de l’affaire Iran-Contra dans les années ’80, et John Bolton, célèbre belliciste au premier degré. Trump a ensuite confirmé Juan Guaido comme son choix pour le président du Venezuela; une marionnette vide et tellement stupide qu'il ne peut même pas comprendre comment il est manipulé. Encore une fois, Trump a menacé de brûler le pays en ruines, tandis que la communauté mondiale observait avec effroi le manque total de subtilité et de diplomatie dans le comportement de Trump, avec pour résultat que le Brésil et la Colombie se sont retirés en disant qu'ils ne voulaient rien à voir avec une attaque contre le Venezuela. La médecine de Trump n'a laissé que 40 pays satellites dans le monde, avec des présidents et des premiers ministres suffisamment corrompus pour soutenir timidement Guaido le bouffon. Donald cocha la case à côté du Venezuela sur sa liste, et a continué de défiler vers le bas. Puis vinrent les trois cadeaux à Israël: Jérusalem comme capitale, le plateau du Golan syrien comme possession confirmée, et la parfaite légalité des colonies juives! Outrageux! Netanyahu, qui n'est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte, a sauté de joie, et tout le monde a crié que Trump était sioniste. Le véritable résultat final a été que l'ensemble du Moyen-Orient s'est uni contre Israël, que personne ne peut plus soutenir. Même leur complice historique, l'Arabie Saoudite, a dû ouvertement désapprouver cette énorme gifle au visage de l'Islam. Les trois cadeaux de Trump étaient en fait des coups de poignard dans le dos d'Israël, dont l'avenir ne semble plus trop - 442 ! -

prometteur de nos jours, car l'OTAN devra quitter la région. Avec son absence de contrôle sur l'OTAN et l'armée, Trump est très limité dans ses actions. À première vue, la multiplication exceptionnelle des sanctions économiques contre des pays comme la Russie, la Turquie, la Chine, l'Iran, le Venezuela et d'autres pays semble impitoyable, mais la réalité de ces sanctions a poussé ces pays hors du système financier Swift conçu pour garder les nations en esclavage à travers l'hégémonie du dollar, et ils échappent maintenant tous partiellement ou complètement à l'emprise des banques internationales. Il a forcé la Russie, la Chine et l'Inde à créer un système alternatif de paiements commerciaux basé sur leurs monnaies nationales, au lieu du tout-puissant dollar. La réalité bipolaire du monde est désormais officielle, et avec ses prochaines sanctions à venir, Trump poussera plus de pays hors du système Swift à rejoindre l'autre côté, tandis que d'importantes banques commencent à tomber en Europe. Même dans l'ouragan politique de Trump, il trouve toujours le temps d'afficher son humour arrogant presque enfantin. Regardez sa moquerie grandiose de Hillary Clinton et Barrack Obama, alors qu'il s'asseyait avec les généraux les plus sérieux qu'il a put trouver, pour prendre une photo dans une soi-disant «salle de situation» alors qu'ils truquaient le suivi de la mort de Bagdhadi, en direct de quelque part où il ne pouvait pas être, exactement comme ses prédécesseurs criminels l'ont fait il y a longtemps avec le faux meurtre de Ben Laden. Il a même poussé la farce jusqu’à ajouter les détails d'un chien pisteurs reconnaissant le faux calife de Daesch en reniflant ses sous-

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vêtements. Maintenant que vous comprenez qui est vraiment Trump, vous pourrez également apprécier le spectacle, dans toute sa splendeur et son vrai sens. «Nous avons sécurisé les champs de pétrole de la Syrie». En effet, avec cette courte phrase, Trump a joint sa voix à celle du général Smedley Butler qui a secoué le monde il y a 80 ans avec son petit livre «War is a racket». Piller et voler du pétrole n'est certainement pas aussi vertueux que de promouvoir la démocratie et les droits de l'homme. Ce qui m'étonne, ce sont ces nombreux journalistes et analystes «alternatifs», qui connaissent du bout des doigts toutes les incohérences techniques concernant 9-11, ou la réalité scientifique de l'histoire du réchauffement climatique, mais qui n'ont toujours pas la moindre idée de ce que fait Trump, plus de 3 ans dans son premier mandat, parce qu'ils ont crus les médias grand public qui ont convaincu tout le monde que Trump était mentalement instable. Pour ceux qui ont encore des doutes sur l'agenda de Trump, croyezvous vraiment que l'implosion évidente de l'impérialisme américain sur la planète est une coïncidence? Croyez-vous toujours que c'est à cause de l'influence russe sur les élections de 2016 que la CIA, le FBI, tous les médias, le Congrès américain, la Réserve fédérale, le Parti démocrate et la moitié belliqueuse des républicains travaillent contre lui et sont même essayer de le destituer? Comme la plupart des choses qui sortent des médias, la réalité est exactement le contraire de ce qu'on vous dit: Trump pourrait être l'homme le plus dévoué à avoir mis les pieds dans le bureau Ovale, et certainement le plus

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ambitieux et politiquement incorrect. Mais le plus important, il est le précieux allié dont Vlad le Grand avait besoin pour mettre fin au New World Order. * Nous vivons une époque passionnante. L’inconnu qui nous attend tous est à la fois exaltant et effrayant. Exaltant à long terme, mais plutôt effrayant à court terme. Tous les empires finissent par mourir et nous sommes dans la phase terminale du Nouvel Ordre Mondial qui ne se remettra pas du jeu de roulette russe auquel il a joué, car Vladimir Poutine lui a tendu un pistolet chargé et il a pressé la détente. Les dernières semaines ont tout mis en place pour la dernière bataille. Les banques internationales qui pillent la planète par le biais du dollar américain depuis 1944 sont maintenant menacées par l’hyperinflation, car leur machine à imprimer tourne depuis des années pour couvrir leurs dépenses absurdes destinées à alimenter les guerres du pétrole et des ressources qu’ils ont toutes fini par perdre. Afin de prévenir cette hyperinflation à venir, ils ont généré une attaque virale au virus corona sur quatre pays (la Chine, l’Iran, l’Italie et maintenant les États-Unis) pour semer la panique dans la population, avec l’aide précieuse de leurs médias ignominieux. Même si ce coronavirus n’est pas différent des autres nouveaux virus de grippe qui attaquent les humains chaque année, la peur des médias a poussé les gens à s’isoler et se confiner volontairement par la peur et la terreur. Certains ont perdu leur emploi, des entreprises font faillite, la panique a créé un crash boursier qui a vidé les portefeuilles et

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dévalorisé les actifs, ce qui a eu pour conséquence de retirer quelques billions de dollars virtuels du marché pour relâcher la pression sur la monnaie. Jusqu’à présent, tout va bien, mais tout le reste a mal tourné dans cet ultime banzaï désespéré du New World Order. Le meilleur virologiste de la planète a confirmé que la chloroquine était utilisée par les Chinois avec des résultats spectaculaires pour guérir les patients, puis il a amélioré sa potion magique en ajoutant un antibactérien pneumonique appelé azythromicine, et a sauvé chacun de ses 1000 premiers cas, sauf un. Donald Trump a immédiatement imposé le même traitement en luttant contre sa propre Federal Drug Administration, achetée et détenue par l’État Profond. Cela a obligé tous les médias à parler de l’Élixir Miracle du Dr Didier Raoult, signant l’arrêt de mort de notre confiance dans tous les gouvernements occidentaux, leurs agences médicales, l’Organisation Mondiale de la Santé et les médias qui ont essayé de détruire la réputation du médecin impeccable, tout en inventant des «effets secondaires dangereux» soudains d’un médicament presque inoffensif utilisé depuis 60 ans pour traiter la malaria. Non loin de là, en Allemagne, le Dr Wolfgand Wodarg, épidémiologiste loué au niveau international, a noté que cette panique artificielle était totalement inutile, puisque ce virus n’est pas différent des autres qui nous affectent chaque année. Ce fut une victoire étonnante pour Trump et la population en général sur les médias sociaux, qui ont exposé ensemble les mensonges pathologiques des canaux de communication officiels de chaque pays

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du Nouvel Ordre Mondial. De facto, la crédibilité de ces gouvernements fantoches a disparu dans l’air, et de l’œil du cyclone, l’Italie sortira sûrement de l’UE juste après la crise, ce qui déclenchera un effet domino dans tous les pays de l’UE et les membres de l’OTAN. Mes amis, le mondialisme est mort et prêt à être incinéré. Les banquiers internationaux ne l’ont pas vu venir en 1991, quand ils dominaient 95% de la planète après la chute de l’Union Soviétique. Il semblait que rien ne pouvait arrêter leur mission ultime pour réaliser leur rêve orwellien : détruire quelques pays du Moyen-Orient, élargir Israël et obtenir le contrôle total du marché mondial du pétrole, la dernière pièce de leur puzzle Xanadu sur lequel ils ont travaillé pendant tout un siècle, à commencer par la déclaration Balfour en 1917. Lorsque Vladimir Poutine a pris la direction de la Russie, rien ne laissait présager qu’il ferait mieux que l’ivrogne qu’il avait remplacé. Un ancien officier du KGB semblait être un choix plus motivé par la nostalgie que par l’idéologie, mais Poutine avait beaucoup plus d’atouts pour lui qu’il n’en avait à première vue : patriotisme, humanisme, sens de la justice, ruse, et un ami économiste de génie nommé Sergey Glazyev qui méprisait ouvertement le Nouvel Ordre Mondial, mais surtout, il incarnait la réincarnation de l’idéologie russe longtemps perdue de l’indépendance politique et économique totale. Après quelques années passées à drainer le marécage russe des oligarques et de la mafia que son prédécesseur maladroit avait laissés dans sa traînée de bouteilles vides, Vlad a retroussé ses manches et

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s’est mis au travail, comme on le sait déjà. Parce que ses opposants avaient pillé la planète pendant 250 ans par une colonisation assurée par une domination militaire, Vlad savait qu’il devait commencer par construire une machine militaire invincible. Et c’est ce qu’il a fait. Avec un arsenal nouveau et inégalé, il pourrait procéder à la défaite de toute force de l’OTAN ou de ses mandataires, comme il l’a fait à partir de septembre 2015 en Syrie. Il a prouvé à chaque pays que l’indépendance vis-à-vis du système bancaire de l’OTAN était désormais une question de choix. Poutine a non seulement gagné la guerre en Syrie, mais il a également obtenu le soutien de nombreux pays du Nouvel Ordre Mondial qui ont soudainement changé de camp lorsqu’ils ont réalisé à quel point la Russie était devenue invincible. Sur le plan diplomatique, il a également obtenu le soutien de la puissante Chine, puis a réussi à protéger les producteurs de pétrole indépendants tels que le Venezuela et l’Iran, tandis que des dirigeants comme Erdogan de Turquie et Muhammad Ben Salman d’Arabie Saoudite ont décidé de se ranger du côté de la Russie, qui ne détient pas la meilleure main de poker, mais tout le jeu de cartes. Pour conclure, Poutine contrôle désormais le tout puissant marché du pétrole, l’inévitable ressource énergétique qui alimente les économies et les armées, tandis que l’OTAN des banquiers ne peut que regarder, sans aucun moyen de le récupérer. Comme il n’y a aucun espoir de commencer la Troisième Guerre mondiale qui est perdue d’avance, le dernier banzaï est sorti des buissons sous la forme d’un virus et la création médiatique qui s’en

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est suivie d’une fausse pandémie. L’objectif principal était d’éviter une hyperinflation catastrophique de l’énorme masse de dollars américains dont personne ne veut plus, instaurer des régimes totalitaires à la Big Brother, et se donner le temps de mettre en place la monnaie cryptée de leur monde virtuel, comme si les banquiers chroniquement défaillants avaient encore une quelconque légitimité pour continuer à contrôler nos réserves d’argent. Au début, il semblait que le plan pouvait fonctionner. Vlad a convoqué une réunion avec l’OPEP et a tué le prix du pétrole en refusant de baisser la production russe, faisant passer le baril sous les 30 dollars. Sans aucune réflexion après coup et certainement encore moins de remords, Vlad a tué la coûteuse production pétrolière occidentale. Tous les dollars qui avaient été retirés du marché ont dû être réinjectés par la Fed et d’autres banques centrales pour éviter un déclin et le désastre final. À l’heure actuelle, nos chers banquiers n’ont plus de solutions. Pendant ce temps, Trump s’est également attaqué aux gangsters en cravate. Alors que les médias évitaient le sujet de la chloroquine, un vieux médicament destiné à guérir la malaria, Trump a imposé à la FDA l’utilisation de ce médicament salvateur pour les patients américains infectés. Les médias n’ont pas eu d’autre choix que de commencer à en parler, ce qui a déclenché une réaction en chaîne : les PDG des grandes sociétés pharmaceutiques ont été licenciés parce qu’ils venaient de perdre le contrat du vaccin, des pays comme le Canada sont passés pour des fous génocidaires pour ne pas avoir utilisé ce médicament bon marché et inoffensif, tandis qu’un acte

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criminel des plus scandaleux commis par un gouvernement a été révélé au grand jour : le gouvernement Macron avait proclamé en janvier 2020 que la chloroquine était nocive et en avait restreint l’utilisation, quelques semaines seulement avant l’éclatement de la fausse pandémie ! La roulette russe est un jeu populaire dans les gouvernements occidentaux ces jours-ci. Trump a continué de jouer du bulldozer en coupant tous les ponts et le financement massif de l’OMS, visiblement aux commandes de la fausse pandémie que voulait créer Bill Gates pour vendre ses vaccins stérilisants. Le dimanche 29 mars, la plus étonnante de toutes est tombée comme une tonne de briques sur les médias sociaux : des spectateurs confinés ont appris que Trump avait pris le contrôle de la Réserve Fédérale, qui est maintenant gérée par deux représentants du Trésor d’État. De toutes les nouvelles folles du premier trimestre de 2020, celle-ci est de loin la meilleure et la plus choquante. Après trois ans au pouvoir, Trump a enfin tenu sa promesse électorale de retirer les banques privées des affaires publiques américaines, mettant ainsi fin à un siècle d’exploitation des citoyens américains. Il a demandé au groupe d’investissement Blackrock de commencer à racheter d’importantes sociétés pour la Fed, ce qui signifie qu’il nationalise des pans entiers de l’économie, tout en évitant le krach du marché en impliquant d’importants investisseurs privés dans l’affaire. Cette initiative extrêmement audacieuse arrive à un moment crucial et nous fait prendre conscience que Vladimir Poutine et Donald Trump sont unis et ont amené l’humanité au carrefour entre le New World Order et la liberté.

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Le Nouvel Ordre Mondial fait face aux deux pays les plus puissants de la planète, et cette fausse pandémie a tout changé. Elle a montré à quel point les banquiers sont désespérés, et si nous ne voulons pas nous retrouver avec des ogives nucléaires volant dans les deux sens, * L'Empire des banques s'effondre désormais comme un château de cartes. Rothschild travaille dur pour revivre sa gloire passée en créant Instex basé sur l'euro, destiné à remplacer le système financier international basé sur le dollar Swift dès que la monnaie américaine et les banques américaines plongeront dans leur gouffre à venir, mais la Russie, la Chine et quelques autres les pays et les particuliers en ont assez de l'histoire des banquiers privés. Si vous avez besoin d'être convaincu un peu plus sur le sujet, lisez simplement l’incroyable «Un génocide: la Russie et le nouveau monde», par le Dr Glazyev, qui est maintenant conseiller spécial en économie de Vladimir Poutine. Ses vues sur le système bancaire du FMI et le destin du Nouvel Ordre Mondial sont claires et limpides. Le monde changera radicalement entre 2020 et 2024. Le deuxième et dernier mandat de Trump coïncide avec le dernier mandat de Poutine en tant que président de la Russie. Il n'y aura peut-être jamais d'autre coïncidence comme celle-ci pendant longtemps, et les deux savent que c'est maintenant ou peut-être jamais. Ensemble, ils doivent mettre fin à l'OTAN, à Swift et l'Union européenne devrait s'effondrer. Le terrorisme et le réchauffement climatique anthropique vont sauter dans le vortex et disparaître avec leurs créateurs. Trump

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devra assécher le marais de la CIA et du Pentagone, et il devra nationaliser la Réserve fédérale. Avec Xi et Modi, ils pourraient mettre un terme définitif à l’ingérence des banques privées dans les affaires publiques, en refusant de payer un seul sou de leurs dettes, et réinitialiser l'économie mondiale en passant aux monnaies nationales produites par les gouvernements, car les banques privées tomberont comme des dominos, avec plus aucun serviteur du type Obama pour les renflouer à vos frais. Une fois cela fait, une paix et une prospérité insupportables pourraient parcourir la planète, car nos impôts paient pour le développement de nos pays au lieu d'acheter des équipements militaires inutiles et de payer des intérêts sur les prêts de banquiers qui n'avaient même pas d'argent en premier lieu. Si vous ne comprenez toujours pas le monde après avoir lu ce qui précède, vous êtes désespéré. Ou vous pourriez être Trudeau, Macron, Merkel, Guaido ou tout autre idiot utile, ignorant que le tapis sous vos pieds a déjà glissé. La connaissance de notre passé et de notre présent est la clé pour ouvrir notre porte sur l'avenir. Voici donc la clé maitresse.

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RÉFÉRENCES PAR CHAPITRE - ORDRE D’APPARITION Prologue La déprogr@mmation (2016) Sylvain Laforest The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). The Versailles Thesis: The Roots of WWI, and WWII - Webster G. Tarpley A timeline of CIA atrocities - Steve Kangas (Mondialisation) CIA Agent Whistleblower Risks All To Expose The Shadow Government - https://www.youtube.com/watch?v=XHbrOg092GA

Chapitre 1 The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). The Rothschilds, Freemasons, and Illuminati - Big Sky Words The Complete History Of The Freemasonry And The Creation Of The New World Order - Alexander Light The Complete History Of The ‘House Of Rothschild’- Alexander Light How America's Most Notorious Traitor Nearly Was One Of Its Greatest Heroes - Steven Harrison (The Midnight Freemasons) Hessian soldiers - Military (Wikia) Paul Revere - Totally history The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild - Dean Henderson J.-F. Perregaux, un banquier suisse au Panthéon - 24 heures Maximilien De Robespierre et la Révolution Française - Conférence de Henri Guillemin de février 1970 The House of Rothschild (Secrets of the Federal Reserve) Eustace Mullins The Dot On the I In History: Of Gentiles and Jews - a Hebrew Odyssey - Michael B. Hammer The Rothschilds & The Civil War - Des Griffin (de 'Descent Into Slavery')

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Chapitre 2 Zionism and Israel - Vladislav B. Sotiroviç (Oriental Review) Oil maps of the Middle East - Dr Mark Hobbs Oil from Babylon to Iraq - Rasoul Sorkhabi, Ph.D. (Geo ExPro) Fake History 3: From burning correspondence to permanently removing the evidence - Jim and Gerry (First World War hidden History) A Genocide: Russia And The New World Order (1999) Sergei Glazyev The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). The International Jew (1920) Henry Ford Fake History 3: From burning correspondence to permanently removing the evidence - Jim and Gerry (First World War hidden History) King Edward VII of Great Britain: Evil Demiurge of the Triple Entente and World War 1 - Webster G. Tarpley, Ph.D. The Versailles Thesis: The Roots of WWI, and WWII - Webster Tarpley War debt issue - American History One Hundred Years Ago, in the Spring of 1917: Why Did America Go to War in 1917? - Dr Jacques Pauwels Mein Kampf (1925) Adolf Hitler Tragedy and Hope (1966) Caroll Quigley Wall Street and the Bolshevik revolution (1974) Antony Sutton Wall Street and the rise of Hitler (1976) Antony Sutton Reparations - From Dawes to default - Encyclopedia of the New American Nation Benjamin H. Freedman 1961 speech https://www.youtube.com/watch?v=x8OmxI2AYV8&t=3639s Six million Jews 1915-1938 https://www.youtube.com/watch?v=Dda-0Q_XUhk&t=5s

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Chapitre 3 War against the weak (2003) Edwin Black When America believed in eugenics - Victoria Brignell Preliminary Report of the Committee of the Eugenic Section of the American Breeders' Association to Study and to Report on the Best Practical Means for Cutting Off the Defective Germ-Plasm in the Human Population - Bleeker Van Wagenen The International Jew (1920) Henry Ford Mein Kampf (1925) Adolf Hitler When America believed in eugenics - Victoria Brignell War against the weak (2003) Edwin Black Buck v Bell, one of the Supreme Court’s worst mistakes - Michael Cook (Bioethics Research Library at Georgetown University) The horrifying American roots of Nazi eugenics - Edwin Black

Chapitre 4 Qui avait payé et armé Hitler? - Mario Sousa The Nazi hydra in America (1999) Glen Yeadon and John Hawkins The International Jew (1920) Henry Ford Mein Kampf (1925) Adolf Hitler Wall Street and the rise of Hitler (1976) Antony Sutton Hitler’s American Business Partners https://www.youtube.com/watch?v=SMKnH2BlkBA Germany's Synthetic Fuel Industry 1927-1945 - Antony N. Stranges Ford, fournisseur du 3ème Reich - Patrick Sabatier (Le Libération) Bush family funded Adolf Hitler - Astrid Barnett

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Chapitre 5 The Forgotten Treason: The Plot to Overthrow FDR (2008) Emily Lacey Marshall (Wesleyan University) The fascist plot to overthrow FDR https://www.youtube.com/watch?v=hTdx6vEUtIA C’est le moment de reparler du Business Plot de Butler - Morice McCormack–Dickstein Committee (transcriptions) McCormack-Dickstein Committee - Wikisource War is a racket (1935) Smedley D. Butler

Chapitre 6 Wall Street and the rise of Hitler (1976) Antony Sutton Mein Kampf (1925) Adolf Hitler Nazism, the Jews and American Zionism, 1933-1988 - Aaron Berman Qui avait payé et armé Hitler? - Mario Sousa Hitler’s American Business Partners https://www.youtube.com/watch?v=SMKnH2BlkBA Ford, fournisseur du 3ème Reich - Patrick Sabatier (Le Libération) The Treason Of Rockefeller Standard Oil During World War II - The American Chronicle IBM and the Holocaust (2001) Edwin Black Hitler Was Financed by the Federal Reserve and the Bank of England - Yuri Rubstov Bush family funded Adolf Hitler - Astrid Barnett Trading with the ennemy (1983) Charles Higham

Chapitre 7 Wall Street and the rise of Hitler (1976) Antony Sutton Big business avec Hitler (2013) Dr Jacques Pauwels Who signed death sentence for France in 1940? - Nikolai Starikov - 456 ! -

Document Suggests Hitler Knew of Hess' British Flight Plans (2011 - article de Speigel) Jan Friedmann et Klaus Wiegrefe Trading with the enemy (1983 - Universe) Charles Higham The Nazi hydra in America (1999 - article) Glen Yeadon et John Hawkins The Inside Story of the Hess Flight (1982 - The Journal of Historical Review) Original article by American Mercury, édition de mai 1943 Owners of Empire: the Vatican, the Crown and the District of Columbia - (2014 - article) Tabu Infamy: Pearl Harbor and its aftermath (1982) John Toland How Stimson meant to "maneuver" the Japanese - Richard N. Current (The Mississippi Valley Historical Review) Pearl Harbor: The real history - rense.com BBC: Sacrifice at Pearl Harbor https://www.youtube.com/watch?v=7p1TOA99S88 La déprogr@mmation (2016) Sylvain Laforest Qui avait payé et armé Hitler? - Mario Sousa Trading with the ennemy (1983) Charles Higham

Chapitre 8 Mein Kampf (1925) Adolf Hitler Chronology: Nazi persecution of Jews, 1933-1945 - School History Enquête archéologique sur le camp d'extermination de Treblinka Richard Krege Polish investigations of the Treblinka killing site were a complete failure - Roberto Muehlenkamp The Leuchter Report - Fred Leuchter https://wikispooks.com/w/images/8/8a/The_Leuchter_Reports.pdf The Fred Leuchter report https://www.youtube.com/watch?v=wXcgM8KVZMA Fred Leuchter gas chamber expert https://www.youtube.com/watch?v=VyF3jHbOWuc

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Did US fake top Nazi's WWII suicide and spirit him away to get hands on Hitler's secret weapons programme? - Allan Hall (Mailonline) The Lüftl Report: An Austrian Engineer's Report on the 'Gas Chambers' of Auschwitz and Mauthausen - Walter Lüftl Dissecting the Holocaust (1987) Johannes Peter Ney The Wannsee Conference Protocol: Anatomy of a Fabrication by Johannes Peter Ney - Paul Hausser The transfer agreement (1984) Edwin Black World Almanac Jewish Population Figures Reviewed - William Karenin  The greatest lie ever told - The Holocaust 2015 https://www.youtube.com/watch?v=7p1TOA99S88 Questioning the Holocaust https://www.youtube.com/watch?v=RddqP0ABzwM&t=26s Auschwitz: Myths and facts - Mark Weber (IHR) The great Holocaust mystery - Thomas Dalton (Inconvenient history) The Nuremberg trials - Mark Weber (Institute for Historical review) Wall Street and the rise of Hitler (1976) Antony Sutton Nuremburg (transcriptions) Big business avec Hitler (2013) Dr Jacques Pauwels Ford, fournisseur du IIIe Reich - Patrick Sabatier (Libération) Auschwitz: Myths and facts - Mark Weber (IHR)

Chapitre 9 War is a racket (1935) Smedley D. Butler Part 1: Kevin Shipp, CIA Officer Exposes the Shadow Government https://www.youtube.com/watch?v=rQouKi7xDpM The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). Overthrowing Other People’s Governments: The Master List of U.S. «Regime Changes» - William Blum (Global Research) The Contras, Cocaine, and Covert Operations - The National Security archives

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The Mena connection https://www.youtube.com/watch?v=epXVDEn3gsQ Gary Webb Speaks on CIA Connections to Contra Drug Trafficking transcript How Crack Funded a CIA War: Gary Webb Interview on the Contras and Ronald Reagan https://www.youtube.com/watch?v=WMbEhP2irDM Reagan Was the Butcher of My People - Father Miguel D’Escoto Foreign Powers behind «Cambodia Killing Fields»? - John Roberts Who Supported the Khmer Rouge? - Gregory Elich (CounterPunch) The Pol Pot dilemma - Charles Parkinson, Alice Cuddy and Daniel Pye John Pilger - Cambodia - Year One https://www.youtube.com/watch?v=b1B21-M2CTM US supported Khmer Rouge for «stability,» to weaken Vietnamese communists - Ben Norton (WikiLeaks) The grand Chessboard (1997) Zbigniew Brzezinski Where are the Khmers Rouges accomplices? - John Pilger Why The World Should Not Forget About Pol Pot, The Brutal Cambodian - Kieran Kelly (Global Research) Cambodia and America’s «Killing Fields» - Kieran Kelly (Global Research)

Chapitre 10 La déprogr@mmation - 2016 - Sylvain Laforest 9/11 Exposed https://www.youtube.com/watch?v=DXRDq9nKJ0U Loose change https://www.youtube.com/watch?v=ynROamW80O0 9/11 Press for truth https://www.youtube.com/watch?v=RmHPfXemf10 9/11 Intercepted - Pilots for truth https://www.youtube.com/watch?v=-Laaq44SDgg 9/11 Simulations - Pilots for truth https://www.youtube.com/watch?v=Rs5RQ_5nu4k

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9/11 WTC attack - Pilots for truth https://www.youtube.com/watch?v=sZrpNK4lJVc Architects and engineers on 9/11 https://www.youtube.com/watch?v=IYUYya6bPGw WTC7 - the smoking gun of 9/11 https://www.youtube.com/watch?v=86xuV7bYaRA Lloyde England and his taxi cab https://www.youtube.com/watch?v=yC3LRdjocmc 9/11 Trillions: Follow the money - Corbett report https://www.youtube.com/watch?v=n3xgjxJwedA Conférence de Barbara Honegger - Pentagone https://www.youtube.com/watch?v=4fvJ8nFa5Qk Conférence de Susan Lindauer https://www.youtube.com/watch?v=lnn-jn_cvLo Conférence de Dr Judy Woods https://www.youtube.com/watch?v=ufWggCESyDg 9/11 NSA & CIA https://www.youtube.com/watch?v=qJpzRW-8z7E Jacob Appelbaum exposes NSA tools hacking your computer back doors & malware https://www.youtube.com/watch?v=ntTnLO-4p1o

Chapitre 11 Benjamin H. Freedman 1961 speech https://www.youtube.com/watch?v=x8OmxI2AYV8&t=3639s «Greater Israel»: The Zionist Plan for the Middle East - The Infamous «Oded Yinon Plan» - Israel Shahak (intro de Michel Chossudovsky) La prophétie d’Oded Yinon : Les Etats-Unis détruisent le MoyenOrient au profit d’Israël - Linda S. Heard The Great Global Warming Swindle Full Movie https://www.youtube.com/watch?v=52Mx0_8YEtg&t=6s Legendary Climate Change Senate Hearing https://www.youtube.com/watch?v=ofXQdl1FDGk Nobel Laureate Smashes the Global Warming Hoax

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https://www.youtube.com/watch?v=TCy_UOjEir0 Russians & Nasa discredit ‘fossil fuel’ theory: demise of junk Co2 science - Principia Scientific International Discovery backs theory oil not ‘fossil fuel’ - Jerome Corsi New Report Exposes Rockefeller dynasty's role in climate scam - Alex Newman - New American The Rockefeller Way: The Family’s Covert ‘Climate Change’ Plan - The Energy & Environmental Legal Institute NATO’s secret armies: Operation Gladio and Terrorism in Western Europe (2005) Daniele Ganser NATO’s Secret Armies - Operation GLADIO / Dr Daniele Ganser https://www.youtube.com/watch?v=LNt70B1VQb4 Gladio B and the Battle for Eurasia - James Corbett https://www.youtube.com/watch?v=3q0qau8f0w8 Sibel Edmonds on Gladio B - Part 1 (1 to 4 sur The Corbett Report) https://www.youtube.com/watch?v=AARtO88G5Ag&list=PLN6xa7kD9dZ_qXH Amm4dx-Bqqy10mSVDZ Gladio B – The US JSOC: The Devil, His Works and His Ways – Trainer of Al Qaeda and ISIS - Anders (Global Research) Heroin Dealer in Chief. Afghanistan, Source of 90% of The World’s Heroin - William Edstrom CIA Fueling New U.S. Drug Epidemic Using Cheap Afghani Heroin? CIA, Obama Team Up to Hide Darkest Secrets - Victor Thorn High finance: ISIS generates up to $1bn annually from trafficking Afghan heroin - RT

Chapitre 12 Syria to free 600 political prisoners - Brian Whitaker (The Guardian) Bachar Al-Assad, Dictateur ou Visionnaire Démocrate? https://www.youtube.com/watch?v=3wOsXTKvKzc 8 reasons why the NWO hates Syria - SyrianGirl Partisan Why the US, UK, EU & Israel hate Syria - Adrian Salbuchi Les crimes de Bashar Al-Assad depuis juin 2000 - Nora (La Communauté Syrienne de France) - 461 ! -

Syrie: La vérité comme enjeu - Thierry Meyssan (Mondialisation) Syria’s Pipelineistan war - Pepe Escobar President Bashar Al-Assad’s interview given to Russia’s «Komsomolskaya Pravda» - Daria Aslamova (transcriptions) Full Transcript of teleSUR’s Exclusive Interview with Syrian President Assad - Rolando Segura (transcriptions) President Bashar el Assad ABC interview avec Barbara Walters (transcriptions)

Chapitre 13 Operation Hornets Nest: Alleged Snowden document says US/UK/ Israel are behind ISIS - Gulf Daily News The Arab Spring: Made in the USA - Stuart Jeanne Bramhall (Review of Ahmed Bensada's Book Arabesque) U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings - Ron Nixon Egypt: US-funded Agitators on Trial: US «Democracy Promotion» = Foreign-funded Sedition - Tony Cartalucci (Global Research) Le document secret prouvant que le «printemps arabe» a été provoqué par les USA - Sonia Baker (Global Research) The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). La déprogr@mmation (2016) Sylvain Laforest Les vraies raisons de l'assassinat de Kadhafi https://www.youtube.com/watch?v=CU22YBONO60 L’origine des Frères Musulmans - Centre de recherche sur le terrorisme depuis septembre 2001 The Brotherhood: Investigating The Muslim Brotherhood https://www.youtube.com/watch?v=5C1NyDnGfW8 The Brotherhood and Sadat - The path to the presidency (site web)

Chapitre 14 Psychological Operations (DoD) https://fas.org/irp/doddir/dod/jp3-13-2.pdf Abu Bakr al-Baghdadi - Counter Extremism Project - 462 ! -

Focus Irak : Abou Bakr Al Baghdadi, L’ISIS: Recrutement, financement Et Stratégie - René Naba (Mondialisation) President Bashar Al-Assad’s interview given to Russia’s «Komsomolskaya Pravda» - Daria Aslamova (transcriptions) The Redirection: Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism? - Seymour M. Hersh Who is to blame for the rise of ISIL? https://www.aljazeera.com/ programmes/headtohead/2015/07/blame-isil-150728080342288.html Pentagon report predicted West’s support for Islamist rebels would create ISIS - Nafeez Ahmed US trained ISIS at secret Jordanian base - Aaron Klein (World Net Daily) America Created Al-Qaeda and the ISIS Terror Group - Garikai Chengu Syrie: La vérité comme enjeu - Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) Discours intégral de Vladimir Poutine au Club international Valdaï en 2014 - transcription du site «Égalité et réconciliation» Stopping ISIS: Follow the Money - Peter Van Buren Ce qu'ont fait les USA de Raqqa - Pars Today Follow the Money: From Paris to ISIS to Paris - James Corbett ISIS’ financial sources - Vladimir Odinstov ISIS is a US-Israeli Creation. Top Ten «Indications» - Makia Freeman (Global Research) U.S. Pilots Confirm: Obama Admin Blocks 75 Percent of Islamic State Strikes - Adam Kredo (Free Beacon) Russians Claim Trump Sending Armor to Terrorists in Syria - VT Senior Editors ISIL Receives US Arms Cargo in Iraq's Diyala - Al Alam News Gladio B – The US JSOC: The Devil, His Works and His Ways – Trainer of Al Qaeda and ISIS - Anders (Global Research) L’origine des Frères Musulmans - Centre de recherche sur le terrorisme depuis septembre 2001 Military to Military - Seymour M. Hersh America Created Al-Qaeda and the ISIS Terror Group - Garikai Chengu Stopping ISIS: Follow the Money - Peter Van Buren Follow the Money: From Paris to ISIS to Paris - James Corbett

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How to make a viral video: Fake viral video, Syria Hero Boy, was produced by a Norwegian film crew https://www.youtube.com/watch?v=y027OLiE9Pw Staged car bombing/Airstrikes on civilians in Iraq, Red Crescent? https://www.youtube.com/watch?v=YmMOz66biwo White Helmets' bizarre ‘mannequin challenge’ in Syrian warzone https://www.youtube.com/watch?v=b8bIupYSZeU&t=117s BBC caught lying about syria chemical weapons 2013 https://www.youtube.com/watch?v=q8FsDje-Luk

Chapitre 15 Gross Debt Versus Debt Held by the Public - Committee for a responsible federal budget Poutine à la TV américaine: «la Syrie ne doit pas devenir une autre Somalie» - entrevue avec Charlie Rose (transcription par Sputnik) Imperialism’s Migration Agenda: Who is Funding the Refugees Transport into Europe? - Gearóid Ó Colmáin (Global Research) Who Is Responsible for the Refugee Crisis in Europe? - Bill Van Auken The Refugee Crisis: Separating the Conspiracies from The Conspiracy - Eric Draitser (Global Research) France: la Résistance s'organise - Kahlenberg (blog) Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires seraient liés à des «milices» d'ultra-droite - RT France The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943). The Refugee Crisis Has Fed the Rise of Fascism in the West, and Climate Change Will Make It Worse - Stephen Markley

Chapitre 16 Discours intégral de Vladimir Poutine au Club international Valdaï en 2014 - transcription du site «Égalité et réconciliation» Evo Morales: 'US is Greatest Threat to Freedom, Democracy' - Telesur Vladimir Poutine, le maître du jeu syrien - Daniel Vernet

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Military to Military - Seymour M. Hersh Poutine à la TV américaine: «la Syrie ne doit pas devenir une autre Somalie» - entrevue avec Charlie Rose (transcription par Sputnik) NSA Surveillance Led To Over 100 Arrests - Agence France Presse Analysis of ISIL-Related Arrests in the Homeland (Homeland Security) https://assets.documentcloud.org/documents/2515184/isil-related-arrests-inhomeland-from-jan2014.pdf Hillary Clinton Approved Delivering Libya’s Sarin Gas to Syrian Rebels: Seymour Hersh - Eric Zuesse (GR) The Top 5 Claims That Defenders of the NSA Have to Stop Making to Remain Credible - Cindy Cohn and Dia Kayyali What spooked the USS Donald Cook so much in the Black Sea? Voltaire Network Un tueur de porte-avions bientôt en dotation dans la marine de guerre russe - Sputnik La technologie des missiles russes a rendu obsolète une marine américaine valant 1 trillion de dollars - Dimitri Orlov Presidential Address to the Federal Assembly - President of Russia http://en.kremlin.ru/events/president/news/56957 Les conséquences géopolitiques de la chute imminente d’Alep et de la vente de 19,5% d’actions de Rosneft au Qatar - Jean-Bernard Pinatel Qui est Vladimir Poutine? - Oscar Fortin

Chapitre 17 The Money Power (2012) incluant Pawns in the Game de William Guy Carr (1958) et Empire of the City de E .C. Knuth (1943).

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