Guérir le noyau divin (Core light healing) 9782710789154

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BARBARAANN

BREN, NAN

GUERIR

LE NOYAU L' NERGIE DE NOS MAINS POUR L'HARMON E NOS ÉMOTIONS ET DE NOTRE ÂME

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Collection

«LE CORPS À VIVRE» fondée par Jacques Donnars

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Guérir le noyau divin - Liste des acronymes BBSH : Barbara Brennan School Healing CEH: Champ d'Énergie Humaine (ou aura humaine) CEU : Champ d'Énergie Universelle CEV: Courant d'Énergie Verticale CLF : Center for Living Force ET: Extra-Terrestres FPN: Formes Psycho-Noétiques HSP : Haut Sens de Perception, nommé parfois sixième sens, clairvoyance, extra-audibilité (visuel, auditif, kinesthésique) RAT : Racines Ancestrales Traditionnelles RE : Réactions Émotionnelle RI : Réactions Irrationnelle RIMR : Radiomètres Infrarouge à Moyenne Résolution SCEH : Système de Conscience Énergétique Humaine Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 2017 aux États-Unis par Hay House Inc., sous le titre : Core Light Healing Copyright © 2017 by Barbara Brennan Directrice éditoriale : Lisa Vanüstrand • Éditeur : Stuart Adams • Indéxeur : Jay Kreider Consultants pour les illustrations : Lisa VanOstrand, Denise Mollo Illustrations et diagrammes : Aurelien Pumayana Floret, Bona Yu

© 2018, Éditions Tchou 6, rue du Mail - 75002 Paris pour l'édition en langue française Dépôt légal: 2' trimestre 2018 Imprimé en mai 2018, par Elcograf, Italie Traduction : Christine Rimoldy Mise en pages: Hexa-Aix Couverture : Mathilde Decorbez ISBN: 978-2-7107-8915-4 Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite par quelque procédé mécanique, photographique, électronique ou sous forme d'enregistrement phonographique que ce soit, ni être stockée dans un système d'extraction, transmise ou copiée à des fins publiques ou privées - sauf pour un « usage loyal • sous forme de citations succinctes dans des articles ou des revues - sans autorisation écrite préalable de l'éditeur. L'auteur de ce livre ne dispense pas de conseils médicaux et ne prescrit pas l'utilisation de quelque technique que ce soit comme forme de traitement pour des problèmes physiques, émotionnels ou médicaux sans l'avis d'un médecin, que ce soit directement ou indirectement. L'intention de l'auteur est seulement d'offrir des informations de nature générale pour vous aider dans votre quête de bien-être émotionnel, physique et spirituel. Dans le cas où vous utiliseriez les informations contenues dans ce livre pour vous-même, l'auteur et l'éditeur n'assument aucune responsabilité pour vos actions.

AUTRES LIVRES DE BARBARA ANN BRENNAN Le Pouvoir bénéfique des mains Guérir par la lumière

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GUERIR LE NOYAU

DIVIN

Mon cheminementpersonnel et mes solutions de guérison avancées pour vous permettre de créer la vie à laquelle vous aspirez

BARBARA ANN BRENNAN Illustré par Aurélien Pumayana Floret et Bona Yu

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SOMMAIRE Remerciements.................................................................................. 11 Avant-propos..................................................................................... 12 Introduction : outils permettant de vivre au XXI" siècle...................... 17

PREMIÈRE PARTIE GUÉRIR NOS BLOCAGES ET LIBÉRER NOTRE ÉNERGIE CRÉATRICE

Chapitre premier: Notre système de conscience énergétique humaine .. 33 Chapitre 2 : Notre processus créatif à travers notre système de conscience énergétique humaine ................................................... 53 Chapitre3: Guérir le processus créatifbloqué ................................... 67 Chapitre 4: Démêler votre vie ........................................................... 91 Chapitre 5 : Outils pour recréer votre vie ......................................... 111

DEUXIÈME PARTIE GUÉRIR NOTRE CRÉATIVITÉ DANS LA QUATRIÈME COUCHE DE NOTRE CHAMP AURIQUE : LES RELATIONS

Chapitre 6 : Le haut sens de perception pratique ............................. Chapitre 7 : Entrer dans les réalités de la quatrième couche ............ Chapitre 8: Mondes, objets et êtres de la quatrième couche ............ Chapitre 9 : La physique de la réalité de la quatrième couche.......... Chapitre 10: Autres phénomènes de la quatrième couche :

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attachements, implants et extra-terrestres ........................................ Chapitre 11: Dualité extrême dans le bas astral ............................... Chapitre 12: Intention négative et monde astral ............................. Chapitre 13: Présentation de la guérison des« vies antérieures»..... Chapitre 14: Guérison des capsules temporelles: Dénouer les liens du passé............................................................... Chapitre 15: Le CEH de la mort .................................................... Chapitre 16 : La vie après la mort .................................................... Chapitre 17: Guérir nos cordes relationnelles .................................. Chapitre 18: Guérir nos racines ancestrales traditionnelles............. Chapitre 19: Concepts fondamentaux d'unité .................................

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Annexe : Recherches sur le CEH et le HSP .................................... Bibliographie ................................................................................... Ils ont dit« ... »................................................................................. La Barbara Brennan School of Healing ..........................................

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REMERCIEMENTS

J'ai la plus profonde gratitude pour tous ceux qui croient en moi et en mon travail. Mes guides spirituels ont été d'une importance fondamentale dans ma vie et ont joué un rôle déterminant dans le message délivré dans le présent ouvrage. Je suis à jamais reconnaissante à mon mari, Eli Wilner, qui a eu la sagesse et la force de me laisser faire ce glorieux voyage. Je remercie tout particulièrement l'ensemble de mes collaborateurs, loyaux et dévoués : Diane Dodge, dont la vision et l'habile gouvernance ont porté ce livre de sa conception à sa réalisation ; Stuart Adams, qui a travaillé avec tant de soin, de dévouement et de compétence du début à la fin du livre ; Denise Mollo, qui a brillamment géré le projet et a prodigué des conseils inestimables tant sur le texte que sur les illustrations. Je remercie également l'ensemble du personnel de la Barbara Brennan School pour leur soutien. Je remercie du fond du cœur Lisa VanOstrand pour son aide dans la réalisation de ce livre, ainsi que les illustrateurs Aurelien Pumayana Floret et Bona Yu pour leurs si beaux dessins.

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GUÉRIR LE NOYAU DIVIN

AVANT-PROPOS Selon moi, Barbara Brennan peut aisément être considérée comme la guérisseuse et la clairvoyante la plus influente du xxi• siècle. Son travail est de toute évidence visionnaire et révolutionnaire. Ses théories sur le champ d'énergie humaine (CEH) ou champ aurique, continuent d'être largement citées. Elles ont contribué de manière essentielle à alimenter et à guider nombre des modalités de guérison plus récentes. D'autres aspects de son travail, telle que l'importance de l'intentionnalité claire, se sont également révélés d'une grande portée. Je ne doute pas que son École, ses ateliers, ses livres, ses étudiants, et sa sphère d'influence générale aient touché des milliers, sinon des millions de vies dans le monde entier. Il est clair que les récits de la vie de Barbara ont toujours fasciné les gens. Ils voulaient en savoir plus sur son enfance, ses facultés de guérison, et sur le monde invisible des phénomènes psychiques qu'elle parvenait à voir et à expérimenter. Ces sujets faisaient souvent l'objet de questions de la part de ses étudiants et des personnes qui assistaient à ses conférences. Barbara transmettait des informations sur des problèmes d'ordre personnel aussi bien que général et sur une grande diversité de sujets relatifs à la santé, la guérison, la psychologie, la spiritualité, aux anges et aux démons, sans toutefois se limiter à ces sujets; aucun thème susceptible d'en éclairer un autre n'était proscrit. Aujourd'hui, pour la première fois, le lecteur a la possibilité d'entendre l'histoire de la vie de Barbara Ann Brennan racontée par elle-même. Certaines informations pourront sans doute paraître datées, peut-être même obsolètes, puisque Barbara a grandi dans les années 1940 - dans une ferme du Wisconsin, qui plus est. Elle a souvent rapporté qu'avant d'aller à l'université, elle n'avait pas vu grand-chose, excepté des vaches. Lorsqu'elle était enfant, la fessée était encore une forme de punition à laquelle la plupart des parents recouraient fréquemment. Et le monde dans lequel elle est devenue adulte était sans aucun doute extrêmement différent de celui d'aujourd'hui. Pourtant, d'un point de vue général comme 12

AVANT-PROPOS

personnel, le message qu'elle délivre est intemporel. sur le plan général, l'humanité est confrontée aux mêmes combats que par le passé. Sur le plan personnel, les êtres humains que nous sommes aspirent tous à mener une vie qui ait un sens et à développer au maximum leur potentiel créatif.

Guérir le noyau divin est un récit de vie centré autour des phénomènes qui font de Barbara Ann Brennan une thérapeute différente de ses pairs. Tout au long de cet ouvrage, alors que nous la voyons travailler sur ces différences et lutter pour accepter les deux dimensions de sa personnalité - la scientifique et la guérisseuse - ses pensées nous apparaissent évidentes. Nous sommes nombreux à vouloir voir, sentir, et faire l'expérience du monde invisible qui peut se manifester simplement par le désir d'entrer en contact avec un parent décédé. Et c'est en ceci que réside l'un des dons les plus précieux de Barbara : sa capacité à créer un pont entre le visible et l'invisible et à permettre au lecteur de traverser ces mondes avec elle.

Guérir le noyau divin traite du processus créatif qui vous permet de concrétiser la vie dont vous rêvez ! Dans la première partie, Barbara Brennan examine la configuration du système de conscience énergétique humaine (SCEH) et décrit le processus créatif qui le traverse. Quand la pulsion créative est débloquée, nous sommes en mesure de manifester notre désir. Malheureusement, nous avons tous des blocages qui interrompent notre flux créatif. Ils se trouvent aux endroits où nous avons stoppé notre énergie en raison des blessures et des traumatismes que nous avons connus dans l'enfance. Ils nous empêchent de créer ce que nous voulons et nous entraînent dans un cycle vicieux de schémas répétitifs. Barbara nous guide au fil des étapes qui nous permettent de nous en libérer. L'énergie créatrice peut alors circuler à nouveau librement, avec, pour résultat final, non seulement la capacité de manifester physiquement ce à quoi notre cœur aspire profondément, mais aussi l'épanouissement de notre noyau rayonnant, de notre noyau divin. 13

GUÉRIR LE NOYAU DIVIN

Texte pionnier, Le Pouvoir bénéfique des mains présentait au lecteur les effets considérables du CEH en tant que véhicule de notre expérience de la réalité. De la même façon, la seconde partie de Guérir le noyau divin entraîne le lecteur dans un voyage sans précédent sur la quatrième couche, ou couche astrale du CEH, éclairant ce monde mystérieux et souvent mal compris, ainsi que les effets profonds qu'il exerce sur nous, nos relations, et l'humanité. Cette quatrième couche est une passerelle entre le monde physique en trois dimensions et les mondes spirituels supérieurs. Elle contient tout, des objets aux êtres humains, en passant par les formes-pensées. C'est la couche dévolue aux relations, grâce à laquelle nous interagissons en permanence avec ses habitants en vertu de la loi « qui se ressemble s'assemble». Cette couche est également connue sous le nom de « monde astral ». Comme elle n'existe pas dans la réalité tridimensionnelle, elle n'est pas visible à l 'œil nu. Cependant, depuis des temps immémoriaux, différentes cultures ont décrit le monde astral et y ont accédé. La seconde partie commence par une description du fonctionnement du haut sens de perception et de la façon de percevoir les couches du SCEH. Avant de pouvoir comprendre la quatrième couche, nous devons d'abord la percevoir! Barbara nous livre ensuite une explication détaillée de cette couche et de son fonctionnement, différent de celui du monde physique. Elle fournit quantité d'exemples empruntés à sa pratique de la guérison, dont ses expériences de travail avec des objets et des êtres différents, de visites des domaines inférieurs de la quatrième couche, ainsi que ses rencontres avec la magie noire. Barbara définit les blocages du processus créatif sur la quatrième couche comme des « capsules temporelles » probablement récurrentes au cours de multiples vies. Elle décrit le processus de libération de cette énergie créatrice bloquée grâce à la guérison des capsules temporelles. Elle explique comment le SCEH est affecté par le processus de mort et de voyage en corps astral. La quatrième couche étant dévolue aux relations, on y trouve différents types de cordes. Celles-ci servent à la transmission invisible d'informations, généralement entre deux personnes. Par exemple, on crée des cordes génétiques avec nos parents biologiques, 14

AVANT-PROPOS

et des cordes relationnelles avec les gens avec lesquels on entretient des liens personnels. Ces cordes peuvent être saines ou porteuses de distorsions qui vont entraver notre processus créatif. Les racines ancestrales, qui sont des cordes génétiques défectueuses, nous relient à nos ancêtres et véhiculent des systèmes de croyances erronés qui se perpétuent sur de nombreuses générations. Barbara Ann Brennan fournit des explications détaillées sur la guérison des cordes fondamentales génétiques et relationnelles ainsi qu' ancestrales. Cet ouvrage comporte également des passages poétiques transmis par son guide, Heyoan, qui intègrent les concepts exposés dans ces pages et les clarifient un peu plus. Enfin, chaque chapitre se termine par des questions destinées à inciter le lecteur à une exploration et un travail approfondi grâce aux éléments qui y ont été présentés. Profitez bien de ce voyage qui vous conduira de l'auto-exploration à un parcours guidé de l'interface entre le monde physique et le monde spirituel. À la fin de ce voyage, vous comprendrez mieux que c'est vous, et vous seul, qui créez votre vie! Lisa VanOstrand

Diplômée de la BBSH en 1995 Directrice du département A&P de la BBSH Ancienne doyenne des Hautes Études de la BBSH

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INTRODUCTION

OUTILS PERMETTANT DE VIVRE AU

xx1e SIÈCLE

Un pied dans la réalitéphysique, et l'autre dans la réalité spirituelle. Et entre les deux, la terreferme de ton noyau. HEYOAN

Dans mon premier livre, Le Pouvoir bénéfique des mains, je me suis principalement concentrée sur la structure et la fonction des sept premières couches du champ aurique, sur sa relation au corps humain et son recours à la guérison manuelle ; cet ouvrage permet de mieux comprendre comment et pourquoi la guérison manuelle fonctionne. J'ai consacré mon deuxième livre, Guérir par la lumière, au processus de guérison grâce auquel nous créons notre vie. Notre processus de guérison passe par notre système de conscience énergétique humaine (SCEH), qui se compose de quatre dimensions: notre corps physique, notre champ aurique, notre hara et notre noyau divin. Dans ce troisième ouvrage, Guérir le noyau divin : mon cheminement personnel et mes concepts de guérison pour créer la vie à laquelle vous aspirez. je vous explique comment créer la vie que vous désirez en apprenant à comprendre, à guérir, à libérer, et à utiliser les énergies de vie créatrices qui jaillissent du noyau central de votre être. Pour ce faire, il vous faut apprendre à en reconnaître les parties profondes et vous familiariser avec elles. Cela inclut votre bonté intérieure comme les zones plus sombres de vous-même. Libérer vos énergies

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créatrices essentielles nécessite que vous honoriez l'aspiration de votre âme, la source profonde de lumière, d'amour et de vie qui est en vous. Cette source de créativité intérieure est probablement beaucoup plus puissante que vous ne l'imaginez. Apprendre à accepter sa présence, et être avec elle, transformera votre vie à jamais. Toute créature vivante sur la Terre, et très probablement partout dans le cosmos, possède un noyau intérieur rayonnant, ou noyau divin, qui est unique. En fait, c'est vous !

Je vous invite à effectuer ce voyage avec moi. Ce sera le vôtre. Le voyage de chacun est unique et il lui est personnel Autorisez-vous à être qui vous êtes. Qui vous êtes est divin. Laissez ce moi essentiel qui est lumière briller dans tout votre corps, votre champ, vos quatre dimensions, et votre vie. Laissez-le briller dans l'univers; il est i'fljini. Il vous conduira vers votre vie et tout au long de celle-ci par-delà vos aspirations les plus merveilleuses. Il vous conduira au cœur de votre vie, celle dont vous rêvez depuis toujours ! Plongeons ensemble dans votre moi le plus brillant, le plus honorable ! Ce moi dont vous n'avez pas encore rêvé qu'il étaitpossible de le réaliser! C'est celui auquel vous avez aspiré toute votre vie !

Mon chemin, ma vie Je vais vous livrer un pan de mon histoire afin de vous donner un exemple du chemin que j'ai parcouru et qui m'a menée là où j'en suis aujourd'hui. Apprendre à honorer le passé est une des leçons de la vie, quelles qu'elles puissent être. Voici donc un court récit de la mienne. 18

INTRODUCTION

J'ai vu le jour dans l'Oklahoma, dans une cabane sur une vaste exploitation de blé. Le cordon ombilical était enroulé autour de mon cou et j'étais bleue. Il n'y avait pas de médecin présent sur les lieux. Ma mère m'a raconté que 1'on ne savait pas si je vivrais parce que je n'ai pas poussé de cri à la naissance. Mais ensuite, ainsi qu'elle adorait me le dire:« Tu t'es mise à faire un ramdam incroyable, et tu n'as pas cessé depuis!» Je la croyais, évidemment. Il n'y avait pas une once de malhonnêteté chez elle. Peu après ma naissance, mes parents ont déménagé dans un autre État, et nous sommes passés dès lors d'une maison à l'autre, à peu près environ tous les deux ans. Toute jeune, déjà, au grand dam de mon entourage, je ne cessais de tout questionner de la réalité. Je semblais tout bonnement ne jamais comprendre la réalité qui était apparemment celle des autres. Tout paraissait tourner autour de règles : ce qu'il ne fallait pas dire, ce qu'il ne fallait pas faire, les comportements qu'il ne fallait pas avoir, et ce qu'il fallait croire, même si c'était ridicule.J'avais l'impression que les gens n'étaient jamais honnêtes sur ce qu'ils pensaient ou ressentaient réellement. Ils feignaient seulement d'éprouver ce qu'ils étaient censés éprouver. Moi, je ne pensais pas comme les autres. Être comme tout le monde ne m'intéressait vraiment pas - même au lycée, où il était plus important pour moi de ne pas ressembler aux autres filles. Nous étions censées apprendre l'économie domestique. Moi, je voulais étudier la physique et les maths. C'est alors que tout le lycée m'a élue reine du bal! Je savais que cela m'arriverait, mais ne comprenais absolument pas pourquoi. Je n'avais même pas de petit ami. En tant que reine du bal, je devais demander à un garçon d'être mon cavalier à la soirée - et j'étais bien trop timide ! Au final, je me suis adressée au joueur de football que j'étais censée solliciter. Je ne le connaissais pas et ne lui avais même jamais dit un simple « bonjour ». Il accepta. Ne nous connaissant absolument pas, nous ignorions comment nous adresser l'un à l'autre. J'étais très mal à l'aise parce que c'était ma mère qui avait confectionné ma robe. Toutes les autres filles avaient de belles robes achetées spécialement par leurs parents pour l'occasion. J'avais vraiment hâte que la soirée se termine. 19

GUÉRIR LE NOYAU DIVIN

L'université du Wisconsin à Madison Mes parents riayant pas assez d'argent pour me permettre d'aller au collège, j'ai commencé à travailler à l'âge de douze ans pour pouvoir étudier ; je faisais du jardinage et du baby-sitting chez nos voisins.J'ai continué pendant toutes mes études secondaires, d'abord dans le drive-in d'un fast-food, avant de devenir serveuse, puis hôtesse d'accueil dans un beau restaurant. Au milieu du lycée, j'ai dû abandonner ma scolarité pendant un trimestre pour gagner de l'argent; j'ai travaillé alors de minuit à l'aube dans une usine qui fabriquait des portes. À l'aide d'un marteau, je rebouchais les fissures dans le placage de portes d'entrée qui sortaient d'une grande machine de découpe. C'est sans doute le pire boulot que j'ai jamais fait. Après avoir gagné assez d'argent, je suis entrée à !Université du Wisconsin à Madison (UW). Plus tard, dans le cadre de mon premier emploi en tant que chercheuse à lUW,j'ai travaillé à bord d'un chaland de recherche qui effectuait des allers et retours sur le lac Mendota, mesurant sa teneur en humidité et la température de l'air au-dessus du lac. En soufflant sur ce dernier, l'air absorbe de la vapeur d'eau. Le but de cette expérience était de découvrir le niveau d'augmentation de l'humidité de l'air. J'ai décroché ma licence de physique dans le département de physique de lUW, puis une maîtrise de sciences dans le département de météorologie de cette dernière. Là, plutôt que d'apprendre les prévisions météorologiques, je me suis consacrée à l'étude de la physique de la haute atmosphère. Ma thèse de doctorat portait sur la conception et la construction du radiomètre omnidirectionnel à infrarouges qui fut embarqué sur Tiros III, le troisième satellite lancé par les États-Unis. Mon directeur de thèse était le Dr Verner Suomi, membre du Conseil consultatif scientifique du président John F. Kennedy.

Le NASA Goddard Space Flight Center

À ma sortie de l'université, mon tout premier emploi fut celui de physicienne chercheuse au NASA Goddard Space Flight Center. 20

INTRODUCTION

C'était au début de la NASA. Je travaillais sur les instruments de télédétection dont était équipé le satellite Nimbus 2 ; je les construisais, les testais et les calibrais, d'abord en laboratoire avant le vol, puis en vol. Ces instruments, appelés très précisément radiomètres infrarouges à moyenne résolution (RIMR) équipaient donc le satellite Nimbus 2. Ils permettaient de mesurer les radiations émises par la Terre dans cinq bandes de longueurs d'onde différentes, depuis l'ultraviolet jusqu'aux zones infrarouges du spectre électromagnétique, en passant par le visible. Je travaillais sur les données obtenues grâce à ces instruments, rédigeais et publiais des articles sur les informations ainsi apprises. Qyand nous avions du mal à interpréter les données que nous livrait le satellite, nous recourions à un avion Convair 990 (baptisé Galilée) pour les vérifier. ]'étais « chercheuse principale » dans le cadre de cette vérification des données livrées par les RIMR embarqués sur le satellite. Nous volions aussi haut que possible, juste en dessous de Nimbus 2. Nous effectuions ce travail au-dessus de toutes sortes de surfaces terrestres telles que la Salton Sea, en Californie du Sud, lac doté d'une très forte concentration en sel, le Salar d'Atacama, dépôt salin extrêmement sec, en Argentine, les épaisses jungles vertes situées sur le cours supérieur du Rio Negro, affluent de l'Amazone, les calottes glaciaires de 1'Arctique, la barrière de glace de la mer de Ross, ainsi que les vagues de tailles diverses dans les tempêtes de l'Atlantique et du Pacifique, et quantité de types de formations nuageuses. Cela, afin de mesurer les différences qui existaient dans la lumière réfléchie et irradiée par toutes sortes de surfaces terrestres, à toutes altitudes, de calibrer les effets de 1'atmosphère sur la radiation émanant de la terre. Nous avions besoin de toutes ces mesures pour les comparer aux données que le satellite nous avait fournies. Entre deux expéditions, je travaillais sur ces données pour inventer des moyens de corriger les informations du satellite qui étaient modifiées par l'atmosphère. ]'adorais mon travail au Goddard ; il me manque encore aujourd'hui. Plusieurs années après, alors que j'étais toujours chercheuse au Goddard, les choses ont changé en Amérique, surtout à Washington, D.C., la ville dans laquelle je vivais. La libération des femmes et les 21

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émeutes raciales y faisaient les gros titres des journaux et affectaient le pays tout entier. La physicienne que j'étais n'avait jamais réfléchi à la libération des femmes ; mais j'ai pris alors conscience que j'exerçais un métier très peu courant pour une femme à 1'époque. En fait, j'ai été pendant des années la seule femme physicienne dans mon organisation, jusqu'au recrutement de Mary Tobin. Je suppose qu'il devait y avoir d'autres femmes au Goddard, mais pas dans notre organisation. À cette époque, je vivais dans une partie de Washington habitée principalement par la communauté noire. Élevée dans le Wisconsin et ayant travaillé très jeune, je n'avais jamais songé aux questions d'orientation sexuelle ou raciale. Je n'étais pas au courant des injustices infligées aux Noirs et aux homosexuels. Au Goddard, certains de nos collaborateurs étaient noirs. Mary et moi n'hésitions pas à louer une voiture pour aller faire un tour tout à fait platonique avec nos collègues et amis pour découvrir tous les lieux où nos expéditions nous menaient. Mais, un jour que nous devions quitter une ville du Sud des États-Unis, nos amis refusèrent de nous accompagner. Bouleversées, nous ne comprîmes pas pourquoi ils étaient tellement en colère contre nous ! Nous ne savions pas ce que nous avions bien pu faire pour provoquer une telle réaction. Ils nous rappelèrent alors qu'ils étaient noirs, et que nous étions dans le Sud. C'était trop dangereux. Qµe le simple fait de rouler en voiture avec ces collègues puisse être dangereux fut un choc. Cela m'éveilla à ce qui se passait dans le pays. Et je me suis engagée ! J'ai défendu l'égalité des droits pour tous, prenant même part au mouvement de défense des droits des femmes et défilant pour 1'égalité des salaires entre hommes et femmes - et ce, même si j'avais toujours été respectée dans ma profession et gagné le même salaire que mes collègues masculins de la NASA. Je découvris que nombre de femmes étaient sous-payées aux États-Unis. Ce fut une véritable prise de conscience, soulevant peu à peu d'autres questions existentielles. Avec tous les problèmes sociaux qui survenaient à Washington, j'ai commencé à changer. Je me suis intéressée à l'espace intérieur ainsi qu'aux processus psychologiques, et à suivre des ateliers de bioénergétique le

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INTRODUCTION

week-end. Cela m'a tellement plu que j'ai entamé une formation pour devenir thérapeute bioénergétique à l'lnstitute for Psychophysical Synthesis de Washington, D .C.

L'lnstitute for Psychophysical Synthesis J'ai donc suivi les cours de psychothérapie corporelle de cet institut, à plein temps (40 heures/semaine) pendant deux ans. J'ai appris à percevoir les champs auriques (CEH). L'un des responsables du groupe de formation que j'ai rejoint était devenu aveugle à cause d'une cataracte. Mais cela ne l'empêchait pas de voir clairement et de décrire le flux d'énergie qui circulait dans le corps de ses étudiants. Je décidai donc d'observer comment il « voyait », et d'imiter ce qu'il faisait. Et à ma grande surprise, j'ai réussi à voir ce qu'il décrivait ! Je fus tout d'abord stupéfaite de ce que je «voyais», car à cette époque, je n'avais jamais entendu parler de telles choses. J'ai continué à affiner mes compétences en observant méthodiquement la façon dont fonctionnait mon champ aurique quand je recourais à mon haut sens de perception (HSP) afin d'observer celui de mes patients. Le haut sens de perception n'est qu'un moyen de recevoir des informations en nous servant des sens naturels qui font déjà partie intégrante de nous-mêmes. Mais la plupart des gens ne le reconnaissent simplement pas, et savent encore moins l'utiliser, de sorte qu'ils ne développent tout bonnement pas la capacité de le faire. J'ai forgé le terme « haut sens de perception» parce qu'à cette époque, les mots« voyant» ou « clairvoyant » avaient une connotation un peu bizarre. Ces simples observations m'ont beaucoup appris. Et pendant plusieurs années, j'ai choisi de ne pas parler aux autres de ce que je voyais. J'ai été très surprise de découvrir combien le fonctionnement du champ aurique était systématique et logique. J'ai remarqué à quel point ce champ et les champs d'énergie terrestre naturels que je mesurais à 1'aide des RIMR au Goddard étaient semblables. Et pourtant, il y avait une différence ; en 1'occurrence, l'instrument se trouvait dans ma propre tête. Qyelle surprise !À certains égards, son fonctionnement était même similaire à celui des RIMR. Je me suis 23

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donc contentée de continuer à développer et à peaufiner ma capacité à percevoir les champs auriques en effectuant d'autres observations de ce phénomène grâce à mon HSP. J'ai pu ainsi l'observer à l'intérieur des gens et entre eux. J'ai étudié les interactions de ces champs lorsque les gens traversaient des processus psychologiques personnels. Devenue thérapeute et responsable de groupe, j'ai poursuivi ce travail d'observation. J'ai beaucoup appris sur les systèmes de défense énergétiques qui finissent par engendrer des problèmes de santé physique. J'étais émerveillée par la quantité phénoménale d'informations que me fournissait le HSP. Les pensées, les sentiments et les mouvements d'une personne se manifestaient tous dans le champ aurique avant de se produire dans le monde physique. Pour clarifier la manière dont fonctionnait le HSP, j'ai observé mon propre champ aurique en même temps que celui de mes patients en déplaçant très rapidement mon attention des autres à moi-même.J'ai découvert que ces champs bioénergétiques naturels contenaient une énorme quantité d'informations détaillées : sur la santé du patient, les causes de sa mauvaise santé, la relation entre son fonctionnement mental et son fonctionnement émotionnel, la façon dont le fonctionnement de son champ aurique affectait la santé de son corps physique, et sur ses choix de vie ainsi que le mode de vie qui en résultait.J'ai traité de ces sujets dans Le Pouvoir

bénéfique des mains. Dans Guérirpar la lumière, je me suis concentrée sur le processus de guérison à travers nos quatre dimensions, ou système de conscience énergétique humaine (SCEH) - le corps physique, le champ aurique, le hara, et le noyau rayonnant. J'ai également traité de la manière dont on pouvait comprendre les interactions humaines du point de vue de nos quatre dimensions, dont j'ai eu connaissance lorsque j'enseignais la guérison, grâce à ma pratique du channeling. Il faut du temps pour s'habituer aux idées nouvelles, surtout si elles nous affectent personnellement. On a parfois recours à des doctrines religieuses pour empêcher les idées nouvelles de devenir populaires ! La science nous a libérés de beaucoup d'us et coutumes anciens. L'Église nous a enseigné pendant des années que la Terre 24

INTRODUCTION

était le centre de l'Univers, qu'elle était le royaume de l'homme et que le Royaume des cieux était au ciel, situé sur de claires sphères tournant autour d'elle. Cependant, la science n'a pas vu le jour facilement. O!iand Galilée, regardant de plus près dans son télescope, vit que la Terre n'était pas le centre de l'Univers, il fut considéré comme hérétique et enfermé par l'Église. Bien des années plus tard, quand Pasteur essaya d'enseigner sa théorie microbienne, on se moqua de lui en lui demandant comment des organismes tellement minuscules qu'ils étaient invisibles à l'œil, pouvaient tuer les gens. Aujourd'hui, il est de notoriété publique que cette possibilité est bien réelle. Nous avons appris à faire confiance à la science. Celle-ci a révolutionné notre façon de voir la réalité. L'idée d'action à distance et le concept de champ de force sont nécessaires pour expliquer des phénomènes naturels observables tels que la gravité et l'électromagnétisme. Il fallait que quelqu'un y pense, et c'est là qu'Isaac Newton et James Clerk Maxwell sont arrivés. Leurs travaux ont apporté la preuve scientifique que 1'on n'avait pas besoin de toucher physiquement une chose pour agir sur elle. La science nous surprend, car elle remet en cause nos vieilles croyances. Maintenant, nous regardons l'Univers et voyons d'autres mondes possibles. Il y a de l'eau sur Mars! Et de la vie peut-être? Grâce à la sonde spatiale Cassini, on a découvert qu'il y avait plus d'eau dans 1'espace interstellaire que sur la terre. Waouh, c'est une nouvelle, ça ! Si 1'on cherche de l'eau, c'est parce qu'elle est intimement liée à la vie biologique (pour autant que l'on sache). Alors, pourquoi ne pas supposer que, loin d'être rare, la vie - une vie intelligente, même - est au contraire omniprésente ? Oui, cela reste à prouver, mais pourquoi cette hypothèse négative ? Pourquoi ne pas dire : « La vie doit exister sous quantité de formes ! La vie est sans doute omniprésente ! Essayons de la trouver sous toutes ses formes, plus étonnantes les unes que les autres ! » Ce n'est qu'une question de temps avant que la science ne découvre que la vie est partout dans l'univers. Nos recherches ne font que commencer. Un jour, on développera des instruments qui permettront de détecter et de mesurer les champs de conscience énergétique qui (de mon point de vue) font intimement partie de la vie. Toutefois, effectuer des recherches sur une chose nécessite d'acquérir une curiosité des

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phénomènes observés. On doit également avoir une petite idée de ce que l'on observe et de ce que 1'on doit chercher. Il est même préférable de faire des expériences personnelles qui éveillent cette curiosité pour trouver les bonnes questions. Ce que l'on observe permet alors de poser des questions, lesquelles en engendrent d'autres et finissent par générer une hypothèse que 1'on doit vérifier. On peut alors faire le postulat d'une théorie, la vérifier au moyen de preuves expérimentales, puis, avec beaucoup de travail, finir par la confirmer ou par l'infirmer. Il y a sans cesse de nouvelles choses qui se profilent à l'horizon. J'adorais ce travail à la NASA et éprouvais un grand respect pour ces scientifiques dévoués à leur tâche avec qui je travaillais. Nous avons été parmi les premiers à avoir le privilège de participer aux débuts de cette exploration. Lorsqu'au début des années soixante-dix les temps ont changé, je me suis de plus en plus intéressée à 1'« espace intérieur ».J'ai concentré mes efforts sur la découverte de cet espace et de ce qui, en moi, avait besoin d'être guéri et d'évoluer. J'ai suivi des séances de thérapie personnelle afin d'explorer ma réalité intérieure, la façon dont elle évoluait et dont le vécu de mon enfance affectait mon expérience de la réalité. J'ai exploré les choix que j'avais faits dans mes relations privées et en ai fait d'autres quand ces relations nétaient pas saines pour moi. L'exploration de mon espace intérieur est devenue si intéressante que je résolus de 1'étudier de manière formelle. J'ai donc démissionné de ma fonction de chercheuse au Goddard Institute. Dans le formulaire de démission officiel que l'on me remit, je devais indiquer les raisons de ma démission. J'ai écrit les paroles d'une chanson à la mode, The Great Mandala, qui parlait du fait de prendre sa place dans la roue de la vie au bref moment de l'existence où elle tourne dans notre direction. Mon patron préféré au Goddard Institute, D' Bill Nordberg, qui a vu le jour dans les lointaines montagnes autrichiennes, était toujours jovial et aimable.Je l'ai toujours respecté, et j'ai toujours apprécié de travailler avec lui. Après avoir lu mon formulaire de démission, il me convoqua dans son bureau et me demanda d'un ton enjoué :

«Barbara! Qu'est-ce qu'un mandala?!!!» Nous avons bien ri ! 26

INTRODUCTION

Le noyau énergétique J'ai étudié plusieurs types de psychologie centrée sur le corps, dans le cadre d'un programme élaboré par James Cox, à l'lnstitute for Psychophysical Synthesis - devenu par la suite The Community of the Whole Person (Communauté de la personne dans sa globalité) - et j'ai commencé à exercer dans ce domaine. Puis, afin d'en apprendre davantage, j'ai étudié la bioénergétique avec John Pierrakos, cofondateur du Bioenergetics lnstitute de New York avec le D' Alexander Lowen, auteur, entre autres, du célèbre ouvrage Le Langage du corps (Éditions Tchou). C'est au cours de cette formation que je me suis mise à voir des couleurs et des formes partout, à l'intérieur et autour du corps. Continuant à observer ce phénomène « simili-lumineux »,j'ai peu à peu été gagnée par la curiosité de comprendre de quelle façon ce phénomène nouveau (pour moi) était lié à ce que je connaissais déjà grâce à mes travaux de recherche tant à l'école doctorale de l'Université de Wisconsin qu'au Goddard Space Flight Center. rai découvert bien plus tard que ce phénomène était traité dans la littérature ésotérique et rendu mystérieux à dessein ; on 1'appelait « aura », terme qui m'a toujours déplu. Une aura bien particulière entourait ceux qui avaient la capacité de la percevoir ; pour ma part, je ne 1'ai jamais considérée comme mystérieuse. Elle ne 1'est pas. Je ne fais qu'observer un phénomène naturel très semblable à ceux que je mesurais à la NASA, avec cette seule différence majeure : ce phénomène est intimement associé à la vie et directement lié à 1'expérience de vie.Mais il y a un hic ! D'après ce que j'en sais aujourd'hui, il n'a jamais été bien mesuré. Sans doute, parce que sa compréhension nécessite de disposer de paramètres supplémentaires, comme une compréhension plus claire de la conscience et de 1'expérience consciente de la vie. Existe-t-il des moyens de mesurer l'aura ? I:étude de ce phénomène se présenterait comme un mariage entre la physique, la neurologie, la psychologie et peut-être quelque chose de nouveau dont personne n'a encore connaissance. Dans l'intervalle, je me contenterai de ce que je sais de ce merveilleux phénomène qui peut nous permettre d'en apprendre beaucoup sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure.

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Faute du matériel scientifique requis pour 1'examiner ou le mesurer, j'ai eu recours à mon HSP, qui m'a amenée à beaucoup d'autres questions et observations. Je suis allée de surprise en surprise. Ce riétait pas du tout ce à quoi je m'étais attendue et j'ai appris bientôt à me défaire de nombre d'idées préconçues que j'entretenais sur ce phénomène. Timide, gênée, effrayée, j'ai gardé tout cela secret pendant de nombreuses années. Nous n'en sommes qu'aux balbutiements de cette exploration des champs d'énergie vitale. La science ria pas encore vraiment travaillé sur ce sujet. Les recherches effectuées sont rarissimes voire inexistantes. Dans un esprit de quête, rejoignez-moi dans cette grande exploration qui ne fait que commencer. J'espère que cet ouvrage aiguisera votre curiosité sur les champs d'énergie vitale présents autour et à l'intérieur de vous. Chaque jour, de nouvelles personnes en font 1'expérience et s'y intéressent. Pourquoi ? Parce que les champs d'énergie vitale peuvent nous aider à comprendre de nombreuses d'expériences de vie qui ne peuvent s'expliquer dans le cadre du paradigme actuellement admis (et limité) de ce que signifie être vivant dans un corps physique. Je voudrais commencer l'hypothèse suivante : notre vie et notre corps physique sont pleins d'énergie. Eh bien, nous le savons déjà, cela a été mesuré. Notre corps est parcouru de part en part par des champs magnétiques et des courants électriques. Certes, les moins subtils sont plus faciles à mesurer ; même les méridiens d'acupuncture peuvent l'être. Parmi les personnes qui le font, beaucoup pensent que les fluctuations énergétiques mesurées à partir du corps sont uniquement générées à l'intérieur du corps et par celui-ci. Mais est-ce bien le cas de toutes ? Et s'il existait des fluctuations plus subtiles et plus difficiles à mesurer ? Et si certains champs émanaient du corps et d'autres non ? Et si ces autres fluctuations, plus subtiles, étaient en fait antérieures au corps physique (le précédaient) ? Pourquoi supposer que les corps énergétiques n'existent pas, alors que depuis des siècles, les êtres humains décrivent les expériences qu'ils font de ces corps et les perceptions qu'ils en ont dans les langages et les formes conceptuelles propres à leur culture ? 28

INTRODUCTION

Pourquoi supposer qu'ils n'existent pas avant et après le corps, ainsi que nombre de cultures l'ont également décrit, sans se donner la peine d'essayer de les mesurer ? Qiiand une pomme tomba sur sa tête, Newton conçut l'idée de la gravité parce qu'il avait vu ce qui s'était produit. Sa curiosité en fut éveillée. C'est aussi ce qui m'est arrivé. J'ai commencé à voir des choses, et ça m'a rendue curieuse. J'ai commencé à rechercher la survenue de ces phénomènes. Et plus je les recherchais, plus je voyais, plus je redoublais d'attention en les observant. J'ai raconté dans Le Pouvoir bénéfique des mains cette expérience des champs d'énergie qui entourent absolument tout dans la nature - arbres, plantes, animaux - auxquels, précisément, j'ai donné le nom de « champs d'énergie » (et de « champs d'énergie humaine » à ceux qui entourent les êtres humains). En conséquence, après des années d'observation, ces champs sont devenus pour moi une composante normale du monde naturel. Leur fonctionnement en fait partie intégrante - une partie très importante. Un jour, au cours de ce :xxr• siècle, peut-être, ils feront tout naturellement partie de la vie moderne. Depuis des siècles, leur existence est de notoriété publique pour de nombreux peuples indigènes. Bientôt, on développera des instruments permettant de les mesurer, comme tous les phénomènes qui ont éveillé et continuent à éveiller notre curiosité. J'espère donc que ce livre éveillera la vôtre, à tout le moins.

La curiosi.té La curiosité mène à l'observation qui mène à la recherche qui mène à la découverte qui mène à la compréhension qui mène à des applications qui ensuite, améliorent notre vie ! Ma curiosité éveillée,j'ai observé ces phénomènes.Je me suis posé de nombreuses questions puis, aussi souvent que possible, j'ai exploré ce monde nouveau de la conscience énergétique. Chaque réponse me permettait de faire un pas de plus dans l'inconnu, suscitait des questions encore plus difficiles qui remettaient en question la vision 29

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généralement admise du monde. Les champs d'énergie existent-ils ? Sont-ils associés à la manière dont nous vivons notre vie, dont nous la créons, à notre état de santé, à notre mort ? Si oui, de quelle façon ? Existent-ils par-delà ce que nous identifions comme la vie physique ? Existe-t-il une vie au-delà de la vie physique ? Est-ce notre vie, ou cela le sera-t-il? Qµ'est-ce que le paradis, d'un point de vue plus moderne ? Et qu'est-ce que 1'enfer? Y a-t-il une manière plus satisfaisante de les nommer, étant donné la manière dont nous voyons l'univers aujourd'hui, comparé à 1'époque où les religions actuelles virent le jour ? Nous est-il possible de trouver un moyen de comprendre ces choses, plus approprié à la manière dont nous vivons notre vie ? Comment de telles informations pourraient-elles nous aider à mener une existence plus saine et plus heureuse, nous donner le pouvoir de la recréer conformément à nos aspirations ? Alors, chers lecteurs, qu'est-ce qui fait sens pour vous ? Qµe signifie la vie pour vous ? À quelle vie aspirez-vous ? Ce livre explique comment recréer votre vie (et votre santé) afin qu'elle devienne la vie dont vous rêvez, en comprenant, puis en vous servant de vos champs d'énergie qui, après tout, sont Vous, enfait !

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PREMIÈRE PARTIE

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- NOS BLOCAGES ET LIBERER GUERIR

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NOTRE ENERGIE CREATRICE

« Quand le temps est venu de changer, le changement sefait naturellement.

Il se déploie de l'intérieur et nous rendplus libres de recréer notre vie conformément à notre objectifde vie. » BARBARA BRENNAN

Chapitre premier NOTRE SYSTÈME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE L'amour préexiste à la vie. L'amour est le smdfle de vie avant que le premier souffle ne se soit avéré sous uneforme spirituelle ou physique. L'amour préexiste à la lumière. Lefondement de l'être est le néant, ou le rien-du-tout. L'amour surgit du néant en tant quefarce créatrice. HEYOAN

Avant d'en arriver à guérir le noyau rayonnant, il est nécessaire d'étudier le système de conscience énergétique humaine (SCEH) afin d'en connaître la structure et le fonctionnement.J'ai décrit cela dans mes deux premiers livres, Le Pouvoir bénéfique des mains et Guérir par la lumière. Je vais y revenir brièvement en ajoutant de nouvelles informations.

Au-delà de notre monde en trois dimensions Tout a débuté pendant mon enfance dans le Wisconsin. Pendant des années, je n'ai pas accordé d'importance à mes premières incursions dans les réalités situées au-delà du monde physique.Je ne me rendais pas compte que je pénétrais dans des espaces de vie qui dépassaient les trois dimensions auxquelles nous sommes habitués. Habitant dans une ferme, j'étais intimement consciente de l'existence des cycles de vie. Il y avait la plantation des cultures en fonction des saisons, la naissance des bébés animaux au printemps, la moisson à l'automne, et ainsi de suite. Le monde naturel semblait régi par des cycles de vie infinis, chacun étant unique et essentiel pour les autres.

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Je parcourais les bois les yeux fermés en essayant de« voir» ou de « sentir » les arbres avant de me cogner dedans. J'étais troublée parce que je ressentais leur présence bien avant d'arriver tout près d'eux. Je supposais donc que je n'y parvenais pas du tout, que j'étais trop impatiente et ne réussissais pas à garder les yeux fermés assez longtemps avant d'arriver jusqu'aux arbres. Ceux-ci me semblaient toujours beaucoup plus gros et plus proches qu'ils ne 1'étaient réellement. Je ne comprenais pas. Mais je persistais à essayer ! L'été, quand je tentais de les voir les yeux fermés, ils ressemblaient à de grandes enveloppes de lumière vertes. À l'automne, ces enveloppes devenaient rouges. Qiiand l'automne se muait en hiver, une activité intense se déroulait tandis que le vert se retirait vers l'intérieur des arbres et que de mousseux nuages de brume dérivaient lentement. L'hiver apportait une enveloppe claire, immobile, et légèrement scintillante. Cela revenait un peu à regarder à l'intérieur d'une goutte d'eau, mais sans l'effet de loupe propre à l'eau, dû au fait que la densité de cette dernière est supérieure à celle de l'air. Au printemps, les enveloppes des arbres redoublaient d'activité, attirant autour d'elles des points de lumière vive qui émanaient de l'air. L'enveloppe claire et scintillante de l'hiver allait puiser une lumière verte au plus profond d'elle-même, et changeait ainsi de couleur, sa clarté hivernale statique faisant place au jaillissement de ce vert caractéristique du printemps. Au bout d'un certain temps, je m'habituai à voir cette enveloppe les yeux ouverts, et supposai tout simplement que tout le monde le faisait. Pour moi, cela n'avait rien d'extraordinaire. Je voyais si les arbres étaient joyeux ou tristes (de mon point de vue d'enfant), s'ils avaient soif, faim, s'ils étaient malades ou en bonne santé. Je connaissais les quatre vents et ce qu'ils apportaient à la terre en changeant de place à différentes époques de l'année.Je restais assise dans les bois, parfaitement tranquille, pour voir combien de petites bêtes viendraient à moi. Je parlais en silence aux animaux. Je les considérais comme mes amis.J'aimais tout particulièrement les tortues et les crapauds.J'avais trouvé un moyen pour que ceux-ci restent assis longtemps sur mon nez. Nous nous regardions simplement dans les yeux. C'est comment, d'être toi? me disais-je. Ils gardaient le silence. Ils se contentaient d'être, eh bien... des crapauds. 34

NOTRE SYSTÉME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE

Le monde naturel qui m'entourait ne cessait de changer, d'évoluer et de se réorganiser. Je cherchais des indices pour comprendre la façon dont cela se produisait. Ces changements étaient rythmiques, naturels, et affectaient toujours en premier le mouvement de la lumière et de l'énergie qui entourait et traversait toute chose. Puis, c'était au tour des phénomènes physiques. Bien sûr, j'ignorais qu'il s'agissait de lumière et d'énergie. C'était seulement un flux de naturel de vie, indissociable de tout le reste. Je vis que ces cycles étaient omniprésents - à l'intérieur et autour de toutes les choses, entre elles, et en association avec elles. Alors qu'adulte, je poursuivais mes recherches, je me suis aperçue que les phénomènes de conscience énergétique précédaient toujours les phénomènes physiques. C'est important !Je me suis dit que le flux d'énergie organisait peut-être la forme. Mais comment y parvient-il ? Est-ce une sorte d'énergie naturelle qui renferme également un genre de code ou d'intelligence, voire, de conscience inconnue ? Dans ce cas, les champs d'énergie que j'observais devaient posséder une manière de conscience. Lorsque je m'en rendis compte, d'autres questions surgirent. Pourquoi la majorité des scientifiques ne s'intéressent-ils pas à cette relation intime de la vie ? Pourquoi la conscience est-elle généralement dissociée de l'étude du fonctionnement du monde, notamment de l'anatomie et de la physiologie ? Pourquoi cette supposition tacite de séparation entre les deux a-t-elle été fermement défendue pendant si longtemps? 1 Après des années passées à étudier ces phénomènes apparemment inexplicables, j'ai commencé à réaliser que, puisque ces champs d'énergie semblaient faire partie de la vie, mon vécu dans le monde de la conscience énergétique ne serait pas forcément tout à fait le même que dans le monde physique. Il fonctionnerait naturellement dans un monde de conscience énergétique, et la physique qui le gouvernerait serait différente de celle qui régissait le monde physique. Ce serait une vie au-delà de la réalité physique, et cependant intimement liée à celle-ci. 1. Ce n'est qu'une question de temps avant que la science ne découvre et ne mesure les champs de conscience énergétique vitale présents dans tout le monde naturel et qui font partie intégrante de la vie. Beaucoup tentent d'y parvenir. En attendant, je m'en remettrai à mon HSP pour rassembler des informations sur eux et le rôle très intime qu'ils jouent dans notre vie personnelle.

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De telles expériences, et la sagesse qu'elles confèrent, constituent une carte fantastique avec laquelle naviguer au cœur du XXf siècle. L'humanité commence tout juste à passer d'une vie orientée, sur les plans physique, psychologique et mental, vers le moi et le monde, à une vie régie par une prise en compte plus importante de la conscience énergétique et de la manière dont celle-ci façonne et influence notre monde. Ce mouvement nous entraîne dans le vaste territoire inexploré de l'expérience qui consiste à être en vie, ou « vivant », comme je préfère le dire. Elle requiert que nous nous défassions de la plupart de nos hypothèses de base sur« la façon dont sont les choses ».

Le système de conscience énergétique humaine (SCEH) Je voudrais vous présenter le système que j'ai élaboré à partir de mes expériences d'observation du phénomène de conscience énergétique humaine au cours des quarante dernières années. Je l'ai baptisé « Système de Conscience Énergétique » ou SCEH, pour abréger. Dans ce chapitre, je vais examiner à la fois les SCEH et le champ d'énergie humaine, ou CEH. Il est important de noter qu'au cours des nombreuses années où j'ai observé ce dernier et appris sur lui, il m'est apparu que les énergies qui le constituent sont par essence, de la conscience. Et c'est à cause de cette distinction importante que j'ai ajouté le mot « conscience ~ à chaque fois que je parle de système énergétique, pour vous rappeler que 1'énergie est conscience. Je poursuivrai en décrivant la façon dont notre processus créatif fonctionne à travers le SCEH, et l'extrême importance qu'il revêt dans tous les aspects de notre vie. J'expliquerai pourquoi il est si important de comprendre son fonctionnement et ne saurais trop insister sur l'importance d'apprendre à l'utiliser. Il confère le pouvoir de comprendre et de contrôler sa créativité afin d'accomplir les objectifs de vie que l'on s'est choisis, tout en menant la vie que l'on désire.Une fois que 1'on a compris 1'effet de la conscience énergétique sur sa réalité physique, des facultés créatrices considérables peuvent se libérer à l'intérieur de soi à mesure que l'on apprend de nouvelles façons d'être et de faire. 36

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Je vous donnerai ensuite des informations supplémentaires sur les SCEH et le CEH, essentielles à la compréhension de notre fonctionnement dans les réalités de la conscience énergétique associées aux quatre aspects ou dimensions du SCEH, ainsi qu'à chaque couche du CEH. La structure du système de conscience énergétique est extrêmement simple. Elle se compose de quatre aspects ou dimensions : le noyau rayonnant, le hara, le champ d'énergie humaine, et le corps physique. Je vois ces quatre aspects comme des « dimensions » (mot que j'emploie faute d'un terme plus approprié) différentes de notre être, qui, fonctionnent chacune individuellement et de façon distincte.

Le noyau divin La dimension la plus profonde de notre être est la dimension centrale où se trouve le noyau rayonnant, ou divin. Elle constitue notre source de vie naturellement divine; c'est la source même de la vie en nous. Au centre du noyau divin comme à sa périphérie extérieure qui s'étend à l'infini, se trouve ce que j'appelle le« vide de velours noir » (fig. 1-1). Il regorge d'une vie non manifestée. Il est rempli d'une puissance incroyable; c'est la source de toute manifestation. Cette vie indifférenciée existe à l'intérieur et tout autour de nous. C'est le fondement de tout ce que l'on appelle généralement la vie, à tous les niveaux que nous connaissons, dont ces quatre dimensions. Qyand je le perçois à l'aide de mon HSP, il est en perpétuel mouvement, et cependant immobile. Bien qu'il soit non manifesté, je perçois plus de vie en lui que dans toute autre dimension des niveaux manifestés de notre être. À mon avis, il existe une relation entre ce vide de velours noir grouillant de vie non manifestée, et le concept d'énergie du point zéro du vide quantique. Le vide de velours noir et l'énergie du point zéro étant la source de toute manifestation, je crois qu'ils sont une seule et même chose. L'un se comprend du point de vue de l'expérience spirituelle directe, et l'autre, de celui de la physique quantique. Au niveau spirituel, nous puisons dedans individuellement avec l'intention claire de créer la vie, ce que nous 37

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voulons dans la vie, et notre éveil. Du point de vue de la physique, nous espérons élargir notre compréhension du monde physique, développer des outils qui résoudront nos problèmes d'énergie, nous permettront de mesurer et de guérir notre SCEH, et nous emmèneront physiquement jusqu'aux étoiles. Grâce à la méditation profonde, il est possible de faire l'expérience directe du vide de velours noir au sein du noyau rayonnant. Cette expérience directe d'une vie illimitée et infinie est absolument merveilleuse.C'est la source, en nous et dans chaque cellule de notre corps, à partir de laquelle nous créons notre système de conscience énergétique, notre corps, notre vie. Un point essentiel du vide de velours noir est qu'il semble présenter toutes les caractéristiques du « vide » spirituel auquel font référence nombre de sages dans le monde. Lorsque j'emploie 1'expression « système de conscience énergétique humaine» (SCEH), on peut considérer qu'elle inclut toutes les manifestations de la vie, matérielles et transmatérielles et donc également le « vide », le niveau de conscience où il n'y a ni pensées ni moi. Il y a cependant un hic! L'absence de pensées et de moi n'exclut pas de faire l'expérience du vivant ou de la conscience. À la périphérie de cette région centrale du néant, commence la lumière qui émerge de celui-ci pour se manifester pleinement. Le noyau divin est la première manifestation issue de la lumière et devient individualité. Il apparaît sous lafonne d'un point de lumière éclatant qui émane de nous et se propage dans toutes les directions. C'est la lumière pure, mais pas nécessairement composée de couleurs telles que nous les percevons généralement (fig. 1-2). Elle varie en fonction de chaque créature vivant sur cette terre. Elle est la somme de tout ce que nous sommes devenus, à notre niveau d'existence le plus raffiné, à travers toutes les expériences, innombrables, que nous avons faites lors de nos nombreuses incarnations au cours des millénaires. L'essence qui irradie de cet endroit en nous est unique. C'est la quintessence de tous les principes supérieurs dont nous nous sommes imprégnés, que nous avons appris, digérés, et que nous sommes devenus. Bien que transdimensionnelle, cette lumière est holographique et apparaît au centre de chaque cellule de notre corps physique, dans le noyau cellulaire, et dans notre ADN. Le noyau divin est le contraire d'un trou noir. Il jaillit de lui une vie manifestée !

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Ce qui suit est une description d'Heyoan de la relation qui existe entre le vide de velours noir et le noyau divin :

Il ny a pas de séparation entre le vide du noyau divin et tout le reste dans notre vie. Lejaillissement de la farce de vie Et ses manifestations viennent de ce profond vide apparent. On peut trouver ce grand vide de velours noir au centre de chaque cellule, au cœur de son noyau, dans !'ADN, avec toujours, telle une supernova, l'explosion du noyau central de notre être.

Le hara La dimension suivante de notre existence est le hara. Il se fonde sur la dimension du noyau divin. Nous faisons l'expérience de la dimension harique sous la forme d'une intention ou d'un objectif. Le hara joue un rôle essentiel dans le fait que nous réussissions à incarner - ainsi qu'à clarifier - nos objectifs de vie et notre intention de nous incarner. Comme vous le verrez dans les chapitres suivants, le hara joue également un rôle dans notre intentionnalité du moment. Le hara se compose d'un simple tube de lumière vertical dans la ligne médiane du corps. Il y a également deux autres tubes au centre des bras et des jambes. Le hara étant le fondement du CEH (décrit plus bas), il est relié non seulement aux sept chakras principaux sis au centre du corps, mais aussi à certains chakras mineurs situés sur les bras et les mains ainsi que les jambes et les pieds (fig. 1-3). Qyand il est harmonieux, le hara s'étend d'un peu plus de 1,6 m au-dessus de la tête à près de 1,20 m jusqu'au centre de la terre. À son sommet, se trouve un minuscule entonnoir renversé par lequel il pénètre dans d'autres dimensions qui tendent vers la divinité. 39

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Comme nous l'avons vu dans Le Pouvoir béneffique des mains et Guérir par la lumière, c'est à ce point que la ligne harique prend sa source ; je l'ai baptisé point d'individuation (ID). Il représente notre première individuation du noyau divin, pour nous incarner ; nous sommes ainsi liés directement à la divinité. Le siège de l'âme se situe dans la partie supérieure du sternum (le manubrium). Il prend la forme d'une lumière pulsée et douce aux nuances de rose, bleu lavande et blanc. C'est dans cette lumière que résident nos aspirations relatives à ce que nous désirons réaliser dans cette vie, et qui nous guident tout au long de celle-ci.

Le principal centre d'énergie du hara a la forme d'une sphère creuse et est appelé tan tien. Suivant la taille des individus, il se situe de 5 à 7 centimètres au-dessous du nombril (fig. 1-4). ~and le tan tien est harmonieux, cette sphère renferme le pouvoir puissant de l'intention. Elle peut contenir d'énormes quantités d'énergie, dont la méditation et l'exercice physique lui permettent de se remplir. Les guérisseurs chevronnés savent comment réguler les flux d'énergie qui circulent dans le tube du hara depuis le tan tien jusqu'aux chakras mineurs de la main, de façon à libérer 1'énergie de guérison. Les pratiquants d'arts martiaux sont eux aussi aptes à réguler et à exploiter l'énergie du tan tien dans leurs pratiques (voir Annexe). C'est le pouvoir de l'intention claire. Heyoan donne un exemple de ce pouvoir lorsqu'il dit :

Le tan tien recèle la note qui vous permet de maintenir votre corps dans sa manifestation physique en prise avec votre terre-mère. Quand elle est harmonieuse, l'extrémité inférieure du hara au-dessous du tan tien plonge directement dans les profondeurs de la terre. Nous sommes alors parfaitement enracinés dans la terre et alignés avec le but de notre incarnation dans cette vie terrestre. 40

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Le champ d'énergie humaine (CEH) La dimension harique est le fondement du CEH, et doit lui préexister. Nombre de lecteurs reconnaîtront ce que j'appelle CEH comme le champ aurique ou corps énergétique, et ces termes sont interchangeables. Description de sa structure de base : Le CEH comporte de nombreuses couches ou« gammes de fréquence» d'énergie. Les plus connues sont les sept premières. Notons que le CEH possède beaucoup plus de couches que les sept mentionnées ici. Chacune d'elles possède une fonction spécifique associée à notre processus de vie. Les couches du CEH ne sont pas comparables à celles d'un oignon. La gamme de fréquence de chaque couche part du corps physique et le traverse entièrement. Chaque couche successive de gamme de fréquence supérieure part du corps et s'étend au-delà de celui-ci. La santé et la nature spécifique de chaque couche sont très importantes quand on étudie la force créatrice qui traverse les couches du CEH. En effet elles correspondent à ce que nous sommes, et c'est grâce à elles que nous créons non seulement la manière dont nous vivons, mais aussi nombre d'aspects de la vie elle-même. Tout au long de ce livre, nous examinerons le CEH sous des angles différents qui influencent tous le processus créatif. D'un certain point de vue, les couches 1 à 5 du CEH correspondent à la réalité en trois dimensions. La quatrième couche est la passerelle entre le monde physique et le monde non physique, et est fortement influencée par nos pensées et nos émotions. Les couches 5 à 7 sont le monde spirituel. Une autre manière d'envisager le CEH est de voir si telle ou telle couche est associée à la raison, à la volonté ou à 1'émotion. Dans la dimension du CEH, le temps n'est plus linéaire, mais c'est un aspect inné de chacune de nos expériences de conscience énergétique. Notre conscience énergétique pouvant être divisée en ces trois aspects de notre expérience de vie, toute conscience énergétique de la dimension du CEH est vécue en tant que raison, volonté, ou émotion. 41

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Dans ce livre, j'utiliserai les termes « émotion » et « sentiment » de manière un peu interchangeable mais aussi dans des contextes différents. Comme vous le verrez dans le chapitre 3, dans le cas de la raison, de la volonté et de l'émotion, nous avons tendance à privilégier une ou deux dimensions de nous-mêmes au détriment de l'autre/des autres. Cette tendance crée certaines distorsions dans notre SCEH. Par exemple, est-il plus important pour vous de comprendre les choses de manière logique (raison), préférez-vous les ressentir (émotion), ou aimez-vous accomplir des choses (volonté)? J'entends par« sentiment» la sensation générale des couches non structurées des champs et des chakras qui leur sont associés. Par exemple, la deuxième couche et le deuxième chakra sont liés aux sentiments. Tout déséquilibre de la raison, de la volonté, ou de 1'émotion est directement perceptible dans les couches du champ qui correspondent à notre raison (troisième et septième couches), à notre volonté (première et cinquième couches du CEH), et à nos sentiments (deuxième, quatrième et sixième couches). Je ferai aussi la distinction entre émotions et sentiments dans nos interactions avec les autres. Dans ce contexte, les émotions sont des réactions à une situation du passé et vont causer une distorsion dans notre SCEH, alors que les sentiments sont une réaction à une situation du moment présent. Selon mon guide, Heyoan, équilibrer ces trois aspects fait partie du travail du

Chemin sacré de la guérison qui consiste à plonger en spirale au centre de notre être. C'est un chemin qui demande de rassembler les morceaux de soi dispersés à travers le temps et l'espace et de les réintégrer à la totalité du maintenant sacré à l'intérieur de soi. Uneautremanièred'envisagerle CEHconsisteàvoirsisescouches sont structurées ou non. Il se compose en effet d'une succession de couches structurées (impaires) et non structurées (paires). 42

NOTRE SYSTÈME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE

Les couches structurées du CEH Les première, troisième, cinquième etseptième couches sont composées d'une structure de lignes de lumière à travers lesquelles déferlent des particules brillantes. La structure de la première couche est constituée de lignes de lumière bleue. C'est la conscience énergétique de notre volonté personnelle. Elle donne également lieu à la structure de notre corps physique. Celle de la troisième couche comporte des lignes de lumière jaune.C'est la conscience énergétique de notre esprit rationnel que nous utilisons dans le monde physique. La cinquième couche correspond à la volonté divine qui nous habite et sert de modèle à la première. Elle ressemble davantage au négatif d'une photographie là où 1'on s'attendrait à voir des lignes de lumière, il y a un espace vide ; là où 1'on s'attendrait à voir un espace vide, il y a une couleur bleu foncé opaque. La septième couche est constituée de lignes d'or lumineuses d'une grande solidité. Elle correspond à notre esprit supérieur ou divin. Ces lignes lumineuses entourent et traversent tout le corps. Elles soulignent essentiellement (en trois dimensions) ses différentes parties, intérieur compris, tels les membres, les organes et les cellules, ainsi que l'intérieur de ces dernières. On a donc, sur toutes les couches structurées du champ, une vue tridimensionnelle, de l'intérieur comme de l'extérieur du corps. Cette vue est constituée de lignes lumineuses de la couleur de la couche concernée. Par exemple, si l'on regarde n'importe quelle partie du corps, sur la première couche du champ aurique, on verra une composition tridimensionnelle de lignes lumineuses bleues : les organes semblent composés de lignes lumineuses bleues à travers lesquelles déferlent des « particules » de lumière. Comprendre et apprendre à percevoir cela est très important dans 1'exercice de compétences avancées de guérison. Les lignes de ce champ sont endommagées bien avant qu'une maladie s'installe ; elles le seront également si nous sommes blessés. C'est facile à voir. Restructurer les lignes brisées, effilochées ou déformées en recourant aux compétences propres à la Science de la Guérison Brennan (Brennan Healing Science), permet à l'organe blessé ou malade de se rétablir plus vite. Dans quelle mesure et combien de 43

GUÉRIR LE NOYAU DIVIN

temps le corps d'un patient peut continuer à jouir des bénéfices du travail de restructuration effectué par un praticien de cette École dépend de nombreux paramètres, tels que l'état de santé du corps et du CEH du patient en question, sa diligence à changer, le soin qu'il prend de lui-même, la compétence du guérisseur, etc. En général, plusieurs séances de restructuration sont nécessaires. À chaque séance, le rétablissement du patient progresse de manière considérable. Ces techniques avancées marchent également très bien en association avec les soins de santé prescrits par le corps médical.

Les couches non structurées du CEH Les couches multicolores non structurées de lumière diffuse enserrées entre les lignes monochromes lumineuses sont les couches des sentiments. On peut considérer qu'elles sont composées de bioplasma, la substance de nos sentiments. La deuxième couche est semblable à des nuages de lumière colorés ; c'est là que résident les sentiments que nous éprouvons envers nous-mêmes. Plus dense que les nuages, la quatrième couche est un épais liquide coloré qui ressemble à de la gélatine avant qu'elle ne durcisse. C'est le bioplasma des sentiments que nous portons aux autres. Dans Guérir par la lumière, j'ai longuement écrit sur la manière dont cela fonctionne entre les gens. La sixième couche est constituée de beaux rayons amorphes de lumière diffuse qui irradient depuis notre corps dans toutes les directions. C'est le bioplasma de nos sentiments supérieurs, ou sentiments divins. (Les figures 1-5 à 1-12 montrent chaque couche du CEH, la figure 1-13, les sept couches du CEH.) Les sept chakras Au sein du CEH, se trouvent des centres d'énergie appelés chakras. Bien que le terme « chakra » signifie « roue » en sanscrit, la tradition hindoue les dépeint comme des fleurs avec des pétales. Pour moi, ils ressemblent à des entonnoirs d'énergie qui, lorsqu'ils sont harmonieux, tourbillonnent dans le sens des aiguilles d'une montre. Ce tourbillon attire la conscience énergétique, ou bioplasma, à l'intérieur du CEH. 44

NOTRE SYSTËME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE

Ils existent dans chacune des sept couches de ce champ, et sont composés du même type de conscience énergétique que cette couche. Cela signifie que : 1. Sur la première couche de ce champ, les chakras sont composés de lignes lumineuses bleues à travers lesquelles déferlent des « particules » de lumière, tout comme le reste de la première couche du CEH. 2. Sur la deuxième couche, les chakras sont composés de nuages de lumière de couleur diffuse qui tourbillonnent dans la direction dans laquelle les particules d'énergie se déplacent. 3. Sur la troisième couche, les chakras sont composés de lignes plus fines et de couleur jaune. En outre, ils sont traversés par des particules de lumière, mais celles-ci sont plus petites que celles de la première couche. Ces lignes de lumière apparaissent scintiller. 4. Sur la quatrième couche, les chakras sont composés de bioplasma multicolore plus épais et plus lourd que celui de la deuxième couche. 5. Sur la cinquième couche, les chakras ressemblent au négatif d'une photographie qui constitue 1'ébauche, si je puis m'exprimer ainsi, de la première couche. 6. Sur la sixième couche, les chakras émettent simplement une belle lumière iridescente composée de nombreuses et magnifiques couleurs. 7. Sur la septième couche, les chakras sont composés de lignes d'or lumineuses d'une grande solidité, comme le reste de cette couche. Comme le montre la liste ci-dessus, la couleur de chaque chakra varie en fonction de la couche du CEH sur laquelle il se trouve.

La conscience énergétique absorbée par chaque chakra sur chacune des couches structurées est envoyée dans tout le CEH sur la couche concernée, le long des lignes lumineuses qui mènent à toutes les parties du corps. Sur chacune des couches non structurées du champ, elle suit aussi le flot des lignes 45

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lumineuses des couches structurées, mais son écoulement s'apparente plus à celui du bioplasma. Toute la conscience énergétique absorbée par les chakras sur toutes les couches du CEH se dirige vers chaque membre, chaque organe, ainsi que chaque cellule. Toutes les parties du corps physique reçoivent ainsi de la conscience énergétique de chacun des chakras sur chaque couche du CEH. Le CEH et le corps physique s'associent pour constituer un système complexe de conscience bioénergétique et de chair physique vivante et coopèrent sous cette forme. On peut voir le CEH comme un autre système électrique plus subtil du corps ajusté plus finement à nos pensées, à notre volonté et à nos sentiments qu'aux systèmes que 1'on étudie en anatomie et en physiologie. Les chakras ont trois fonctions essentielles :

1. Ils absorbent l'énergie du champ d'énergie universelle (CEU) ou des champs bioplasmiques qui nous entourent et la diffusent dans chaque couche des corps énergétiques. 2. Ils servent d'organes sensoriels pour les sens correspondant aux CEH situés au-delà de ce que l'on considère comme normal dans le monde physique (HSP). Ce sont donc des portes d'accès à d'autres réalités qui nous servent dans notre vie physique, à travers des idées qui nous viennent tout à coup, des intuitions, le sentiment qu'une chose est bonne ou mauvaise, ou que quelque chose va arriver. 3. Ils régissent la couche du CEH à laquelle ils correspondent (le premier chakra à la note de base de la première couche, le deuxième à la note de base de la deuxième, et ainsi de suite). Cela devient un outil très utile pour le HSP, pour apprendre à différencier les couches du champ et à les ressentir de manière très précise de façon à les restructurer. La figure 1-14 (vue latérale avec chakras) représente les sept chakras principaux et le courant d'énergie vertical (CEV). C'est le

principal courant d'énergie circulant verticalement le long de la colonne vertébrale dans laquelle est intégré le cœur, ou la racine 46

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des sept chakras. Le principal tube du hara se trouve également à l'intérieur du courant d'énergie vertical. Il se présente sous la forme de belles cordes lumineuses entrelacées qui s'étendent au travers de la ligne centrale du corps. Le premier chakra se situe entre les jambes, à la base de la colonne vertébrale et du périnée, sa pointe à la jointure sacro-coccygienne.

Le deuxième chakra se trouve dans la région pelvienne, juste audessus de 1'os pubien, de chaque côté du corps ; sa pointe repose au centre du sacrum. Le troisième chakra se situe de chaque côté du plexus solaire, et sa pointe, dans la charnière du diaphragme. Le quatrième chakra est sis sur la ligne médiane du corps, à l'avant et à l'arrière du cœur, mais non du côté gauche du corps comme le cœur physique. Le cinquième chakra se situe sur le devant et le derrière de la gorge. Le sixième chakra est placé sur le front et à 1'arrière de la tête, ses pointes étant, dans l'idéal, sises au centre du troisième ventricule cérébral. Le septième chakra, ou chakra couronne, se trouve au sommet de la tête et sa pointe, en plein centre ; dans l'idéal, elle rejoint les pointes du sixième chakra dans le troisième ventricule cérébral. Chaque chakra est composé de plusieurs petits tourbillons bien intégrés dans l'entonnoir global. Le premier chakra ne comporte que quatre tourbillons, alors que la couronne en aurait mille. Plus on monte dans les chakras, plus ils deviennent petits, et plus il est difficile de compter le nombre de tourbillons. Pour chaque chakra, le nombre de « pétales » varie selon les traditions anciennes. La figure 1-15 indique le nombre de petits tourbillons ou pétales utilisés dans la tradition hindoue.

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Figure 1-15 Le nombre de tourbillons dans chaque chakra principal

CHAKRA

NOMBRE DE PETITS TOURBILLONS

7-Couronne

972 Violet-blanc

6-Tête

96 Indigo

5-Gorge

16 Bleu

4-Cœur

12 Vert

3 - Plexus solaire 2- Sacrum

10 Jaune 6 Orange

1- Base

4Rouge

Remarquez que les chakras fonctionnent par paires ; le septième avec le premier, et les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième sont appariés à 1'avant et à 1'arrière du corps ; il en va de même pour les petits tourbillons au sein de chaque chakra. Cela revêt une grande importance dans la capacité de guérison qui permet de restructurer les chakras sur chaque couche du CEH; en effet, si un chakra ou un petit tourbillon est abîmé, cela affectera le fonctionnement de son couple de 1'autre côté du corps physique. Les tourbillons de chaque chakra métabolisent une fréquence différence de conscience énergétique. Celle-ci est ensuite envoyée dans les parties, organes, et cellules du corps pour leur permettre de bien fonctionner.

Les chakras et le métabolisme du Moplasma du SCEH et le HSP Les chakras métabolisent le bioplasma du CEH. Chargés d'énergie, ils attirent en eux la conscience énergétique chargée. Les chakras sont des structures en forme de cônes qui attirent également le bioplasma/conscience énergétique en leur centre en tourbillonnant, très semblables en cela à une tornade qui attire les choses en son

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sein. Le bioplasma du SCEH nourrit le champ d'énergie humaine et véhicule aussi des informations sur le CEU environnant. Les chakras sont également des centres de perception qui ressentent grâce au haut sens de perception (HSP). Qyand ils fonctionnent correctement, ils nous confèrent la capacité de percevoir le monde par-delà notre perception sensorielle normale. Nos ressentis s'appuient alors sur une gamme beaucoup plus large de perceptions. Nous en reparlerons plus tard, dans le chapitre 6 consacré à la pratique du HSP. En raison de ces fonctions extrêmement importantes, nos chakras jouent un rôle majeur dans notre processus de vie. Toute distorsion dans un chakra aura plus de conséquences qu'une distorsion dans d'autres parties du CEH. Dans le chapitre 3, j'aborderai les types généraux de distorsions que l'on trouve dans les chakras, et je donnerai des exemples précis de distorsions dans le chakra du plexus solaire et de leurs effets. Une remarque concernant le bioplasma: il existe quatre états de la matière - solide, liquide, gazeux, et plasma - dont nous sommes faits. Les plasmas sont des groupes de particules électriquement chargées, ou ions. (l'espace interstellaire en est rempli.) Les particules plasmiques étant porteuses d'une charge électrique, elles sont affectées par les champs électromagnétiques. Il m'apparaît que le CEH, ainsi que le hara et le noyau divin, se composent de bioplasma. Le bioplasma du CEH est directement lié à la conscience. Il contient la conscience énergétique. La plupart des êtres humains n'en ont pas conscience et ne peuvent pas la percevoir. Ou s'ils le font, ils parlent de cette expérience de sensibilité comme d'une intuition, ou bien disent « avoir le sentiment que... », « savoir quelque chose », « devoir faire quelque chose », comme quitter un lieu pour un autre ou rentrer immédiatement à la maison. Gardez à 1'esprit qu'il existe aussi d'autres types de plasmas dans le corps physique, comme le plasma sanguin ou les liquides interstitiels que l'on appelle aussi parfois bioplasma du CEH. En l'occurrence, nous faisons référence au bioplasma du CEH. 49

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Le corps physique Le corps physique est le dernier des quatre aspects de notre être. Le CEH est la base et la trame qui se déploie, ou encore le gabarit du corps physique, et préexiste à celui-ci. Le corps physique est niché dans le CEH, et dépend complètement des trois dimensions plus profondes aussi bien pour son origine, sa vie, sa croissance, sa forme et sa santé. Tous les autres aspects, listés ci-dessus, des trois dimensions existent à l'intérieur et à travers le corps physique, qui ne peut exister sans eux. C'est vrai pour toutes les formes de vie dans le monde physique. Chaque cellule, et tout son contenu, possède un noyau divin et un hara, et un objectif de vie. La figure 1-16 représente les quatre dimensions du SCEH.

Auto-évaluation : quelques exercices pour percevoir votre CEH et votre SCEH 1- Essayez de percevoir les couches de votre CEH. Les gens qui ont une activité physique plus importante parviennent mieux à sentir d'abord les couches inférieures. Si vous êtes plutôt du type sentiments, essayez de vous concentrer sur la deuxième couche. Si vous placez l'amour au-dessus de tout, commencez par vous concentrer sur la quatrième. Si vous avez tendance à vous en remettre à la volonté de Dieu, concentrez-vous d'abord sur la cinquième couche, même si c'est celle que vous pourriez avoir le plus de mal à percevoir. Les gens qui passent beaucoup de temps à méditer ont parfois plus de facilité à percevoir la sixième ou la septième couche. Si vous axez vos méditations sur le fait d'éprouver des sentiments de béatitude ou d'extase spirituelle, essayez d'abord de percevoir la sixième couche. 50

NOTRE SYSTÈME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE

Si vous les axez sur la quiétude et l'esprit divin, commencez par essayer de percevoir la septième couche. Servez-vous des informations contenues dans ce chapitre pour vous guider. Sentez, voyez, entendez, sachez et percevez la couche que vous choisirez dans votre champ. 2- Essayez de relier chaque couche de votre CEH à votre expérience de vie. Cela vous permettra de vous reconnaître dans ces couches. 3- Essayez de vous percevoir comme l'une des quatre dimensions de votre SCEH. Notez l'aspect de vous-même le plus facile à percevoir, et puis le plus difficile. Exercez-vous.

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Chapitre 2

NOTRE PROCESSUS CRÉATIF À TRAVERS NOTRE SYSTÈME DE CONSCIENCE ÉNERGÉTIQUE HUMAINE

Les êtres humains possèdent le don de cocréation, le don de libre arbitre, de leur corps physique et de leur système de conscience énergétique, dont l'intentionnalité et l'essence du noyau. Vous détenez les outils pour devenir des cocréateurs conscients. HEYOAN

La pulsion de vie créative à travers le SCEH Après m'avoir enseigné les quatre dimensions ou aspects de notre être, Heyoan entreprit de me communiquer des informations sur le processus créatif! à travers ces dernières. Je supposai tout d'abord qu'il parlait du processus créatif de visualisation qui permet d'obtenir ce que l'on veut dans la vie, c'est-à-dire du processus de matérialisation, mais c'était en fait beaucoup plus que cela. Heyoan m'apprit que notre processus d'incarnation même est un acte de création. En outre, l'incarnation est une façon d'ouvrir d'autres possibilités créatrices, tant à nous-mêmes qu'à notre entourage, car dans l'incarnation, nous apprenons beaucoup sur nous-mêmes. Heyoan dit que le processus créatif de l'incarnation commence bien avant ce que nous appelons l'incarnation, et bien avant la conception, aussi. Selon lui, ce processus prend naissance au plus profond du noyau divin, dans ce vide de velours noir grouillant d'une vie puissante, 2. Dans ce chapitre, j'utilise les termes « processus créatif» et « pulsion créative » de manière interchangeable.

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indifférenciée et non manifestée. Dans notre processus créatif, nous allumons le vide de velours noir de vie indifférenciée qui est en nous en fusionnant à l'intérieur de lui avec notre aspiration à créer. Nous ne pouvons réussir que si notre intention claire est alignée avec notre aspiration et avec l'intention du Créateur. Le don de l'incarnation est de créer. Chacun de nous naît avec cette aspiration. L'aspiration de chacun est unique et très particulière. C'est à la fois le but et la raison de l'incarnation. Qyand nous créons de cette façon, nous développons et accroissons 1'expression de l'essence du noyau individuée dans notre noyau rayonnant. Elle devient plus brillante à chaque création. Le processus créatif remonte alors de notre noyau jusque dans la dimension de la ligne harique et se transmue, devenant notre intention créative, ou but, dans le hara. Le hara maintient alors cette intention en place pour empêcher notre intention de remonter dans notre dimension suivante, le CEU. Ce faisant, il se transmue en ces trois aspects du CEU - la raison, la volonté et l'émotion avec lesquels nous pouvons créer notre vie physique.

Comment la relation entre les aspects du SCEH donne naissance à l'idée de dimensions Comme expliqué dans le chapitre 1, chaque aspect du SCEH apparaît comme niché dans 1'autre ; il semble provenir de celui dans lequel il est niché et son existence, dépendre de celui-ci. S'éloignant de la zone centrale de néant, ou de rien-du-tout, grouillante de vie, le vide de velours noir devient progressivement lumière. Cette lumière, qui est le point de notre origine, notre noyau divin, influence notre hara parce qu'elle en est le fondement. Le hara est la base du CEU et l'influence. Le CEU est la base de notre corps physique et l'influence. Bien qu'il n'existe pas de relation directe entre eux, ils exercent une influence mutuelle, qui semble se déplacer comme s'ils émanaient de notre aspect le plus profond et le plus fondamental et devenaient la dimension manifestée suivante, à travers un processus qui s'apparente davantage à une transmutation 54

NOTRE PROCESSUS CRÉATIF À TRAVERS NOTRE SYSTÈME

de l'influence en cette dimension suivante, qu'à un flot direct ou à la transmission d'une substance. Il se produit donc une transmutation essentielle dans l'influence de la pulsion de vie créative qui remonte à travers chaque dimension. Regardons de près ce que cette transmutation signifie concrètement.

Présentation du processus créatif tel qu'il se manifeste à travers le CEH

Le noyau divin est composé d'essence divine individuée. Qyand 1'essence du noyau divin remonte dans le hara, elle se transmue en intention dans la dimension harique, et l'essence devient intention. Qyand l'intention se transmue en chaque couche du CEU, elle s'exprime par une conscience énergétique de la raison, de la volonté et de l'émotion, selon la couche du champ. Qyand la conscience énergétique du CEU remonte dans le monde physique, elle se transmue en chair vivante. Nous sommes donc constitués de ces quatre dimensions.

Comment le processus créatif se manifeste à travers le noyau divin et la dimension harique C'est dans votre noyau que votre processus créatif est initié. Il puise 1'énergie créatrice dans le vide de velours noir. Celle-ci s'individualise une première fois en traversant le noyau divin. Elle remonte alors dans la dimension harique et traverse votre intention de créer, quel que soit ce que vous désirez créer. Qyand votre ligne harique est complètement alignée et centrée (fig. 2-1), à l'intérieur de vous, vous faites l'expérience d'une intention sans entrave. Dans ces moments-là, aucune résistance ne fait obstacle au flot de vie créative qui vous parcourt. Qyand la force créatrice pénètre dans votre dimension harique, elle réveille votre magnifique aspiration dans le siège de votre âme - votre magnifique obsession, diront certains. Peut-être ne voyez-vous

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pas encore clairement ce que cela peut être pour vous. À quoi aspirez-vous ?

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Rupture du cycle vicieux grâce à un moi adulte positif

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Libération des énergies du noyau Amour Acceptation de soi « je peux le refaire »

Souffrance douce de la conscience de l'enfant

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