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English Pages 312 Year 2018
MONDE CONTEMPORAIN
Christian Dubé Maude Ladouceur Geneviève Paiement-Paradis Alain Parent
5e SECONDAIRE
CAHIER D’APPRENTISSAGE CONNAISSANCES
2
unités
Conforme à la PRÉCISION des apprentissages
2e ÉDITION
ACTIVITÉS
DOCUMENTS
MONDE CONTEMPORAIN
Christian Dubé Maude Ladouceur Geneviève Paiement-Paradis Alain Parent
5e SECONDAIRE
2e ÉDITION
CAHIER D’APPRENTISSAGE CONNAISSANCES
2
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ACTIVITÉS
DOCUMENTS
GLOBE, 2e édition Monde contemporain 5e secondaire
Remerciements
Cahier d’apprentissage – Connaissance, activités, documents
Christian Dubé, Maude Ladouceur, Geneviève Paiement-Paradis, Alain Parent © 2018 TC Média Livres Inc. Édition (2e édition) : Suzanne Champagne Édition (1re édition) : Dominique Lapointe et Audrée-Isabelle Tardif Coordination (2e édition) : Samuel Rosa et Marie-Noëlle Hamar Coordination (1re édition) : André Duchemin et Robert Dolbec Révision linguistique : Samuel Rosa et Marie-Noëlle Hamar Correction d’épreuves : Maryse Quesnel Conception graphique : Micheline Roy Infographie : Micheline Roy et Chantal Angers (Claude Bergeron) Couverture : Micheline Roy Cartographie : Colpron Impression : TC Imprimeries Transcontinental
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur tient à remercier les personnes suivantes : Marc Bérubé, Polyvalente Saint-Jérôme, C.S. Rivière-duNord ; Suzanne Fortin, École secondaire Ozias-Leduc, C.S. des Patriotes ; Jean-Philippe Gemme, École secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry, C.S. de la Pointe-de-l’Île ; Josée Loiselle, Polyvalente Hyacinthe-Delorme, C.S. de SaintHyacinthe ; Marie-Claude Thériault, Collège Saint-Joseph de Hull. Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec expertise et générosité, l’Éditeur remercie Laurie Guimond (La population), Dominic Roy (La richesse), Frédéric Morier (Les tensions et les conflits). Sources iconographiques Photos de la couverture Globe de la signature : janrysavy / Getty Images. Haut, gauche : Pauvreté et richesse à Mumbai, en Inde. Au premier plan, le bidonville de Cuff Parade contraste avec les luxueux édifices à logements de l’autre côté de la rivière. Viviane Moos / Corbis via Getty Images. Haut, droite : Un homme transporte sa fille sur son dos pour échapper aux affrontements entre les troupes irakiennes et l’État islamique à Moussoul, en Irak (juin 2017). REUTERS / Erik De Castro. Bas : Des réfugiés rohingyas ayant fui les persécutions religieuses au Myanmar traversent une rizière au Bangladesh après avoir reçu l’autorisation de l’armée de se rendre dans un camp de réfugiés (octobre 2017). REUTERS / Jorge Silva. Note au lecteur L’Éditeur a utilisé les données les plus à jour au moment où il a produit les cartes, les diagrammes, les tableaux, etc. Les données de ce type n’étant pas toujours compilées chaque année (elles ne le sont parfois qu’aux deux, trois, voire cinq ans dans certains cas), il se peut que certaines données semblent dater même si l’Éditeur s’est assuré d’utiliser les données les plus à jour avant de publier cet ouvrage.
TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. ISBN 978-2-7650-5749-9
Dépôt légal : 2e trimestre 2018 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 2
3 4
5 6
ITIB
22
21
20
19
18
TABLE DES MATIÈRES V
Offre numérique VIII
ABORDER LE MONDE CONTEMPORAIN
2
Section 1 n Des repères géographiques
2
Quatre régions sous la loupe
6
Section 2 n Des repères politiques
10
L’échiquier politique et les principales idéologies
10
La démocratie et les régimes politiques
11
La communauté internationale
14
Section 3 n Des repères économiques
18
L’économie et son fonctionnement
18
19
La croissance du commerce mondial
20
Section 4 n Des repères historiques
22
CHAPITRE
Les principaux systèmes économiques
1
LA POPULATION
Section 4 n Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
46
Les politiques d’immigration
46
La main-d’œuvre immigrante
47
Les politiques d’emploi
51
L’économie parallèle et les immigrants
54
Section 5 n Comment les migrations inuent-elles sur les territoires urbains ? 58 La répartition de la population urbaine
58
Les villes : principale destination des migrants
59
États du globe
64
66
En résumé
66
Activités de synthèse
67
69
Synthèse
Prendre position
CHAPITRE
Présentation du cahier
2
LA RICHESSE
70
Section 1 n Quel impact la colonisation a-t-elle eu sur les disparités dans le monde ?
72
La colonisation
72
L’indépendance et la décolonisation
28
Section 1 n Comment la population mondiale a-t-elle évolué ?
30
L’évolution de la population humaine
30
Les migrations humaines
31
73
74
Section 2 n Quelles sont les disparités dans la répartition de la richesse ?
76
Une dépendance économique
L’inégalité dans la répartition des ressources
76
Des indicateurs pour mesurer la disparité
78
Section 3 n Qu’est-ce que la division Nord-Sud ?
85
85
Section 2 n Quelles sont les caractéristiques de la population mondiale ?
33
Les caractéristiques des pays développés
La répartition de la population mondiale
33
Les caractéristiques des pays en développement
86
34
Le commerce équitable
88
Section 3 n Qui sont les migrants et pourquoi se déplacent-ils ?
39
Section 4 n Pourquoi certains pays sont-ils riches et d’autres, pauvres ?
91
Les migrations
39
La création de la richesse
91
Les migrants
41
Les motifs des migrations
42
Section 5 n Comment la mondialisation de l’économie entraîne-t-elle des disparités ?
95
Les réseaux internationaux d’immigration clandestine
43
La mondialisation économique et les ux commerciaux
95
Les principaux changements démographiques
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TABLE DES MATIÈRES
III
Section 6 n Que peuvent faire les OI et les ONG pour réduire les disparités ? 101
Section 5 n En quoi consistent les missions de paix de l’ONU ? 146
Des regroupements économiques 101
Les missions de paix 146
Des organisations internationales (OI) 102
Le processus de paix
Des organisations non gouvernementales (ONG) 103 Section 7 n L’endettement des États augmente-t-il les disparités ? 107 Les causes de l’endettement Les principaux créanciers
Synthèse
149
Section 6 n Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ? 152 L’OTAN 152
107
Des organisations régionales 154
108
Les conventions, les traités et les accords 159
Les effets de l’endettement
108
110
112
États du globe
Section 7 n Comment les ONG interviennent-elles en territoire souverain ? 162 La participation des ONG 162 Quelques principes d’intervention des ONG 163
En résumé 112
113
États du globe
115
Synthèse
Activités de synthèse Prendre position
166
168
CHAPITRE
En résumé 168
3
Activités de synthèse
LES TENSIONS ET LES CONFLITS
169
171
172
Prendre position
116
Section 1 n Comment s’organisent les relations internationales depuis 1945 ? 118
ATLAS
Les relations internationales 118
1 Le monde physique 172
Le droit international
2 Le monde politique 174
119
Section 2 n Que sont les interventions extérieures en zones de tensions et de conits ? 122 Des zones de tensions et de conits 122 Des interventions en territoire souverain
124
3 L’Afrique politique 176 4 L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale politiques 177 5 L’Amérique du Sud politique 178 6 L’Asie politique
179
7 L’Europe politique 180
Section 3 n Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ? 127
8 Le Moyen-Orient politique 181
Le contrôle des ressources
10 Le Canada politique 183
127
9 L’Océanie politique 182
L’exercice des droits et libertés 132 Les revendications identitaires et autonomistes 134 Des conits aux causes multiples 138 Section 4 n Quel est le rôle de l’ONU dans les situations de tensions et de conits ? 140 La Charte des Nations Unies
GLOSSAIRE-INDEX 184 LISTE DES CARTES 187
140
L’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU 141 Les tribunaux pénaux internationaux (TPI) 142
SOURCES 188
Le rôle du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés 143
IV
TABLE DES MATIÈRES
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PRÉSENTATION DU CAHIER Le cahier Votre cahier Globe vous permettra d’acquérir des connaissances, de développer des compétences et de réaliser des opérations intellectuelles liées au programme Monde contemporain. Le cahier comprend une introduction au monde contemporain, trois chapitres et deux sections de référence : l’Atlas et le glossaire-index.
L’introduction La partie « Aborder le monde contemporain » constitue une introduction qui vise à vous faire acquérir des notions de base en géographie, en politique, en économie et en histoire du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Ces notions vous seront utiles pour l’étude des contenus des chapitres.
Les chapitres Le cahier comporte trois chapitres qui sont structurés de la même manière.
Le début d’un chapitre
Dans les pages d’ouverture, un court texte et des documents iconographiques introduisent le thème du chapitre.
Les concepts abordés dans le chapitre apparaissent sous forme de liste. Le concept central fait l’objet d’un traitement particulier. Un sommaire interactif présente les contenus numériques du chapitre en un coup d’œil. La caricature permet de lancer la réexion sur le thème abordé dans le chapitre.
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PRÉSENTATION DU CAHIER
V
Les sections Chaque chapitre est divisé en sections qui combinent des pages de contenu et des pages d’activités.
Les mots qui apparaissent en bleu dans le texte sont dénis dans la marge. Les dénitions de ces mots sont rassemblées dans un glossaire-index à la n du cahier.
En plus du texte suivi, les pages de contenu des sections proposent différents types de documents : photographies, cartes, tableaux, schémas, graphiques, extraits de textes. On y aborde des réalités liées à la compétence 1, Interpréter un problème du monde contemporain.
À la suite des pages de contenu, des pages d’activités aident à bien comprendre le sujet abordé. Ces activités sont variées et permettent de réaliser des opérations intellectuelles.
Certaines activités demandent d’exprimer une opinion sur un enjeu ou de trouver des pistes de solution aux problèmes soulevés. Ces activités sont marquées d’un pictogramme représentant un mégaphone. Elles sont liées à la compétence 2, Prendre position sur un enjeu du monde contemporain.
Des pictogrammes renvoient à des pages où des éléments de contenu sont approfondis ou à des documents à consulter pour réaliser une activité. Des pictogrammes renvoient aux opérations intellectuelles ciblées dans une question.
Les rubriques À l’intérieur de chaque chapitre, on trouve les rubriques suivantes.
Des rubriques fournissent des données marquantes sur un sujet abordé dans la page. Elles peuvent constituer l’amorce d’un débat en classe.
VI
PRÉSENTATION DU CAHIER
La rubrique « Arrêt sur image » propose des exemples tirés de l’actualité liés au sujet traité.
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États du globe Cette double page présente un sujet d’intérêt lié au chapitre en mettant l’accent sur une région du monde.
La n d’un chapitre À la n de chaque chapitre, une synthèse permet de réviser les connaissances essentielles abordées dans le chapitre.
La page « En résumé » fournit un abrégé du contenu du chapitre sous forme de phrases clés.
La seconde page des activités de synthèse propose une ou deux questions qui demandent de faire des liens entre différents éléments de contenu ou encore de démontrer une compréhension plus approfondie des points les plus importants du chapitre.
La première page des activités de synthèse, présentée généralement sous forme de schéma ou de tableau, permet de synthétiser et de lier entre eux les éléments importants du chapitre.
La page « Prendre position… » est centrée sur une question liée à la compétence 2, Prendre position sur un enjeu du monde contemporain. Cette page peut être l’amorce d’un débat en classe.
L’Atlas L’Atlas comprend une carte physique et une carte politique du monde, ainsi que des cartes politiques de chacune des grandes régions du monde. Il comprend également une carte politique du Canada.
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PRÉSENTATION DU CAHIER
VII
OFFRE NUMÉRIQUE L’offre numérique inclut des contenus numériques qui dynamisent et enrichissent l’apprentissage.
Un accès facile aux contenus numériques Les contenus numériques sont accessibles à partir des sommaires interactifs des chapitres ainsi qu’au l des pages du cahier numérique. Ils sont aussi accessibles à partir de la table des matières du matériel complémentaire et de celle des activités interactives sur la plateforme de Chenelière Éducation.
Les titres du sommaire interactif permettent d’accéder directement aux contenus numériques.
Des renvois de pages et des hyperliens cliquables se trouvent au l des pages.
Une plateforme conviviale et performante
Les mots qui apparaissent en bleu renvoient directement au glossaire-index.
La collection est offerte sur la plateforme de Chenelière Éducation qui permet, entre autres : ■ d’afcher les pages en mode plein écran ; ■ d’afcher une page ou deux pages à la fois ou encore une page pleine largeur ; ■ d’agrandir le texte et les images ; ■
■
de surligner des passages, de dessiner ou d’écrire à l’aide du clavier ; d’insérer des renvois de page, des documents, des notes et des hyperliens.
Les mots cliquables renvoient à des dénitions ou mènent à des contenus Internet.
VIII
OFFRE NUMÉRIQUE
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Une variété de contenus numériques Les nombreux contenus numériques complètent et enrichissent les contenus du cahier imprimé.
Les vidéos de contenu Les vidéos de contenu présentent les grandes périodes de l’histoire des XXe et XXIe siècles.
Les entrevues vidéo Chaque chapitre présente une entrevue mettant en scène des acteurs et des témoins de l’actualité.
Luis Marcelo Juárez Rusincoy Travailleur agricole saisonnier guatémaltèque
Les capsules vidéo Les capsules vidéo présentent des réponses claires et concises à des questions liées à des sujets d’actualité.
Jézabel Dumas Inrmière Médecins sans frontières
Les animations Les animations présentent des contenus du programme et des compléments d’information de façon dynamique.
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OFFRE NUMÉRIQUE
IX
Les rubriques Info+ Les rubriques Info+ apportent des compléments d’information visant à bonier ou à préciser les contenus du cahier.
La frise du temps interactive La frise du temps interactive permet d’aborder des événements de l’histoire des XXe et XXIe siècles de façon chronologique, et ce, en deux ou trois dimensions. Elle offre plusieurs façons d’explorer les événements : sur l’ensemble des périodes vues dans la partie « Aborder le monde contemporain », par période et par événement. Un texte et un document visuel accompagnent chaque événement. On y trouve aussi des hyperliens, des cartes interactives, etc.
Les cartes interactives Les cartes interactives permettent d’approfondir et d’animer le contenu de chaque carte. On peut : ■
■
■
■
■
■
faire clignoter des portions de territoire ou des symboles ; localiser un territoire sur la carte du monde ; lancer des animations pour montrer un tracé ; afcher ou masquer la légende ; comparer des cartes interactives ; agrandir les cartes.
X
OFFRE NUMÉRIQUE
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Les diaporamas Les nombreux diaporamas contiennent des documents iconographiques qui illustrent de façon concrète et vivante les contenus du cahier.
Les activités interactives avec rétroaction Les activités interactives avec rétroaction abordent autrement les contenus de la collection et peuvent servir de révision. Des centaines de questions, différentes de celles du cahier, permettent de travailler les critères d’évaluation Maîtrise des connaissances et Utilisation appropriée de connaissances. Ces activités peuvent être réalisées en mode apprentissage ou en mode évaluation en cours d’apprentissage à l’aide de tout type d’ordinateur ou de tablette.
3
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OFFRE NUMÉRIQUE
XI
ABORDER LE MONDE CONTEMPORAIN SECTION
1
DES REPÈRES GÉOGRAPHIQUES Le monde est divisé en près de 200 pays, délimités par des frontières interna tionales. Les pays diffèrent les uns des autres en fonction des caractéristiques de leur territoire (par exemple, la supercie, le relief, le climat et la présence de ressources naturelles), la densité de leur population, etc. La carte cidessous montre tous les pays du monde, regroupés en six régions. Les délimitations de ces régions sont établies selon des critères géographiques, mais aussi selon des critères historiques et culturels.
1 Le monde et ses régions aujourd’hui
2
Aborder le monde contemporain
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Vidéos
Diaporama
• L’ère des sociétés industrielles
• Le Moyen-Orient
(1880-1914) • La Première Guerre mondiale • • • • •
(1914-1918) L’entre-deux-guerres (1918-1939) La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) La décolonisation (1945-1975) La guerre froide (1947-1991) Le monde depuis 1991
Animation • La communication à l’ONU Frise du temps • Des repères historiques
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Section 1
Cartes interactives • Les sous-régions de l’Europe • L’Amérique centrale et l’Amérique du Sud • Les sous-régions de l’Asie Info+ • La gauche et la droite
en politique • L’origine des Casques bleus Activité interactive • Aborder le monde contemporain
Des repères géographiques
3
1. Indiquez à quelle région du monde correspond chacune des lettres du planisphère suivant.
Situer dans le temps et dans l’espace
A. B. C. D. E. F.
2. Quelle mer est située entre l’Europe et l’Afrique ?
3. Quelles régions du monde ont des frontières touchant : a) l’océan Atlantique ?
b) l’océan Pacique ?
4. Observez les cartes suivantes. a) Donnez un titre à chaque carte.
Situer dans le temps et dans l’espace
b) Inscrivez le nom des pays désignés par des lettres.
Titre :
A. B. C. D. E. F.
4
Aborder le monde contemporain
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Titre :
A. B. C. D. E. F. G. H. I.
Titre : A. B. C. D. E. F. G. H. I. J. K. L. M.
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Section 1
Des repères géographiques
5
Quatre régions sous la loupe Les pages qui suivent abordent un peu plus en profondeur quatre des six grandes régions du monde en fonction des particularités propres à chacune.
L’Europe L’Europe se divise en deux sous-régions : l’Europe de l’Ouest (ou Europe occidentale) et l’Europe de l’Est. Cette division s’inspire, pour une large part, du contexte historique : en effet, l’Europe de l’Est regroupe des pays qui étaient compris dans l’ancien bloc de l’Est à l’époque de la guerre froide (1947-1991). Des disparités économiques existent entre les deux zones, l’Ouest étant plus riche que l’Est.
2 Les sous-régions de l’Europe
L’Amérique centrale et l’Amérique du Sud L’Amérique centrale relie l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Elle comprend une étroite portion terrestre de sept pays, ainsi qu’une partie insulaire, les Antilles. L’Amérique du Sud occupe un vaste territoire qui abrite la plus grande forêt tropicale humide de la planète : la forêt amazonienne. Cette forêt couvre près de 6 millions de km2 et compterait quelques centaines de milliards d’arbres de plus de 6700 espèces différentes. Sur la côte du Pacique, la cordillère des Andes s’étend sur près de 8000 km, ce qui en fait la plus longue chaîne de montagnes du monde.
3 L’Amérique centrale et l’Amérique du Sud
La forêt amazonienne.
La cordillère des Andes.
6
Aborder le monde contemporain
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L’Afrique L’Afrique se caractérise par une grande variété de climats et de types de végétation. Elle est traversée dans sa portion nord par le plus grand désert du monde, le Sahara. À la n du XIXe siècle, l’Afrique était presque entièrement colonisée par les pays européens. Elle abrite aujourd’hui de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde. La Corne de l’Afrique est une péninsule de l’Afrique de l’Est. Son nom lui vient du fait que sa forme rappelle celle d’une corne de rhinocéros. Cette zone est au cœur de l’actualité en raison des conits et des famines qui la frappent depuis des décennies.
4 Une image satellite de l’Afrique
L’Afrique du Nord est une sous-région de l’Afrique qui regroupe l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Sahara occidental, le Soudan et la Tunisie. Sa population est à majorité arabo-musulmane.
L’Afrique du Sud est l’une des deux grandes puissances économiques de l’Afrique. Le Sahara : cette zone de végétation est le plus grand désert du monde.
Le Sahel correspond à une bande de transition entre le désert du Sahara et une zone plus humide recouverte de forêts et de savanes.
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L’Afrique subsaharienne correspond à toute la partie de l’Afrique située sous le désert du Sahara. On la désigne parfois sous le nom « d’Afrique noire » en raison des populations qui l’habitent.
Section 1
Des repères géographiques
7
L’Asie L’Asie est la plus grande région du monde. Elle se caractérise par une grande diversité, à la fois géographique, culturelle et économique. On peut y repérer six sous-régions. Les deux pays les plus populeux de la planète, la Chine et l’Inde, sont situés en Asie.
5 Les sous-régions de l’Asie Le Moyen-Orient est une sous-région de l’Asie de l’Ouest qui fait souvent la une des médias. La présence de pétrole et de nombreux conits font du Moyen-Orient un des principaux points chauds de la planète.
On inclut souvent l’Égypte dans le Moyen-Orient, car le pays partage des caractéristiques historiques et culturelles avec les autres pays de cette sous-région. La plus grande partie du pays se trouve en Afrique, mais la péninsule du Sinaï se trouve en Asie.
Les économistes estiment que, d’ici 2030, trois des quatre premières puissances économiques mondiales seront des pays d’Asie (la Chine, l’Inde et le Japon).
Les démographes estiment qu’en 2025, l’Inde aura devancé la Chine au titre de pays le plus peuplé du monde.
6 La diversité ethnique de l’Asie
Un groupe d’adolescents en Chine.
8
Un groupe d’adolescents en Inde.
Aborder le monde contemporain
Un groupe d’adolescents en Ouzbékistan.
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1. Les territoires de trois pays du monde se trouvent sur deux régions différentes. Nommez ces pays et précisez de quelles régions ils font partie. n
:
n
:
n
:
2. Dans quel pays de l’Amérique du Sud se trouve la majeure partie de la forêt amazonienne ?
3. Observez l’image et lisez le texte de la page 7, puis répondez aux questions.
Établir des faits
a) Quelle zone de végétation retrouve-t-on principalement en Afrique du Nord ?
b) Quelle sous-région de l’Afrique est souvent aux prises avec des conits et des famines ?
c) Nommez les deux principaux pays de cette sous-région.
d) Quel nom porte la plus vaste sous-région de l’Afrique ? D’où vient ce nom ?
4. Les titres suivants ont fait la une de différents journaux au cours du même mois. Prenez-en connaissance et répondez aux questions.
Tir de missile : l’Arabie saou dite accuse l’Iran d’« agression directe »
Établir des faits
Le groupe armé État islami que perd la dernière ville qu’il contrôlait en Irak
Le Devoir, 8 novembre 2017
Yéme n : des « milliers de victim es » à cause d’une « guerre stupid e », dit l’ONU La Presse, 16 novemb re 2017
Le Devoir, 17 novemb re 2017
Riya d m a in blocu s a u t ient le Yé men Le D evoir , 10 n ove mb
re 2017
Démission de Saad Har iri : vers un nouveau conit au Liba n ? Cour rier intern ationa l, 8 novembre 2017
a) De quelle sous-région du monde est-il question dans ces titres ?
b) Ces titres rendent compte d’une réalité de cette sous-région. De quelle réalité s’agit-il ?
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Section 1
Des repères géographiques
9
SECTION
2
DES REPÈRES POLITIQUES Les décisions politiques ont des répercussions sur ce qui se passe à l’intérieur d’un pays et dans le monde. Les acteurs politiques prennent généralement leurs décisions en fonction des intérêts de la population qu’ils représentent, du programme du parti au pouvoir, de leur conception de la société et, sur le plan international, des relations diplomatiques entre pays.
L’échiquier politique et les principales idéologies
Idéologie politique Système d’idées portant sur la structure et le fonctionnement d’une société.
L’échiquier politique est le classement des partis politiques sur un axe gauche-droite en fonction des valeurs qu’ils défendent et de leurs objectifs. Chaque parti ou mouvement politique adhère à une des principales idéologies politiques.
7 L’axe gauche-droite GAUCHE
CENTRE
La gauche regroupe les partis favorables au progrès social, qui passe par le changement et la remise en question de l’ordre établi. Ces partis sont qualiés de « progressistes ». La gauche défend l’égalité pour tous, la solidarité sociale et le bien de la collectivité. Elle est en faveur des programmes sociaux et de l’intervention de l’État dans l’économie.
DROITE
Le centre regroupe les partis qui partagent certaines valeurs de la gauche, mais aussi de la droite. Les « centristes » appuient le progrès social, tout en étant attachés à certaines traditions et à l’ordre établi.
La droite regroupe les partis qui défendent l’ordre établi et les valeurs traditionnelles en ce qui a trait au travail, à la famille, etc. Ces partis préfèrent la stabilité au changement. Ils sont qualiés de « conservateurs ». La droite est généralement opposée aux programmes sociaux et à l’intervention de l’État dans l’économie.
8 Les principales idéologies politiques, de gauche à droite
COMMUNISME Il a comme objectif l’élimination de la propriété privée et la mise en commun des moyens de production sous le contrôle de l’État.
SOCIALISME Il lutte contre les inégalités sociales. Il privilégie les intérêts de la collectivité et favorise l’intervention de l’État.
LIBÉRALISME Le libéralisme politique défend les libertés individuelles et la démocratie. Le libéralisme économique défend les libertés économiques et le libre marché en limitant l’intervention de l’État.
CONSERVATISME Il défend les valeurs traditionnelles et l’ordre social établi.
FASCISME Il rejette à la fois le communisme et les idéologies basées sur la démocratie. Il recherche la mise en place d’un État autoritaire.
9 Des idéologies politiques dans le monde à différentes époques
En 1978, le régime communiste est encore bien implanté en URSS.
10
En 2009, le président Obama propose aux Américains un libéralisme qui cherche à atténuer les inégalités sociales aux États-Unis.
Aborder le monde contemporain
En 1937, l’Italie est sous le régime fasciste de Benito Mussolini.
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La démocratie et les régimes politiques Il existe trois principaux types de régms plqus : les régimes démocratiques, les régimes autoritaires et les régimes totalitaires. Cette classication est établie notamment selon le niveau de démocratie de chacun de ces régimes.
10 Les principes démocratiques dans les différents régimes politiques Les principes démocratiques
Les régimes démocratiques
Les régimes autoritaires
Régime politique Maèr d l puvr s rgasé xré au s d’u Éa. Propagande A xré sur l’p das l bu d prpagr u dé.
Les régimes totalitaires
LA SÉPARATION DES POUVOIRS
Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ne sont pas exercés par un seul groupe ou un seul individu.
est détenu ? Leparpouvoir un seul individu,
est détenu x Leparpouvoir un seul individu,
un seul groupe ou un seul parti.
un seul groupe ou un seul parti.
LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE
Le peuple élit les représentants qui exercent le pouvoir en son nom.
peuple n’a pas toujours ? Lele droit de vote. Lorsqu’il
LE PLURALISME POLITIQUE
L’existence de plusieurs partis politiques libres permet de faire valoir et de diffuser des points de vue et des opinions qui diffèrent de ceux de l’autorité en place.
lorsqu’il existe ? Même d’autres partis que le
LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS
La liberté d’opinion, d’association et d’expression est un élément important des sociétés démocratiques.
droits et libertés indivi? Les duels ne sont souvent pas
EXEMPLES
Monarchies parlementaires (Royaume-Uni, Canada, Suède) et la plupart des républiques (France, États-Unis, Inde).
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y a des élections, ce sont souvent des élections de façade, étant donné l’absence de véritable pluralisme politique.
parti au pouvoir, il n’y a pas de réel pluralisme, car ces partis n’ont pas la possibilité d’émettre des opinions différentes.
respectés et passent après les intérêts du pouvoir en place.
Dictatures (Ouzbékistan) et monarchies absolues (sultanat de Brunei).
Section 2
fois en place, x Une les régimes totalitaires ne permettent pas de véritables élections ou n’en permettent pas du tout.
n’existe aucun parti qui x Ils’oppose au chef ou au parti au pouvoir. Une seule idéologie (le plus souvent le fascisme ou le communisme) est tolérée.
citoyens ont peu x Les de droits, et leurs libertés ne sont pas respectées. Le régime dispose de mécanismes (propagande, délation de citoyens, etc.) qui contrôlent non seulement la vie politique, mais aussi la vie privée des individus. Régime nazi d’Adolf Hitler en Allemagne et régime communiste en Corée du Nord, aujourd’hui.
Des repères politiques
11
1. Associez les énoncés suivants à la position qui leur correspond le mieux sur l’axe gauche-droite.
Gauche
Centre
Droite
a) Réduire les programmes sociaux pour diminuer les impôts. b) Instaurer la gratuité de l’enseignement universitaire. c) Coner les soins de santé à des cliniques privées. d) Limiter l’accueil des réfugiés. e) Favoriser la redistribution de la richesse tout en maintenant le libre marché.
2. Identiez les idéologies présentées dans les citations suivantes. Idéologie :
« Chaque personne a droit à un système […] de libertés de base égales pour tous […]. » John Rawls, 1995.
Idéologie :
« La propriété privée devra […] être […] supprimée et remplacée par l’utilisation collective de tous les moyens de production […]. »
Établir des faits
« Le fait est que le XIXe siècle était le siècle du socialisme, du libéralisme, de la démocratie […]. Nous sommes libres de croire que ceci est le siècle de l’autorité, un siècle tendant vers la droite […]. » Benito Mussolini, 1933.
Idéologie :
Karl Marx et Friedrich Engels, 1848.
3. Qu’est-ce qui distingue les idéologies et les régimes politiques ? Complétez les énoncés. a) Les et s’exerce le pouvoir.
correspondent à la manière dont s’organise
b) Les de la conception du pouvoir et de l’action politique.
correspondent aux idées à la base
4. Deux pays qui ont un régime politique démocratique sont-ils nécessairement gouvernés par un gouvernement de même idéologie ? Expliquez votre réponse à l’aide des exemples suivants. n n
12
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
La population du Canada a élu un gouvernement libéral en 2015. En 2018, le gouvernement autrichien est formé d’une alliance de partis conservateur et d’extrême droite.
Aborder le monde contemporain
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5. L’extrait suivant porte sur le régime politique en Chine. De quel principe démocratique est-il question dans ce texte ?
Établir des faits
« On aurait pu croire que l’accroissement des richesses combiné à l’émergence de la classe moyenne chinoise allait faire décoller l’État de droit et la démocratie. [...] Il n’en est rien : la Chine reste un État replié sur lui-même avec un seul et unique parti communiste qui dirige le pays [...]. » Alexandre Mancino, « Chine et démocratie : une apparente contradiction », Trop libre, 2017.
6. Observez la photographie et lisez sa légende, puis répondez aux questions. Le septième congrès du Parti des travailleurs de Corée, en 2016
La Corée du Nord (dont le nom ofciel est « République démocratique de Corée ») est dirigée depuis 1948 par la dynastie Kim. Il s’agit d’un régime à parti unique centré autour de la gure du chef. La propagande y est omniprésente. Selon des ONG, comme Amnistie internationale, les libertés fondamentales des citoyens ne sont pas respectées.
a) Soulignez les mots clés de la légende qui permettent de reconnaître le régime politique de la Corée du Nord.
Établir des faits (a et b)
b) Quel type de régime est en place en Corée du Nord ?
c) Le nom ofciel du pays reète-t-il bien le type de régime politique qui y est en place ? Expliquez votre réponse.
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Section 2
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
Des repères politiques
13
La communauté internationale État Ensemble territorial et politique délimité par des frontières dans lequel vit une population régie par un gouvernement. Organisation internationale (OI) Organisation fondée en vertu d’un traité ou d’un accord et qui rassemble des représentants de plusieurs pays. Droit international Ensemble de règles et de normes qui encadrent les relations internationales. Pouvoir d’inuence Pouvoir d’exercer une inuence ou de persuader par la négociation an d’obtenir un comportement désiré.
Aujourd’hui, le monde compte près de 200 États indépendants. Ensemble, ils composent la communauté internationale. Au cours de la période contemporaine, plusieurs d’entre eux ont décidé de joindre des organisations internationales (OI) ou des regroupements politiques an, entre autres, de coopérer et de trouver des solutions aux enjeux qui touchent la planète (la paix, l’économie, la santé, etc.). Au sein de ces instances, les États participent à des discussions qui peuvent conduire à la ratication de traités ou à l’adoption de règles communes qui sont à la base du droit international. Sauf dans quelques cas, les décisions prises par les OI et les regroupements politiques doivent être mises en application par tous leurs membres. Les OI et regroupements exercent donc un pouvoir d’inuence. Dès qu’un État adhère à une organisation ou à un regroupement, sa capacité d’action peut être limitée par les décisions de la majorité. Chaque État doit respecter les décisions du groupe, même si elles ne correspondent pas toujours à ses intérêts.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) Créée en 1945, l’ONU est la plus importante OI. La très grande majorité des États indépendants sont membres de l’ONU, mais certains États n’en font pas partie. Les décisions et les actions des organismes gérés par l’ONU contribuent à résoudre des problèmes liés, entre autres, à la paix et à la sécurité, au respect des droits humains, à la pauvreté, et à la coopération internationale. Comme elle est reconnue par tous ses États membres, l’ONU réussit parfois à convaincre les États de revoir leurs décisions.
11 L’ONU, ses buts et quelques organismes qui lui sont liés ONU Nombre de membres en 2018 : 193 Siège social : New York
Buts
Assurer le maintien de la paix et de la sécurité
Assurer le respect des droits de l’homme
Lutter contre la pauvreté
Favoriser la coopération internationale
14
Aborder le monde contemporain
Organismes Casques bleus (Participer à des missions de maintien de la paix) CIJ Cour internationale de Justice (Régler les différends entre les États) UNHCR Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Gérer les camps pour les réfugiés) OHCHR Haut Commissariat aux droits de l’homme (Protéger et promouvoir les droits humains) OIT Organisation internationale du travail (Protéger les droits des travailleurs) UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Protéger les enfants et défendre leurs droits) FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Aider les États à atteindre la sécurité alimentaire)
OMS Organisation mondiale de la santé (Lutter pour que tous aient accès à des soins de santé) PAM Programme alimentaire mondial (Lutter contre la faim dans le monde) UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Lutter contre l’analphabétisme et préserver le patrimoine) Banque mondiale (Stimuler le développement économique) OMC Organisation mondiale du commerce (Faciliter les échanges et régler les différends commerciaux) PNUE Programme des Nations Unies pour l’environnement (Comprendre et protéger l’environnement)
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Le fonctionnement de l’ONU L’ONU est surtout un forum de discussion. Les négociations entre les différents États membres aboutissent en général à l’adoption de résolutions que tous les États membres doivent en principe respecter. Toutefois, même si l’ONU administre des organismes judiciaires comme la CIJ, sa capacité d’action reste limitée. L’ONU doit respecter la souveraineté des États, ce qui l’empêche d’intervenir dans les affaires internes d’un État.
12 Le Secrétaire général de l’ONU Le Secrétaire général de l’ONU est le chef de l’administration et le porte-parole de l’organisation. Il est nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité pour un mandat de cinq ans. Toutefois, il n’y a pas de limite au nombre de mandats. Dans la photo ci-contre, António Guterres, qui est en poste depuis le 1er janvier 2017, prononce un discours au Conseil des droits de l’homme.
Veto (droit de) Puvr d blqur l’appla d’u réslu adpé par ls aurs mmbrs d’u grup.
13 L’organigramme de l’ONU SECRÉTARIAT
CONSEIL DE SÉCURITÉ
Relève du Secrétaire général, chef de l’administration (nommé pour 5 ans par l’Assemblée générale). Composition : Fonctionnaires qui administrent l’organisation. Rôle : Exécuter des décisions prises par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité.
élit
Composition : 5 membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) qui détiennent tous un droit de veto sur les décisions prises par l’ensemble du Conseil. Il comprend aussi 10 membres temporaires, élus par l’Assemblée générale tous les 2 ans. Rôle : Prendre des décisions dans le but de maintenir la paix et la sécurité. Seul le Conseil de sécurité peut autoriser une intervention militaire dans un État.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
élit
Composition : Tous les États membres (un État équivaut à une voix). Rôle : Débattre et émettre des résolutions ou des recommandations pour régler les enjeux mondiaux. élit
élit élit
COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE (CIJ)
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (ECOSOC )
CONSEIL DE TUTELLE
Composition : 15 juges, élus pour un mandat de 9 ans.
Composition : 54 États membres, élus pour 3 ans.
Composition : Les 5 membres permanents du Conseil de sécurité.
Rôle : Régler des conits juridiques entre les États et donner son avis sur des questions juridiques.
Rôle : Coordonner les actions économiques et sociales de l’ONU et faire des recommandations à l’Assemblée générale sur ces sujets.
Rôle : Surveiller les territoires mis en tutelle par l’ONU et les préparer à l’autonomie ou l’indépendance. Ce conseil est inactif depuis 1994.
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Section 2
Des repères politiques
15
Des regroupements politiques internationaux
Supranational Qui se situe au-dessus des gouvernements et des institutions de chaque État.
Des regroupements politiques existent dans toutes les régions du monde. Certains, comme l’Union européenne (UE), choisissent d’adopter des institutions communes. Au sein de ces regroupements, les États doivent cependant renoncer à une partie de leur souveraineté, puisqu’ils abandonnent certains de leurs pouvoirs à des institutions supranationales (ou centrales). Même si les États conservent leur autonomie au sein de l’Union européenne, les décisions prises au sein des institutions supranationales limitent leur capacité d’action, car ils sont obligés de s’y conformer. D’autres regroupements sont moins centralisés et agissent comme des organes de consultation et de collaboration, comme l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA).
14 Quelques regroupements politiques Nom du regroupement et année de création
ALBA (2004)
Nombre de membres
11 États
Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique
UA (2002)
55 États
Union africaine
UE (1992)
28 États
Union européenne
ANASE (1967)
10 États
Association des nations de l’Asie du Sud-Est
OEA
(1948)
35 États
Organisation des États américains
Objectifs ou rôle
Exemples d’institutions
Promouvoir la coopération entre les pays socialistes de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud dans les domaines politique, social et économique.
■
■
Promouvoir la démocratie et le respect des droits humains, et œuvrer pour le développement des pays d’Afrique.
■
■
■
Établir un marché commun, une union monétaire, des politiques étrangères et de sécurité communes. Favoriser la coopération entre les États membres et offrir une position commune en matière de politique étrangère. Renforcer la sécurité sur le continent, encourager la démocratie, régler les différends entre les États membres.
■
■
■
Conseil politique, social et économique Banque de l’ALBA
Parlement panafricain Conférence de l’Union Conseil de paix et de sécurité Parlement européen Commission européenne Cour de justice de l’UE
■
Sommet des chefs d’État
■
Forum régional
■
■
Conseil permanent de l’OEA Commission interaméricaine des droits de l’homme
15 Le Canada, un État membre de l’OEA
Le Canada a été un État observateur de l’OEA pendant 28 ans avant d’obtenir le titre d’État membre, en 1990. La photo ci-contre montre l’ambassadrice du Canada auprès de l’OEA, Jennifer Loten, dans son bureau à Washington, en 2017.
16
Aborder le monde contemporain
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1. Parmi les facteurs suivants, surlignez ceux qui incitent les États à se regrouper. a) La mise en place de mesures protectionnistes par les États. b) La possibilité de ratier des ententes ou des traités se rapportant au commerce international. c) La coopération pour le maintien de la paix. d) Le sacrice de leur souveraineté.
2. Quel organisme de l’ONU ou lié à l’ONU est mobilisé dans les situations suivantes ? a) Le Canada et les États-Unis doivent régler un conit à propos du bois d’œuvre.
b) Près de 800 millions de personnes souffrent de malnutrition dans le monde.
c) Une épidémie de grippe menace la population mondiale et un système de surveillance doit être mis en place.
d) Des milliers de personnes se retrouvent sans ressources après avoir fui une zone de guerre.
3. Quel organisme de l’ONU peut effectuer les actions suivantes ? a) Autoriser une intervention militaire. b) Servir de forum pour débattre de questions internationales entre les États membres. c) Statuer à propos d’un conit frontalier entre deux États. d) Recevoir, traduire, imprimer et distribuer les documents, rapports et résolutions de l’Assemblée générale.
4. Observez la photographie ci-contre et répondez aux questions.
Établir des faits
a) De quel regroupement politique s’agit-il ?
b) Quel est le rôle de ce regroupement ?
5. Indiquez le regroupement politique auquel appartient chacun des pays suivants. a) Le Nicaragua :
b) Le Vietnam :
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c) La Croatie :
d) Le Lesotho :
Section 2
Le Nicaragua
b) Le
Des repères politiques
17
SECTION
3
DES REPÈRES ÉCONOMIQUES L’économie tient une place centrale dans les sociétés qui composent le monde d’aujourd’hui. Elle constitue un facteur de premier plan dans toutes les décisions prises par les acteurs politiques et elle inuence les relations entre les États.
L’économie et son fonctionnement Ressources Moyens dont dispose un pays, une région ou une collectivité pour produire des biens et des services. Il peut s’agir de ressources naturelles, humaines, matérielles, techniques ou nancières. Bien Produit ou objet qui a une valeur nancière ou qui sert à satisfaire un besoin. Service Travail non lié à la fabrication de biens matériels (par exemple le travail d’un médecin, d’un assureur ou d’une coiffeuse).
L’économie étudie la façon dont des individus et des sociétés utilisent les ressources dont ils disposent pour satisfaire leurs besoins. Cependant, pour répondre à ces besoins, les individus et les sociétés doivent produire et consommer des biens et des services. Ils mettent donc en place des systèmes économiques qui organisent l’ensemble des activités de production, de distribution et de consommation de ces biens et services. En général, dans la majorité des sociétés occidentales, ce sont les entreprises qui produisent les biens et en organisent la distribution. Pour leur part, les individus, qui offrent leur force de travail aux entreprises en échange d’un salaire, sont ceux qui les consomment. Plus une société ou un pays produit de biens et de services, plus la création de richesse est grande.
16 Quelques composantes de l’organisation économique d’une société salaire INDIVIDUS ET MÉNAGES
ENTREPRISES force de travail
ont des BESOINS
produisent et distribuent des
Les travailleurs au Québec
Au Québec, salariés sont issus 80 % des
du secteur tertiaire, alors que seulement
dans le secteur primaire. 2 % travaillent
D’après Économie, Science et Innovation Québec, 2017.
18
qu’ils satisfont en consommant des
BIENS ET SERVICES
Les secteurs de l’économie Il existe trois principaux secteurs économiques en lien avec la production, la distribution et la consommation de biens et de services : les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.
17 Les trois principaux secteurs économiques Secteur primaire
Regroupe l’ensemble des activités économiques liées à l’extraction et à l’exploitation des ressources naturelles (agriculture, élevage, forêts, mines, etc.).
Secteur secondaire
Regroupe l’ensemble des activités économiques liées à la transformation des ressources naturelles en produits ou en biens manufacturés (industries de l’alimentation, du textile, de la construction, équipements de transport et aéronautique, industries pharmaceutiques, montage de composantes informatiques, etc.).
Secteur tertiaire
Regroupe l’ensemble des activités économiques destinées à fournir des services, y compris les services gouvernementaux (commerce, restauration, administration, nance, santé, éducation, création de jeux vidéo, etc.).
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Les principaux systèmes économiques Un système économique est le mode d’organisation des activités économiques d’une société. Voici les trois principaux systèmes économiques : ■ ■ ■
l’économie de marché, inspirée du libéralisme économique ; l’économie planiée, inspirée du communisme ; l’économie mixte, qui présente les caractéristiques d’une économie de marché, sans toutefois exclure l’intervention de l’État. C’est ce type d’économie que l’on retrouve aujourd’hui dans la plupart des pays occidentaux.
18 Les caractéristiques des principaux systèmes économiques Économie de marché
Idéologie à la base du système
Propriété des moyens de production (usines, outils, etc.) et des ressources
Fonctionnement du système
Économie planiée
Économie mixte
Libéralisme économique : recherche de l’intérêt individuel et du prot ; priorité à l’individu et à la libre entreprise.
Communisme : recherche d’une société égalitaire ; priorité à la collectivité.
Libéralisme économique, nuancé par l’intervention de l’État dans l’économie.
Les moyens de production et les ressources appartiennent aux individus et aux entreprises privées.
Les moyens de production et les ressources appartiennent à la collectivité. Ils sont gérés par l’État.
Les moyens de production et les ressources appartiennent en partie au privé. Toutefois, l’État contrôle ceux qu’il juge essentiels au bien-être de la population.
Les quantités de biens et de services à produire ainsi que les prix sont xés selon le mécanisme de l’offre et de la demande. L’État n’a donc pas à intervenir.
Toute l’activité économique (production de biens et de services, échanges et xation des prix) est contrôlée ou réglementée par l’État. Celui-ci planie la production selon des objectifs généraux.
Les quantités de biens et de services à produire ainsi que les prix sont xés selon le mécanisme de l’offre et de la demande. Toutefois, l’État intervient pour tenter de corriger les instabilités du marché.
19 Des ressources gérées par l’État
Cuba a adopté un système économique planié. Les Cubains doivent présenter un livret d’approvisionnement délivré par les autorités pour se procurer certains produits alimentaires dont ils ont besoin.
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Section 3
Des repères économiques
19
La croissance du commerce mondial Aucun pays ne produit tous les biens et services nécessaires à satisfaire les besoins de sa population. Les pays doivent donc importer de l’étranger les biens qu’ils ne produisent pas ou qui seraient pour eux trop cher à produire, et ils exportent les produits qu’ils produisent le plus efcacement. Capitaux Ensemble des biens ou des avoirs d’une personne ou d’une entreprise.
Les exportations permettent aux pays d’amasser des capitaux qui peuvent servir à payer les produits importés. Si la valeur des exportations est supérieure à celle des importations, il y a une hausse des revenus. Par contre, si la valeur des importations est supérieure à celle des exportations, il y une baisse des revenus. Les exportations occupent donc une place importante dans l’économie de plusieurs pays et elles contribuent à l’augmentation des échanges commerciaux à l’échelle internationale. Ces échanges sont eux-mêmes facilités par une ouverture croissante des frontières économiques mondiales.
20 La valeur des exportations et des importations mondiales de marchandises en 1948 et en 2016 (en milliards de dollars US) 1948
2016
Exportations
59
15 464
Importations
62
15 799 D’après OMC, 2017.
Depuis les dernières décennies, le volume des échanges commerciaux à travers le monde a considérablement augmenté.
1. Nommez les composantes de l’organisation économique d’une société qui correspondent aux énoncés suivants. a) Organisations qui utilisent des ressources pour produire des biens et services.
b) Groupes qui consomment des biens et des services.
c) Groupes qui fournissent une force de travail.
d) Organisations qui versent des salaires.
2. a) Dans l’organisation économique d’une société, les entreprises produisent et distribuent des biens et des services. Nommez l’institution qui, en offrant des services aux citoyens, joue un rôle semblable à celui des entreprises.
b) De quelle façon cette institution contribue-t-elle à faire tourner l’économie ?
20
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3. Indiquez à quel secteur économique peuvent être associés les emplois ci-dessous. Au secteur primaire (P), au secteur secondaire (S) ou au secteur tertiaire (T) ? a) Fleuriste :
f) Bûcheron :
k) Mineur :
b) Programmeuse :
g) Maçon :
c) Banquier :
h) Machiniste :
m) Fonctionnaire :
d) Marchand de fruits :
i) Soudeuse :
n) Designer Web :
e) Agricultrice :
j) Enseignante :
o) Médecin :
l) Couvreur :
4. Lequel des secteurs économiques regroupe le plus de travailleurs dans le Québec d’aujourd’hui ?
5. Indiquez à quel système économique correspond chacune des dénitions suivantes. a) Système dans lequel toutes les grandes décisions économiques sont prises par l’État. b) Système dans lequel la plupart des échanges se font selon les lois du marché, mais certains secteurs (éducation et santé) sont gérés par l’État. c) Système dans lequel les décisions des entreprises et des consommateurs sont entièrement soumises aux lois du marché. Le prot constitue l’objectif des acteurs dans ce système.
6. Associez chacun des cas au bon système économique. Aujourd’hui, au Québec, l’économie est basée sur les lois du marché. Toutefois, l’État contrôle ou gère certains secteurs, comme l’hydroélectricité et le système de santé.
Économie de marché
En Corée du Nord, les moyens de production et les ressources sont sous le contrôle de l’État.
Économie mixte
Au XIXe siècle, au Royaume-Uni, les entrepreneurs contrôlaient entièrement la production de biens et de services. Le prot était leur unique objectif.
Économie planiée
7. Un ami vous explique que les importations permettent d’amasser plus de capitaux que les exportations. Réagissez à son afrmation en prenant position (expliquez votre position).
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Section 3
Des repères économiques
21
4
DES REPÈRES HISTORIQUES Connaître les faits marquants de l’histoire du XXe siècle permet de mieux comprendre les enjeux du monde d’aujourd’hui. Sept grandes périodes permettent de dresser un portrait de l’histoire de la n du XIXe siècle à nos jours.
L’ÈRE DES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
1880-1914
Au tournant du XXe siècle, l’industrialisation se poursuit. Des innovations technologiques entraînent une hausse de la production et une croissance économique. Les grandes puissances industrielles européennes étendent leur inuence, par exemple en créant des colonies. Elles forment ainsi des empires qui englobent plusieurs grandes régions du monde, notamment des parties de l’Afrique et de l’Asie. Cette expansion du monde industriel a des conséquences importantes. La concurrence et la rivalité entre grands empires nationalistes contribuent aux tensions qui mènent à la Première Guerre mondiale.
La Première Guerre mondiale éclate en 1914. Elle oppose les Alliés (France, Royaume-Uni et Russie) aux Puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie et Empire ottoman). Le conit diffère de tous les précédents par la nature des combats et par son bilan : le nombre de victimes (militaires et civiles) et les dégâts matériels sont considérables. Les combats prennent n en 1918 et le traité de Versailles est signé en juin 1919. Les conditions sévères imposées aux vaincus, les Puissances centrales, rendront la paix fragile et prépareront la voie à une reprise des hostilités.
Un combat en France, en 1916.
1900
1890
La construction de navires au début du XXe siècle.
1880
1914-1918
1910
SECTION
1911
Proclamation de la République de Chine 1884-1885
Conférence de Berlin : établissement des règles de la colonisation de l’Afrique
1914-1918
Première Guerre mondiale 1917 ■
■
22
Aborder le monde contemporain
Entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés Révolution russe
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LA SECONDE GUERRE MONDIALE
1918-1939
L’ENTRE-DEUX-GUERRES
En 1939, la Seconde Guerre mondiale est déclenchée lorsque l’Allemagne envahit la Pologne. L’attaque japonaise de la base navale américaine de Pearl Harbor entraîne l’entrée en guerre des États-Unis en 1941. Cette guerre oppose les puissances de l’Axe (Allemagne et Italie) et le Japon aux Alliés (Royaume-Uni, France, URSS, États-Unis, etc.). Il s’agit du conit le plus meurtrier de l’histoire, avec plus de 50 millions de morts, majoritairement des civils. Il est marqué par deux faits particulièrement tragiques : le génocide des Juifs d’Europe par les nazis et l’utilisation de la bombe atomique sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les pays industrialisés connaissent une période de bouillonnement culturel et de croissance économique. Cette période est appelée les « Années folles ». Elle dure jusqu’en 1929, au moment où le krach boursier de New York plonge le monde dans une crise économique qui durera une décennie. Le chômage et la misère frappent durement les populations. Cette situation amène des remises en question du libéralisme économique. Durant la période de l’entre-deux-guerres, l’équilibre politique mondial est bouleversé. Les idéologies totalitaires (communisme, fascisme et nazisme) se répandent. La Crise des années 1930 et la montée des nationalismes créent les conditions propices au déclenchement d’un autre conit mondial.
La n de la guerre entraîne un bouleversement de l’équilibre du pouvoir dans le monde.
U rassmblm du Par az d’Adlph Hlr, 1934.
L’arrsa d Jufs par ds azs à Varsv, Plg, 1943.
1940
1930
1920
U mèr d famll aux Éas-Us dura la crs ds aés 1930.
1929
1939-1945
Krach boursier à New York
Seconde Guerre mondiale
1945 ■
1933 1922
Création de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) 1919 ■ ■
Traité de Versailles Création de la Société des Nations (SDN)
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1939-1945
Nomination d’Adolf Hitler comme chancelier d’Allemagne
■
Bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon Création de l’Organisation des Nations Unies (ONU)
1941
Attaque de Pearl Harbor par le Japon : entrée en guerre des États-Unis
Section 4
Des repères historiques
23
1945-1975
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses colonies revendiquent plus d’autonomie, et même leur indépendance. C’est dans un contexte d’affrontements entre les communautés musulmane et hindoue que l’Inde réclame son indépendance. Elle l’obtient en 1947 du Royaume-Uni et devient ainsi une des premières colonies à devenir un État indépendant. L’indépendance des colonies donne parfois lieu à des conits sanglants, par exemple dans les colonies françaises d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962).
Après la Seconde Guerre mondiale, deux puissances, les États-Unis et l’URSS, s’imposent dans le monde. Ces puissances militaires rivales évitent les affrontements armés. Elles se font une guerre idéologique, marquée par l’espionnage et la menace nucléaire. Chacun avec ses alliés, les États-Unis et l’URSS forment deux blocs, nommés selon leur position géographique : le bloc de l’Ouest et le bloc de l’Est. Le bloc de l’Ouest se caractérise par des démocraties inspirées notamment du libéralisme et des économies de marché. Le bloc de l’Est adopte plutôt l’idéologie communiste et une économie planiée. La guerre froide prend n avec la dissolution de l’URSS et du bloc de l’Est, en 1991.
En 1955, 29 anciennes colonies européennes d’Afrique et d’Asie se réunissent à Bandung, en Indonésie. Cette conférence permet aux anciens pays colonisés de s’unir pour réclamer la libération de tous les peuples et la n de la colonisation.
1990
1970
1955
1964-1975
Conférence de Bandung
1949
La ville de Berlin divisée : les Soviétiques occupent la partie Est, alors que la partie Ouest est occupée par les Américains, les Britanniques et les Français.
1960
1950
Gandhi en compagnie du Gouverneur général des Indes, Lord Mountbatten, en 1947.
1947-1991
LA GUERRE FROIDE
1980
LA DÉCOLONISATION
Guerre du Vietnam
1950-1953
1961
Guerre de Corée
Début de la construction du mur de Berlin
Prise du pouvoir par le Parti communiste en Chine
1975
Fin de la décolonisation 1989
Chute du mur de Berlin
1948
Début du conit israélo-palestinien 1991
1947
Indépendance de l’Inde
24
Aborder le monde contemporain
Dissolution de l’URSS et n de la guerre froide
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1991
LE MONDE DEPUIS
Avec la n de la guerre froide, les rapports de force se transforment. L’augmentation des échanges économiques et le développement des technologies de l’information contribuent à la mondialisation économique et culturelle. Aux côtés des États‑Unis, d’autres puissances émergent, dont la Chine et l’Inde, poussées par une croissance rapide. De nombreux États se regroupent au sein de grands ensembles politiques ou économiques, par exemple l’Union européenne ou les accords de libre‑échange. Par ailleurs, le monde est déchiré par des conits, entre autres au Moyen‑Orient. Les attentats du 11 septembre 2001 aux États‑Unis sont revendiqués par le groupe terroriste islamiste Al‑Qaïda. Les États‑Unis enclenchent une guerre au terrorisme et des interventions armées en Afghanistan et en Irak. La n de l’année 2010 est marquée par le début d’un mouvement de contestation appelé « Printemps arabe », qui mène notamment à un changement de pouvoir en Tunisie, en Égypte et en Libye. Dans le sillage de ces événements, une guerre civile éclate en Syrie en 2011. Ce conit entraîne le déplacement de millions de personnes. En 2014, la Russie annexe la Crimée (une région de l’Ukraine) à son territoire. Ce geste est condamné par la grande majorité des États.
2010
1995
Traité de Maastricht menant à la création de l’Union européenne (UE)
2014
Annexion de la Crimée (région de l’Ukraine) à la Russie
Début du Printemps arabe
Création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) 1992
2018
2010
2000
L’aa rrrs du 11 spmbr 2001, à nw Yrk.
2011 2003
Invasion de l’Irak par les États-Unis
Début de la guerre civile en Syrie
2001 ■
Attentats du 11 septembre à New York et à Washington
■
Envoi de troupes de l’OTAN en Afghanistan
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Section 4
Des repères historiques
25
2010
2000
La guerre froide :
1990
F
Situer dans le temps et dans l’espace
1980
La Première Guerre mondiale :
1970
E
1960
L’entre-deux-guerres :
1950
D
1940
L’ère des sociétés industrielles :
1920
C
1910
La décolonisation :
1900
B
1890
La Seconde Guerre mondiale :
1880
A
1930
1. Indiquez les dates qui délimitent chaque grande période. Placez ensuite sur la ligne du temps la lettre correspondant à chaque période.
2. Indiquez les dates des événements et la grande période à laquelle ils se rattachent. a) L’invasion de la Pologne par l’Allemagne : b) Les attaques terroristes aux États-Unis : c) L’effondrement de l’URSS : d) L’indépendance de l’Inde : e) Le krach boursier de New York :
3. Quel lien pouvez-vous établir entre la n de la Première Guerre mondiale et le déclenchement de la Seconde ?
4. Expliquez ce que signie l’expression « guerre froide ».
26
Aborder le monde contemporain
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5. Observez la carte, puis répondez aux questions. Le partage du monde, en 1962
a) Quel pays allié de l’Union soviétique n’est pas situé à l’est de l’Europe occidentale ?
Situer dans le temps et dans l’espace
b) Dans quelles régions se trouvent la majorité des pays non alignés ? Quel phénomène touche ces régions de 1945 à 1975 ?
6. Associez chacun des documents à un de ces deux événements marquants du XXIe siècle. ■
L’annexion de la Crimée à la Russie
U mafsa sur la pla tahrr, Égyp, févrr 2011.
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■
Établir des faits
Mettre en relation des faits
Le Printemps arabe
U v sur l’dépda rgasé par u mmuaué pr-russ, das l’s d l’Ukra.
Section 4
Des repères historiques
27
1
CHAPITRE
Migration Déplacement d’un individu ou d’un groupe d’individus d’un pays à un autre ou d’une région à une autre.
LA POPULATION Aujourd’hui, la population mondiale est de plus en plus nombreuse et en mouvement. Les gens se déplacent surtout pour des raisons économiques, en particulier pour trouver du travail. Ils se déplacent aussi pour des raisons politiques ou environnementales, par exemple pour fuir un conit ou pour échapper à une famine causée par la sécheresse. En 2015, on estime que 244 millions de personnes, soit 3,3 % de la population mondiale, vivaient ofciellement hors de leur pays natal. Aux migrations internationales s’ajoutent les migrations à l’intérieur d’un pays. Ces phénomènes de migration ont plusieurs conséquences, notamment dans les régions urbaines, qui reçoivent la majorité de ces migrants.
1 Des enjeux liés à la population
Une rue bondée à Madras, en Inde, en 2017. L’Inde compte plus de 1 340 000 000 habitants dont plus du tiers vivent dans les villes.
28
Un sauveteur bénévole aide une jeune réfugiée afghane à sortir de l’eau, au large de la Grèce, en 2015. La même année, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants ont effectué une traversée périlleuse de la Méditerranée dans l’espoir d’une vie meilleure.
Culture
Délocalisation
Diaspora
Interdépendance
Vidéos
Migration
Mondialisation
Diaporamas
• Témoignage de deux immigrantes haïtiennes
• L’immigration et la revitalisation des localités
• Les politiques d’immigration
• L’urbanisation dans le monde
• Les dés de la recherche d’emploi
• Les migrations au Moyen-Orient
chez les immigrants • Les travailleuses domestiques
• • • •
2 Des migrations et des frontières
Réseau
Urbanisation
Info+ • Le contrôle des naissances en Inde
et en Chine • Portrait d’un pays : Haïti • La traite des êtres humains
•
Animations • Les migrations clandestines par la mer Méditerranée • La reconnaissance des diplômes internationaux
Pouvoir
Cartes interactives Les principaux foyers de population au début du XXI e siècle Les principaux ux migratoires mondiaux contemporains Les principales agglomérations urbaines dans le monde La population urbaine vivant dans les bidonvilles Les populations déplacées des pays du Moyen-Orient, en 2018
• Les bidonvilles
Activités interactives • Sections 1 à 3 • Sections 4 et 5 • Synthèse
Les migrants arrivent aux portes de l’Union européenne en grand nombre et remplis d’espoir. Après un voyage difcile, un nouvel obstacle se dresse devant eux.
La haute barrière de l barbelé évoque la frontière et l’enjeu de l’immigration en Europe. À la demande de leur population, les gouvernements des pays européens contrôlent de plus en plus l’arrivée des migrants.
Chappatte, Le temps, 15 septembre 2015.
29
SECTION
1
La population mondiale
La population
mondiale
COMMENT LA POPULATION MONDIALE A-T-ELLE ÉVOLUÉ ? pndn l lus gnd d l’so d l’umné, l oulon mondl dmu ssz sbl ou ugmn ès lnmn. il v mêm qu’ll dmnu, à l su d’édéms, d cngmns nvonnmnux ou d fmns. toufos, à du XiX sècl, l oulon mondl ugmn dmn dvn d lus n lus mobl.
augmente d’environ
83
L’évolution de la population humaine millions estime qu’il y a 2,5 millions d’années, la population des ancêtres des humains actuels d’individus On était d’environ 100 000 individus. Il y a 10 000 ans, alors que les humains commencent
chaque année.
D’après ONU, 2017. Taux de natalité tux ndqun l nomb d nssncs vvns 1000 bns dns un nné. Taux de mortalité tux ndqun l nomb d décès 1000 bns dns un nné. Espérance de vie indc qu msu l nomb moyn d’nnés qu vv un ndvdu.
à pratiquer l’agriculture et l’élevage, et qu’ils se sédentarisent peu à peu, la population mondiale est évaluée à environ 15 millions de personnes. Puisque l’agriculture et l’élevage assurent aux humains une alimentation plus régulière et plus abondante qu’auparavant, la population mondiale augmente. Toutefois, avant le XIXe siècle, le ux d nlé et le ux d molé sont tous deux élevés. La population humaine n’augmente donc que très lentement. Au début du XIXe siècle, la population mondiale atteint le milliard d’individus. À partir de ce moment, elle augmentera très rapidement. Au cours du XIXe siècle, l’amélioration de l’hygiène et de l’alimentation, les progrès de la médecine et le recul des épidémies amènent une diminution importante du taux de mortalité. Les naissances deviennent alors plus nombreuses que les décès. Au cours du XXe siècle, l’sénc d v des humains continue d’augmenter, mais le nombre des naissances diminue, en particulier dans les pays industrialisés. La population vieillit donc peu à peu. Au début du XXIe siècle, ce vieillissement s’accentue.
3 La croissance de la population mondiale, de 1804 à 2011, et projection 2023 8
Population mondiale (en milliards)
7 6 5 4 3 2 1 0
1804
1927
1960
1974
1987
1999
2011
2023
Années D’après ONU, 2008, 2011 et 2017.
Il a fallu des millions d’années pour que la population de la planète atteigne le milliard, vers 1804. Depuis, on a assisté à une accélération, puis à une stabilisation du rythme de croissance.
30
Chapitre 1
La population
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4 L’évolution de la population mondiale, de 1950 à 2015 (en millions) Afrique
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2015
229,9
284,9
365,6
478,0
631,6
814,1
1044,1
1186,2
Amérique latine et Caraïbes*
167,4
221,2
288,5
365,0
446,9
526,9
599,8
634,4
Amérique du Nord
171,6
204,2
231,0
254,2
280,6
313,7
344,1
357,8
1403,4
1686,7
2120,4
2625,6
3202,5
3714,5
4169,9
4393,3
Europe
547,3
605,6
657,2
693,9
721,1
726,4
735,4
738,4
Océanie
12,7
15,8
19,7
23,0
27,0
31,1
36,4
39,3
2525,1
3018,3
3682,5
4439,6
5309,7
6126,6
6929,7
7349,5
Asie
Monde
* Cette désignation correspond à l’Amérique centrale et à l’Amérique du Sud. D’après INSEE, 2011 et 2018.
Dans plusieurs régions, on observe une accélération importante de la croissance démographique à partir des années 1950. C’est ce qu’on a appelé l’« explosion démographique ».
Les migrations humaines Les mouvements migratoires ont toujours existé dans l’histoire de l’humanité. Pendant la préhistoire, les humains, d’abord apparus en Afrique, se déplacent sur de vastes territoires à la recherche de nourriture. Au l des siècles, les populations humaines continuent leurs déplacements, à petite ou à grande échelle. Au cours des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, l’amélioration des moyens de transport et de communication facilite la mobilité des populations. Les ux migratoires s’accélèrent et se diversient. Au début du XXIe siècle, la mondialisation de l’économie et l’interdépendance entre les pays s’accentuent : les migrations internationales augmentent.
Flux Circulation ou mouvement de produits, de capitaux ou de population d’un point à un autre (continent, pays, région, ville, etc.). Flux migratoire Mouvement de population de grande ampleur.
5 Quelques vagues migratoires Période
Exemple de migrations
Il y a environ 30 000 ans
Des chasseurs nomades de l’Asie auraient proté d’un passage émergé, la Béringie, pour atteindre l’Amérique.
Du VIIIe au VI e siècle av. J.-C.
Des populations d’origine grecque se dispersent autour de la Méditerranée.
Du IXe siècle au milieu du XIe siècle
Des peuples vikings atteignent le Groenland et Terre-Neuve.
Du XI e au XIIIe siècle
Des chrétiens d’Europe organisent des croisades au Moyen-Orient pour libérer les Lieux saints occupés par les musulmans.
Du XVe au XVIIIe siècle
Des Européens s’installent en Amérique et y mènent des programmes de colonisation.
Du XVI e au XIXe siècle
De nombreux Africains sont forcés de migrer en Amérique (la traite des esclaves).
Du XIXe au début du XXe siècle
Plusieurs Européens quittent l’Europe pour s’installer en Amérique.
Dans les années 1990 et 2000
Le démembrement de l’URSS incite plusieurs Européens de l’Est à se déplacer vers l’Ouest.
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SECTION 1
6 Le passage à l’Ouest
Après la chute du mur de Berlin en 1989, plusieurs milliers d’Allemands de l’Est se rendent à l’Ouest.
Comment la population mondiale a-t-elle évolué ?
31
1. Complétez les énoncés, puis reportez vos réponses aux bons endroits dans la grille de mots entrecroisés.
1
Au cours du XIXe siècle, le taux de
dépasse le taux de mortalité.
2
Au cours du XXe siècle, les origines des gens qui migrent sont de plus en plus
3
Il y a 10 000 ans, le développement de l’agriculture et de l’élevage contribue à une lente de la population mondiale.
4
L’
5
Le premier au début du XIXe siècle.
6
Les humains se sont dispersés dans le monde par vagues
6 1 5
C’est surtout à partir des années 1950 qu’on observe 3 une forte croissance démographique dans les pays .
4
7
2
Des améliorations dans les domaines de l’hygiène, de l’alimentation et de la
13
contribuent à l’augmentation de la population mondiale à partir du XIXe siècle. 9
8
d’individus est atteint
en 8
9
serait le berceau de l’humanité.
de successives. 7
.
12
Le développement des moyens de et de communication a facilité les migrations, à partir du XIXe siècle.
10
Au cours du XIXe et du XXe siècle, les migratoires s’accélèrent.
11
Vers la n du XXe siècle, on observe un vieillissement de la population dans les pays
32
L’ du XIXe et du XXe siècle.
13
Avant le XIXe siècle, le taux de
La population
11 .
12
Chapitre 1
10
de la population mondiale s’est accéléré au cours est très élevé dans le monde.
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QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION MONDIALE ? La démographie est la science qui étudie les populations. Elle nous renseigne sur leur composition : groupes d’âge, langues, origines ethniques, etc. Elle nous donne également des indications sur les taux de natalité et de mortalité, et sur l’espérance de vie. Les changements démographiques, par exemple un vieillissement de la population, peuvent avoir des conséquences importantes sur la société. Ces conséquences peuvent être économiques, politiques, sociales ou culturelles, et modier profondément l’évolution des groupes humains.
La répartition de la population mondiale Des populations humaines sont présentes sur l’ensemble du globe. Elles sont toutefois réparties de façon très inégale. De grandes étendues, comme les régions polaires, les déserts et les forêts tropicales, sont très peu peuplées. D’autres régions présentent une densité de population plus forte, particulièrement dans les zones urbaines.
SECTION
2
La population mondiale
La
TERRE compte près de
7,6
milliards d’êtres humains
en 2017.
D’après ONU, 2017.
Densité de population Nombre d’habitants au km 2.
7 Les principaux foyers de population au début du XXIe siècle
En 2017, l’Asie regroupe à elle seule 4,5 milliards d’individus, ce qui représente 59,6 % de la population mondiale.
En 2017, les pays développés comptent 1,3 milliard d’habitants. Le reste de la population mondiale (6,3 milliards) vit dans les pays en développement.
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Depuis 2008, la population urbaine représente plus de la moitié de la population mondiale. Dans les pays développés, la population urbaine est largement majoritaire. Dans la plupart des pays en développement (sauf en Amérique du Sud), la population est encore surtout rurale. Mais la population urbaine augmente rapidement, surtout en Asie et en Afrique.
SECTION 2
D’après Banque Mondiale, 2011.
Dans les décennies à venir, ce sont principalement les pays en développement qui contribueront à la hausse de la population mondiale.
Quelles sont les caractéristiques de la population mondiale ?
33
Les principaux changements démographiques Les changements démographiques, tels que l’accroissement de la population, sont déterminés par plusieurs facteurs, dont les suivants. ■
■
La fécondité dans le monde ■
En 2017, l’indice de
fécondité
■
moyen mondial est de
2,5
enfants par femme
en âge de procréer.
La fécondité : elle représente la capacité d’une femme à procréer. L’indice de fécondité exprime le nombre moyen d’enfants que les femmes mettent au monde dans un pays donné. La natalité : elle représente le nombre de naissances vivantes au sein d’une population. On exprime la natalité à l’aide du taux de natalité, qui représente le nombre de naissances enregistrées en une année par 1000 habitants. La mortalité : elle représente le nombre de décès au sein d’une population. On exprime la mortalité à l’aide du taux de mortalité, qui représente le nombre de décès enregistrés en une année par 1000 habitants. La migration : elle représente les mouvements des personnes qui se déplacent d’un lieu à un autre. Le solde migratoire exprime la différence entre le nombre de personnes qui entrent dans une région ou un pays donné (immigrants) et le nombre de personnes qui en sortent (émigrants).
Selon les facteurs retenus, on trouve deux types d’accroissement. ■
D’après PRB, 2017.
■
L’accroissement naturel : il représente la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période. On exprime cet accroissement à l’aide du taux d’accroissement naturel. Il est positif quand le nombre de naissances surpasse le nombre de décès. L’accroissement total : il représente la différence entre les facteurs qui font croître la population (naissances et immigration) et ceux qui la font diminuer (décès et émigration). L’accroissement total d’un pays est positif quand le nombre de naissances et d’immigrants est plus élevé que le nombre de décès et d’émigrants.
La population mondiale est en croissance. En 2015, on comptait plus de 386 000 naissances chaque jour, soit plus de 141 millions de naissances annuellement. Selon les projections de l’Organisation des Nations Unies (ONU) faites en 2017, la population mondiale devrait atteindre 8,2 milliards d’individus en 2025 et 9,8 milliards en 2050. Toutefois, cette croissance ne se produit pas de manière uniforme. Certains pays connaissent d’importantes hausses, alors que d’autres voient leur population diminuer.
8 L’accroissement naturel de la population mondiale, de 2010 à 2015 (en milliers) Naissances
Décès
Accroissement naturel
Afrique
182 403
52 969
+ 129 434
Asie
382 613
149 689
+ 232 924
Europe
39 499
40 391
– 892
Amérique latine et Caraïbes
55 189
17 983
+ 37 206
Amérique du Nord
22 638
14 200
+ 8 438
3 181
1 274
+ 1 907
685 523
276 506
+ 409 017
Océanie Monde
D’après ONU, 2017.
La mesure de l’accroissement naturel ne tient pas compte des mouvements de population ou des migrations. Dans certains des pays qui connaissent un accroissement naturel faible ou négatif, l’immigration permet de ralentir ou d’éviter la diminution de la population.
34
Chapitre 1
La population
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Les caractéristiques démographiques des pays en développement Les pays en développement connaissent d’importants changements démographiques. Le taux de mortalité y est à la baisse. L’indice de fécondité y est également à la baisse, mais le nombre de naissances est en général bien supérieur au nombre de décès et la population continue de croître. Il est d’ailleurs difcile de prévoir le moment où elle parviendra à se stabiliser. On note aussi que l’espérance de vie y est en hausse. Les personnes qui y habitent vivent plus longtemps grâce, entre autres, à la réduction de la pauvreté, à des progrès dans les domaines sanitaire et médical (vaccination, prise en charge des grossesses), et à un accès plus facile aux ressources essentielles comme l’eau et la nourriture. On note aussi des changements dans les mouvements de population. En effet, les migrations internationales sont en hausse dans les pays en développement, et les destinations des migrants se répartissent entre pays en développement et pays développés.
La population des pays en développement
Indice de fécondité (enfants par femme)
9 L’indice de fécondité dans quelques pays, de 2000 à 2015 9 8 7
2000 à 2005
En 2017, les pays
2005 à 2010
en développement regroupent
2010 à 2015
6
Pays en développement Ensemble de pays peu industrialisés, surtout situés au Sud, qui présentent un niveau de vie généralement peu élevé. Parmi les pays en développement, certains connaissent une rapide croissance économique et une amélioration de leurs conditions de vie : ce sont les économies ou les pays émergents.
5 4
83%
de la population mondiale.
D’après ONU, 2017.
3 2 1 0 Canada
Niger
Afghanistan
Chine
Haïti
Pays D’après ONU, 2017.
L’indice de fécondité est à la baisse dans la plupart des pays du monde. Cependant, dans certains pays, comme le Niger et l’Afghanistan, il reste très élevé si on le compare à celui des pays développés, comme le Canada, ou à celui des pays dont l’économie est émergente, comme la Chine.
ARRÊT SUR IMAGE
La politique de l’enfant unique
An de contrôler le nombre des naissances sur son territoire, la Chine a décidé, en 1979, de mettre en place une politique de natalité obligeant les familles à n’avoir qu’un seul enfant. Les familles pouvaient en avoir deux si elles vivaient à la campagne et que leur premier nourrisson était une lle ou, encore, si les deux parents étaient des enfants uniques. Des pénalités ou des amendes étaient prévues dans les cas de naissances illégales. La politique de l’enfant unique a eu de nombreux effets sur la population chinoise. Elle a notamment provoqué une hausse du nombre d’avortements et une surreprésentation des lles dans les orphelinats. En 2015, craignant le vieillissement de sa population, le gouvernement chinois a modié sa politique pour permettre à toutes les familles d’avoir deux enfants. Depuis l’abandon de la politique de l’enfant unique, un certain nombre de familles chinoises décident d’avoir un second enfant. D’autres hésitent en raison du contexte économique.
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SECTION 2
Quelles sont les caractéristiques de la population mondiale ?
35
Les caractéristiques démographiques des pays développés Les ys dévloés ont connu plusieurs changements démographiques au cours du XXe siècle. D’abord, entre les années 1960 et les années 1990, le taux de natalité baisse de façon importante, de même que l’indice de fécondité. Plusieurs raisons expliquent ces diminutions, dont les suivantes.
Pays développés ensmbl ds ys, sués suou dns l’émsè Nod, yn connu un dévlomn économqu qu lu oé l css un nvu d v lvmn élvé. ils son uss lés « ys nduslsés ».
■
■
La population des pays développés
En 2017, les pays
développés regroupent
17 %
de la population mondiale.
D’après ONU, 2017.
L’usage des contraceptifs oraux. La présence accrue des femmes sur le marché du travail (elles ne peuvent alors plus s’occuper de familles nombreuses).
■
L’avortement, qui n’est plus considéré comme un acte criminel dans plusieurs pays.
■
Le recul de l’institution du mariage.
■
L’augmentation du nombre de divorces.
Les pays développés connaissent aussi un phénomène de vieillissement de la population. En effet, puisque les familles ont moins d’enfants et que les individus vivent plus longtemps, la population vieillit. De façon générale, il y a moins de personnes en âge de procréer, ce qui a des conséquences sur le nombre des naissances. An de favoriser le renouvellement de leur population, certains pays décident d’adopter des politiques visant à encourager les naissances. Certains voient aussi dans l’immigration une façon de compenser la diminution de la natalité. Ils tentent donc d’encourager l’immigration, qui connaît une hausse importante, surtout depuis la n du XXe siècle.
10 Un indice de fécondité à la baisse dans certains pays développés
11 Des exemples de mesures incitatives Des mesures pour encourager les naissances dans les pays développés Accompagnement des futures mères (suivi médical, information, cours prénataux). Aide nancière à la naissance d’un enfant. Allocations familiales. Allègements scaux. Soutien aux parents (congés parentaux, services de garde, aide à domicile).
Pour que les générations puissent se renouveler et que la population puisse croître, le nombre moyen d’enfants par femme devrait se situer autour de 2,1. Or, on constate que l’indice de fécondité de certains pays développés est insufsant pour assurer ce renouvellement.
36
Chapitre 1
La population
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1. Parmi ces énoncés, lesquels décrivent le mieux la façon dont la population mondiale est répartie ? Encerclez les bonnes réponses. a) Majoritairement située dans les régions rurales.
c) Concentrée en Amérique du Nord.
b) Majoritairement située dans les pays en développement.
d) Majoritairement urbaine.
2. Dans le tableau, associez chaque changement démographique à au moins deux indicateurs qui pourraient être utiles pour le décrire. Cochez les cases appropriées. Indicateur Changement démographique
Taux de natalité
Taux de mortalité
Population totale
Nombre de migrants
Âge moyen
Indice de fécondité
Croissance de la population Baisse de la natalité Vieillissement de la population Hausse des migrations
3. Ce diagramme illustre l’évolution de l’indice de fécondité dans différentes régions du monde de 1950 à 2015. En vous servant du diagramme, déterminez si les énoncés sont vrais ou faux.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Indice de fécondité dans les pays développés et en développement*, de 1950 à 2015
Nombre d’enfants par femme
7
Pays les moins avancés*
6
Pays émergents* Pays développés
5 4 3 2 1 0 1950- 1955- 1960- 1965- 1970- 1975- 1980- 1985- 1990- 1995- 2000- 2005- 20101955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
Années
D’après ONU, 2012 et 2017.
* Parmi l’ensemble des pays en développement, on distingue parfois les pays les moins avancés des pays émergents.
Vrai
Faux
a) L’indice de fécondité des pays en développement est plus élevé que celui des pays développés. b) L’indice de fécondité des pays en développement ou émergents rejoint lentement celui des pays développés. c) L’indice de fécondité est demeuré plus élevé dans les pays les moins avancés que celui dans les pays émergents ou développés. d) L’indice de fécondité dans les pays les moins avancés est en hausse depuis les années 1980. e) L’indice de fécondité des pays en développement ou émergents est plus bas que celui des pays développés.
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SECTION 2
Quelles sont les caractéristiques de la population mondiale ?
37
4. Placez la lettre de chacun des énoncés dans le bon encadré. Un même énoncé peut être placé à plusieurs endroits. A
Espérance de vie généralement en hausse.
B
Population en forte croissance, sauf dans quelques pays.
C
Taux de mortalité généralement à la baisse.
D
Taux de natalité bien supérieur au taux de mortalité.
E
Adoption de politiques qui encouragent les naissances et l’immigration.
F
Vieillissement de la population.
G
Indice de fécondité assez élevé.
H
Indice de fécondité sous le seuil de renouvellement des générations dans certains pays.
5. Lisez le texte, puis répondez aux questions.
PAYS EN DÉVELOPPEMENT
PAYS DÉVELOPPÉS
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
« […] La moyenne du nombre d’enfants par femme au Niger est de 7,6. Le plus fort taux de fécondité de la planète. Dans un des pays les plus pauvres, cette croissance démographique (+ 3,9 % chaque année) angoisse. […] Dioga, un village de brousse à 60 kilomètres de Niamey. Ici, pas d’électricité ni de centre de santé. L’école s’arrête au primaire. L’endroit est un cas d’espèce pour l’ONG Marie Stopes, spécialisée dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive. […] Au centre du village, une cinquantaine de femmes l’attendent déjà. En quelques minutes, l’un des cadres de Marie Stopes sort un kit de contraception […]. Préservatifs, stérilet, pilule… Tout y passe. Pas de ricanement dans le public. Juste une attention studieuse. [Le] chef du village […] regarde la scène, satisfait. Nous sommes 5000 habitants, c’est trop. Cela pose des problèmes pour l’eau, l’école. Les terres cultivables manquent. […] On n’a plus assez à manger. » Antoine Malo, « Niger, le pays qui veut moins d’enfants », Le journal du dimanche, Europe 1, novembre 2017.
a) Ce texte porte-t-il sur la réalité dans un pays en développement ou dans un pays développé ?
b) Dans ce texte, de quel changement démographique est-il question ?
Établir des comparaisons c) Consultez le diagramme de la question 3. La moyenne du nombre d’enfants par femme au Niger correspond-elle à celle des pays du même type ? Expliquez votre réponse.
d) De quelle façon l’ONG Marie Stopes contribue-t-elle à limiter le nombre d’enfants dans le village de Dioga ?
e) Quels problèmes le nombre d’habitants pose-t-il dans le village de Dioga ?
38
Chapitre 1
La population
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QUI SONT LES MIGRANTS ET POURQUOI SE DÉPLACENT-ILS ?
SECTION
La ppula mdal s sa augma sa mblé s d plus plus grad. Ls muvms mgrars s s d’allurs sés das l drr quar du XX sèl, r davaag dpus l débu du XXi sèl.
3
Les migrations Il y a migration lorsque des individus se déplacent et changent de milieu de vie. La migration peut se faire à l’intérieur d’un pays ou vers un autre pays. Lorsque les migrations sont temporaires, le lieu de départ reste le lieu de résidence permanent et on y revient régulièrement. Lorsque les migrations sont dénitives, le pays d’accueil devient le lieu d’établissement permanent.
12 Les principaux ux migratoires mondiaux contemporains
D’après Catherine Wihtol de Wenden, Atlas des migrations, 2016.
Une majorité de migrants viennent des pays du Sud, entre autres parce que ces pays forment un ensemble plus populeux, mais aussi en raison des contextes socioéconomique et politique peu enviables de ces pays.
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Section 3
Qui sont les migrants et pourquoi se déplacent-ils ?
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Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’intensication des migrations à l’échelle mondiale. ■
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La disparité de plus en plus grande des conditions de vie, qui poussent des personnes à se déplacer vers des pays où les conditions de vie sont meilleures. Le développement des infrastructures de transport qui facilitent les déplacements. Le développement des technologies et des moyens de communication qui permettent une meilleure connaissance du monde. La mondialisation, un processus économique d’échanges commerciaux dont font partie les migrations. Les catastrophes naturelles, parfois liées aux changements climatiques, qui poussent les gens à chercher des milieux de vie plus sûrs. Le contexte politique (guerre, répression, discrimination) qui peut amener des individus dont la sécurité est menacée à chercher refuge dans d’autres régions ou d’autres pays.
Les migrations temporaires sont de plus en plus nombreuses. Les gens se déplacent pour effectuer des voyages d’affaires ou de loisirs, pour étudier ou pour trouver un emploi. Toutefois, certaines migrations qui se voulaient, au départ, temporaires se transforment parfois en migrations permanentes. Par exemple, on voit fréquemment des étudiants étrangers s’établir de façon dénitive dans le pays où ils ont terminé leurs études et trouvé un emploi.
ARRÊT SUR IMAGE
Les frontières en Amérique du Nord et en Europe
Certains pays, comme les États-Unis, renforcent la surveillance de leurs frontières pour mieux contrôler l’immigration. C’est notamment le cas à la frontière avec le Mexique. Le poste-frontière de San Ysidro, qui relie la ville de San Diego (États-Unis) à celle de Tijuana (Mexique), est le plus achalandé du monde. D’autres pays, comme les membres de l’Union européenne, tentent au contraire de faciliter la circulation des personnes. Créé en 1995, l’espace Schengen comprend 26 pays et est considéré comme un espace sans frontières. Par exemple, il est possible pour un Français de se rendre en Allemagne sans se soumettre à un contrôle douanier. Les migrations entre les pays d’Europe sont donc de plus en plus nombreuses. Pour assurer la sécurité au sein de cet espace, les pays qui en font partie renforcent la coopération policière. Par ailleurs, depuis sa création, les contrôles frontaliers de certains pays membres ont été temporairement rétablis. Ce fut le cas en 2015 lors de l’afux massif de migrants du Moyen-Orient.
Chaque année, environ 32 millions de personnes franchissent le poste-frontière de San Ysidro (San Diego), en Californie, pour se rendre du Mexique aux États-Unis.
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Chapitre 1
La population
Des migrants syriens et irakiens à la gare de Freilassing, une ville allemande près de la frontière autrichienne, en 2015.
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Les migrants En 2015, on recensait dans le monde environ 244 millions de migrants internationaux. Ces migrants sont des individus ayant quitté leur pays de résidence pour s’installer dans un pays étranger pendant plus d’un an. Les individus qui habitent un autre pays sans l’autorisation des autorités locales sont appelés « immigrants illégaux », « immigrants clandestins » ou « sans-papiers ». Les migrants internationaux sont généralement jeunes et en âge de travailler. C’est d’ailleurs pour travailler que la plupart d’entre eux choisissent d’émigrer. En 2015, 72,5 % des migrants internationaux avaient entre 20 et 64 ans. Les migrants internationaux comptent presque autant d’hommes (52 %) que de femmes (48 %). La majorité de ces personnes sont originaires de pays en développement, et environ la moitié d’entre elles se déplacent vers les pays développés.
13 Les migrants à destination des États-Unis, en 2016 Immigrants légaux : 1,2 million
Immigrants illégaux arrêtés : 530 000
Réfugiés : 85 000
Visiteurs temporaires : 77 millions D’après U.S. DHS, 2018.
Ce dessin illustre les différents types de migrants qui entrent aux États-Unis. La porte arrière symbolise l’immigration clandestine ; la porte de côté, les visiteurs temporaires (touristes, étudiants, etc.) ; et la porte avant, les immigrants légaux et les réfugiés, c’est-à-dire ceux qui passent par les étapes prévues par la loi. Le nombre total d’immigrants illégaux vivant aux États-Unis était estimé à 11 millions en 2015.
14 Des facteurs qui déterminent le choix d’un pays d’accueil Facteur
Exemple
La proximité géographique du pays d’accueil
Des Éthiopiens s’établissent souvent en Arabie saoudite, au Koweït, à Djibouti.
La connaissance des langues parlées dans le pays
Des Portugais émigrent vers le Brésil.
La présence de membres de la famille ou de personnes de la même communauté (daspra)
Un Philippin rejoint sa sœur déjà établie au Canada.
Le lien historique avec le pays (par exemple, un lien colonial)
Des Algériens choisissent de s’établir en France.
Les possibilités d’emploi
Plusieurs migrants d’origine sud-asiatique migrent vers des pays producteurs de pétrole.
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Section 3
Diaspora Dsprs d’u pupl, d’u mmuaué hqu à ravrs l md. Désg auss la mmuaué ll-mêm.
Qui sont les migrants et pourquoi se déplacent-ils ?
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Les motifs des migrations Divers facteurs peuvent expliquer les migrations. La majorité des migrants qui choisissent de quitter leur pays le font pour des raisons économiques. La décision d’immigrer dans un autre pays peut aussi être motivée par la présence d’amis, de compatriotes ou de membres de la famille, ou encore, par le désir de poursuivre des études. Cependant, les migrants ne quittent pas toujours leur pays de façon volontaire. Certains sont forcés de le faire parce qu’ils craignent pour leur sécurité.
Les réfugiés Les migrants qui fuient leur pays pour des raisons de sécurité sont qualiés de réfugiés et ont droit à un traitement particulier puisqu’ils demandent la protection du pays qui les reçoit. La protection des réfugiés est garantie par la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, adoptée en 1951. Tous les pays qui ont signé cette convention (la majorité des membres de l’ONU) doivent accorder le do d’sl aux réfugiés qui en font la demande.
Droit d’asile Do d’un sonn, qu s sn sécué dns son ys, d’ê oégé l ys d’ccul uqul ll dmndé ocon.
Dans son pays d’accueil, un réfugié n’a pas seulement droit à la sécurité, il dispose des mêmes droits que tout étranger qui y séjourne, soit les droits fondamentaux des citoyens ainsi que les droits économiques et sociaux. Les droits fondamentaux des citoyens sont la liberté d’expression, la liberté de circulation, et la protection contre la torture et les traitements dégradants. Les droits économiques et sociaux concernent l’accès à des soins médicaux, à une formation scolaire et au marché du travail. Un réfugié doit, en revanche, respecter les lois en vigueur dans le pays d’accueil.
15 Les motifs qui poussent les réfugiés à quitter leur pays Des persécutions ethniques, religieuses ou politiques
Une catastrophe naturelle
Le statut de réfugié est accordé lorsqu’un migrant a quitté son pays pour l’un ou l’autre des motifs illustrés ici.
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Chapitre 1
Une guerre ou une situation qui menace la sécurité
La population
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ARRÊT SUR IMAGE
Des conits à l’origine des migrations
Les conits politiques sont souvent à l’origine d’importants mouvements migratoires. Par exemple, en Syrie, depuis l’éclatement de la guerre civile en 2011, les affrontements entre les belligérants ont forcé plus de 5 millions de Syriens à quitter leur pays. Autres exemples : la révolution cubaine (1958-1959) ; la guérilla armée en Colombie, qui perdure depuis 1964 ; le génocide au Rwanda en 1994 ; la guerre du Kosovo en 1999 ; le conit armé au Soudan du Sud, qui perdure depuis 2013 ; le conit au Myanmar en 2017. Ces migrants sont souvent dirigés vers des camps de réfugiés où les conditions de vie sont difciles. Lors du conit au Myanmar en 2017, plus d’un demi-million de Rohingyas (minorité musulmane) ont fui leur pays pour trouver refuge au Bangladesh, un pays voisin.
Les réseaux internationaux d’immigration clandestine Les migrants qui souhaitent se déplacer vers les pays développés sont de plus en plus nombreux. En réaction à cette situation, les gouvernements de ces pays mettent en place des politiques d’immigration strictes. Les démarches menant à l’obtention d’un statut de réfugié ou de résd prma sont souvent très longues, exigeantes et complexes. C’est pour cette raison que certains migrants décident de contourner ces politiques en empruntant les réseaux d’immigration clandestine. Ils deviennent alors des immigrants illégaux. D’autres, après être entrés dans le pays de leur choix avec un permis de séjour valide (visa d’étudiant ou de touriste, ou permis de travail), choisissent d’y rester illégalement une fois leur permis expiré.
Résident permanent Prs qu a bu l dr d résdr das u pays sas avr la yé.
Les immigrants qui entrent dans un pays « d’accueil » sans autorisation le font souvent parce qu’ils savent qu’ils ne pourront pas satisfaire aux critères des autorités. Dans Perméabilité plusieurs pays développés, on estime qu’ils pourraient représenter entre 1 % et 3 % Prpréé d qu s lass ravrsr. de la population. Comme les immigrants illégaux protent souvent de la prméablé des frontières, certains pays choisissent de renforcer la surveillance de ces dernières et d’accroître les contrôles aux différents points d’entrée (ports, aéroports, postes16 L’immigration clandestine frontières). Ils expulsent les clandestins et imposent des amendes à ceux qui les emploient. Le renforcement de la sécurité aux frontières ne règle toutefois pas tous les problèmes. Des organisations criminelles proposent aux immigrants, en échange d’argent, des services de « passeurs » qui les aident à franchir les frontières par des réseaux de passage clandestins.
De nombreuses personnes démunies qui veulent fuir le contexte politique ou socioéconomique de leur pays d’origine affrontent de grands dangers liés à l’immigration clandestine pour tenter d’améliorer leur sort. Dans la photographie ci-contre, des réfugiés subsahariens entassés dans un bateau, en 2017.
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Qui sont les migrants et pourquoi se déplacent-ils ?
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1. Parmi ces énoncés, surlignez ceux qui correspondent aux caractéristiques des migrations mondiales. a) Le nombre de migrants augmente toujours. b) Les migrants sont surtout des femmes. c) Les migrants sont souvent assez jeunes et en âge de travailler.
d) Les migrants se déplacent de façon temporaire ou permanente. e) Le nombre de migrants diminue graduellement avec les années.
2. Observez ce diagramme, puis répondez aux questions. Les tendances globales en matière de migration, en 2015 Origine
Destination
SUD
SUD
SUD
NORD
NORD
NORD
NORD
SUD
90,2 85,3 55,2 Nombre d’immigrants (en millions)
13,6
D’après OIM, 2015.
a) D’où viennent la majorité des migrants ?
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
b) Les pays du Nord sont-ils ceux qui reçoivent le plus de migrants provenant des pays du Sud en 2015 ? Expliquez votre réponse.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
c) Consultez la carte à la page 39. ■
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■
Indiquez d’où viennent la majorité des migrants originaires du continent américain qui se dirigent vers les États-Unis et le Canada.
Situer dans le temps et dans l’espace
Vers quelles régions les migrants qui partent du Maghreb se dirigent-ils ?
Situer dans le temps et dans l’espace
Les renseignements fournis par cette carte correspondent-ils à ceux qui apparaissent sur le diagramme ? Expliquez votre réponse.
Établir des comparaisons
d) Les pays du Nord sont-ils principalement des pays de départ ou des pays d’accueil ?
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Chapitre 1
La population
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
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3. Nommez trois facteurs qui expliquent l’intensication des migrations dans le monde. ■
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4. Quelles sont les raisons qui poussent les migrants ci-dessous à se déplacer ?
Établir des liens de causalité
« Je suis Indien et je sais qu’il y a des emplois disponibles dans le secteur de la construction dans les Émirats arabes unis. » « Je suis Haïtienne et plusieurs membres de ma famille sont devenus citoyens canadiens. Ils me disent qu’ils peuvent s’exprimer en français au Québec et que ça leur donne un avantage sur les immigrants qui ne connaissent pas la langue. Je crois que je vais aller les rejoindre. » « Je suis Malien et je suis inquiet pour ma sécurité. Des groupes armés ont pris le contrôle du nord du pays et menacent la population. Puisque je parle français, je pense immigrer en France. »
5. Parmi ces énoncés, lesquels constituent des conditions qui permettent d’obtenir le statut de réfugié ? a) Être victime de persécution en raison de son origine ethnique. b) Vouloir trouver un meilleur emploi. c) Être victime d’une catastrophe naturelle. d) Vouloir échapper à une menace à sa sécurité, par exemple en cas de guerre. e) Rejoindre sa famille installée à l’étranger.
6. Quel accord international garantit le droit d’asile aux réfugiés ?
7. Quels sont les droits d’un réfugié dans le pays qui lui offre sa protection ?
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Section 3
Qui sont les migrants et pourquoi se déplacent-ils ?
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SECTION
4
QUELS SONT LES LIENS ENTRE LES MIGRATIONS ET LE MONDE DU TRAVAIL ? L mgon d l mn-d’œuv à l’écll mondl s nclmn démné l dmnd ccu d vllus dns ls ys dévloés l’off d mn-d’œuv ds ys n dévlomn. Dns ous ls ys, ls mgons consun un élémn mon d l v économqu du mond du vl. L mondlson ds écngs l lbélson économqu on gndmn conbué à l’ugmnon ds mgons économqus.
Les politiques d’immigration Les migrations internationales sont généralement très réglementées. Les pays étant souverains, ils peuvent adopter leurs propres normes et critères en matière d’immigration. Chacun peut donc établir une limite au nombre d’immigrants qu’il acceptera de recevoir annuellement. Plusieurs pays, comme l’Australie, le Canada et les États-Unis, établissent des critères de sélection des immigrants. Cependant, les États peuvent ajuster leurs politiques d’immigration en fonction de leurs besoins en main-d’œuvre et de leurs objectifs économiques. Ainsi, ils peuvent décider de faciliter, d’accélérer, de complexier ou de ralentir les processus normaux d’immigration. Intégration pocssus lqul on dvn mmb d’un gou.
La plupart des pays développés ont des programmes visant à faciliter l’négon des immigrants et à favoriser leur participation à la vie active. L’apprentissage de la langue du pays (ou d’une des langues ofcielles) est considéré comme essentiel. Certains pays exigent d’ailleurs que les immigrants qui ne connaissent pas la langue d’accueil suivent des cours de langue avant d’obtenir un permis de résidence ou la citoyenneté. Des États subventionnent aussi des organismes communautaires qui soutiennent les immigrants en leur offrant, par exemple, de l’aide à la recherche d’un logement, des services d’intégration à l’emploi ou des services de traduction.
17 Des critères de sélection des pays développés
18 Des missions de recrutement à l’étranger
Les critères de sélection des immigrants diffèrent selon les pays, mais visent souvent à faciliter leur intégration. « Les candidats à l’immigration sont habituellement présélectionnés en fonction de qualités jugées importantes pour s’intégrer et contribuer à l’économie. Les demandeurs se voient habituellement attribuer un nombre de points selon des critères tels que : ■ l’âge ; ■ le degré de connaissance de la langue ; ■ le niveau d’instruction ; ■ l’expérience professionnelle ; ■ les fonds [capitaux] dont ils disposent ; ■ la présence de parents dans le pays d’accueil ; ■ le fait d’avoir des compétences recherchées ; ■
Certains organismes québécois dépêchent des missions à l’étranger pour recruter de la main-d’œuvre qualiée. Ci-dessus, une publicité de Québec en tête vise le recrutement de travailleurs qualiés au Brésil.
dans certains cas, l’offre d’emploi d’un employeur. […] » Brian Keeley, Les migrations internationales : Le visage humain de la mondialisation, OCDE, 2009.
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Chapitre 1
La population
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La main-d’œuvre immigrante Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la recherche de main-d’œuvre est une préoccupation prioritaire pour de nombreux pays. Pour compenser la pénurie de main-d’œuvre, liée entre autres au vieillissement de la population, les gouvernements des pays développés misent de plus en plus sur l’immigration. On fait souvent appel à des immigrants dans des secteurs de l’économie qui demandent des employés moins qualiés, comme l’agriculture. Les migrants peuvent constituer un outil de développement important pour les pays développés.
19 Des facteurs qui contribuent aux migrations économiques Facteurs d’attraction Pays d’accueil (surtout développés)
Main-d’œuvre active
Augmentation de la population
Facteurs de départ Pays de départ (surtout en développement)
Années
Plusieurs facteurs contribuent au phénomène des migrations économiques. La croissance de la population dans les pays en développement et les besoins du marché du travail dans plusieurs pays industrialisés en font partie.
Années
Besoins en main-d’œuvre
Taux de chômage
Dans ces pays, les secteurs d’activité les plus touchés par le manque de travailleurs sont généralement l’hôtellerie, la restauration et l’agriculture. Dans le secteur agricole, on recourt souvent à un système de migration temporaire, ou saisonnière, pour répondre aux besoins de main-d’œuvre à court terme, au moment des récoltes, par exemple. Les travailleurs immigrants sont également présents dans les secteurs de la construction, de la santé et des services sociaux (notamment les soins aux personnes âgées), de même que dans le secteur des technologies de l’information.
Années
Années D’après OIM, 2010.
20 Des ouvriers agricoles issus de l’immigration
Les États-Unis connaissent une pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de l’agriculture. Comme ce secteur demande des travailleurs peu qualiés, les immigrants viennent combler ces besoins souvent saisonniers et temporaires. En 2015, on a calculé que 11,6 millions de personnes nées au Mexique vivaient aux États-Unis, soit l’équivalent de 9,2 % de la population totale du Mexique.
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Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
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Si la majorité des migrants (les deux tiers) des pays développés ont un faible niveau de formation et occupent des emplois qui demandent peu de qualications, plusieurs sont très qualiés. Cependant, ils ne trouvent pas toujours un travail correspondant à leurs compétences et occupent souvent des emplois pour lesquels ils sont surqualiés. Certains de ces immigrants n’arrivent pas à décrocher un emploi parce qu’ils ne maîtrisent pas la langue de travail ou en raison du manque d’ouverture à la diversité de plusieurs employeurs. On demande de plus en plus aux futurs immigrants de prouver qu’ils ont les connaissances et les habiletés nécessaires pour subvenir à leurs besoins dans leur pays d’accueil. Un immigrant sans emploi, plus exposé aux pièges de la pauvreté, arrivera difcilement à tisser des liens sociaux et à s’intégrer à la société d’accueil. Pourtant, le fait d’occuper un emploi pourrait lui permettre d’améliorer sa connaissance de la langue locale et l’aider à mieux s’intégrer dans son pays d’accueil.
21 L’immigration et l’intégration au marché du travail « Le taux de chômage chez les immigrants au Québec vient de passer sous la barre des 10 % [...]. La diminution touche surtout l’immigration récente (cinq ans et moins) avec un taux de chômage passé de 18 % à 15,1 %. Par ailleurs, on note une baisse importante du taux de chômage pour l’ensemble des immigrants originaires du Maghreb, qui passe de 17,3 % à 11,5 %.
Le chômage chez les immigrants
À Montréal
le taux de chômage des immigrants (10 %) est
2x
[...] Le taux de chômage moyen au Québec oscille autour de 7 %, soit 3 % de moins [que le taux de chômage chez les immigrants au Québec]. [Les] emplois [occupés par des immigrants] ne sont pas nécessairement de qualité, plaide Lekbir Kherrati, coordonnateur du SIMO, un organisme qui aide les immigrants à se trouver du travail. Les immigrants acceptent du travail qui n’a rien à voir avec leurs compétences , fait-il remarquer. »
plus élevé
qu’à Vancouver (5 %)
Isabelle Porter, « Le chômage est en baisse chez les immigrants », Le Devoir, 8 février 2017.
D’après Institut du Québec, 2016.
22 Des travailleurs indiens aux États-Unis
La connaissance de la langue du pays d’accueil facilite l’obtention d’un emploi. Les États-Unis accueillent d’ailleurs un nombre élevé d’immigrants connaissant l’anglais, comme les immigrants indiens, qui forment le troisième groupe ethnique en importance aux États-Unis. Sundar Pichai, nommé présidentdirecteur général de Google en 2015, est l’un d’eux. Plusieurs immigrants d’origine indienne travaillent dans le secteur des technologies de l’information.
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Chapitre 1
La population
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1. Observez les deux diagrammes. Lequel illustre un des facteurs qui incitent les pays développés à accueillir des immigrants ?
Taux de chômage
Main-d’œuvre disponible
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Années
Années
2. Quel phénomène démographique explique, en partie, le facteur que vous avez relevé à la question 1 ?
3. Parmi ces critères de sélection des immigrants, surlignez ceux qui n’inuencent pas les pays lorsqu’ils décident d’accueillir des migrants économiques. ■
Connaissance de la langue
■
Capacité d’investissements
■
Sexe
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Religion
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Âge
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Groupe ethnique
■
Formation
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Nombre d’enfants
■
Compétences
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Expérience professionnelle
4. Expliquez pourquoi un État pourrait décider d’accélérer le processus d’immigration.
5. Quels sont les principaux avantages pour un immigrant d’occuper un emploi dans son pays d’accueil ?
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Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
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6. Quels moyens les États peuvent-ils déployer pour favoriser l’intégration des immigrants à la société d’accueil ? Ajuster leur politique d’immigration. Offrir des cours de langue aux immigrants. Subventionner des organismes communautaires qui soutiennent les immigrants dans leur démarche de recherche d’emploi. Accorder aux immigrants la citoyenneté. Contribuer à des projets de développement à l’étranger.
7. Nommez un critère de sélection particulièrement important qui permet aux immigrants qui y répondent d’obtenir des emplois qui demandent une certaine qualication.
8. Ces facteurs sont-ils des facteurs de départ (FD), qui incitent les migrants à quitter leur pays, ou des facteurs d’attraction (FA), qui poussent les immigrants économiques vers certains pays d’accueil ?
FD
FA
a) La hausse de la population ou la surpopulation. b) Le besoin de main-d’œuvre. c) La baisse du nombre de personnes actives en âge de travailler (20 à 64 ans). d) La hausse du taux de chômage. e) Des conditions socioéconomiques difciles.
9. Ce diagramme porte sur les qualications des immigrants économiques. Coloriez les portions du diagramme et les cases de la légende en fonction des descriptions données dans celle-ci.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Travailleurs immigrants peu qualiés. Travailleurs immigrants très qualiés.
10. Quels secteurs d’activité des pays d’accueil font le plus couramment appel à une main-d’œuvre immigrante : a) peu qualiée ? b) très qualiée ? 50
Chapitre 1
La population
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Les politiques d’emploi Dans les pays d’accueil, des politiques d’emploi ont été mises en place pour faciliter l’intégration des immigrants et pour répondre aux besoins liés au développement économique des pays.
Les contraintes à l’emploi et les mesures adaptées Beaucoup d’immigrants possèdent des diplômes de niveau supérieur (collégial et universitaire) et, souvent, de nombreuses années d’expérience de travail. Ils espèrent que cela leur permettra de trouver facilement du travail. Cependant, dans plusieurs cas, leurs diplômes ou compétences ne sont pas reconnus par les ordres professionnels du pays d’accueil. Leur formation est souvent jugée insufsante ou non conforme aux exigences et aux normes du pays d’accueil. Il est difcile pour les employeurs d’établir des équivalences entre les diplômes obtenus dans un pays étranger et les diplômes émis dans leur propre pays. De même, la pertinence d’une expérience professionnelle acquise à l’étranger n’est pas toujours facile à évaluer. Pour une même profession, les normes, règlements, façons de faire et cultures d’entreprise peuvent différer énormément d’un pays à l’autre. Pour remédier aux difcultés liées à la reconnaissance des diplômes étrangers, les pays d’accueil développent un système de reconnaissance des acquis et tentent d’uniformiser les normes professionnelles à l’échelle mondiale.
Développement économique Évolution économique et sociale d’une région ou d’un pays issue de changements techniques, démographiques, etc. Le développement économique permet une croissance de la richesse et une amélioration des conditions de vie.
La formation postsecondaire
Dans les pays développés,
33%
des personnes nées à l’étranger ont une
formation postsecondaire,
contre
29%
chez les personnes
natives de ces pays. 23 La reconnaissance des diplômes internationaux au Canada Le gouvernement du Canada précise les conditions d’accès à certains emplois.
D’après OCDE, 2015.
24 Une reconnaissance professionnelle
« Si vous souhaitez travailler dans une profession réglementée et utiliser un titre réglementé, vous devez : ■
obtenir un permis d’exercer ou une attestation ;
■
ou devenir membre de l’organisme de réglementation de votre profession […].
Chaque profession réglementée a ses propres exigences pour l’obtention d’un permis ou d’une attestation. Les exigences d’admissibilité […] comprennent généralement les suivantes : ■
■
faire évaluer votre formation et vos compétences en fonction des normes de la profession [et] fournir l’original de vos relevés de notes et d’autres documents connexes, comme la description des cours universitaires ; faire évaluer vos connaissances linguistiques et vos capacités de communication ;
■
passer des examens écrits, un entretien ou les deux ;
■
acquérir de l’expérience sous supervision pendant une période précise. » Gouvernement du Canada, 2017.
Pour obtenir la reconnaissance de leurs diplômes et de leurs compétences en vue de l’obtention d’un permis d’exercice au Québec, les médecins originaires de l’étranger doivent passer par plusieurs étapes. Ils doivent entre autres déposer une demande de reconnaissance d’équivalence de leur diplôme au Collège des médecins du Québec. Ensuite, ils doivent passer des examens, poursuivre des études postdoctorales et démonter qu’ils maîtrisent le français. Finalement, ils peuvent déposer une demande pour obtenir un permis d’exercice. En vertu d’une entente, les médecins originaires de France n’ont pas à remplir ces obligations. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. SECTION 4
Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
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Des ententes pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre Discrimination positive Msu fvosn ls mmbs d cns gous socux n d con l dscmnon fondé su l sx, un ndc ou l’nnc nqu.
La difculté d’obtenir la reconnaissance de leurs diplômes ou de leurs qualications constitue une grande source de frustrations pour les travailleurs immigrants. Certains pays établissent des ententes intergouvernementales visant à faciliter et à accélérer cette reconnaissance an de favoriser la mobilité de la main-d’œuvre entre les pays. Par exemple, la France et le Québec ont signé une entente de reconnaissance des qualications en 2008. En 2013, l’Accord de libre-échange conclu entre le Canada et l’Union européenne prévoit une entente semblable. Ces ententes ne modient toutefois pas les règles et procédures habituelles d’immigration.
25 Un programme pour favoriser l’intégration
Des mesures pour favoriser l’intégration des immigrants Les États peuvent faciliter l’intégration des immigrants en assouplissant les règles de reconnaissance des qualications. Ils peuvent aussi adopter des politiques de dscmnon osv pour contrer les effets de la discrimination et du racisme au moment de l’embauche. Certains pays accordent même des subventions aux entreprises pour encourager le recrutement de la main-d’œuvre immigrante. En Allemagne, un programme de formation en entreprise est offert aux immigrants par certains constructeurs automobiles en collaboration avec le ministère du Travail et des Affaires sociales. Ce programme vise à faciliter l’intégration sociale et professionnelle des immigrants.
ARRÊT SUR IMAGE
L’entente France-Québec
En 2008, le Québec et la France signent une entente sur la reconnaissance mutuelle des qualications professionnelles. Cette entente vise à faciliter l’accès au marché du travail et l’acquisition d’un permis pour l’exercice des professions et métiers réglementés (médecin, ingénieur, avocat, architecte, dentiste, notaire, etc.). Elle facilite la reconnaissance des compétences de travailleurs qualiés auxquels, autrefois, on pouvait refuser le droit de travailler, même après l’obtention d’un visa ou d’un permis de travail. Cette entente permet aux immigrants d’occuper plus rapidement un emploi et elle leur évite aussi de devoir recommencer leurs études. Ils doivent tout de même parfois se soumettre à certaines exigences (stages, examens, formation d’appoint). Plus de 70 professions, métiers et fonctions ont été reconnus depuis la signature de cette entente. En mars 2018, des chercheurs de l’Institut du Québec recommandaient d’étendre l’entente Québec-France à l’ensemble de l’Union européenne. Jean Charest et François Fillon, alors premiers ministres du Québec et de la France, lors de la signature de l’entente.
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Chapitre 1
La population
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Les effets de la mobilité internationale de la main-d’œuvre La mobilité de la main-d’œuvre a des effets positifs et négatifs dans les pays d’accueil et de départ des travailleurs migrants.
26 Les principes et les effets de la mobilité de la main-d’œuvre dans les pays d’accueil et de départ Pays d’accueil ■
■
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Pays de départ
L’économie mondiale et les politiques d’immigration de plusieurs pays favorisent la migration temporaire et répétée de travailleurs. Les travailleurs migrants temporaires doivent obtenir un permis de travail délivré par le gouvernement du pays d’accueil. Dans de nombreux cas, ce sont des agences de placement privées qui font les démarches pour l’obtention du permis en échange d’une commission. Les travailleurs migrants temporaires sont généralement plus susceptibles de se faire exploiter par leurs employeurs, notamment parce qu’ils ne sont pas toujours en mesure de faire valoir leurs droits, et qu’ils ne bénécient pas nécessairement d’une sécurité d’emploi et de protections sociales. Il en résulte des inégalités économiques entre deux classes de travailleurs : les travailleurs migrants hautement qualiés, pour qui il est plus facile de devenir résidents permanents, et les travailleurs migrants temporaires peu qualiés dont la situation reste précaire. Les travailleurs migrants, temporaires ou non, contribuent à l’économie du pays d’accueil.
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■
Les travailleurs migrants peuvent transférer des fonds à leur famille, ce qui contribue à l’économie du pays de départ : la valeur de ces transferts est environ trois fois plus élevée que l’aide publique provenant des pays développés. Les travailleurs migrants qualiés qui reviennent dans leur pays (c’est le cas pour une minorité d’entre eux) apportent de nouvelles connaissances ou des projets qui contribuent au développement de leur pays. Néanmoins, le départ des travailleurs migrants qualiés prive certains pays en développement (les plus pauvres) d’une main-d’œuvre importante. On appelle ce phénomène « exode des cerveaux ».
Lorsque les normes internationales du travail sont respectées, la mobilité de la main-d’œuvre est bénéque pour les migrants et pour leur famille, comme pour les pays d’accueil et de départ. Ce sont principalement les travailleurs migrants temporaires peu qualiés qui subissent les effets négatifs de la mobilité de la main-d’œuvre. En 2013, on comptait 150 millions de travailleurs migrants dans le monde, dont une forte proportion de migrants temporaires.
ARRÊT SUR IMAGE
L’exode des cerveaux
L’organisation internationale des migrations dénit la fuite (ou l’exode) des cerveaux comme « l’émigration permanente ou de longue durée de travailleurs qualiés qui se réalise au détriment du développement économique et social du pays d’origine ». En effet, les impacts sont importants pour les pays de départ : ils perdent des travailleurs compétents et innovateurs ainsi que des revenus scaux et des investissements dans les services publics. Les pays les plus pauvres d’Afrique, d’Asie du Sud et du Sud-Est, et d’Amérique latine sont particulièrement touchés par ce phénomène. Par exemple, on estime que l’Afrique dépense environ 4 milliards de dollars par année pour compenser le départ de travailleurs qualiés. L’exode des cerveaux se produit aussi dans les pays développés comme le Canada, les États-Unis et l’Australie, mais plus faiblement : l’immigration de diplômés compense l’émigration de diplômés.
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La caricature illustre le déséquilibre entre le nombre de travailleurs qualiés qui quittent un pays (Departures) et le nombre de travailleurs qualiés qui y arrivent ou y reviennent (Arrivals).
Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
53
L’économie parallèle et les immigrants Travail au noir acvés économqus émunéés qu n son s déclés à l’É ou qu son dssmulés.
L’économie parallèle (ou clandestine) regroupe les activités économiques générées par le vl u no et les activités criminelles. Les revenus issus de ces activités ne sont pas légaux et, puisqu’ils ne sont pas déclarés, échappent à l’impôt et aux taxes. Les immigrants illégaux contribuent parfois à l’économie parallèle, qui représente pour eux, dans bien des cas, le seul moyen de gagner un peu d’argent.
Charges sociales Somms qu ls mloyus dovn vs ux gouvnmns ou nnc, xml, ls égms d ou l’ssunc-mlo.
Les travailleurs migrants en situation irrégulière doivent souvent supporter des conditions de travail pénibles et ne jouissent d’aucune protection sociale. Leurs employeurs ne respectent pas les normes de travail et se soucient peu des normes d’hygiène, de santé ou de sécurité. Échappant à la protection des lois, ces travailleurs peuvent être victimes de discrimination ou de harcèlement. Certains employeurs ne se privent pas d’embaucher des immigrants clandestins. Abusant de leur situation précaire, ils les forcent à accepter des salaires très bas et non déclarés. Ces employeurs peuvent ainsi réduire leurs coûts de production tout en évitant les cgs socls. Les employeurs qui embauchent des travailleurs illégaux ne déclarent pas toutes leurs activités à l’État. Celui-ci voit donc ses revenus diminuer. La présence de travailleurs clandestins peut avoir des répercussions sur le marché du travail et sur les salaires. En effet, les travailleurs locaux, mis en concurrence avec ces travailleurs sous-payés, sont souvent contraints d’accepter des salaires plus bas et des conditions de travail moins avantageuses. Le travail au noir peut aussi provoquer une diminution des emplois disponibles pour les travailleurs peu qualiés souhaitant travailler dans la légalité.
Traite des êtres humains rcumn, nso, nsf ou logmn d sonns l conn (mnc, foc, om, c.) ux ns d’xloon (osuon, vl focé, sclvg, c.).
Les travailleurs migrants en situation irrégulière ont parfois recours aux services de réseaux internationaux de passeurs pour se rendre dans les pays où ils veulent migrer. Ces passeurs se font payer très cher pour faire passer des individus vers les pays développés. D’ailleurs, ce type de réseaux génère des prots élevés : la ds ês umns est la troisième source de revenus des organisations criminelles dans le monde, après la vente d’armes et le trac de drogue.
27 Les travailleurs migrants
28 Les victimes de la traite des êtres humains dans le monde
en situation irrégulière
8%
Des secteurs où l’on trouve des travailleurs en situation irrégulière
Femmes Hommes
Le travail domestique.
Filles Garçons
L’agriculture saisonnière. La construction.
20 %
Le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. L’artisanat.
51 %
Les services de nettoyage et d’entretien. La réparation automobile.
21 % D’après UNODC, 2016.
Plusieurs immigrants clandestins peuvent devenir des victimes de l’économie parallèle. Comme ils ne peuvent bénécier de sécurité d’emploi et de protections sociales, ils sont parfois exploités et forcés de travailler pour des employeurs qui leur consquent leur passeport. Certains, surtout des femmes, se retrouvent parfois en situation de semi-esclavage et peuvent être vendus à d’autres personnes.
54
Chapitre 1
La population
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ARRÊT SUR IMAGE
L’esclavage moderne
L’esclavage n’est pas simplement une réalité du passé… On estime qu’environ 40 millions de personnes vivaient en situation d’esclavage en 2016. Cette réalité est présente dans toutes les régions du monde, pas seulement dans les pays en développement. Une forte proportion de l’esclavage contemporain est liée aux migrations dans un contexte de crise humanitaire. Par exemple, en 2017, des médias ont rapporté la vente aux enchères en Libye de migrants de l’Afrique subsaharienne. Les migrants subsahariens se rendent en Libye par milliers chaque année dans l’espoir d’atteindre l’Europe. Cependant, il arrive que les bateaux à bord desquels ils comptent traverser la mer Méditerranée ne quittent pas les ports. Les migrants, démunis, se retrouvent alors aux mains des passeurs à qui ils ont donné tout ce qu’ils possédaient. Entre les rêves brisés et l’incapacité de rentrer chez eux, ils s’accumulent dans des centres de détention, parfois aux mains de groupes armés ou criminels, et vivent dans des conditions inhumaines. Insalubrité, travail forcé, violence : de graves violations des droits humains se produisent dans les centres de détention. Des migrants subsahariens dans un centre de détention en Libye, en 2017.
1. Des politiques, des ententes et des mesures encadrent l’intégration des travailleurs migrants qualiés au monde du travail dans leur société d’accueil. Associez chaque dénition à l’expression appropriée. Emplois qui exigent l’acquisition d’un permis pour pouvoir être exercés.
Mesure qu’un État peut adopter pour éviter les difcultés liées à la reconnaissance des diplômes étrangers.
Mesures qu’un État peut adopter pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre.
Une des principales frustrations des immigrants qui se cherchent un emploi dans leur pays d’accueil.
Ententes intergouvernementales
Reconnaissance des diplômes
Uniformisation des normes professionnelles
Professions et métiers réglementés
Entente signée en 2008 entre deux États francophones an de faciliter l’accès au marché du travail et l’acquisition d’un permis pour l’exercice de professions et de métiers.
Discrimination positive
Mesure qu’un État peut adopter pour favoriser l’intégration des immigrants.
Entente France-Québec
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Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
55
2. Donnez un exemple d’effet positif et un exemple d’effet négatif de la mobilité de la main-d’œuvre sur les pays d’accueil et les pays de départ des travailleurs. Pays d’accueil
Pays de départ
Effet positif
Effet négatif
3. Quelle est la catégorie de migrants la plus importante en nombre à l’échelle mondiale ? Les immigrants permanents Les travailleurs migrants temporaires
4. Nommez deux effets socioéconomiques négatifs des mesures adoptées par les gouvernements des pays d’accueil pour les travailleurs migrants temporaires. ■
■
5. Lisez l’extrait suivant, puis répondez aux questions.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
a) De quel phénomène est-il question dans cet extrait ? « […] un pays développé allant recruter des travailleurs qualiés dans un pays en voie de développement va récolter les bénéces d’une éducation dont les coûts auront été assumés par un pays généralement plus pauvre. […] »
b) Selon vous, mis à part les transferts de fonds à leur famille, que peuvent faire les travailleurs migrants qualiés pour contribuer au développement de leur pays de départ ?
Caroline Morin, Objectif Terre, 2014.
56
Chapitre 1
La population
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6. Répondez aux questions suivantes sur les travailleurs immigrants. a) Pourquoi la main-d’œuvre immigrante est-elle souvent bon marché ?
b) Indiquez deux raisons qui poussent les employeurs à engager des travailleurs immigrants clandestins. ■
■
c) Dans quels types d’emplois trouve-t-on la majorité des travailleurs immigrants clandestins ? Cochez les cases appropriées. Le travail domestique
La nance
La mode
L’agriculture
La construction
Le tourisme et l’hôtellerie
La fonction publique d) Quel lien pouvez-vous établir entre l’économie parallèle et l’immigration clandestine ?
e) Quels risques courent les immigrants qui choisissent de participer à l’économie parallèle ?
f) La présence de travailleurs immigrants clandestins peut-elle avoir des effets négatifs sur l’économie d’un pays ?
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Quels sont les liens entre les migrations et le monde du travail ?
57
SECTION
5
COMMENT LES MIGRATIONS INFLUENT-ELLES SUR LES TERRITOIRES URBAINS ? au cous du XiX du XX sècl, l oulon ubn connî un cossnc mon. en 1800 2016, l ooon d gns vvn n vll ss d 5 % à 54,5 % d l oulon mondl. On sm qu’n 2050, 66 % ds ês umns vvon dns ls zons ubns.
La répartition de la population urbaine Agglomération urbaine ensmbl fomé d’un vll cn d ss bnlus.
Dans les décennies à venir, la croissance des villes et des ggloméons ubns sera très importante, particulièrement en Afrique et en Asie. L’expansion des villes ne dépend pas seulement de l’accroissement naturel de la population, elle repose aussi sur des migrations internationales et internes.
29 Les principales agglomérations urbaines dans le monde Au Canada, plus de 82 % de la population habite dans des zones urbaines. Toutefois, cette carte ne présente que les agglomérations urbaines de plus de 2,5 millions. Au Canada, seules les agglomérations de Toronto (6,08 millions), de Montréal (4,01 millions) et de Vancouver (2,52 millions) regroupent autant d’habitants.
Il y a de plus en plus de très grandes agglomérations urbaines en Asie.
D’après ONU, 2016.
En 1970, il y avait deux agglomérations urbaines de plus de 10 millions d’habitants dans le monde : New York et Tokyo. En 2016, on en recensait 31.
58
Chapitre 1
La population
En Afrique, seulement 41 % de la population vit dans des villes. Cependant, l’Afrique connaît une croissance urbaine rapide.
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Les villes : principale destination des migrants Les migrations et l’urbanisation sont deux phénomènes fortement liés. En effet, les migrations contribuent directement à l’augmentation de la population urbaine dans le monde. Plusieurs raisons poussent les migrants à s’établir dans des zones urbaines, ou près d’elles. Les villes peuvent offrir l’occasion de s’intégrer dans des espaces économiques dynamiques. Les possibilités d’emploi y sont plus intéressantes que dans les zones rurales. L’accès à l’éducation et aux services de santé y est aussi plus facile.
L’urbanisation dans les pays développés Entre 2014 et 2050, le taux d’urbanisation des pays développés devrait passer de 78 % à 85 %. Les migrations jouent un rôle important dans la croissance urbaine, puisque les immigrants s’établissent principalement dans les grandes villes. Chaque année, on estime que 5 à 6 millions de personnes quittent les pays en développement pour se déplacer vers des pays développés fortement urbanisés. Les immigrants, qui n’ont parfois que très peu de moyens, s’installent souvent dans des quartiers défavorisés ou dans des quartiers où les minorités culturelles sont déjà concentrées. Quand les immigrants d’un groupe ethnique particulier afuent dans une grande ville, ils ont souvent tendance à se regrouper dans un même secteur et à former des quartiers ethniques ou multiethniques.
30 Un quartier ethnique de la ville de San Francisco aux États-Unis
Dans les villes, la présence de plusieurs communautés culturelles et ethniques déjà établies permet aux immigrants de s’intégrer plus facilement à leur société d’accueil. Ainsi, quand elles migrent vers l’étranger, les personnes rejoignent souvent des quartiers habités par des membres de leur diaspora. Dans la photographie ci-contre, le quartier chinois de San Francisco.
31 La proportion de la population urbaine par régions, en 2014
D’après ONU, 2014.
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Comment les migrations inuent-elles sur les territoires urbains ?
59
L’urbanisation dans les pays en développement Dans les pays en développement, le taux d’urbanisation devrait passer de 48 % en 2014 à 63 % en 2050. Actuellement, 95 % de la croissance démographique des villes du monde se produit dans les pays en développement. La majorité des gens qui se déplacent vers les villes sont des migrants internes qui quittent les campagnes en espérant trouver un emploi ou de meilleures conditions de vie. En 1950, 309 millions de personnes habitaient les villes des pays en développement ; en 2030, ces villes compteront 4 milliards d’habitants et, en 2050, plus de 5,2 milliards. Les pays en développement ont habituellement du mal à gérer la croissance démographique. Ils ont notamment de la difculté à planier l’organisation territoriale des grandes villes. Des quartiers surpeuplés, souvent sans installations sanitaires (égouts, eau courante, toilettes) et rassemblant une population défavorisée, font leur apparition. On appelle ces quartiers « bdonvlls». Les habitants qui s’y installent n’ont pas de titres de propriété et les conditions de vie y sont souvent très difciles (insécurité, chômage, criminalité).
Bidonville ensmbl d’bons écs souvn nslubs où vvn ls oulons ls lus uvs, à l éé ds gnds vlls.
32 L’évolution des populations urbaine et rurale en Afrique et en Asie, de 1950 à 2050 Asie
2050
2040
2020
2030
Rurale
2010
2000
1990
1980
1970
Urbaine
1960
2050
2040
2030
2020
2010
2000
1990
1980
1970
1960
Années
3500 3250 3000 2750 2500 2000 1750 1500 1250 1000 750 500 250 0 1950
Rurale
Population (en millions)
Urbaine
1950
Population (en millions)
Afrique 1400 1300 1200 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
Années D’après ONU, 2015.
33 Un bidonville (favela) à Rio de Janeiro, au Brésil
60
Chapitre 1
La population
34 Le bidonville de Dharavi, en Inde
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Depuis 1990, la proportion de la population urbaine qui vit dans des bidonvilles est en diminution. Dans l’ensemble des pays en développement, elle est passée de 46,2 % en 1990 à 29,7 % en 2014. Cependant, en raison de l’augmentation générale de la population urbaine, le nombre d’habitants de bidonvilles a augmenté, passant de 650 à 881 millions. Dans certains bidonvilles, comme dans celui de Rio de Janeiro, au Brésil, il arrive qu’on assiste à l’aménagement d’habitations plus solides et à l’implantation de services publics. Des titres de propriété sont alors parfois accordés aux occupants. Ces nouveaux quartiers sont ensuite intégrés à l’organisation urbaine. Dans d’autres cas, les autorités décident plutôt de démolir les bidonvilles et d’en chasser les habitants pour faire de la place pour de nouvelles infrastructures urbaines, comme à Lagos, au Nigeria.
35 La population urbaine vivant dans les bidonvilles
Bien qu’il n’y ait pas de bidonvilles dans les pays développés, il y a tout de même de nombreux quartiers défavorisés, qui rassemblent une partie de la population immigrante.
On compte plus de 105 millions de personnes dans les bidonvilles d’Amérique latine et des Caraïbes.
Dans l’ensemble des pays en développement, environ 30 % de la population urbaine vit dans un bidonville. En Afrique subsaharienne, plus de 56 % de la population urbaine vivait dans un bidonville en 2014.
En Asie du Sud, 31 % des citadins vivent dans un bidonville. D’ailleurs, le bidonville de Dharavi, en Inde, en périphérie de la ville de Mumbai, est un des plus gros bidonvilles d’Asie.
À l’échelle mondiale, on estime qu’un peu moins d’un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles.
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D’après ONU, 2014.
Comment les migrations inuent-elles sur les territoires urbains ?
61
1. Quelle proportion de la population mondiale vit dans les zones urbaines ? 45,5 %
54,5 %
2. Consultez la carte à la page 58.
Situer dans le temps et dans l’espace
a) Dans quelle région du monde la majorité des agglomérations qui comptent plus de 20 millions d’habitants se trouvent-elles ?
b) Dans quel pays se situe la plus grosse agglomération urbaine ?
3. Dans quel type de pays (développés ou en développement) le taux d’urbanisation : a) est-il le plus élevé ? b) croît-il le plus rapidement ?
4. Complétez le schéma. Volonté d’améliorer ses conditions de vie
Croissance urbaine
5. Donnez trois raisons pouvant expliquer pourquoi les migrants choisissent des villes comme principales destinations. ■
■
■
6. Comparez la migration vers les grandes villes dans les pays développés et dans les pays en développement. a) Établissez des comparaisons sur la provenance des migrants.
b) Établissez des comparaisons sur l’organisation des villes.
62
■
Dans les pays développés, il se forme des quartiers
■
Dans les pays en développement, il se forme des
Chapitre 1
La population
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7. Observez ces deux schémas. Lequel correspond à la situation géographique des bidonvilles par rapport aux villes ?
Bidonville
Établir des faits
Bidonville
Ville
Ville
8. Consultez ces tableaux statistiques. Que constatez-vous sur la situation des bidonvilles au Tchad entre 1990 et 2014 ?
Établir des comparaisons
Population urbaine vivant dans un bidonville (en %)
Population des bidonvilles (en milliers)
1990
1995
2000
2005
2010
2014
1990
1995
2000
2005
2010
2014
98,9
96,4
93,9
91,3
89,3
88,2
1257
1507
1844
2312
2714
2603
D’après ONU, 2014.
9. Parmi ces caractéristiques, laquelle ou lesquelles ne concernent pas les bidonvilles ? Encerclez la ou les bonnes réponses. a) Rareté des services publics (égouts, eau courante, etc.).
d) Conditions de vie difciles.
b) Manque de sécurité.
e) Faible densité de population.
c) Absence de titres de propriété clairs.
10. Observez la carte à la page 61.
Situer dans le temps et dans l’espace
a) Dans quelle région du monde trouve-t-on les plus fortes proportions de population urbaine vivant dans des bidonvilles ?
b) Nommez un pays dans lequel la proportion de la population urbaine vivant dans des bidonvilles est de plus de 90 %.
c) Classez ces pays, en les numérotant de 1 à 5, selon la proportion de leur population vivant dans des bidonvilles, de la plus élevée à la plus faible. Chine
Tchad
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Soudan
Nigeria
Indonésie
Comment les migrations inuent-elles sur les territoires urbains ?
63
ÉTATS DU LE MOYEN-ORIENT, RÉGION DE MIGRATIONS FORCÉES Migration forcée Délcmn d l oulon cvl con son gé n son d cons, d fmns, d csos nulls ou d cngmns clmqus.
Déplacé interne psonn n suon d mgon focé à l’néu d son ys. Conmn à un éfugé, ll n vs s d fonè nnonl los d s mgon.
Les populations civiles de plusieurs pays du Moyen-Orient se trouvent en situation de migration forcée. Les migrants se déplacent à l’intérieur de leur pays, vers un autre pays ou vers une autre région du monde parce qu’il leur est presque impossible de subvenir à leurs besoins essentiels et de vivre en sécurité là où ils résident. Ceux qui fuient leur pays pour des raisons de sécurité peuvent obtenir le statut de réfugié dans le pays qui les reçoit. Les conits sont la principale cause des migrations forcées dans le monde. Le Moyen-Orient a connu plusieurs épisodes de migrations forcées en raison de conits. Le début du conit israélo-palestinien en 1948 a forcé le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens. Au début du XXIe siècle, la guerre en Irak a affecté des millions de personnes. Plus récemment, le Yémen, qui accueille des réfugiés africains, a vu sa population fuir à son tour. Toutefois, c’est la Syrie qui offre l’exemple le plus percutant de migrations forcées : en 2016, plus de 65 % de la population de la Syrie était en déplacement.
Les populations déplacées des pays du Moyen-Orient, en 2018 La Turquie est le pays qui reçoit le plus de réfugiés (2,5 millions en 2018). Toutefois, en proportion par rapport à la population, c’est le Liban qui accueille le plus grand nombre de réfugiés (1 réfugié pour 6 habitants).
Plusieurs États du golfe Persique n’ont pas signé la Convention de Genève de 1951 relative au statut de réfugié. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ne peut donc pas accorder ce statut aux personnes qui y cherchent asile.
La Syrie occupe le premier rang des pays où l’on trouve le plus de déplacés internes (6,1 millions). L’Irak (2,4 millions) et le Yémen (2,0 millions) occupent respectivement les deuxième et troisième rangs. D’après UNHCR, 2018.
64
Chapitre 1
La population
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Les Palestiniens, réfugiés depuis plus d’un demi-siècle Les réfugiés palestiniens forment le plus ancien groupe de réfugiés du Moyen-Orient. Leur statut de réfugié diffère de celui des autres réfugiés : il peut être accordé aux descendants des Palestiniens qui vivaient en Palestine avant le début du conit israélo-palestinien, en 1948. C’est l’Ofce de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA) qui vient en aide aux réfugiés palestiniens. Environ 1,5 million d’entre eux, sur un total d’environ 5 millions de réfugiés inscrits auprès de l’UNWRA, vivent de nos jours dans des camps en Jordanie, au Liban, en Syrie, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Des réfugiés palestiniens afuent vers un point de distribution d’aide humanitaire d’urgence près de Damas, en Syrie, en 2014.
1
Voici une liste de 10 principaux pays où vivaient des populations déplacées en raison de conits en 2016. À l’aide de cette liste, déterminez les quatre régions du monde d’où provenaient ces populations. Colombie Syrie Irak Yémen Soudan du Sud République démocratique du Congo Somalie Nigeria
Situer dans le temps et dans l’espace
Carte, p. 174
Soudan Ukraine
2
À l’aide de la carte de la page précédente, comparez les cercles représentant le nombre de réfugiés à l’étranger et les données sur les déplacés internes. Que constatez-vous ?
Établir des comparaisons
3
À la n de 2017, le Canada avait accueilli environ 54 000 réfugiés syriens depuis le début du conit. Comparez ce nombre à l’information liée aux réfugiés syriens présentée sur la carte. Que constatez-vous ?
Établir des comparaisons
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ÉTATS DU GLOBE
65
SYNTHÈSE En résumé L’évolution de la population mondiale
Les migrations et le monde du travail
• La population augmente lentement jusqu’au XIX siècle, époque à partir de laquelle elle s’accroît beaucoup plus rapidement. • Au cours du XIXe et du XXe siècle, les ux migratoires s’accélèrent et se diversient. Au début du XXIe siècle, ils augmentent. e
Les caractéristiques de la population mondiale • La population est inégalement répartie sur la planète. Elle est majoritairement urbaine et vit surtout dans les pays en développement. • L’espérance de vie est en hausse dans le monde. La population mondiale poursuit sa croissance. • Dans les pays en développement, la mortalité et la fécondité sont à la baisse. Les naissances restent supérieures aux décès. Les migrations sont en hausse. • Dans les pays développés, le taux de natalité est faible et la population vieillit. L’immigration contribue à l’augmentation de la population. On adopte des politiques pour encourager les naissances et faciliter l’immigration.
Les mouvements migratoires • Les migrants sont surtout des femmes et des hommes en âge de travailler, et proviennent en majorité de pays en développement. • Les ux migratoires montrent que les migrants se déplacent souvent du Sud vers le Nord. • Le développement des transports et des communications, la mondialisation de l’économie, les catastrophes naturelles et les contextes politiques expliquent l’intensication des migrations. • Les raisons qui inuencent le choix d’un pays d’accueil sont la proximité géographique, la présence d’une diaspora, la connaissance de la langue, les liens historiques et les possibilités d’emploi. • Les réfugiés migrent pour échapper à des catastrophes naturelles ou à des situations qui menacent leur sécurité. Ils peuvent demander l’asile dans un autre pays grâce à la Convention de Genève pour les réfugiés. • L’immigration clandestine contourne les normes des pays d’accueil. Plusieurs réseaux d’immigration clandestine voient le jour parce que les exigences des pays d’accueil sont strictes.
66
Chapitre 1
La population
• Les politiques d’immigration des pays d’accueil sont établies selon certains critères (âge, formation, connaissance de la langue ofcielle, capacité d’investissement, etc.). Des mesures pour l’intégration des immigrants accompagnent ces politiques : cours de langue, aide dans la recherche d’un emploi ou d’un logement, etc. • Les pays développés favorisent l’immigration de travailleurs pour combler des manques de main-d’œuvre. • Les immigrants peuvent avoir de la difculté à se trouver un emploi parce qu’ils ne maîtrisent pas la langue du pays d’accueil. Pourtant, le fait d’occuper un emploi peut faciliter leur intégration. • Les travailleurs immigrants qualiés ont souvent de la difculté à faire reconnaître leurs diplômes dans le pays d’accueil. Des ententes intergouvernementales peuvent favoriser leur accès au marché du travail. • Certains États adoptent des mesures pour favoriser l’intégration des immigrants, comme des politiques de discrimination positive. • L’économie parallèle a souvent recours à des immigrants clandestins obligés d’accepter des salaires très bas et de mauvaises conditions de travail. Les employeurs évitent ainsi les charges sociales et les normes de travail.
L’organisation des territoires urbains • En 2016, 54,5 % de la population mondiale vit en territoire urbain. Les migrants s’établissent en territoire urbain, car ils y trouvent plusieurs avantages : possibilité d’emploi, accessibilité à des services de santé et à l’éducation, présence d’une diaspora. • Dans les pays développés, la croissance urbaine dépend surtout de l’arrivée de migrants internationaux qui se regroupent souvent dans des quartiers ethniques. • Dans les pays en développement, la croissance urbaine est très rapide. En périphérie des villes, des bidonvilles apparaissent.
Le Moyen-Orient, région de migrations forcées • Les conits sont la principale cause des migrations forcées dans le monde. Le Moyen-Orient est une région qui connaît un très grand nombre de migrations forcées.
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Activités de synthèse 1. Complétez le schéma. RÉPARTITION DE LA POPULATION MONDIALE ■
Majoritairement
■
Concentrée dans les
PAYS DÉVELOPPÉS
PAYS EN DÉVELOPPEMENT
■
Espérance de vie :
■
Espérance de vie :
■
Taux de natalité :
■
Taux de mortalité :
■
Taux de fécondité :
de la population
■
Apparition de URBANISATION
Apparition de
contribuent à Principal facteur d’augmentation de la population
Surtout internes
MIGRATIONS
Immigration
Immigration
POLITIQUES D’IMMIGRATION
Critères de sélection dont : ■
■
MOTIFS DES MIGRATIONS ■
Conditions
■
Présence de membres de la
ÉCONOMIE PARALLÈLE ■
Connaissance de la Âge
ou
■
Avantages des bas salaire, pas de charges sociales
:
Désavantages des travailleurs immigrants : bas salaire,
■
■
Capacité
■
Possibilités
d’
■
Menace contre la sécurité dans
non respectées, risque de se faire
le cas des
MAIN-D’ŒUVRE IMMIGRANTE
Principale raison qui restreint les possibilités d’emploi pour les travailleurs qualiés : Mesures prises par les États pour éviter ce problème : Autre mesure pour favoriser l’intégration : Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
SYNTHÈSE
67
2. Remplissez le tableau.
■
Les facteurs qui expliquent l’intensication des migrations à l’échelle mondiale.
■
■
■
Les principales raisons qui expliquent que plusieurs migrants choisissent la clandestinité. Les facteurs qui incitent les migrants à quitter leur pays d’origine.
■
■
■
■
■
Les raisons qui expliquent le choix des villes comme destination des migrants.
■
■
■
3. Complétez ce texte. Puisque la population est très nombreuse dans les
,
il y a beaucoup de
disponible par rapport aux emplois offerts.
Le taux de
y est donc élevé. Les personnes qui désirent se trouver
un
doivent se déplacer. Les migrations
les plus nombreuses dans les pays
sont . Beaucoup quittent les régions
rurales pour se rendre dans
où les possibilités d’emploi sont meilleures.
D’autres, les
, décident de quitter leur pays d’origine. Ils se dirigent souvent
vers des pays
. Dans ces pays, la population est
et la faible
ne suft pas à assurer le
de leur population.
Certains de ces pays connaissent même un taux d’accroissement naturel
.
Pour continuer à se développer, ils doivent adopter des et des mesures qui facilitent le processus d’ combler le besoin de
68
Chapitre 1
de natalité . Ainsi, les immigrants viennent dans les pays développés.
La population
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PRENDRE POSITION… QUESTION
Le bidonville de Dharavi en Inde devrait-il être démoli ? « […] une ville dans la ville de Bombay [Mumbai], que le monde a découvert […] avec le célèbre lm Slumdog Millionnaire […]. Dharavi compterait entre 600 000 et 1 million d’habitants qui vivent dans des conditions difciles, mais qui ont créé une activité impressionnante depuis près d’un siècle : c’est dans ce bidonville qu’est, par exemple, recyclée la majorité du plastique, de la ferraille ou des appareils électroménagers de Bombay, et de toute sa région. Dharavi accueille également des potiers et des milliers d’autres artisans, qui génèrent en tout un chiffre d’affaires estimé à [80 millions de dollars] par an. Mais Dharavi, auparavant située à la périphérie de la ville, se trouve aujourd’hui au cœur de la capitale nancière de l’Inde. Et ce terrain vaut donc de l’or. Un projet de réhabilitation et de relogement de tous les habitants dans des tours est sur le point d’être approuvé. Mais, il risque de mettre en péril ce qui fait l’essence même de ce quartier : son économie informelle. » « Dharavi : le bidonville qui vaut des millions », r savoirs, 10 août 2016.
« Malik Abdullah est un industriel de bidonville. Installée dans deux pièces de Dharavi, […] son entreprise récupère du plastique […]. Malik, cinquante-deux ans, qui emploie de cinq à quinze personnes selon les circonstances , s’inquiète. […] Comme tous les […] habitants de Dharavi, il est visé par un projet de rénovation du bidonville. An de tirer le meilleur parti de ces 230 hectares qui valent de l’or, il s’agit de bâtir des logements sociaux, d’y reloger gratuitement les habitants et d’utiliser une partie des terrains récupérés pour y construire bureaux et habitations de luxe. Qu’adviendra-t-il de mon entreprise ? demande-t-il. Il n’est pas prévu de me fournir des locaux provisoires le temps des travaux. Et pour mon logement, on propose de me donner 25 mètres carrés, j’en veux 42. La perspective de voir sa PME fermée pour cause de redéveloppement du bidonville ne l’affole cependant pas trop : les projets se succèdent depuis des années mais rien, ou presque, ne se passe. Les enjeux nanciers de la rénovation d’une telle zone au cœur de la capitale nancière de l’Inde sont tels que les parties en cause […] trouvent toujours des raisons de s’y opposer. » Patrick de Jacquelot, « Bombay, maximun chaos », Les Echos, 11 mars 2015.
1. Après avoir pris connaissance des points de vue exposés dans ces documents, exprimez votre opinion sur la question.
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SYNTHÈSE
69
2
CHAPITRE
LA RICHESSE La richesse est le résultat d’un ensemble d’activités économiques qui permettent d’accumuler des prots. Certains pays sont plus riches que d’autres, car les pays ne participent pas tous de façon égale à la création de la richesse.
Disparité Inégalité.
Au cours du XXe siècle, les disparités dans la répartition de la richesse dans le monde ont augmenté, malgré la croissance de l’économie mondiale. Le monde est plus riche, mais tous n’en protent pas également. En effet, près de 770 millions de personnes vivent aujourd’hui avec moins de 1,90 $ US par jour. On estime que près de la moitié de la population mondiale qui vit dans l’extrême pauvreté provient de la région de l’Afrique subsaharienne.
1 Des disparités dans l’accès aux ressources
L’accès à l’eau dans un pays en développement.
70
L’accès à l’eau dans un pays développé.
Concentration Développement économique Disparité Flux Interdépendance Justice sociale Mondialisation Pouvoir Ressource
Vidéos
Cartes interactives
Info+
• Témoignage d’un travailleur agricole saisonnier
• Les empires coloniaux au début du XXe siècle
• L’indice du bonheur humain
• La décolonisation
• La répartition du pétrole conventionnel,
• La pauvreté dans les pays riches
• Les caractéristiques des pays
en développement • Les multinationales au Mexique
• • •
Animations • Les disparités liées au territoire et aux risques naturels • L’endettement des pays
• • • • •
Diaporamas • L’indice de développement humain • Les multinationales • Croissance et inégalités en Asie
• •
par régions La répartition de l’eau douce La répartition des forêts Le coefcient de Gini Le PIB par habitant selon la PPA L’indice de développement humain L’indice de pauvreté multidimensionnelle La division Nord-Sud Les principaux ux commerciaux dans le monde La répartition mondiale de l’endettement des États Le classement des pays d’Asie selon leur engagement à réduire les inégalités
• Les BRICS • La réglementation de l’exploitation
des ressources • Portrait d’un pays : le Japon • Le FMI, la Banque mondiale et les pays en développement Activités interactives • Sections 1 à 3 • Sections 4 à 7 • Synthèse
2 Les inégalités dans la répartition de la richesse entre le Nord et le Sud
Le globe terrestre a la forme d’une pomme à moitié mangée qui évoque la division Nord-Sud.
La partie inférieure évoque les pays pauvres du Sud, dépossédés de leurs ressources.
La partie supérieure, intacte, représente les pays riches du Nord.
Le petit personnage symbolise les populations du Sud qui vivent dans des conditions précaires.
Brouck, 2002.
71
SECTION
1
Repères historiques, p. 22 et 24
QUEL IMPACT LA COLONISATION A-T-ELLE EU SUR LES DISPARITÉS DANS LE MONDE ? L’so nous d à comnd les causes à l’origine des disparités dns l mond. en ff, ls ocssus d colonson d décolonson u XiX u XX sècl on u ds conséquncs su l fçon don ls ssoucs nulls d l lnè son xloés nsfomés.
La colonisation
Marché Lu d ncon éoqu n ls vndus ls cus d’un bn ou d’un svc.
Au cours du XIXe siècle, plusieurs pays comme la France, le Royaume‑Uni, les Pays‑Bas, l’Allemagne et le Japon s’industrialisent et veulent démontrer leur puissance. Ils cherchent à étendre leur domination économique et politique sur des régions riches en ressources naturelles, essentielles à leurs industries. Ils tentent aussi de trouver de nouveaux mcés pour vendre leurs produits. C’est dans ce contexte qu’ils entreprennent la colonisation de l’Afrique et de certaines régions de l’Asie. Les pays colonisateurs (ou métropoles) exploitent les ressources de leurs colonies. Cela leur permet de développer leurs industries et de s’enrichir. Les populations des territoires colonisés sont quant à elles dominées sur les plans politique, économique et culturel. Elles sont exploitées et servent de main‑d’œuvre, surtout dans les mines et l’agriculture. Elles sont aussi dépossédées des terres et des ressources dont elles dépendaient jusque‑là pour vivre. Elles deviennent ainsi dépendantes des produits nis fabriqués par les pays colonisateurs.
3 Les empires coloniaux au début du XXe siècle
D’après Encyclopædia Universalis, 2005.
72
Chapitre 2
La richesse
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L’indépendance et la décolonisation Au cours de la Première Guerre mondiale, de nombreuses colonies combattent aux côtés de leur métropole. À la n du conit, elles estiment que leurs efforts leur donnent droit à une certaine reconnaissance. Elles veulent afrmer leur identité et réclament plus d’autonomie. Certaines élites des colonies accèdent aux études supérieures. Ces élites veulent participer au développement économique de leur territoire et contrôler les ressources qui s’y trouvent. À partir des années 1930, et surtout au cours des années 1950 et 1960, des colonies obtiennent leur indépendance, parfois par la guerre. C’est la décolonisation.
Autonomie Situation d’un pays qui peut gérer ses affaires intérieures et, éventuellement, ses affaires extérieures.
4 La création du Tiers-Monde
5 L’indépendance du Congo Au cours des années 1960, la majorité des anciennes colonies françaises obtiennent leur indépendance.
En 1955, pendant la guerre froide, plusieurs pays d’Afrique et d’Asie qui ne désirent pas s’allier à l’une ou l’autre des deux superpuissances se réunissent à Bandung, en Indonésie. Au cours de cette conférence, ils afrment le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, rejettent la dépendance et afchent leur volonté de mettre n au colonialisme. Ce regroupement de pays prend alors le nom de Tiers-Monde. Sur la photo, on voit le représentant de l’Inde, V. K. Krishna Menon, et le premier ministre chinois, Zhou Enlai.
ARRÊT SUR IMAGE
« Nous avons connu le travail harassant [fatiguant] exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment […]. Nous avons connu nos terres spoliées [volées] […]. Tout cela, mes frères, […] nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais ni. La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. » Discours du premier ministre Patrice Lumumba, 30 juin 1960 (jour de la cérémonie d’indépendance du Congo).
Des tensions liées aux frontières
Au moment de la colonisation, les métropoles ont établi des frontières entre les colonies sans tenir compte des communautés locales. Après la décolonisation, cette organisation du territoire provoque des tensions et des conits ethniques et religieux. C’est le cas au Niger et au Mali, où les Touaregs* se sont rebellés contre le gouvernement à quelques reprises depuis les années 1960. Ils revendiquent notamment une plus grande autonomie. De nombreux autres pays africains sont confrontés à ce type de violences, dont le Soudan, le Soudan du Sud et le Tchad. Ces conits constituent un frein au développement économique. * Peuple nomade du Sahara dont le territoire couvre le Niger, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie et la Libye. Des rebelles touaregs lors d’un exercice d’entraînement à Tazerzeit, au nord du Niger, en 2009.
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SECTION 1 Quel impact la colonisation a-t-elle eu sur les disparités...
73
Une dépendance économique Au moment de leur indépendance, la majorité des anciennes colonies sont sousindustrialisées et ne possèdent pas les capitaux nécessaires pour mettre en place des infrastructures économiques (usines, routes, etc.). Elles doivent donc s’endetter pour se développer. Plusieurs ex-colonies sont donc demeurées économiquement dépendantes de leur ancienne métropole. L’exploitation des ressources y est encore souvent faite en fonction des besoins des pays développés. On appelle parfois « néocolonson » ce rapport de domination économique qui existe encore entre les pays développés (les anciennes métropoles) et les pays en développement (pour la plupart des anciennes colonies). Cette situation entraîne généralement des effets dommageables dans les pays du Sud.
Néocolonisation Domnon économqu, fos olqu, d’un É su un ncnn colon dvnu un ys ndéndn.
En effet, l’économie de plusieurs anciennes colonies continue de reposer principalement sur l’exportation de matières premières. L’agriculture et l’exploitation des ressources naturelles visent avant tout à répondre aux besoins des pays développés. Des entreprises étrangères issues des anciennes métropoles exploitent les ressources des pays en développement. Ces entreprises exportent les matières premières vers les pays développés, qui les transforment en produits nis. Ces produits sont ensuite vendus aux pays en développement à un prix beaucoup plus élevé que les matières premières d’origine.
6 Une opposition locale Le Burkina Faso est une ancienne colonie française. Il compte une centaine d’entreprises administrées en tout ou en partie par des Français. En novembre 2017, une manifestation s’est déroulée à Ouagadougou, la capitale burkinabée, lors de la visite du président français Emmanuel Macron. « Il s’agissait, pour [plusieurs organisations de la société civile] de manifester contre le pillage des ressources naturelles par les multinationales [notamment françaises] présentées comme impérialistes [qui visent à étendre leur domination économique] [...]. Ces organisations voulaient également manifester contre la présence militaire française au Burkina et contre le maintien du franc CFA*, une monnaie coloniale , selon les organisateurs. » * Monnaie commune à certaines anciennes colonies françaises d’Afrique. La valeur du franc CFA est établie par la France en fonction de la valeur de l’euro. Les billets de banque sont imprimés en France. « Burkina Faso : appel au calme avant la visite du président français », RFI, 25 novembre 2017.
1. Reportez la lettre qui précède chaque énoncé dans le bon encadré. A
Dépendance des colonies envers les produits européens.
B
Appauvrissement des populations colonisées qui sont dépossédées de leurs terres.
C
Industrialisation européenne.
D
Besoin de ressources naturelles pour les industries.
E
Besoin de marchés pour écouler les produits nis européens.
F
Enrichissement des pays industrialisés. CAUSES
CONSÉQUENCES COLONISATION
74
Chapitre 2
La richesse
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2. Observez la carte à la page 72. a) Indiquez le nom des deux métropoles qui ont colonisé le plus de territoires en Afrique. n
Situer dans le temps et dans l’espace
n
b) Indiquez le nom de deux métropoles qui ont colonisé l’Asie. n
n
3. Donnez deux causes de l’indépendance des colonies et deux conséquences de la décolonisation. Causes de l’indépendance
Conséquences de la décolonisation
n
n
n
n
4. Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions. « [L]’Afrique est trop dépendante de ses [exportations de] matières premières […]. Dans le même temps, le continent importe quasiment l’essentiel des biens de consommation et d’équipement. Cette double dépendance […] [est] un héritage du schéma économique dessiné par les colons qui ont fait de l’Afrique une source sûre d’approvisionnement en matières premières nécessaires pour leurs industries. […] [Un expert africain] propose […] d’engager des politiques courageuses de transformation locale […] [des] matières premières. Cette transformation générera plus de [richesse], de main d’œuvre et d’investissements […]. La création des industries de transformation [permettra] de lutter efcacement contre le chômage, la précarité et en gros la pauvreté. » Groupe de la banque africaine de développement, L’Afrique doit réduire sa dépendance des exportations des matières premières et des importations, 2015.
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Caractériser une réalité liée à un problème mondial
a) L’économie africaine dépend de celle d’autres pays pour deux raisons. Lesquelles ?
b) Quelle solution le texte propose-t-il pour réduire cette dépendance ?
c) Comment appelle-t-on le rapport de domination économique qu’exercent encore aujourd’hui certains pays sur leurs anciennes colonies africaines ?
SECTION 1 Quel impact la colonisation a-t-elle eu sur les disparités...
75
SECTION
2
QUELLES SONT LES DISPARITÉS DANS LA RÉPARTITION DE LA RICHESSE ? L css s é d fçon négl su l lnè. L fçon don l css s é n ls ys dénd nommn ds ssoucs nulls dsonbls su lu o d lu nvu d dévlomn économqu. Éud les inégalités dans la répartition de la richesse, c’s nlys ds donnés qu mn d msu d com l nvu d dévlomn économqu socl ds ys.
L’inégalité dans la répartition des ressources
Bauxite Mn qu n dns l fbcon d l’lumnum.
La répartition inégale des ressources favorise certains pays par rapport à d’autres. Par exemple, les pays qui ont accès aux ressources pétrolières s’enrichissent rapidement. Les pays qui ont accès à des sources importantes d’eau peuvent plus facilement produire de l’hydroélectricité, ce qui facilite le développement des entreprises. Les ressources issues des milieux forestiers permettent de produire du bois de construction et des produits de pâtes et de papiers. Certains minéraux, comme le cuivre, l’or et la bux, sont en forte demande parce qu’ils sont utilisés dans les industries. Les pays comme le Chili (cuivre), la République démocratique du Congo (or) et la Guinée (bauxite) ont la possibilité de développer ce secteur industriel. L’accès aux ressources naturelles constitue donc souvent pour un pays un facteur de développement économique.
ARRÊT SUR IMAGE
Des ressources convoitées
La Guinée est l’un des pays les plus riches en ressources naturelles. Elle détient la plus importante réserve de bauxite au monde, et d’abondantes réserves de fer, de diamant et d’or. Les mines représentent sa principale source de revenus. Malgré cela, la Guinée est l’un des pays les plus pauvres à l’échelle de la planète. Environ 55 % de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté. Plusieurs raisons expliquent cette situation. D’abord, les richesses de la Guinée sont sous-exploitées. Par exemple, malgré sa réserve de bauxite, elle n’est que le quatrième pays exportateur de ce minerai. Aussi, les concessions minières du pays sont accordées de façon plus ou moins transparente à des entreprises privées étrangères qui embauchent peu de travailleurs locaux. Ce ne sont donc pas l’État et la population en général qui bénécient des retombées économiques de l’exploitation minière. La Guinée pourrait tirer davantage de revenus de l’exploitation de la bauxite si elle la transformait localement en aluminium plutôt que de l’exporter dans sa forme brute. Des habitants de Kamsar, en Guinée, regardent déler un train transportant de la bauxite destinée à l’exportation. Malgré la richesse du sous-sol du pays, plus de la moitié des Guinéens n’ont pas accès à des services de base comme l’assainissement des eaux et l’électricité.
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Chapitre 2
La richesse
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7 La répartition du pétrole conventionnel, par régions
D’après OPEP, 2017.
Le pétrole est une ressource très convoitée. Il est essentiel à la production de biens, car il permet de faire fonctionner la machinerie et de transporter des marchandises. Le Venezuela (en Amérique du Sud) et l’Arabie saoudite (au Moyen-Orient) sont les deux pays les plus riches en pétrole conventionnel avec respectivement 24,8 % et 21,9 % des réserves mondiales.
8 La répartition de l’eau douce
D’après FAO-Aquastat, 2018.
L’eau douce est vitale pour les humains, et elle est essen tielle pour les industries. L’eau douce que les humains peuvent consommer (eau potable) est disponible en quantité très restreinte. En effet, moins de 1 % de l’eau douce de la planète est facilement accessible. Le reste est stocké dans les glaciers et les nappes d’eau souterraines.
9 La répartition des forêts
D’après FAO, 2015.
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SECTION 2
Les pays qui comptent les plus importantes supercies de forêts sont la Russie, le Brésil, le Canada et les États-Unis.
Quelles sont les disparités dans la répartition de la richesse ?
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Des indicateurs pour mesurer la disparité Les disparités existent dans toutes les sociétés. En effet, même dans les pays les plus riches, une partie de la population vit dans la pauvreté. De même, dans les pays où les populations sont plus pauvres, on trouve des gens très riches. Pour mesurer l’inégalité des revenus à l’intérieur d’un pays, on utilise le cofcn d Gn. Ce coefcient, exprimé en pourcentage, est représenté par un nombre variant de 0 à 100, où 0 représente l’égalité parfaite, c’est-à-dire que tous les revenus sont identiques. Plus ce coefcient est élevé, plus les inégalités sont grandes à l’intérieur du pays. Ainsi, un coefcient de Gini de 100 représente une inégalité totale où une seule personne reçoit la totalité des revenus. Bien entendu, une égalité parfaite ou une inégalité totale n’existe dans aucun pays.
Coefcient de Gini indc ssqu qu msu ls dsés à l’néu d’un ys.
Pauvreté des enfants
Au Canada, des
10 Le coefcient de Gini
17,4 % enfants
Le coefcient de Gini mesure les disparités à l’intérieur d’un pays et non le niveau de richesse entre les individus ou les pays. Ainsi, un pays développé comme le Canada peut avoir le même coefcient de Gini qu’un pays en développement comme le Niger (34).
de 1 à 17 ans vivent
dans la
pauvreté
par rapport à l’ensemble de la population. D’après Campagne 2000, 2017.
Dans certains pays riches, comme les États-Unis, on note d’importants écarts de revenus. Certains Américains sont très riches et possèdent d’énormes fortunes alors que d’autres sont très pauvres.
Les pays les plus pauvres sont souvent ceux où les écarts entre les riches et les pauvres sont les plus importants. D’après Banque mondiale et CIA, The World Factbook, 2018.
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Chapitre 2
La richesse
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En plus du coefcient de Gini, d’autres indicateurs permettent de mesurer le niveau de développement économique et social d’un pays, et d’évaluer les disparités économiques entre les pays. Le produit intérieur brut (PIB) est un de ces indicateurs. Cet indicateur permet surtout de comparer les pays entre eux sur la base de leurs revenus, et d’établir des classements. Les pays qui ont un PIB élevé sont considérés comme plus riches que les pays qui ont un PIB faible. Pour évaluer la valeur produite par chaque individu, on divise le PIB d’un pays par le nombre de ses habitants. On obtient alors le PIB par habitant (PIB/hab.) qui peut aussi être mesuré selon la PPA (parité du pouvoir d’achat). Le PIB par habitant est une mesure plus able que le le PIB pour déterminer le niveau de vie de la population d’un pays.
Produit intérieur brut (PIB) Valeur totale des biens et des services produits à l’intérieur d’un pays au cours d’une année. PPA Méthode de conversion qui permet d’exprimer un pouvoir d’achat commun malgré les différences de monnaies utilisées dans le monde.
Pauvreté dans le monde
11 Le PIB par habitant selon la PPA
Les La plupart des pays d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest ont un PIB par habitant parmi les plus élevés au monde.
8
personnes les plus riches
possèdent autant que
50 %
de la population mondiale.
D’après Oxfam International, 2017.
D’après Banque mondiale, 2017.
Le PIB de plusieurs pays d’Afrique est très bas. Pour réduire les disparités et accroître leur PIB, certains pays adoptent peu à peu des mesures qui permettent d’augmenter leur productivité. Par exemple, ils règlementent les conditions de travail pour que la main-d’œuvre devienne plus productive.
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Singapour a un PIB par habitant selon la PPA de 88 000 $ US par personne, ce qui est très élevé. Cela ne signie pas que tous les habitants de Singapour ont ce revenu annuel. Certains sont très riches et d’autres, très pauvres. C’est le coefcient de Gini qui indique le niveau d’inégalité dans un pays et, en effet, Singapour a un coefcient de Gini élevé.
SECTION 2
Productivité Mesure de la quantité de biens et de services produite par rapport à la quantité de facteurs de production (nombre de travailleurs, temps de travail, etc.) nécessaires à cette production.
Quelles sont les disparités dans la répartition de la richesse ?
79
Indice de développement humain (IDH) Indice obnu à d donnés économqus socls qu nd com d l qulé d v d’un oulon.
Les disparités entre les pays du monde ne sont pas seulement économiques. Elles sont aussi sociales. Il existe un indice qui combine des données économiques et sociales an de mesurer la qualité de vie de la population d’un pays : l’ndc d dévlomn umn (iDh).
12 Les composantes de l’IDH Données économiques et sociales
Trois dimensions
Espérance de vie à la naissance
SANTÉ
Durée moyenne de scolarisation
INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN
ÉDUCATION
Durée attendue de scolarisation Revenu national brut par habitant
NIVEAU DE VIE D’après PNUD, 2012.
13 L’indice de développement humain La Norvège est souvent en tête du classement des pays selon l’IDH. Pour réduire les disparités au sein de sa population, la Norvège a adopté des politiques sociales et scales (impôts) qui redistribuent une partie de ses revenus en programmes sociaux, notamment en santé et en éducation.
L’espérance de vie dans un pays dépend en partie de l’accès aux soins de santé En Sierra Leone, l’espérance de vie dépasse à peine 50 ans, alors qu’elle est de plus de 80 ans au Canada.
Dans certains pays, l’économie est orientée vers la production industrielle. Des entreprises emploient un grand nombre de travailleurs sans toujours se soucier de leurs droits et de leurs conditions de travail. La communauté internationale tente d’inciter ces pays à réglementer les conditions de travail an de réduire les disparités et d’améliorer la productivité des ouvriers.
L’IDH se situe toujours entre 0 et 1. Les pays qui afchent un IDH plus près de 1 sont ceux qui ont une meilleure qualité de vie.
D’après PNUD, 2017.
80
Chapitre 2
La richesse
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L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) est un indicateur qui combine uniquement des données sociales an de mesurer le degré de pauvreté des ménages des pays en développement. Contrairement à l’IDH, l’IPM ne tient pas compte du revenu. Il permet de rendre compte des différentes causes de la pauvreté dans le monde.
14 Les composantes de l’IPM Dix indicateurs
Indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) Mesure de la pauvreté dans les dimensions de la santé, de l’éducation et du niveau de vie à partir de 10 indicateurs.
Trois dimensions
Malnutrition
SANTÉ
Mortalité infantile Scolarité
ÉDUCATION
Fréquentation scolaire des enfants Accès à des installations sanitaires
INDICE DE PAUVRETÉ MULTIDIMENSIONNELLE
Accès à l’eau potable Accès à l’électricité Accès à l’électricité Nature du sol de l’habitation
NIVEAU DE VIE
Combustible utilisé pour la cuisson Biens possédés (moyens de transport et de communication)
15 L’indice de pauvreté multidimensionnelle
Selon l’IPM, un ménage est pauvre s’il est considéré comme défavorisé pour au moins le tiers des indicateurs, par exemple s’il souffre de malnutrition, a perdu un enfant et n’a pas accès à l’eau potable.
Selon la Banque mondiale, environ 770 millions de personnes dans le monde vivent avec moins de 1,90 $ par jour. Selon l’IPM, presque 1,5 milliard de personnes souffrent de pauvreté multidimensionnelle dans les pays en développement.
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SECTION 2
La plupart des ménages souffrant de pauvreté multidimensionnelle vivent en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
D’après PNUD, 2016.
Quelles sont les disparités dans la répartition de la richesse ?
81
1. Sur la carte :
Situer dans le temps et dans l’espace
a) Hachurez les deux régions du monde qui sont les plus riches en pétrole.
Texte, p. 76, et cartes 7 à 9, p. 77
b) Coloriez en blu deux pays qui ont les ressources en eau les plus abondantes. c) Coloriez en oug deux pays qui ont une pénurie d’eau potable. d) Coloriez en v deux pays qui disposent d’abondantes ressources forestières. e) Coloriez en jun deux pays où on trouve d’importants gisements de ressources minérales (ex. : cuivre, or ou bauxite).
2. Remplissez le tableau.
Établir des faits
a) Cochez les ressources naturelles qui se trouvent en abondance dans les pays suivants. b) Indiquez si ces pays ont un PIB par habitant selon la PPA faible, moyen ou élevé. Eau
Forêt
Cartes 8, 9 et 11, p. 77 et 79
PIB/hab. selon la PPA
Islande République démocratique du Congo (RDC) Russie
3. Existe-t-il un lien entre la présence de ressources naturelles dans un pays et son PIB par habitant ? Expliquez votre réponse.
82
Chapitre 2
La richesse
Mettre en relation des faits
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4. Pour chacune de ces situations, trouvez l’indicateur qui vous serait le plus utile. a) Vous voulez comparer le revenu moyen des habitants de plusieurs pays.
b) Vous désirez prouver qu’il y a des disparités de revenus au sein même des pays riches.
c) Vous avez besoin d’informations sur la qualité de vie de la population de certains pays.
d) Vous faites une recherche sur les causes de la pauvreté de la population dans un pays en développement.
e) Vous devez faire une liste de tous les pays du monde en les classant selon leur richesse et la valeur de leur production.
5. Indiquez si les pays suivants ont un PIB par habitant selon la PPA élevé (E) ou faible (F) : a) Le Japon :
b) Le Honduras :
c) Le Bangladesh :
Situer dans le temps et dans l’espace
d) L’Australie :
Carte 11, p. 79
6. À partir des données suivantes, réalisez un diagramme à bandes. Répondez ensuite au « vrai ou faux ». Si vous indiquez qu’un énoncé est faux, donnez l’exemple d’un pays dont les données prouvent le contraire. Norvège
Chine
Algérie
IDH (2015)
0,949
0,738
0,745
PIB/hab. selon la PPA (2016)
59 380
15 560
15 040
Établir des faits
D’après PNUD et Banque mondiale, 2017.
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
IDH
Pays
IDH 0
10 000
20 000
30 000
PIB/hab. selon la PPA 40 000
50 000
60 000
70 000 80 000 PIB/hab. selon la PPA
a) Un IDH relativement élevé signie nécessairement un PIB par habitant selon la PPA élevé. Vrai
Faux
Pays :
Établir des comparaisons
b) Un PIB par habitant selon la PPA élevé est souvent synonyme d’une bonne qualité de vie. Vrai
Faux
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Pays :
Section 2
Quelles sont les disparités dans la répartition de la richesse ?
83
7. À l’aide des deux documents suivants, identiez le type de mesures à mettre en œuvre en priorité pour réduire la pauvreté et les disparités en Afrique du Sud, en Éthiopie et au Bhoutan.
Établir des faits
Proportion de chaque dimension dans l’IPM (en %)
Pays
Proportion de la population souffrant de pauvreté selon l’IPM (en %)
Santé
Afrique du Sud
10,3
61,4
8,4
30,2
Éthiopie
88,2
25,2
27,4
47,4
Bhoutan
29,4
26,3
40,3
33,4
Éducation
Niveau de vie
D’après PNUD, 2016.
« Les stratégies [de réduction de la pauvreté] devraient […] tenir compte de l’importance respective des différents aspects (éducation, santé, niveau de vie) dans lesquels sont enregistrées des privations, étant donné que leur part dans la pauvreté multidimensionnelle varie d’un endroit à l’autre. » Conseil économique et social des Nations Unies, Rapport thématique : « Éliminer la pauvreté et promouvoir la prospérité dans une région Asie-Pacique en mutation », 2017.
■
Afrique du Sud :
■
Éthiopie :
■
Bhoutan : Établir des comparaisons
8. Consultez le tableau suivant, puis répondez aux questions. Bangladesh IDH (2015)
0,579
Ghana 0,579
Zambie 0,579
Proportion de la population souffrant de pauvreté multidimensionnelle (en %)
40,7
32,4
54,4
Proportion de la population vivant avec moins de 1,90 $ PPA/jour (en %)
18,5
25,2
64,4 D’après PNUD, 2016 et 2017.
a) Quel pays présente l’IDH le plus élevé ? b) Quel est le pays dont la population est la plus pauvre selon le revenu ? c) Quel est le pays dont la proportion de la population souffrant de pauvreté est la plus faible selon l’IPM ?
9. Selon vous, pourquoi est-il utile de comparer plusieurs indicateurs pour mesurer les disparités dans le monde ?
84
Chapitre 2
La richesse
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QU’EST-CE QUE LA DIVISION NORD-SUD ?
SECTION
La plupar ds pays dévlppés rhs s ruv das l’hémsphèr rd, alrs qu ls pays du Sud s sdérés mm ds pays dévlppm s plus pauvrs. c dvs radll r l nrd l Sud a lgmps éé 16 La division Nord-Sud ulsé pur rér ls égalés das la répar d la rhss das l vau d dévlppm ds pays. tufs, dvs nrd-Sud ’llusr pas la mé d ras éms émrgs. e ff, ras pays, mm la ch, l’id l Brésl, ass u mpra rssa émqu réussss à urrr ls pays du nrd au vau d la prdu ds éhags mdaux.
3
Les caractéristiques des pays développés Plusieurs facteurs expliquent le haut niveau de développement des pays du Nord. D’abord, ils se sont industrialisés au cours des XIXe et XXe siècles et produisent maintenant une grande quantité de biens et de services. Ensuite, les pays développés concentrent beaucoup de capitaux, et on y trouve plusieurs institutions économiques et nancières (banques, Bourses, etc.). Enn, les pays développés investissent beaucoup dans la recherche et le développement en plus de compter sur une maind’œuvre qualiée. Ils peuvent ainsi mettre en place des industries de pointe. Les pays du Nord ont donc davantage de possibilités de créer de la richesse et de jouer un rôle dominant dans le commerce mondial. Dans les pays développés, la qualité de vie est généralement bonne. Dans plusieurs de ces pays, la majorité de la population bénécie de mesures sociales nancées par l’État (santé, éducation).
D’après PNUD et CIA, The World Factbook, 2007-2008.
Industrie de pointe idusr qu vs bauup das la rhrh qu fabrqu ds prdus d hau hlg.
17 Les 20 premières économies en 2016 et en 2050 (PIB selon la PPA en 2016) Rang
En 2016
En 2050
Rang
En 2016
En 2050
1
Chine
Chine
11
Mexique
Turquie
2
États-Unis
Inde
12
Italie
France
3
Inde
États-Unis
13
Corée du Sud
Arabie saoudite
4
Japon
Indonésie
14
Turquie
Nigeria
5
Allemagne
Brésil
15
Arabie saoudite
Égypte
6
Russie
Russie
16
Espagne
Pakistan
7
Brésil
Mexique
17
Canada
Iran
8
Indonésie
Japon
18
Iran
Corée du Sud
9
Royaume-Uni
Allemagne
19
Australie
Philippines
10
France
Royaume-Uni
20
Thaïlande
Vietnam
D’après PricewaterhouseCoopers, 2017.
Aujourd’hui, la division Nord-Sud est remise en question. Certains pays du Sud font maintenant partie des économies émergentes et deviennent de plus en plus inuents dans le commerce mondial.
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Section 3
Qu’est-ce que la division Nord-Sud ?
85
Les caractéristiques des pays en développement Les pays en développement se distinguent des pays développés par leur faible niveau d’industrialisation. Leurs populations ont un accès souvent restreint aux biens et aux services de base, et leur qualité de vie est souvent mauvaise. La majorité de ces pays ont une faible croissance économique, bien que certains, grâce à leurs ressources abondantes, réussissent à croître et jouent un rôle de plus en plus important dans le commerce mondial. Les pays en développement se spécialisent surtout dans l’extraction de ressources naturelles et la production agricole. Le secteur de l’agriculture occupe une grande partie de la population active. Cela ne prote toutefois pas toujours à la population locale, car la majeure partie des récoltes est destinée à l’exportation vers des pays développés. Ce sont de grandes entreprises étrangères, souvent originaires des pays développés, qui exploitent les ressources des pays en développement pour les transformer, les vendre et en tirer des prots. Comme les pays en développement possèdent peu d’infrastructures industrielles, ils n’ont pas toujours la possibilité d’exploiter et de transformer eux-mêmes leurs ressources naturelles. De plus, la main-d’œuvre y est souvent peu qualiée et l’État n’investit pas toujours dans des mesures qui pourraient améliorer les conditions de travail. La faim dans le monde
18 La sous-alimentation dans des pays en développement
Environ 1 personne sur
Plus de
10 98%
Pays
ne mange pas suffisamment. de ces personnes vivent dans un pays du Sud. D’après FAO, 2017.
Population sous-alimentée en 2014-2016 (en %)
République centrafricaine
58,6
Haïti
46,8
Zimbabwe
44,7
Liberia
42,8
Tadjikistan
30,1
Bolivie
20,2
Mongolie
19,6
Inde
14,5 D’après FAO, 2017.
Culture vivrière Culu gcol qué unqumn ou lmn ls fmlls qu s’y donnn.
Dans certains pays, l’exploitation des ressources naturelles par des entreprises étrangères empiète souvent sur les cultures vivrières, ce qui appauvrit la population locale. Plusieurs pays doivent donc importer des aliments de l’étranger et une part importante de la population souffre de sous-alimentation.
19 La culture du cacao en Côte d’Ivoire
Ces jeunes hommes travaillent sur une ferme qui produit du cacao en Côte d’Ivoire. Ce pays est le premier producteur mondial de fèves de cacao. La production de cacao ivoirienne fournit près de 50 % des revenus liés aux exportations dans le pays. Les fèves de cacao sont principalement destinées à l’exportation et sont transformées en poudre de cacao, puis en chocolat dans les pays où elles sont exportées.
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Chapitre 2
La richesse
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Les économies émergentes La multiplication des échanges commerciaux dans le monde modie aujourd’hui la division entre le Nord et le Sud. Le Sud compte de plus en plus de pays en voie d’industrialisation. On les considère comme des économies émergentes. Ces Cartes 10, 11 et 13, p. 78 à 80 pays, principalement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, connaissent une 20 Des inégalités au sein de quelques économies émergentes croissance économique rapide Économies PIB/hab. selon IDH Coefcient de Gini ainsi qu’une hausse importante émergentes la PPA (2016) (2015) (2011-2015) de la valeur de leur production et de leurs exportations. Leurs Afrique du Sud 13 250 0,666 63,4 activités économiques rivalisent Brésil 15 150 0,754 51,3 avec celles de certains pays Chine 15 560 0,738 42,2 du Nord. Les économies émergentes présentent toutefois de fortes inégalités sociales. En effet, leur développement économique prote surtout à de riches entrepreneurs.
Inde
6 580
0,624
35,2
Mexique
17 880
0,762
48,2
Russie
23 160
0,804
37,7
D’après PNUD, 2017, et Banque mondiale, 2017 et 2018.
Les économies émergentes sont très différentes les unes des autres. Certaines ont un PIB par habitant assez élevé et un IDH assez faible, alors que d’autres ont un PIB par habitant bas et un IDH assez élevé. De plus, à l’intérieur d’un pays, les inégalités sont souvent importantes, comme le démontre le coefcient de Gini.
21 Des inégalités régionales
Dans les économies émergentes, il existe de grandes inégalités entre les habitants des campagnes et les habitants des villes, où se trouvent la majorité des entreprises. Par exemple, en Chine, on estime que les citadins touchent en moyenne près de trois fois les revenus des ruraux.
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Section 3
Qu’est-ce que la division Nord-Sud ?
87
Le commerce équitable Les pays développés protent davantage du commerce international que les pays en développement, notamment dans le domaine de l’agriculture. Les grandes entreprises, qui proviennent souvent des pays développés, veulent toujours faire davantage de prots. Elles visent donc à augmenter leur production tout en réduisant leurs coûts. Pour ce faire, elles cherchent à obtenir des matières premières des pays en développement en plus grande quantité et à un coût plus bas. Cette recherche de prots cause plusieurs injustices : ouvriers mal payés, prix d’achat des ressources très bas, utilisation de pesticides pour augmenter la productivité (donc aggravation des problèmes de santé chez les ouvriers), etc. Ainsi, même si de grandes surfaces sont cultivées, ce sont rarement les agriculteurs locaux qui en retirent les bénéces. De plus, les emplois dans le domaine agricole offrent très peu de protection sociale aux ouvriers. An de rendre les échanges commerciaux plus justes, une solution a été proposée : le commerce équitable. Ses principaux objectifs sont les suivants. ■
Développement durable Fom d dévlomn qu éond ux bsons ds généons culls sns comom l ccé ds généons fuus à éond ux lus.
■ ■ ■
Établir un partenariat commercial entre les producteurs, qui se trouvent souvent dans les pays en développement, et les distributeurs de produits dans les pays développés. Assurer le respect des droits sociaux et économiques des travailleurs. Payer un prix juste pour les produits. Contribuer au dévlomn dubl (ex. : favoriser des pratiques agricoles qui respectent l’environnement).
22 Le commerce équitable du café PAYS EN DÉVELOPPEMENT
PAYS DÉVELOPPÉS Usines Torréfaction du café et mise en paquets
Producteur de café
Coopérative Producteur de café
Réseau de soutien pour les petites fermes et les communautés rurales
Producteur de café
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Chapitre 2
La richesse
Négociations avec des associations de commerce équitable ■ Assurance d’un prix minimal ■ Vérication du respect des normes établies et des conditions de travail ■ Émission d’une certication pour les produits équitables
Commerces et supermarchés
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1. Complétez le mot entrecroisé sur les caractéristiques des pays développés et des pays en développement. 1
Matières extraites des pays du Sud et souvent transformées dans les pays développés. (2 mots)
2
Les pays développés investissent beaucoup dans ce type d’industries. (3 mots)
3
Les pays développés en produisent une grande quantité, alors que les pays en développement y ont un accès restreint.
4
Ressources nancières qui sont concentrées dans les pays développés.
5
Ce sont surtout ces entreprises qui exploitent les ressources des pays en développement.
6
Les ressources des pays en développement sont en grande partie destinées à l’ vers les pays développés.
7
Cette étape de la production de biens se fait généralement dans les pays développés, en raison d’un manque d’infrastructures dans les pays en développement.
8
La
9
Processus qui a permis aux pays développés de croître et qui n’est pas très avancé dans les pays en développement.
10
Secteur économique qui emploie une grande partie de la population des pays en développement.
de vie de la majorité de la population des pays développés est bonne.
9
8
2
7 1 6 3
10 4
5
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Section 3
Qu’est-ce que la division Nord-Sud ?
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2. Cochez l’énoncé qui correspond aux économies émergentes. Croissance économique importante, faible industrialisation, faibles inégalités sociales, économie basée sur les importations.
3. Observez le document, puis répondez aux questions.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Croissance économique rapide, industrialisation en cours, grandes inégalités sociales, économie basée sur les exportations.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Des quartiers de la ville de São Paulo au Brésil
a) Décrivez ce que vous voyez sur cette photographie.
b) Donnez une caractéristique des économies émergentes illustrée sur cette photographie.
4. Prenez connaissance de ces différents points de vue. Ils traitent tous de problèmes liés au commerce de marchandises entre les pays développés et les pays en développement. Trouvez une solution qui pourrait résoudre une partie de ces problèmes. Expliquez votre choix.
Les prix qui me sont offerts pour les fèves de cacao sont trop bas et ne me permettent pas de rembourser mes frais de production.
Les échanges commerciaux dans le monde ne peuvent pas diminuer, car les consommateurs des pays développés maintiennent une demande élevée.
90
Chapitre 2
La richesse
S’ils veulent maintenir leur accès aux ressources des pays en développement, les entreprises des pays développés doivent contribuer au développement durable et protéger les droits sociaux des travailleurs.
Les distributeurs des pays développés font beaucoup trop de prots sur les marchandises qu’ils achètent aux producteurs des pays en développement.
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POURQUOI CERTAINS PAYS SONT-ILS RICHES ET D’AUTRES, PAUVRES ?
SECTION
S’il existe des disparités entre les pays du monde, c’est, entre autres, parce que la richesse est répartie de façon inégale. Les pays riches sont ceux qui disposent des ressources nécessaires pour accumuler des prots et ainsi créer de la richesse.
4
La création de la richesse Plusieurs facteurs favorisent la création de la richesse, car ils permettent d’atteindre un niveau élevé de production de biens et de services. On constate que, dans les pays riches, les conditions sont réunies pour favoriser la production : un accès facile à des ressources naturelles exploitables, à des capitaux et à des ressources humaines qualiées. Cependant, lorsque les conditions ne sont pas favorables, le développement et la croissance économiques sont ralentis et la création de la richesse s’en trouve limitée.
23 Facteur 1 : l’exploitation des ressources naturelles Les conditions qui créent de la richesse ■
Les pays qui ont accès à des ressources sont avantagés. En effet, la production de biens nécessite l’exploitation de nombreuses ressources naturelles comme l’eau, le bois, le pétrole, les minéraux, etc. Plus les ressources sont abondantes, plus le pays est avantagé.
ARRÊT SUR IMAGE
Les conditions qui limitent la création de la richesse ■
■
Les pays qui n’ont pas accès à des ressources naturelles sont désavantagés. Certains pays possèdent de nombreuses ressources naturelles, mais ne peuvent pas les exploiter parce qu’ils ne disposent pas des infrastructures nécessaires (accès à des sources d’énergie, machineries, ports, ponts ou routes pour acheminer les ressources, etc.), des capitaux nécessaires, ou parce que ces ressources sont exploitées par des entreprises étrangères.
Des sanctions contre la surexploitation des ressources
L’accès aux ressources naturelles est précieux. Certaines ressources sont essentielles pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. C’est le cas des stocks de poissons. Toutefois, certaines espèces de poissons sont victimes de surpêche. On estime actuellement que plus de 90 % des stocks de poissons de la Méditerranée et près du tiers des stocks mondiaux sont surexploités. La pêche est donc aujourd’hui réglementée. L’Union européenne, par exemple, adopte des politiques d’exploitation et applique des sanctions dans le but de préserver ou de restaurer les stocks de poisson. Ainsi, les pays riverains de la Méditerranée doivent respecter des quotas de pêche pour certaines espèces surexploitées, dont le thon rouge et l’espadon.
Des pays non membres de l’Union européenne adoptent aussi des normes en matière d’exploitation des ressources. En Indonésie, le gouvernement a choisi une méthode extrême pour lutter contre la pêche illégale, qui nuit au contrôle des ressources. Depuis 2014, les autorités détruisent les bateaux de pêche étrangers, souvent à coup de dynamite.
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SECTION 4
Pourquoi certains pays sont-ils riches et d’autres, pauvres ?
91
24 Facteur 2 : la productivité des entreprises Les conditions qui créent de la richesse ■
■
■
Les capitaux qu’une entreprise accumule ou emprunte lui permettent d’investir dans la production de biens et de services, et donc d’améliorer sa productivité. Plus la productivité d’une entreprise est élevée, plus elle accumule des prots. Elle peut alors investir dans son développement (par exemple en créant de nouveaux produits ou en offrant des services dans un nouveau marché). Plus une entreprise augmente sa production, plus elle peut exporter ses produits ou ses services et ainsi créer de la richesse. C’est ainsi que les entreprises participent au développement économique d’un pays.
Les conditions qui limitent la création de la richesse ■
■
■
Une entreprise qui n’est pas productive n’accumule pas de prots et ne peut pas investir dans son développement. Les pays qui comptent peu d’entreprises productives sont moins riches, car ils exportent moins. Les pays qui ont de la difculté à avoir accès à des capitaux ne peuvent pas investir dans des infrastructures qui facilitent la productivité des entreprises.
25 Facteur 3 : la qualication de la main-d’œuvre Les conditions qui créent de la richesse ■
■
Plus les travailleurs sont formés et spécialisés, plus ils contribuent aux activités économiques qui créent de la richesse. Une main-d’œuvre qualiée contribue à l’innovation et produit souvent des biens qui ont plus de valeur.
ARRÊT SUR IMAGE
Les conditions qui limitent la création de la richesse ■
■
Un manque de main-d’œuvre qualiée nuit à la productivité d’une entreprise et au développement économique. Une main-d’œuvre peu qualiée exerce des tâches peu spécialisées et produit des biens qui ont moins de valeur.
L’absence de ressources naturelles, un frein à la création de la richesse ?
Les pays qui ne possèdent pas ou très peu de ressources naturelles exploitables doivent miser sur l’ingéniosité et l’innovation pour générer de la richesse. C’est le cas notamment du Japon, une des puissances économiques mondiales. Depuis des décennies, le pays investit massivement dans la recherche et le développement, ce qui lui a permis de devenir un leader mondial dans le secteur des hautes technologies. L’économie japonaise repose principalement sur l’exportation d’une grande diversité de produits manufacturés provenant entre autres des secteurs de l’automobile, de l’électronique et de la robotique. Comme le Japon possède très peu de ressources naturelles, ses entreprises doivent importer les matières premières nécessaires à la fabrication de plusieurs des biens qu’elles produisent.
Le robot humanoïde Erica, créé par le roboticien Hiroshi Ishiguro de l’Université d’Osaka, au Japon. Erica est présentatrice de nouvelles pour une chaîne de télévision, une première dans le monde de l’intelligence articielle.
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Chapitre 2
La richesse
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26 Facteur 4 : les investissements des États Les conditions qui créent de la richesse ■
■
Les conditions qui limitent la création de la richesse
Certains États investissent dans leur développement économique, par exemple en nançant la recherche et le développement dans le but de trouver des façons d’exploiter plus efcacement les ressources. Le nancement de l’éducation est aussi une façon pour les États de s’assurer d’avoir une main-d’œuvre qualiée.
■
■
Certains États investissent peu dans le développement des entreprises. Les entreprises sous-nancées sont peu productives et se développent lentement. Un manque de nancement de l’État dans les infrastructures nécessaires au commerce, à la communication et à la production de biens (routes, aéroports, voies ferrées, réseau de téléphonie ou d’Internet, etc.) nuit au développement économique d’un pays et à sa participation au commerce mondial.
28 Le nancement de la formation et de la recherche
27 Les effets du sous-nancement des États Faibles investissements de l’État
Entreprises peu développées
Faible productivité
Peu de prots
Montréal est un pôle universitaire reconnu mondialement dans le domaine de la recherche en intelligence articielle. En 2017, le gouvernement du Québec a d’ailleurs annoncé un investissement de 100 millions de dollars en vue d’attirer, de former et de retenir les meilleurs talents dans ce domaine.
29 Quelques données liées aux investissements des États PIB/hab. selon la PPA
Dépenses en recherche et développement (% du PIB)
Inscriptions à l’école (enseignement supérieur – après le secondaire) (% de la population)
Finlande
43 370
2,9
87
Japon
41 480
3,3
63
États-Unis
57 640
2,8
86
Chine
15 560
2,1
43
1 740
0,6
8
Pays
Éthiopie
D’après Banque mondiale, 2017 et 2018.
Ce tableau illustre les impacts que peuvent avoir les investissements publics sur l’économie et la formation de la main-d’œuvre.
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SECTION 4
Pourquoi certains pays sont-ils riches et d’autres, pauvres ?
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1. Voici des ches qui caractérisent la situation économique de deux pays. À l’aide du tableau 29 à la page 93, complétez-les, puis répondez aux questions. ÉTHIOPIE
FINLANDE
PIB par hab. (PPA) :
PIB par hab. (PPA) :
Dépenses de l’État en éducation (% du PIB) : 4,5 %
Dépenses de l’État en éducation (% du PIB) : 7,2 %
Dépenses de l’État en recherche et développement (% du PIB) :
Dépenses de l’État en recherche et développement (% du PIB) : Établir des faits
a) Précisez si ces pays sont riches ou pauvres. b) Quel facteur lié à la création de la richesse est représenté par les données de ces ches ?
c) Quels sont les autres facteurs liés à la création de la richesse ? n
n
Caractériser une réalité liée à un problème mondial Établir des faits
n
2. Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions. « Un environnement sain et une économie prospère vont de pair. C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Canada propose de meilleures règles pour l’examen des grands projets [d’exploitation des ressources naturelles]. De meilleures règles contribueront à protéger l’environnement, les poissons et les voies navigables, à rétablir la conance du public, à créer de nouveaux emplois [...]. Selon ces nouvelles règles, les décisions concernant les projets seraient fondées sur la science [...] et les connaissances traditionnelles autochtones. [...] ». Environnement et Changement climatique Canada, 8 février 2018.
a) Indiquez une mesure prise par le Canada concernant la gestion des ressources naturelles.
b) Pourquoi le Canada met-il en place ce genre de mesure ?
Établir des faits
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
3. Qu’est-ce qui peut freiner le développement et la croissance économique ? Donnez un exemple pour chacun des facteurs suivants. n
Les ressources naturelles :
n
La main-d’œuvre :
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Chapitre 2
La richesse
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COMMENT LA MONDIALISATION DE L’ÉCONOMIE ENTRAÎNE-T-ELLE DES DISPARITÉS ?
SECTION
Depuis les dernières décennies du XXe siècle, le commerce international a connu une progression sans précédent. En fait, selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le volume des échanges commerciaux a été multiplié par 9 entre 1980 et 2017. Cependant, certains pays en retirent plus de bénéces que d’autres. En effet, les multinationales, qui proviennent surtout des pays développés, sont les principaux acteurs de ces échanges commerciaux. La mondialisation accentue donc des disparités économiques qui existaient déjà.
5
La mondialisation économique et les ux commerciaux La mondialisation se caractérise principalement par la libéralisation des échanges de biens et de services entre les pays. Cela signie entre autres que plusieurs États adoptent des mesures de libre-échange et que, peu à peu, les barrières commerciales (comme les tarifs douaniers) sont levées. De plus en plus de regroupements économiques se forment. Leur objectif est de favoriser les échanges entre les États membres. La mondialisation se caractérise aussi par une délocalisation de la production et par la libre circulation des capitaux. L’amélioration des moyens de transport et de communication facilite grandement l’augmentation des ux commerciaux.
Flux commercial Circulation de biens et de services.
30 Les principaux ux commerciaux dans le monde
D’après OMC, 2018.
L’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord dominent le commerce mondial. Toutefois, ils commercent beaucoup à l’intérieur de leur région. L’Amérique du Sud, l’Afrique et les pays du Golfe (Moyen-Orient) comptent surtout sur l’exportation vers d’autres régions. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
SECTION 5
Comment la mondialisation de l’économie entraîne-t-elle…
95
Les multinationales à l’heure de la mondialisation L’ouverture des marchés mondiaux prote beaucoup aux pays développés, particulièrement à leurs entreprises multinationales. En effet, la libéralisation des échanges ouvre aux multinationales de nouveaux marchés pour vendre leurs produits. De plus, l’ouverture des frontières leur donne accès à une main-d’œuvre nombreuse et souvent moins coûteuse que dans leur pays d’origine. La délocalisation de leur production leur permet donc d’abaisser leurs coûts de production et, par conséquent, d’augmenter leurs prots. Plusieurs pays voient d’un bon œil l’arrivée de multinationales sur leur territoire puisqu’elles garantissent la création d’emplois. Les entreprises qui créent des emplois sont généralement des entreprises qui prennent de l’expansion et génèrent de la richesse, ce qui constitue une source de revenus additionnels pour un État. Les États attirent les multinationales en leur offrant, entre autres, des subventions ou des avantages scaux (ils réduisent ou éliminent les impôts des multinationales). Toutefois, les activités des multinationales peuvent aussi accroître les disparités.
31 Des effets négatifs des activités des multinationales La délocalisation La délocalisation entraîne des pertes d’emploi dans les pays développés : certains employés se retrouvent sans travail.
La dégradation de l’environnement L’installation de multinationales dans les pays où les lois environnementales sont peu sévères peut entraîner des problèmes environnementaux et des problèmes de santé chez des populations déjà pauvres et vulnérables.
96
Chapitre 2
La richesse
L’appauvrissement de certaines populations L’exploitation des ressources naturelles dans les pays où s’implantent les multinationales ne prote pas toujours aux populations locales, qui perdent parfois les terres et les ressources dont elles dépendent pour vivre.
De mauvaises conditions de travail La création d’emplois dans des pays où la main-d’œuvre coûte moins cher ne se fait pas toujours dans le respect des droits des travailleurs et des droits humains.
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Des conséquences dans les pays développés Avec la mondialisation, les pays développés peuvent exporter davantage vers plus de pays et ainsi conquérir de nouveaux marchés. Cela crée davantage de richesse dans les pays développés, car leurs entreprises accroissent leur productivité et leurs prots. De plus, la mondialisation permet aux consommateurs des pays développés d’avoir accès à une plus grande variété de produits à un prix compétitif. Cependant, la mondialisation a aussi des effets néfastes dans les pays développés, particulièrement sur le marché du travail. Cela est vrai surtout dans le secteur manufacturier, où plusieurs ouvriers perdent leur emploi quand les entreprises délocalisent leur production. Les pays développés doivent donc être en mesure de soutenir ceux qui perdent leur emploi par différentes mesures (assurance-emploi, aide à la recherche d’emploi, etc.). Ils doivent aussi chercher à développer et à soutenir des industries de pointe (aéronautique, robotique, pharmaceutique, etc.), qui exigent une main-d’œuvre plus qualiée.
Secteur manufacturier Secteur de l’économie qui regroupe surtout les industries qui procèdent à la production de biens, à la réparation et à l’installation d’équipements industriels.
32 La mondialisation : protable pour tous ? Les partisans de la mondialisation estiment qu’elle peut avoir plusieurs avantages pour les pays qui y prennent part. « Dans la plupart des cas, [la] libéralisation du commerce s’est révélée un facteur important de croissance économique. […] Pour les partisans de la mondialisation, l’ouverture des marchés est en effet un puissant moteur de création de richesse, car, en instituant le jeu de la libre-concurrence, elle stimule l’activité économique. » Radio-Canada, « La mondialisation des marchés ».
Les principaux ux commerciaux dans le monde montrent que ce sont surtout les pays développés et émergents qui protent de la libéralisation des échanges. « [...] en raison de la croissance des économies émergentes, l’inégalité mondiale a diminué : le niveau de vie des Brésiliens, des Chinois et des Indiens se rapproche de celui des Américains et des Européens. [...] Mais, d’un autre côté, les inégalités ont explosé à l’intérieur d’un grand nombre de pays, alimentant injustices et tensions sociales. » Institut du nouveau monde, Encyclopédie sur les inégalités sociales.
33 Des chômeurs espagnols devant un centre d’emploi
Des États mettent en place des programmes sociaux dans le but d’améliorer l’accès à l’emploi et à l’éducation, ce qui contribue à réduire les inégalités.
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SECTION 5
Comment la mondialisation de l’économie entraîne-t-elle…
97
Des conséquences dans les pays en développement Les exportations mondiales En 2016, la
Chine était le 1er pays
exportateur du monde, avec
13,2 %
des exportations mondiales. D’après OMC, 2017.
La mondialisation a aussi des effets dans les pays en développement. Ces effets ne sont pas toujours négatifs : l’augmentation des exportations à destination des pays développés et l’apport de nouveaux capitaux permettent la mise en place de plusieurs infrastructures industrielles. Ainsi, les pays en développement peuvent redresser leur économie. Par exemple, plusieurs pays africains ont connu une forte croissance économique de 2000 à 2014 principalement grâce à l’augmentation de la valeur des exportations de ressources naturelles. Toutefois, leur économie s’est ensuite effondrée en raison, notamment, de la baisse de la demande mondiale et de la chute des prix des matières premières. Les économies émergentes de la Chine et de l’Inde ont pour leur part connu une forte croissance économique axée sur la production industrielle et l’exportation. Leur croissance est plus soutenue que celle de plusieurs autres pays. La mondialisation n’ouvre pas seulement les frontières des pays aux échanges commerciaux, elle les ouvre aussi à la main-d’œuvre. Dans les pays en développement, la mondialisation entraîne une migration des travailleurs vers les villes et les centres industriels, là où les possibilités d’emploi sont les plus intéressantes. Les travailleurs les plus qualiés tentent même de proter de l’ouverture des frontières pour améliorer leur situation économique dans des pays développés.
34 La part des pays développés dans l’économie mondiale 2002
2012
44 %
2022
56 %
56 %
Pays développés Pays en développement (incluant les pays émergents)
62 %
44 %
38 % D’après FMI, 2018.
Entre 2000 et 2012, la part du PIB des pays développés a diminué tandis que celle des pays émergents a augmenté de façon importante. Au cours de cette période, la part de la Chine est passée de 7 % à 15 %. Celle des pays en développement est demeurée faible. La part de la région de l’Afrique subsaharienne atteignait à peine 3 % en 2012.
35 Des travailleurs indiens aux Émirats arabes unis
Les pays qui connaissent une croissance rapide ont besoin d’une maind’œuvre abondante. C’est le cas des Émirats arabes unis, où les travailleurs immigrants temporaires représentent 85 % de la main-d’œuvre.
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Chapitre 2
La richesse
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1. La mondialisation de l’économie est marquée par une progression importante du commerce mondial. Indiquez si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Si un énoncé est faux, corrigez-le.
Vrai
Faux
a) La mondialisation prote surtout aux petites et moyennes entreprises.
b) Dans une économie mondialisée, les biens et les services peuvent habituellement circuler librement entre les pays.
c) La hausse des tarifs douaniers favorise le libre-échange.
2. Vous êtes à la tête d’une entreprise multinationale. Expliquez quels sont les avantages de la mondialisation pour vous. Dans votre réponse, servez-vous des mots suivants. ■
coûts de production
■
marchés
■
prots
■
main-d’œuvre
3. Complétez les énoncés de ce tableau, qui porte sur les multinationales. ■
Ce qui incite les États à accueillir les multinationales
■
Exemple d’une mesure adoptée par les États pour attirer les multinationales
4. Ces situations liées à la mondialisation témoignent-elles d’une hausse () ou d’une baisse () des disparités ? a) Une multinationale canadienne décide de délocaliser sa production en Inde, où la main-d’œuvre coûte moins cher. b) Une multinationale doit payer des taxes et des redevances à l’État dans lequel elle est installée an que l’ensemble de la population prote de l’exploitation des ressources. c) Une multinationale décide d’adopter des normes qui tiennent compte de principes de justice sociale et de développement durable.
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SECTION 5
Comment la mondialisation de l’économie entraîne-t-elle…
99
5. Observez la caricature, puis répondez aux questions en vous servant aussi des informations présentées aux pages précédentes.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial (a, b, c, d et f)
a) Lequel des personnages représente les pays développés ?
b) Consultez la carte à la page 95, puis précisez si ce sont les pays développés ou les pays en développement qui participent le moins à la mondialisation des échanges.
c) Expliquez de quelle façon la caricature illustre l’information présentée sur cette carte. Kjell Nilsson-Maki, 2014.
d) Quel élément de la caricature montre que la mondialisation ne prote pas à tous les pays de façon équitable ?
e) Indiquez quelles sont les conséquences de la mondialisation. n
Dans les pays développés :
n
Dans les pays en développement :
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
f) Parmi les afrmations suivantes, surlignez celle qui correspond le plus à la caricature. n
100
La mondialisation est un facteur de développement.
Chapitre 2
La richesse
n
La mondialisation cause des disparités.
n
La mondialisation est accessible à tous.
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QUE PEUVENT FAIRE LES OI ET LES ONG POUR RÉDUIRE LES DISPARITÉS ?
SECTION
6
La mondialisation contribue à l’augmentation des échanges dans le monde. Elle favorise aussi la collaboration entre les États, notamment au sein de regroupements économiques ou d’organisations internationales (OI) qui réglementent ces échanges. Toutefois, tous les États ne protent pas de la mondialisation de façon égale. C’est pour cette raison que certaines OI et plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) 36 La part de l’UE et de l’ANASE proposent des solutions pour réduire les disparités. dans le commerce mondial, en 2016 7%
Des regroupements économiques
59 %
Certains États entretiennent des relations économiques étroites et se réunissent au sein de regroupements (ou grands ensembles économiques) an de contribuer à leur développement mutuel. C’est le cas de l’Union européenne (UE), qui a pour objectif de renforcer la coopération économique entre les 28 pays membres, par exemple en établissant un marché commun et en éliminant les barrières (tarifs douaniers) qui freinent les échanges de biens, de services, de personnes et de capitaux. L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) en est un autre exemple. Elle vise principalement la coopération entre les 10 pays membres an d’accélérer leur croissance économique. Les grands ensembles économiques dominent souvent l’espace économique mondial, ce qui laisse moins de place aux pays moins développés qui ne sont pas regroupés.
ARRÊT SUR IMAGE
34 % ANASE
UE
Reste du monde
D’après OMC, 2017.
Les échanges commerciaux effectués par l’UE et l’ANASE représentent à eux seuls plus de 40 % du commerce mondial de marchandises.
Le Forum économique mondial
Chaque année, plusieurs politiciens, dirigeants d’entreprises et intellectuels se réunissent pour débattre de différents enjeux dans les domaines de l’économie, de la santé et de l’environnement. Le Forum économique mondial est nancé par de grandes entreprises membres dont le chiffre d’affaires est généralement supérieur à 5 milliards de dollars US. Plusieurs altermondialistes* protestent contre ce type de réunion et afrment que le Forum économique mondial ne sert que l’intérêt des plus riches. En réaction au Forum économique mondial, ils ont d’ailleurs mis sur pied un nouvel espace de débat, le Forum social mondial. Cet événement annuel, dont l’objectif est de réunir la société civile an de discuter de développement durable, de démocratie et de droits humains, a vu le jour à Porto Alegre, au Brésil, en 2001. * Relatif à l’altermondialisation, un mouvement qui conteste le modèle libéral de la mondialisation et propose des solutions d e remplacement.
Une réunion du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, en 2018.
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SECTION 6
Une manifestation lors du Forum social mondial à Montréal, en 2016.
Que peuvent faire les OI et les ONG pour réduire les disparités ?
101
Des organisations internationales (OI) An de faciliter les échanges entre les pays, des OI organisent des rencontres de discussion et xent des règles commerciales et nancières. Ces organisations sont essentiellement contrôlées par des pays développés. Ces pays imposent leurs propres règles de développement à l’ensemble des pays du monde.
37 Quelques OI et leurs objectifs OI
Objectifs ■
G7 Groupe des Sept (pays les plus riches)
■
■
OMC Organisation mondiale du commerce
■
■
■
FMI
■
Fonds monétaire international
■
■
■
Banque mondiale
■
FAO*
■
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
■
■
Favoriser la concertation, principalement sur des questions économiques. Éviter les problèmes nanciers.
Faciliter les échanges commerciaux par le moyen de négociations commerciales. Régler les conits commerciaux. Aider les pays en développement. Encourager la coopération monétaire internationale. Contribuer à la stabilité nancière internationale. Favoriser une croissance économique durable. Faire reculer la pauvreté. Stimuler le développement économique. Accorder des prêts aux pays en développement.
Faire en sorte que toutes les populations puissent répondre à leurs besoins nutritionnels. Contribuer à la productivité agricole. Rehausser la qualité de vie des populations rurales.
* Food and Agriculture Organization.
Plusieurs accusent ces organisations de favoriser le développement du commerce mondial plutôt que de travailler à réduire les disparités. Voici deux exemples de ces critiques. ■
■
102
Chapitre 2
Le FMI accorde des prêts aux pays en difculté. Pour s’assurer que ces prêts lui seront remboursés, le FMI impose au pays emprunteur une politique de réformes économiques. Ainsi, le pays emprunteur est souvent contraint de réduire ses dépenses publiques (éducation, santé), ce qui augmente les disparités dans les conditions de vie. La Banque mondiale et le FMI orientent l’économie des pays en développement qui sont en difculté vers la production de cultures destinées à l’exportation (café, cacao, coton). Les pays en développement n’arrivent pas à affronter la concurrence sur le marché mondial dans ce domaine, notamment parce que l’agriculture ne s’accompagne pas d’une industrialisation. En effet, l’industrialisation est indispensable à la modernisation agricole. Sans elle, il n’y a pas de tracteurs, pas de routes ni de véhicules pour transporter les marchandises. Les pays en développement, peu industrialisés, sont donc désavantagés sur les marchés mondiaux, en partie à cause de l’orientation économique déterminée par la Banque mondiale et le FMI.
La richesse
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Des organisations non gouvernementales (ONG) Selon plusieurs ONG, le développement économique devrait répondre davantage aux besoins de l’ensemble des populations. Ces ONG nancent des projets fondés sur les principes du développement durable comme moyen de réduire les disparités et la pauvreté. Dans le cadre de ces projets, elles offrent aux plus pauvres la possibilité de participer au processus de création de la richesse. Par exemple, elles organisent des formations qui favorisent le développement d’entreprises locales. Les ONG fournissent du matériel et des infrastructures pour permettre aux plus pauvres de cultiver les produits dont ils ont besoin au lieu de dépendre des produits importés de l’étranger. Certaines de ces ONG ont une inuence importante auprès des États et dans la communauté internationale.
Organisation non gouvernementale (ONG) Organisation à but non lucratif, souvent présente sur la scène internationale, et qui ne relève ni d’un État ni d’une organisation internationale.
38 Quelques ONG et leur mission ONG
Mouvement international Quart monde
Mission ■
■
■
■
■
Oxfam International* ■
■
FSM
■
Forum social mondial ■
MSF Médecins sans frontières
■
Éradiquer la misère et lutter pour les droits humains. Garantir l’accès des plus pauvres à l’exercice de leurs droits. Sensibiliser l’opinion publique à l’extrême pauvreté. Lutter contre la pauvreté et pour la justice sociale. Mettre en place des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations des pays pauvres. Organiser des projets de développement communautaire et dénoncer les pratiques commerciales non équitables. Coordonner l’action des organisations altermondialistes. Créer des occasions de rencontre pour traiter de préoccupations sociales liées à la mondialisation comme les droits humains, le développement durable, etc. Offrir une assistance médicale d’urgence en situation de conit ou de crise humanitaire. Intervenir auprès de populations en danger dans les pays touchés par les guerres, les catastrophes, les épidémies, etc.
*Oxford Committee for Famine Relief.
39 Le mouvement Fight for $ 15 (lutter pour 15 $) En 2012, des travailleurs de chaînes de restauration rapide de la ville de New York ont lancé le mouvement Fight for $ 15 pour réclamer une hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure et le droit de se syndiquer sans représailles. Le mouvement, qui est aujourd’hui présent dans plus de 300 villes américaines et une dizaine de villes canadiennes, regroupe des travailleurs de différents secteurs. Ci-contre, une manifestation en Ontario, en 2018.
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SECTION 6
Extrême pauvreté Situation d’une personne qui ne dispose pas des revenus nécessaires pour répondre à ses besoins essentiels et ne peut assumer ses obligations et ses responsabilités professionnelles, familiales ou sociales. Justice sociale Concept socioéconomique qui vise le développement d’une société plus juste, où la richesse est mieux répartie entre les membres d’une société.
Que peuvent faire les OI et les ONG pour réduire les disparités ?
103
ARRÊT SUR IMAGE
Le microcrédit
Pour promouvoir le développement économique et social des sociétés et des pays moins riches, une solution a été mise de l’avant dans les années 1980 par l’économiste et homme d’affaires bangladais Muhammad Yunus. En 1983, il a mis sur pied une première institution de microcrédit : la Grameen Bank. Cette initiative lui a valu le prix Nobel de la paix en 2006. Le microcrédit consiste à prêter de petites sommes d’argent à des personnes pauvres, qui n’ont pas accès aux banques traditionnelles. L’accès à des capitaux permet aux plus démunis, surtout dans les pays en développement, de démarrer leur propre entreprise pour s’assurer un revenu. Ils peuvent ainsi améliorer leurs conditions de vie et participer à l’économie. Depuis la mise sur pied de la Grameen Bank, plusieurs initiatives de microcrédit ont vu le jour, y compris dans les pays déve loppés comme la France. En 2016, on estime que plus de 132 millions d’emprunteurs ont eu accès au microcrédit dans les pays en développement. De ce nombre, 84 % étaient des femmes. Grâce au microcrédit, de nombreuses femmes au Bangladesh et ailleurs dans le monde ont pu lancer leur entreprise.
1. Remplissez les ches sur ces deux regroupements économiques. UNION EUROPÉENNE (UE)
ASSOCIATION DES NATIONS DE L’ASIE DU SUD-EST (ANASE)
Nombre de pays membres :
Nombre de pays membres :
Objectif :
Objectif :
Part du commerce mondial en 2016 :
Part du commerce mondial en 2016 :
2. De quelle organisation internationale font partie les personnes qui s’expriment ? Je travaille pour une organisation internationale qui cherche une solution aux conits commerciaux an de faciliter les échanges.
104
Chapitre 2
La richesse
Mon pays m’a envoyé participer à une discussion internationale qui porte sur de grandes questions économiques.
Établir des faits
Mon travail consiste à trouver des façons de rendre accessible à tous une nourriture saine et de réduire la faim dans le monde.
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3. Prenez connaissances des points de vue exprimés dans ces documents, puis répondez aux questions. « Le FMI [vient en aide] aux pays endettés. En échange, il leur impose des plans d’ajustement structurel : privatisations massives, dévaluations, promotion des exportations au détriment des besoins locaux, coupes budgétaires, etc. Sur le plan social, le résultat s’avère dramatique. Contestées au Sud, les recettes du FMI trouvent une nouvelle vie au Nord, dans la foulée de la crise nancière de 2007-2008. En Europe, [le FMI] s’allie avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) pour former [un trio] qui impose l’austérité aux pays en difculté (Grèce, Irlande, Portugal, Chypre, Espagne…). » Comité pour l’abolition des dettes illégitimes, Histoire critique du FMI et de la Banque mondiale, 2016.
« En général, les pays sollicitent l’aide […] du FMI lorsqu’ils se heurtent à des difcultés économiques. […] Pour contrer ces [difcultés], les pouvoirs publics doivent […] prendre des décisions aux conséquences douloureuses : réduire les dépenses publiques […]. […] C’est la raison pour laquelle certains associent le FMI à l’imposition […] de conditions éprouvantes. En fait, cela revient un peu à critiquer le pompier qui essaie d’éteindre l’incendie ! […] Selon une étude récente […], les programmes appuyés par le FMI ont souvent des effets positifs […]. » Masood Ahmed, FMI, 2012.
a) De quelle OI est-il question dans ces extraits et quels sont ses principaux objectifs ?
Établir des faits
b) Nommez une autre OI qui accorde des prêts aux pays en difculté.
Établir des faits
c) Lequel de ces documents afche un point de vue critique par rapport aux prêts accordés par le FMI ?
Caractériser une réalité liée à un problème mondial (c,d et e)
d) Quelles sont les principales critiques adressées au FMI dans ce document ?
e) Selon vous, l’auteur de l’autre document est-il en accord avec ces critiques ? Expliquez votre réponse.
f) Selon vous, les prêts du FMI peuvent-ils contribuer au développement économique d’un pays ?
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SECTION 6
Que peuvent faire les OI et les ONG pour réduire les disparités ?
105
4. Expliquez le lien qui unit ces trois éléments. ■
ONG
■
réduction des disparités
■
participation des pauvres à la création de la richesse
5. Associez, à l’aide de èches, chacun des objectifs à son ONG. Réduire l’extrême pauvreté et lutter pour le respect des droits humains.
Forum social mondial ou FSM
Offrir une aide médicale d’urgence aux populations dans le besoin.
Oxfam International
Coordonner l’action de diverses organisations altermondialistes.
Médecins sans frontières ou MSF
Lutter contre l’injustice, grâce à divers projets communautaires, et venir en aide à la population de pays pauvres.
Mouvement international Quart Monde
6. Indiquez quels sont les principaux acteurs (États ou individus) qui prennent des décisions au sein de ces OI et de ces ONG. a) OMC :
d) Banque mondiale :
b) Oxfam International :
e) MSF :
c) G7 :
7. Quelle revendication du mouvement Fight for $ 15 (lutter pour 15 $) pouvez-vous associer à chacune des causes suivantes ? a) La lutte contre l’extrême pauvreté : b) La défense des droits des travailleurs dans le but de réduire les injustices sociales :
106
Chapitre 2
La richesse
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L’ENDETTEMENT DES ÉTATS AUGMENTE-T-IL LES DISPARITÉS ?
SECTION
Au urs du XX sèl, ls pays s s sdérablm dés. À la su d la délsa, ls pays dévlppm dû mprur ds fds a d’vsr pur mr sur pd lurs prprs dusrs. Lur d publqu a d augmé rapdm. D lur ôé, ls pays dévlppés auss vu lur d publqu augmr ras d’u hauss ds dépss gagés pur ffrr ds prgramms ds srvs saux adéquas à l’smbl d lur ppula. c dm a u ds ffs égafs à l’éhll mdal.
7
Dette publique esmbl ds mprus raés par u Éa.
Certains États comme la Grèce (179 %) et l’Italie (133 %) ont une dette publique très élevée. Leurs tentatives pour réduire leurs dépenses publiques, et ainsi réduire leur dette, ont eu des conséquences négatives sur leur économie et leur population. Ces tentatives de réduction des dépenses sont considérées par plusieurs comme un obstacle à la croissance.
40 La répartition mondiale de l’endettement des États
Le Japon a une dette publique qui représente plus de 222 % du PIB total du pays en 2016. C’est l’État qui a la dette publique la plus élevée au monde.
Certains États d’Afrique ont une dette publique assez faible. La plupart de ces États offrent peu de programmes sociaux (santé, éducation, etc.) à leur population. Les programmes sociaux, très coûteux, garantissent pourtant souvent une croissance du PIB, ce qui crée de la richesse dans un État.
D’après CIA, The World Factbook, 2018.
La majorité des États d’Europe et d’Amérique du Nord sont fortement endettés. Les États dont les économies sont émergentes s’endettent eux aussi progressivement.
Les causes de l’endettement Les États contractent des emprunts an de nancer leurs dépenses. L’ensemble de ces emprunts constitue la dette d’un État. Ces dépenses couvrent, par exemple, les frais liés à la construction d’infrastructures (routes, ponts, etc.), les programmes et services sociaux (santé, éducation, assurance-emploi, etc.), les subventions pour le développement de diverses entreprises, les dépenses militaires, etc.
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Section 7
L’endettement des États augmente-t-il les disparités ?
107
Les principaux créanciers Créancier psonn, É, ognson ou ns à qu un débu (sonn, É, c.) do mbous d l’gn. Débiteur psonn, É, ognson ou ns qu concé un d.
Mesures d’austérité polqus ou msus économqus vsn à édu ls dénss d l’É à ssn l gson d ss nncs. Privatisation acon d nsfé u scu vé c qu é uvn l oéé ou l sonsblé d l’É.
Les États font des emprunts auprès de différents céncs, comme d’autres États plus riches, des banques, des institutions nancières, des organisations internationales (FMI, Banque mondiale), des citoyens fortunés, etc. Les États des pays en développement empruntent de fortes sommes d’argent aux États des pays développés ou encore à des organisations internationales pour soutenir leur économie et améliorer leurs infrastructures. Ils deviennent ainsi des États débus.
Les effets de l’endettement L’endettement met de la pression sur les États, car ils doivent consacrer une partie de leur budget au remboursement de la dette et des intérêts qui y sont liés. Cette situation engendre des tensions entre les États débiteurs et les organisations ou les États créanciers. Cela crée aussi des tensions au sein même des populations des États endettés qui subissent les effets des msus d’uséé mises en place par les autorités pour rembourser la dette. Devant cette situation, plusieurs remettent en question certains programmes et services sociaux offerts par les États, estimant qu’ils contribuent à leur endettement. Ils encouragent donc la vson de certains services sociaux, comme la santé. D’autres se prononcent contre la privatisation et répliquent que la diminution des services sociaux contribue à l’augmentation des disparités entre les groupes de la société.
41 Une manifestation en Grèce, en 2018
Depuis 2010, la Grèce bénécie de prêts de la part du FMI et de la Banque centrale européenne. En échange, ces organisations poussent le gouvernement grec à réduire son endettement en adoptant des mesures d’austérité. Selon certains, en réduisant ses dépenses publiques et en coupant dans certains programmes et services sociaux, l’État aggrave la situation. Les conditions de vie et de travail se détériorent et les gens manifestent leur mécontentement. Ci-contre, des étudiants réclament un meilleur nancement du système d’éducation public et la n des mesures d’austérité à Athènes, en mars 2018.
Pour les États des pays en développement, le remboursement de la dette est souvent considéré comme un fardeau. Dans certains cas, les capitaux consacrés au remboursement sont plus élevés que ceux qui sont consacrés au développement économique et social. En 1996, le FMI et la Banque mondiale mettent sur pied un programme pour aider les États très endettés à rembourser leur dette. Pour répondre aux exigences de ce programme, les États débiteurs doivent toutefois mettre en place des réformes, dictées par le FMI et la Banque mondiale, pour réduire leurs dépenses. De plus, certains États riches prêtent parfois des fonds en imposant aux États emprunteurs des conditions qui les placent en situation de dépendance économique. Par exemple, ils peuvent leur imposer d’acheter leurs produits ou de les appuyer en cas de conit.
108
Chapitre 2
La richesse
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1. Ces questions portent sur l’endettement. a) Qu’est-ce qui explique l’endettement des pays en développement ?
b) Qu’est-ce qui explique l’endettement des pays développés ?
2. Selon la carte à la page 107, dans quelles régions du monde sont majoritairement situés les États les plus endettés ? n
Situer dans le temps et dans l’espace
n
3. Complétez le schéma en vous servant de la banque de mots. Banque mondiale n dépendance économique n disparités n écarts n économie éducation n États n faible n Fonds monétaire international n infrastructures institutions nancières n militaires n organisations internationales n privatisation programmes sociaux n réformes n santé n publics n subventions
DÉPENSES PUBLIQUES DES ÉTATS
PRINCIPAUX CRÉANCIERS
n
Construction d’
n
n
Financement des services
n
aux entreprises
n
n
n
Dépenses
plus riches (ex. : banques) Organisations internationales (ex. : et
n
)
Citoyens fortunés
EMPRUNT ET ENDETTEMENT
EFFETS SUR LES PAYS DÉVELOPPÉS n
EFFETS SUR LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
Remise en question des offerts par l’État
(ex. : n
l’
de certains services sociaux
n
développement de
n
et
Augmentation des
) et des
entre les groupes de la société
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n
Section 7
Imposition de
et des programmes sociaux dictées par
les n
envers certains États
L’endettement des États augmente-t-il les disparités ?
109
ÉTATS DU L’ASIE : ENTRE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET INÉGALITÉS L’Asie est la région qui a connu la plus forte croissance économique dans le monde au cours des deux dernières décennies, ce qui a permis d’y réduire la pauvreté de façon signicative. Ainsi, selon la Banque mondiale, entre 1990 et 2013, plus de 920 millions de personnes ont échappé à l’extrême pauvreté dans la sous- région de l’Asie de l’Est. Malgré cette forte croissance économique, l’écart entre les riches et les pauvres continue de se creuser en Asie. Les pays où les inégalités sont importantes connaissent généralement une croissance économique plus faible et un taux de criminalité plus élevé que les pays où les inégalités sont moins importantes. Aussi, l’espérance de vie de la population y est souvent plus courte. Conscients de ces effets, 193 États se sont engagés devant l’ONU, en 2015, à faire des efforts pour réduire les inégalités.
Le classement des pays d’Asie* selon leur engagement à réduire les inégalités En Inde, la très forte croissance économique des deux dernières décennies a proté principalement aux plus riches, ce qui a creusé le fossé des inégalités sociales. Le gouvernement aurait avantage à investir en éducation et en santé, et à mettre en place des mesures pour que les plus riches payent leur juste de part d’impôt.
Le Japon, pays membre du G7, se classe au 11e rang mondial. C’est le pays d’Asie le plus engagé dans la lutte contre les inégalités. Le gouvernement a haussé l’impôt sur le revenu des plus riches et proposé d’éliminer l’impôt des entreprises qui augmentent le salaire de leurs employés.
Grâce à des politiques sociales, plus de 30 millions de personnes ont échappé à la pauvreté au Vietnam entre 1990 et 2015. Malgré cela, l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser. L’État a adopté des mesures sociales en faveur des populations démunies, notamment en éducation et en santé. D’après DFI et Oxfam, 2017. * Asie centrale et Moyen- Orient exclus.
110
Chapitre 2
La richesse
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Une philanthrope indienne qui pourrait en inspirer d’autres Rohini Nilekani est une femme d’affaires indienne et la cofondatrice, avec son mari Nandan Nilekani, d’une grande entreprise du secteur des technologies de l’information. Le couple s’est engagé à remettre plus de la moitié de sa fortune à des œuvres de charité dans le cadre de l’initiative The Giving Pledge. Lancée par les milliardaires américains Warren Buffet et Bill Gates, cette initiative vise à encourager les plus riches à donner la majorité de leur argent à des organismes philanthropiques. C’est une façon de redistribuer la richesse. L’Asie est la région qui compte le plus de milliardaires au monde. En 2017, on y dénombrait plus de 630 milliardaires, dont les trois quarts étaient Chinois ou Indiens. Ci-contre, la milliardaire indienne Rohini Nilekani.
1
Selon la carte de la page précédente, quels sont les quatre pays d’Asie les plus engagés à réduire les inégalités ?
2
Pourquoi ces pays ont-ils fait de la lutte aux inégalités une de leur priorité ?
3
Selon vous, en quoi une hausse de l’impôt sur le revenu des plus riches peut- elle contribuer à réduire les inégalités ?
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Situer dans le temps et dans l’espace
ÉTATS DU GLOBE
111
SYNTHÈSE En résumé La colonisation et la décolonisation • La colonisation et la décolonisation de l’Afrique et de certaines régions de l’Asie expliquent en partie les conditions sociales et économiques difficiles de ces régions. Elles expliquent aussi leur faible participation au commerce mondial.
La répartition de la richesse • La richesse est répartie de façon inégale dans le monde. • Le coefficient de Gini, le PIB par habitant et l’IDH sont les indicateurs les plus souvent utilisés pour mesurer les disparités. L’IPM est utilisé pour mesurer le degré de pauvreté des ménages des pays en développement.
La division Nord-Sud • La division Nord-Sud illustre les disparités mondiales. Le Nord rassemble surtout les pays développés et riches, alors que le Sud regroupe en majorité les pays en développement, plus pauvres. Des économies émergentes se joignent peu à peu aux pays du Nord. • Les pays développés sont plus industrialisés que les pays en développement. Ils affichent une bonne qualité de vie et jouent un rôle dominant dans le commerce mondial. Les pays en développement sont généralement peu industrialisés. La qualité de vie y est souvent mauvaise.
La création de la richesse • La richesse d’un pays dépend de son accès à des ressources (eau, pétrole, etc.) et à des capitaux, de la productivité de ses entreprises, de ses investissements publics et de la qualification de sa main-d’œuvre.
La mondialisation de l’économie • Au cours des dernières décennies, la mondialisation contribue à l’augmentation des échanges commerciaux. Les pays développés profitent davantage des flux commerciaux.
112
Chapitre 2
La richesse
• La mondialisation contribue à la croissance économique mondiale. Les entreprises multinationales profitent de la mondialisation pour réduire leurs coûts en délocalisant leurs activités de production. • Dans les pays développés, la mondialisation permet d’ouvrir de nouveaux marchés, mais elle occasionne aussi des pertes d’emplois. Dans les pays en développement, la mondialisation est à l’origine de plusieurs disparités, mais aussi de la croissance de certaines économies émergentes.
Les OI et les ONG • La mondialisation favorise la collaboration entre les États, qui se rassemblent au sein de divers regroupements comme l’Union européenne et l’ANASE. • L’objectif des organisations internationales, comme l’OMC, le FMI et la Banque mondiale, est de faciliter les échanges commerciaux dans le monde. • L’objectif de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) est de réduire les disparités entre les populations du monde et d’assurer une meilleure justice sociale.
L’endettement des États • Les États des pays développés sont souvent endettés. L’endettement peut les pousser à réduire leurs dépenses, notamment dans les programmes et les services sociaux, ce qui accentue les disparités économiques et sociales. • En imposant des réformes aux États fortement endettés, le FMI et la Banque mondiale contribuent parfois à la détérioration de leur situation économique et sociale.
L’Asie : entre croissance économique et inégalités • L’Asie a connu une forte croissance économique combinée à une augmentation des inégalités. Les pays de cette région se sont engagés à réduire les inégalités. Certains y parviennent mieux que d’autres.
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Activités de synthèse 1. Complétez le schéma. FACTEURS LIÉS À LA CRÉATION DE LA RICHESSE ■
INDICATEURS POUR MESURER LES DISPARITÉS
Accès à de nombreuses
■
(eau, pétrole, minéraux, bois) ■
Productivité des
■
de l’état
■
■
■
■
Qualication de la DISPARITÉS
NORD ■
SUD
COMMERCE
Pays
■
et
Pays en et peu
■
Qualité de vie :
■
Concentration des
Respect des droits sociaux et économiques
■
Principales activités économiques :
■
Qualité de vie :
et des nancières ■
Contrôle d’une part importante
Économies
■
du mondial
Facteur historique lié à la domination économique des pays développés :
FLUX COMMERCIAUX ENDETTEMENT
ENDETTEMENT MONDIALISATION ■
Caractéristiques (2) :
ORGANISATIONS QUI ONT UNE INFLUENCE SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE ■
Regroupements économiques, comme l’ objectifs sont la
et l’
, dont les principaux
et la
économiques.
, comme l’OMC, le
■
, dont le principal objectif est de faciliter les
et la mondiaux.
, dont le principal objectif est de réduire
■
la pauvreté et les disparités.
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SYNTHÈSE
113
2. Remplissez le tableau.
Conditions qui limitent la création de la richesse
Caractéristiques des économies des pays développés
Caractéristiques des économies des pays en développement
Caractéristiques des économies émergentes
3. À l’aide des documents du chapitre cités ci-dessous, expliquez les effets de la mondialisation de l’économie. n
Carte 30, p. 95 :
n
Document 31, p. 96 :
n
Document 34, p. 98 :
114
Chapitre 2
La richesse
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
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PRENDRE POSITION… QUESTION
Est-il possible de réduire les disparités sans nuire à la croissance économique ? « Réduire le fossé entre riches et pauvres et offrir à tous des possibilités de développement supposent, pour l’OCDE, que les responsables politiques agissent dans quatre directions : accroître la participation des femmes au marché du travail, promouvoir l’emploi et un emploi de qualité, développer l’éducation et les compétences, mettre en place une politique de redistribution efcace visant notamment à ce que les personnes plus riches et les rmes multinationales assument leur part du fardeau scal . » Claire Guélaud, « On n’en a pas ni avec les inégalités », Le Monde, 22 mai 2015.
« […] l’éducation […] stimule la productivité du travail et accélère la croissance économique […]. Au Sénégal, même si le système éducatif est considéré comme l’un des meilleurs dans la sous-région ouest africaine, il reste encore beaucoup à faire pour le rendre performant. C’est ainsi que […] le gouvernement sénégalais a décidé de construire un système éducatif capable de répondre aux exigences de développement du pays […]. »
Hamidou Cissé, « Le développement du capital humain comme facteur de croissance économique et de progrès social : cas du Sénégal », L’Afrique des Idées, 25 mars 2016.
« Pour créer de la richesse, il faut mieux la redistribuer, comme l’afrmait si brillamment feu le sociologue québécois Paul Bernard. En effet, les dépenses sociales ne ralentissent pas la croissance économique, notamment parce qu’elles réduisent les inégalités. Assurer à tous les citoyens et citoyennes une éducation de qualité, des services sociaux et familiaux appropriés à leur situation, des services de santé adéquats, c’est assurer la croissance à long terme de notre économie. » Institut du nouveau monde, Les inégalités, un choix de société ?, 2015.
1. Parmi les solutions proposées dans les documents, laquelle ou lesquelles vous semblent les plus appropriées ? Pourquoi ?
2. Après avoir pris connaissance des points de vue exposés dans ces documents, exprimez votre propre point de vue sur la question.
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SYNTHÈSE
115
3
CHAPITRE
LES TENSIONS ET LES CONFLITS Les populations de nombreux pays vivent des situations de tensions ou de conits. Les causes des tensions dans le monde sont multiples : la volonté de contrôler des territoires et des ressources, la revendication de droits et de libertés des peuples, la recherche de l’autonomie politique, etc.
Intervention Opération menée ou mesure prise par un État, un groupe d’États ou une organisation internationale an de gérer une situation d’urgence en territoire souverain.
Il arrive que des tensions se transforment en conits armés. Ces conits peuvent menacer la sécurité des populations et la paix internationale. Dans de telles situations, la communauté internationale, des États et des organisations non gouvernementales (ONG) décident souvent d’agir. Certaines organisations internationales (OI), comme l’Organisation des Nations Unies (ONU), peuvent même décider d’intervenir sur un territoire souverain an de stabiliser les zones de conits et d’assurer le respect des droits humains. Toutefois, ces interventions sont parfois remises en question par certains acteurs internationaux au nom du principe de la souveraineté des États.
1 Les opérations militaires et les effets des conits sur les populations civiles
Des Casques bleus, déployés au Soudan du Sud, patrouillent près de la ville de Juba pour protéger les populations locales.
116
Une femme marche avec son enfant dans les ruines de la ville de Kobané, en Syrie. La guerre civile, qui déchire le pays depuis 2011, a causé de lourdes pertes humaines et matérielles.
Diplomatie
Droit humain
Idéologie
Ingérence
Vidéos • Témoignage d’une inrmière de MSF
Intervention
Cartes interactives • Les principales zones de tensions
et de conits dans le monde
• La défense des droits dans un territoire
occupé : la Palestine • Tensions, conits et changements climatiques • La mission de paix de l’ONU en Haïti
Interdépendance
• Les principales zones de tensions
et de conits liés aux ressources • Quelques zones de tensions
et de conits liés aux droits humains • Les zones de tensions et de conits
Animations • Le terrorisme dans le monde • Les tensions liées à l’eau
Diaporamas • Les « diamants de sang » • Les camps de réfugiés • La démocratie et les conits en Afrique
• • • •
liés aux revendications identitaires ou autonomistes Les missions de paix de l’ONU, en 2017 Des missions de l’OTAN en zones de tensions et de conits Les effets territoriaux des accords de Dayton La démocratie et les conits en Afrique
2 Les limites de la capacité d’intervention des Casques bleus
Mondialisation
Pouvoir
Revendication
Info+ • La déliquescence de certains États :
une source de conits • L’approvisionnement responsable
des ressources • Portrait d’un pays : le Soudan du Sud • Le statut d’observateur à l’ONU • La CIJ, la CPI et les TPI • Le recours à la force dans les missions
de paix • La réforme de la Ligue arabe • Les armes létales autonomes
Activités interactives • Sections 1 à 4 • Sections 5 à 7 • Synthèse
L’État serbe est au banc des accusés. En 1995, les forces serbes ont tué 8000 musulmans bosniaques de la région de Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, lors des guerres de Yougoslavie.
Un Casque bleu demande pardon pour ne pas avoir empêché le génocide de Srebrenica au moment où cette région était sous la protection de l’ONU. Peu nombreux et faiblement armés, les Casques bleus n’ont pas été en mesure d’empêcher le massacre de civils. Patrick Chappatte, 2007.
117
SECTION
1
COMMENT S’ORGANISENT LES RELATIONS INTERNATIONALES DEPUIS 1945 ? L Scond Gu mondl (1939-1945) nîn un nsfomon ds lons n ls És. À l su d c con, l communué nnonl do ds msus ou ncd ls os n ls És l cous à l gu. Dès l mlu ds nnés 1940, on sss à l fondon d lusus ognsons nnonls égonls, à l’doon d és d convnons qu églmnn l qu d l gu.
Diplomatie pqu ds lons olqus n ls És. L dlom ou bu d égl ls nsons ls cons n concln ls néês ds És mlqués, sns vo cous à l volnc.
3 La menace du nucléaire
Les relations internationales Les relations entre les États s’établissent et se maintiennent par la dlom. Les tensions qui naissent lorsque les liens diplomatiques sont brisés ou ne sont pas respectés peuvent déclencher des conits armés ou des guerres. C’est ce qui s’est produit lors de la Seconde Guerre mondiale. Les destructions matérielles et les nombreuses pertes civiles causées par cette guerre ont frappé par leur ampleur. Cela a incité les États à se regrouper an d’agir collectivement pour empêcher que des conits de ce genre ne se reproduisent. C’est dans ce contexte que l’ONU, la plus importante organisation internationale, a vu le jour en 1945. Des États se sont aussi peu à peu regroupés au sein d’organisations régionales, comme l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
À la n de la Seconde Guerre mondiale, les Américains larguent deux bombes atomiques sur le Japon. À partir de ce moment, l’arme nucléaire est considérée comme une menace à la sécurité mondiale. Les États se concertent pour éviter la prolifération des armes nucléaires. En 1957, l’ONU crée l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En 1968, plusieurs États signent le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, dont l’application est assurée par l’AIEA.
1945
ONU ■ Ligue arabe ■
1949
OTAN
1945
1954-1975
1967
Guerre du Vietnam
Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE)
1950-1953
Guerre de Corée
Fin de la Seconde Guerre mondiale
1949
1963
Organisation de l’unité Africaine (OUA)*
Conventions de Genève 1946
Cour internationale de justice (CIJ)
1948 Déclaration universelle
des droits de l’homme 1948 Début du conit israélo-palestinien
1980
1970
1960
1940
1950
4 Des dates importantes dans les relations internationales, de 1945 à aujourd’hui
1975-1989
Guerre civile libanaise 1979-1989
Guerre d’Afghanistan (impliquant l’URSS)
1968
Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires
1948 Force de maintien de la paix de l’ONU (Casques bleus)
1972
Convention sur les armes biologiques
*Devient l’Union africaine en 2002.
118
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Le droit international Pour avoir un portrait complet des relations internationales pendant la période couvrant la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe siècle, il ne faut pas se limiter aux conits eux-mêmes. Il faut aussi tenir compte des mécanismes, des règles et des lois mis en place pour tenter de les éviter ou de les encadrer. L’ensemble des lois qui régissent les relations entre les États constitue le droit international public. Son principal objectif est de favoriser la paix et la stabilité entre les nations. Assez ancien, le droit international public s’est beaucoup développé dans la seconde moitié du XXe siècle. Il tire ses sources des différents traités et conventions qui ont été signés : chaque nouvel accord conclu ou jugement rendu par les tribunaux internationaux vient s’ajouter à l’ensemble de règles déjà existantes. Le droit international public a longtemps été qualié de « droit de la guerre ». Toutefois, il s’est transformé pour couvrir plusieurs domaines comme l’environnement, l’économie, le travail et l’action humanitaire.
Humanitaire Qui vise le bien-être des humains et apporte une aide aux populations affectées par la guerre ou une catastrophe naturelle.
5 Le procès de Nuremberg
1990-1991
Guerre du Golfe 1993
Convention sur les armes chimiques
2010
1990
2000
Le droit international public a permis le développement du droit pénal international, qui permet d’arrêter et de juger des individus soupçonnés d’avoir commis des crimes internationaux. De novembre 1945 à octobre 1946 se tient à Nuremberg, en Allemagne, le procès des criminels de guerre nazis (dont Hermann Göring et Rudolf Hess), accusés entre autres de génocide. Ce procès constitue une date marquante du droit international.
2001
2014
Invasion de l’Afghanistan par une coalition de pays occidentaux
Annexion de la Crimée (région de l’Ukraine) à la Russie
1991-2001
Début de la guerre civile en Syrie
Guerres de Yougoslavie 1994
1999
Génocide au Rwanda
Intervention de l’OTAN au Kosovo
1997
Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel
2011
2003-2011
Invasion de l’Irak par une coalition menée par les États-Unis
1998
Création d’organisations internationales et régionales
Vrai
Faux
Signature ou adoption de conventions et de traités Principaux conits
Cour pénale internationale (CPI)
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SECTION 1
Comment s’organisent les relations internationales depuis 1945 ?
119
Le droit international humanitaire (DIH) Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, le droit international public se donne peu à peu pour mission de protéger le bien-être de l’ensemble des êtres humains. Le DIH fait partie du droit international public. Il est appliqué surtout lors de conits armés. Les règles établies par le DIH servent à limiter les conséquences des conits armés, surtout pour les personnes qui ne combattent pas, comme les civils, les blessés et les prisonniers. Élaboré principalement à la suite de la Seconde Guerre mondiale, le DIH s’inspire beaucoup de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948, et des Conventions de Genève, signées par la quasi-totalité des États du monde en 1949. Le DIH interdit donc toute violation des droits humains.
6 Quelques principes du DIH Interdictions ■
■
■
■
■
■
■
Obligations
Attaquer des civils et des biens de caractère civil (hôpitaux, écoles, églises, etc.). Commettre des actes de violence sexuelle. Détruire des stocks de nourriture ou des installations servant à l’approvisionnement en eau. Recruter des enfants de moins de 15 ans dans un conit armé. Faire obstacle à la fourniture de secours humanitaires. Utiliser des armes qui ne font pas de distinction entre civils et combattants (ex. : mines antipersonnel). Prendre des otages ou se faire passer pour un civil.
■
■
■
■
■
■
Donner aux civils et aux prisonniers de la nourriture, de l’eau, des vêtements, un abri, des soins médicaux. Détenir les femmes et les enfants séparément des hommes. Donner à tous le droit à un procès équitable. Pour les combattants : se distinguer des civils (uniformes). Ne viser que des objectifs militaires. Réduire le plus possible les dommages qui pourraient être causés à des civils (dommages collatéraux). D’après CICR, 2012.
Le DIH dénit les interdictions et les obligations à respecter en temps de guerre. Il s’appuie sur plusieurs traités, dont les Conventions de Genève de 1949.
ARRÊT SUR IMAGE
Aux origines du DIH
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été créé en Suisse en 1863, ce qui en fait la plus ancienne organisation humanitaire. L’année suivante, en 1864, il contribue à l’adoption de la première Convention de Genève, qui vise à améliorer le sort des militaires blessés. Depuis, le CICR se donne pour mission de protéger l’ensemble des victimes (civils, blessés, prisonniers, etc.) lors de conits armés et de leur porter assistance. Au l des années, le CICR a contribué à la mise en place de lois et de normes visant à réglementer la guerre. Par exemple, il a participé à la rédaction des Conventions de Genève de 1949. Il a donc joué un rôle central dans l’élaboration du DIH. Le CICR est d’ailleurs reconnu dans plusieurs traités internationaux et il a un statut d’observateur à l’ONU depuis 1990.
Une afche de recrutement de la Croix-Rouge américaine (1914-1918). Le message dit « Engagez-vous ! La Croix-Rouge, au service de l’humanité ».
120
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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1. Trouvez la phrase cachée. Pour y arriver, suivez les consignes ci-dessous. a) Complétez les énoncés 1 à 12. b) Dans la grille, surlignez les mots correspondant à vos réponses. c) Notez ensuite les lettres non surlignées pour découvrir la phrase cachée.
1
Moyen utilisé pour régler les tensions entre les États sans avoir recours à la violence : .
2
Endroit où ont été signées plusieurs conventions liées au DIH :
.
3
Le DIH interdit que ce groupe de la société soit recruté dans un conit armé :
4
Les combattants doivent porter un lors des conits armés.
5
Ce droit régit les relations entre les États : le droit
6
Ce droit a été établi pour limiter les conséquences des conits armés sur les personnes
pour se distinguer des civils public.
qui n’y participent pas : le droit international 7
.
.
Selon les principes du DIH, les dommages causés à des civils, ou dommages , doivent absolument être limités le plus possible lors de conits armés.
8
9
10
Le procès de a contribué au développement du droit pénal international.
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Le DIH a comme objectif de faire respecter
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Ce type de document est une des sources à la base de l’élaboration du droit international : .
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Le DIH vise surtout la protection des
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et de ceux qui ne prennent pas part aux conits armés (soldats blessés, travailleurs humanitaires, etc.).
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Le sigle de l’Organisation européenne qui a fortement contribué à l’élaboration du DIH : .
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Phrase cachée :
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Section 1
Comment s’organisent les relations internationales depuis 1945 ?
121
I R
SECTION
2
Souveraineté pouvo d’un É d f ss os los d ls f sc, ns qu d gé son o s oulon. Ingérence L f, ou un É, un gou d’És, un Oi ou ou u ognson, d’nvn sns consnmn su l o souvn ou dns ls ffs nns d’un É.
QUE SONT LES INTERVENTIONS EXTÉRIEURES EN ZONES DE TENSIONS ET DE CONFLITS ? Un É connu comm ndéndn l communué nnonl xc s souvné su son o. Un É souvn n’s soums à ucun uoé u qu l snn. psonn n u nvn su son o ou s’ngé dns ss ffs néus. L connssnc d l souvné d’un É mlqu donc l nc d non-ngénc. il v oufos qu, suou ou ds sons d’ugnc umn, fos ou conôl ds ssoucs ou ou ds sons d’néês olqus, cns cus d l communué nnonl nvnnn ou d mêm n o souvn.
Des zones de tensions et de conits Il y a de nombreuses zones de tensions et de conits dans le monde. Ces zones changent et évoluent avec le temps. Certaines disparaissent alors que d’autres, liées à des nouveaux conits, font leur apparition.
7 Les principales zones de tensions et de conits dans le monde
Tous les conits n’opposent pas nécessairement des États. Au Mexique, un violent conit armé oppose différents groupes organisés qui font le commerce de la drogue et les forces gouvernementales. Ces affrontements ont fait 23 000 morts en 2016 et plus de 200 000 morts ou disparus depuis 2006. Pour qu’un conit armé soit qualié de « guerre », il doit faire au moins 1000 victimes par année. Aujourd’hui, ce sont les guerres civiles qui font le plus de victimes. Elles se déroulent à l’intérieur d’un pays et opposent généralement l’armée et des groupes rebelles armés.
Les zones touchées par des tensions ou des conits débordent parfois les frontières des pays. C’est le cas dans la région des mers de Chine, où les zones de tensions sont nombreuses. D’après Heidelberg Institute, 2017 ; UCDP, 2015 ; SIPRI Yearbook 2017 ; Risk Advisory Group, 2017.
122
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Un territoire est considéré comme une zone de conits lorsque des affrontements armés y font de nombreuses victimes. Dans les zones de tensions, il peut y avoir quelques affrontements ou des actes de terrorisme, mais il n’y a pas véritablement de conit armé. Ces zones connaissent des tensions parce qu’elles sont souvent convoitées par plusieurs acteurs, par exemple pour leurs ressources naturelles (pétrole ou eau). Les territoires revendiqués par plusieurs groupes ethniques ou religieux sont aussi considérés comme des zones de tensions.
Terrorisme Usage de la violence pour déstabiliser une société et créer un climat d’insécurité en vue de faire avancer une cause politique, religieuse ou idéologique.
8 Quelques organisations terroristes dans le monde Nom de l’organisation
Origine
Afghanistan
Organisation islamiste fondée par Oussama Ben Laden lors de la guerre d’Afghanistan contre l’URSS (1979-1989). D’abord supportée par les États-Unis, l’organisation s’est retournée contre eux. Elle est responsable, entre autres, des attentats du 11 septembre 2001. Son réseau a des ramications un peu partout dans le monde.
Irak
Organisation islamiste qui prône une application extrémiste de la loi islamique sur les territoires qu’elle contrôle en Irak et en Syrie depuis 2014. Cette organisation terroriste revendique aussi des attentats ailleurs dans le monde.
Colombie
Fondé en 1964, ce groupe armé prétend dénoncer les inégalités sociales et veut instaurer un gouvernement révolutionnaire. Auteur d’assassinats et d’enlèvements, il pratique une forme de terrorisme économique, en s’attaquant par exemple aux oléoducs. En 2017, des pourparlers s’amorcent entre l’ELN et le gouvernement, mais la situation demeure tendue.
Palestine
Cette organisation, fondée en 1987, est constituée d’une branche politique et d’une branche armée. La branche armée a pour but de détruire l’État d’Israël et de mettre en place un État islamique palestinien.
Al-Qaïda (« la base » en arabe)
État islamique (EI) (ou Daech)
ELN Armée de libération nationale
Hamas
Détails
(« mouvement de résistance islamique » en arabe)
ARRÊT SUR IMAGE
Une frontière sous tension
La frontière qui sépare la Corée du Sud et la Corée du Nord est militarisée tout au long de son tracé. Elle symbolise les relations tendues qui existent entre les deux pays. Le territoire de la Corée a été divisé en deux en 1945, à la n de la Seconde Guerre mondiale. La partie au nord, qui était sous occupation soviétique (URSS), reste attachée au régime communiste lorsqu’elle accède à son indépendance en 1948. En 1950, la Corée du Nord tente d’envahir la Corée du Sud. L’ONU intervient pour repousser les envahisseurs. C’est le début de la guerre de Corée, qui se termine en 1953 avec la signature d’un armistice*. Aujourd’hui, la frontière entre les deux pays est la plus surveillée au monde. Elle est gardée des deux côtés par des milliers de soldats. Au sud, l’armée sud-coréenne est appuyée par des militaires américains. Des clôtures électriques, des ls barbelés et des champs de mines ont également été installés pour empêcher quiconque de traverser. Plusieurs incidents diplomatiques continuent à nourrir les tensions. Par exemple, depuis 2006, la Corée du Nord multiplie les essais nucléaires et les tests de missiles malgré les sanctions de l’ONU qui la privent de revenus. À l’été 2017, le pays a menacé de lancer des missiles vers les bases militaires américaines de l’île de Guam, dans le Pacique.
* Convention signée par les différents acteurs d’un conit en vue de faire cesser les hostilités. L’armistice n’est toutefois pas un traité de paix et ne met pas n aux guerres ofciellement.
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SECTION 2
Des soldats sud-coréens montent la garde sur le pont de l’Unication, à Paju, une ville frontalière, en 2018.
Que sont les interventions extérieures en zones de tensions...
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Des interventions en territoire souverain Souvent, les tensions non résolues mènent à des attentats terroristes ou à des conits armés. Lorsque ces conits menacent la sécurité des populations, les acteurs de la communauté internationale (États, ONU, ONG) peuvent réclamer une intervention extérieure en territoire souverain, en invoquant le droit international humanitaire et la protection des droits humains. De même, lorsqu’un conit local menace la sécurité mondiale, les acteurs de la communauté internationale peuvent décider d’ignorer le principe de non-ingérence en territoire souverain.
9 Des raisons qui justient les interventions
Une catastrophe naturelle Un typhon vient de ravager la côte d’un pays d’Asie du Sud-Est.
Des crimes contre l’humanité Le tiers de la population d’un pays de l’Europe de l’Est est menacé de génocide.
Une crise humanitaire Une famine est déclarée en Afrique de l’Est.
Le rétablissement de la démocratie L’ONU envoie des observateurs en Afrique du Nord an de vérier si les élections sont réellement démocratiques.
Dans certains cas, le DIH permet à la communauté internationale d’intervenir en territoire souverain sans l’accord de l’État concerné. L’intervention est justiée par la responsabilité de protéger les populations.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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1. Sur la carte : a) Situez deux zones de tensions sans conit armé ni guerre civile, en Afrique, en les coloriant en jaune.
Situer dans le temps et dans l’espace
Carte, p. 122
b) Situez trois pays aux prises avec des conits armés ou des guerres civiles, en les identiant à l’aide d’un X. c) Situez deux pays aux prises avec d’importants risques terroristes, en les coloriant en rouge. d) Situez deux zones de tensions qui affectent plusieurs États, en en traçant les contours.
2. Indiquez si ces énoncés sont vrais ou faux.
Vrai
Faux
Que sont les interventions extérieures en zones de tensions...
125
a) Les zones de tensions sont toujours aux prises avec un risque terroriste. b) Les plus grands exportateurs d’armes connaissent de violents conits sur leur territoire. c) Les pays qui importent le plus d’armes sont surtout situés en Europe. d) De nos jours, la majorité des conits armés opposent deux États qui s’affrontent par l’intermédiaire de leur armée. e) Les principaux exportateurs d’armes sont souvent des pays riches et industrialisés.
3. a) Nommez trois acteurs susceptibles d’intervenir en zones de tensions et de conits. ■
■
■
b) Précisez pourquoi ces acteurs sont susceptibles d’intervenir.
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SECTION 2
4. Voici la situation politique de deux territoires.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
a) Lequel de ces territoires est un État souverain ? Encerclez le chiffre qui correspond à la bonne description. b) Surlignez dans le texte les indices qui vous ont permis de faire votre choix. 1
Le Sahara occidental est un territoire du nord-ouest de l’Afrique. Il partage des frontières avec le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. Ancienne colonie espagnole, le territoire est aujourd’hui revendiqué par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique qui tente d’obtenir l’indépendance du territoire depuis des décennies. Depuis 1991, le Maroc contrôle environ 80 % du territoire.
2
Le Soudan du Sud est un État d’Afrique qui est devenu membre de l’ONU en 2011. Il s’est séparé de la République du Soudan en juillet 2011. Il gère ses propres affaires intérieures et extérieures en plus d’exercer une pleine autorité sur son territoire. Le territoire du Soudan du Sud était sous contrôle des Britanniques lors de la colonisation de l’Afrique.
5. Lorsqu’un État reconnaît la souveraineté d’un autre État, quel principe applique-t-il ? Le principe d’ingérence.
Le principe de non-ingérence.
6. Trouvez les réponses qui correspondent aux énoncés suivants. a) En général, il n’y en a pas dans les zones de tensions : O
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.
b) Les zones de tensions sont convoitées par plusieurs
C
S .
c) Éléments qui suscitent souvent la convoitise dans les zones de tensions : S
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d) Leurs revendications sont souvent à l’origine de tensions : Groupes
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et groupes R
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7. Pour chacune de ces situations, précisez la raison qui pourrait pousser la communauté internationale à intervenir en territoire souverain. a) Un tremblement de terre a fait des milliers de victimes et a lourdement endommagé plusieurs infrastructures essentielles (aqueducs, électricité, routes, etc.). Raison : b) Une épidémie a fait de nombreuses victimes et menace de s’étendre aux États voisins. Raison : c) Des troupes armées gouvernementales tuent ceux qui ne sont pas du même groupe ethnique que le nouveau président au pouvoir. Raison :
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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QUELLES SONT LES PRINCIPALES SOURCES DE TENSIONS ET DE CONFLITS ? Ls ss ls s f par ds rlas r ls pays. ils s prdus auss à plus p éhll r dvrs grups qu parag u mêm rrr. Ls ss ls s s suv lés aux rssurs aurlls. L -rsp ds drs ds lbrés as qu ls rvdas dars (rlg, hé, lagu) aumss s d’aurs auss d ss, mêm parfs d s vls.
3
Revendication A d rélamr qu’ sdèr mm u b u u dr. Autonomiste Rlaf à l’aum plqu.
Le contrôle des ressources Certaines ressources, comme l’eau, sont nécessaires à la survie des populations. D’autres ressources, comme le pétrole et les minéraux, sont nécessaires au développement économique des pays et à la création de la richesse. C’est pourquoi toutes ces ressources sont très convoitées et causent souvent des tensions et des conits.
10 Les principales zones de tensions et de conits liés aux ressources
En Afrique, le commerce des diamants a souvent nancé des guerres civiles. Des groupes rebelles ont proté de la faiblesse de plusieurs États pour prendre le contrôle de mines de diamants. Ils se servent des prots de la vente des diamants pour acheter des armes et mener des guerres.
SECTION
Le pétrole et l’accès à l’eau sont d’importantes sources de tensions et de conits au MoyenOrient. Plus des deux tiers du pétrole extrait dans cette région passent par le détroit d’Ormuz, ce qui en fait un endroit stratégique. Par ailleurs, l’ONU prévoit que les ressources en eau, déjà rares dans cette région où les conits sont nombreux, diminueront d’ici 2025.
Les tensions sont croissantes en mer de Chine méridionale et en mer de Chine orientale. La Chine revendique aux pays voisins (Malaisie, Vietnam, Philippines, Japon, etc.) la souveraineté sur 80 % de cette étendue d’eau. Il s’agit d’une zone riche en pétrole, en gaz et en poissons où transite 40 % du commerce maritime mondial, ce qui en fait un espace maritime convoité.
D’après Heidelberg Institute, 2017 ; OPEP, 2017 ; BP Statistical Review of World Energy, 2017 ; Global Witness, 2017 ; Atlas des guerres et des conits, 2017.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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11 Des ressources à l’origine de conits Ressource
Exemple de tensions et de conits
L’eau potable
Le Tigre et l’Euphrate prennent leur source en Turquie. Ces deux grands euves traversent ensuite la Syrie et l’Irak qui en dépendent. La construction de barrages en Turquie a des conséquences sur le débit de ces euves, ce qui provoque des tensions entre les trois pays.
Les hydrocarbures (pétrole et gaz)
Au cours du XXe siècle, plusieurs conits, comme les deux guerres du Golfe (1991 et 2003), la guerre d’Afghanistan (1979-1989) et l’invasion de l’Afghanistan par les États-Unis à partir de 2001, sont liés en grande partie à la volonté de plusieurs États de contrôler l’accès à ces hydrocarbures.
Les minéraux
Au Myanmar, une violente lutte armée oppose les forces militaires birmanes aux rebelles de la minorité ethnique Kachin pour le contrôle des mines de jade, une pierre semi-précieuse. Le pays abrite au moins 90 % des réserves mondiales de cette ressource. L’exploitation du jade est une activité très lucrative qui rapporte des milliards de dollars annuellement.
ARRÊT SUR IMAGE
Les ressources minérales, cause de conits armés en RDC
Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre de nombreux conits armés liés au contrôle des ressources minérales. Le sous-sol de ce pays regorge de minerais qui connaissent une forte demande sur le marché international (cuivre, cobalt, diamant, or, argent, coltan*, étain, etc.). Toutefois, ces ressources sont inégalement réparties à travers le pays. Dans les années 1960, les régions riches en ressources estiment qu’elles subventionnent les dépenses du gouvernement central sans obtenir de bénéces en retour. Elles revendiquent donc leur indépendance, ce qui donne lieu à des conits meurtriers. Plus récemment, dans les années 1990, l’arrivée massive de réfugiés fuyant le génocide rwandais dans l’est du pays éveille des tensions ethniques. Ces tensions se transforment en conits qui opposent le gouvernement à des groupes rebelles armés. Ces groupes se nancent avec les prots de l’exploitation de mines illégales. Depuis les années 2000, des États prennent des mesures an de s’assurer que leurs entreprises s’approvisionnent en minéraux de façon responsable. Par exemple, à compter de 2021, les entreprises des pays membres de l’Union européenne devront garantir qu’elles n’importent pas de minéraux qui servent à nancer les groupes rebelles. * Minerai dont est extrait le tantale, nécessaire à la fabrication de diverses composantes électroniques (téléphones intelligents, tablettes numériques, etc.).
Les affrontements liés au contrôle des ressources minérales en République démocratique du Congo ont fait de nombreuses victimes au sein de la population civile depuis 1996.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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L’État et le contrôle des ressources de son territoire En général, les États cherchent à contrôler les ressources naturelles présentes sur leur territoire. Il arrive cependant que des États laissent des entreprises étrangères exploiter leurs ressources à des conditions peu protables pour le pays. Pour reprendre le contrôle de ces ressources et proter pleinement des revenus qu’elles génèrent, certains États procèdent à des aalsas. À cette n, ils créent des entreprises d’État dont le mandat est de veiller à ce que l’exploitation des ressources se fasse au prot du pays. C’est le cas notamment au Venezuela, en Bolivie, au Mexique et en Iran, où l’industrie du pétrole a été nationalisée.
Nationalisation trasfr à l’Éa d la prpréé u du rôl d ras bs, rssurs u rprss prvés.
Certaines de ces nationalisations se font par la force. Parfois soudaines et brutales, elles peuvent être la source de tensions entre, d’une part, les États qui nationalisent et, d’autre part, les États ou multinationales qui désirent exploiter ces ressources. Tous les États ne nationalisent pas leurs ressources. En effet, certains choisissent de coner l’exploitation des ressources de leur territoire à des entreprises privées en leur accordant des sss. Cette pratique est très répandue dans les secteurs du pétrole et des minéraux, car ils nécessitent un grand savoir-faire, une technologie avancée et des capitaux considérables. Plusieurs pays qui n’ont pas les moyens pour exploiter leurs ressources octroient des concessions.
Concession trasfr d l’xpla d’u rssur à u rprs prvé, sus ras ds.
Toutefois, en échange d’une concession, les entreprises peuvent se voir imposer certaines conditions, comme les suivantes. ■
Payer des taxes dans le pays qui les accueille.
■
Verser à l’État une partie des revenus tirés de l’exploitation des ressources.
■
Contribuer à des fonds destinés à défrayer les coûts liés à la destruction de l’environnement et à sa revitalisation.
■
Approvisionner le marché local avant d’exporter les ressources.
■
Investir dans le développement local d’installations de transformation des ressources.
12 Une nationalisation forcée
13 Une concession pétrolière
Des soldats boliviens montent la garde devant un poste de distribution électrique appartenant à la compagnie Electropaz, qui a été nationalisée en 2012.
La compagnie française Total, une des plus importantes compagnies pétrolières internationales, exploite des gisements au large de la République démocratique du Congo grâce à une concession du gouvernement congolais.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
129
1. Nommez la zone de tensions et de conits (pays ou région) décrite dans chacun des énoncés.
Situer dans le temps et dans l’espace
Carte, p. 127
a) Région du monde durement affectée par des tensions et des conits et qui est la plus grande région productrice de pétrole : b) Pays d’Amérique du Nord considéré comme un des plus gros consommateurs de pétrole et affecté par des tensions liées à l’eau : c) Zone maritime riche en ressources dont la souveraineté est revendiquée par la Chine : d) Région du monde où on trouve le plus de zones de tensions importantes liées à l’eau : e) Pays membres de l’OPEP aux prises avec des conits armés liés au contrôle du pétrole : f) Pays d’Amérique du Sud qui a procédé à plusieurs nationalisations, dont celle d’une compagnie de distribution d’électricité en 2012 :
2. Prenez connaissance des documents, puis répondez aux questions. a) Indiquez la ressource dont il est question dans chacun des documents.
Établir des faits
b) Expliquez en quoi la situation présentée dans chacun des documents peut être la source de tensions et de conits.
A
B
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
C
Détroit d’Ormuz
130
Les eaux du Nil traversent 10 pays, dont le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Soudan du Sud, le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie.
Le transport du pétrole au Moyen-Orient.
Des Péruviens protestent contre un projet de mine d’or parce qu’ils craignent les effets néfastes de ce projet sur l’environnement.
Ressource :
Ressource :
Ressource :
Explication :
Explication :
Explication :
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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3. Expliquez pourquoi les ressources minérales sont une source de tensions et de conits en République démocratique du Congo. Utilisez les mots suivants dans votre explication.
■
contrôle
■
mines
■
répartition
■
nancement
4. Parmi ces énoncés, lequel explique le mieux ce qui pousse un État à nationaliser les ressources qui se trouvent sur son territoire ? Encerclez la bonne réponse. a) Le pays ne possède pas d’entreprises privées qui peuvent fournir les capitaux nécessaires à l’exploitation de ses ressources. b) Le pays ne possède pas les infrastructures nécessaires pour transformer ses ressources naturelles. c) Les pays voisins convoitent les ressources naturelles de ce pays et veulent se les approprier par la force. d) L’État souhaite reprendre le contrôle de l’exploitation des ressources naturelles de son territoire. Caractériser une réalité liée à un problème mondial
5. Lisez les textes suivants, puis répondez aux questions. « La loi sur les mines [contient] des dispositions qui obligent les entreprises à restaurer les terrains touchés par leurs activités. Ces exigences s’appliquent autant aux travaux d’exploitation que d’exploration minière. La loi oblige les entreprises à soumettre un plan de réaménagement et de restauration et à fournir une garantie nancière pour assurer l’exécution des travaux de restauration [remettre en bon état à la n des activités]. »
« La concession est à la fois : l’acte créant et octroyant la propriété d’une mine [...] et le droit de l’exploiter [ainsi que] le périmètre légal à l’intérieur duquel s’exercent les droits du concessionnaire, propriétaire et exploitant de la mine. L’acte de concession est le seul qui permette d’exploiter une substance du sous-sol classée comme mine par la loi [...] que ce soit en souterrain ou à ciel ouvert. »
Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, 2003-2013.
Service géologique de Wallonie (Belgique), Concessions minières.
a) De quelle ressource naturelle est-il question dans ces documents ? b) Comment s’appelle le système qui consiste pour un État à transférer l’exploitation d’une ressource naturelle à une entreprise privée sous certaines conditions ?
c) Qui détermine les conditions liées à ce transfert ?
d) Nommez une des obligations des compagnies privées qui obtiennent le droit d’exploiter ce type de ressource.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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L’exercice des droits et libertés La violation des droits et libertés constitue une source importante de tensions et de conits. Malgré les efforts de la communauté internationale pour faire respecter ces droits et libertés, des violations se produisent régulièrement dans plusieurs régions du monde.
Le respect des droits humains Depuis l’adoption par l’ONU de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, le respect des droits humains fait partie intégrante du droit international. Toutefois, il arrive que certains États ne respectent pas ces droits et n’accordent que très peu de libertés aux citoyens, surtout dans les régimes politiques de type autoritaire. Les citoyens tentent alors de faire reconnaître et respecter leurs droits. Cela se passe parfois de manière pacique, mais d’autres fois de manière violente. Ces manifestations citoyennes peuvent être à l’origine de véritables conits.
14 La Déclaration universelle des droits de l’homme
15 Des droits humains qui ne sont pas toujours respectés
La Déclaration universelle des droits de l’homme énonce l’ensemble des droits et des libertés dont jouissent les êtres humains. « L’Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations […]. Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. […] Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique […], d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance […]. » ONU, Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948.
ARRÊT SUR IMAGE
* Personnes qui se révoltent et prennent part à un soulèvement armé contre le pouvoir en place.
Chapitre 3
Droit à la vie, à la liberté et à la sécurité Droit à la vie privée Droit au travail rémunéré et à la protection sociale Liberté de pensée, d’expression, de culte et d’association Droit à la justice Liberté de réunion pacique Liberté de circulation
Le printemps arabe
À partir de décembre 2010, de multiples mouvements de protestation populaire s’organisent dans plusieurs pays arabes de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ces mouvements de protestation obligent d’abord le président de la Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali, à quitter son poste en 2011. La population lui reproche entre autres d’être à la tête d’un régime dictatorial qui ne respecte pas les droits humains. On l’accuse d’être responsable de répression, de torture et de non-respect de la liberté de presse. Cette révolte tunisienne a inspiré plusieurs autres peuples à se soulever et à demander l’instauration de principes démocratiques, le respect de leur dignité et de meilleures conditions de vie. La même année, le président égyptien Hosni Moubarak est forcé de démissionner. En 2012, le chef d’État du Yémen est renversé. En Libye, les révoltes se transforment en véritable guerre civile entre les forces dèles au gouvernement et les insurgés*. En Syrie, le président Bachar al-Assad refuse de quitter le pouvoir. Il promet une réforme démocratique qu’il ne réalise pas et répond par une brutale répression militaire. La contestation politique se transforme alors en guerre civile.
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Principaux droits humains
Les tensions et les conits
Un manifestant brûlant un portrait du président syrien Bachar al-Assad, lors du printemps arabe, en 2011.
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Des conits liés aux droits humains Les tensions et les conits causés par les violations des droits et des libertés varient en intensité. Dans certains pays, les tensions se limitent à l’expression d’une dssd, alors que d’autres connaissent de véritables soulèvements populaires, voire des guerres civiles.
16 Quelques zones de tensions et de conits liés aux droits humains En 2014, la Tunisie tient une élection présidentielle libre. Il s’agit du seul pays impliqué dans les contestations populaires du printemps arabe à avoir élu un gouvernement démocratique.
Dissidence A u sua d’u prs qu xprm s désard av u auré pla. e démra, la dssd s u dr fdamal rmalm prégé par ds ls.
La guerre civile en Syrie implique de nombreux acteurs aux intérêts divergents. Le pays se partage en régions contrôlées par les troupes du régime de Bachar al-Assad (soutenu militairement par la Russie), par des groupes rebelles (soutenus militairement par une coalition d’États dirigée par les États-Unis) et par le groupe terroriste État islamique.
Certains pays déclarent organiser des élections démocratiques. Cependant, dans les faits, les droits politiques des citoyens ne sont pas toujours respectés. C’est le cas en Mauritanie.
Depuis quelques années, le Myanmar manifeste la volonté de démocratiser son régime. Les élections tenues en 2015 ont mis n à la dictature militaire qui était au pouvoir depuis 1962. Toutefois, la communauté internationale est toujours préoccupée par la question du respect des droits humains dans ce pays. D’après Freedom House, 2017 ; Atlas des guerres et des conits, 2017 ; Atlas des crises et des conits, 2016.
Les données qui ont servi à construire cette carte sont basées surtout sur le respect des libertés civiles et des droits politiques accordés par les États.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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Les revendications identitaires et autonomistes Les questions identitaires et la volonté d’autonomie politique de certains peuples sont souvent à l’origine de tensions et de conits dans le monde.
Les revendications identitaires La population de la plupart des pays du monde comprend plusieurs groupes ethniques, linguistiques et religieux. Certains groupes sont majoritaires, alors que d’autres sont minoritaires. Il arrive souvent que des groupes minoritaires considèrent que leur identité n’est pas reconnue comme elle devrait l’être. Ces groupes revendiquent alors une plus grande reconnaissance et décident parfois de rejeter l’autorité de l’État. Certains vont même jusqu’à revendiquer plus d’autonomie politique et le droit d’occuper un territoire indépendant où ils seraient majoritaires.
17 Quelques exemples de revendications identitaires Caractéristique ■
La langue
■
La religion
■
L’ethnie
■
■
■
Le territoire
Exemples de revendications
Exemple de tensions ou de conits
La possibilité d’étudier, de communiquer et de subir un procès dans sa langue.
En Espagne, la question linguistique est à l’origine de tensions entre la région de la Catalogne, où 80 % de la population parle catalan, et le gouvernement espagnol.
La liberté de pratiquer sa religion.
Dans le sud des Philippines, un conit oppose des groupes afliés à la minorité musulmane à d’autres groupes appartenant à la majorité catholique protégée par l’armée. Ce conit a fait plus de 120 000 morts depuis les années 1970.
La possibilité de former un groupe ethnique majoritaire. Le respect de ses droits pour un groupe ethnique minoritaire.
Au Myanmar, des tensions subsistent depuis des décennies entre la minorité musulmane des Rohingyas et les militaires bouddhistes au pouvoir. En 2017, la crise s’est intensiée. Plus de 650 000 Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh pour fuir ce que l’ONU qualie de nettoyage ethnique.
La volonté de posséder ou d’exploiter un territoire. Le droit pour un peuple d’exercer sa souveraineté sur son territoire.
Territoire appartenant à l’Ukraine depuis 1954, la Crimée est peuplée majoritairement de russophones (60 %) qui souhaitent son rattachement à la Russie. En 2014, après un référendum dont la légalité est contestée, le gouvernement de Crimée proclame son rattachement à la Russie. Cet événement déclenche un conit, qui persiste encore aujourd’hui, entre les rebelles pro-russes et l’armée ukrainienne.
ARRÊT SUR IMAGE
Religions et ethnies : au cœur des conits armés
En République centrafricaine, le président François Bozizé, au pouvoir depuis 2003, persécute la minorité musulmane dans le but de renforcer son pouvoir. En 2013, un coup d’État orchestré par une coalition (la Seleka) formée de groupes rebelles musulmans de différentes ethnies chasse le président du pouvoir. Leur chef se proclame président. Les Selekas commettent des massacres et des pillages visant la communauté chrétienne. En riposte, des milices chrétiennes (les anti-balakas) attaquent les Selekas, entraînant le pays dans une escalade de violence. En 2014, des divergences entre les différents groupes armés de la coalition des Selekas mènent à son éclatement. Le conit, qui opposait les chrétiens et les musulmans, divise à présent la communauté musulmane sur la base de critères ethniques. De 2013 à 2017, le conit armé a entraîné le déplacement de plus de 1,1 million de personnes.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Les revendications autonomistes Plusieurs groupes minoritaires revendiquent non seulement une plus grande reconnaissance de leur identité, mais aussi l’autonomie politique. Certains sont même prêts à lutter pour obtenir la souveraineté politique et créer leur propre État. Les groupes ou les peuples qui ont des revendications autonomistes s’appuient souvent sur le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qui est inclus dans la Charte de Nations Unies. Ce droit à l’audérma est protégé par l’ONU, qui peut même exercer des pressions diplomatiques sur les États qui refusent de reconnaître les volontés autonomistes de certains peuples.
Autodétermination Dr d’u pupl à dvr maîr d sa dsé à hsr lbrm s régm plqu sas u éragèr.
18 Les zones de tensions et de conits liés aux revendications identitaires ou autonomistes
En 1967, l’armée israélienne a envahi et occupé des territoires palestiniens (Bande de Gaza et Cisjordanie). Le gouvernement israélien a implanté des colonies sur ces territoires déjà habités par les Palestiniens. Cette colonisation a incité les Palestiniens à protester contre Israël et à réclamer la formation d’un État palestinien indépendant. L’ONU est intervenue à plusieurs reprises an de faire cesser le conit.
Les communautés kurdes sont dispersées dans plusieurs pays (Turquie, Iran, Irak et Syrie). Elles exigent leur reconnaissance et la création d’un État indépendant. Ces revendications ont donné lieu à des épisodes de tensions et de conits armés depuis 1978.
Au Pakistan, les nationalistes de l’ethnie baloutche et les autorités gouvernementales se sont affrontés à cinq reprises depuis la fondation de l’État pakistanais, en 1948.
D’après Heidelberg Institute, 2016 et Atlas des crises et des conits, 2016.
Des tensions et des conits naissent lorsque l’État refuse d’accéder aux revendications d’un groupe. Ils se produisent également lorsque différents groupes d’une population expriment des revendications identitaires ou autonomistes qui s’opposent.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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1. Quel document de l’ONU énonce les droits et les libertés qui doivent être respectés par la communauté internationale ?
2. Associez, à l’aide de èches, chaque pays aux tensions et conits qui s’y déroulent.
Mettre en relation des faits
Carte, p. 133
Guerre civile liée au non-respect des droits humains par le régime.
Myanmar
Tensions liées aux revendications des dissidents qui estiment que leurs droits ne sont pas respectés.
République centrafricaine
Tensions entre la minorité musulmane des Rohingyas et les militaires bouddhistes au pouvoir.
Syrie
Conits armés liés à des tensions religieuses entre musulmans et chrétiens, et à des tensions ethniques entre groupes musulmans.
Chine
Établir des faits
3. Nommez la liberté ou le droit illustré dans chacune des photographies. A
B
Tableau, p. 132
C
Une étudiante iranienne manifeste contre la censure, à l’Université de Téhéran, à la suite de la fermeture de journaux.
Des familles fuient les bombardements en Syrie.
Procès de l’ancien président égyptien, Mohamed Morsi, en 2016.
La liberté
Le droit
Le droit
4. Indiquez une caractéristique qui oppose les groupes décrits dans le texte suivant.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
En Irlande du Nord, un conit opposant la minorité catholique pro-irlandaise à la majorité protestante pro-britannique a fait environ 3500 victimes de 1969 à 1998. En 1998, l’accord du Vendredi saint (ou accord de Belfast) met ofciellement n au conit, mais certaines tensions subsistent.
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Les tensions et les conits
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5. Quel lien pouvez-vous faire entre le type de régime politique dans un pays et le respect des droits humains ?
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
Carte, p. 133
6. Pour chacun des extraits, précisez la ou les caractéristiques qui dénissent l’identité des groupes décrits. « La décision du président américain de considérer la ville sainte comme la capitale de l’État hébreu relance une question centrale du conit israélo-palestinien. […] L’ONU estime que le statut nal de la ville doit être négocié entre Israéliens et Palestiniens – ces derniers revendiquent eux aussi d’y installer la capitale d’un éventuel État Palestinien. »
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
« Dans nombre de pays européens, ce sentiment de pouvoir devenir minoritaire dans son propre pays génère un vote nationaliste, xénophobe [raciste], souvent antimusulman, qui atteint parfois 20 %, regroupant des électeurs de droite et des électeurs […] déçus de la gauche. » L’Atlas du monde de demain, 2013.
Le Monde, 2017.
7. Dans quelles régions du monde les conits armés pour l’obtention de l’autonomie politique se retrouvent-ils majoritairement ?
Situer dans le temps et dans l’espace
Carte, p. 135
8. En 2017, 90 % de la population de la Catalogne vote pour l’indépendance de cette région de l’Espagne. Le vote, non reconnu par le gouvernement espagnol, est marqué par des affrontements violents entre la police espagnole et les indépendantistes. Plus de 800 personnes sont blessées. L’ONU réagit en recommandant la tenue d’enquêtes indépendantes et impartiales sur les violences. Selon vous, la démarche de l’ONU est-elle justiée ? Expliquez votre réponse.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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Des conits aux causes multiples Les causes d’un conit sont souvent complexes. Un conit peut avoir plusieurs causes différentes : contrôle des ressources, non-respect des droits humains, revendications identitaires et autonomistes. Ces causes peuvent aussi se combiner et faire évoluer un conit dans le temps. De même, un conit peut se calmer pendant une longue période, puis se raviver plus tard. Par ailleurs, des conits aux origines distinctes peuvent se dérouler simultanément à l’intérieur d’un même pays.
19 Quelques tensions et conits aux causes multiples Au Pakistan, les tensions et conits entre les nationalistes de l’ethnie baloutche et le gouvernement portent entre autres sur la souveraineté du Baloutchistan ( ), sur la protection des langues locales ( ) et sur le contrôle des ressources naturelles ( ).
En République centrafricaine, des chrétiens et différents groupes musulmans, en désaccord pour des raisons religieuse et idéologique ( ), s’affrontent dans un conit armé. Ces groupes cherchent également à contrôler des territoires riches en ressources naturelles ( ) an de nancer l’achat d’armes au moyen du commerce illégal de diamants.
Contrôle des ressources
Revendications autonomistes
Non-respect des droits humains
Revendications identitaires
En Syrie, plusieurs forces s’opposent : • les partisans du président Bachar al-Assad défendent le régime en place et les rebelles veulent un nouveau gouvernement plus démocratique ( ) ; • le groupe terroriste État islamique veut prendre le pouvoir pour des raisons religieuses ( ) ; • les Kurdes, au nord, réclament l’indépendance du Kurdistan ( ).
20 Les multiples facettes de la guerre civile au Soudan du Sud Le Soudan du Sud, portrait d’un pays déchiré par la guerre « La guerre qui ravage le Soudan du Sud depuis 2013 ne semble pas vouloir prendre n. La rivalité entre le président Salva Kiir et son viceprésident Riek Machar entraîne le pays dans une pente de plus en plus dangereuse. Au moins 50 000 personnes ont déjà perdu la vie. Des experts de l’ONU ayant récemment visité le Soudan du Sud estiment qu’un processus de nettoyage ethnique est en cours et qu’il y a un fort risque de génocide. […]
Les causes du conit […] • Ethnique : Des divisions entre les Dinkas, l’ethnie du président Kiir et la plus grande communauté du pays, et les Nuers, celle de Riek Machar • Économique : Les États pétroliers du nord du pays convoités par les deux camps. L’or noir compte pour au moins 90 % de l’économie nationale. » Radio-Canada, 2017.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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1. Pour chacun des groupes suivants qui participent à la guerre civile en Syrie, indiquez les causes qui motivent leur implication dans le conit. Expliquez vos réponses. a) Les groupes rebelles :
b) Les Kurdes :
c) Le groupe terroriste État islamique :
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
2. Relisez l’extrait de la page précédente, puis répondez aux questions suivantes.
a) Surlignez les termes de l’extrait qui fournissent des indices sur les causes du conit au Soudan du Sud. b) Indiquez les causes du conit au Soudan du Sud en traçant un X dans la portion appropriée du diagramme suivant.
Contrôle des ressources
Revendications autonomistes
Non-respect des droits humains
Revendications identitaires
3. Associez, à l’aide de èches, chaque pays aux tensions et conits décrits dans les énoncés.
Mettre en relation des faits
Cartes 10, p. 127, 16, p. 133, et 18, p. 135
République démocratique du Congo
Pays au régime non démocratique où la guerre civile est nancée par le commerce illégal de minerais.
Nigeria
Pays avec des zones de tensions identitaires et autonomistes où des dissidents dénoncent le non-respect des droits et libertés.
Égypte
Pays où sévit un conit armé lié au contrôle du pétrole et à des revendications identitaires et autonomistes.
Chine
Pays où la population s’est soulevée contre le régime en place et qui connaît des tensions liées à l’eau.
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Section 3
Quelles sont les principales sources de tensions et de conits ?
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SECTION
4
QUEL EST LE RÔLE DE L’ONU DANS LES SITUATIONS DE TENSIONS ET DE CONFLITS ? Céé n 1945, l’ONU s donn comm ncl objcf d mnn l x l sécué dns l mond. ell vll uss à fvos l cooéon nnonl, à lu con l uvé à ssu l sc ds dos umns. L’ONU s dmn dvnu l nouvll gdnn d l’od mondl.
La Charte des Nations Unies L’ONU se fonde principalement sur les principes énoncés dans sa Charte pour réaliser ses objectifs. La Charte établit les droits et les obligations des États membres en énonçant une série de principes sur les questions suivantes.
Tutelle régm qu conss à lc un o ou un É sous l’dmnson d l’ONU, v son Consl d tull.
■
Le règlement des conits
■
Les actions à entreprendre en cas de menaces contre la paix et la sécurité
■
Les accords régionaux
■
La justice internationale
■
La coopération économique et sociale
■
La gestion des territoires non autonomes et la ull
21 La Charte des Nations Unies
22 La Conférence des Nations Unies sur l’organisation internationale
La Charte des Nations Unies dénit les buts, les règles et les façons de faire de l’ONU. Elle sert à guider la diplomatie internationale. Selon ce qui a été établi par la Charte, l’ONU doit respecter le principe de la souveraineté des États. Ce principe limite donc la capacité d’action de l’ONU lorsqu’elle tente d’intervenir dans les affaires internes des États. « L’Organisation des Nations Unies et ses Membres […] doivent agir conformément aux principes suivants : 1. L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses Membres. […] 3. Les Membres […] règlent leurs différends internationaux par des moyens paciques […]. 4. Les Membres […] s’abstiennent […] de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. […] 7. Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État […]. » ONU, Charte des Nations Unies, 1945.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
En juin 1945, cinquante pays se rencontrent à San Francisco (États-Unis) pour élaborer la Charte des Nations Unies.
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L’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU Malgré sa vocation pacique, l’ONU dispose d’un pouvoir de force, c’est-à-dire qu’elle a le pouvoir d’intervenir lorsque des conits menacent la sécurité internationale. Deux institutions de l’ONU encadrent les débats liés à la paix et à la sécurité. L’Assemblée générale organise des sessions de discussion sur des enjeux liés entre autres à la paix et à la sécurité. Le Conseil de sécurité, pour sa part, est la seule institution de l’ONU à pouvoir prendre des décisions en matière de sécurité.
23 Le rôle des deux principales institutions de l’ONU ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Rôle : Forum de discussion qui vise à formuler des recommandations sur des enjeux internationaux. Composition : 193 représentants, soit un pour chaque État membre. Processus décisionnel : Vote des résolutions sur les sujets touchant à des enjeux internationaux. Nature des résolutions : Les résolutions dénoncent les menaces à la sécurité internationale (ex. : armement nucléaire). Elles identient aussi les États qui menacent la paix mondiale (ex. : la Corée du Nord), et leur recommandent de mettre n à leurs actions. Les États ne sont pas tenus d’appliquer les résolutions.
Quelques résolutions qui concernent la paix et la sécurité sont acheminées au Conseil de sécurité.
CONSEIL DE SÉCURITÉ Rôle : Prendre des décisions en vue de maintenir la paix et la sécurité internationales. Composition : 15 membres ■ 5 permanents : Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie. ■ 10 non permanents (mandat de 2 ans non renouvelable). Processus décisionnel lors de l’adoption d’une résolution : ■ Le Conseil doit récolter 9 votes sur l’ensemble des 15 possibles. ■ Chacun des 5 membres permanents peut renverser une résolution prise par la majorité en y mettant son veto. Nature des résolutions : Les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité sont contraignantes. Elles doivent être mises en application et mener à des actions concrètes. Types d’actions : ■ Sanctions internationales contre les États fautifs : embargo économique, gel de l’argent hors du pays, etc. ■ Missions de paix dans les zones de conits : envoi de Casques bleus. ■ Actions militaires collectives en zones de conits : envoi des armées des États membres pour rétablir la paix et la sécurité.
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SECTION 4
Quel est le rôle de l’ONU dans les situations de tensions…
141
Les tribunaux pénaux internationaux (TPI) En 1945, la Charte de l’ONU prévoit la formation de la Cour internationale de justice (CIJ). La CIJ est le premier organe judiciaire de l’ONU. Elle est chargée de régler les différends entre les États. Dans les années 1990, deux guerres civiles sanglantes frappent la communauté internationale. ■
Génocide exmnon ysqu, lné à gnd écll, d’un ul ou d’un gou nqu.
■
Nettoyage ethnique Élmnon, un gou mjo, ds us gous nqus ésns su l mêm o. Crime contre l’humanité Volon délbéé ds dos fondmnux d’un gou d’ndvdus ou ds mofs olqus, déologqus, nqus ou lgux. Crime de guerre Volon gv ds los ds couums d l gu comms à l’ncon d cvls ou d combns nnms.
En 1994, au Rwanda, un génocd fait plus de 800 000 morts en quelques semaines. De 1991 à 1999, l’ex-Yougoslavie est le théâtre de noygs nqus, d’un génocide et d’une guerre civile.
À la suite de ces événements, l’ONU décide de mettre sur pied des TPI an de juger et de condamner les criminels responsables de violations graves du droit international humanitaire (DIH). Ces tribunaux ponctuels sont toutefois dissous une fois le procès terminé. Depuis 2002, les personnes soupçonnées de cm con l’umné, de génocide et de cm d gu sont jugées par la Cour pénale internationale (CPI). Ce tribunal permanent ne fait pas partie de l’ONU, mais plus de 120 pays en reconnaissent l’autorité.
24 Les principaux TPI en bref TPI pour le Rwanda ■
Accusations
■ ■
Génocide Crimes contre l’humanité Crimes de guerre
TPI pour l’ex-Yougoslavie ■ ■ ■
Génocide Crimes contre l’humanité Crimes de guerre
Nombre de personnes accusées
93
161
Nombre de personnes condamnées
62
90
2015
2017
Année de fermeture du TPI
D’après ONU (TPIR et TPIY), 2017.
ARRÊT SUR IMAGE
Le TPI pour le Rwanda
Entre avril et juillet 1994, le Rwanda est le théâtre de l’un des pires génocides connus depuis la Seconde Guerre mondiale. En 100 jours, 800 000 personnes sont tuées. Ce massacre a été organisé par la majorité hutue (groupe ethnique au Rwanda) et visait la minorité tutsie du pays. Le TPI pour le Rwanda a jugé des autorités militaires, gouvernementales et religieuses, des hommes d’affaires et des représentants des médias. En 2003, dans le cadre du procès des « médias de la haine », trois responsables de médias rwandais ont été déclarés coupables d’incitation directe et publique à commettre le génocide. Dans leur verdict, les juges ont afrmé que les messages diffusés par certains médias (notamment la radio) avaient permis de véhiculer des stéréotypes raciaux haineux et qu’ils appelaient ouvertement à l’extermination du groupe ethnique tutsi. Par conséquent, les trois responsables de ces médias ont écopé de lourdes peines de prison pour avoir pris part à l’organisation et à l’exécution du génocide.
Un jeune rwandais dans une église où 400 Tutsis ont été assassinés par des Hutus. Le génocide a fait des milliers d’orphelins.
142
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Le rôle du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés Les conits armés entraînent souvent le déplacement des populations, victimes de la violence des combats et de la destruction de leur milieu de vie. Les populations qui fuient les zones de guerre se retrouvent alors dans des camps de réfugiés. Ces réfugiés exercent une forte pression sur les infrastructures et le budget des pays ou des régions qui les accueillent. De plus, peu de pays s’empressent de leur venir en aide. L’ONU, par l’entremise du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR ou HCR), dispose des moyens nécessaires pour venir en aide aux réfugiés et pour atténuer leurs souffrances. Certaines ONG à vocation humanitaire remplissent aussi ce mandat.
25 Le HCR en bref HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES POUR LES RÉFUGIÉS
L’aide aux réfugiés
Date de création : 1950 Rôle et mandat : Coordonner l’action internationale visant à répondre aux besoins des réfugiés. Quelques moyens d’action : ■ Fournir une assistance humanitaire aux réfugiés en situation d’urgence. ■ Protéger les personnes déplacées. ■ Aider et inciter les États à développer leurs capacités d’aide aux réfugiés et à assurer leur protection. ■ Sauvegarder les droits et les libertés des réfugiés. ■ Garantir l’exercice du droit d’asile dans un autre pays et le droit de revenir dans son pays d’origine.
En 2016, le HCR a œuvré
dans
130 PAYS
et a assisté près de
17,2
millions de réfugiés. D’après HCR, 2017.
26 Des réfugiés sud-soudanais pris en charge par le HCR, en 2016
Selon l’ONU, la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud depuis 2013 a forcé près de 4 millions de personnes à fuir les combats et la famine. Plus de 2 millions d’entre eux ont trouvé refuge dans des pays voisins (Ouganda, Soudan, Éthiopie, Kenya, République démocratique du Congo et République centrafricaine). Plusieurs vivent dans des camps de réfugiés où les conditions de vie sont très difciles. À l’été 2017, le manque de fonds combiné à l’afux massif de réfugiés oblige l’ONU à réduire l’aide alimentaire offerte dans les camps. Cette photographie montre des réfugiés sud-soudanais qui attendent d’être transférés dans un camp du HCR en Ouganda.
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SECTION 4
Quel est le rôle de l’ONU dans les situations de tensions…
143
1. Remplissez ce tableau. Objectif de la Charte des Nations Unies
Limite à l’action de l’ONU
Buts de l’ONU
■
■
■
■
2. Ces deux schémas portent sur les principales institutions de l’ONU. Complétez-les.
adopte des
sur des
enjeux
et des résolutions
mise en application de adopte des
résolutions
intervention en territoire
qui impliquent la
ou l’organisation de
ce qui signie qu’il y a
3. Pour quelles raisons et dans quelles circonstances les TPI ont-ils été mis sur pied ?
144
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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4. Précisez si ces deux types de tribunaux sont permanents ou ponctuels. a) La CPI
Permanente
Ponctuelle
b) Les TPI
Permanents
Ponctuels
5. Répondez aux questions suivantes qui portent sur l’aide aux réfugiés. a) Pourquoi certains pays sont-ils peu enclins à venir en aide aux réfugiés qui fuient les zones de guerre ?
b) Quels organismes internationaux aident les réfugiés qui sont victimes de conits armés ?
c) Quel type d’installation temporaire peut être mis en place pour accueillir les populations touchées par les conits armés ?
6. Indiquez si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Si vous indiquez qu’un énoncé est faux, expliquez pourquoi.
Vrai
Faux
a) Le HCR est un organe aflié à l’ONU.
b) Le HCR a été établi lors de l’adoption de la Charte des Nations Unies.
c) Le HCR ne garantit pas la protection des réfugiés, une fois qu’il leur a fourni un abri.
7. À quel droit les tribunaux pénaux internationaux et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés se réfèrent-ils pour justier leurs interventions ? Encerclez la bonne réponse. a) Le droit civil. b) Le droit international humanitaire. c) Le droit à la protection de la population. d) Le droit à la vie.
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SECTION 4
Quel est le rôle de l’ONU dans les situations de tensions…
145
SECTION
5
EN QUOI CONSISTENT LES MISSIONS DE PAIX DE L’ONU ? Ls nvnons dns ls ys qu connssn ds cons s fon génélmn sous l sonsblé d l’ONU. L ncl moyn d’nvnon d l’ONU s l ms su d d mssons d x. Cs mssons comon souvn un dmnson ml, ms n s lmn s à cl. L’ONU m uss n lc dfféns ocssus n d’ssu l ou à l x.
Les missions de paix Les missions de paix organisées par l’ONU ont pour but d’assurer la sécurité de la population et de fournir un soutien aux États an qu’ils puissent restaurer et maintenir la paix.
27 Les objectifs et les moyens d’action de l’ONU dans le cadre des missions de paix Objectif
Moyens d’action
Protéger la population civile
Assurer une présence auprès des populations civiles pour les protéger contre les agressions des forces armées impliquées dans le conit.
Aider au désarmement
Amasser et entreposer de façon sécuritaire les armes, déminer les zones de conits, démobiliser les forces armées impliquées dans le conit (renvoyer les soldats dans leurs foyers).
Soutenir l’organisation d’élections libres
Assurer la sécurité du déroulement des élections, donner une assistance technique et logistique lors du déroulement des élections.
Promouvoir les droits humains
Surveiller les abus des autorités locales, contribuer aux enquêtes sur les violations des droits humains, développer les capacités des autorités locales à défendre les droits humains.
28 Les missions de paix de l’ONU, en 2017
Les missions de paix en chiffres
En 2017,
l’ONU a mené missions
15
de paix avec un budget d’environ
6,8
milliards
de dollars. D’après ONU, 2017.
D’après ONU, 2017.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Les principales conditions d’intervention de l’ONU Les missions de paix organisées par l’ONU sont généralement paciques. Elles sont constituées de forces armées fournies par les États membres de l’ONU. Les interventions de la Force de maintien de la paix de l’ONU (ou Casques bleus) s’appuient en général sur certains principes de base qui assurent la légitimité de la mission.
29 Les principes qui guident les missions de paix de l’ONU
Belligérant Pays ou État qui est en guerre.
Principe
Application
Le consentement des partis
Les belligérants doivent donner leur accord à l’ONU avant que celle-ci ne déploie ses forces. Ce consentement est particulièrement utile à l’ONU, puisqu’il lui accorde la liberté d’action nécessaire pour accomplir son mandat. Il arrive toutefois que l’ONU décide d’intervenir sans le consentement des belligérants. Elle justie alors ses interventions par des raisons humanitaires.
La non-utilisation de la force
Les missions de l’ONU ne visent pas à imposer la paix par la force. En général, les Casques bleus sont autorisés à utiliser la force uniquement pour se défendre ou pour sauvegarder la mission.
L’impartialité
Dans leurs relations avec les belligérants, les Casques bleus envoyés par l’ONU ne peuvent pas favoriser un parti plus qu’un autre. L’impartialité est nécessaire pour que les belligérants coopèrent avec le personnel de la mission.
ARRÊT SUR IMAGE
Une mission de paix au Mali
En 2012, le Mali connaît deux événements politiques majeurs : la rébellion d’un mouvement touareg associé à des militants islamistes dans le nord du pays et un coup d’État* militaire. Après l’intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), un gouvernement de transition se forme. Grâce à une résolution votée par le Conseil de sécurité en décembre 2012, ce nouveau gouvernement reçoit l’appui de l’ONU. Cependant, en janvier 2013, une attaque des mouvements islamistes du Nord contre le sud du pays contribue à la détérioration de la situation. Le gouvernement demande et obtient le soutien militaire de la France. Les islamistes sont repoussés, mais la situation demeure dangereuse. En avril 2013, l’ONU décide d’envoyer une nouvelle mission au Mali. Cette mission a pour mandat de sécuriser le pays, d’accompagner la transition démocratique, de promouvoir les droits humains, de soutenir l’aide humanitaire et d’amener les responsables de la crise devant la justice. En 2015, un accord de paix et de réconciliation est conclu entre le gouvernement malien et les groupes rebelles. La mission de l’ONU se poursuit, mais avec un nouveau mandat : celui de collaborer à la mise en œuvre de l’accord de paix et de superviser un cessez-le-feu. * Renversement du pouvoir politique en place de façon illégale et souvent brutale.
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Des Casques bleus de l’ONU patrouillent dans les rues de Gao, au Mali, en 2017. Certaines missions de paix menées en milieu hostile ont un mandat spécial du Conseil de sécurité qui les autorise à utiliser la force pour protéger les civils.
SECTION 5
En quoi consistent les missions de paix de l’ONU ?
147
L’efcacité réduite des interventions de l’ONU À la n du XXe siècle, le nombre d’interventions autorisées par l’ONU a considérablement augmenté, et ces interventions sont devenues beaucoup plus complexes. Toutefois, quelques missions se sont soldées par des échecs. La mission au Rwanda en 1994 n’a pas pu éviter le massacre de 800 000 personnes. De même, la mission en ex-Yougoslavie n’a pas empêché celui de 8000 autres à Srebrenica en 1995. Ces événements ont incité plusieurs personnes à se questionner sur l’efcacité des interventions de l’ONU. Deux principaux facteurs peuvent restreindre l’efcacité des interventions de l’ONU. ■
■
Les nombreux désaccords entre les membres du Conseil de sécurité peuvent nuire à l’organisation des missions. Par exemple, à six reprises entre 2011 et 2017, deux membres permanents du Conseil de sécurité (la Russie et la Chine) ont décidé de mettre leur veto lorsque l’ONU a adopté des résolutions à propos du conit en Syrie (plan de sortie de crise, trêve partielle, sanctions, etc.). Le droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité constitue une forme de blocage diplomatique qui diminue l’efcacité des interventions et la capacité d’action de l’ONU. Les ressources nancières limitées dont l’ONU dispose constituent un autre facteur nuisant à son efcacité. Par exemple, le budget de l’ONU relié aux opérations de paix s’élève à environ 6,8 milliards de dollars pour 2017-2018. C’est bien peu pour mener des opérations militaires. En comparaison, le budget militaire des États-Unis s’élevait à 639 milliards de dollars en 2018.
30 Les principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix, en 2017 Indonésie Ghana Sénégal Égypte Népal Pakistan Rwanda Inde Bangladesh Éthiopie 0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10 000
Contribution en troupes (nombre de personnes)
Espagne Canada Italie Russie Royaume-Uni France Allemagne Japon Chine États-Unis 0
5
10
15
20
25
30
Contributions nancières pour les opérations de l’ONU (% du budget total des opérations) D’après ONU, 2017 et 2018.
En 2017, environ 107 000 personnes provenant de 125 pays sont affectées aux missions de paix de l’ONU. La majorité du personnel militaire provient de pays en développement. Cependant, les forces armées de ces pays sont parfois moins en mesure de faire face aux difcultés militaires qui peuvent survenir. En effet, leur équipement et leur entraînement sont parfois insufsants et leurs ressources (équipement de transport, nourriture, etc.) sont souvent réduites.
148
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Le processus de paix Les missions de paix organisées par l’ONU ne sont pas les seules interventions visant à rétablir la paix et la sécurité internationales. Elles font partie d’un processus beaucoup plus large qui va de la prévention du conit au soutien pour la reconstruction des territoires et des institutions touchés par le conit. De plus, dans l’établissement d’un processus de paix, l’ONU n’est pas la seule à pouvoir intervenir. Les États ont aussi un rôle à jouer, notamment par l’entremise de négociations diplomatiques, dans le but de réduire les tensions et d’éviter l’éclatement d’un conit.
31 Des mesures progressives face à un État qui menace la paix mondiale DIALOGUE ET DIPLOMATIE Les États et l’ONU tentent de résoudre les tensions ou le conit par le dialogue. Des négociations et des rencontres diplomatiques réunissent les acteurs an de trouver des solutions au conit. MESURES PLUS RESTRICTIVES
SANCTIONS ■
■
Rupture des liens diplomatiques : les gouvernements coupent leur communication avec l’État qui menace la sécurité. Embargo commercial : les pays cessent leurs échanges commerciaux avec l’État qui menace la sécurité. Un embargo est encore plus efcace s’il est appuyé par une résolution du Conseil de sécurité, car il sera appliqué par tous les pays membres de l’ONU. MESURES PLUS RESTRICTIVES
USAGE DE LA FORCE MILITAIRE En dernier recours, le Conseil de sécurité peut voter une résolution approuvant une intervention militaire contre l’État qui menace la sécurité. Il arrive qu’une intervention soit organisée par un État ou une organisation autre que l’ONU (par exemple l’OTAN) sans qu’elle ait été appuyée par une résolution au Conseil de sécurité. Ce fut notamment le cas en Irak, en 2003. Toutefois, selon le droit international, seul le Conseil de sécurité peut ordonner l’usage de la force.
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32 Les étapes d’un processus de paix Avant le conit
Pendant le conit
La prévention Le rétablissement des conits de la paix ■ Mesures ■ Actions diplomatiques diplomatiques ■ Médiation ■ Observation ■ Négociations et collecte d’accords d’information ■ Imposition de la paix ■ Dialogue entre les ■ Usage de force parties opposées militaire pour rétablir ■ Déploiement de la paix et la sécurité forces préventives
Après un cessez-le-feu Le maintien de la paix ■ Mise en œuvre et surveillance des accords de cessez-le-feu ■ Préparation d’une paix durable ■ Désarmement La consolidation de la paix ■ Renforcement des capacités du pays ■ Rétablissement du fonctionnement de l’État et de la société ■ Soutien à la reconstruction D’après ONU, 2008.
La conclusion de la paix constitue un processus en plusieurs étapes. L’ONU et les États doivent s’impliquer dans ce processus pour en assurer le succès.
ARRÊT SUR IMAGE
L’ONU et les négociations de paix en Syrie
Depuis 2012, l’ONU intervient diplomatiquement dans le conit syrien. Toutefois, les désaccords entre les membres du Conseil de sécurité limitent sa capacité d’intervention. La Russie et la Chine, qui sont des alliées de la Syrie, se sont opposées par veto à plusieurs résolutions. Ces résolutions condamnaient le régime de Bachar al-Assad et proposaient des solutions diplomatiques pour mettre n au conit. En 2015, l’ONU adopte nalement à l’unanimité une résolution au sujet de la Syrie. L’ONU a le mandat de réunir le gouvernement syrien et l’opposition an qu’ils s’entendent sur la formation d’un gouvernement de transition et d’un processus pour la tenue d’élections supervisées par l’ONU. Malgré plusieurs tentatives, les négociations n’aboutissent pas. L’opposition exige le départ de Bachar al-Assad et le régime refuse de céder sa place. La situation semble donc sans issue.
La guerre civile ravage la Syrie. Selon l’ONU, la reconstruction coûtera au moins 250 milliards de dollars.
SECTION 5
En quoi consistent les missions de paix de l’ONU ?
149
1. Voici un aperçu de la façon dont l’ONU décrit le mandat de quelques-unes de ses missions de paix. a) Pour chacune des missions, précisez la ou les périodes du processus de paix (avant, pendant ou après). b) Placez la lettre correspondant à chacune des missions au bon endroit dans le tableau qui suit les énoncés. Attention, une même mission peut être placée à plusieurs endroits dans le tableau. A
La MINUAD (Opération hybride de l’Union africaine et des Nations Unies au Darfour) : protéger les civils et faciliter l’aide humanitaire tout en aidant le processus politique (organisation d’élections) au Darfour.
Période :
B
La MINUL (Mission des Nations Unies au Liberia) : appuyer la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, assurer la sécurité du personnel de l’ONU, et soutenir les activités humanitaires et les initiatives en faveur des droits humains.
Période :
C
La MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti) : restaurer un climat sûr, appuyer le processus politique en cours, renforcer les institutions gouvernementales et protéger les droits humains.
Période :
D
La MINUSCA (mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique) : protéger les civils et les droits de l’homme et faciliter l’aide humanitaire tout en soutenant le gouvernement dans le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la réforme du secteur de la sécurité.
Période :
Objectifs des missions de paix de l’ONU Protéger la population civile
Aider au désarmement
2. a) Observez la photographie et lisez la légende qui l’accompagne. Indiquez la condition d’intervention qui n’a pas été respectée par les forces qui ont participé à la mission.
Soutenir l’organisation d’élections libres
Promouvoir les droits humains
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
b) Donnez deux autres conditions d’intervention des Casques bleus de l’ONU. ■
■
En 1993, une coalition multinationale intervient en Somalie, appuyée par une résolution du Conseil de sécurité, mais sans avoir reçu la permission de l’État somalien. Dirigée par les États-Unis, cette coalition a pour but d’instaurer des conditions de sécurité an d’organiser des opérations de secours humanitaire. Les pays de la coalition subissent de lourdes pertes. Cette photographie montre des Somaliens exhibant le pantalon déchiré d’un soldat américain tué en octobre 1993.
150
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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3. Le texte suivant propose une courte chronologie de la guerre du Golfe de 1990-1991. Lisez-le, puis effectuez les activités proposées. Le 2 août 1990, l’Irak envahit le Koweït. Les États-Unis cherchent l’appui de plusieurs autres États en vue d’une intervention. Le 6 août, une résolution du Conseil de sécurité propose la mise en place d’un embargo militaire, commercial et nancier contre l’Irak. Le 7 août 1990, les États-Unis envoient des troupes en Arabie saoudite an de protéger ce pays contre l’Irak. Le 24 septembre 1990, l’Assemblée générale de l’ONU se réunit et discute du conit. Pendant ce temps, la France amorce un dialogue avec les dirigeants de l’Irak an de résoudre le conit. Le 29 novembre 1990, le Conseil de sécurité de l’ONU autorise le recours à la force si l’Irak n’a pas évacué le Koweït le 15 janvier 1991. Le 16 janvier 1991, une coalition internationale menée par les États-Unis attaque l’Irak.
a) Surlignez ou soulignez les passages traitant des mesures progressives à adopter face à un État menaçant la paix mondiale.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Document 31, p. 149
■
Surlignez les actions portant sur le dialogue et la diplomatie.
■
Soulignez d’un trait les actions portant sur les sanctions.
■
Soulignez de deux traits les actions portant sur une intervention militaire. Établir des comparaisons
b) La chronologie de la guerre du Golfe suit-elle la progression habituelle des mesures prises par la communauté internationale à l’endroit d’un État qui menace la paix mondiale ? Expliquez votre réponse.
4. Observez ces deux documents. Pour chacun, indiquez un facteur qui contribue à restreindre l’efcacité et la capacité d’action de l’ONU.
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
Milliards de dollars
700 500 400 300 200 100 0
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6,8 Budget alloué aux opérations de maintien de la paix de l’ONU en 2018
Le représentant de la Russie (à gauche) et celui de la Chine (à droite) mettent leur veto à une intervention en Syrie (ils ont la main levée).
Facteur :
639
600
Budget militaire des États-Unis en 2018
D’après ONU, 2018 ; Département de la Défense des États-Unis, 2018.
Facteur :
Section 5
En quoi consistent les missions de paix de l’ONU ?
151
SECTION
6
QUELLES ORGANISATIONS ET ALLIANCES CONTRIBUENT À RÉGLER LES CONFLITS ? L’ONU n’s s l sul ognson à nvn n zons d nsons d cons. Cns ognsons égonls uvn éuss à ls cons n son d lu oxmé d lu connssnc ds s qu s’oosn. M n à un con n’mlqu s nécssmn l’usg d l foc. Ls cons uvn ê énués ou églés gâc à l’doon d és, d convnons d’ccods nnonux.
L’OTAN L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a été fondée en 1949. Les États-Unis, le Canada et plusieurs pays d’Europe occidentale font partie des membres fondateurs. L’OTAN est une alliance de défense collective et de protection mutuelle entre les États membres. L’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord stipule d’ailleurs qu’une attaque militaire contre un ou plusieurs de ses membres est considérée comme une attaque contre tous. Les pays membres de l’OTAN protent donc d’une défense largement supérieure à leurs moyens individuels.
33 Des missions de l’OTAN en zones de tensions et de conits L’opération Resolute Support est en cours depuis 2015 en Afghanistan. Il s’agit de la deuxième opération de l’OTAN dans le pays depuis 2003. Elle vise à former, à soutenir et à assister les forces de sécurité afghanes.
L’OTAN mène diverses opérations en mer Méditerranée et en mer Égée. Certaines visent à lutter contre le terrorisme. D’autres ont pour but de contrôler la crise des migrants.
Les opérations Allied Provider (2008) et Ocean Shield (2009-2016) ont contribué de manière signicative à la réduction de la piraterie au large des côtes de la Somalie.
L’opération de l’OTAN en Somalie a pour but de porter assistance aux forces de l’Union africaine déjà à l’œuvre dans le pays.
D’après OTAN, 2017.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Créée en pleine guerre froide, l’OTAN visait au départ à protéger les pays occidentaux contre d’éventuelles attaques de l’Union soviétique et de ses alliés. Toutefois, en 1991, l’URSS est démembrée, ce qui pousse l’OTAN à revoir ses objectifs et à accepter de nouveaux membres. Entre 1991 et 2017, le nombre d’États membres de l’OTAN passe progressivement de 16 à 29, le Monténégro étant le dernier État à s’être ajouté à la liste en 2017. L’OTAN intervient dans des pays, comme l’Irak et l’Afghanistan, qui ne sont pas membres de l’Organisation. Depuis la n de la guerre froide, l’OTAN a redéni son rôle et les objectifs de ses interventions. Elle intervient maintenant plus fréquemment pour appuyer l’ONU dans ses missions de paix et assister d’autres organisations comme l’Union africaine, qui intervient en Somalie.
34 La police du ciel de l’OTAN
La police du ciel de l’OTAN assure la protection de l’espace aérien des pays membres de l’Alliance en temps de paix. Les pays qui possèdent des avions de combat (ex. : le Canada, le Danemark et la France) surveillent en continu leur propre espace aérien ainsi que celui des pays qui ne disposent pas de tels avions (ex. : l’Albanie et la Slovénie). Ces patrouilles ont pour mission de détecter les violations de l’espace aérien et d’y répondre rapidement. Depuis l’annexion de la Crimée (région de l’Ukraine) par la Russie en 2014, l’OTAN a augmenté le nombre de patrouilles de la police du ciel au-dessus des pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie). À plusieurs reprises, des avions russes qui violaient l’espace aérien de ces pays ont été interceptés.
ARRÊT SUR IMAGE
L’OTAN et les attentats du 11 septembre 2001
Le 11 septembre 2001, les États-Unis sont la cible d’une attaque terroriste. Des avions de ligne sont détournés vers les tours jumelles du World Trade Center à New York et vers le Pentagone* à Washington. Un autre avion est détourné vers le Capitole** à Washington. Il s’écrase dans un champ en Pennsylvanie avant d’atteindre sa cible. Cette attaque est alors jugée comme un acte d’agression armée contre les États-Unis. Puisque les États-Unis font partie de l’OTAN, le principe de défense collective s’applique : une attaque contre un membre de l’OTAN est considérée comme une attaque contre tous les membres. L’Organisation intervient donc rapidement et participe aux opérations menées en Afghanistan et en mer Méditerranée. * Édice qui abrite le quartier général du département de la Défense américain. ** Édice où siègent les élus du gouvernement américain.
La destruction des tours du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
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SECTION 6
Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ?
153
Des organisations régionales D’autres organisations régionales, comme la Ligue arabe, l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, ont comme objectif principal d’assurer la sécurité de leurs membres. Lorsqu’elles interviennent en zones de tensions et de conits, ces organisations utilisent des moyens diversiés, qui vont de la participation à des négociations de paix à l’organisation d’opérations de maintien de la paix.
La Ligue arabe La Ligue arabe a été fondée en 1945. Son principal objectif est alors de renforcer les liens politiques et économiques entre les pays arabes. Lors de sa fondation, cette organisation a exclu l’usage de la force pour régler les différends entre les États membres. Ses interventions se limitent donc surtout à organiser des négociations et à effectuer une médiation entre les États ou les groupes qui s’opposent. Par exemple, elle peut présenter des propositions de plan de paix. LA LIGUE ARABE
Fondation : 1945 Membres fondateurs : Arabie saoudite, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie*, Yémen du Nord Autres membres actuels : ■
Algérie
■
Émirats arabes unis
■
Mauritanie
■
Somalie
■
Bahreïn
■
Koweït
■
Oman
■
Soudan
■
Comores
■
Libye
■
Organisation de libération de la Palestine (OLP)
■
Tunisie
■
Djibouti
■
Maroc
■
Qatar
■
Yémen
* La Syrie a été suspendue de la Ligue arabe en 2011.
ARRÊT SUR IMAGE
interventions de la Liguearabe arabe au Moyen-Orient LaDes Ligue arabe et le printemps
Lors du printemps arabe en 2011, d’importants mouvements de contestation populaire remettent en question la légitimité de plusieurs gouvernements. En Syrie, la réplique violente du régime de Bachar al-Assad envers les contestataires pousse la Ligue arabe à intervenir en organisant des négociations diplomatiques et en proposant un plan de paix. Toutefois, le gouvernement syrien rejette cette proposition. La Ligue arabe suspend donc la Syrie de ses rangs. Au Yémen, un conit oppose depuis 2014 le nouveau gouvernement élu dans la foulée du printemps arabe à des rebelles. Incapable de faire face aux rebelles, le gouvernement yéménite demande l’aide des pays arabes. La Ligue arabe n’intervient pas directement, mais appuie une intervention militaire menée en 2015 par une coalition de pays dirigée par l’Arabie saoudite. Le siège de la Syrie est resté vacant après sa suspension de la Ligue arabe, en 2011.
154
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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L’Union africaine L’Union africaine (UA) est une organisation régionale qui inclut 55 États, soit tous les pays d’Afrique. Cette organisation vise à soutenir la démocratie, les droits humains et le développement de l’Afrique. En 2005, l’UA a adopté un pacte de non-agression et de défense commune entre ses États membres. L’UA s’inspire en grande partie de l’UE. Elle a donc mis en place plusieurs institutions qui lui permettent d’intervenir dans l’ensemble des États qu’elle représente. En matière de sécurité, c’est le Conseil de paix et de sécurité qui se prononce en cas de tension ou de conit. Le Conseil a plusieurs mandats. ■
Anticiper et prévenir les conits.
■
Assurer les actions diplomatiques de médiation.
■
Recommander des interventions dans un pays membre en cas de crimes contre l’humanité.
■
Organiser les missions de rétablissement et de maintien de la paix.
■
Assurer la consolidation de la paix et la reconstruction après les conits.
■
Assurer l’action humanitaire lors de catastrophes.
L’UA utilise différents moyens pour réduire les tensions et les conits. Elle peut, par exemple, organiser une médiation entre les pays ou les groupes qui s’opposent. Elle peut aussi mettre sur pied des missions d’observation dans des zones de tensions. L’UA participe également à des missions de paix. Celles-ci sont souvent menées conjointement avec d’autres organisations, comme l’ONU et l’OTAN.
35 Des missions de paix de l’UA Pays Somalie
Soudan (Darfour)
Début
Partenaires
2007
ONU OTAN UE
2007
Objectifs ■
■
■
ONU (depuis 2008)
■
■
Assurer la sécurité. Opérer le désarmement. Rétablir l’unité nationale. Assurer la sécurité. Protéger les populations civiles.
■
■
■
■
Assurer l’aide humanitaire. Rapatrier les réfugiés. Assurer l’aide humanitaire. Assurer la médiation pour élargir le processus de paix.
Les missions de paix auxquelles l’UA participe doivent d’abord être approuvées par l’ONU.
ARRÊT SUR IMAGE
La mission de l’UA en Somalie
La Somalie est en situation de guerre civile depuis 1991 et n’a pas réussi à mettre en place un pouvoir politique stable. Plusieurs milices armées, dont celle des « seigneurs de la guerre », s’affrontent pour le pouvoir. En 2007, une tentative de réconciliation nationale a été amorcée et un gouvernement de transition a été mis en place grâce à l’appui d’une mission de paix autorisée par l’ONU : la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Cette mission est appuyée par l’ONU et l’OTAN. L’ONU fournit un soutien logistique et une assistance technique à la mission. Pour sa part, l’OTAN assure le transport aérien et maritime des troupes. L’AMISOM était toujours active en 2018.
Un véhicule blindé de l’AMISOM transporte des troupes vers la ville de Buur Hakaba, en Somalie.
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SECTION 6
Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ?
155
1. Sur la carte :
Situer dans le temps et dans l’espace (a et b)
a) Coloriez en bleu les pays membres de l’OTAN. b) Situez chacune des missions ou opérations décrites ci-dessous en inscrivant la lettre correspondante.
A
Mission régionale de maintien de la paix organisée par l’UA et appuyée par l’ONU et l’OTAN.
B
Mission déployée par l’OTAN qui a pour objectif de contrer les activités terroristes en mer.
C
Deuxième mission organisée dans ce pays depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Son but principal est la formation des forces de sécurité en place.
D
Missions de l’OTAN qui ont contribué à la réduction de la piraterie.
E
Mission menée par une coalition de pays qui n’est pas l’OTAN. Cette mission est dirigée par l’Arabie saoudite avec l’appui de la Ligue arabe.
Carte, p. 152
c) Est-ce que l’OTAN intervient surtout sur les territoires de ses pays membres ? Expliquez votre réponse.
2. Quel événement a permis à plusieurs États de devenir membres de l’OTAN entre 1999 et 2004 ?
3. Sur quel principe de base l’OTAN s’est-elle appuyée pour envoyer une mission en Afghanistan en 2001 ?
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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4. Lesquels de ces énoncés correspondent aux caractéristiques et au fonctionnement de l’OTAN ? Encerclez les bonnes réponses. a) L’OTAN agit généralement seule, sans la coopération d’autres organisations, comme c’est le cas en Somalie. b) L’OTAN participe à des missions de paix ou à d’autres types de missions conjointement avec d’autres organisations internationales ou régionales. c) Les pays d’Europe de l’Est sont parmi les membres fondateurs de l’OTAN. d) Les missions de l’OTAN n’impliquent pas nécessairement l’usage de la force.
5. L’OTAN n’est pas la seule organisation à mener des interventions. L’Union européenne, l’Union africaine et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe le font également. Selon vous, ces organisations ont-elles l’autorité ou le droit d’intervenir en zones de tensions et de conits ?
6. Lisez cet extrait, puis répondez aux questions.
Établir des faits
« Le chef de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a exhorté […] les membres de l’organisation à déployer plus d’efforts pour résoudre le conit en Syrie. Il s’insurge contre le fait que d’autres puissances prennent en main le destin du pays. [...] Il s’est exprimé lors d’une réunion préparatoire [...] avant le sommet annuel de la Ligue arabe [...] en Jordanie. [...] Le gouvernement syrien n’était pas convié au sommet, l’organisation ayant suspendu sa participation à la Ligue arabe n 2011 après la violente répression de manifestations paciques demandant des réformes. En février, Ahmed Aboul Gheit avait écarté un retour proche de la Syrie au sein de l’organisation, assurant que la question ne serait soulevée que lorsqu’un règlement politique serait en vue. » « Le chef de la Ligue arabe appelle à agir », Tribune de Genève, 28 mars 2017.
a) La Ligue arabe peut-elle organiser des opérations militaires en zones de tensions et de conits ? Expliquez votre réponse.
b) Quel moyen, cité dans le document, la Ligue arabe prône-t-elle pour mettre n au conit en Syrie ?
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SECTION 6
Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ?
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7. Sur la carte, coloriez les États membres des différentes organisations régionales autres que l’OTAN.
Situer dans le temps et dans l’espace
Atlas, cartes 3 et 6, p. 176 et 179
a) En blu : les États membres de la Ligue arabe seulement. b) En oug : les États membres de l’Union africaine seulement. c) En v : les États membres à la fois de la Ligue arabe et de l’Union africaine.
8. Pour chacune des situations, indiquez le moyen utilisé par l’UA pour réduire les tensions et résoudre les conits. SITUATION 1
158
Établir des faits
SITUATION 2
En 2017, l’Arabie saoudite a rompu ses relations avec le Qatar, un pays qu’elle accuse de soutenir le terrorisme. Alpha Condé, le président de l’UA, s’est proposé comme médiateur an de trouver une solution pacique à ce conit diplomatique.
Sur invitation du gouvernement du Sénégal, le président de la Commission de l’UA a envoyé une mission an d’observer les élections législatives du 30 juillet 2017. Plus précisément, cette mission vise à fournir une évaluation et une analyse indépendantes et objectives du déroulement du scrutin.
Moyen utilisé :
Moyen utilisé :
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Les conventions, les traités et les accords La communauté internationale s’est donné d’autres outils pour mettre n aux conits et réglementer l’usage de la force lors de conits armés. Ainsi, l’effet des conits sur les populations civiles peut être atténué grâce à l’adoption de conventions, de traités et d’accords internationaux.
36 Les effets territoriaux des accords de Dayton
Les effets des accords internationaux Des accords internationaux permettent parfois d’établir des compromis entre des belligérants ou de mettre ofciellement n à un conit. Parfois, des pays tiers (non impliqués dans le conit) jouent un rôle de médiateur pour faciliter le dialogue entre les belligérants. Par exemple, en 1995, le président des États-Unis Bill Clinton parraine la signature des accords de paix de Dayton. Ces accords mettent alors n à la guerre civile qui sévit en Bosnie-Herzégovine depuis 1993. Les accords de Dayton ont divisé la Bosnie-Herzégovine en deux parties distinctes : la Fédération de Bosnie-Herzégovine, qui occupe 51 % du territoire, et la République serbe de Bosnie, qui occupe 49 % du territoire. Le district de Brcko (municipalité), ajouté en 1999, appartient aux deux parties.
D’après Jacques Leclerc, Les accords de Dayton, 2013.
ARRÊT SUR IMAGE
Les accords d’Oslo
Le conit israélo-palestinien est au centre des tensions entre Arabes et Juifs au MoyenOrient. Ce conit nourrit une guerre qui dure depuis plus de 70 ans. En 1993, l’État d’Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) amorcent un processus de paix en signant les accords d’Oslo (en Suède). Ces accords, d’une durée de cinq ans, prévoient des mesures pour donner plus d’autonomie aux Palestiniens dans les territoires occupés par Israël. Toutefois, cette tentative de processus de paix, de même que les nombreuses autres qui ont suivi, a échoué. Les deux parties sont toujours en situation de conit. Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, et Yasser Arafat, responsable de l’OLP, se serrent la main en présence du président américain Bill Clinton, à la suite de la signature des accords d’Oslo, en 1993.
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SECTION 6
Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ?
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L’encadrement de l’utilisation de la force dans les conits armés Mine antipersonnel engn xlosf conçu ou s déclnc u conc ou u ssg d’un sonn ou d’un vécul.
Les conits armés affectent souvent les populations civiles. Par exemple, des villes sont parfois bombardées au cours de raids aériens. Des mns nsonnl disséminées sur le territoire sont responsables de la mort ou du handicap de milliers de personnes. La guerre froide a entraîné la prolifération des armes nucléaires. Devant toutes ces menaces, les pays signent des traités et des conventions qui réglementent l’usage de la force ou de certains types d’armes dans les conits. ■
1949 Les Conventions de Genève
■
1968 Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)
■
1972 La Convention sur l’interdiction des armes biologiques
■
1993 La Convention sur l’interdiction des armes chimiques
■
1997 La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel
■
2013 Le Traité sur le commerce des armes
■
2017 Le Traité d’interdiction des armes nucléaires
37 Le Traité d’interdiction des armes nucléaires
38 Les obligations des États selon le TNP États qui possédaient l’arme nucléaire avant 1967 ■
■
■
En 2017, l’ONU adopte le Traité d’interdiction des armes nucléaires. Ce traité entrera en vigueur lorsque 50 pays l’auront ratié. Pour plusieurs, il n’a qu’une portée symbolique, car les pays qui possèdent l’arme nucléaire boycottent sa signature. La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), une coalition de plus de 450 ONG, est à l’origine du Traité. L’ICAN a reçu le prix Nobel de la paix 2017.
Peuvent conserver l’arme nucléaire. Ne peuvent pas aider les pays qui ne possèdent pas l’arme nucléaire à développer la technologie nucléaire à des ns militaires. Ne peuvent pas fournir d’armes nucléaires aux pays qui n’en possèdent pas.
États qui ne possédaient pas l’arme nucléaire avant 1967 ■
■
Ne peuvent pas développer l’arme nucléaire. Peuvent développer la technologie nucléaire à des ns paciques.
Ce traité dénit deux catégories d’États, auxquels il impose des obligations distinctes.
39 Les principaux objectifs des Conventions de Genève de 1949 Convention
Objectifs
Première convention
Protection des soldats blessés et malades (sur terre) en temps de guerre.
Deuxième convention
Protection des militaires blessés, malades et naufragés en mer en temps de guerre.
Troisième convention
Traitement des prisonniers de guerre (conditions de détention et obligation de libération à la n des hostilités).
Quatrième convention
Protection des populations civiles qui vivent des situations de conits ou qui vivent dans des territoires occupés.
Les Conventions de Genève visent à réglementer la conduite de la guerre, en dénissant les droits et les obligations des parties et des populations touchées.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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1. Remplissez la che. ACCORDS DE PAIX DE DAYTON
Date : État en guerre : État ayant parrainé la négociation des accords : Effets territoriaux des accords :
2. Certains acteurs internationaux afrment que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires n’est pas équitable. a) Selon vous, sur quelle base afrment-ils cela ?
b) Que proposeriez-vous pour corriger cette situation ?
3. À quelle Convention de Genève associez-vous les documents suivants ?
Un travailleur de la Croix-Rouge au Soudan du Sud transporte un enfant malade.
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SECTION 6
Mettre en relation des faits
Des travailleurs de la Croix-Rouge en Afghanistan transportent un soldat blessé.
Quelles organisations et alliances contribuent à régler les conits ?
161
SECTION
7
COMMENT LES ONG INTERVIENNENT-ELLES EN TERRITOIRE SOUVERAIN ? Dns l scond moé du XX sècl, d nombuss ognsons non gouvnmnls (ONG) son fondés joun un ôl d lus n lus mon su l scèn nnonl. Lus nvnons dns ls zons d nsons d cons s mulln.
La participation des ONG Oxfam International
Créée en
1995,
Oxfam travaille dans plus de
90 avec plus de
pays à travers le monde
partenaires. 3500 organisations
Une grande partie des ONG qui interviennent en zones de tensions et de conits ont une vocation humanitaire. Elles cherchent à aider les populations qui vivent une situation qui menace leur sécurité. Toutefois, les ONG ne sont pas des acteurs gouvernementaux et n’ont pas le pouvoir d’imposer des solutions aux conits par la loi ou par la force. Leur intervention vise donc surtout à attirer l’attention de l’opinion publique sur des situations problématiques ou sur le non-respect des droits humains. Des organisations comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont d’ailleurs beaucoup contribué à établir les règles d’intervention en situation de conit. Le CICR est en effet à l’origine de l’élaboration du droit international humanitaire (DIH). Les ONG interviennent dans de nombreux domaines. Voici quelques exemples des moyens d’action des ONG. ■
Oxfam, 2017. ■
■
■
Envoyer des travailleurs humanitaires an de soutenir les populations qui vivent dans des zones de tensions et de conits. Acheminer du matériel pour répondre aux besoins essentiels des populations qui vivent une situation de crise (ex. : denrées, fournitures médicales, matériel pour construire des puits ou purier l’eau). Organiser des campagnes d’information pour sensibiliser l’opinion publique aux conditions de vie des personnes en zones de tensions et de conits. Mettre sur pied des campagnes de sollicitation pour amasser des fonds visant à combler les besoins des populations qui vivent une situation de crise ou dans des zones de tensions ou de conits.
40 Oxfam réclame un meilleur contrôle des armes. Oxfam International est une organisation qui a pour objectif de lutter contre la pauvreté et l’injustice. Sa mission consiste entre autres à envoyer des travailleurs humanitaires pour aider les populations victimes de catastrophes naturelles ou de conits. Oxfam organise aussi des projets d’aide au développement (ex. : envoi de matériel pour construire des puits ou purier l’eau) en plus d’organiser des campagnes de sensibilisation. Par exemple, Oxfam est à l’origine d’une campagne pour le contrôle du commerce des armes. Cette campagne a contribué à l’adoption du Traité international sur le commerce des armes (TCA) par l’ONU, en 2013. Ce traité historique est entré en vigueur en 2014.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Quelques principes d’intervention des ONG Les ONG qui œuvrent en situation de conit interviennent souvent en territoire souverain. Pour préserver la souveraineté des États et pour accomplir leur mission sans encombre, les ONG doivent rester neutres. Cela signie qu’elles ne doivent pas prendre part aux hostilités et qu’elles ne doivent pas appuyer une partie plus qu’une autre. Un deuxième principe de base qui guide plusieurs ONG est le principe de l’impartialité. Ce principe consiste à traiter toutes les victimes sur un pied d’égalité. L’aide doit donc être donnée en fonction de l’urgence des situations et non selon les priorités et les intérêts de ceux qui fournissent l’aide. Le fait de se préoccuper uniquement des souffrances des victimes assure aux ONG la conance de toutes les parties, ce qui leur permet d’accéder plus facilement aux victimes. L’indépendance est un autre principe défendu par plusieurs ONG. L’indépendance d’une ONG se mesure en bonne partie à son degré d’autonomie par rapport à ceux qui la nancent (États, entreprises ou organisations privées). Par exemple, si une ONG est nancée par un État ou une entreprise qui prend position dans un conit, il est possible que ses interventions servent les intérêts de cet État ou de cette entreprise. Une ONG qui se place dans cette position ne peut être considérée comme indépendante.
41 Quelques principes de base du CICR Les principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance guident le CICR lors de ses interventions dans les zones de tensions et de conits. « Impartialité : Il [le CICR] ne fait aucune distinction de nationalité, de race, de religion, de condition sociale et d’appartenance politique. Il s’applique seulement à secourir les individus à la mesure de leur souffrance et à subvenir par priorité aux détresses les plus urgentes. Neutralité : An de garder la conance de tous, le mouvement s’abstient de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idéologique. Indépendance : Le Mouvement est indépendant. Auxiliaires [associés] des pouvoirs publics dans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui régissent leurs pays respectifs, les Sociétés nationales doivent pourtant conserver une autonomie qui leur permette d’agir […]. » Croix-Rouge française, 7 principes fondateurs.
ARRÊT SUR IMAGE
Reporters sans frontières (RSF)
Fondée en 1985, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) s’est donné pour mission de lutter contre la censure, de soutenir et protéger les journalistes, et de recenser les atteintes à la liberté de presse. En situation de crise, elle œuvre au maintien de la chaîne de l’information. Elle apporte son soutien aux demandes de protection ou d’asile des journalistes en exil et remet des bourses d’assistance aux journalistes en situation d’urgence. Comme la majorité des ONG, cette organisation n’est attachée à aucun gouvernement. RSF agit aussi à titre de consultant auprès de l’ONU.
En 2018, à l’occasion de la visite du président de la Turquie à Paris, des militants de RSF dénoncent l’emprisonnement de journalistes turcs.
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SECTION 7
Comment les ONG interviennent-elles en territoire souverain ?
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42 Le principe d’indépendance L’ONG Médecins sans frontières (MSF) est une organisation humanitaire internationale d’origine française. Elle défend le principe d’indépendance qui lui garantit la liberté d’action lors de ses missions d’intervention. « Pour réaliser notre mission, nous prenons soin d’être totalement indépendants de toute règle politique, économique, militaire ou religieuse. Notre nancement provient à plus de 90 % de particuliers, de cette manière nous pouvons décider quelle aide nous voulons accorder. Nous sommes neutres et nous avons un seul intérêt à l’esprit : celui de nos patients. » Médecins sans frontières, 2018.
HUMAN RIGHTS WATCH
Fondation : 1988 Principal objectif : Défendre les droits humains. Principaux moyens d’action : ■ Attirer l’attention sur les situations où les droits humains ne sont pas respectés.
■
Envoyer des chercheurs sur le terrain an d’enquêter sur des situations problématiques.
Quelques problèmes auxquels l’organisme s’attaque : ■ Le trac des armes et des êtres ■ Le travail des enfants. humains. ■ L’enrôlement d’enfants soldats. ■ L’utilisation des mines ■ La torture. antipersonnel.
■
■
Émettre des rapports pour inciter les États ou les individus fautifs à répondre de leurs crimes. Les crimes de guerre, les génocides et les crimes contre l’humanité.
43 Amnistie internationale dénonce les violations des droits humains.
L’ONG Amnistie internationale défend le respect des droits humains. Dans la photographie ci-contre, des manifestants réclament la libération de Raif Badawi, un blogueur saoudien. En 2014, un tribunal d’Arabie saoudite l’a condamné à 10 ans de prison et à 1000 coups de fouets. On l’accuse d’avoir exprimé des idées progressistes et réclamé des changements dans la société saoudienne. Avec l’arrivée au pouvoir du prince Mohammed Ben Salman en 2017, l’Arabie saoudite connaît d’importantes réformes. Ces événements laissent présager que Raif Badawi pourrait obtenir un pardon royal et être libéré.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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1. Identiez l’ONG qui peut intervenir dans les situations suivantes et précisez les moyens que cette organisation pourrait utiliser pour remédier à la situation .
Établir des faits
a) Un pays a été frappé par un tremblement de terre. Déjà appauvrie à cause de la guerre qui fait rage, la population de ce pays a maintenant besoin de fournitures médicales et d’un meilleur accès à l’eau potable. ONG : Moyens :
b) Dans cet État, des amendes sont imposées aux personnes accusées de diffuser des informations sur les droits des homosexuels et des sanctions sont prévues pour ceux qui manifestent en faveur des droits des homosexuels. ONG : Moyens :
2. Lisez le texte ci-contre, puis répondez aux questions. a) Identiez deux principes cités dans ce document et défendus par plusieurs ONG qui interviennent dans les zones de conits. ■
■
b) Nommez un autre principe qui guide les ONG lors de leurs interventions humanitaires.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial (a et b)
« [...] la guerre en Syrie est l’un des environnements les plus difciles que MSF ait rencontrés. [...] MSF en Syrie n’a pas d’activités dans les zones contrôlées par le groupe État islamique, car aucune garantie en termes de sécurité et d’impartialité n’a pu être obtenue de la part de leurs dirigeants. En outre, MSF ne peut travailler dans les zones contrôlées par le gouvernement, car les demandes de MSF pour pouvoir y accéder n’ont pas donné de résultats. An d’assurer son indépendance face à toute pression politique, MSF ne reçoit aucun nancement gouvernemental pour son travail en Syrie. » Médecins sans frontières, Dossier sur la crise syrienne, 27 novembre 2017.
c) Selon vous, pourquoi dit-on que ces principes facilitent le travail des ONG en zones de tensions et de conits ?
3. Quelle est l’ONG à l’origine du DIH ?
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Section 7
Comment les ONG interviennent-elles en territoire souverain ?
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ÉTATS DU L’AFRIQUE, ENTRE CONFLITS ET DÉMOCRATIE La démocratie est un moyen d’assurer la paix et la sécurité dans le monde. Selon l’ONU, l’organisation d’élections démocratiques, crédibles et transparentes est une étape importante pour permettre le retour de la paix et de la sécurité dans les pays en conit. La tenue d’élections libres est généralement inscrite dans les accords de paix.
Coup d’État rnvsmn du ouvo olqu n lc d fçon llégl souvn bul.
Les régimes autoritaires peuvent parfois avoir recours aux élections pour justier leur accession au pouvoir. En Afrique, environ 60 % des pays limitent la durée du mandat de leurs dirigeants élus, ce qui est un premier pas vers la démocratie. Toutefois, depuis 2002, une dizaine de dirigeants africains ont modié les règles constitutionnelles de leur pays pour conserver le pouvoir. De plus, certains dirigeants arrivés au pouvoir grâce à un coup d’État réussissent à demeurer en poste malgré des élections contestées.
La démocratie et les conits en Afrique
En 2012, le Mali est frappé par un coup d’État. L’armée renverse le président qui était au pouvoir depuis 10 ans. En réponse à la pression de la communauté internationale, les militaires cèdent la place à un président provisoire. En 2013, des élections démocratiques sont organisées avec la collaboration de l’ONU.
Environ le tiers des élections présidentielles africaines sont contestées par l’opposition et les observateurs internationaux, souvent en raison de fraudes. C’est notamment le cas de l’élection présidentielle de 2016 au Gabon.
Depuis la chute du régime du président Mouammar Kadha en 2011, un conit perdure en Libye. En 2018, l’ONU prévoit aider ce pays à organiser des élections démocratiques an de rétablir la stabilité et la paix.
Joseph Kabila est président de la République démocratique du Congo depuis 2001. Selon la constitution du pays, il devait quitter le pouvoir à la n de son deuxième mandat, en 2016. Toutefois, son mandat a été prolongé jusqu’à la tenue des prochaines élections qu’il a lui-même reportées à 2018.
D’après Freedom House, 2017 ; Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 2016.
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Chapitre 3
Les tensions et les conits
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Robert Mugabe, à la tête du Zimbabwe pendant presque quatre décennies Robert Mugabe (1924-) a dirigé le Zimbabwe pendant 37 ans. Il a été premier ministre de 1980 à 1987, puis président de 1987 à 2017. En 2017, l’armée et la pression populaire le forcent à démissionner. Alors âgé de 93 ans, il était le plus vieux dirigeant au pouvoir dans le monde. Un de ses anciens vice-présidents, Emmerson Mnangagwa, nommé par l’armée, lui succède. Le nouveau président promet des élections libres et transparentes en 2018. Toutefois, plusieurs doutent de sa réelle volonté. Robert Mugabe (à gauche) et Emmerson Mnangagwa (à droite), en 2015.
1
a) Observez la carte de la page précédente et, au besoin, la carte de l’Afrique politique, à la page 176. Nommez les pays aux prises avec des conits intenses.
b) Quel lien pouvez-vous établir entre ces conits et le régime politique de ces pays ?
2
Situer dans le temps et dans l’espace
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Selon vous, la modication des règles constitutionnelles par un dirigeant qui veut conserver le pouvoir peut-elle être une source de tensions et de conits ? Expliquez votre réponse.
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ÉTATS DU GLOBE
167
SYNTHÈSE En résumé Les relations internationales • Au cours du XX siècle, les États ont tendance à se regrouper au sein de diverses organisations internationales, comme l’ONU. Ils signent plusieurs traités et conventions an de favoriser la paix et la stabilité. • Les États participent à l’élaboration du droit international, qui établit les règles qui régissent les relations internationales et encadrent les conits. Le droit international humanitaire (DIH) vise à limiter les conséquences des conits et à protéger les droits humains. e
• Depuis 2002, la CPI, une structure indépendante de l’ONU, juge les personnes soupçonnées de violations graves du DIH (crime contre l’humanité, crime de guerre et génocide). • Le HCR vient en aide aux populations déplacées par des conits.
Les missions de paix de l’ONU
• En général, les principes de souveraineté et de non-ingérence au sein des États sont respectés. Toutefois, lorsque des conits menacent la paix mondiale, des États, des OI ou des ONG peuvent intervenir au nom du DIH. • Les zones de tensions ne comptent pas de conits armés, même si des attentats terroristes peuvent survenir. Une zone de conits implique des affrontements armés. Pour qu’un conit soit qualié de guerre, il doit faire au moins 1000 victimes par année.
• Les missions de paix visent à protéger la population civile, à aider au désarmement, à soutenir l’organisation d’élections libres et à promouvoir les droits humains. • Les principales conditions d’intervention des Casques bleus sont le consentement des partis, la non-utilisation de la force et l’impartialité. L’efcacité des interventions est parfois réduite par les désaccords entre les membres du Conseil de sécurité et les ressources nancières limitées de l’ONU. • Les missions de l’ONU font partie d’un processus de paix plus large qui passe par la prévention et la diplomatie, les sanctions et, en dernier recours, l’organisation de missions.
Les sources de tensions et de conits
Les alliances et autres organisations
• Le contrôle des ressources nécessaires à la vie (l’eau) et à la richesse (hydrocarbures et ressources minérales) est à l’origine de plusieurs tensions et conits. L’État peut contrôler les ressources de son territoire en les nationalisant ou en distribuant des concessions. • Le non-respect des droits et libertés cause des tensions et conits qui s’expriment entre autres par la dissidence et des guerres civiles. • Les revendications identitaires et autonomistes causent des tensions et des conits. • Les conits ont souvent plus d’une cause.
• L’OTAN est une alliance qui vise la défense mutuelle de ses membres. Elle intervient dans les pays non membres pour appuyer l’ONU ou d’autres organisations. • La Ligue arabe organise des négociations et propose la médiation pour réduire les tensions entre ses membres. • L’Union africaine utilise la médiation pour réduire les tensions et participe à diverses missions. • Divers traités, accords et conventions permettent de mettre n aux conits ou de réglementer l’usage de la force ou de certaines armes.
Le rôle de l’ONU
• Les ONG qui interviennent en zone de tensions et de conits sont guidées par les principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance. RSF intervient an d’assurer la liberté de presse. Oxfam lutte contre la pauvreté et l’injustice. Human Rights Watch protège et défend les droits humains. Le CICR est à l’origine du DIH.
Les interventions en zones de conits
• La Charte des Nations Unies établit les droits et les obligations des États membres. Le respect du principe de souveraineté des États limite la capacité d’action de l’ONU. • L’Assemblée générale vote des résolutions sur des enjeux internationaux. Le Conseil de sécurité vote les résolutions concernant les questions de maintien de la paix et de sécurité internationale. C’est lui qui autorise les missions de paix. • La CIJ règle les différends entre les États. • Les TPI sont des tribunaux ponctuels. Ils jugent les personnes soupçonnées de violations graves du DIH (crime contre l’humanité, crime de guerre et génocide). 168
Chapitre 3
Les tensions et les conits
Les ONG
L’Afrique, entre conits et démocratie • La modication de la constitution par certains régimes autoritaires an de conserver le pouvoir peut être une source de tensions et de conits.
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Activités de synthèse 1. Complétez le schéma. ONU MISSIONS DE PAIX
Document fondateur : Organe de discussion et formulations de recommandations : Organe décisionnel lors de menaces à la paix :
AUTORISE LES
Conditions d’intervention : ■
■
■
Limites à leur efcacité : ■
■
INTERVENTIONS EXTÉRIEURES
Principe à respecter :
SOURCES DES TENSIONS ET CONFLITS NÉCESSITENT PARFOIS DES
DÉCIDÉES ET ORGANISÉES PAR
■
■
■
et volonté d’obtenir plus d’
Situation qui nécessite l’intervention :
AVEC L’APPUI ET LA PARTICIPATION DES
AVEC L’APPUI ET LA PARTICIPATION DES
Principaux motifs utilisés pour intervenir :
ALLIANCES MILITAIRES ET ORGANISATIONS RÉGIONALES
Objectif de l’OTAN : Autres organisations régionales qui peuvent intervenir : ■
■
ONG
■
■
■
ONG à l’origine des Conventions de Genève :
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CONVENTIONS, TRAITÉS ET ACCORDS CONTRIBUENT À ÉVITER D’ORGANISER DES
Principes qui guident leur intervention :
Accords qui visent à mettre n à un conit : ■
■
Traité qui limite l’utilisation d’armes (1968) : Convention qui vise la protection des populations :
SYNTHÈSE
169
2. Lisez la mise en situation, puis répondez aux questions.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
Dans un pays d’Afrique, le pouvoir est exercé par des dirigeants issus d’un groupe majoritaire. Les ressources pétrolières sont sous son contrôle et les groupes minoritaires n’ont pas droit aux revenus issus de leur exploitation. De plus, les groupes minoritaires ne peuvent pratiquer leur religion et utiliser la langue de leur choix. La mort soudaine du président amène les groupes minoritaires à se révolter et à demander le respect de leurs droits, de leur identité, une participation à la vie politique et un meilleur partage des ressources. L’armée du pays réprime les manifestants par la force, faisant 1000 morts en 2 semaines. Plusieurs personnes issues des groupes minoritaires décident de prendre les armes contre le gouvernement et d’autres décident de fuir le pays et de se déplacer vers les pays voisins.
a) S’agit-il de tensions ou d’un conit armé ?
b) Quelles sont les sources à l’origine du conit ?
c) L’ONU pourrait-elle intervenir dans ce pays ? Pour quelles raisons ?
d) Avant l’intervention militaire, de quels moyens l’ONU dispose-t-elle pour éviter que le conit ne s’aggrave ?
e) Quelle autre alliance régionale pourrait être appelée à intervenir dans le conit ?
f) De quelle façon les ONG suivantes pourraient-elles intervenir dans le conit ? Reporters sans frontières :
Oxfam International :
Human Rights Watch :
170
Chapitre 3
Les tensions et les conits
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PRENDRE POSITION… QUESTION
Les interventions en zones de conit sont-elles toujours légitimes ? Depuis 2011, une guerre civile fait rage en Syrie. Le 4 avril 2017, le gouvernement syrien est accusé d’avoir lancé une attaque chimique contre des civils. Cette attaque a fait au moins 83 morts dont 28 enfants. Quelques jours plus tard, en guise de représailles, les États-Unis bombardent une base aérienne de l’armée syrienne. En raison du veto de la Russie, l’intervention des États-Unis s’est faite sans résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Depuis 2015, l’Arabie saoudite dirige une intervention militaire au Yémen. Cette intervention est menée à la demande du gouvernement yéménite pour combattre les Houthis (un groupe rebelle). L’intervention n’est pas autorisée par l’ONU. Toutefois, le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité (seule la Russie n’a pas voté) une interdiction d’exporter des armes destinées aux Houthis. En vertu du droit humanitaire international, l’Arabie saoudite a l’obligation de protéger les civils.
« [Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU] a insisté sur le fait que les frappes américaines […] étaient justiées par les nombreuses violations des résolutions de l’ONU [commises par l’État syrien], sans offrir plus de détails sur la légalité d’une telle intervention. L’ambassadrice américaine a reçu le soutien de la majorité des diplomates occidentaux. Seul le Suédois Olof Skoog s’est interrogé sur la compatibilité avec le droit international . Légalement, toute intervention militaire dans un pays étranger sans consentement de celui-ci doit faire l’objet d’une résolution […] du Conseil de sécurité, ou invoquer la légitime défense […]. »
« Parmi tous les médias qui ont couvert la campagne de bombardements dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen ces derniers jours, rares sont ceux qui ont pris le temps de se poser une question fondamentale : cette guerre est-elle légale ? Dernièrement, une coalition de pays menée par l’Arabie saoudite a commencé à bombarder le Yémen pour chasser un groupe rebelle [les Houthis] soutenu par l’Iran [ennemi de l’Arabie saoudite] qui a pris le contrôle de [...] la capitale du Yémen [Sanaa], à la n de l’année dernière. Les bombardements ont fait des centaines de morts, dont de nombreux civils. L’Arabie [saoudite] a prétexté que ces attaques étaient une manière de venir en aide à son voisin [le Yémen] sur une demande expresse de son dirigeant, ce qui est légal en vertu du droit international. [...] »
Marie Bourreau, « L’ambassadrice américaine à l’ONU assure que les frappes en Syrie étaient justiées », Le Monde, 8 avril 2017.
IRIN News, « L’intervention de l’Arabie saoudite au Yémen est-elle légale ? », 13 avril 2015.
1. Après avoir pris connaissance des points de vue exposés dans ces documents, exprimez votre propre point de vue sur la question.
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SYNTHÈSE
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1 Le monde physique
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2 Le monde politique
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3 L’Afrique politique
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4 L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale politiques
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5 L’Amérique du Sud politique
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6 L’Asie politique
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7 L’Europe politique
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8 Le Moyen-Orient politique
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9 L’Océanie politique
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10 Le Canada politique
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GLOSSAIRE-INDEX A Agglomération urbaine (p. 58) Ensemble formé d’une ville centre et de ses banlieues. Autodétermination (p. 135) Droit d’un peuple à devenir maître de sa destinée et à choisir librement son régime politique sans influence étrangère. Autonomie (p. 73) Situation d’un pays qui peut gérer ses affaires intérieures et, éventuellement, ses affaires extérieures. Autonomiste (p. 127) Relatif à l’autonomie politique.
B Bauxite (p. 76) Minerai qui entre dans la fabrication de l’aluminium. Belligérant (p. 147) Pays ou État qui est en guerre. Bidonville (p. 60) Ensemble d’habitations précaires et souvent insalubres où vivent les populations les plus pauvres, à la périphérie des grandes villes. Bien (p. 18) Produit ou objet qui a une valeur financière ou qui sert à satisfaire un besoin.
C
Dette publique (p. 107) Ensemble des emprunts contractés par un État. Développement durable (p. 88) Forme de développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Développement économique (p. 51) Évolution économique et sociale d’une région ou d’un pays issue de changements techniques, démographiques, etc. Le développement économique permet une croissance de la richesse et une amélioration des conditions de vie. Diaspora (p. 41) Dispersion d’un peuple, d’une communauté ethnique à travers le monde. Désigne aussi la communauté elle-même. Diplomatie (p. 118) Pratique des relations politiques entre les États. La diplomatie a pour but de régler les tensions et les conflits en conciliant les intérêts des États impliqués, sans avoir recours à la violence. Discrimination positive (p. 52) Mesure favorisant les membres de certains groupes sociaux afin de contrer la discrimination fondée sur le sexe, un handicap ou l’appartenance ethnique. Disparité (p. 70) Inégalité.
Capitaux (p. 20) Ensemble des biens ou des avoirs d’une personne ou d’une entreprise. Charges sociales (p. 54) Sommes que les employeurs doivent verser aux gouvernements pour financer, par exemple, les régimes de retraite ou l’assurance-emploi. Coefficient de Gini (p. 78) Indice statistique qui mesure les disparités à l’intérieur d’un pays. Concession (p. 129) Transfert de l’exploitation d’une ressource à une entreprise privée, sous certaines conditions. Coup d’État (p. 166) Renversement du pouvoir politique en place de façon illégale et souvent brutale. Créancier (p. 108) Personne, État, organisation ou entreprise à qui un débiteur (personne, État, etc.) doit rembourser de l’argent. Crime contre l’humanité (p. 142) Violation délibérée des droits fondamentaux d’un groupe d’individus pour des motifs politiques, idéologiques, ethniques ou religieux. Crime de guerre (p. 142) Violation grave des lois et des coutumes de la guerre commise à l’encontre de civils ou de combattants ennemis. Culture vivrière (p. 86) Culture agricole pratiquée uniquement pour alimenter les familles qui s’y adonnent.
Dissidence (p. 133) Action ou situation d’une personne qui exprime son désaccord avec une autorité en place. En démocratie, la dissidence est un droit fondamental normalement protégé par des lois. Droit d’asile (p. 42) Droit d’une personne, qui se sent persécutée dans son pays, d’être protégée par le pays d’accueil auquel elle a demandé protection. Droit international (p. 14) Ensemble de règles et de normes qui encadrent les relations internationales.
E Espérance de vie (p. 30) Indice qui mesure le nombre moyen d’années que vivra un individu. État (p. 14) Ensemble territorial et politique délimité par des frontières dans lequel vit une population régie par un gouvernement. Le terme peut aussi désigner l’autorité politique à laquelle sont soumis les citoyens d’un territoire donné. Extrême pauvreté (p. 103) Situation d’une personne qui ne dispose pas des revenus nécessaires pour répondre à ses besoins essentiels et ne peut assumer ses obligations et ses responsabilités professionnelles, familiales ou sociales.
F
D Débiteur (p. 108) Personne, État, organisation ou entreprise qui a contracté une dette. Densité de population (p. 33) Nombre d’habitants au km2.
184
Déplacé interne (p. 64) Personne en situation de migration forcée à l’intérieur de son pays. Contrairement à un réfugié, elle ne traverse pas de frontière internationale lors de sa migration.
GLOSSAIRE-INDEX
Flux (p. 31) Circulation ou mouvement de produits, de capitaux ou de population d’un point à un autre (continent, pays, région, ville, etc.). Flux commercial (p. 95) Circulation de biens et de services. Flux migratoire (p. 31) Mouvement de population de grande ampleur.
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G Génocide (p. 142) Extermination physique, planifiée et à grande échelle, d’un peuple ou d’un groupe ethnique.
H Humanitaire (p. 119) Qui vise le bien-être des humains et apporte une aide aux populations affectées par la guerre ou une catastrophe naturelle.
I Idéologie politique (p. 10) Système d’idées portant sur la structure et le fonctionnement d’une société. Ce système est à la base de la conception du pouvoir et des actions politiques d’un groupe (par exemple un parti politique). Indice de développement humain (IDH) (p. 80) Indice obtenu à partir de données économiques et sociales qui rend compte de la qualité de vie d’une population. Indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) (p. 81) Mesure de la pauvreté dans les dimensions de la santé, de l’éducation et du niveau de vie à partir de 10 indicateurs. Industrie de pointe (p. 85) Industrie qui investit beaucoup dans la recherche et qui fabrique des produits de haute technologie. Ingérence (p. 122) Le fait, pour un État, un groupe d’États, une OI ou toute autre organisation, d’intervenir sans consentement sur le territoire souverain ou dans les affaires internes d’un État. Intégration (p. 46) Processus par lequel on devient membre d’un groupe. Intervention (p. 116) Opération menée ou mesure prise par un État, un groupe d’États ou une organisation internationale afin de gérer une situation d’urgence en territoire souverain.
J Justice sociale (p. 103) Concept socioéconomique qui vise le développement d’une société plus juste, où la richesse est mieux répartie entre les membres d’une société.
M Marché (p. 72) Lieu de rencontre théorique entre les vendeurs et les acheteurs d’un bien ou d’un service. Mesures d’austérité (p. 108) Politiques ou mesures économiques visant à réduire les dépenses de l’État et à assainir la gestion de ses finances. Migration (p. 28) Déplacement d’un individu ou d’un groupe d’individus d’un pays à un autre ou d’une région à une autre. Migration forcée (p. 64) Déplacement de la population civile contre son gré en raison de conflits, de famines, de catastrophes naturelles ou de changements climatiques. Mine antipersonnel (p. 160) Engin explosif conçu pour se déclencher au contact ou au passage d’une personne ou d’un véhicule.
N Nationalisation (p. 129) Transfert à l’État de la propriété ou du contrôle de certains biens, ressources ou entreprises privées. Néocolonisation (p. 74) Domination économique, et parfois politique, d’un État sur une ancienne colonie devenue un pays indépendant.
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Nettoyage ethnique (p. 142) Élimination, par un groupe majoritaire, des autres groupes ethniques présents sur le même territoire. Le harcèlement, les déplacements forcés, la déportation et les massacres font partie des moyens utilisés. Le nettoyage ethnique est considéré comme un crime contre l’humanité.
O Organisation internationale (OI) (p. 14) Organisation fondée en vertu d’un traité ou d’un accord et qui rassemble des représentants de plusieurs pays. Organisation non gouvernementale (ONG) (p. 103) Organisation à but non lucratif, souvent présente sur la scène internationale, et qui ne relève ni d’un État, ni d’une organisation internationale.
P Pays développés (p. 36) Ensemble des pays, situés surtout dans l’hémisphère Nord, ayant connu un développement économique qui leur a apporté la richesse et un niveau de vie relativement élevé. Ils sont aussi appelés « pays industrialisés ». Pays en développement (p. 35) Ensemble de pays peu industrialisés, surtout situés au Sud, qui présentent un niveau de vie généralement peu élevé. Parmi les pays en développement, certains connaissent une rapide croissance économique et une amélioration de leurs conditions de vie : ce sont les économies ou les pays émergents. Perméabilité (p. 43) Propriété de ce qui se laisse traverser. Pouvoir d’influence (p. 14) Pouvoir d’exercer une influence ou de persuader par la négociation afin d’obtenir un comportement désiré. PPA (p. 79) Méthode de conversion qui permet d’exprimer un pouvoir d’achat commun malgré les différences de monnaies utilisées dans le monde. Privatisation (p. 108) Action de transférer au secteur privé ce qui était auparavant la propriété ou la responsabilité de l’État. Productivité (p. 79) Mesure de la quantité de biens et de services produite par rapport à la quantité de facteurs de production (nombre de travailleurs, temps de travail, etc.) nécessaires à cette production. Produit intérieur brut (PIB) (p. 79) Valeur totale des biens et des services produits à l’intérieur d’un pays au cours d’une année. Propagande (p. 11) Action exercée sur l’opinion dans le but de propager une idée.
R Régime politique (p. 11) Manière dont le pouvoir est organisé et exercé au sein d’un État. Résident permanent (p. 43) Personne qui a obtenu le droit de résider dans un pays sans en avoir la citoyenneté. Ressources (p. 18) Moyens dont dispose un pays, une région ou une collectivité pour produire des biens et des services. Il peut s’agir de ressources naturelles, humaines, matérielles, techniques ou financières. Revendication (p. 127) Action de réclamer ce qu’on considère comme un bien ou un droit.
S Secteur manufacturier (p. 97) Secteur de l’économie qui regroupe surtout les industries qui procèdent à la production de biens, à la réparation et à l’installation d’équipements industriels.
GLOSSAIRE-INDEX
185
Service (p. 18) Travail non lié à la fabrication de biens matériels (par exemple le travail d’un médecin, d’un assureur ou d’une coiffeuse). Souveraineté (p. 122) Pouvoir d’un État de faire ses propres lois et de les faire respecter, ainsi que de gérer son territoire et sa population. Supranational (p. 16) Qui se situe au-dessus des gouvernements et des institutions de chaque État. Par exemple, le Parlement européen est une institution supranationale puisqu’il a un pouvoir plus grand que les institutions politiques de chacun des pays qu’il représente.
T Taux de mortalité (p. 30) Taux indiquant le nombre de décès par 1000 habitants dans une année. Taux de natalité (p. 30) Taux indiquant le nombre de naissances vivantes par 1000 habitants dans une année.
186
GLOSSAIRE-INDEX
Terrorisme (p. 123) Usage de la violence pour déstabiliser une société et créer un climat d’insécurité en vue de faire avancer une cause politique, religieuse ou idéologique. Traite des êtres humains (p. 54) Recrutement, transport, transfert ou logement de personnes par la contrainte (menace, force, tromperie, etc.) aux fins d’exploitation (prostitution, travail forcé, esclavage, etc.). Travail au noir (p. 54) Activités économiques rémunérées qui ne sont pas déclarées à l’État ou qui sont dissimulées. Tutelle (p. 140) Régime qui consiste à placer un territoire ou un État sous l’administration de l’ONU, via son Conseil de Tutelle.
V Veto (droit de) (p. 15) Pouvoir de bloquer l’application d’une résolution adoptée par les autres membres d’un groupe.
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LISTE DES CARTES CHAPITRE
ABORDER LE MONDE CONTEMPORAIN 2
Les sous-régions de l’Europe
...........................
6
L’Amérique centrale et l’Amérique du Sud . . . . . . . . . . . . . . .
6
Les sous-régions de l’Asie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
Le partage du monde, en 1962 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
CHAPITRE
Le monde et ses régions aujourd’hui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
LA POPULATION
Les principales zones de tensions et de conits dans le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Les principales zones de tensions et de conits liés aux ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Quelques zones de tensions et de conits liés aux droits humains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Les missions de paix de l’ONU, en 2017. . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Des missions de l’OTAN en zones de tensions et de conits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 33
Les principaux ux migratoires mondiaux contemporains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
39
Les principales agglomérations urbaines dans le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
58
La population urbaine vivant dans les bidonvilles
.......
61
Les populations déplacées des pays du Moyen- Orient, en 2018 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
64
CHAPITRE
LES TENSIONS ET LES CONFLITS
Les zones de tensions et de conits liés aux revendications identitaires ou autonomistes . . . . . . . . 135
Les principaux foyers de population au début du XXIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
3
Les effets territoriaux des accords de Dayton . . . . . . . . . . . 159 La démocratie et les conits en Afrique . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
LA RICHESSE
Les empires coloniaux au début du XXe siècle
..........
La répartition du pétrole conventionnel, par régions
72
....
77
La répartition de l’eau douce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
77
La répartition des forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
77
Le coefcient de Gini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
78
Le PIB par habitant selon la PPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
79
L’indice de développement humain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
80
L’indice de pauvreté multidimensionnelle . . . . . . . . . . . . . . . .
81
La division Nord-Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
85
Les principaux ux commerciaux dans le monde
95
.......
La répartition mondiale de l’endettement des États . . . . . 107 Le classement des pays d’Asie selon leur engagement à réduire les inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
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LISTE DES CARTES
187
SOURCES LÉGENDE : haut = h ; bas = b ; centre = c ; gauche = g ; droite = d
Photos P. 6 : (h) luoman/iStockphoto ; (b) Ludmila Ruzickova/ Shutterstock.com. P. 7 : (g) Ccat82 | Dreamstime. com ; (c) NASA ; (d) Vladimir Zhoga /Shutterstock.com. P. 8 : (g) Lee Snider/Alamy Stock Photo ; (c) Kat Kallou/ Alamy Stock Photo ; (d) Luis Dafos/Alamy Stock Photo. P. 10 : (g) Alexander Sentsov and Nikolai Malyshev/TASS via Getty Images ; (c) John Gurzinski/Getty Images ; (d) Istituto Nazionale Luce/Alinari via Getty Images. P. 11 : (de h en b) PureSolution/Shutterstock.com ; Pavla Havlikova/ Shutterstock.com ; Alex Mit/Shutterstock.com ; WilleeCole/ Shutterstock.com. P. 13 : Antoine Demaison/AFP/Getty Images. P. 15 : Eduardo Munoz Alvarez/AFP/Getty Images. P. 16 : Juan Manuel Herrera/OAS. P. 17 : Minasse Wondimu Hailu/Anadolu Agency/Getty Images. P. 19 : Yamil Lage/ AFP/Getty Images. P. 22 : (g) Universal History Archive/ Getty Images ; (d) Fortunino Matania, La prise de la rafnerie de sucre à Courcelette par les canadiens le 15 septembre 1916. MCG 19870268-001. Collection Beaverbrook d’art militaire © Musée canadien de la guerre. P. 23 : (g) Library of Congress’s Prints and Photographs division under the digital ID fsa.8b29516 ; (c) German Federal Archive ; (d) Wikimedia Commons. P. 24 : (g) Dinodia/maxx images ; (d) Hulton-Deutsch Collection/CORBIS/Corbis via Getty Images. P. 25 : Masatomo Kuriya/Corbis via Getty Images. P. 27 : (g) Mohammed Abed/AFP/GettyImages ; (d) Ilia Pitalev/ Kommersant via Getty Images. P. 28 : (g) Atlantide Phototravel/ Corbis ; (d) AFP/Getty Images. P. 29 : © Chappatte. P. 31 : David Turnley/Corbis/VCG via Getty Images. P. 35 : Li Hao/VCG via Getty Images. P. 36 : JackF/ iStockphoto. P. 40 : (g) shakzu/iStockphoto ; (d) Lukas Barth/Anadolu Agency/Getty Images. P. 41 et 42 : Caroline Breault. P. 43 : (h) Munir UZ Zaman/AFP/Getty Images ; (b) Angelos Tzortzinis/AFP/Getty Images. P. 46 : Gracieuseté de Québec International. P. 47 : rightdx/iStockphoto. P. 48 : AP Photo/Markus Schreiber. P. 51 : mediaphotos/ iStockphoto. P. 52 : (h) Joerg Koch/Getty Images ; (b) Jacques Demarthon/AFP/Getty Images. P. 53 : © David Simonds. P. 55 : Taha Jawashi/AFP/Getty Images. P. 59 : Getty Images. P. 60 : (g) Donatas Dabravolskas/Shutterstock. com ; (d) Frank Bienewald/LightRocket via Getty Images. P. 65 : © UNRWA. P. 66 : Snehit/Shutterstock.com. P. 70 : (g) Bartosz Hadyniak /iStockphoto ; (d) Egon Zitter/Shutterstock.com. P. 71 : © Brouck/Iconovox. P. 73 : (h) Bettmann/CORBIS via Getty images ; (b) Brent Stirton/Getty Images Reportage. P. 76 : Georges Gobet/ AFP/Getty Images. P. 86 : Benjamin Lowy/Getty Images Reportage. P. 87 : (g) Kevin Frayer/Getty Images ; (d) Lucas Schifres/Getty Images. P. 88 : (g) Haryadi CH /Shutterstock. com ; (hd) yskiii /Shutterstock.com ; (panier d’épicerie) Vector/
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SOURCES
Shutterstock.com ; (logo Fairtrade) © Fairtrade Canada. « This Mark appears on products which have been independently audited and adhere to international standards of Fairtrade. » P. 90 : Costa Fernandes/Shutterstock.com. P. 91 : © Izaac Mulyawan/ Antara Foto Agency/REUTERS. P. 92 : Kyodo via AP Images. P. 93 : oonal/iStockphoto. P. 96 : Caroline Breault. P. 97 : REUTERS/Susana Vera. P. 98 : jon11/ iStockphoto. P. 100 : Kjell Nilsson-Maki/CartoonStock. com. P. 101 : (g) Jason Alden/Bloomberg via Getty Images ; (d) Maude Touchette Photographe. P. 103 : Mike Heenan/ CBC. P. 104 : (h) John van Hasselt/Sygma via Getty Images. P. 108 : George Panagakis/Pacic Press/LightRocket via Getty Images. P. 111 : The Times of India/P. Muthu. P. 112 : humphery/Shutterstock.com. P. 116 : (g) Yasin Akgul/ AFP/Getty Images ; (d) Albert Gonzalez Farran/AFP/Getty Images. P. 117 : © Chappatte dans le Temps (Suisse), 27 février 2007, www.chappatte.com. P. 118 : Keystone- France/ Gamma-Keystone via Getty Images. P. 119 : Raymond D’Addario/Galerie Bilderwelt/Getty Images. P. 120 : akgimages. P. 123 : Associated Press. P. 124 : Caroline Breault. P. 128 : Éric Feferberg/AFP/Getty Images. P. 129 : (g) Jorge Bernal/AFP/Getty Images ; (d) © Damien Malfere. P. 130 : (g) Planet Observer/Universal Images Group via Getty Images ; (d) Diego Cupolo/NurPhoto via Getty Images. P. 132 : Bulent Kilic/AFP/Getty Images. P. 134 : Alexis Huguet/ AFP/Getty Images. P. 136 : (g) Kaveh Kazemi/Getty Images ; (c) Ameer Alhalbi/AFP/Getty Images ; (d) Mohamed Gamil/ Anadolu Agency/Getty Images. P. 138 : Charles Lomodong/ AFP/Getty Images. P. 140 : Bettmann/CORBIS via Getty Images. P. 141 : (h) UN Photo/Kim Haughton ; (b) Kena Betancur/AFP/Getty Images. P. 142 : Scott Peterson/Liaison via Getty Images. P. 143 : (h) Gracieuseté de l’UNHCR ; (b) UNHCR/Will Swanson. P. 147 : Photo MINUSMA/ Marco Dormino. P. 149 : Halil Fidan/Anadolu Agency/ Getty Images. P. 150 : AFP/Getty Images. P. 151 : Don Emmert/AFP/GettyImages. P. 153 : (h) Photo : Cpl Gabrielle DesRochers WG2014-0437-0018/Défense nationale et les Forces armées canadiennes © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de la Défense nationale (2014) ; (b) David Allocca/Timepix/The LIFE Images Collection/Getty Images. P. 154 : Khaled Desouki/AFP/ Getty Images. P. 155 : Stuart Price/AFP/Getty Images. P. 159 : AFP/Getty Images. P. 160 : Kyodo News via Getty Images. P. 161 : (g) ICRC/Mortvedt, Mari ; (d) Scott Olson/Getty Images. P. 162 : Mohammed Huwais/AFP/ Getty Images. P. 163 : Stéphane De Sakutin/AFP/Getty Images. P. 164 : Stéphane De Sakutin/AFP/Getty Images. P. 167 : REUTERS/Philimon Bulawayo. P. 168 : UN Photo/ Isaac Billy.
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Tableaux, graphiques et cartes (sources additionnelles) P. 30 : United Nations Secretariat, Department of Economic and Social Affairs, The World At Six Billion (1999), p. 8 ; (pour 2011) : Centre d’actualité de l’ONU [en ligne] ; (pour 2017) ONU, The 2017 Revision of World Population Prospects [en ligne]. P. 31 : INSEE, Évolution de la population dans le monde, 2011 et 2018 [en ligne]. P. 33 : Banque Mondiale, 2011 [en ligne]. P. 34 : ONU, World Population Prospects, 2017 [en ligne]. P. 35 : ONU, World Population Prospects, 2017 [en ligne]. P. 37 : ONU, Département des affaires économiques et sociales, World Population Prospects : The 2012 Revision et The 2017 Revision [en ligne]. P. 39 : Catherine Wihtol de Wenden, Atlas des migrations, un équilibre mondial à inventer, Paris, Éditions Autrement, Atlas-monde, 96 p. 2016. P. 41 : U.S. Department of Homeland Security, Yearbook of Immigration Statistics, 2017. P. 44 : International Organization for Migration, Global Migration Trends 2015 Factsheet [en ligne]. P. 47 : OIM, Programme et budget pour 2011, 2010 [en ligne]. P. 51 : Gouvernement du Canada, Faire évaluer vos titres de compétences au Canada, 2017 [en ligne]. P. 54 : United Nations Ofce on Drugs and Crime, Global Report on Trafcking in Persons, 2016 [en ligne]. P. 58 : ONU, The World’s Cities in 2016 [en ligne]. P. 59 : ONU, World Urbanization Prospects : The 2014 Revision [en ligne]. P. 60 : United Nations Human Settlements Programme (UN- Habitat), Global Urban Indicators Database 2014. P. 61 : United Nations Human Settlements Programme (UN- Habitat), Global Urban Indicators Database 2014. P. 63 : United Nations Human Settlements Programme (UN- Habitat), Global Urban Indicators Database, 2014 [en ligne]. P. 64 : UNHCR, Operational Portal : Refugee Situation, 2018 [en ligne]. P. 77 : (h) OPEC, Annual Statistical Bulletin, 2017 [en ligne] ; (c) FAO. 2016. AQUASTAT Main Database, Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) [en ligne] ; (b) FAO, Évaluation des ressources forestières mondiales, 2015 [en ligne]. P. 78 : D’après Banque mondiale groupe de recherche sur le développent, Indice Gini, 2018 [en ligne] et CIA, The World Factbook, 2018 [en ligne]. P. 79 : D’après Banque mondiale, Base de données du programme international de comparaison, PIB ( $ PPA internationaux courants), 2017 [en ligne]. P. 80 : PNUD, Rapport sur le développement humain, 2017 [en ligne]. P. 81 : PNUD, Rapport sur le développement humain, 2016 [en ligne]. P. 83 : PNUD, Rapport sur le développement humain, 2017 [en ligne] ; Banque mondiale, PIB ( $ PPA internationaux courants), 2017 [en ligne]. P. 84 : (h) PNUD, Rapport sur le développement humain 2016 ; (b) PNUD, Rapport sur le développement humain 2016 et 2017 [en ligne]. P. 85 : (b) PricewaterhouseCoopers, The World in 2050, 2017 [en ligne]. P. 86 : FAO, L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, 2017 [en ligne]. P. 87 : D’après Banque mondiale, Base de données du programme international de comparaison, PIB ( $ PPA internationaux courants), 2017 [en ligne] ; PNUD, Rapport sur le développement humain, 2017 [en ligne] ; D’après Banque mondiale, groupe de recherche sur le développent, Indice Gini, 2018 [en ligne]. P. 93 : Banque mondiale, Dépenses en recherche et développement ( % du PIB) et Inscriptions à l’école, enseignement supérieur ( % brut), 2018 [en ligne].
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[en ligne]. P. 51 : Gouvernement du Canada, Faire évaluer vos titres de compétences au Canada, 7 décembre 2017 [en ligne]. P. 56 : Caroline Morin, Objectif Terre, Gestion interculturelle, « Fuite des cerveaux », 2 avril 2014 [en ligne]. P. 69 : (g) « Dharavi : le bidonville qui vaut des millions », r savoirs, 10 août 2016 [en ligne] ; (d) Patrick de Jacquelot, « Bombay, maximun chaos », Les Echos.fr, 11 mars 2015 [en ligne]. P. 73 : Patrice Lumumba, 30 juin 1960. Pris dans Georges Langlois, Histoire du temps présent, Beauchemin, p. 225. P. 74 : « Burkina Faso : appel au calme avant la visite du président français », RFI, 25 novembre 2017 [en ligne]. P. 75 : Groupe de la banque africaine de développement, L’Afrique doit réduire sa dépendance des exportations des matières premières et des importations, 5 novembre 2015 [en ligne]. P. 84 : © Conseil économique et social des Nations Unies, Rapport thématique : « Éliminer la pauvreté et promouvoir la prospérité dans une région Asie-Pacique en mutation », 2017 [en ligne]. P. 94 : Gouvernement du Canada, Le gouvernement du Canada prend des mesures en vue d’assurer un environnement sain et une économie prospère [en ligne], © Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, [8 février 2018]. P. 97 : (h) Radio-Canada, « La mondialisation des marchés » ; (b) Institut du nouveau monde, Encyclopédie sur les inégalités sociales, « La mondialisation », 2018. P. 105 : (h) Éric Toussaint et Damien Millet, « Histoire critique du FMI et de la Banque mondiale », dans Comité pour l’abolition des dettes illégitimes [en ligne] ; (b) Masood Ahmed, FMI, Programmes du FMI : mythes et malentendus, 24 septembre 2012 [en ligne]. P. 115 : (g) Claire Guélaud,
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MONDE CONTEMPORAIN
5e SECONDAIRE
2e ÉDITION
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GLOBE, 2e édition Monde contemporain 5e secondaire Guide Christian Dubé, Maude Ladouceur, Geneviève Paiement-Paradis, Alain Parent © 2019 TC Média Livres Inc. © 2014 TC Média Livres Inc. Édition (2e édition) : Suzanne Champagne Édition (1re édition) : Dominique Lapointe Coordination (2e édition) : Marie-Noëlle Hamar Coordination (1re édition) : Robert Dolbec Révision linguistique : Marie-Noëlle Hamar Correction d’épreuves : Maryse Quesnel Conception graphique : Pige Communication Infographie : Pige Communication Cartographie : Colpron Contenus interactifs Édition : Geneviève Gagné Coordination : Romain Ebran, Laurie Etchessahar-Lafrance, Fanie Parisien-Lebeau, Gabriel Petit Rédaction : Denis Fallu, Cynthia Lizotte, Alain Parent Révision linguistique : Claire Campeau, Marie-Noëlle Hamar, Samuel Rosa Correction d’épreuves : Renée Bédard, Maryse Quesnel Recherche d’hyperliens : Geneviève Gagné, Albane Marret Production (vidéos et animations) : Isabelle Darveau, Geneviève Philippon
TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Les pages portant la mention « Reproduction autorisée © TC Médias Livres Inc. » peuvent être reproduites uniquement par l’enseignant dont les élèves disposent personnellement du cahier périssable faisant partie intégrante de l’ensemble didactique comprenant le présent ouvrage et exclusivement pour les élèves visés dans ce paragraphe. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. Dépôt légal : 1er trimestre 2019 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.
L’offre numérique de Chenelière Éducation La collection est offerte en version numérique sur la plateforme Chenelière Éducation.
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La présentation qui suit constitue un aperçu des fonctionnalités de cette plateforme et des particularités de la collection . Une vidéo, qui se trouve à l’adresse cheneliere.ca/globe_ video, présente également les principaux éléments numériques de cette collection. La vidéo de la plateforme de Chenelière Éducation, qu’on peut visionner à l’adresse cheneliere.ca/plateforme_presentation_secondaire, décrit les principaux atouts de la plateforme. On peut aussi consulter les tutoriels qui décrivent le fonctionnement des outils de base de la plateforme à l’adresse cheneliere.ca/secondaire_aide_en_ligne.
1. LA BIBLIOTHÈQUE Le site Internet de Chenelière Éducation permet aux enseignants d’accéder à une bibliothèque personnelle qui contient les livres numériques dont ils ont fait l’acquisition. Les enseignants peuvent accéder à leur bibliothèque en se rendant à l’adresse cheneliere.ca.
2. LA PLATEFORME
DE CHENELIÈRE ÉDUCATION
Conviviale, la plateforme est un environnement parfaitement adapté à la consultation d’un livre numérique en classe. Elle offre plusieurs avantages. Elle permet, entre autres, d’enrichir un titre de matériel personnel, et de consulter les contenus interactifs (activités interactives, vidéos, animations, diaporamas, hyperliens, etc.) ainsi que les documents reproductibles offerts par l’Éditeur.
3. LE MENU PRINCIPAL Dans la plateforme , les enseignants peuvent consulter la version numérique de toutes les composantes imprimées et numériques d’une collection. Les boutons suivants gurent dans le menu principal du livre numérique. Livre numérique Matériel complémentaire Activités interactives Annotations Mon cours Diaporama
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Le bouton « Livre numérique » donne accès au livre numérique et à sa table des matières, et permet de naviguer dans le livre. Le bouton « Matériel complémentaire » donne accès aux documents reproductibles et aux différents contenus interactifs offerts par l’Éditeur ainsi qu’aux chiers personnels que l’enseignant y aura déposés. On peut y faire une recherche par chapitre ou par type de matériel (documents reproductibles, vidéos, etc.). Le bouton « Activités interactives » permet de consulter la liste des activités interactives liées à un titre, de créer des groupes, d’assigner des activités en mode apprentissage ou évaluation aux élèves et d’accéder à leurs résultats. Le bouton « Annotations » rassemble les annotations personnelles ainsi que les annotations publiques dans un seul répertoire. De plus, des ltres permettent de rafner la recherche d’annotations. L’outil « Mon cours » permet de regrouper au même endroit toutes les ressources nécessaires à l’enseignement d’un cours. Il est ainsi possible d’organiser le contenu d’un cours dans l’ordre qui convient à chacun et de le partager avec les élèves ou des collègues. L’outil « Diaporama » offre l’occasion de créer des présentations animées. On peut y intégrer des captures d’écran, du texte, des images, des hyperliens, des renvois de pages, des chiers audio et vidéo, et plus encore !
4. L’OFFRE NUMÉRIQUE DE LA COLLECTION a) La version numérique de la collection La version numérique de la collection offre aux enseignants la possibilité de projeter les pages du cahier à l’aide d’un tableau numérique interactif (TNI) ou d’un projecteur. Dans cette version numérique, les enseignants peuvent, à leur gré, faire apparaître les réponses une à une, afcher toutes les réponses à la fois ou consulter les notes pédagogiques de chacune des pages en un seul clic. Comme pour le cahier, la version numérique du guide-corrigé de la collection permet aux enseignants de projeter les documents reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Les enseignants peuvent également y afcher toutes les réponses en un seul clic. Dans cette version numérique, on trouve tous les documents reproductibles en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable (à l’exception des cartes muettes), ce qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins. b) Une vue d’ensemble de l’offre numérique de la collection L’offre numérique de la collection
propose les éléments suivants.
Pour les élèves Le cahier numérique accessible sur tout ordinateur et avec l’application Chenelière Éducation pour iPad. Des outils d’écriture performants, qui permettent l’entrée des réponses dans le cahier numérique, sont offerts dans les deux cas. L’accès à 10 activités interactives avec rétroaction, à faire en classe, au laboratoire informatique ou à la maison, sur tout type d’ordinateur ou de tablette. Le contenu de la partie « Aborder le monde contemporain » et de chaque chapitre du cahier est couvert dans une activité. Une activité de synthèse est aussi offerte pour chaque chapitre. L’accès à des vidéos, à des animations, à des diaporamas, à des cartes interactives, à des rubriques Info+, à une frise du temps interactive et à des hyperliens au fil des pages. Des documents complémentaires et tout autre contenu numérique que l’enseignant mettra à leur disposition.
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Pour les enseignants Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme
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Toutes les composantes imprimées offertes en version numérique ainsi que le contenu numérique offert aux élèves. Des outils de gestion des résultats aux activités interactives. Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modifiable (à l’exception des cartes muettes). Les réponses qui apparaissent une à une. Plus de 50 hyperliens supplémentaires (compléments d’information, vidéos, animations, réalité virtuelle, etc.). Les sommaires interactifs en début de chapitres, des pictogrammes au l des pages ainsi que la table des matières du matériel complémentaire offrent un accès direct aux contenus numériques et interactifs. Au l des pages, les pictogrammes cliquables suivants sont épinglés. Document reproductible
Diaporama
Vidéo
Carte interactive
Animation
Rubrique Info+
Frise du temps
Activité interactive
Le tableau Planication – Collection Globe, offert avec la collection, facilite l’intégration de ces contenus à la planication. c) Les activités interactives Dans la version numérique de la collection , on trouve de nombreuses activités interactives liées aux contenus du cahier. Sept activités permettent de couvrir les contenus de la partie « Aborder le monde contemporain » et des trois chapitres du cahier. Trois activités de synthèse de chapitre sont aussi offertes. Nous suggérons de faire réaliser les activités par les élèves après qu’ils auront vu les chapitres ciblés, pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages. Les activités interactives sont accessibles par les sommaires interactifs de début de chapitres, au l des pages du cahier numérique ainsi que dans la table des matières des activités interactives. Elles sont réalisables en classe à l’aide du TNI ou encore individuellement, et ce, en mode apprentissage ou évaluation. Les élèves peuvent ainsi les faire de façon autonome en classe, au laboratoire informatique ou à la maison, à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette. Chacune des activités compte en moyenne 10 à 15 questions sur les notions présentées dans le cahier d’apprentissage. Ces questions sont axées sur la maîtrise des connaissances (critère d’évaluation 1) et sur l’utilisation appropriée de connaissances (critère d’évaluation 2). Le format de chaque question a été choisi avec attention pour servir au mieux la notion traitée (vrai ou faux, choix multiples, réponse libre, associations, menus déroulants, etc.). En mode apprentissage, les élèves disposent d’une rétroaction et du corrigé après avoir soumis leur réponse. En mode évaluation, ils n’ont pas accès au corrigé. Toutefois, dans les deux modes, les points obtenus pour chacune des questions s’afchent au fur et à mesure que les élèves répondent aux questions.
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Chapitre du cahier traitant du sujet de l’activité
Corrigé, (incluant les concepts et connaissances, le critère d’évaluation et les opérations intellectuelles ciblés)
Pastille de navigation entre les questions
Points obtenus pour la question
Boutons pour voir les points accumulés et suspendre la réalisation de l’activité.
Bouton pour soumettre une réponse et passer à la question suivante.
Des outils de gestion de groupe conviviaux sont également offerts aux enseignants dans le module des activités interactives. Ces outils permettent entre autres de créer des groupes d’élèves, de leur assigner des activités en mode apprentissage ou évaluation et de consulter leurs résultats. Pour plus de détails au sujet des activités interactives, visionnez les tutoriels qui les décrivent à l’adresse cheneliere.ca, sous « En savoir plus sur », Secondaire, ou le Guide de l’utilisateur qu’on trouve à cheneliere.ca, sous « En savoir plus sur », Secondaire, onglets Guide de l’utilisateur – Enseignant et Guide de l’utilisateur – Élève.
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TABLE DES MATIÈRES
DOCUMENTS POUR LES ENSEIGNANTS Tableaux de planification de l’évaluation 199 Grille de consignation des évaluations 212
DOCUMENTS REPRODUCTIBLES POUR LES ÉLÈVES Listes de mots 213 Cartes muettes Carte 1 : Le monde (double page) 214 Carte 2 : Le monde
216
Carte 3 : L’Afrique
217
Carte 4 : L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale 218 Carte 5 : L’Amérique du Sud
219
Carte 6 : L’Asie
220
Carte 7 : L’Europe
221
Carte 8 : Le Moyen-Orient
222
Carte 9 : L’Océanie
223
Carte 10 : Le Canada
224
Carte 11 : Le Québec
225
Carte 12 : Les États-Unis
226
Fiches outils Fiche outil 1 : Utiliser une démarche de recherche 227 Fiche outil 2 : Interpréter des documents écrits 232 Fiche outil 3 : Interpréter des documents iconographiques 235 Fiche outil 4 : Interpréter et réaliser des cartes 238 Fiche outil 5 : Interpréter et réaliser des diagrammes 240
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Fiche outil 6 : Interpréter et réaliser des repères temporels 243 Fiche outil 7 : Actualiser des données 245 Fiche outil 8 : Exercer son jugement critique en lien avec les médias 246 Fiche outil 9 : Présenter une médiagraphie 248 Fiche outil 10 : Préparer un débat et y participer 250
Évaluations Évaluation 1 : Chapitre 1 – La population 252 Évaluation 2 : Chapitre 2 – La richesse 267 Évaluation 3 : Chapitre 3 – Les tensions et les conflits 283
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TABLEAUX DE PLANIFICATION DE L’ÉVALUATION Aux ns d’évaluation, voici une analyse du contenu des composantes de la collection (2 unités) selon la Précision des apprentissages au secondaire, Monde contemporain, 5e secondaire, et selon le Cadre d’évaluation des apprentissages, Monde contemporain, Enseignement secondaire, 2e cycle. Les tableaux qui suivent présentent, pour chacun des quatre critères d’évaluation du Cadre, les diverses occasions d’évaluation que contient la collection . Le critère 1 s’applique aux textes et documents du cahier, ainsi qu’aux activités du cahier. Les critères 2, 3 et 4 s’appliquent aux activités du cahier, ainsi qu’aux évaluations du guide.
CHAPITRE 1 LA POPULATION Critère d’évaluation 1 : Maîtrise des connaissances ciblées par la Précision des apprentissages Collection Globe Éléments de la Précision des apprentissages
Textes et documents
Activités du cahier et AI*
1. Population mondiale 1.1 Répartition de la population a. Situer, sur une carte du monde, les grands foyers de population : Asie de l’Est et du Sud-Est, Asie du Sud, Europe, nord-est des États-Unis, Golfe de Guinée, sud-est du Brésil
p. 33
—
b. Décrire la répartition de la population mondiale : elle est majoritairement urbaine ; elle vit principalement dans les pays en développement ; elle est concentrée en zone intertropicale
p. 33
p. 37, no 1 p. 67, no 1
1.2 Changements démographiques a. Donner les principales caractéristiques démographiques des pays p. 35 en développement : taux de mortalité à la baisse, taux de fécondité à la baisse, espérance de vie en hausse, stabilisation de la croissance, migration internationale en hausse
p. 37, no 3 p. 38, nos 4, 5 p. 67, no 1 AI02, no 6
b. Donner des caractéristiques démographiques des populations des pays développés (ex. : baisse du taux de natalité, vieillissement de la population, migration internationale en hausse)
p. 36
p. 37, no 3 p. 38, no 4 p. 67, no 1
c. Indiquer le principal facteur qui explique un taux d’accroissement naturel négatif : taux de fécondité sous le seuil de remplacement
p. 36
p. 38, no 4
d. Indiquer ce qui explique l’accroissement de la population : adoption de politiques natalistes, adoption de mesures facilitant l’immigration, amélioration des soins de santé
p. 36
p. 38, no 4
a. Indiquer ce qui caractérise une migration : déplacement de population à l’intérieur d’un pays ou d’un pays vers un autre ; établissement permanent
p. 39
—
b. Donner des caractéristiques des migrants (ex. : majoritairement jeunes, principalement originaires de pays en développement, population masculine en âge de travailler)
p. 41
p. 44, nos 1, 2
2. Mouvements migratoires 2.1 Migration
* Activités interactives (AI).
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GLOBE
TABLEAUX DE PLANIFICATION DE L’ÉVALUATION
199
Ccti Globe Éémts a Précision des apprentissages
Tts t cmts
Actiités cahir t AI*
c. Situer, sur une carte du monde, les principaux ux migratoires a l’échelle mondiale (ex. : de l’Amérique latine vers l’Amérique du Nord, de l’Afrique du Nord vers l’ouest de l’Europe)
p. 39
p. 44, no 2
d. Indiquer ce qui explique l’intensication des migrations à l’échelle mondiale (ex. : développement des infrastructures de transport et des moyens de communication, mondialisation de l’économie, changements climatiques, contexte politique)
p. 40
p. 45, n o 3
e. Indiquer des raisons qui inuencent le choix d’un pays d’accueil (ex. : proximité géographique, diaspora, liens coloniaux, caractéristiques culturelles, telles que la langue)
p. 41-42
p. 45, n o 4
a. Indiquer les principaux motifs de migration : amélioration de la situation économique, réunication des familles
p. 41-42
p. 45, n o 4 p. 67, no 1
b. Indiquer ce qui permet d’obtenir le statut de réfugié : menace à la sécurité, persécution d’ordre ethnique ou religieux, catastrophe naturelle
p. 42
p. 45, n o 5
c. Indiquer des droits établis par la Convention de Genève pour les réfugiés (ex. : droit à l’asile, droit à l’éducation, droit au travail, droit à la liberté de circulation)
p. 42
p. 45, n os 6, 7
2.2 Motifs de migration
d. Nommer des conits à l’origine de mouvements migratoires p. 43 (ex. : révolution cubaine, génocide au Rwanda, guérilla en Colombie, guerre du Kosovo, conit armé au Darfour [Soudan])
—
2.3 Réseaux internationaux d’immigration clandestine a. Indiquer ce qui explique la mise en place de réseaux internationaux p. 43 (ex. : exigences des pays d’accueil, resserrement du contrôle des frontières, contexte socioéconomique des pays d’origine, proximité d’un pays développé)
—
b. Indiquer ce qui facilite l’immigration clandestine (ex. : présence de réseaux internationaux, perméabilité des frontières)
p. 43
—
a. Donner des critères de sélection des immigrants (ex. : formation, capacité d’investissement, connaissance de la langue ofcielle)
p. 46
p. 49, no 3 p. 67, no 1
b. Indiquer des mesures mises en œuvre pour recruter des travailleurs qualiés (ex. : organisation de missions à l’étranger, accélération du processus d’immigration)
p. 46
p. 49, no 4
c. Indiquer des mesures mises en œuvre pour intégrer les immigrants (ex. : cours de langue, aide à la recherche de logement, services d’intégration à l’emploi)
p. 46
p. 49, no 5 p. 50, no 6
3. Pitiq ’immigrati
4. Migrati t m traai 4.1 Main-d’œuvre immigrante
200
a. Indiquer des raisons qui incitent des pays à favoriser la venue de p. 47 travailleurs immigrants (ex. : manque de main-d’œuvre dans certains secteurs d’activité économique, tels que l’exploitation pétrolière ou les cultures fruitières et maraîchères, vieillissement de la population)
p. 49, nos 1, 2
b. Indiquer des difcultés auxquelles font face les immigrants lors de la recherche d’emploi (ex. : maîtrise de la langue, connaissance des critères d’emploi)
p. 48
p. 49, no 5 p. 50, nos 6, 7
c. Indiquer des avantages pour les immigrants d’occuper un emploi (ex. : apprentissage de la langue, intégration sociale)
p. 48
p. 49, no 5
GLOBE
TAbleAux de PlAnIfICATIon de l’ÉvAluATIon
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Coctio Globe Éémts a Précision des apprentissages
Tts t ocmts
Actiités cahir t AI*
4.2 Politiques d’emploi a. Indiquer ce qui restreint les possibilités d’emploi de travailleurs immigrants qualiés dans les pays d’accueil (ex. : reconnaissance des diplômes et des compétences par les ordres professionnels, formation insufsante pour les normes du pays d’accueil)
p. 51
p. 55, no 1 p. 67, no 1
b. Indiquer des mesures mises en œuvre pour pallier les difcultés p. 51-52 liées à la reconnaissance des diplômes (ex. : adoption d’un système de reconnaissance des acquis et uniformisation des normes professionnelles à l’échelle internationale ; établissement d’ententes intergouvernementales)
p. 55, no 1
c. Indiquer des ententes pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre p. 52
p. 55, no 1 p. 101, no 1
d. Indiquer des mesures mises en œuvre par certains États pour p. 52 favoriser l’intégration d’immigrants (ex. : adoption de politiques de discrimination positive ; assouplissement des règles de reconnaissance des qualications professionnelles ; octroi de subventions aux entreprises pour le recrutement de main-d’œuvre immigrante)
p. 55, no 1 p. 67, no 1
4.3 Économies parallèles a. Indiquer des raisons qui incitent des entrepreneurs à recourir à des travailleurs immigrants en situation irrégulière (ex. : non-réglementation des conditions salariales et de travail, réduction des charges sociales)
p. 54
p. 57, no 6 p. 67, no 1
b. Indiquer des conséquences économiques pour les sociétés où se trouvent des travailleurs immigrants en situation irrégulière (ex. : moins d’emplois disponibles sur le marché, perte de revenus pour l’État)
p. 54
p. 57, no 6
c. Indiquer des secteurs d’activités économiques où se trouvent des travailleurs immigrants en situation irrégulière (ex. : travail domestique, cultures maraîchères et fruitières)
p. 54
p. 57, no 6
d. Donner des caractéristiques des conditions de travail des travailleurs p. 54 immigrants en situation irrégulière (ex. : pas de sécurité d’emploi ni de protection sociale, non-respect des normes du travail par les employeurs)
p. 57, no 6 p. 67, no 1
5. Orgaisatio s trritoirs rais a. Indiquer la proportion de la population urbaine par rapport à la population p. 33, 58 mondiale : depuis 2008, plus de la moitié
p. 62, no 1
b. Indiquer l’importance des migrations pour les pays développés : premier facteur de croissance urbaine
p. 59
p. 62, no 4
c. Indiquer le principal effet des migrations internes sur l’organisation des villes dans les pays en développement : formation de bidonvilles
p. 60
p. 62, no 6
d. Indiquer des raisons qui expliquent le choix des villes comme destination des migrants (ex. : possibilités d’emploi, concentration de services de santé et d’éducation, structures d’accueil, présence d’une diaspora)
p. 59
p. 62, no 5
e. Donner des caractéristiques de quartiers occupés majoritairement p. 59-60 par des migrants (ex. : quartiers défavorisés sur le plan économique, concentration de minorités culturelles, formation de quartiers ethniques dans les pays développés, formation de bidonvilles dans les pays en développement)
p. 62, no 6 p. 67, no 1
f. Donner des caractéristiques des bidonvilles : situation en périphérie des agglomérations, infrastructures sanitaires inadéquates, terrains majoritairement squattés
p. 63, n os 7, 9
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GLOBE
p. 60
TAbleAux de plAnIfICATIOn de l’ÉvAluATIOn
201
Crtère ’éauato 2 : Utsato arorée e coassaces Coecto Globe Oératos teectuees
Acttés teractes
Caher – Acttés
Gue – Éauato
Situer dans le temps et dans l’espace
p. 44, no 2c p. 62, no 2 p. 63, n o 10
AI02, no 2 AI03, no 11 AI04, no 9
Évaluation 1, no 7
Établir des faits
p. 63, n o 7
AI02, nos 1b, 3d, 10 AI03, nos 1, 2a, 9 AI04, no 7
Évaluation 1, nos 5, 8, 9, 10, 12
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
p. 37, no 3 p. 38, no 5 p. 44, no 2abd p. 49, no 1 p. 50, no 9 p. 56, no 5
AI02, nos 9, 12 AI03, no 6
Évaluation 1, nos 3, 7, 8, 13, 14, 15
Établir des comparaisons
p. 38, no 5c p. 44, no 2c p. 63, n o 8
AI02, nos 1a, 3abc AI03, nos 10, 12 AI04, nos 2, 10
Évaluation 1, no 4
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
AI02, nos 4, 7 Évaluation 1, nos 2, 6 AI03, nos 2b, 3, 5, 7, 8 AI04, nos 3, 6, 8, 11
Mettre en relation des faits
AI02, nos 5, 11 AI04, no 4
Évaluation 1, nos 1, 11
AI02, no 8 AI03, no 4 AI04, no 5
—
Établir des liens de causalité
p. 45, n o 4
Crtère ’éauato 3 : Rgueur u rasoemet Coecto Globe Caher – Acttés Explication d’un problème du monde contemporain
Gue – Éauato
p. 57, n 6 p. 68, no 3
Évaluation 1, no 16
o
Crtère ’éauato 4 : Eresso ’ue oo oée Coecto Globe Caher – Acttés Argumentation permettant de défendre une position sur un enjeu du monde contemporain
202
GLOBE
p. 69, n 1 o
TAblEAUx dE plAnifiCATiOn dE l’ÉvAlUATiOn
Gue – Éauato Évaluation 1, no 17
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CHAPITRE 2 LA RICHESSE Critère ’éalati 1 : Maîtrise es caissaces cilées par la Précision des apprentissages Cllecti Globe Élémets e la Précision des apprentissages
Tetes et cmets
Actiités cahier et AI*
1. Créati et répartiti e la richesse 1.1 Création de la richesse a. Indiquer des facteurs de création de la richesse (ex. : exploitation de ressources naturelles, productivité des entreprises, investissements publics, qualication de la main-d’œuvre)
p. 91-93
p. 94, no 1 p. 113, no 1
b. Indiquer des moyens utilisés par les États pour favoriser la création p. 93 de la richesse (ex. : investissement en éducation, établissement de programmes de recherche et développement, participation à des regroupements économiques)
p. 94, no 1
c. Indiquer des mesures mises en œuvre par les États pour réglementer p. 91 l’exploitation des ressources naturelles (ex. : adoption de politiques d’exploitation, de préservation et de restauration ; application de sanctions)
p. 94, no 2
d. Indiquer des facteurs qui limitent la création de la richesse (ex. : rareté des ressources naturelles, humaines et nancières ; faible développement d’infrastructures de transport et de communication ; manque de formation de la main-d’œuvre ; accessibilité réduite aux sources d’énergie)
p. 94, no 3
p. 91-93
1.2 Disparité dans la répartition de la richesse a. Situer, sur une carte du monde, des pays qui disposent d’importantes p. 77 ressources naturelles (ex. : eau potable, au Brésil et aux États-Unis ; pétrole, en Arabie Saoudite et au Venezuela ; minéraux, au Chili et en République démocratique du Congo ; forêt, au Canada et en Russie)
p. 82, nos 1, 2
b. Donner des indicateurs qui permettent de mesurer la disparité p. 78-79 (ex. : indice de Gini [écart de richesse à l’intérieur d’un pays] ; PIB [valeur totale des biens et des services produits pendant une année])
p. 83 no 4 p. 113, no 1
c. Situer, sur une carte du monde, des pays dont le PIB par habitant est élevé et d’autres dont le PIB par habitant est faible (ex. : en 2012, PIB élevé en Australie et au Japon ; PIB faible au Bangladesh et au Honduras)
p. 79
p. 82, nos 2, 3 p. 83, n os 5, 6
d. Indiquer des moyens utilisés par les États pour réduire la disparité dans la répartition de la richesse (ex. : adoption de politiques scales, réglementation des conditions de travail)
p. 80
—
e. Indiquer les composantes de l’indice de développement humain (IDH) : niveau de vie, éducation, santé
p. 80
p. 83, n o 4
f. Situer, sur une carte du monde, des pays dont l’IDH est élevé et d’autres dont l’IDH est faible (ex. : en 2012, IDH élevé en Allemagne et au Canada ; IDH faible à Haïti et à Madagascar)
p. 80
p. 83, n o 6
* Activités interactives (AI).
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TAbLEAux dE PLAnIfICATIon dE L’ÉvALuATIon
203
Coction Globe Éémnts a Précision des apprentissages
Tts t ocmnts
Actiités cahir t AI*
2. Organisations intrnationas a. Indiquer des objectifs poursuivis par différents regroupements économiques (ex. : l’Union européenne a pour objectif de renforcer la coopération économique entre les pays membres ; l’Association des nations du Sud-Est asiatique (ANSEA) a pour objectif d’accélérer la croissance économique et d’améliorer les conditions de vie des populations)
p. 101
p. 104, no 1 p. 113, no 1
b. Indiquer des objectifs poursuivis par différentes organisations p. 102 internationales (ex. : le G8 vise à favoriser la concertation sur des questions économiques ; l’Organisation mondiale du commerce facilite les échanges commerciaux ; le Fonds monétaire international contribue à stabiliser le système monétaire ; la Banque mondiale accorde des prêts aux pays en développement ; la FAO vise à rendre accessible une nourriture saine et en quantité sufsante)
p. 104, no 2 p. 105, n o 3 p. 113, no 1 AI06, no 9
c. Indiquer des objectifs poursuivis par différentes organisations non gouvernementales (ex. : le Mouvement international Quart monde vise à éradiquer la misère ; Oxfam international lutte contre les injustices sociales et la pauvreté ; le Forum social mondial cherche à coordonner l’action des organisations altermondialistes ; Médecins sans frontières offre une assistance médicale en situation de conits et de crises humanitaires)
p. 103
p. 106, nos 4, 5 p. 113, no 1
a. Indiquer des objectifs poursuivis par les États colonisateurs (ex. : se procurer des ressources naturelles, accéder à de nouveaux marchés)
p. 72
p. 74, no 1 AI05, no 1
b. Indiquer des causes de l’indépendance des colonies africaines et asiatiques (ex. : afrmation identitaire, accès de l’élite à l’éducation, volonté de contrôler les ressources)
p. 73
p. 75, no 3
c. Indiquer des conséquences de la décolonisation pour les nouveaux pays (ex. : conits ethniques, guerres, remise en question de certaines frontières)
p. 73
p. 75, no 3
d. Dénir le terme néocolonisation : domination économique d’un État sur d’anciennes colonies
p. 74
p. 75, no 4
3. Coonisation, écoonisation t néocoonisation
4. Rations Nor-S a. Donner des caractéristiques des pays développés, tels que l’Allemagne, p. 85 l’Australie et la Norvège (ex. : facilité d’accès à des biens et des services, niveau de vie élevé pour la majorité de la population, concentration de capitaux, industries de pointe)
p. 89, no 1 p. 113, no 1
b. Donner des caractéristiques des économies des pays du Sud (ex. : extraction de richesses naturelles, cultures d’exportation, exploitation de ressources par des intérêts étrangers, faible niveau de transformation des matières premières sur place)
p. 86
p. 89, no 1 p. 113, no 1
c. Donner des caractéristiques des pays en développement, tels que la Colombie, l’Égypte et l’Indonésie (ex. : accès difcile aux biens et aux services de base pour une majorité de la population, faible PIB par habitant, forte proportion de la population active dans le secteur agricole)
p. 86
p. 89, no 1 p. 113, no 1 AI05, no 9
204
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TAbleAux de plANIfICATION de l’ÉvAluATION
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Cecti Globe Éémets e a Précision des apprentissages
Tetes et cmets
d. Donner des caractéristiques des économies émergentes, telles que celles du Brésil, de la Chine et de l’Inde (ex. : croissance économique très rapide fondée sur l’industrialisation, présence de fortes inégalités sociales, mise en valeur inégale du territoire, importance des exportations)
p. 87
e. Indiquer des objectifs du commerce équitable (ex. : établir un partenariat p. 88 commercial entre distributeurs de pays développés et producteurs de pays en développement ; respecter les droits sociaux et économiques des travailleurs ; payer un prix juste pour les productions ; contribuer au développement durable)
Actiités cahier et AI* p. 90, nos 2, 3
p. 90, no 4 p. 113, no 1
5. Miaisati e ’écmie 5.1 Inuence de la mondialisation a. Donner des caractéristiques de la mondialisation de l’économie p. 95 (ex. : libéralisation des échanges, uidité des mouvements nanciers)
p. 99, no 1 p. 113, no 1
b. Indiquer des avantages de la mondialisation pour les entreprises (ex. : croissance des marchés, baisse des coûts de production, augmentation des prots)
p. 96
p. 99, no 2 AI06, no 5
c. Indiquer des effets de la mondialisation sur l’économie des pays développés (ex. : développement de nouveaux marchés, perte d’emploi dans le secteur manufacturier)
p. 97
p. 99, no 4 p. 100, no 5
d. Indiquer des effets de la mondialisation sur l’économie des pays en développement (ex. : développement d’économies émergentes, migration de travailleurs)
p. 98
p. 100, no 5
p. 96
p. 99, no 3
b. Indiquer des mesures mises en œuvre par les États pour attirer p. 96 des entreprises multinationales (ex. : avantages scaux, subventions de recherche et développement, octroi de tarifs préférentiels, développement d’infrastructures)
p. 99, no 3
c. Indiquer ce qui incite des entreprises multinationales à délocaliser p. 96 leurs activités (ex. : réduction des coûts de production, accessibilité à de nouveaux marchés)
p. 99, no 2
5.2 Pouvoir des entreprises multinationales a. Indiquer ce qui incite les États à accueillir des entreprises multinationales (ex. : création d’emplois, source de revenus)
6. Eettemet es États a. Situer, sur une carte du monde, des pays dont l’endettement est élevé et des pays dont l’endettement est faible (ex. : en 2012, endettement élevé au Brésil et aux États-Unis ; endettement faible en Chine et en Turquie)
p. 107
p. 109, no 2
b. Nommer les créanciers des États : citoyens, institutions nancières, Fonds monétaire international, Banque mondiale, autres États
p. 108
p. 109, no 3 AI06, no 12
c. Indiquer ce qui explique l’endettement des États (ex. : construction d’infrastructures, services publics, soutien au développement d’entreprises, dépenses militaires)
p. 107
p. 109, no 1
d. Indiquer des effets possibles de l’endettement des États sur l’économie p. 108 et la société (ex. : remise en question de programmes sociaux, privatisation, accroissement des écarts entre groupes sociaux, augmentation de la dépendance économique, crise politique et sociale)
p. 109, no 3
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TAblEAux dE plAnIfICATIon dE l’ÉvAluATIon
205
Crtère ’éauato 2 : Utsato arorée e coassaces Coecto Globe Oératos teectuees
Acttés teractes
Caher – Acttés
Gue – Éauato
Situer dans le temps et dans l’espace
p. 75, no 2 p. 82, no 1 p. 83, n o 5 p. 109, no 2
AI05, nos 4, 5, 7 AI06, no 4 AI07, no 4
Évaluation 2, nos 6, 10
Établir des faits
p. 82, no 2 p. 83, n o 6 p. 84, no 7 p. 94, nos 1ac, 2a p. 104, no 2 p. 105, n o 3ab
AI05, nos 6ce, 10, 11 AI06, nos 3, 10, 13ae AI07, nos 3, 5, 7, 9, 10
Évaluation 2, nos 3, 7c, 8, 14, 15
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
p. 75, no 4 p. 90, nos 2, 3 p. 94, no 1b p. 100, no 5abcdf p. 105, n o 3cde
AI06, no 2 AI07, no 1
Évaluation 2, no 5
Établir des comparaisons
p. 83, n o 6a p. 84, no 8
AI05, no 6bf AI06, no 13bcdf AI07, no 6
—
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
p. 94, no 2b p. 100, no 5e p. 114, no 3
AI05, no 2 AI06, nos 6, 7, 11
Évaluation 2, nos 1, 2, 11, 12, 13
Mettre en relation des faits
p. 82, no 3
AI05, nos 3, 6ad, 8 AI06, no 1 AI07, nos 2, 8
Évaluation 2, nos 4, 7ab, 9
AI06, no 8
—
Établir des liens de causalité
Crtère ’éauato 3 : Rgueur u rasoemet Coecto Globe Caher – Acttés Explication d’un problème du monde contemporain
Gue – Éauato
p. 100, n 5 p. 106, no 4 p. 114, no 3
Évaluation 2, no 16
o
Crtère ’éauato 4 : Eresso ’ue oo oée Coecto Globe Caher – Acttés Argumentation permettant de défendre une position sur un enjeu du monde contemporain
206
GLOBE
p. 90, no 4 p. 105, n o 3f p. 115, n os 1, 2
TAblEAUx dE plAnifiCATiOn dE l’ÉvAlUATiOn
Gue – Éauato Évaluation 2, no 17
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CHAPITRE 3 LES TENSIONS ET LES CONFLITS Critère ’éalation 1 : Maîtrise es connaissances cilées par la Précision des apprentissages Collection Globe Éléments e la Précision des apprentissages
Tetes et ocments
Actiités cahier et AI*
1. Interentions etérieres en zones e tensions et conits a. Donner des caractéristiques des zones de tensions (ex. : intérêts divergents d’acteurs sur les plans économique, politique et social ; absence d’affrontement armé)
p. 123
p. 125, no 2 p. 126, no 6
b. Situer, sur une carte du monde, des zones de tensions (ex. : en 2012, Afrique p. 122 de l’Est, Moyen-Orient, Cachemire indien, mer de Chine méridionale)
p. 125, no 1
c. Situer, sur une carte du monde, des pays où se déroulent des conits armés (ex. : en 2012, Afghanistan, Libye, Syrie)
p. 122
p. 125, no 1
d. Décrire la principale caractéristique d’un État souverain : son gouvernement n’est soumis à aucune autorité supérieure à la sienne
p. 122
p. 126, no 4
e. Indiquer la principale conséquence de la reconnaissance de la souveraineté p. 122 d’un État par un autre : non-ingérence dans les affaires intérieures
p. 126, no 5 p. 169, no 1
f. Nommer des acteurs dans des zones de tensions et de conits (ex. : États, ONU, OTAN, organisations non gouvernementales)
p. 124
p. 125, no 3
g. Indiquer des raisons invoquées pour intervenir en territoire souverain (ex. : menace à la paix mondiale ; crise humanitaire à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’un conit armé ; absence de protection de la population lors de crimes contre l’humanité, de génocide ou de guerre)
p. 124
p. 125, no 3 p. 126, no 7 p. 169, no 1
a. Nommer des ressources naturelles dont le contrôle peut être une source de tensions et de conits (ex. : eau potable, pétrole et gaz, minéraux)
p. 127-128
p. 130, no 2 p. 131, no 5
b. Situer, sur une carte du monde, des zones où le contrôle des ressources naturelles génère des tensions et des conits (ex. : en 2012, Moyen-Orient, Afrique centrale)
p. 127
p. 130, no 1
c. Indiquer les moyens utilisés par l’État pour contrôler les ressources p. 129 naturelles d’un territoire : nationalisation, octroi de concessions
p. 131, no 4 p. 131, no 5
2. Sorces e tensions et e conits 2.1 Contrôle des ressources
2.2 Exercice des droits et libertés a. Nommer le document de l’organisation des Nations Unies qui énonce les droits et les libertés de la personne : Déclaration universelle des droits de l’homme
p. 132
p. 136, no 1 AI08, no 5
b. Situer, sur une carte du monde, des zones où des revendications liées aux droits et libertés de la personne génèrent des tensions et des conits (ex. : en 2012, pays de l’Afrique du Nord, Chine, Cuba)
p. 133
p. 136, no 2
c. Nommer des droits et des libertés dont les populations sont privées dans certaines situations de tensions et de conits (ex. : droit à la justice, liberté de pensée et d’expression)
p. 132
p. 136, no 3
* Activités interactives (AI).
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
GLOBE
TAbLEAux dE PLANIFICATION dE L’ÉvALuATION
207
Coction Globe Éémnts a Précision des apprentissages
Tts t ocumnts
Actiités u cahir t AI*
2.3 Revendications identitaires et autonomie politique a. Indiquer des motifs de revendications identitaires (ex. : langue, religion, territoire)
p. 134
p. 137, no 6
b. Décrire la principale caractéristique des populations qui revendiquent p. 135 une plus grande autonomie politique : elles constituent des groupes ethniques minoritaires à l’intérieur d’un territoire souverain
—
c. Situer, sur une carte du monde, des zones où des revendications identitaires et des revendications d’autonomie politique génèrent des tensions et des conits (ex. : en 2012, Caucase, Tibet, Irlande du Nord)
p. 135
p. 137, no 7
d. Indiquer le principe de la Charte des Nations Unies invoqué en appui aux revendications d’autonomie politique : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
p. 135
—
a. Indiquer l’objectif de la Charte des Nations Unies : établir les droits et les obligations des États membres
p. 140
p. 144, no 1 AI08, no 8
b. Indiquer la limite à la capacité d’action de l’ONU dans les affaires internes d’un État membre : souveraineté des États
p. 140
p. 144, no 1
c. Indiquer les principaux buts de l’ONU : maintenir la paix et la sécurité p. 140 internationales ; favoriser la coopération internationale ; lutter contre la pauvreté ; assurer le respect des droits de l’homme
p. 144, no 1 AI08, no 8
3. Organisation s Nations Unis (ONU) 3.1 Charte des Nations Unies
3.2 Assemblée générale de l’ONU a. Décrire l’institution qu’est l’Assemblée générale de l’ONU : p. 141 l’Assemblée générale réunit des représentants de tous les États membres ; il s’agit d’un forum de discussion sur des sujets concernés par la Charte des Nations Unies
—
b. Décrire la principale fonction de l’Assemblée générale : l’Assemblée p. 141 générale vote des résolutions sur des questions internationales
p. 144, no 2 p. 169, no 1
3.3 Conseil de sécurité de l’ONU a. Décrire l’institution qu’est le Conseil de sécurité : le Conseil de sécurité est composé de quinze membres dont cinq sont permanents ; il s’agit de l’organe décisionnel pour les questions concernant le maintien de la paix et de la sécurité internationales
p. 141
p. 144, no 2 p. 169, no 1
b. Indiquer les conditions pour l’adoption d’une résolution : l’appui de neuf États membres, aucune opposition des membres permanents
p. 141
—
c. Nommer les membres permanents qui ont un droit de veto : Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie
p. 141
—
d. Indiquer les principaux moyens d’intervention dont dispose le Conseil p. 141 de sécurité dans les zones de tensions et de conits : missions de paix, sanctions internationales, actions militaires collectives
208
GLOBE
TAbleAUx de plANIfICATION de l’ÉvAlUATION
p. 144, no 2
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Coction Globe Éémnts a Précision des apprentissages
Tts t ocmnts
Actiités cahir t AI*
3.4 Tribunaux pénaux internationaux (TPI) a. Décrire le rôle des tribunaux pénaux internationaux : juger des criminels responsables de violations graves du droit international humanitaire lors de la guerre en ex-Yougoslavie et lors de la guerre civile au Rwanda
p. 142
p. 144, no 3
b. Donner des accusations portées par les TPI : crime contre l’humanité, violation des lois ou coutumes de la guerre, génocide
p. 142
p. 144, no 3
a. Décrire la fonction du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés : coordonner l’action internationale visant à répondre aux besoins des réfugiés
p. 143
p. 145, no 5
b. Décrire le principal effet de conits armés sur les populations : ils provoquent le déplacement de populations civiles vers d’autres régions ou d’autres pays, limitrophes ou non
p. 143
—
3.5 Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
4. Organisations non gornmntas (ONG) a. Indiquer des objectifs poursuivis par les ONG qui interviennent en zones p. 162-163-164 de tensions et de conits
Chapitre 2 (Oxfam) p. 106, no 6
b. Indiquer les principes qui guident des ONG lors de leur intervention dans des zones de tensions et de conits : neutralité, impartialité
p. 165, no 2 p. 169, no 1
p. 163
c. Indiquer des moyens utilisés par les ONG pour soutenir les populations p. 162-163-164 dans des zones de tensions et de conits (ex. : présence de travailleurs humanitaires, acheminement de matériel, campagnes de sensibilisation et de sollicitation)
p. 165, no 1
d. Nommer l’ONG à l’origine du droit humanitaire international codié dans les premières conventions de Genève : Comité international de la Croix-Rouge
p. 162
p. 121, no 1 p. 165, no 3 p. 169, no 1
a. Indiquer les principaux objectifs des missions de paix instituées p. 146 par le Conseil de sécurité de l’ONU : protéger la population civile, aider au désarmement, soutenir l’organisation d’élections libres, promouvoir les droits de l’homme
p. 150, no 1
b. Indiquer les principales conditions d’intervention des Casques bleus de l’ONU : non-utilisation de la force, neutralité, impartialité
p. 147
p. 150, no 2 p. 169, no 1
c. Indiquer ce qui restreint l’efcacité de missions de paix de l’ONU (ex. : désaccord entre des membres, capacité nancière limitée de l’ONU)
p. 148
p. 151, no 4 p. 169, no 1
d. Donner les principaux critères de sélection des pays qui participent aux missions de paix : consentement des belligérants, neutralité vis-à-vis des belligérants
—
—
e. Indiquer des mesures mises en œuvre pour réduire les menaces à la paix et à la sécurité internationales (ex. : embargo commercial, rupture de liens diplomatiques, usage de la force militaire)
p. 149
p. 151, no 3
f. Indiquer les principales étapes d’un processus de paix : intervention p. 149 diplomatique, arrêt des combats, conférence de paix, signature d’un traité
p. 150, no 1 p. 151, no 3
5. Missions t rocsss ai
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TAbleAux de plANIfICATION de l’ÉvAluATION
209
Ccti Globe Éémts a Précision des apprentissages
Tts t cmts
Actiités cahir t AI*
6. Aiacs itratias 6.1 Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a. Situer, sur une carte du monde, des pays membres de l’OTAN (ex. : Canada, États-Unis, France, Lituanie, Pologne, Turquie)
p. 152
p. 156, no 1
b. Indiquer l’engagement pris par les pays membres de l’OTAN : défense mutuelle dans l’éventualité où l’un d’eux est attaqué
p. 152
p. 156, no 3 p. 169, no 1
c. Donner la principale caractéristique des interventions de l’OTAN depuis la n de la guerre froide : intervention dans des pays qui ne sont pas membres de l’organisation
p. 153
p. 156, no 1
d. Situer, sur une carte du monde, des missions de l’OTAN en zones de p. 152 tensions et de conits (ex. : en 2012, Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan, opération Active Endeavour pour la détection et la dissuasion des activités terroristes en Méditerranée)
p. 156, no 1
e. Indiquer les principaux objectifs de l’intervention de l’OTAN en p. 152 territoire souverain : aider le gouvernement à étendre son autorité ; créer un environnement favorable à la mise en place d’institutions démocratiques
p. 156, no 1
6.2 Autres organisations internationales a. Nommer des organisations qui interviennent dans des zones de tensions et de conits (ex. : Ligue arabe, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, Union européenne, Union africaine)
p. 154-155
p. 169, no 1 AI09, no 6
b. Situer, sur une carte du monde, des pays de la Ligue arabe (ex. : Arabie Saoudite, Égypte, Maroc)
—
p. 158, no 7
c. Indiquer les principaux moyens utilisés par la Ligue arabe pour p. 154 réduire les tensions et résoudre les conits : négociation, médiation
p. 157, no 6
d. Situer, sur une carte de l’Afrique, des pays de l’Union africaine (ex. : Afrique du Sud, Kenya, Sénégal)
—
p. 158, no 7
e. Indiquer les principaux moyens utilisés par l’Union africaine pour réduire les tensions et résoudre les conits en Afrique : médiation, envoi de militaires pour des missions d’observation
p. 155
p. 158, no 8 AI09, no 6
a. Indiquer des effets des accords internationaux dans des zones de tensions et de conits (ex. : n du conit entre la Serbie et la Bosnie-Herzégovine à la suite des accords de Dayton ; reconnaissance de l’Autorité palestinienne par l’État d’Israël à la suite des accords d’Oslo)
p. 159
p. 161, no 1
b. Nommer des conventions et des traités qui règlementent l’utilisation de la force lors de conits armés (ex. : conventions de Genève, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel)
p. 160
p. 121, no 1 p. 169, no 1
c. Indiquer les principaux objectifs des conventions de Genève : protéger les malades, les blessés, les prisonniers et la population civile lors de conits ; dénir les droits et les obligations des parties à un conit dans la conduite des hostilités
p. 160
p. 161, no 3 AI10, no 6
d. Décrire l’engagement pris par les pays signataires du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires : les pays qui ne possèdent pas l’arme nucléaire renoncent à transférer à d’autres États des armes et des technologies nucléaires à des ns militaires
p. 160
p. 161, no 2
6.3 Conventions, traités et accords
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GLOBE
TAbleAux de plAnIfICATIon de l’ÉvAluATIon
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Crtère ’éauato 2 : Utsato arorée e coassaces Coecto Globe Oératos teectuees
Acttés teractes
Caher – Acttés
Gue – Éauato
Situer dans le temps et dans l’espace
p. 125, no 1 p. 130, no 1 p. 137, no 7 p. 156, no 1ab p. 158, no 7
AI08, no 7 AI09, no 4 AI10, no 8
Évaluation 3, no 4ab
Établir des faits
p. 130, no 2a p. 136, no 3 p. 157, no 6 p. 158, no 8 p. 165, no 1
AI08, nos 2, 4, 6, 10 AI09, nos 1, 2, 5, 10 AI10, nos 5, 6, 10, 11, 13, 14
Évaluation 3, nos 5, 6bc, 8, 10b, 12, 14
Caractériser une réalité liée à un problème mondial
p. 126, no 4 p. 131 no 5 p. 136, no 4 p. 137, no 6 p. 139, no 2 p. 150, no 2 p. 151, no 3a p. 165, no 2ab p. 167, no 1b p. 170, no 2
AI08, no 11 AI09, no 7 AI10, no 12
Évaluation 3, nos 4cde, 9, 11
Établir des comparaisons
p. 151, no 3b
AI10, no 1
Évaluation 3, no 3
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences
p. 130, no 2b p. 137, no 5 p. 151, no 4
AI08, no 3 AI10, no 3
Évaluation 3, nos 2, 13
Mettre en relation des faits
p. 136, no 2 p. 139, no 3 p. 161, no 3
AI08, nos 1, 9 AI09, nos 3, 8, 9 AI10, no 2
Évaluation 3, nos 1, 6a, 10a
AI10, no 4
Évaluation 3, no 7
Établir des liens de causalité
Crtère ’éauato 3 : Rgueur u rasoemet Coecto Globe Caher – Acttés Explication d’un problème du monde contemporain
p. 130, n 2b p. 131, no 3 p. 137, no 5
Gue – Éauato Évaluation 3, no 15
o
Crtère ’éauato 4 : Eresso ’ue oo oée Coecto Globe Caher – Acttés Argumentation permettant de défendre une position sur un enjeu du monde contemporain
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p. 137, n 8 p. 157, no 5 p. 161, no 2 p. 165, no 2c p. 171, no 1 o
GLOBE
Gue – Éauato Évaluation 3, no 16
TAblEAUx dE plAnifiCATiOn dE l’ÉvAlUATiOn
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Groupe :
GRILLE DE CONSIGNATION DES ÉVALUATIONS Noms des élèves
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GRILLE DE CONSIGNATION DES ÉVALUATIONS
Évaluations 1
2
3
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LISTES DE MOTS CHAPITRE 1 LA POPULATION Page 32, activité 1 accroissement Afrique augmentation développement diversifiées flux industrialisés médecine migration milliard mortalité natalité transport
Page 67, activité 1 bidonvilles diaspora emploi (d’) employeurs en baisse (2) en hausse (2) entente pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre exploiter faible famille formation illégale OU clandestine investissement langue légale normes pays en développement politiques de discrimination positive quartiers ethniques ou multiethniques reconnaissance des diplômes et des compétences réfugiés socioéconomiques urbaine vieillissement
Page 68, activité 3 chômage développés emploi en développement immigration internes main-d’œuvre (2) migrants internationaux natalité négatif pays en développement politiques renouvellement vieillissante villes (les)
CHAPITRE 2 LA RICHESSE Page 89, activité 1 Agriculture Biens Capitaux Étrangères Exportation Industrialisation Industries de pointe Qualité Ressources naturelles Transformation
Page 113, activité 1 agriculture et extraction de ressources naturelles ANASE Banque mondiale bonne capitaux coefficient de Gini colonisation commerce coopération croissance développement développés échanges émergentes entreprises équitable FMI indice de développement humain (IDH) indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) industrialisés (2) institutions investissements libéralisation des échanges et libre circulation des capitaux main-d’œuvre organisations internationales organisations non gouvernementales produit intérieur brut par habitant (PIB/hab.) ressources naturelles souvent mauvaise UE
CHAPITRE 3 LES TENSIONS ET LES CONFLITS Page 144, activité 2 Assemblée générale des Nations Unies (l’) Conseil de sécurité des Nations Unies (le) contraignantes internationaux missions de paix recommandations sanctions souverain
Page 169, activité 1 Accords d’Oslo accords de paix de Dayton Assemblée générale autonomie politique Charte des Nations Unies Comité international de la Croix-Rouge OU CICR Conseil de sécurité consentement des parties contrôle des ressources défense mutuelle de ses membres dans l’éventualité d’une attaque désaccord entre les membres du Conseil de sécurité impartialité impartialité et neutralité indépendance Ligue arabe (la) menace à la sécurité des populations ou à la paix mondiale motifs humanitaires (ou respect du DIH et des droits humains) neutralité non-respect des droits et libertés non-utilisation de la force peu de ressources financières quatrième convention de Genève revendications identitaires souveraineté Traité de non-prolifération des armes nucléaires Union africaine (l’)
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LISTES DE MOTS
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Nom :
Date :
Groupe :
1 Le monde
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CARTES MUETTES
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Nom :
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Date :
Groupe :
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CARTES MUETTES
215
Nom :
Date :
Groupe :
2 Le monde
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Nom :
Date :
Groupe :
3 L’Afrique
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CARTES MUETTES
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Nom :
Date :
Groupe :
4 L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale
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Nom :
Date :
Groupe :
5 L’Amérique du Sud
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CARTES MUETTES
219
Nom :
Date :
Groupe :
6 L’Asie
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Nom :
Date :
Groupe :
7 L’Europe
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CARTES MUETTES
221
Nom :
Date :
Groupe :
8 Le Moyen-Orient
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Nom :
Date :
Groupe :
9 L’Océanie
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CARTES MUETTES
223
Nom :
Date :
Groupe :
10 Le Canada
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Nom :
Date :
Groupe :
11 Le Québec
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CARTES MUETTES
225
Nom :
Date :
Groupe :
12 Les États-Unis
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CARTES MUETTES
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 1 UTILISER UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE 1. Prendre connaissance d’un thème ou d’un problème a) Déterminez le thème à explorer ou le problème à résoudre et expliquez-le dans vos mots.
b) Que savez-vous sur le sujet ?
c) Quelles informations sur le thème ou le problème choisi pouvez-vous trouver dans votre entourage, dans votre cahier ou dans d’autres sources d’informations ?
2. S’interroger Choisissez des aspects précis du thème à explorer ou formulez des hypothèses, c’est-à-dire suggérez des explications possibles du problème. Formulez des questions à partir du tableau suivant. Catégorie
Question
Quoi ?
Qui ?
Quand ?
Pourquoi ?
Où ? Depuis quand ? Comment ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 1 UTILISER UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE (suite) 3. Planier la recherche a) Quelles sont vos idées principales et secondaires ? Idées principales
Idées secondaires
b) Quels sont les mots clés du thème à explorer ou du problème à résoudre ?
c) Quelles sources d’information seront pertinentes au moment de réaliser votre recherche (cahier, manuels, atlas, encyclopédies, ouvrages d’histoire, sites Internet, journaux, magazines, etc.) ?
d) Comment allez-vous recueillir vos informations (feuilles de notes, ches, tableaux, tableur électronique, etc.) ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 1 UTILISER UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE (suite) 4. Recueillir et traiter l’information Classez vos données dans le tableau ci-dessous en fonction de votre plan de recherche. Puis, indiquez la source de ces informations et regroupez vos données par mots clés. Attention ! Vériez la crédibilité de vos informations.
1. La source de l’information est-elle able ? 2. Les données vous permettent-elles de répondre à vos questions ou de mieux comprendre votre sujet de recherche ? 3. L’information relève-t-elle de faits ou d’opinions ? Information
4. Les données sont-elles récentes ? 5. Les données conrment-elles ou contredisent-elles des informations trouvées dans d’autres documents ? Si vous doutez de la validité de vos informations après avoir répondu aux questions 1 à 5, recueillez-en d’autres.
Source
Mots clés
5. Organiser l’information a) Ajustez votre plan de recherche en fonction de l’information recueillie. Vos données doivent permettre de répondre à vos questions de manière à conrmer ou à inrmer votre hypothèse.
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 1 UTILISER UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE (suite) b) Par quel moyen allez-vous transmettre les résultats de votre collecte d’information ? Exposé oral.
Site Internet.
Présentation électronique.
Reportage vidéo.
Travail écrit.
Autre :
.
c) Rédigez soigneusement votre travail, utilisez le vocabulaire approprié et évitez les répétitions. Pour vous aider à vous exprimer clairement, utilisez le tableau suivant. Indiquez, en quelques mots, le contenu de votre introduction et de votre conclusion, ainsi que les idées principales et secondaires de votre développement. Introduction
Développement Idées principales
Idées secondaires
Conclusion
d) Prévoyez des documents visuels appropriés. e) Rédigez votre médiagraphie.
FICHE OUTIL
9
6. Communiquer les résultats de la démarche a) Faites la liste du matériel dont vous aurez besoin pour votre présentation.
b) Dans le cas d’un travail écrit, créez une page de titre et une table des matières.
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FICHES OUTILS
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Nom :
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Groupe :
FICHE OUTIL 1 UTILISER UNE DÉMARCHE DE RECHERCHE (suite) 7. Revenir sur la démarche a) Quels sont les commentaires de vos pairs sur votre présentation ?
b) Les résultats de votre recherche vous satisfont-ils ? Notez les points forts et les points faibles de votre recherche dans le tableau ci-dessous. Points forts
Points faibles
c) Vous posez-vous de nouvelles questions à la suite de l’analyse de vos résultats ?
d) Si vous aviez à refaire votre démarche de recherche, que feriez-vous différemment ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 2 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ÉCRITS
Méthode d’interprétation 1. Préciser son intention Quel but visez-vous en interprétant le document écrit ?
2. Identier le document écrit a) Quelle est la source du document (auteur, titre, date) ?
b) S’il y a lieu, distinguez la date du document de celle de l’événement décrit dans le document.
c) Quelle est la nature du document (texte de loi, rapport d’enquête, discours, lettre, etc.) ?
d) S’agit-il d’un document de source primaire ou secondaire ?
e) À qui ce document s’adresse-t-il ?
3. Analyser le document écrit a) Lisez attentivement le document. Repérez les mots ou les expressions que vous ne comprenez pas et dénissez-les à l’aide du dictionnaire. Mot ou expression
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FICHES OUTILS
Dénition
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 2 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ÉCRITS (suite) b) Quelle est l’idée principale du document ? Repérez les passages qui permettent de la faire ressortir.
c) Le document présente-t-il un fait ou une opinion ? Expliquez votre réponse.
d) Dans quel contexte le document a-t-il été rédigé ?
4. Interpréter le document écrit a) Quel est, selon vous, le message du document ? Quel regard l’auteur porte-t-il sur le sujet du document ?
b) Quels renseignements, précisions ou détails présents dans le document vous aident à atteindre le but de votre recherche ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 2 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ÉCRITS (suite) 5. Comparer des documents a) Quelles similitudes ou différences, ou quels éléments de continuité ou de changement constatez-vous entre les documents ? Similitudes ou éléments de continuité
Différences ou éléments de changement
b) Quelles précisions sur le thème avez-vous trouvées ?
c) Cette comparaison vous permet-elle de modier votre interprétation du thème ? Pourquoi ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 3 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES
Méthode d’interprétation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en interprétant le document iconographique ?
2. Identier le document iconographique a) De quel type de document s’agit-il (photographie, peinture, afche, caricature, etc.) ?
b) Quelle est la source du document (auteur, titre, date, provenance) ?
3. Analyser le document iconographique a) Dans le tableau suivant, décrivez ce que vous observez dans le document. Repère
Observations
Composition de l’image
Lieu
Personnage(s) ou éléments
Action(s) du ou des personnages
Liens entre les personnages ou les éléments
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FICHES OUTILS
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Nom :
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Groupe :
FICHE OUTIL 3 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES (suite) b) Au besoin, faites une recherche an d’expliquer les aspects du document que vous ne comprenez pas. Aspect incompris
Explication trouvée
c) Quel est le contexte associé au document ?
4. Interpréter le document iconographique a) Quel est, selon vous, le message du document ? Quel regard l’auteur porte-t-il sur le sujet du document ?
b) Quels renseignements présents dans le document vous aident à comprendre le thème que vous étudiez ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
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Groupe :
FICHE OUTIL 3 INTERPRÉTER DES DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES (suite) 5. Comparer des documents a) Quelles similitudes ou différences, ou quels éléments de continuité ou de changement constatez-vous entre les documents ? Similitudes ou éléments de continuité
Différences ou éléments de changement
b) Quelles précisions sur le thème avez-vous trouvées ?
c) Cette comparaison vous permet-elle de modier votre interprétation du thème ? Pourquoi ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
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FICHE OUTIL 4 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES CARTES
Méthode d’interprétation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en interprétant la carte ?
2. Connaître et analyser la carte a) Quel est le titre et, s’il y a lieu, la source de la carte ?
b) S’agit-il d’une carte thématique ou historique ?
c) Que vous apprend la légende ?
d) Quel est l’espace géographique représenté ? À quelle date ?
e) Le territoire est-il représenté à petite ou à grande échelle ?
3. Interpréter la carte a) Quelle information la carte vous donne-t-elle ?
b) En quoi cette information vous aide-t-elle à comprendre le thème que vous étudiez ?
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 4 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES CARTES (suite)
Méthode de réalisation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en réalisant la carte ?
2. Réaliser la carte a) Choisissez une méthode pour la réalisation de votre carte. Utiliserez-vous un logiciel ?
b) Déterminez le sujet de votre carte.
c) Sélectionnez l’information qui doit apparaître sur la carte.
d) Trouvez un fond de carte (une carte modèle). e) Intégrez l’information en choisissant le moyen le plus adéquat (des symboles, des couleurs, etc.). f) Rédigez le titre de la carte et la légende. g) Indiquez la source de l’information qui a servi à réaliser la carte.
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 5 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES DIAGRAMMES
Méthode d’interprétation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en interprétant le diagramme ?
2. Connaître et analyser le diagramme a) De quel type de diagramme s’agit-il ?
b) Selon le titre ou la légende du diagramme, quel en est le sujet ?
c) Quelle est la source du diagramme ?
d) Quelles sont les données présentées ? Titre des axes
Unité de mesure
Titre de l’axe des x :
Titre de l’axe des y :
3. Interpréter le diagramme a) Quelles données le diagramme met-il en relation ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 5 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES DIAGRAMMES (suite) b) Que vous apprend le diagramme ?
c) En quoi ces informations vous aident-elles à comprendre le sujet de votre recherche ?
Méthode de réalisation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en réalisant le diagramme ?
2. Bâtir le diagramme a) Choisissez une méthode pour la réalisation du diagramme. Utiliserez-vous un logiciel ? Si oui, lequel ?
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 5 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES DIAGRAMMES (suite) b) Déterminez le sujet du diagramme.
c) Quelles données doivent apparaître dans votre diagramme ?
d) Déterminez la forme appropriée pour présenter vos données. Cochez votre réponse. Diagramme linéaire Diagramme à bandes Diagramme circulaire e) Établissez le rapport de proportion entre vos données ou déterminez les unités de mesure qui les représenteront.
f) Dessinez votre diagramme en répartissant les données sur les axes des x et des y. g) Utilisez des couleurs ou des symboles qui facilitent la compréhension de votre diagramme. h) Titrez votre diagramme, indiquez la ou les sources de vos données et créez une légende, s’il y a lieu.
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FICHES OUTILS
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Nom :
Date :
Groupe :
FICHE OUTIL 6 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES REPÈRES TEMPORELS
Méthode d’interprétation 1. Préciser son intention Quels buts visez-vous en interprétant le repère temporel ?
2. Interpréter un repère temporel a) Déterminez le thème général du repère temporel à l’aide de son titre ou de sa légende.
b) Relevez la ou les périodes représentées sur le repère temporel.
c) Situez les périodes ou les événements les uns par rapport aux autres et par rapport au temps présent. Pour vous aider, posez-vous les questions suivantes : Le repère temporel présente-t-il des événements ponctuels ou des périodes de temps ? Événement ponctuel
Période
Certaines périodes ou certains événements se chevauchent-ils ? Si oui, donnez des exemples.
En quoi ces renseignements vous aident-ils à comprendre l’époque ou l’événement que vous étudiez ?
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FICHES OUTILS
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FICHE OUTIL 6 INTERPRÉTER ET RÉALISER DES REPÈRES TEMPORELS (suite)
Méthode de réalisation 1. a) Choisissez un thème.
b) Sélectionnez les aspects que vous jugez essentiels pour représenter le thème (événements, personnages, durée d’un événement) et datez chacun de ces aspects. Aspect
Date
2. À l’aide d’un logiciel ou sur une feuille, tracez et orientez de façon chronologique une ligne, un ruban ou une frise. 3. Calculez la durée à représenter. Pour vous aider, posez-vous les questions suivantes. a) Quel est l’élément le plus éloigné dans le temps ? b) Quel est l’élément le plus récent ? 4. Déterminez une unité de mesure ou d’intervalle adéquate (par exemple, 10 ans, 50 ans, un siècle, un millénaire, etc.) et divisez votre repère selon l’unité de temps ou l’intervalle choisi. Unité de mesure ou intervalle : 5. Inscrivez, dans l’ordre chronologique, les renseignements que vous avez sélectionnés. 6. Donnez un titre à votre repère temporel.
244
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FICHE OUTIL 7 ACTUALISER DES DONNÉES
Méthode d’actualisation 1. Préciser son intention Quelles données voulez-vous actualiser ?
2. Chercher les données pertinentes et récentes Dans Internet ou à la bibliothèque, recherchez des organismes qui pourraient vous fournir des données pertinentes ou plus actuelles. Organismes :
3. Déterminer la provenance des données a) Quel organisme a produit les données ?
b) En quelle année les données ont-elles été produites ?
c) Cet organisme produit-il des données ables ? Justiez votre réponse.
d) À l’aide du tableau suivant, précisez s’il s’agit de données provenant d’une source primaire ou secondaire, et si ces données ont été mises à jour. Source des données
Mise à jour
Primaire
Oui
Non
Secondaire
Oui
Non
e) Est-ce que d’autres organismes ont produit des données similaires plus récentes ? Si oui, lesquels ?
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FICHE OUTIL 8 EXERCER SON JUGEMENT CRITIQUE EN LIEN AVEC LES MÉDIAS
Méthode pour exercer son jugement critique 1. Déterminer la provenance de chaque document consulté a) De quel type de média provient le document ?
b) Quel organisme diffuse le document ?
c) Qui a produit le document ?
d) Quelle est l’intention de la personne qui a produit le document ?
2. Déterminer le traitement de l’information a) Déterminez le type de document consulté (nouvelle, reportage, éditorial, caricature, texte d’opinion, etc.)
b) S’il y a lieu, allez aux sources de l’information (par exemple, en consultant les nouvelles diffusées par les agences de presse). Comment l’information est-elle traitée dans les différents médias ?
3. Déterminer, pour chaque document consulté, si le contenu présente des faits ou des opinions a) L’information produite vise-t-elle à informer le public ou à diffuser un point de vue sur un sujet en particulier ?
b) Le document présente-t-il de l’information haineuse ou des préjugés ?
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FICHE OUTIL 8 EXERCER SON JUGEMENT CRITIQUE EN LIEN AVEC LES MÉDIAS (suite) 4. Comparer des documents a) Quelles similitudes ou différences, ou quels éléments de continuité ou de changement constatez-vous entre les documents ? Similitudes ou éléments de continuité
Différences ou éléments de changement
b) Quelles précisions sur le thème avez-vous trouvées ?
c) Cette comparaison vous permet-elle de modier votre interprétation du thème ?
5. Compléter la documentation en diversiant les sources d’information Notez les différentes sources d’information que vous avez consultées.
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FICHE OUTIL 9 PRÉSENTER UNE MÉDIAGRAPHIE Cette che vous permet de noter la référence des documents que vous consultez durant votre travail de recherche. Citez chaque document en suivant le modèle approprié parmi les exemples ci-dessous. Respectez la ponctuation entre chaque élément.
Ouvrage de référence (dictionnaire, encyclopédie, atlas) NOM, Prénom de chaque auteur. « Titre de l’article », Titre de l’ouvrage, Ville d’édition, Nom de la maison d’édition, année de publication, tome ou volume, page(s) où l’article a été consulté.
Livre NOM, Prénom de chaque auteur. Titre : sous-titre, Ville d’édition, Nom de la maison d’édition, année de publication.
Article de presse NOM, Prénom de chaque auteur. « Titre de l’article », Titre du journal, date de publication, Nom du cahier (s’il y a lieu), pages du journal où l’article a été consulté.
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FICHE OUTIL 9 PRÉSENTER UNE MÉDIAGRAPHIE (suite) Article de revue ou de magazine NOM, Prénom de chaque auteur. « Titre de l’article », Titre du périodique, volume ou numéro (s’il y a lieu), date ou numéro de parution, pages de la revue où l’article a été consulté.
Site Internet NOM, Prénom de chaque auteur. Titre du site [en ligne], Date de création. Lieu, Éditeur, [Adresse URL] (Date de consultation).
Article dans un site Internet NOM, Prénom de chaque auteur. « Titre de l’article », Titre du site [en ligne], Date de création. Lieu, Éditeur, [Adresse URL] (Date de consultation).
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FICHE OUTIL 10 PRÉPARER UN DÉBAT ET Y PARTICIPER
Méthode de préparation et de participation 1. Organiser et préparer le débat a) Choisissez le sujet du débat et énoncez-le clairement.
b) Quelle est votre position quant à l’enjeu du débat (pour ou contre) ?
c) Résumez les arguments qui justient votre point de vue. Remplissez le tableau suivant à l’aide de phrases simples et courtes.
Argument
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FICHES OUTILS
Force de cet argument
Faiblesse de cet argument
Faits, documents ou témoignages appuyant cet argument
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FICHE OUTIL 10 PRÉPARER UN DÉBAT ET Y PARTICIPER (suite) 2. Participer au débat a) Organisez les équipes selon le point de vue des participantes et des participants (pour ou contre) ou selon les solutions envisagées par rapport au sujet du débat. Les membres de mon équipe :
Les solutions envisagées :
b) Choisissez une médiatrice ou un médiateur qui animera le débat. Comment cette personne va-t-elle procéder pour animer le débat ? La médiatrice ou le médiateur :
Sa façon de procéder :
c) Au cours du débat, expliquez et appuyez clairement votre position à l’aide de vos arguments. d) Prévoyez, si possible, un temps de réplique pour chacune des équipes.
3. Conclure le débat a) Dressez le bilan des forces et des faiblesses des arguments exposés. Forces
Faiblesses
b) Quels ont été les arguments les plus convaincants ? Résumez-les.
c) À la suite du débat, votre point de vue a-t-il changé ?
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FICHES OUTILS
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CHAPITRE 1 LA POPULATION
Groupe :
ÉVALUATION 1
DOCUMENTS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances
Résultat Critère 2 :
/45
Résultat Critère 3 :
/10
Résultat Critère 4 :
/10
Résultat nal :
/65
Document 1
Les principaux foyers de population au début du XXIe siècle En 2017, l’Asie regroupe à elle seule 4,5 milliards d’individus, ce qui représente 59,6 % de la population mondiale.
En 2017, les pays développés comptent 1,3 milliard d’habitants. Le reste de la population mondiale (6,3 milliards) vit dans les pays en développement.
Depuis 2008, la population urbaine représente plus de la moitié de la population mondiale. Dans les pays développés, la population urbaine est largement majoritaire. Dans la plupart des pays en développement (sauf en Amérique du Sud), la population est encore surtout rurale. Mais la population urbaine augmente rapidement, surtout en Asie et en Afrique.
Dans les décennies à venir, ce sont principalement les pays en développement qui contribueront à la hausse de la population mondiale. D’après Banque Mondiale, 2011 [en ligne].
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ÉVALUATION 1
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Document 2
Les principaux ux migratoires mondiaux contemporains
D’après Catherine Wihtol de Wenden, Atlas des migrations, un équilibre mondial à inventer, Paris, Éditions Autrement, Atlas-monde, 96 p., 2016.
Ensemble de documents 3
A
B
Les gouvernements des pays développés mettent en place des politiques d’immigration strictes. Les démarches menant à l’obtention d’un statut de réfugié ou de résident permanent sont souvent très longues, exigeantes et complexes. Angelos Tzortzinis/AFP/Getty Images. De nombreuses personnes démunies qui veulent fuir le contexte politique ou socioéconomique de leur pays d’origine affrontent de grands dangers pour tenter d’améliorer leur sort.
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ÉVALUATION 1
253
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Ensemble de documents 4
Document 5
A L’espérance de vie à la naissance
Des facteurs qui contribuent aux migrations économiques
100 1950-1955
Main-d’œuvre active
2010-2015
Années
75
50
Années
0
Europe
Amérique du Nord
Amérique latine et Caraïbes
Asie
Océanie
Afrique
Besoins en main-d’œuvre
25
Monde
D’après ONU, Observatoire des inégalités, Les inégalités d’espérance de vie dans le monde se réduisent, 2018 [en ligne].
Années
B L’indice de fécondité dans les pays développés et en développement*, de 1950 à 2015
D’après OIM, Programme et budget pour 2011, 2010 [en ligne].
Nombre d’enfants par femme
7 6 5
Pays les moins avancés*
4
Pays émergents* Pays développés
3
* Parmi l’ensemble des pays en développement, on distingue parfois les pays les moins avancés des pays émergents.
2 1 0 1950- 1955- 1960- 1965- 1970- 1975- 1980- 1985- 1990- 1995- 2000- 2005- 20101955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
D’après ONU, Département des affaires économiques et sociales, World Population Prospects : The 2012 Revision et The 2017 Revision [en ligne].
C L’accroissement naturel de la population mondiale, de 2010 à 2015 (en milliers) Naissances
Décès
Accroissement naturel
Afrique
182 403
52 969
+ 129 434
Asie
382 613
149 689
+ 232 924
Europe
39 499
40 391
– 892
Amérique latine et Caraïbes
55 189
17 983
+ 37 206
Amérique du Nord
22 638
14 200
+ 8 438
3 181
1 274
+ 1 907
685 523
276 506
+ 409 017
Océanie Monde
D’après ONU, World Population Prospects, 2017 [en ligne].
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ÉVALUATION 1
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Document 6
Des outils agricoles du néolithique
La faucille (illustration) sert à couper les plantes.
La houe (illustration) sert à creuser et à remuer la terre tout en la retournant. Jocelyne Bouchard. Document 7
Dieudonné est un jeune Haïtien de 23 ans en âge de travailler. Son pays est en développement et se relève difcilement d’un grave séisme qui a touché le territoire en 2010 et des ouragans qui se sont abattus sur le pays en 2012 et 2016. Dieudonné a de la difculté à se trouver un emploi dans son domaine et veut améliorer sa situation économique. Il sait qu’une partie de sa famille s’est établie au Canada, dans la province de Québec, là où il est possible de vivre et de travailler en français, sa deuxième langue. Il décide de tenter sa chance et d’aller les rejoindre.
Ensemble de documents 8
A
B
Everett Historical/Shutterstock. Des immigrants à bord d’un traversier dans le port de New York, en 1910.
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joyfull/Shutterstock. Des gens en le au poste de services frontaliers dans un aéroport international, en 2017.
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ÉVALUATION 1
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Ensemble de documents 9
B
A
La circulation de l’information et des biens, le développement des transports, l’internationalisation du modèle occidental de consommation, tous ces effets de la mondialisation suscitent l’envie accrue des populations de partir pour réussir ailleurs.
»
Une majorité de migrants viennent des pays du Sud, entre autres parce que ces pays forment un ensemble plus populeux, mais aussi en raison des contextes socioéconomique et politique peu enviables de ces pays.
Établissement public du Palais de le Porte Dorée, La mondialisation accélère-t-elle les migrations ?, 2017 [en ligne].
Document 10
Document 11
Frank Gaertner/Shutterstock. Des immigrants suivent un cours de langue.
Le passage des clandestins, c’est d’abord une activité lucrative pour les criminels qui organisent les lières [réseaux]. D’après les Nations Unies, cette activité génère 7 à 10 milliards de dollars de revenus. […] La Thaïlande […] emploie des clandestins pour décortiquer les crevettes qu’elle exporte. En effet, les Thaïlandais trouvent ce travail trop harassant, trop mal payé. 90 % des salariés de la lière sont aujourd’hui des sans-papiers.
»
Dominique Baillard, « À qui prote l’immigration clandestine ? », RFI, 4 octobre 2013 [en ligne].
Document 12
Les politiques d’immigration
Les migrations internationales sont généralement très réglementées. Les pays étant souverains, ils peuvent adopter leurs propres normes et critères en matière d’immigration. Chacun peut donc établir une limite au nombre d’immigrants qu’il acceptera de recevoir annuellement. Plusieurs pays, comme l’Australie, le Canada et les États-Unis, établissent des critères de sélection des immigrants. Cependant, les États peuvent ajuster leurs politiques d’immigration en fonction de leurs besoins en main-d’œuvre et de leurs objectifs économiques. Ainsi, ils peuvent décider de faciliter, d’accélérer, de complexier ou de ralentir les processus normaux d’immigration.
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ÉVALUATION 1
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Date :
Groupe :
1958-1959
Révolution cubaine
1964
Début de la guérilla armée en Colombie
2020
2010
2000
1990
1980
1970
1960
1950
Document 13
1994
2011
Génocide au Rwanda
Début de la guerre civile en Syrie
1998-1999
Guerre du Kosovo
2003
Conit armé au Myanmar 2013
Début du conit armé au Soudan du Sud
Début du conit armé au Darfour
Document 14
2017
Document 15
Les candidats à l’immigration sont habituellement présélectionnés en fonction de qualités jugées importantes pour s’intégrer et contribuer à l’économie. Les demandeurs se voient habituellement attribuer un nombre de points selon :
l’âge ; le degré de connaissance de la langue ; le niveau d’instruction ; l’expérience professionnelle ; les fonds [capitaux] dont ils disposent ; la présence de parents dans le pays d’accueil ; le fait d’avoir des compétences recherchées ; dans certains cas, l’offre d’emploi d’un employeur. […]
»
Brian Keeley, Les migrations internationales : Le visage humain de la mondialisation, OCDE, 2009 [en ligne].
Caroline Breault.
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ÉVALUATION 1
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Ensemble de documents 16
A
L’expansion des villes ne dépend pas seulement de l’accroissement naturel de la population, elle repose aussi sur des migrations internationales et internes.
B
Dans la grande région de Montréal, le cas de l’immigration asiatique à Brossard se révèle spécialement intéressant. "Il y a ici une concentration de services – épiceries, agents immobiliers, écoles, etc. – qui attire les gens de la communauté", souligne l’experte de la géographie des migrations [Luisa Veronis, professeure de géographie sociale à l’Université d’Ottawa]. […] L’attrait des métropoles mérite d’être souligné. Surtout dans une ville comme Toronto, où plus de 50 % de la population est désormais issue de l’immigration. Là-bas, comme à Montréal, "c’est la combinaison des facteurs qui crée des pôles", résume la géographe. Au Canada, les grandes villes offrent typiquement une plus grande variété d’emplois, de logements bas ou haut de gamme, de lieux de culte, etc. Elles ont également la réputation, à tort ou à raison, d’être plus tolérantes des différences, explique Mme Veronis.
»
Guillaume St-Hilaire, « Où sont nés nos voisins ? », Le Devoir, s. d. [en ligne].
C
[…] plus de la moitié de l’humanité habite en ville. […] Le problème est que [l’urbanisation] se fait souvent sans aucune planication […]. […] Si l’image d’une ville […] durable et connectée […] fait rêver les […] occidentaux, la réalité est tout autre : "Aujourd’hui, 40 % de l’expansion urbaine mondiale se fait dans des bidonvilles" […]. […] Cette pression démographique entraîne le développement anarchique de quartiers composés de maisons fragiles, surpeuplées et [insalubres] […]. […] l’enjeu principal est celui de la gouvernance des villes et de la planication de leur expansion : "[…] L’Occident est habitué à une urbanisation planiée, ce qui n’est pas le cas de nombreux pays [en développement ou] émergents […]".
»
Benoît Georges, « La "bidonvillisation" du monde », Les Échos, 20 janvier 2015 [en ligne].
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Critère 3 : Rigueur du raisonnement Ensemble de documents 17
B
A
[…] l’emploi est au cœur de l’intégration d’un nouvel arrivant. Plus qu’une source de revenus, le travail est aussi le lieu où se vit la réalité du français pour un immigrant, où sont valorisés les apprentissages et expériences et où se forgent certains contacts et parfois un réseau social.
»
Pierre-Alain Hoh, « L’emploi au cœur de l’intégration d’un nouvel arrivant », Hufngton Post, 24 avril 2018 [en ligne].
Certains immigrants n’arrivent pas à décrocher un emploi parce qu’ils ne maîtrisent pas la langue de travail ou en raison du manque d’ouverture à la diversité de plusieurs employeurs. Un immigrant sans emploi, plus exposé aux pièges de la pauvreté, arrivera difcilement à tisser des liens sociaux et à s’intégrer à la société d’accueil. Pourtant, le fait d’occuper un emploi pourrait lui permettre d’améliorer sa connaissance de la langue locale et l’aider à mieux s’intégrer dans son pays d’accueil.
Critère 4 : Expression d’une opinion fondée Ensemble de documents 18
A
Les autorités jugent aujourd’hui le site [la favela de la Vila Autódromo au Brésil] impropre à l’habitation. De fait, les rues ne sont pas asphaltées, le tout-à-l’égout n’existe pas, des ots d’immondices se déversent directement dans le lac et l’odeur ambiante est pestilentielle. […] Le nœud du problème, c’est la spéculation immobilière. "Toute la zone est une aire d’expansion résidentielle, un nouveau centre économique va y être créé. Les pauvres dévalorisent le quartier, il faut donc les déplacer", explique Orlando Santos Junior [professeur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro].
»
Élodie Guignard, « Brésil : Cachez ces pauvres que je ne saurais voir », Jeune Afrique, 10 décembre 2012 [en ligne].
B
C’est un droit fondamental des êtres humains que de vivre avec un minimum de dignité et dans des conditions décentes. C’est aussi dans l’intérêt d’une ville de revaloriser les bidonvilles et d’empêcher qu’il en apparaisse de nouveaux. Si on laisse les quartiers insalubres se détériorer davantage, les pouvoirs publics risquent de ne plus avoir d’autorité sur la ville, […] ces quartiers devenant des foyers de délinquance et de maladies, une situation qui peut avoir des conséquences pour la ville tout entière. En outre, la revalorisation […] des bidonvilles […] est l’un des moyens les plus viables et les plus abordables de loger les citadins pauvres.
»
Cities Alliance, La revalorisation des bidonvilles, s. d. [en ligne].
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ÉVALUATION 1
259
Nom :
Date :
Groupe :
QUESTIONS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances 1. Consultez le document 6. Quel lien pouvez-vous établir entre le phénomène représenté dans ce document et l’augmentation de la population humaine ?
Mettre en relation des faits 2 points
Total :
/2 points
L’élève établit un lien entre une étape de l’évolution des êtres humains et l’augmentation de la population humaine.
2. Répondez aux questions suivantes. a) Quel document ou ensemble de documents présente un facteur qui a contribué à la mobilité des populations et à l’accélération des ux migratoires depuis le XIXe siècle ?
b) Nommez ce facteur.
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 0,5 point par réponse
/1 point
Total :
L’élève indique un facteur qui a contribué à la mobilité des populations et à l’accélération des ux migratoires depuis le XIXe siècle.
3. Consultez le document 1. Choisissez les mots qui caractérisent la répartition actuelle de la population mondiale. Population majoritairement
Population plus nombreuse dans les pays
Population urbaine majoritaire dans les pays
urbaine
en développement
en développement
rurale
développés
développés
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève indique les principales caractéristiques de la répartition actuelle de la population mondiale.
260
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ÉVALUATION 1
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Groupe :
4. Comparez les caractéristiques démographiques des pays en développement à celles des pays développés. Pour ce faire, utilisez les données de l’Afrique et de l’Amérique du Nord qui se trouvent dans l’ensemble de documents 4. Espérance de vie :
Indice de fécondité :
Établir des comparaisons 1,5 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève compare certaines caractéristiques démographiques des pays en développement à celles des pays développés.
5. Consultez le document 4C, puis répondez aux questions suivantes. a) Que représente l’accroissement naturel ?
b) Est-ce un bon indicateur pour mesurer la croissance de la population d’un pays ? Expliquez votre réponse.
Établir des faits 1 point par réponse
Total :
/2 points
L’élève comprend les principaux facteurs démographiques.
6. Quel document ou ensemble de documents présente des facteurs qui expliquent l’intensication des migrations à l’échelle mondiale dans le dernier quart du XXe siècle et depuis le début du XXIe siècle ?
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 1 point
Total :
/1 point
L’élève reconnaît des facteurs qui expliquent l’intensication des migrations à l’échelle mondiale.
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ÉVALUATION 1
261
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Groupe :
7. Consultez le document 2, puis répondez aux questions suivantes. a) Quelles sont les trois principales destinations des migrants à l’échelle mondiale ?
b) L’Afrique accueille-t-elle de nombreux migrants ?
c) Où se dirigent la majorité des migrants provenant des régions ou des pays suivants ? Mexique : Maghreb : Sous-continent indien :
Situer dans le temps et dans l'espace (a) ET Caractériser une réalité liée à un problème mondial (b et c) 1 point par réponse
Total :
/5 points
L’élève situe sur une carte les principaux ux migratoires mondiaux et donne leurs principales caractéristiques.
8. Lisez le document 7, puis répondez aux questions suivantes. a) Nommez trois caractéristiques de Dieudonné qui correspondent à certaines caractéristiques des migrants internationaux.
b) Dans le texte, relevez les trois facteurs qui peuvent inuencer Dieudonné dans le choix de son pays d’accueil.
Établir des faits (a) ET Caractériser une réalité liée à un problème mondial (b) 1 point par élément de réponse
Total :
/6 points
L’élève nomme les principales caractéristiques des migrants internationaux et relève les facteurs qui inuencent le choix d’un pays d’accueil.
262
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ÉVALUATION 1
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9. Observez le document 14. Qu'illustre-t-il ?
Établir des faits 2 points
Total :
/2 points
L’élève explique ce qu'illustre le document.
10. Consultez le document 13. Quelle source de mouvements migratoires représente-t-il ?
Établir des faits 2 points
Total :
/2 points
L’élève reconnaît une source des mouvements migratoires.
11. Consultez l’ensemble de documents 3, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel phénomène le document 3A illustre-t-il ?
b) Nommez deux facteurs qui contribuent à ce phénomène.
Mettre en relation des faits 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève fait des liens entre les différents facteurs liés à l’immigration.
12. Quel document ou ensemble de documents présente des critères de sélection des immigrants ?
Établir des faits 1 point
Total :
/1 point
L’élève reconnaît des critères de sélection des immigrants.
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ÉVALUATION 1
263
Nom :
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13. Consultez les documents des pages 254 à 256, puis répondez aux questions suivantes. a) Quelles raisons incitent les États à accueillir des immigrants ?
b) Quel document ou ensemble de documents présente un moyen employé par les États pour limiter ou faciliter l’immigration ?
c) Quel document ou ensemble de documents présente une mesure adoptée pour faciliter l’intégration des immigrants à leur société d’accueil ?
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève indique des raisons d’accueillir des immigrants, un moyen pour limiter ou faciliter l’immigration et une mesure pour faciliter l’intégration.
14. Lisez le document 11, puis répondez aux questions suivantes. a) Pourquoi les immigrants clandestins ont-ils parfois des liens avec des organisations criminelles ?
b) Quelle est la principale raison qui pousse des employeurs à recourir à des travailleurs immigrants clandestins ?
c) Selon vous, les clandestins qui décortiquent des crevettes en Thaïlande paient-ils des impôts à l’État et jouissent-ils de protections sociales ? Expliquez votre réponse.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 2 points par réponse
Total :
/6 points
L’élève caractérise la réalité des immigrants clandestins et indique les raisons qui poussent les employeurs à les engager.
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ÉVALUATION 1
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15. Lisez l’ensemble de documents 16, puis répondez aux questions suivantes. a) La majorité de la population mondiale habite-t-elle dans des zones urbaines ou rurales ?
b) Les migrants s’établissent-ils majoritairement dans des zones urbaines ou rurales ?
c) Pour quelles raisons les migrants choisissent-ils majoritairement ces zones ?
d) Dans quel ensemble de pays trouve-t-on le plus de bidonvilles ?
e) Quels sont les facteurs qui contribuent à la formation d’un bidonville ?
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 1 point par réponse
Total :
/5 points
L’élève donne les principales caractéristiques liées à l’organisation des territoires urbains dans le monde.
Critère 3 : Rigueur du raisonnement 16. Lisez l’ensemble de documents 17, puis expliquez dans vos mots pourquoi l’accès des immigrants au marché du travail est essentiel à leur intégration.
Rigueur du raisonnement 10 points pour l’explication
Total :
/10 points
L’élève élabore une explication rigoureuse au problème soulevé.
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ÉVALUATION 1
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Date :
Groupe :
Critère 4 : Expression d’une opinion fondée 17. Plusieurs personnes estiment que les bidonvilles peuvent être des milieux de vie dynamiques, surtout s’ils sont revalorisés, c’est-à-dire s’ils sont graduellement améliorés pour offrir plus de services aux habitants. Selon vous, devrait-on maintenir tels quels, détruire ou revaloriser les bidonvilles ? Servez-vous de l’ensemble de documents 18 pour appuyer votre argumentation.
Expression d’une opinion fondée 10 points
Total :
/10 points
L’élève exprime son opinion en tenant compte des informations présentées dans les documents.
266
GLOBE
ÉVALUATION 1
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Nom :
Date :
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CHAPITRE 2 LA RICHESSE
ÉVALUATION 2
DOCUMENTS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances
Résultat Critère 2 :
/40
Résultat Critère 3 :
/10
Résultat Critère 4 :
/10
Résultat nal :
/60
Ensemble de documents 1
A
C
Dans les pays développés, la qualité de vie est généralement bonne. Dans plusieurs de ces pays, la majorité de la population bénécie de mesures sociales nancées par l’État (santé, éducation).
Les pays en développement se distinguent des pays développés par leur faible niveau d’industrialisation. Leurs populations ont un accès souvent restreint aux biens et aux services de base, et leur qualité de vie est souvent mauvaise.
B
Le Sud compte de plus en plus de pays en voie d’industrialisation. On les considère comme des économies émergentes. Ces pays connaissent une croissance économique rapide ainsi qu’une hausse importante de la valeur de leur production et de leurs exportations. Leurs activités économiques rivalisent avec celles de certains pays du Nord. Les économies émergentes présentent toutefois de fortes inégalités sociales. En effet, leur développement économique prote surtout à de riches entrepreneurs.
Ensemble de documents 2
C
A
B
D
Caroline Breault.
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GLOBE
ÉVALUATION 2
267
Nom :
Date :
Groupe :
Document 3
Les principaux ux commerciaux dans le monde
D’après OMC, Network of World Merchandise Trade, 2016 [en ligne].
Ensemble de documents 4
A
C
[Cet indicateur mesure] le niveau de développement des pays, sans en rester simplement à leur poids économique […] ou [à] leur niveau de vie mesuré traditionnellement par [un autre indicateur]. Il intègre donc des données plus qualitatives. C’est un indicateur qui fait la synthèse […] de trois séries de données […].
»
SES.Webclass [en ligne].
On sait […] [que cet indicateur] se promène entre 0 et 100 et, ce qui est plutôt contreintuitif, que 0 est tout bon et 100 tout mauvais. On sait aussi qu’il sert avant tout à mesurer l’inégalité des revenus dans la société.
»
Jean-Pierre Béguelin, Le Temps, 15 novembre 2013 [en ligne].
B
[Cet indicateur] est une des mesures principales utilisées par les décideurs, les institutions nancières et autres entreprises pour évaluer la santé de l’économie. On interprète une augmentation [de cet indicateur] comme un signe d’une économie qui se porte bien, tandis qu’une diminution indique que l’économie ne fonctionne pas à sa pleine capacité.
»
Statistique Canada, 2015 [en ligne].
268
GLOBE
ÉVALUATION 2
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Groupe :
Ensemble de documents 5
A
D
Tomas Hajek/123RF. hadynyah/iStockphoto.
B
L’emballage des grains de café destinés à l’exportation.
E
Les certications de commerce équitable garantissent que les entreprises et les organisations certiées respectent certaines règles, dont les suivantes. Pour le produit, offrir aux producteurs un prix qui couvre au moins les coûts de production.
Jacob Billings/Shutterstock.
En plus du prix du produit, accorder aux producteurs une prime an de soutenir le développement des communautés locales. Mettre de l’avant des ententes qui permettent aux petits producteurs de planier leur production à long terme et de produire selon des méthodes de production agricole durables.
C
Développer des relations commerciales étroites entre les coopératives de producteurs et les distributeurs. Interdire le travail des enfants. Respecter le droit international du travail. peacepix/Shutterstock.
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Encourager l’égalité des sexes et l’équité salariale an que la participation des femmes soit autant valorisée et rémunérée que celle des hommes.
GLOBE
ÉVALUATION 2
269
Nom :
Date :
Groupe :
Ensemble de documents 6
A La répartition du pétrole conventionnel, par régions
D’après OPEC, Annual Statistical Bulletin, 2017 [en ligne].
B La répartition de l’eau douce
D’après FAO, 2018. AQUASTAT Main Database, Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) [en ligne].
C La répartition des forêts
D’après FAO, Évaluation des ressources forestières mondiales, 2015 [en ligne].
270
GLOBE
ÉVALUATION 2
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Nom :
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Ensemble de documents 7
A
B
Les cultures vivrières, par exemple, c’est-à-dire celles qui sont destinées au marché local, pour la consommation intérieure, sont sacriées au prot des cultures d’exportation à destination des métropoles. Ainsi, chaque colonie se spécialise dans un type de matière première, promise à l’exportation : l’Inde fournit le coton et le thé ; l’Indochine et l’Indonésie, le caoutchouc ; le Congo et la Rhodésie, le cuivre ; le Maroc, les phosphates, etc. Tandis que, en retour, les colonies, débouchés [commerciaux] naturels de l’Europe, doivent absorber les produits fabriqués par la métropole.
»
Laurent Boscher, Classe préparatoire à Sciences Po, Histoire, 2017 [en ligne].
Document 8
Les usines Schneider au Creusot, tiré de « La deuxième année de géographie » de Pierre Foncin, 1882. Wikimedia Commons. L’industrialisation au XIXe siècle. Sur la gravure, des usines de production d’acier de la commune de Creusot, en France.
Document 9
L’accès aux ressources naturelles est précieux. Certaines ressources sont essentielles pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. C’est le cas des stocks de poissons. Toutefois, certaines espèces de poissons sont victimes de surpêche. On estime actuellement que plus de 90 % des stocks de poissons de la Méditerranée et près du tiers des stocks mondiaux sont surexploités. La pêche est donc aujourd’hui réglementée. L’Union européenne, par exemple, adopte des politiques d’exploitation et applique des sanctions dans le but de préserver ou de restaurer les stocks de poisson. Ainsi, les pays riverains de la Méditerranée doivent respecter des quotas de pêche pour certaines espèces surexploitées, dont le thon rouge et l’espadon. Oxfam France, s. d. [en ligne].
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ÉVALUATION 2
271
Nom :
Date :
Groupe :
Ensemble de documents 10
A
C
Pi-Lens/Shutterstock. Le Québec dispose de nombreux cours d’eau sur lesquels des centrales hydroélectriques ont été aménagées. CECIL BO DZWOWA/Shutterstock.
D
À Harare, au Zimbabwe, une route de terre parsemée de nids-de-poule. La plupart des routes en Afrique sont en mauvais état.
B
Sk Hasan Al/Shutterstock. Gorodenkoff/Shutterstock.
Des employés fabriquent des sacs de jute dans une usine au Bangladesh. Ces sacs seront vendus à bas prix.
Une microbiologiste travaille à l’élaboration d’un nouveau médicament.
Document 11
Oxfam-Québec s’emploie à renforcer ses partenaires et alliés des pays en développement dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables à la pauvreté et à l’injustice. Elle mobilise la population […] dans l’expression de sa solidarité.
»
Oxfam Québec, Vision et mission, 2018 [en ligne].
272
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ÉVALUATION 2
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Groupe :
Document 12
Maude Touchette Photographe.
Ensemble de documents 13
A
B
En octobre 1945, le 5e Congrès panafricain réunissant à Manchester les leaders nationalistes des colonies britanniques afrme avec force le droit à l’indépendance, y compris par la violence. En Afrique noire, c’est au lendemain de la guerre que des partis nationalistes, réclamant l’autonomie ou la n de la tutelle, se constituent avec notamment, en 1946, la naissance du Rassemblement démocratique africain de Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouët-Boigny.
»
Le Monde, s. d., [en ligne].
Brent Stirton/Getty Images Reportage. Au moment de la colonisation, les métropoles ont établi des frontières entre les colonies sans tenir compte des communautés locales. Ainsi, les Touaregs ont vu leur territoire redessiné, ce qui a provoqué des conits qui persistent encore aujourd’hui.
Document 14
Le document La scalité au Québec : des mesures favorables à l’investissement s’adresse spécialement aux entreprises étrangères qui envisagent de réaliser un projet d’investissement au Québec. Il présente de façon sommaire les principales mesures scales qui s’appliquent à une société en exploitation au Québec. En plus de proposer des mesures scales très intéressantes, le Québec a doté Investissement Québec d’outils sur mesure pour agir comme partenaire nancier des entreprises. [L’organisme offre aux entreprises] des solutions nancières […]. Il peut s’agir d’un prêt conventionnel, d’une garantie de prêt, d’une contribution non remboursable ou d’une participation au capital-actions.
»
Raymond Chabot Grant Thornton en collaboration avec la Direction de l’information stratégique d’Investissement Québec, La scalité au Québec : des mesures favorables à l’investissement, 2017.
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ÉVALUATION 2
273
Nom :
Date :
Groupe :
Document 15
Il y a plusieurs manières de considérer l’Organisation mondiale du commerce [OMC]. C’est une organisation qui s’occupe de l’ouverture commerciale. C’est une enceinte où les gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs différends commerciaux.
»
Les Accords de l’OMC renferment des dispositions spéciales applicables aux pays en développement qui prévoient notamment des périodes plus longues pour la mise en œuvre des Accords et des engagements, des mesures visant à accroître les possibilités commerciales de ces pays et la fourniture d’une assistance pour les aider à renforcer leurs capacités commerciales [...].
»
OMC, Qui nous sommes, 2018 [en ligne] ; OMC, Ce que nous faisons, 2018 [en ligne].
Ensemble de documents 16
B
A
Depuis 2010, la Grèce bénécie de prêts de la part du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne. En échange, ces organisations poussent le gouvernement grec à réduire son endettement en adoptant des mesures d’austérité. Selon certains, en réduisant ses dépenses publiques et en coupant dans certains programmes et services sociaux, l’État aggrave la situation. Les conditions de vie et de travail se détériorent et les gens manifestent leur mécontentement.
À la suite de la décolonisation, les pays en développement ont dû emprunter des fonds an d’investir pour mettre sur pied leurs propres industries. Leur dette publique a donc augmenté rapidement. De leur côté, les pays développés ont aussi vu leur dette publique augmenter en raison d’une hausse des dépenses engagées pour offrir des programmes et des services sociaux adéquats à l’ensemble de leur population.
Document 17
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) est une organisation humanitaire internationale d’origine française. Elle défend le principe d’indépendance qui lui garantit la liberté d’action lors de ses missions d’intervention. Pour réaliser notre mission, nous prenons soin d’être totalement indépendants de toute règle politique, économique, militaire ou religieuse. Notre nancement provient à plus de 90 % de particuliers, de cette manière nous pouvons décider quelle aide nous voulons accorder. Nous sommes neutres et nous avons un seul intérêt à l’esprit : celui de nos patients.
»
Médecins sans frontières, Qui sommes-nous ?, 2018 [en ligne].
274
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ÉVALUATION 2
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Critère 3 : Rigueur du raisonnement Ensemble de documents 18
C
A Objectifs FMI Fonds monétaire international
Encourager la coopération monétaire internationale. Contribuer à la stabilité nancière internationale. Favoriser une croissance économique durable. Faire reculer la pauvreté.
Banque mondiale
Stimuler le développement économique. Accorder des prêts aux pays en développement.
B
Depuis 2010, la Grèce bénécie de prêts de la part du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne. En échange, ces organisations poussent le gouvernement grec à réduire son endettement en adoptant des mesures d’austérité. Selon certains, en réduisant ses dépenses publiques et en coupant dans certains programmes et services sociaux, l’État aggrave la situation.
La Banque mondiale et le FMI orientent l’économie des pays en développement qui sont en difculté vers la production de cultures destinées à l’exportation (café, cacao, coton). Les pays en développement n’arrivent pas à affronter la concurrence sur le marché mondial dans ce domaine, notamment parce que l’agriculture ne s’accompagne pas d’une industrialisation.
Critère 4 : Expression d’une opinion fondée Ensemble de documents 19
A La part (en %) des économies développées et des économies en développement dans le PIB mondial, 1988-2018
D’après FMI, GDP based on PPP, share of World, 2018 [en ligne].
B
La croissance économique de nombreux pays d’Afrique depuis une vingtaine d’années, et en particulier depuis le début des années 2000, n’a pas eu autant d’impact qu’on l’espérait sur la pauvreté. Le ratio de pauvreté du continent [africain] a diminué de 54,3 % en 1990 à 41 % en 2013 […]. Mais en chiffres absolus, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté stagne au niveau de 2002, de sorte que ce sont plus de 50 % des pauvres du monde entier qui vivaient en Afrique en 2013, alors que ce taux était de 15 % en 1990. […] En Afrique, les pauvres vivent bien en dessous du seuil d’extrême pauvreté par rapport à ceux d’autres régions […].
»
ONU, Commission économique pour l’Afrique, Rapport économique sur l’Afrique, 2017 [en ligne]. Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
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ÉVALUATION 2
275
Nom :
Date :
Groupe :
QUESTIONS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances 1. Consultez les documents des pages 267 à 274. Quel ensemble de documents fournit des indices sur les raisons expliquant la colonisation de certains territoires en Asie et en Afrique au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle ?
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 1 point
Total :
/1 point
L’élève indique l’ensemble de documents qui fournit des indices sur les raisons expliquant la colonisation européenne en Asie et en Afrique.
2. Consultez l’ensemble de documents 13, puis nommez une cause de la décolonisation et une conséquence de la colonisation. Cause : Conséquence :
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 1 point par réponse
Total :
/2 points
L’élève indique une cause de la décolonisation et une conséquence de la colonisation.
3. Quel document ou ensemble de documents illustre la néocolonisation ?
Établir des faits 2 points
Total :
/2 points
L’élève indique le document ou l’ensemble de documents qui illustre la néocolonisation.
4. Lisez l’ensemble de documents 4. À l’aide de èches, associez chaque document à l’indicateur qu’il décrit. Document 4A
PIB
Document 4B
IDH
Document 4C
Coefcient de Gini Mettre en relation des faits
1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève associe chaque document à l’indicateur qu’il décrit.
276
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ÉVALUATION 2
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Nom :
Date :
Groupe :
5. Consultez l’ensemble de documents 6. Les ressources sont-elles réparties de façon égale sur la planète ? Expliquez votre réponse.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 1 point
Total :
/1 point
L’élève décrit la façon dont les ressources sont réparties sur la planète.
6. Consultez l’ensemble de documents 6, puis nommez un pays (ou une région) qui possède une quantité importante des ressources naturelles suivantes. Eau douce : Pétrole conventionnel : Forêts : Situer dans le temps et dans l’espace 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève associe un pays (ou une région précise) à chacune des ressources citées.
7. Consultez l’ensemble de documents 5 portant sur la production de café, puis répondez aux questions suivantes. Écrivez vos réponses dans le tableau. a) Quels acteurs du commerce équitable les documents présentent-ils ? b) Dans quel ensemble de pays ces acteurs exercent-ils principalement leurs activités ? Cochez les bonnes réponses. b) Ensemble de pays a) Acteurs du commerce équitable
Pays développés
Pays en développement
Document 5A Document 5B Document 5C Document 5D
Coopératives Mettre en relation des faits
1 point par réponse
Total :
/2 points
L’élève reconnaît et situe les principaux acteurs du commerce équitable.
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ÉVALUATION 2
277
Nom :
Date :
Groupe :
c) Décrivez deux des principaux objectifs du commerce équitable.
Établir des faits 2 points
Total :
/2 points
L’élève reconnaît et décrit deux des principaux objectifs du commerce équitable.
8. Consultez l’ensemble de documents 10, puis répondez aux questions suivantes. a) Quels sont les deux documents qui illustrent des conditions qui créent de la richesse ? Expliquez vos réponses.
b) Quels sont les deux documents qui illustrent des conditions qui limitent la création de la richesse ? Expliquez vos réponses.
Établir des faits 1 point par réponse
Total :
/4 points
L’élève indique les documents qui illustrent des conditions qui créent de la richesse et ceux qui illustrent des conditions qui limitent la création de la richesse.
278
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ÉVALUATION 2
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Nom :
Date :
Groupe :
9. Lisez l’ensemble de documents 1. À quel document associez-vous chacun des pays suivants ? Haïti :
Brésil :
Nigeria :
Norvège :
Allemagne :
Chine :
Inde :
États-Unis :
Mettre en relation des faits 0,5 point par réponse
Total :
/4 points
L’élève associe les pays aux bons documents.
10. Consultez le document 3, puis répondez aux questions suivantes. a) Quelles sont les trois principales régions qui dominent le commerce mondial ?
b) Quelles régions réalisent leurs échanges principalement à l’extérieur de leur zone ?
c) Vers quelles régions l’Asie réalise-t-elle la majorité de ses exportations ?
d) Quelle région réalise le plus d’échanges à l’intérieur de sa zone ?
e) Quelles sont les deux régions qui réalisent environ la moitié de leurs échanges à l’extérieur de leur zone ?
Situer dans le temps et dans l’espace 1 point par réponse
Total :
/5 points
L’élève situe sur une carte les principaux ux commerciaux dans le monde et donne leurs principales caractéristiques.
11. Observez l’ensemble de documents 2, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel titre pourriez-vous donner à l’ensemble de documents ?
b) Quel titre pourriez-vous donner à chacun des documents ? Document 2A : Document 2B : Document 2C : Document 2D : Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 1 point (a) et 0,5 point par réponse (b)
Total :
/3 points
L’élève reconnaît le phénomène illustré par l’ensemble de documents.
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ÉVALUATION 2
279
Nom :
Date :
Groupe :
12. Lisez le document 9, puis expliquez dans vos mots pourquoi certains États décident de réglementer l’exploitation des ressources naturelles.
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 4 points
Total :
/4 points
L’élève fait des liens entre les informations présentées dans le document an d’expliquer pourquoi l’exploitation des ressources naturelles est généralement soumise à une réglementation.
13. Consultez les documents des pages 273 et 274, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel document ou ensemble de documents présente des causes de l’endettement des États ?
b) Quel document ou ensemble de documents présente des conséquences de l’endettement des États ?
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 0,5 point par réponse
Total :
/1 point
L’élève distingue des causes et des conséquences de l’endettement des États.
14. Consultez les documents des pages 272 à 274, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel document ou ensemble de documents présente des mesures prises par les États pour attirer les multinationales ?
b) De quel type de mesures s’agit-il ?
Établir des faits 0,5 point par réponse
Total :
/1 point
L’élève indique des mesures prises par les États pour attirer les entreprises multinationales.
280
GLOBE
ÉVALUATION 2
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Nom :
Date :
Groupe :
15. Consultez les documents des pages 272 à 274. À quel document ou ensemble de documents associez-vous chacun des objectifs suivants ? Lutter contre la pauvreté et pour la justice sociale.
Coordonner l’action des organisations altermondialistes.
Offrir une assistance médicale d’urgence en situation de conit ou de crise humanitaire.
Faciliter les échanges commerciaux par le moyen de négociations commerciales, régler les conits commerciaux et aider les pays en développement.
Établir des faits 0,5 point par réponse
Total :
/2 points
L’élève reconnaît des organisations selon leurs objectifs.
Critère 3 : Rigueur du raisonnement 16. Consultez l’ensemble de documents 18, puis expliquez pourquoi certains accusent les organisations économiques internationales comme le FMI et la Banque mondiale de contribuer à l’augmentation des disparités.
Rigueur du raisonnement 10 points pour l’explication
Total :
/10 points
L’élève élabore une explication rigoureuse au problème soulevé.
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ÉVALUATION 2
281
Nom :
Date :
Groupe :
Critère 4 : Expression d’une opinion fondée 17. Selon vous, les pays en développement peuvent-ils échapper à la pauvreté ? a) Répondez à la question en vous inspirant du document 19A.
b) Répondez à la question en vous inspirant du document 19B.
Expression d’une opinion fondée 5 points par réponse
Total :
/10 points
L’élève exprime son opinion en tenant compte des données présentées dans les documents.
282
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ÉVALUATION 2
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Nom :
Date :
Groupe :
CHAPITRE 3 LES TENSIONS ET LES CONFLITS DOCUMENTS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances
ÉVALUATION 3 Résultat Critère 2 :
/50
Résultat Critère 3 :
/10
Résultat Critère 4 :
/10
Résultat nal :
/70
Ensemble de documents 1
C
A
Shutterstock/Everett Historical. Allemagne, 1945.
B
Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images. Japon, 1945.
Raymond D’Addario/Galerie Bilderwelt/Getty Images. Allemagne, 1945.
Document 2
L’Organisation des Nations Unies et ses Membres […] doivent agir conformément aux principes suivants : 1. L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine […]. 3. Les Membres […] règlent leurs différends internationaux par des moyens paciques […]. 7. Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans les affaires qui relèvent […] d’un État. Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. […]
» ONU, 1945.
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GLOBE
ÉVALUATION 3
283
Nom :
Date :
Groupe :
Ensemble de documents 3
Ensemble de documents 4
A
A
B Associated Press. Des soldats sud-coréens montent la garde sur le pont de l’Unication, à Paju, une ville frontalière, en 2018.
B
C
Alexis Huguet/AFP/Getty Images. De 2013 à 2017, les affrontements entre les milices chrétiennes et la minorité musulmane en République centrafricaine ont fait de nombreuses victimes et entraîné le déplacement de plus de 1,1 million de personnes.
D
Caroline Breault.
284
GLOBE
ÉVALUATION 3
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Nom :
Date :
Groupe :
Document 5
Les principales zones de tensions et de conits dans le monde
D’après Heidelberg Institute for International Conict Research, Conict Barometer, 2017 ; Uppsala Universitet, Uppsala Conict Data Program, 2015 ; SIPRI FactSheet, Trends in International Arms Transfers in 2011, 2012 ; Risk Advisory Group, Terrorism & Political Violence Map, 2017 [en ligne].
Document 6
Document 7
Kaveh Kazemi/Getty Images. Une étudiante iranienne manifeste contre la censure, à l’Université de Téhéran, à la suite de la fermeture de journaux.
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Éric Feferberg/AFP/Getty Images. En République démocratique du Congo, des groupes rebelles armés nancent leurs activités avec les prots de l’exploitation de mines illégales.
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ÉVALUATION 3
285
Nom :
Date :
Groupe :
Document 8
Document 10
Munir UZ Zaman/AFP/Getty Images.
Scott Peterson/Liaison via Getty Images.
En 2017, lors du conit au Myanmar, plus d’un demi-million de Rohingyas (minorité musulmane) ont fui leur pays pour trouver refuge au Bangladesh, un pays voisin.
Un Rwandais dans une église où 400 Tutsis ont été assassinés par des Hutus. Le génocide au Rwanda a fait des milliers d’orphelins.
Document 11
Ensemble de documents 9
A
UN Photo/Kim Haughton. Stéphane De Sakutin/AFP/Getty Images. Amnistie internationale est une ONG indépendante de tout gouvernement, de toute idéologie politique, de tout intérêt économique et de toute religion.
B
Kena Betancur/AFP/Getty Images.
286
GLOBE
ÉVALUATION 3
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Nom :
Date :
Groupe :
Ensemble de documents 12
A
D
Les belligérants doivent donner leur accord à l’ONU avant que celle-ci ne déploie ses forces. Ce consentement est particulièrement utile à l’ONU, puisqu’il lui accorde la liberté d’action nécessaire pour accomplir son mandat. Les missions de l’ONU ne visent pas à imposer la paix par la force. En général, les Casques bleus sont autorisés à utiliser la force uniquement pour se défendre ou pour sauvegarder la mission. Dans leurs relations avec les belligérants, les membres de la mission envoyés par l’ONU ne peuvent pas favoriser un parti plus qu’un autre. Cette condition est nécessaire pour que les belligérants coopèrent avec le personnel de la mission.
Photo MINUSMA/Marco Dormino.
B
L’activité de maintien de la paix de l’ONU aide les pays déchirés par des conits à créer les conditions du retour à une paix durable. Notre force se compose de personnel civil, de policiers et de militaires.
»
ONU, Qui sommes-nous ?, 2018 [en ligne].
C
Le HCR [Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés] a fait part vendredi de sa vive préoccupation après avoir reçu des informations selon lesquelles des antibalaka, les milices chrétiennes, bloquent les routes et attaquent des civils tentant de fuir la violence en République centrafricaine.
»
Préoccupé par l’état d’insécurité, humanitaire, des droits de l’homme et la crise politique en République centrafricaine, ainsi que ses répercussions au niveau régional, le Conseil de sécurité a autorisé, le 10 avril 2014, le déploiement d’une opération multidimensionnelle des Nations Unies – la MINUSCA […].
»
E
Le 2 août 1990, l’Irak envahit le Koweït. Les États-Unis cherchent l’appui de plusieurs autres États en vue d’une intervention. Le 6 août, une résolution du Conseil de sécurité propose la mise en place d’un embargo militaire, commercial et nancier contre l’Irak. Le 7 août 1990, les États-Unis envoient des troupes en Arabie saoudite an de protéger ce pays contre l’Irak. Le 24 septembre 1990, l’Assemblée générale de l’ONU se réunit et discute du conit. Pendant ce temps, la France amorce un dialogue avec les dirigeants de l’Irak an de résoudre le conit. Le 29 novembre 1990, le Conseil de sécurité de l’ONU autorise le recours à la force si l’Irak n’a pas évacué le Koweït le 15 janvier 1991. Le 16 janvier 1991, une coalition internationale menée par les États-Unis attaque l’Irak.
ONU, Centrafrique : le HCR inquiet des attaques contre des civils fuyant vers le Cameroun, 2014 [en ligne] ; Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, Accueil MINUSCA, 2018 [en ligne]. Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
GLOBE
ÉVALUATION 3
287
Nom :
Date :
Groupe :
Document 13
Quelques principes du droit international humanitaire (DIH)
Interdictions
Obligations
Attaquer des civils et des biens de caractère civil (hôpitaux, écoles, églises, etc.). Commettre des actes de violence sexuelle. Détruire des stocks de nourriture ou des installations servant à l’approvisionnement en eau. Recruter des enfants de moins de 15 ans dans un conit armé. Faire obstacle à la fourniture de secours humanitaires. Utiliser des armes qui ne font pas de distinction entre civils et combattants (ex. : mines antipersonnel). Prendre des otages ou se faire passer pour un civil.
Donner aux civils et aux prisonniers de la nourriture, de l’eau, des vêtements, un abri, des soins médicaux. Détenir les femmes et les enfants séparément des hommes. Donner à tous le droit à un procès équitable. Pour les combattants : se distinguer des civils (uniformes). Ne viser que des objectifs militaires. Réduire le plus possible les dommages qui pourraient être causés à des civils (dommages collatéraux). D’après CICR, Explorons le droit humanitaire, 2012 [en ligne].
Ensemble de documents 14
A
C
Les accords de Dayton ont divisé la Bosnie-Herzégovine en deux parties distinctes : la Fédération de BosnieHerzégovine, qui occupe 51 % du territoire, et la République serbe de Bosnie, qui occupe 49 % du territoire. Le district de Brcˇko (municipalité), ajouté en 1999, appartient aux deux parties.
En 1968, un grand nombre de pays signent le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Ce traité multilatéral impose des obligations aux cinq États qui possèdent déjà l’arme nucléaire, soit les États-Unis, l’URSS, le Royaume-Uni, la Chine et la France. AP/IAEA.
B Les principaux objectifs des Conventions de Genève
Convention
Objectifs
Première convention
Protection des soldats blessés et malades (sur terre) en temps de guerre.
Deuxième convention
Protection des militaires blessés, malades et naufragés en mer en temps de guerre.
Troisième convention
Traitement des prisonniers de guerre (conditions de détention et obligation de libération à la n des hostilités).
Quatrième convention
Protection des populations civiles qui vivent des situations de conits ou qui vivent dans des territoires occupés.
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Ensemble de documents 15
A
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a été fondée en 1949. Les États-Unis, le Canada et plusieurs pays d’Europe occidentale font partie des membres fondateurs.
B
C
Khaled Desouki/AFP/Getty Images. Le siège de la Syrie est resté vacant après sa suspension de la Ligue arabe, en 2011.
Minasse Wondimu Hailu/Anadolu Agency/Getty Images. L’Union africaine est une organisation régionale. Tous les pays africains en font partie.
Critère 3 : Rigueur du raisonnement Document 16
[…] Ce n’est pas le travail des organisations humanitaires qui fait problème, mais le recours aux forces armées dans les tâches d’assistance humanitaire. Le fait que les organisations humanitaires protent d’un support logistique et d’équipements militaires à des ns humanitaires n’a rien d’anormal ; ce qui fait problème, c’est la pénétration d’un territoire étranger par des forces armées sans l’accord ou contre la volonté de l’État concerné, sous couvert d’assistance humanitaire. […] Le problème est celui du recours au prétexte humanitaire pour justier l’usage de la force. […] Il est évident qu’avec leur politique (renverser Saddam Hussein), les États-Unis ont beaucoup encouragé le soulèvement en Irak. […] Comme c’est généralement le cas, ce qui fut qualié "d’ingérence humanitaire" s’avéra être l’instrument d’une politique nationale, […] la volonté de contrôler les ressources pétrolières du Moyen-Orient. C’est très exactement ce type d’abus qui, à l’heure actuelle, retient [l’attention des] spécialistes du droit international.
»
Marie-Dominique Perrot (dir.), Dérives humanitaires : États d’urgence et droit d’ingérence, 1994 [en ligne].
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Critère 4 : Expression d'une opinion fondée Ensemble de documents 17
A
Le principe de souveraineté des États constitue […] l’un des principaux fondements du principe de non-intervention. Cette souveraineté implique également certaines responsabilités, dont celle de protéger son peuple.
»
Juanita Westmoreland-Traor, Droit humanitaire et droit d’intervention, 2003 [en ligne].
B Le point de vue d’un ancien haut-commissaire du Canada et ancien délégué général du Québec
[…] [Au] Venezuela, […] la communauté internationale n’assume pas pleinement sa responsabilité de protéger le peuple vénézuélien. […] Le taux d’ination atteint 1600 % en 2017, soit le pire au monde. Plus de 80 % des citoyens du pays sont incapables de se nourrir trois fois par jour. […] Bref, il s’agit d’une crise humanitaire colossale […]. Assujettir ainsi intentionnellement la population civile à vivre dans un état de pauvreté et de souffrance extrêmes constitue un crime grave contre l’humanité.
»
Grard Latulippe, « Plaidoyer pour une intervention militaire au Venezuela », Le Devoir, 1er juin 2017 [en ligne].
C Le point de vue d’un professeur de droit international
[…] la situation du Venezuela est loin d’atteindre le niveau de gravité exigé pour que l’on puisse parler de crimes contre l’humanité. […] Ces précisions sont importantes parce que l’Amérique latine a été historiquement plombée par des interventions militaires […] effectuées sous différents prétextes "humanitaires" […] qui n’ont jamais servi que les intérêts impérialistes des puissances militaires qui intervenaient. Il semble donc grand temps de rappeler à l’ordre ceux qui utilisent (souvent incorrectement) des arguments tirés du droit international pour justier à nouveau de telles interventions.
»
Rmi Bachand, « Une intervention militaire au Venezuela ? Non », Le Devoir, 14 juin 2017 [en ligne].
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QUESTIONS Critère 2 : Utilisation appropriée de connaissances 1. Consultez l’ensemble de documents 1. Associez chacun des événements suivants au document approprié, puis indiquez de quel événement il s’agit. Cet événement a incité les États à se regrouper et à adopter des mesures pour maintenir la paix mondiale.
Cet événement est à l’origine de la création de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en 1957.
Cet événement a permis le développement du droit pénal international en 1945-1946.
Mettre en relation des faits 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève établit des liens entre des événements qui ont marqué les relations internationales depuis 1945.
2. Lisez le document 13, puis expliquez à quoi sert le droit international humanitaire (DIH).
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 2 points
Total :
/2 points
L’élève explique l’utilité du droit international humanitaire (DIH).
3. Consultez les documents des pages 283 et 284, puis répondez aux questions suivantes. a) Indiquez un document ou un ensemble de documents qui illustre un conit armé.
b) Indiquez un document ou un ensemble de documents qui illustre une zone de tensions.
c) Expliquez la différence entre une zone de tensions et un conit armé.
Établir des comparaisons 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève distingue les zones de tensions et les conits armés.
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4. Consultez le document 5, puis répondez aux questions suivantes. a) Dans quel hémisphère trouve-t-on la majorité des tensions et des conits dans le monde ? Dans l’hémisphère Sud
Dans l’hémisphère Nord
b) Dans quel pays trouve-t-on le principal conit armé du continent américain ?
c) Est-ce que les pays qui achètent des armes sont aussi ceux qui les vendent ? Expliquez votre réponse.
d) Que représentent les zones hachurées sur la carte ?
e) Nommez une zone d’insécurité et de tensions régionales (c’est-à-dire une zone d’insécurité et de tensions qui déborde les frontières des pays).
Situer dans le temps et dans l’espace (a et b) ET Caractériser une réalité liée à un problème mondial (c, d et e) 1 point par réponse
Total :
/5 points
L’élève situe les principales zones de tensions et de conits dans le monde et donne leurs principales caractéristiques.
5. Observez l’ensemble de documents 4. Quel concept illustre-t-il ? Expliquez votre réponse.
Établir des faits 4 points
Total :
/4 points
L’élève reconnaît les principes qui guident les interventions en territoire souverain.
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6. Répondez aux questions suivantes. a) Quel document ou ensemble de documents illustre un événement à l’origine de la création des tribunaux pénaux internationaux (TPI) ?
b) Quel est le rôle des TPI ?
c) Indiquez une accusation portée dans le cadre des deux principaux TPI.
Mettre en relation des faits (a) ET Établir des faits (b et c) 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève reconnaît un événement à l’origine des TPI, explique le rôle des TPI et indique une accusation portée dans le cadre des TPI.
7. Consultez les documents des pages 285 à 287. Nommez trois causes de tensions et de conits, puis associez chacune de ces causes au document ou à l’ensemble de documents approprié.
Établir des liens de causalité 0,5 point par élément de réponse
Total :
/3 points
L’élève reconnaît les causes à l’origine de tensions et de conits.
8. Lisez le document 2, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel est le titre du document ?
b) Quel est l’objectif du document ? c) Selon le document, quelle est la limite à la capacité d’action de l’ONU ?
Établir des faits 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève nomme le document à la base de la création de l’ONU et donne certaines de ses caractéristiques.
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9. Observez l’ensemble de documents 9, puis répondez aux questions suivantes. a) Qu’illustrent les documents ? Écrivez vos réponses à gauche. b) À l’aide de èches, associez chacun des documents aux énoncés qui le décrivent. Composé de 15 membres, dont 5 sont permanents. Seule institution à pouvoir autoriser une intervention en territoire souverain (mission de paix).
Document 9A
Vote des résolutions sur des sujets touchant des enjeux internationaux. Réunit les représentants de tous les États membres.
Document 9B
Pour qu’une résolution soit adoptée, aucun de ses membres permanents ne doit s’y opposer. Peut imposer des sanctions internationales contre les États fautifs. Caractériser une réalité liée à un problème mondial 0,5 point par élément de réponse
Total :
/4 points
Total :
/6 points
L’élève reconnaît des institutions et leurs caractéristiques.
10. Consultez le document 10, puis répondez aux questions suivantes. a) À quel organisme de l’ONU associez-vous le document ?
b) Nommez deux moyens d’action de l’organisme.
Mettre en relation des faits (a) ET Établir des faits (b) 2 points par réponse
L’élève reconnaît l’organisme de l’ONU associé au document et nomme deux de ses moyens d’action.
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11. Consultez l’ensemble de documents 12, puis répondez aux questions suivantes. a) Quelle force de l’ONU exécute les missions de paix ?
b) Nommez deux des principaux objectifs des missions de paix de l’ONU.
c) Nommez les trois principes de base qui guident les missions de paix de l’ONU.
d) Nommez un moyen dont dispose l’ONU pour assurer la sécurité internationale avant qu’un conit éclate.
Caractériser une réalité liée à un problème mondial 1 point par réponse
Total :
/7 points
L’élève reconnaît les principaux mécanismes mis en place par l’ONU pour rétablir la sécurité internationale.
12. Consultez les documents des pages 283 à 289. Quel document ou ensemble de documents présente des alliances ou des organisations, autres que l’ONU, pouvant contribuer à régler les conits ?
Établir des faits 1 point
/1 point
Total :
L’élève reconnaît les principales alliances ou organisations qui peuvent intervenir en cas de conits.
13. Consultez l’ensemble de documents 14, puis indiquez l’effet des accords internationaux associé à chacun des documents. Document 14A :
Document 14B :
Document 14C :
Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève associe des accords internationaux à leurs effets. Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
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14. Consultez le document 11, puis répondez aux questions suivantes. a) Quel objectif principal d’Amnistie internationale le document illustre-t-il ?
b) Nommez un des moyens d’action de l’ONG.
c) Nommez un des principes d’intervention de l’ONG.
Établir des faits 1 point par réponse
Total :
/3 points
L’élève indique l’objectif principal, un moyen d’action et un principe d’intervention d’une ONG.
Critère 3 : Rigueur du raisonnement 15. Les interventions en territoire souverain sont au cœur de nombreux débats. Lisez le document 16, puis expliquez pourquoi certains considèrent que les interventions en territoire souverain ne sont pas légitimes.
Rigueur du raisonnement 10 points pour l’explication
Total :
/10 points
L’élève élabore une explication rigoureuse au problème soulevé.
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Critère 4 : Expression d’une opinion fondée 16. Croyez-vous que les interventions en territoire souverain puissent être justiées lorsqu’elles visent à empêcher des crimes contre l’humanité ? Servez-vous de l’ensemble de documents 17 pour appuyer votre argumentation.
Expression d’une opinion fondée 10 points
Total :
/10 points
L’élève exprime son opinion en tenant compte des informations présentées dans les documents.
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SOURCES DES CONTENUS INTERACTIFS
GÉNÉRIQUE D’OUVERTURE DES VIDÉOS ET ANIMATIONS Iconographie (Entre 00:00 et 00:02, dans l’ordre) Yasin Akgul/AFP/Getty Images ; Stéphane De Sakutin/AFP/Getty Images ; Lee Snider/Alamy Stock Photo ; Vladimir Zhoga/Shutterstock. com ; Diego Cupolo/NurPhoto via Getty Images ; Jorge Bernal/AFP/Getty Images ; Viviane Moos/Corbis via Getty Images ; Cpl Gabrielle DesRochers WG2014-0437-0018/ Défense nationale et les Forces armées canadiennes © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de la Défense nationale (2014) ; Masatomo Kuriya/ Corbis via Getty Images ; Angelos Tzortzinis/AFP/Getty Images (À partir de 00:02, dans l’ordre) Kaveh Kazemi/Getty Images ; Masatomo Kuriya/Corbis via Getty Images ; Mohammed Huwais/AFP/Getty Images ; Reuters/Jorge Silva. Reuters/Erik de Castro ; janrysavy/Getty Images.
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ANIMATIONS Iconographie et vidéos 1.01 : (00:11) Stock Elements/Shutterstock Premier. (00:24) Arztsamui/Shutterstock Premier. (00:56) Hamza AlAjweh/ AFP/Getty Images. (01:01) Pius Utomi Ekpei/AFP/Getty Images. (01:06) Wakil Kohsar/AFP/Getty Images. (01:10) Angelos Tzortzinis/AFP/Getty Images. 3.01 : (00:34) Masatomo Kuriya/Corbis via Getty images. (00:57) Musée national du Château de Malmaison via Wikimedia Commons. (00:59) Gallica via Wikimedia Common. (01:07) Musée du Louvre via Wikimedia Commons. (01:12 à 01:19 en ordre d’apparition) Vilingor/Shutterstock.com. Janis Abolins/ Shutterstock.com. serazetdinov/Shutterstock.com. Cube29/ Shutterstock.com. ArnaPhoto/Shutterstock.com. ArnaPhoto/ Shutterstock.com. Cube29/Shutterstock.com. 3.02 : (00:12 à 00:54) Pexels Videos. (00:55) Shaiful Rizhuan/Shutterstock Premier. (01:08) Michele Burgess/Alamy Stock Photo. (01:13) alsem/iStockphoto. (01:18) emesilva/iStockphoto. (01:23) Claudiovidri/Shutterstock.com. (01:28) REUTERS/ Siegfried Modola. (01:32) ESB Professional/Shutterstock. com. (01:40) PM LBL/Shutterstock Premier.
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VIDÉOS Iconographie 0.01 : (00:00) Fritz Stoltenberg, The harbour in Dortmund, 1899. akg-images. (00:11) Rade Saint Pierre Martinique, Rhum Chauvet, Compagnie des Antilles. Illustration anonyme pour une étiquette de rhum vers 1900. Collection IM/ Kharbine-Tapabor. (00:26) L’assassinat de l’Archiduc héritier d’Autriche et de la Duchesse sa femme à Sarajevo, supplément illustré du Petit Journal du 12 juillet 1914. Bibliothèque nationale de France. 0.02 : (00:00) Fortunino Matania, La prise de la rafnerie de sucre à Courcelette par les canadiens le 15 septembre 1916. MCG 19870268-001. Collection Beaverbrook d’art militaire © Musée canadien de la guerre. (00:14) Corbis via Getty Images. (00:25) Sueddeutsche Zeitung Photo/Alamy Stock Photo. 0.03 : (00:00) Hulton Archive/Getty Images. (00:14) Library of Congress’s Prints and Photographs division under the digital ID fsa.8b29516. (00:30) Federal German Archives. 0.04 : (00:00) Federal German Archives. (00:26) National Archives and Records Administration. (00:39) United States Department of Energy. 0.05 : Photos ©Bettmann/Corbis via Getty images. 0.06 : (00:00) akg-images/Universal Images Group/Sovfoto. (00:19) Hulton-Deutsch Collection/Corbis via Getty images. (00:43) Paris Match via Getty Images. 0.07 : (00:00) Bettmann/Corbis via Getty images. (00:30) Masatomo Kuriya/Corbis via Getty images. (00:43) Jonathan Mallard sous une licence Creative Commons/Wikimedia Commons. (00:53) Filippo Monteforte/AFP/Getty Images. 1.01 : (01:43) 1001nights/iStockphoto. (01:51) 1001nights/iStockphoto. (02:09) AP Photo/Dieu Nalio Chery. (02:39) Sean Pavone/ Shutterstock.com. (02:52) tzahiV/iStockphoto. (02:58) Reuters/Jessica Rinaldi. (03:15) Reuters/Carlos Barria. (03:32) Geoff Robins/AFP/Getty Images. (03:43) Al Diaz/ Miami Herald/TNS via Getty Images. (04:15) Albert Lozano/ Shutterstock.com. (05:08) Jacob Lund/Shutterstock.com. 1.02 : (00:12) Reuters/Hans Deryk. (00:19) UN Photo/Marco Dormino. (00:37) SFC/Shutterstock.com. (01:04) Andrew Lichtenstein/Corbis via Getty Images. (01:11) Joe Raedle/ Getty Images. (01:15) Joe Raedle/Getty Images. (01:35) UN Photo/Igor Rugwiza. 1.03 : Photos © Geneviève Philippon. 1.04 : (00:28) Giselleissak/iStockphoto. (00:51) Fred Lum/ Globe and Mail. (00:59) DragonImages/iStockphoto. (01:21) Anwar Amro/AFP/Getty Images. (01:51) Centre international de solidarité ouvrière. 2.01 : Autres images vidéo ©Geneviève Philippon. 2.02 : (00:26) Keystone-France/Gamma-Keystone
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Musique Toutes les capsules vidéos : New opportunities – ARTiria Productions. 1.01 : Cinematic haiku – Tiny Music/Premium beat. Epic travel – Immersive music/Premium beat. 2.01 : El Sembrador et Linda Morena – Traditionnel – interprétées par Marimba Nawal B’alam. Lluvia de May – Marimba Nawal B’alam. 3.01 : West Africana © Avec l’autorisation de Hicham Chahidi.
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Une mise à jour des données et des contenus De nouveaux documents visuels percutants Une nouvelle section États du globe L’intégration de certains éléments du thème Pouvoir dans la partie Aborder le monde contemporain • L’ajout de nombreux contenus numériques
Le cahier d’apprentissage
Le corrigé
Le traitement complet des contenus selon la Précision Le corrigé du cahier et des notes des apprentissages pédagogiques Une introduction qui jette les bases géographiques, Le guide-corrigé historiques, économiques et politiques du monde Le corrigé du cahier et des notes contemporain pédagogiques Des documents écrits, des diagrammes, des tableaux, Un tableau de planication du cours des schémas présentant des données actuelles de 50 heures Des textes concis et adaptés au niveau des élèves Des tableaux de planication de l’évaluation Des activités variées pour travailler les opérations Des ches qui travaillent les techniques intellectuelles au programme Des cartes et une iconographie riches et attrayantes Des cartes muettes De nombreux repères de temps Des évaluations de connaissances et Des activités de synthèse sous forme de schémas ou de compétences de tableaux à la n des chapitres Une activité qui amène les élèves à prendre position à la n des chapitres Un atlas qui présente des cartes physiques et politiques
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